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Processus électoral : Tête-à-tête Corneille Nangaa et les Confessions religieuses

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Le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, Corneille Nangaa a échangé avec la délégation des Chefs des onfessions religieuses de la République Démocratique du Congo sur le processus électoral en République démocratique du Congo.

Cette délégation, renseigne une dépêche de la Centrale électorale à KINSHASATIMES.CD, conduite par Monseigneur Pierre Marini Bodo est venue s’informer sur l’évolution du processus électoral RD Congolais en général et l’opération de la révision du fichier électoral en particulier.

« Nous sommes venus nous imprégner de l’évolution du processus électoral et de l’opération d’identification et enrôlement
des électeurs. Le Président de la CENI nous a expliqué la nature de toutes les difficultés rencontrées par son Institution », a indiqué le chef de la délégation des confessions religieuses.

Au cours de leurs échanges, le n°1 de la Ceni a fait part à ses hôtes des dégâts matériels et des dégâts humains dont sa structure est victime sur terrain. Il s’agit par exemple des kits d’enrôlement et autres matériels acquis à un coût élevé, vandalisés, détruits.

Outre ces actes inciviques, signalons que du côté des Institutions, il y a certaines lois qui n’ont pas encore été votées, sans oublier les finances. Ces préoccupations risquent de retarder le processus électoral congolais.

Pour ce qui est de l’enrôlement, les chefs des confessions religieuses invitent les retardataires à se rendre aux Centres d’inscription de la Ceni et à la population de sécuriser le matériel de la Ceni.

Une place « Papa Wemba » inaugurée en Côte d’Ivoire

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Le Festival des musiques urbaines (Femua), durant lequel le « roi de la rumba congolaise » est décédé en plein concert en 2016, a rendu hommage au chanteur en rebaptisant à son nom le lieu où se déroule la manifestation, lundi 24 avril.w

La Côte d’Ivoire a inauguré lundi 24 avril à Abidjan la « Place Papa Wemba » sur le site du Festival des musiques urbaines (Femua), pour rendre hommage à l’idole de la chanson congolaise, mort sur scène lors de la dernière édition en 2016.
La petite plaque bleue portant l’inscription « Place Papa Wemba », fixée sur un mur à quelques mètres de la scène où le 24 avril 2016, la star de la musique s’était écroulée en plein spectacle, a été découverte par le ministre ivoirien de la Culture, Maurice Bandaman, et son homologue congolais, Maurice Masheke, en présence de deux des filles de l’artiste et de son orchestre, Viva la musica.

DEPOT DE GERBE DE FLEURS

Les deux ministres ont déposé auparavant une gerbe de fleurs sur un poster géant du musicien. « Papa Wemba s’en est allé, mais son héritage demeure. Il appartient aux artistes d’ici et d’ailleurs d’assumer cet héritage culturel colossal qu’ [il] nous a légué », a déclaré la voix nouée par l’émotion Salif Traoré, dit A’Salfo, le leader du groupe Magic System, tout de blanc vêtu.

« Son grand mérite, c’est d’avoir largement contribué à faire connaître la rumba congolaise à l’international. Il a lessivé ce genre musical en ajoutant des instruments électroniques », a affirmé de son côté, Maurice Mashéké. La cérémonie s’est achevée par un défilé des membres de la Société des ambianceurs et des personnes élégantes (Sape) vêtus de costumes bigarrés.

OUVERTURE DE L’EDITION 2017 DU FEMUA

Papa Wemba était surnommé le « prince de la Sape », un mouvement dont il a été l’un des organisateurs au Zaïre (aujourd’hui RDCongo) et qui se caractérise par les plus grandes audaces vestimentaires. Le Femua, créé en 2008, a mis en place une programmation exceptionnelle pour cette édition, avec des têtes d’affiches comme Salif Keita, la star de la musique malienne, le chanteur de reggae ivoirien Tiken Jah Fakoly, Marema (Sénégal), Bisa kdei (Ghana), Black M et Singuila (France), et Soul Bangs, prix découverte RFI (Guinée).

La cérémonie officielle d’ouverture du festival doit se dérouler ce mardi 25 avril. « L’Afrique face au réchauffement climatique » est le thème retenu cette année en vue d’obtenir l’engagement des artistes du continent dans la lutte contre cette menace écologique. Le Femua se déroulera essentiellement à Anoumabo, un quartier pauvre d’Abidjan aux ruelles boueuses, où se côtoient habitations précaires et maisons modernes et qui a vu naître Magic System.

