Le Directeur Général de la société Samibo congo, spécialisée dans le domaine des opérations financières, commerciales, industrielles, immobilières et mobilières, Jammal Samih a été placé aux arrêts mardi 25 février au parquet de grandes instances de Matete à Kinshasa.

Après le DG de la société Safricas, Blattner transféré à la Prison centrale de Makala, vient le tour du DG de Samibo Congo, Jammal Samih dans le cadre d’une enquête sur les travaux d’urgence de 100 jours.

Il lui est reproché d’un présumé détournement de 55 millions de dollars américains. Cette sommes destinée à la construction de 1500 logements reparties dans 5 villes (Kinshasa, Bukavu, Lubumbashi, Mbuji-mayi et Matadi) en raison de 300 logement par ville.

Cette société devait exécuter les travaux de 100jours, initier par le président de la République, dans son volet habitat.

Détenteur d’un acompte de 17,37 million de dollars octroyés par le gouvernement selon le plan de décaissement, le DG de Samibo Congo n’a pas réussi à justifier le fond qui était alloué à sa société.

Rappelons que le gouvernement avait ordonné à travers le conseil de ministres, l’ouverture d’une instruction judiciaire sur tous les travaux dits du Programme d’urgence du président de la République, Félix Tshisekedi.

Le Comité laïc de coordination(CLC) a organisé ce mardi 25 février, une messe en mémoire des martyrs de la démocratie ayant perdues la vie lors des manifestations pacifiques organisées en 2018 par le CLC pour exiger le départ du régime de Joseph Kabila. La messe a été dite à la cathédrale notre dame de Lingwala.

Plusieurs jeunes ont payés le prix de leurs vies pendant ces marches pacifiques, dont nous en énumérons : Rossy Tshimanga, Aspirante Soeur Thérèse Kapangala, Hussein Ngandu, et tant d’autres. Ceux derniers étaient victimes de la répression du régime de l’ancien chef de l’État, Joseph Kabila qui voulait briguer un troisième mandat alors que la constitution congolaise ne le permet pas.

Deux années après la mort de ces jeunes combattants pour la démocratie, la plupart de leurs compagnons de lutte et leurs plateformes exigent l’ouverture d’un dossier judiciaire afin que les auteurs moraux et physiques de ces crimes soient punis par la loi.

Comme annoncé, les cours ont repris ce lundi  24 février 2020 à l’Université de Kinshasa (UNIKIN), après la suspension des activités académiques au sein de cette alma mater, suite aux manifestations des étudiants survenus les 06 et 07 janvier dernier.

Cependant la rentrée a été timide dans plusieurs facultés, certains professeurs ne s’est sont pas présentés. Cela fait suite à la reprise de la grève des professeurs annoncée samedi 22 février par l’ l’association des professeurs de l’Université de Kinshasa (APUKIN).

Selon l’Apukin, le gouvernement de la République n’a toujours pas donné suite aux revendications des professeurs de l’Université de Kinshasa, malgré les instructions du président de la République, Félix Tshisekedi.

Du côté gouvernement, c’est la satisfaction, malgré la timidité observée dans la plupart des facultés de l’Unikin. Le ministère de l’enseignement supérieur et universitaire (ESU) a félicité la reprise des activités académiques après un mois de suspension.

Dans un communiqué de l’ESU, publié ce lundi 24 février, le cabinet du ministre rassure l’association des professeurs de l’Université de Kinshasa (Apukin), « que les démarches sont en cours pour rencontrer, dans le mesure du possible et dans le meilleur délais, les revendications légitime, contenu dans leurs cahier de charges « .

Les magistrats ont décidé de suspendre leur mouvement de grève déclenché le 10 février dernier dans l’ensemble de la République démocratique du Congo.

Cette décision est issue de l’ assemblée générale des syndicats des magistrats, tenue ce lundi 24 février au Palais de justice à Kinshasa.

« Nous suspendons momentanément la grève, le temps de poursuivre les négociations avec notre partenaire. Nous lui donnons un timing pour observer l’évolution de ce qui va être fait », a déclaré le président du Syndicat Autonome des Magistrats du Congo (SYNAMAC), Isoka Kanda.

Notons que les magistrats s’opposent au prélèvement au taux de 12,5% de l’impôt professionnel sur la rémunération (IPR) sur leurs salaires depuis le mois de janvier dernier et magistrats également la non-prise en compte de la nouvelle grille barémique transmise par le conseil supérieur de la magistrature au gouvernement.

Les Force armées de la République démocratique du Congo(RDC)ont initié une offensive contre les ADF samedi à kingi (Beni). Bilan de ses attaques, cinq rebelles tué et un seul arrêté, rapporte le générale Sylvain Ekenge

Le général sylvain Ekenge déplore cependant le faite que les groupes armée locaux, (Maï-maï), viennent en appui aux ADF. Selon lui, les maï-maï ont attaqué les Forces armées congolaises à 43 reprises lors des offensives contre les ADF

Desormais, selon une résolution, les groupes armés locaux seront traqué au même titre que les ADF, a souligné le porte-parole des FARDC Le général sylvain Ekenge.

Les syndicats des magistrats seront réunis en assemblée générale ce lundi 24 février 2020 à Kinshasa pour décider de la levée où pas de la grève déclenchée depuis plusieurs semaines sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo (RDC).

C’est le président du syndicat autonome des magistrats, Isofa Nkanga qui l’ a annoncé le dimanche 23 février 2020 à l’issue d’une séance de travail avec le Vice Premier Ministre, Ministre de la Justice, Célestin Tunda, Eberande Kolongele Directeur de Cabinet adjoint du Chef de l’État Félix Tshisekedi, ainsi que le professeur Félix Vundwawe, Président du conseil supérieur de la magistrature.

