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« Wenze ya rail » : un danger permanent pour les marchands

Un marché de fortune fonctionne depuis quelques années sur le chemin de fer qui traverse la 11ème rue et la 13ème rue, au quartier industriel, dans la commune de Limete. Baptisé ‘‘Wenze ya rail’’ par les populations environnantes, ce marché draine du monde. Mais, l’emplacement de ce marché constitue un danger pour les marchands et la population qui vient s’y approvisionner, car de temps en temps, des trains viennent surprendre des imprudents sur leurs parcours. Reportage.

Implanté dans la concession de la Société commerciale des transports et des ports (SCTP), appelée avant 2011 Office national des Transports (ONATRA), « Wenze ya rail » rend beaucoup de services aux habitants des quartiers environnants qui n’ont pas à se déplacer très loin pour aller faire des emplettes. Sa clientèle est essentiellement constituée des habitants de Kingabwa et de quelques avenues de Limete industriel.

Faute d’étalages, on y retrouve le plus souvent des vivres étalés à même le sol, en l’occurrence la farine de manioc ou de maïs, le riz, les haricots, les poissons fumés, les épices, les fruits, les légumes…

Plus on s’éloigne de la 11ème rue pour se rendre vers la 13ème rue, aux abords de l’avenue Poids Lourds, plus les types d’articles varient. Le visiteur a ainsi l’occasion de s’équiper en vêtements de friperie ou de s’approvisionner en « bilokos » (pièces d’occasion en provenance de l’Europe) : ustensiles de cuisine, fer à repasser, tasses, verres, assiettes, couverts…

Tout le long du parcours, s’affairent des vendeurs des cartes prépayées, des coiffeurs, des vendeurs des « makala » (charbons), des tenanciers des restaurants de fortune appelés communément « malewa » et quelques détenteurs des « ligablos » (petites boutiques artisanales).

Des accidents sur le chemin de fer

Matinales, les vendeuses de « Wenze ya rail » se pointent généralement sur le lieu aux abords de 5h30. Il s’agit principalement des tenancières des restaurants de fortune qui viennent préparer le petit déjeuner pour leur clientèle. Elles sont rejointes plus tard par les autres vendeurs qui opèrent jusqu’au coucher du soleil, aux alentours de 18h00.

Le va-et-vient incessant des clients aux abords du chemin de fer s’arrête souvent quand des locomotives sont signalées dans les parages. A l’approche du train, dont le sifflement est vite perceptible, les vendeuses se sauvent momentanément avec leurs marchandises pour s’éloigner de la trajectoire des locomotives.

Il arrive toutefois que certains passants imprudents se fassent écrabouillés sur les rails, lorsqu’ils négligent de s’écarter du chemin de fer. Le plus chanceux ont survécu à l’accident, mais ils ont dû perdre leurs membres inférieurs. C’est le cas d’un enfant de la rue qui venait souvent voler au marché ou rendre de petits services aux marchandes.

D’autres enfants de la rue, embarqués comme passagers clandestins à partir de la Gare centrale, meurent écrasés lorsqu’ils perdent équilibre, une fois que le train arrive à l’arrêt à la 11ème rue. Sans doute par peur d’être harponnés par les contrôleurs.

Des rapts au rendez-vous

La mort par accident surprend aussi des passants qui se plaisent à téléphoner tout le long du rail, sans se soucier du train qui se pointe. «Un jeune homme a dû perdre ses jambes il y a quelques années, alors qu’il se plaisait à tailler bavette avec sa copine, téléphone collé à l’oreille», nous rapporte un témoin.
Parfois, à l’arrêt du train, les marchands de « Wenze ya rail » voient surgir des groupes de badauds qui se déversent du train et viennent tout emporter sur leurs passages, avant de regagner le train et s’en aller vers Tshangu.

«J’ai vu personnellement ces voyous s’emparer d’une marmite chaude contenant des mets ainsi que des chikwanges, avant de s’évaporer dans le train», commente Obams Manassé. «On m’a même dit qu’ils emportent même des enfants à bas âge… Mais une fois alertées, les autorités de SCTP ont dû mobiliser leur police qui a remis de l’ordre et de la sécurité», soutient Obams.

Des prostituées comme des chauves-souris

Au soir, au coucher du soleil, quand les vendeurs emportent leurs articles, « Wenze ya rail » se mue en terrain de prédilection des prostitués. Sans abris pour la plupart, ces filles de joie surgissent comme des chauves-souris et font des navettes sur les rails, en quête sans doute des clients aux poches longues.

Vêtues de collants, de mini-jupes ou des pagnes rétrécis au niveau du nombril, elles abordent les passants sans vergogne et proposent leurs services. Tapis dans le noir, leurs copains suivent la scène en toute discrétion et n’attendent que le moment ‘‘M’’ pour bondir sur leurs proies.

Budget 2017 : Grégoire Lusenge estime qu’il n’est pas réaliste

Dans une déclaration faite quelques heures après la présentation du budget pour l’exercice 2017 par le premier ministre, Bruno Tshibala, le député national de l’opposition Grégoire Lusenge estime que ce budget  n’est pas réaliste. Cet élu pense que ce budget ne permettra pas à la RDC de respecter ses engagements en ce qui concerne la santé de la mère et de l’enfant ainsi que de la lutte contre les épidémies.

« D’un côté on ne mobilise pas le montant pour faire face aux épidémies qui secouent la République, de l’autre on ne sait pas honorer ses engagements alors qu’on a bénéficié des appuis des partenaires. C’est un budget quasiment irréaliste et assez irresponsable. Nous voulons qu’il y ait des améliorations sensibles en faveur du montant alloué à la vaccination de routine des enfants congolais. Sinon, les enfants congolais sont exposés, ils sont en danger », analyse Grégoire Lusenge.

Par contre, le député François Rubota de la Majorité présidentielle note qu’il est satisfait du réalisme du budget présenté par Bruno Tshibala qui selon lui prend en compte tous les problèmes en rapport avec les missions assignées au Gouvernement.

« Ce budget accuse un accroissement de 68,8% par rapport au budget rectificatif du Gouvernent précédent. Cela veut dire qu’il prend en compte tous les problèmes en rapport avec les missions confiées à ce Gouvernement: l’organisation des élections, l’amélioration des conditions sociales de la population congolaise, la sécurité et la paix. C’est un budget plus ou moins réaliste. Six mois ce n’est pas peu pour réaliser des recettes qui vont aller avec ce budget », argumente le député du Mouvement social pour le renouveau.