La Côte d’Ivoire a inauguré lundi 24 avril dernier dans sa capitale Abidjan la « Place Papa Wemba » sur le site du Festival des musiques urbaines (Femua), pour rendre hommage à l’idole de la chanson congolaise, mort sur scène lors de la dernière édition en 2016.

Trésor Mputu invité au tirage au sort de la CAF

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La Confédération africaine de football (CAF) a invité les joueurs congolais Trésor Mputu et égyptien Wael Gomaa à diriger le tirage au sort des compétitions interclubs, prévu ce mercredi 26 avril, au Caire en Egypte.

Les deux joueurs aideront le secrétaire général par intérim de la CAF, Essam Ahmed, au cours de cette cérémonie. L’attaquant du TP. Mazembe a déjà quitté le pays accompagné du manager du club lushois, Fréderic Kitengie.

Trésor Mputu avait été l’un des piliers de Mazembe au milieu des années 2000 avec lequel il a remporté la Ligue des Champions de la CAF en 2009 et à la Super Coupe la même année. Après une brève période avec Kabuscorp do Palancas (D1 Angola), il a rejoint les Corbeaux de Lubumbashi à la fin de 2016.

Il sera aux côtés de l’Egyptien Wael Gomaa qui a pris sa retraite en 2014, après avoir remporté six titres de la Ligue des champions de la CAF avec le géant égyptien, Al Ahly (2001, 2005, 2006, 2008, 2012 et 2013) ainsi que cinq titres de la Coupe de la Confédération de la CAF.

Journée mondiale de lutte contre le paludisme: Les complications du paludisme peuvent être évitées

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Les 922 545 traitements pour le paludisme donnés par Médecins Sans Frontières (MSF) en République Démocratique du Congo (RDC) en 2016 ont compté pour plus de 50% de ses consultations totales dans le pays cette année-là.

Pour empêcher des morts évitables, indique un communiqué des Msf, publié à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le paludisme,  l’organisation travaille en étroite collaboration avec les autorités de santé congolaises et autres acteurs de la lutte contre le paludisme.

Le paludisme en RDC

Pour l’organisation Médecins Sans Frontières, qui a traité plus de 920 000 patients atteints de paludisme dans toute la RDC en 2016, trop d’enfants de moins de cinq ans meurent chaque jour au Congo parce qu’ils ne sont pas parvenus à se faire soigner à temps. Les traitements contre le paludisme existent pourtant et sont relativement légers : un enfant atteint de paludisme simple peut être diagnostiqué en 15 minutes grâce au test prévu à cet effet, suite à quoi il mettra en moyenne 3 jours à guérir avec du repos et des médicaments antipaludéens. A l’inverse, renoncer aux soins peut entraîner des complications du paludisme en particulier chez les jeunes enfants, qui sont les plus vulnérables: l’anémie, les soucis neurologiques, l’hypoglycémie voire même la mort.

« Les obstacles pour accéder au traitement restent nombreux », témoigne une infirmière de Gety en Ituri, où depuis fin 2016, des sites de santé communautaires ont été instaurés pour rapprocher les soins de santé des patients.

« L’insécurité dans la zone faisait réfléchir les patients à deux fois avant de se rendre au centre de santé, situé souvent à 6 ou 7 km à pied de leur domicile, pour y rechercher les soins. J’ai des collègues qui ont failli être touchés par des balles perdues sur le chemin du travail. Aussi, j’ai vu des enfants se fatiguer car la route est éprouvante vers le centre de santé. Certains, atteints de diarrhée aiguë, n’ont pas réussi à le rejoindre à temps et sont décédés en chemin des complications du paludisme ».

Des soins au plus proche de la communauté

Malgré les nombreux obstacles parsemant le chemin vers les soins, des pistes vers une meilleure prise en charge pour les malades atteints de paludisme existent. MSF travaille en étroite collaboration avec le ministère de la Santé publique ainsi que les partenaires pour permettre un meilleur accès aux soins.

Fin 2016 par exemple, le ministère de la Santé congolais a identifié 10 sites de soins de santé communautaire à Gety en Ituri. Il s’agit de sites regroupant des populations qui vivent éloignées des centres de santé et qui leur permettent de se faire diagnostiquer et soigner dans leur village même. Souvent, une petite pharmacie est installée dans le tukul d’un membre de la communauté, qui pourra rapidement donner le traitement aux enfants malades, leur évitant ainsi des complications. MSF soutient dans ces sites de soins communautaires de Gety, la prise en charge des maladies des enfants de moins de 5 ans.

