Le Président de la République, Félix Tshisekedi a déploré que certains Magistrats en charge des enquêtes sur l’exécution des travaux de 100 jours soient l’objet de menaces et des manipulations. Il l’a dit au cours de la 23e réunion du conseil des ministres qu’il a présidé vendredi 28 février à la cité de l’Union africaine.
A en croire le chef de l’Etat, il a été relevé que certaines personnes interpelées dans le cadre de ces enquêtes sont victimes de mauvais traitement dans l’unique but d’extorquer des aveux.
« S’agissant des enquêtes judiciaires, le Chef de l’Etat a insisté sur le fait que celles-ci doivent se dérouler dans le strict respect de la Constitution et des lois de la République », renseigne Jolino Makelele, porte-parole du gouvernement .
Par ailleurs, le président de la République a rappelé au Gouvernement l’exigence du respect de l’acte d’engagement qui a été signé par les prestataires pour terminer les ouvrages en construction dans le cadre du programme de 100 jours au 31 mai 2020.
Pour ce faire, le Président de la République a instruit le Premier Ministre de veiller à ce que le plan de décaissement arrêté soit scrupuleusement respecté.
Certains chefs des entreprises en charge de l’exécution des travaux de 100 jours en général, et de construction des sauts-de-mouton en particulier, font l’objet des enquêtes judiciaires sur l’utilisation des fonds alloués à ces travaux .
On peut citer les directeurs général de SAFRICAS, David Blattner, de SOMIBO Congo et Husmal, Samih Jammal, de l’Office des Routes, Herman Mutima Sakrini ainsi que le DG de Fonds pour la Promotion de l’Industrie, (FPI), Patrice Kitebi. Ces derniers ont été a interpellé pour fournir des explications sur les fonds alloués aux travaux que devaient exécuter leurs entreprises.