Les chrétiens catholiques clôturent le mois marial

Les chrétiens catholiques ont clôturé mercredi 31 mai le mois marial. A cette occasion une messe solennelle a été dite à la paroisse Saint kizito de Kingabwa dans la commune de Limete.

Dans la doctrine catholique romaine, les mois de mai et d’octobre sont consacrés à celle que les chrétiens appellent la mère de Dieu, la vierge Marie.

« Tout un mois nous avons été avec marie et nous avons prié Dieu avec elle. Pour cette clôture, je vais marteler plus sur la vie de Marie qui était une femme de foi, car tout ce que l’ange Gabriel lui a dit lors de l’annonciation, elle l’a accueilli avec une foi ferme bien qu’elle n’avait pas compris ce que pouvait bien signifier ces paroles », a déclaré le père Albert Uesta, lors de la célébration de la dite Messe.

Selon le secrétaire de la Paroisse, Jean- Ntumba, l’adoration est réservée à Dieu et quant à la vierge marie, il s’agit de la vénération parce que Dieu l’a comblée de grâce, afin qu’elle soit sa mère.Puisque, poursuit-il, Jésus est Dieu et marie est la mère de Dieu.

« Que les chrétiens n’aient pas honte et peur de prier Dieu avec Marie. Qu’ils persévèrent dans la prière du chapelet. C’est une prière biblique et ecclésiale. Marie est notre mère et elle reste la meilleure personne qui conduit à son fils. C’est elle la médiatrice entre les hommes et son fils », a exhorté le père Albert Uesta après la messe.

Falonne Mwakoki/ Stagiaire

Expert à l’Institut Pasteur de Paris : Le chercheur et scientifique congolais Dominique Diambi s’est éteint

La communauté scientifique et universitaire congolais est en deuil . le Docteur Diembi Ngimbi Dominique, ancien Général Honoraire du Ministère de la Santé Publique et expert à l’Institut Pasteur à Paris est décédé le week-end dernier à la Clinique Ngaliema de Kinshasa où il était interné. Il avait 81 ans.

Spécialiste des question d ‘hygiène et de santé publique depuis les années 60 , 70 et 80, Dr Diembi Ngimbi a été formé à l’Institut pasteur de Paris où il mènera plusieurs études sur les épidémies et les vaccins. Il fera partie de la première équipe de chercheurs belges, français, américains et congolais qui va descendre sur terrain lors de la première épidémie d’Ebola localisée dans la province de l’Equateur en 1976.

Après avoir travaillé pour travailler aux Cliniques universitaires de Kinshasa au début des années 70, .il va obtenir la bourse qui lui permet de faire les études de médecine à l’Université de Montpellier en France. C’est ainsi que l’Institut Pasteur le découvre et fera appel à son expertise sur des question lutte contre des épidémies

Suite à ses ces recherches sur le vaccins très connues dans le monde, Dr Diembi sera sollicité par le président Mobutu Sese Seko pour rentrer au pays. I n’hésite pas de revenir au pays pour servir la nation..

Il sera nommé Directeur de l’Office vaccinogène basé à Lubumbashi. Un institut qui va travailler en collaboration avec l’Institut pasteur de Paris. car il était expert des vaccin. A ce titre il a eu le privilège de parcourir tout les coins de la province du Katanga pour identifier les différentes épidémies ( Ebola, La choléra, fièvre jaune) et C’est tout le trois mois qu’il aller à l’institut Pasteur de France pour Tout les vaccin qui était produit en RDC était fabriqué à Lubumbashi au sein de l’Office vaccinogène qui était directeur général et en permanent avec l’institut Pasteur de Paris. Grâce à cet institut le pays n’importait plus de vaccin contre la poliomyélite, la rage…

Il a pratiquement parcouru tout les territoires de la province du Katanga et de la RDC ; Et il a animé plusieurs conférences scientifique en Europe, en Asie, aux Etats-Unis..

Dr Diambi Dominique sera décoré de Chevalier de l’Ordre Nationale des Léopards pour les services rendus à la nation. Au retour à Kinshasa, Dr Dominique Diembi va travailler comme Directeur des études et planification au ministère de la Santé. Le gouverneur Madungu Bula Niati a fait de lui son conseiller médical.

Classement FIFA: la RDC dans le Top 5 africain

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La RDC a intégré le Top 5 africain au classement de la Fédération internationale de football association (FIFA), publié jeudi 1er juin, à Zurich (Suisse).

Le pays des Léopards a détrôné le Burkina Faso qui a reculé de trois pas. Il est parti du 4e au 7e rang continental, après avoir perdu 60 points.

En termes de places, la Mauritanie (104e) a connu la plus lourde chute à l’échelle mondiale avec la perte de 13 rangs.

A l’issue d’un mois marqué par dix matches rencontres internationales, le classement FIFA de juin ne connait pas de grands changements.

Le podium Egypte-Sénégal-Cameroun reste en tête au niveau africain.

Au niveau mondial, le classement est dominé par le trio Brésil-Argentine-Allemagne. Le classement de juin n’a pas non plus enregistré de mouvements dans le Top 10 mondial.

Avec la Coupe des Confédérations, la première journée des éliminatoires de la CAN 2019 et les matchs amicaux, la prochaine édition du classement s’annonce beaucoup plus mouvementée!

 

Top 10 mondial

 

  1. Brésil
  2. Argentine
  3. Allemagne
  4. Chili
  5. Colombie
  6. France
  7. Belgique
  8. Portugal
  9. Suisse
  10. Espagne

 

Top 20 africain

 

  1. Egypte (20e)
  2. Sénégal (27e)
  3. Cameroun (32e)
  4. Nigeria (38e)
  5. RDC (39e)
  6. Tunisie (41e)
  7. Burkina Faso (41e)
  8. Côte d’Ivoire (47e)
  9. Ghana (49e)
  10. Algérie (53e)
  11. Maroc (56e)
  12. Afrique du Sud (65e)
  13. Mali (66e)
  14. Ouganda (71e)
  15. Guinée (72e)
  16. Kenya (74e)
  17. Bénin (81e)
  18. Cap Vert (84e)
  19. Congo (85e)
  20. Gabon (86e)

Education : Les finalistes des primaires présentent leur examen national de fin d’étude

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 Les élèves finalistes de l’école primaire sur toute l’étendue du territoire national présentent ce jeudi et vendredi, soit du 01 au 02 juin, leur examen national de fin d’étude primaire (ENAFEP).