Solange Mtoto, une maman de la communauté de Ngongi-B à Gety, s’en réjouit:

« ma maison se trouve à quelques minutes du site de soins communautaire donc dès que mon bébé Noëlla s’est mise à vomir, je suis venue la faire diagnostiquer pour le paludisme et j’ai récupéré son traitement. Avant la création des sites, je devais marcher une heure pour atteindre le centre de santé le plus proche, à Aveba. C’était trop fatigant pour mes enfants malades et surtout je n’avais personne pour garder leurs frères et sœurs. Mais cette fois, quelques jours ont suffi à la guérison de Noëlla. C’est la 3ème fois que je me rends au site de soins communautaires que j’apprécie beaucoup ».

A.Kikukama estime que juridiquement, c’est Olengankoy qui doit présider le Cnsa

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Augustin Kikukama, président de M17, estime que juridiquement  au regard des travaux de Genval, c’est le Joseph Olengankoy qui doit être président du Conseil de sages du Rassemblement  des forces politiques et sociales acquises pour le changement (Rassop) et par conséquent, président national du suivi de l’Accord du 31 décembre 2016 (Cnsa).

En réaction à la déclaration des évêques,  le président de cette plateforme centriste, a dénoncé la confusion dans laquelle les Princes de son église plongent l’opinion nationale et internationale, lorsqu’ils déclarent qu’il y a entorse dans la nomination du nouveau premier ministre, ou encore, celui-ci ne représente pas le Rassemblement.

Alors qu’à Genval, rappelle-t-il, il y a eu seulement un seul organe qui avait été mis en place et n’était autre que le Conseil des Sages, constitué du président, du vice-président et du Porte-parole. Et donc, dès lors que les deux premiers sont morts et ne reste que le porte-parole, c’est celui-ci, qui devra convoquer l’Assemblée générale du Rassop). Et donc, méconnaitre cela, c’est étonnant,  souligne Monsieur Kikukama.

«  A Genval, le Conseil des sages avait été constitué de 13 personnes. Deux sont mortes et de ces deux qui sont mortes, il ne reste que le porte-parole pour convoquer l’organe.  Et que sur les 11  survivants,  8 étaient à la réunion convoquée par l’actuel premier ministre  et ont désigné Olengankoy président du Rassop. C’est un problème de Droit », a indiqué cet acteur politique au cours d’un entretien avec KINSHASATIMES.CD

A l’en croire, seul l’organe Conseil de sages, qui,  à travers son président, peut engager le Rassemblement.  « Maintenant que les évêques se basent  sur le fait que Monsieur Félix qui conduisait la délégation du Rassemblement aux négociations et de droit  Monsieur Félix devrait être président du Rassemblement et engager le Rassemblement, nous disons que seul l’organe conseil de sages, qui à travers son président, qui a mandaté Félix. Et donc, c’est le même organe, Conseil de Sages qui peut retirer son mandat  à Félix et qui peut aussi désigner  qui il veut », renchérit cet analyste politique, avant d’insister sur le respect des  principes et des textes.

« … Nous n’entrons pas dans le Rassemblement, mais seulement nous constatons qu’au niveau de cette plateforme, il y a eu un porte-parole qui est en vie et qui avait convoqué une réunion et que cette réunion était régulièrement convoquée, parce que ni le président, ni le vice-président, personne n’est plus en vie, il ne reste que le Porte-parole pour mettre  en action Conseil de sages du Rassop », a-t-il explicité, s’interroger à haute voix sur la qualité de la personne qui avait convoqué la réunion investissant Félix et Pierre Lumbi.

Parce que, conclut-il ; « C’est vrai, il peut y avoir assemblée générale, mais il n’y a que le porte-parole qui engage l’organe qui a été mis à Genval, qui peut convoquer cette assemblée générale. Sur ce point, nous ne sommes pas du Rassemblement, mais nous disons que si ça ne dépendait que  du M17,  juridiquement, c’est Olengankoy qui doit engager le Rassemblement ».

Le Kasaï central sous la menace d’une crise alimentaire

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La fédération des entreprises du Congo (FEC/Kasai) a lancé le cri d’alarme sur la menace d’une pénurie alimentaire qui guète la province du Kasaï Central, avec l’enclavement des routes d’approvisionnement en biens de consommation dû à situation sécuritaire qui demeure précaire.

L’insécurité dans les provinces du Kasaï’s causé par les affrontements à répétition depuis quelques temps des Forces de sécurités gouvernementales et les éléments de la milice Kamwina Nsapu a fait fuir plusieurs commerçant sur les routes deservant le Kasaï Central en denrées alimentaires. Presque toutes les voies sont dans une situation d’insécurité qui les rend inopérante pour les commerces.