« La primeur du contenu des échanges est réservée aux magistrats en assemblée générale ce lundi 24 février 2020″, a-t-il laissé entendre.

Le président intérimaire du Conseil supérieur de la Magistrature, le professeur Félix Vunduawe Te Pemako a quant à lui, indiqué que les choses évoluent dans la bonne direction. « Les magistrats grévistes ont eu des contacts avec les hauts responsables de l’Etat, au niveau du gouvernement et au niveau du Conseil supérieur de la magistrature. Leur message est compris. C’est à eux de rendre maintenant compte à leur base ».

Rappelons que les magistrats ont déclenché leur mouvement de grève depuis le lundi 10 février dernier. Le corps judiciaire s’insurge contre le prélèvement au taux de 12,5% de l’impôt professionnel sur la rémunération (IPR) sur leurs salaires depuis le mois de janvier dernier.

Les magistrats dénoncent également la non-prise en compte de la nouvelle grille barémique transmise par le conseil supérieur de la magistrature au gouvernement.

L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ), a adressé une lettre ouverte le 22 février et publiée ce 24 février 2020, aux responsables de la coalition FCC-CACH, manifestant son opposition à toute nomination des nouveaux mandataires publics qui résulterait des négociations politiques.

L’ACAJ avance que ces nominations ne doivent pas ressortir des conciliations mais plutôt des concours dont les résultats doivent être vérifiables et vérifiés.

‘’Nous venons de publier une lettre ouverte adressée aux coordonnateurs de FCC-CACH avec des copies au président de la République, premier ministre et à d’autres autorités de notre pays, pour nous opposer farouchement à toute nomination des nouveaux mandataires qui serait basé sur des accords politiques parce que nous sommes informés depuis quelques temps à travers les médias, que la coalition FCC-CACH a repris avec ses discussions pour décider de ceux qui seront nommés comme mandataires,’’ a indiqué le coordonnateur national de l’ACAJ, George Kapiamba.

D’après George Kapiamba, coordonnateur national de l’ACAJ, ces arrangements violeraient de manière flagrante et systématique l’article 12, 81 et 183 de la constitution qui consacre la liberté de chance à tous les congolais et interdis de politiser la gestion des entreprises publiques.

Il affirme par ailleurs que ces accords consacreraient une division entre les congolais qui d’un côté, seront privilégiés à pouvoir accéder à des postes de responsabilité dans des services publiques parce qu’appartenant aux partis qui sont au pouvoir, et d’autres seront automatiquement exclus et discriminés.

Il appelle cependant à une mobilisation de toute la population congolaise autour de cette dénonciation pour empêcher l’aboutissement de ce « plan anticonstitutionnel ».

Le Comité laïc de coordination (CLC) organise une messe ce mardi 25 février 2020, en mémoire des martyrs de la démocratie, à la paroisse Notre-Dame de Kinshasa. La messe sera célébrée par Mgr Edouard Kisonga.

Le CLC venait d’organiser il y a peu une croisade pour exiger la restitution de 15 millions de dollars disparus des caisses de l’Etat ainsi que la fin réelle des violences à l’Est de la RDC. Cela n’avait malheureusement pas connu une forte mobilisation.

Rappelons que, le CLC avait intensifié, en 2016, des appels à mobilisation pour exiger l’organisation des élections qui interviendront en 2018. Plusieurs personnes avaient perdu la vie lors de ces manifestations à travers le pays.

Martin Fayulu et Aldophe Muzito, membres de la coalition Lamuka ont rendus visite ce samedi 22 février, aux victimes de l’accident survenu dimanche 16 février dernier sur l’avenue Bypass dans la commune de Ngaba.

Ils ont été accompagnés de quelques cadres et membres de Lamuka dont, l’ancien ministre des relations avec le parlement, Lisanga Bonganga.

Accueillis par le médecin directeur général des Cliniques Universitaires de Kinshasa, Martin Fayulu et Adolphe Muzito exigent la prise en charge ont remis une enveloppe de la part de cette plateforme politique.

Ils ne se sont pas limités aux cliniques universitaires, Ils ont aussi fait une descente vers un dispensaire situé non loin des cliniques, où une vingtaine de victimes dudit accident reçoivent les soins.

Signalons que cet accident s’est produit le dimanche 16 février et a causé la mort de 16 personnes et 40 blessés, selon le bilan donné par le gouvernement.

Les professeurs de l’Université de Kinshasa ( Unikin) ont décidé de poursuivre avec leur mouvement de grève. Cette décision a été prise ce samedi 22 février à l’issue de l’Assemblée générale extraordinaire de l’association des professeurs de l’Université de Kinshasa (APUKIN).

Selon un communiqué de presse de l’Apukin rendu public ce samedi, le gouvernement de la République n’a toujours pas donné suite aux revendications des professeurs de l’Université de Kinshasa, malgré les instructions du président de la République, Félix Tshisekedi.

« Face à cette situation, l’Assemblée générale décide de reprendre la grève jusqu’à la satisfaction totale de ses revendications » , indique le communiqué.

Cependant, le comité de gestion de l’Unikin et le ministre de de l’enseignement supérieur et universitaire avaient annoncé il y’a quelques jours la reprise des cours, malheureusement cette décision n’a pas trouvé l’entente des professeurs.

Pour APUKIN, une nouvelle rencontre doit se faire après 15 jours, afin d’évaluer l’ impacte de cette grève et décider de la reprise ou non des cours.

Signalons que les cours ont été suspendus à l’Université de Kinshasa suite aux manifestations violentes des étudiants contre la hausse des frais académiques.