Pour cette édition, plus de 1.400.000 élèves finalistes devront passés ces épreuves, a estimé le ministre de l’Enseignement primaire secondaire et professionnel (EPSP), M. Gaston Musemena.

A l’en croire, toutes les dispositions sont en train d’être prises pour modifier le calendrier scolaire dans l’espace Kasaï central, déstabilisé par des troubles pour y organsiner des sessions spéciales des épreuves certificatives.

« 1.410.340 élèves qui vont passés les examens ENAFEP, et dans ce lot là, il y a 658.009 filles, et tous ces élèves sont repartis en 5.873 centres, soit une moyenne de 240 élèves par centre. Sur l’ensemble du pays où la sécurité est assurée, les examens vont se passer aujourd’hui et demain comme prévus. En ce moment, on est en train de voir comment modifier le calendrier scolaire dans l’espace Kasaï concerné par les troubles, et puisque la situation sécuritaire est en train de se stabiliser au niveau de cet espace, nous sommes en train de nous organiser pour organiser des sessions spéciales tels que nous avions promis », a déclaré Gaston Musemena, ministre de l’EPSP.

Le ministre invite les élèves doivent comprendre qu’ils sont l’avenir de demain et l’avenir du pays se décide à partir du banc de l’école. «  C’est à partir du banc de l’école qu’on va préparer l’émergence de la RDC, c’est-à-dire, avec des élèves d’aujourd’hui qui seront les cadres de demain », a conclut le ministre Gaston Musemena.

Les finalistes qui vont réussir à ses épreuves, passeront du cycle primaire au cycle secondaire pour continuer leurs études et aller jusqu’à obtenir leurs diplôme d’état.

 

Joel Ndongala, stagiaire

Le monde de sport en deuil: Maître Franck Ntumba dit Kenzo a tiré sa révérence

Il était Secrétaire Général de la Fédération Congolaise de Taekwondo (FECOT) et l’un des vice-présidents de la Ligue des Jeunes du PPRD. Il a tiré sa révérence cette nuit d’un arrêt cardiaque, selon des sources proches de la famille.

L’homme était jeune avec un parcours sportif des plus éloquents. Pratiquant de taekwondo au départ, ce juriste de formation a gravi rapidement les échelons dans l’art martial d’origine coréenne jusqu’à devenir Secrétaire Général de la FECOT.

Au Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), il assumait l’une des vice-présidences de la ligue des jeunes de cette formation.

C’est donc dans la pleine vigueur de la jeunesse et à une étape importante de sa carrière que ce double maître (juriste et ceinture noire) tire sa révérence.

RDC : Le vote du budget 2017 reporté pour jeudi premier juin

Le bureau de la chambre basse du parlement congolais a programmé une autre séance plénière sur le budget, pour ce jeudi premier juin, afin de permettre au premier ministre, Bruno Tshibala, d’apporter des réponses aux préoccupations des élus nationaux soulevées au cours de la séance plénière de ce 31 mai.

Ce budget qui s’élève à 11.301,7 milliards de francs congolais, soit l’équivalent de 7.8 milliards de dollars américains, est essentiellement consacré à la révision du fichier électoral et à l’organisation des élections présidentielle, législatives et provinciales avant fin 2017, conformément à l’accord du 31 décembre 2016.

« Irréaliste », le qualificatif est revenu sur les lèvres de plusieurs députés nationaux qui se sont succédés à la tribune du palais du peuple. En effet, le projet de loi des finances déposé à la chambre basse par l’ancien premier ministre Augustin Matata Ponyo, en août 2016, était revu à la baisse de 6 à 4,5 milliards de dollars américains. L’ancien premier ministre avait justifié cette chute libre par la baisse des cours des matières premières. Plusieurs députés nationaux ne voient comment Bruno Tshibala pourra mobiliser les recettes dans un contexte où depuis cette chute, le quasi statu quo demeure.

Le Chef du gouvernement de la transition a tenu à rassurer aux élus nationaux qu’il s’appuiera sur la moralisation de la vie publique, la lutte contre la corruption, la fraude, l’évasion fiscale et douanière et sur les sanctions contre les corrompus, pour réunir les ressources nécessaires au financement de son projet.

Cependant, dans un pays où l’immoralité, la corruption, la fraude, l’évasion fiscale et douanière ont atteint la métastase, les représentants nationaux se sont montrés sceptiques quant à l’efficacité des pareilles mesures. Ils doivent cependant attendre encore pendant 24 heures, pour avoir les assurances de Bruno Tshibala, avant de voter pour ou contre le projet de loi des finances, exercice 2017.

Joseph Kabila à Kananga pour tenter d’apaiser le conflit

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Le président Joseph Kabila effectue depuis mardi dernier une visite à Kananga, dans la province du Kasaï centrale touchée depuis plusieurs mois par un violent conflit meutrier entre les miliciens de Kamuna Nsapu d’une part et les forces armées de la République démocratique du Congo ( FARDC) et la Police nationale congolaise d’autre part. 
Le président congolais se rend à Kananga dans le but d’envisager une solution au conflit ouvert et aux massacres qui touchent qui les provinces provinces du Kasaï depuis le mois de juillet 2016.

Cette visite est la première du genre effectuée par le président congolais depuis le début du conflit.

A priori, la visite de Joseph Kabila dans cette partie centrale de la République démocratique du Congo devrait en principe apaiser les tensions observée depuis plusieurs et ouvrir une nouvelle période de paix et de dialogue.

C’est d’ailleurs la raison pour la laquelle Joseph Kabila s’est engagé à ouvrir un dialogue franc avec toutes les forces vives du Kasaï pour tenter de trouver une solution pacifique à l’un des plus violents et sanglants conflit en Afrique, ces vingt dernières années, selon le politicologue congolais Machine Lubaki,

Cependant,  compte tenu de nombre de massacre et autre crimes commis aussi bien par les FARDC, la Police Nationale et les miliciens se réclamant de Kamuina Nsapu dans le Kasai, compte tenu de la multiplication de groupes de miliciens se réclamant de Kamuina N’Sapu et du conflit entre chef coutumiers, la tâche d’une réconciliation s’avère très difficile.

La manipulation des miliciens par certains acteurs politiques originaires de la province du Kasaï ne fait que rajouter l’huile au feu et risque de compliquer le processus de dialogue et de réconciliation entre les miliciens et les forces gouvernementales.

Bien plus, Joseph Kabila veut aussi montrer qu’il reste une des clés importantes pour mettre fin au conflit de type moyen-ageux qui touche les Kasaï et ses environs. Une mission difficile surtout dans une province réputée être le fief de l’opposition, particulièrement de l’UDPS du feu Etienne Tshisekedi .

Eu égard à cette réalité, force est de constater que la visite de Joseph Kabila au Kasaï risque de donner lieu à deux issues.  La première est celle d’un retour progressif de la paix dans le Kasaï. La deuxième qui est la plus dangereuse c’est que cette visite vienne  raviver les tensions et les rivalités entre les parties en conflit. En même temps elle risque d’ accroître la division entre les ressortissants du Kasaï qui soutiennent le régime et ceux qui sont farouchement opposés au régime de Joseph Kabila à cause de sa politique de glissement au pouvoir.

Bruno Tshibala présente le budget 2017 devant le parlement

Le Premier Ministre Bruno Tshibala a cet après-midi présenté l’économie du budget national pour l’exercice 2017-2018. En équilibre en dépenses et en recettes, ce budget se chiffre à 8 milliards de dollars. 

Ce budget présente la particularité d’un doublement de recettes en mois de six mois sur le reste de l’année 2017.

Le premier ministre envisage un financement de presque 40% du budget par le financement international, même si l’exécutif actuel ne semble pas rencontrer l’appui unanime de la communauté internationale.

Tshibala envisage par ailleurs accroître la pression fiscale à 10% grâce à un élargissement de l’assiette fiscale. Le gouvernement promet d’y parvenir en luttant contre le coulage et la corruption, ce qui lui permettra de capter les ressources qui s’échappent par l’évasion fiscale. La diaspora également sera mise à contribution pour renflouer  les caisses de l’état et à cet effet une banque offshore sera créée pour les congolais de l’étranger.

Quant aux élections, Bruno Tshibala a alloué 1167 milliards des Francs Congolais à l’organisation des trois scrutins prévus cette année.

Les débats qui viennent de commencer au parlement sur ce budget sont un mélange de doute et d’incertitude quant à son réalisme.

 

Depuis un temps à la rivière Ngwele : Les jeunes gens s’adonnent à la pêche artisanale

Les jeunes gens s’adonnent à la pêche artisanale dans la rivière Ngwele au quartier Kingabwa depuis que la plupart des entreprises se trouvant dans ce quartier industriel soient détruites par le pillage.

Ils sont nombreux ce jeunes gens, de tous les âges visibles à la grande rivière de Ngwele le jour comme la nuit. Ils sont présents pour exercer leur métier si noble. Ils se démènent pas mal pour garantir leur survie et celle de leur famille.

« Nous travaillons dans un secteur informel. Nous ne sommes pas encadrés. Mais pourtant, nous contribuons au développement de la ville province de Kinshasa. C’est nous qui alimentons tout ce secteur de Limete, mais aussi le grand marché de la capitale. La plupart des vendeuses viennent s’approvisionner ici. Nous aidons la population kinoise à manger les poisons frais à moindre coût. Mais malheureusement nous ne sommes pas assistés par l’Etat congolais et c’est ce qui est déplorable. Pourtant, il existe un ministère provincial de l’Agriculture», a déploré M. Djeef Kumanda, un des pêcheurs trouvé sur son lieu d’activité.

Ce métier, noble soit-il, présente beaucoup de risques. Parce que dans cette rivière, l’on trouve plusieurs espèces aquatiques dangereuses. Il s’agit par exemple des serpents, des crocodiles. Très souvent, c’est pendant la pêche nocturne que le danger est grand surtout pour la plupart de jeunes.

«Nous n’avons pas des matériels appropriés pour la pêche. C’est sont les ONG de développement, qui viennent nous aider avec leurs de matériels parfois même impraticables et aussi des outils en bon état, mais cela ne suffit toujours pas au regard du nombre élevé de pêcheurs», a ajouté M. Djeef Kumanda lors de l’interview.

Qu’à cela ne tienne, le soleil finit par se coucher et chacun en sort avec quelque chose pour une survie sûre.
Et donc, c’est encourageant pour ces jeunes de Kingabwa, qui tiennent ardemment au développement de cette activité, à laquelle l’Etat est totalement absent. Ils plaident pour une bonne prise en charge de la part de l’autorité provinciale de Kinshasa et aussi par les Ong d’encadrement des jeunes. Ils n’attendent que ça des autorités au lieu de se livrer à l’incivisme, communément appelé le « kuluna ».

Ce drame arrive par faute d’encadrement. Ce bel exemple des jeunes de Kingabwa doit interpeller les jeunes d’autres coins de la capitale. Car, en apprenant un métier, l’on devient utile à la société. Ne dit-on pas qu’il n’y a pas de sots métiers y a que de sottes gens.

Falonne Mwakoki

Olivier Kamitatu désormais porte-parole de Moise Katumbi

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Le président de l’Alliance pour le Renouveau du Congo(ARC), Olivier Kamitatu a été nommé porte-parole de l’ex gouverneur du Katanga, Moise Katumbi. C’est ce qu’indique un communiqué de presse rendu publique ce Mercredi 31 mai.

Selon ce communiqué, Olivier Kamitatu sera chargé de communiquer les positions officielles de l’opposant Katumbi et contribuera au renforcement de la cellule de communication de celui-ci.

«L’expérience et l’expertise d’Olivier Kamitatu nous seront précieuses dans notre lutte pacifique pour instaurer l’Etat des droits dans notre pays. Il porte un message clair, celui du respect de la constitution et de la prise en compte de l’aspiration du peuple. Parce que nous partageons ensemble ces convictions, il portera maintenant aussi ce message pour moi et j’en suis très heureux », peut-on lire dans le communiqué

Kasaï Central : Kabila est arrivé à Kananga

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Le chef de l’Etat, Joseph Kabila est arrivé il y a peu, à Kananga, chef-lieu du Kasaï central. Une visite pleine d’espoir pour les Congolais de ce coin, qui souffrent encore de la barbarie des inciviques Kamwena Nsapu, mais aussi interpellatrice à l’endroit de l’Etat, dont l’autorité est fragilisée.

« C’est une visite de réconfort », arborent plusieurs banderoles et autres affiches, saluant la présence du chef de l’Etat au Kasai Central, où selon plusieurs sources concordantes, il est prévu dans l’agenda du président de la République, la tenue d’une importante réunion sur la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire kasaien et dans ses environs.

Outre la situation sécuritaire, qui est l’épineux problème à résoudre, il faut avouer que cette province présente actuellement plusieurs défis à prendre au sérieux nécessitant l’implication de tous les Congolais.

A sa descente de l’avion, Joseph Kabila Kabange a été accueilli par des officiels nationaux et provinciaux, notamment le vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, Emannuel Ramazani Shadary, et les membres du Conseil provincial de sécurité.

Soulignons que l’insurrection de la milice Kamwena Nsapu a causé plusieurs déplacés, dont la plupart se retrouvent en Angola voisin, au point de détériorer les bonnes relations qui existent les deux pays. Et aussi, elle a entrainé plusieurs morts parmi les populations civiles, les forces de l’ordre ainsi que les inciviques.

La CCU appelle les Congolais à faire échec aux sanctions de l’UE

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La Convention des Congolais unis (Ccu) appelle les Congolais et Congolaises à faire échec aux sanctions de l’Union Européennes déclarant le gel des avoirs et interdisant à certains officiels congolais de pénétrer le territoire européen.

Dans un communiqué parvenu à KINSHASATIMES.CD, il y a peu, cette formation politique de la Majorité présidentielle (Mp) engage les Congolais et les Congolaises à faire échec à ces sanctions qu’elle qualifie d’éternel recommencement de la marginalisation de la souveraineté nationale.

La CCU rejette et condamne cette deuxième série de sanctions européennes ciblées. D’après son secrétaire général, Dieumerci Mutombo, du point de vue d’une organisation régionale à laquelle la République démocratique du Congo n’appartient pas, ces sanctions sont une entorse au principe fondateur de la coexistence pacifique et égalitaire entre les Nations.

« Aucune sanction de caractère international n’est envisageable contre un individu ou un Etat si elle n’est pas prise dans le strict cadre des prérogatives reconnues au seul Conseil de sécurité des Nations unies, lequel se trouve dans l’obligation, le cas échéant que de se conformer aux exigences des vérifications contradictoires requises », a-t-il déclaré, avant de souligner qu’agir autrement comme certaines puissances à l’instar de l’Union européenne (Ue) s’autorisent à le faire, c’est consacrer l’arbitraire contre lequel les Nations civilisées se sont levées en acceptant la régulation du droit international.

Pour lui, la tentative des dirigeants de l’UE et des autres certaines puissances d’imposer aux Africains un droit impérial qui supplanterait le droit international a déjà détruit la Somalie, la Libye, le Sud Soudan, et qu’au regard de ceci, les rapports de force de domination qui ont eu cours pendant l’esclavage et la colonisation du continent africain, ne peuvent en aucune manière être tolérés.

Rappelons que c’est hier que l’Union Européenne a rendu public ses sanctions ciblant 9 officiels congolais, dont les avoirs sont gelés et sont interdits de pénétrer le territoire européens. Et parmi ces officiels, figure le ministre congolais des Médias, Lambert Mende Omlanga, autorité morale de la Ccu.

Processus électoral en RDC : l’OIF publie le rapport de sa mission

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L’Organisation internationale de la Francophonie(OIF) a rendu publique le rapport de sa mission sur le processus électoral en République Démocratique du Congo. La séance de restitution a eu lieu Lundi 29 mai au siège de la Commission Electoral National Indépendante(CENI). L’OIF estime que la CENI a prise en compte les recommandations techniques émises en 2015 en vue de rendre plus efficientes les opérations d’enrôlement des électeurs.

«Le résultat des opérations d’enrôlement, conduites dans les 13 premières provinces du pays, attestent les capacités organisationnelles et opérationnelles de la CENI ainsi que l’engouement populaire pour cet exercice, vu le taux de participation», peut-on lire dans le rapport.

Par ailleurs, l’OIF souligne les contraintes dont fait face la CENI, notamment les violences observées dans les provinces du Kasaï, Kasaï central et certains territoires de Lomami. violences qui ont empêchées le lancement des opérations d’enrôlement des électeurs.

«La non prise en compte de ces populations, dont le poids es estimé à 7,6 % de la population électorale nationale menace le caractère inclusif du fichier et l’élaboration du calendrier électoral», dit le rapport.

Le président de la CENI, Corneille Nangaa a quant à lui, remercié l’OIF pour le regard objectif qu’elle porte sur le processus électoral en RDC. Selon lui, l’OIF n’a pas été «complaisante», elle a plutôt fournie des remarques pertinentes sur des améliorations à faire sur l’opération de révision du fichier électoral.

Sanctions contre les autorités de la Rdc, l’UE se justifie

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L’Union Européenne a confirmé il ya peu, ses sanctions contre plusieurs personnalités congolaises et en donne ici toutes les raisons qui ont motivé ses décisions sur la situation qui prévaut actuellement en Rdc.

Voici l’intégralité de cette décision :

La Déclaration de l’UE sur la situation en République démocratique du Congo.

L’Union européenne reste gravement préoccupée par la détérioration de la situation en République démocratique du Congo (RDC).
La crise dans le Kasaï a atteint une ampleur exceptionnelle sur le plan à la fois sécuritaire, humanitaire et des droits de l’Homme.

Tout en condamnant fermement tout acte de violence quelle qu’en soit l’origine, l’UE s’inquiète des rapports faisant état de l’usage disproportionné de la force par les services de l’Etat, et en particulier les forces de sécurité, dans la gestion de la crise.

Elle exhorte les autorités de la RDC à agir dans le respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales et à initier sans retard des enquêtes sérieuses et transparentes, en parallèle d’une expertise internationale de haut niveau pour renforcer leur crédibilité et indépendance, et qui puissent identifier les responsables des actes de violence et des massacres.

Elle souligne la nécessité que la MONUSCO puisse pleinement exercer son mandat et que l’accès des acteurs humanitaires aux régions touchées par la crise soit garanti. L’UE reste également préoccupée par les restrictions persistantes sur l’espace démocratique et les droits fondamentaux, notamment les restrictions sur les médias et l’interdiction des manifestations. Sur le plan politique, l’UE exprime son inquiétude quant au manque de
consensus pour conduire la transition.

Elle rappelle la nécessité, pour une sortie de crise durable, que la transition aboutisse dans les meilleurs délais à la tenue d’élections transparentes et démocratiques, dans le respect de la Constitution et de l’Accord Politique du 31 décembre 2016. La mise en place de bonne foi des institutions de transition réellement inclusives et la mise en œuvre rapide des mesures de décrispation sont particulièrement nécessaires, car fondamentales pour un environnement électoral ouvert et apaisé.

Un espace d’expression et de débat sans entrave est indispensable pour permettre aux citoyens de se prononcer librement en vue des élections. Le processus électoral reste l’enjeu principal des prochains mois à commencer par la définition d’un calendrier électoral et d’un budget consensuels conformément à l’Accord Politique. Le respect de la résolution 2348 du CSNU et des engagements pris dans le cadre de l’Accord Politique permettra un appui à ce processus par l’Union
européenne. La détermination d’un chronogramme sera de nature à guider le processus ainsi qu’à permettre la mobilisation en temps utiles du soutien des partenaires régionaux et internationaux. L’UE encourage et soutient les efforts faits dans cette optique par les Nations Unies, l’Union africaine, l’Organisation Internationale de la Francophonie et les autres partenaires internationaux.

La situation socio-économique critique, aggravée par la mauvaise gouvernance et le détournement de ressources nationales, laisse une très grande partie de la population, et spécialement les jeunes, avec peu de perspectives d’avenir et constitue un risque de déstabilisation.

Face à la détérioration importante de la situation, et comme indiqué dans ses conclusions du 6 mars 2017, l’UE a pris la décision aujourd’hui d’imposer de nouvelles mesures restrictives à l’encontre de neuf individus responsables de graves violations des droits de l’Homme.

L’Union européenne suivra avec grande attention l’évolution politique et des droits de l’Homme en RDC dans les prochains mois et, en fonction de l’évolution de celles-ci pourra envisager des mesures restrictives additionnelles ou, à l’inverse, d’en retirer certaines.

Elle réitère à cet égard sa disponibilité à engager un dialogue politique au plus haut niveau conformément à l’article 8 de l’Accord de Cotonou.

La décision de ce jour concerne l’ancien et l’actuel ministres de l’intérieur, le gouverneur du Kasaï central, l’ancien gouverneur du Haut-Katanga, deux haut gradés militaires, un chef de milice, et le directeur de l’Agence nationale du renseignement, listés pour avoir contribué, en les planifiant, dirigeant ou commettant, à des actes constituant de graves violations des droits de l’homme en RDC.

Le ministre de la communication et des médias et porte-parole du gouvernement est également listé en tant que responsable de la politique répressive menée envers les médias en RDC, politique qui viole le droit à la liberté d’expression et d’information et compromet une solution consensuelle et pacifique en vue de la tenue d’élections.

Les noms des personnes concernées et les raisons qui ont amené le Conseil à les inscrire sur la liste figurent au Journal officiel du 29 mai 2017. Les mesures restrictives entrent en vigueur immédiatement. Elles incluent une interdiction de pénétrer sur le territoire de l’UE et un gel des avoirs ainsi que l’interdiction de mettre des fonds et ressources économiques à la disposition des personnes listées.

L’UE confirme ses sanctions contre certaines autorités de la Rdc

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L’Union européenne a confirmé ses décisions interdisant à certaines autorités de pénétrer son territoire et de geler leurs avoirs. C’est ce qu’indique un document de l’Ue en Rdc, à KINSHASATIMES.CD

Il s’agit de : Lambert Mende, ministre de la communication, Shadary Ramazani, ministre de l’intérieur, Evarist Boshab, ancien Ministre de l’Intérieur, Kalev Mutomb, inspecteur national de l’ANR, Alex Kande, gouverneur du Kasaï central, Jean-Claude Kazembe, gouverneur du Haut-Katanga, Erick Ruhorimbere, brigadier général, Muhindo Akili Mundos, commandant de l’armée congolaise.

Selon le communiqué, ces personnalités sont interdites de pénétrer sur le territoire de l’UE et souffriront d’un gel de leurs avoirs ainsi que l’interdiction de mettre des fonds et ressources économiques à la disposition des personnes listées.

Par ailleurs, l’UE se déclare préoccupée par la situation qui prévaut actuellement dans la province du Kasai-Occidental. « La crise dans le Kasaï a atteint une ampleur exceptionnelle sur le plan à la fois sécuritaire, humanitaire et des droits de l’Homme.Tout en condamnant fermement tout acte de violence quelle qu’en soit l’origine, l’UE s’inquiète des rapports faisant état de l’usage disproportionné de la force par les services de l’Etat, et en particulier les forces de sécurité, dans la gestion de la crise »,souligne l’UE.

Elle exhorte les autorités congolaises à agir dans le respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales et à initier sans retard des enquêtes sérieuses et transparentes, en parallèle d’une expertise internationale.

Noël Tshiani encourage les Congolais à s’enrôler afin de voter demain

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Le banquier international, le Congolais Noel Tshiani appelle la population congolaise à se faire enrôler afin de d’être prête à voter lors des prochaines élections prévues fin 2017.

« Je demande donc à chacun de nous, sur l’ensemble du territoire national, en particulier ceux habitant les provinces du Kasaï, Kasaï central et Lomani, à nous enrôler afin d’exprimer le choix de nos dirigeants. Le mot d’ordre est donc : enrôlez- vous aujourd’hui pour voter massivement demain », a ce Congolais de plus en plus entendu dans le monde politique, précisant que le vote permet à tout un chacun de choisir ses dirigeants à fin de mettre fin à la médiocrité et doter le pays d’ un leadership nouveau et responsable.

50 millions USD pour la relance de la culture de cacao dans le Bas-Uélé

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La province du Bas-Uélé (nord-est de la RDC) a signé mercredi 24 mai un contrat d’investissement de l’ordre de 50 millions de dollars avec une firme suisse pour l’installation d’un parc agro-industriel afin de relancer la culture du cacao dans la région.

Selon le gouverneur du Bas-Uélé, Armand Kasumbu, cité par radio Okapi, deux pépinières de cacao seront préparées à partir du mois d’août prochain dans les territoires de Dingila et Buta pour servir dans les six mois à venir tous les habitants de la province qui aimeraient se lancer dans cette culture.

Aucune indication n’a cependant été donnée sur les projections de la production attendue grâce à ce financement de la firme suisse.

«Les études de faisabilité ont démontré qu’un paysan qui disposerait d’un seul hectare où il ne cultiverait que du cacao, pourra tirer un revenu de l’ordre de 2.500 USD », a estimé le gouverneur.

Pour lui, si chaque habitant de la province du Bas-Uélé disposait de deux, trois voire quatre hectares, cela leur assurerait des revenus réguliers qui auraient un impact sur l’économe et le social.

Aussi, a-t-il encouragé ses administrés à se lancer dans la culture du cacao, un produit qui a de la valeur au niveau international.

KINSHASATIMES.CD/Africatime

Des maladies et malnutrition ravagent les campagnes autour de Kalemi

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Selon l’organisation médicale humanitaire Médecins Sans Frontières (MSF), les populations déplacées qui vivent dans des campements autour de la ville de Kalémi en République démocratique du Congo (RDC) ont un accès limité à la santé et font face à d’inquiétantes pénuries d’eau et de nourriture, et n’ont pas d’abri décent.

Dix mois après avoir fui les conflits intercommunautaires, renseigne un communiqué de l’Ong internationale, MSF, parvenu à KINSHASATIMES.CD, ces populations vivent dans des conditions désastreuses et ont urgemment besoin de plus d’assistance humanitaire. D’après une estimation des Nations unies, près d’un demi-million de personnes se sont déplacées entre juillet 2016 et mars 2017 dans la province du Tanganyika à la suite de violences. Au total, 44 000 d’entre elles vivent dans des campements autour de la ville de Kalémi. En avril, alors qu’elle menait une campagne de vaccination contre la rougeole, MSF a évalué les taux de malnutrition dans dix campements auprès de 5 700 d’enfants de moins de cinq ans. Le résultat a montré un niveau de malnutrition supérieur au seuil d’urgence : 16 % étaient malnutris et 4,5 % d’entre eux souffraient de malnutrition sévère aigüe.

« Les enfants meurent de faim ou de maladies évitables comme la diarrhée ou la rougeole » indique Hugues Robert, le responsable de la cellule d’urgence MSF. « Même si les déplacés sont ici depuis presque un an, le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans correspond à celui qu’on observe habituellement au début d’une urgence, dans la phase critique.»

Depuis mars, les équipes MSF offrent une aide d’urgence aux populations déplacées des territoires de Kalémie et de Kansimba, en menant des campagnes de vaccination, des cliniques mobiles, des distributions d’eau et en construisant des latrines et des douches dans certains campements. Une équipe a également mené des activités médicales auprès d’un groupe de 1 500 personnes déplacées dans le village de Moke, où l’évaluation des taux de malnutrition a révélé à quel point la situation était critique.

51 % des enfants de moins de cinq ans étaient malnutris, dont 23 % souffraient de malnutrition aigüe sévère. MSF a mis en place des cliniques mobiles et une distribution de nourriture. Il y a deux semaines, ces personnes ont été obligées de repartir lorsque les anciens résidents sont revenus. Elles ont dû s’installer plus loin dans la brousse, dans un endroit très difficilement accessible. Ces personnes doivent pouvoir bénéficier d’aide et de protection jusqu’à ce qu’elles puissent retourner chez elles en sécurité.

MSF appelle les agences des Nations unies et le gouvernement congolais à une réponse humanitaire renforcée à Kalémie et Kansimba dans la province du Tanganyika. Les conditions de vie dans les campements doivent être améliorées très rapidement, la santé doit être plus accessible et l’aide alimentaire établie pour les familles de déplacés comme celles des communautés hôtes. Enfin, les populations exposées aux violences doivent être protégées. Un premier niveau d’assistance a été déployé et d’autres activités sont prévues, mais pour le moment, l’aide est plus qu’insuffisante.

MSF travaille en République démocratique du Congo depuis 1981. Les équipe MSF mènent des campagnes de vaccination contre la rougeole dans la province du Tanganyika depuis avril 2017 et traite les nombreuses personnes atteintes de malnutrition au sein des déplacées et communautés hôtes.

PNUD : Plusieurs infrastructures inaugurées au profit à Idjwi

Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) en collaboration avec l’ambassade du Japon, a procédé dimanche 28 mai à l’inauguration de plusieurs infrastructures à Idjwi dans la Province du Sud-Kivu. C’est ce qu’indique un communiqué de presse parvenu à KINSHASATIMES.CD, ce lundi.

Il s’agit d’une Micro-centrale hydroélectrique, d’une unité de transformation d’ananas, d’un centre de déparchage du café, du projet d’élevage de dindons, d’un pont, du bureau de l’administration du territoire…

L’Ambassadeur du Japon, le Directeur Pays Adjoint au Programme du PNUD, le Gouverneur de la Province et d’autres autorités locales ont pris part à la cérémonie d’inauguration de ses infrastructures qui vont participer au développement des populations locales. En plus de ses infrastructures, 500 emplois temporaires ont été créés
et de multiples micro-entreprises ont vu le jour.

Linafoot : Motema Pembe se mesure avec Mazembe ce lundi au stade des Martyrs

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Le DC Motema Pembe de Kinshasa se mesurera avec le TP Mazembe de Lubumbashi, lundi au stade des Martyrs de la Pentecôte, en match de la 8ème journée, marquant le démarrage de la manche retour, du play off du 22ème championnat de la Ligue nationale de football (Linafoot).

Lors de l’entame du play off au stade TP Mazembe de la commune de Kamalondo, les deux équipes n’avaient réussi le moindre but. Mais, à l’épisode actuel du championnat national, le club kinois tient les leviers de commandement avec 17 points, à 5 longueurs des « Corbeaux » lushois qui partagent la deuxième loge avec l’AS V.Club et le FC
Renaissance du Congo. Mazembe devance ses deux concurrents en raison de sa meilleure différence de buts.

Les noir et blanc de la capitale du cuivre, conscients de la rudesse de la tâche qui les attend, se trouvent à Kinshasa au retour de Conakry où ils ont ramené le point du nul (1-1) contre le Horoya AC de la Guinée. Ils ont livré une séance de décrassage rythmée avec des ateliers balle au pied, vendredi au Centre technique de la FECOFA
(Fédération congolaise de football association) à Kinkole, dans la commune de la N’Sele, à environ 40 km du centre-ville.

« Pendant les exercices, les sourires étaient présents, avec notamment Trésor Mputu, Rainford Kalaba, Kévin Mondeko qui ont bien chambré Solomon Asante en lui arrachant tous les ballons dans le jeu », indique tpmazembe.com

Mais, l’entraîneur Pamphile Mihayo et ses protégés n’auront pas la tâche facile face au leader au classement, le DC Motema Pembe, dont la réussite et la montée en puissance sautent aux yeux de tous sous la férule du coach Otis Ngoma Kondi et du maître à jouer Ricky Tulengi Sindani.

La dernière démonstration en date l’a été face à son rival de tous les temps, l’AS V.Club, qui s’était inclinée par 2-0 et la conclusion de la manche aller face au CS Don Bosco 2-1.

Merveille Bope et Jonathan Bolingi à la séance d’entraînement Le team noir et blanc lushois a été honoré de la présence de Merveille Bope Bokadi et Jonathan Bolingi Mpangi à l’hôtel. Lesquels étaient venus, amicalement, visiter leurs anciens partenaires. Les deux joueurs du Standard de Liège ont voyagé avec les Léopards de la RDC à Rabat, au Maroc, samedi aux premières heures du matin.

Dans cette ville du royaume chérifien, les fauves congolais effectuent un stage bloqué de 10 jours pour préparer le match de la 1ère journée des éliminatoires de la CAN (Coupe d’Afrique des nations)-Cameroun 2019 contre les Diables Rouges du Congo Brazzaville, le samedi 10 juin au stade des Martyrs, à Kinshasa.

KINSHASATIMES.CD/RAdiookapi

L’ONU réitère son engagement à accompagner la CENI dans l’organisation des élections

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Les Nations Unies ont renouvelées leur engagement à apporter un appui logistique et une assistance technique aux opérations de révision du fichier électoral et à poursuivre leurs bons offices pour accompagner la Commission Electoral National Indépendante (CENI) dans l’organisation des élections inclusives, crédibles et apaisées. C’est ce qu’a dit le représentant du secrétaire général des Nations Unies Maman Sidikou lors du lancement hier dimanche 28 mai de l’enrôlement des électeurs dans la ville province de Kinshasa.

« L’ONU poursuivra son appui dans l’organisation des élections dans la mesure des moyens disponibles. J’invite à cet effet, la Ceni à nous soumettre ses requêtes », a souligné Maman Sidikou

D’après le représentant du secrétaire général des Nations Unies en RDC, la Ceni ainsi que les autorités nationales ont encore d’énormes défis à relever, notamment l’adoption du budget des élections, la finalisation du cadre légal des élections, l’installation du Conseil National de Suivi de l’Accord(CNSA) et la mise en œuvre d’un cadre et d’un environnement sécuritaire favorable afin de mener à bien l’opération d’enregistrement des électeurs en cours ainsi que l’organisation matériel des élections.

« l’inclusivité du processus, c’est-à-dire l’obligation de veiller à ce que tous les groupes et catégories des citoyens éligibles est impérative pour la crédibilité des élections », a-t-il souligné avant d’encourager la population kinoise, en particulier les femmes et les jeunes à se faire enrôler massivement

Enrôlement des électeurs: c’est parti pour Kinshasa

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La Commission Électorale Nationale Indépendante(CENI) a procédée dimanche 28 mai au lancement de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dans la ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.

Le lancement s’est fait par le président de la Ceni corneille Nangaa en présence des autorités provinciales, du représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies, Mamane Sidikou, de la présidente pays du Pnud, des cadres et agents de la Ceni et tant d’autres personnes.

Dans son mot de circonstance, Corneille Nangaa a invité la population kinoise à se faire enrôler et massivement.

« Démontrez le en vous rendant massivement, hommes, femmes nouveaux
majeurs, dans les 960 centres d’inscription qui vont être mis à votre
disposition », a-t-il dit

L’enrôlement n’a commencé que dans quatre communes dont, Gombe, Ligwala, Kinshasa et Barumbu et se poursuivra dans les 10 jours qui viennent dans toutes les communes que compte Kinshasa et L’opération va se dérouler pendant 90 jours

Difficulté d’eau potable dans le quartier binza pigeon

Binza pigeon, un quartier résidentielle mais avec pénurie d’eau potable, les habitants de ces quartier ne supporte plus cette situation car l’eau ne coule pas régulièrement.

Ce quartier est bâtit sur une Coline et sont circuit (tuyaux, vannes, etc.) d’alimentation en eau date de plus de 30ans.

Selon ces habitants, c’est depuis que les tuyaux de la Regideso ont été défectueux qu’ils ont un problème d’eau potable, les agents de le Regideso passe juste pour déposer les factures et il ne trouve jamais la solution pour réparer cela, l’eau coule après plusieurs semaine et pas tous les jours.

D’après cet habitant ils ont placé dans leur parcelle des citernes pour la réservation d’eau les citernes fonctionne quand l’eau coule la moto pompe envoie l’eau dans la citerne enfin d’être conservées et passé dans des robinets, pour ceux qui en ont pas ils viennent acheter de l’eau chez le voisin a 300 franc congolais par bidon de 25 litre, mais pour ceux la qui envoie aux jeunes courageux du quartier puiser pour eux les prix revient a 700 franc congolais par bidon, donc 300FC pour l’achat et 400FC pour le port et se presque tout le jour.

Une Dame du quartier explique, nous espérons qu’un jour tout cela va s’arrêter chaque jour je dépense 700FC juste pour avoir de l’eau potable, j’ai un robinet dans la parcelle mais a cause de non entretien des tuyaux de la Regideso l’eau n’arrive ici c’est juste des statues dans nos parcelles nous voulons que tous cela change, nous en avons parlé aux autorités de la Regideso mais en vain, c’est une souffrance ajouta-t-elle.

Pour sa part, Blaise un jeune homme habitant les quartiers, qui puise de l’eau pour certaine famille trouve qu’il en profite pour la situation en ramenant l’eau. Chaque jour je puise au moins 40 bidon mon travail débute a partir de 4 heure du matin pour être le premier je l’habitude de ramener les bidon des mes clients le soir pour le récupérer le matin pour ne pas attendre le tour, c’est mon travail c’est grâce a ca que je vie, en attendent que les agents de la Regideso viennent réparer les dégâts.

Ketsia Ndibu