Ce cri de détresse lancé à partir de Kananga par le Président provincial de la FEC/Kasaï fait état d’une situation précaire qui risque de s’aggraver dans les prochains jours. Selon ce dernier, aucune activité n’a encore réellement repris jusqu’à présent. «Même la voie ferrée Mwene-Ditu-Kananga, principal point d’acheminement des marchandises en provenance de l’ancien Katanga est bloqué à ce jour. De ce fait, la province du Kasaï central est au bord de la famine», s’est inquiété le président de la FEC/Kasaï.

Rodrigue Mugaruka K. lauréat du « Prix Goldman Environnemental»

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Le Congolais Rodrigue Mugaruka Katembo a reçu ce jeudi à San Francisco aux Etats-unis, le prix « Goldman Environnement 2017 » pour son dévouement à la protection de la nature, précisément du Parc national de Virunga.

Au risque de sa vie, Rodrigue Mugaruka Katembo a mené une enquête clandestine pour documenter et diffuser des informations sur la corruption et les pots-de-vin caractéristiques autour des tentatives de forage pétrolier dans le Parc national des Virunga. Un tollé général a forcé l’entreprise concernée à se retirer du projet.

Aujourd’hui, Rodrigue, ancien enfant de guerre s’estime heureux et explique son combat :

« Mon combat est celui de la protection des ressources naturelles de la République démocratique du Congo, surtout celles qui sont désignées comme partie intégrante des parcs nationaux de la Rdc. Et pour ce faire, je m’appui sur deux instruments, à savoir la loi congolaise interdisant l’exploitation du pétrole dans le parc, et aussi sur les conventions internationales auxquelles le pays a ratifiées ».

Parce qu’aujourd’hui :

« Le Parc national de Virunga n’appartient plus qu’aux Congolais. Il est un patrimoine mondial et il est important de le préserver contre tous les prédateurs », avait-il dit à KINSHASATIMES.CD lors d’un entretien eu peu avant son voyage pour les Etats unis.

Aujourd’hui pour avoir brandi la loi congolaise contre vents et marée afin de protéger le Parc national de Virunga et refusant toutes les corruptions proposées par la firme pétrolière anglaise « Soco », après que plusieurs de ses chefs soient tombés, Rodrigue Mugaruka Katembo est récompensée de la plus belle manière par la Fondation Goldman Environnemental.

C’est la récompense la plus prestigieuse au monde destinée à des défenseurs de base de l’environnement. Elle est remise tous les ans à des héros de l’environnement issus et rend hommage à des militants de base pour leurs réussites significatives visant à protéger l’environnement et leurs communautés.

Foot-RDC: Junior Kabananga négocie avec le club marocain d’IR Tanger

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L’international congolais Junior Kabananga, 28 ans, attaquant du FC Astana au championnat Khazak, est en négociations avancées avec le club marocain de première division IR Tanger, indique le site Afrik-foot.com

L’IR Tanger a été éliminé en Coupe de la CAF et est actuel 6e du championnat d’élite du Maroc.

Junior Kabananga avait terminé meilleur buteur de la CAN 2017 avec 3 buts inscrits lors du premier tour, dont celui de la victoire de la RDC face au Maroc (1-0).

La crise politique en RDC au centre des discussions au prochain sommet de la ceeac

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La récente visite du président de la République démocratique du Congo au Gabon a donné lieu à un communiqué final indiquant que que la RD Congo sera au centre des échanges lors de la prochaine réunion ministérielle de la Communauté économique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC) qui se tiendra du 28 au 29 avril prochain à la capitale gabonaise, Libreville.

Ce point à l’ordre des discusions lors du prochain sommet de la CEEAC a été inscrit par Ali Bongo, président en exercice de cette institution sous-régionale, et son homologue congolais Joseph Kabila lors de la visite de ce dernier au Gabon. Les deux Chefs d’Etats ont échangé sur le déroulement du dialogue politique au Gabon et sur la situation en cours en RDC, au lendemain de l’Accord politique du 31 décembre 2016.

L’Onu mécontente de la présentation de la vidéo montrant l’assassinat de ses experts

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L’Organisation des Nations Unies a critiqué la présentation par les autorités de la République Démocratique du Congo(RDC) de la vidéo montrant l’assassinat des deux experts Onusiens en mars dernier par la supposée milice Kamwina Nsapu.

Selon le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, la vidéo est une preuve du crime et ne pouvait pas être présentée à la presse. « Cette décision pourrait gêner l’enquête », il-t-il affirmé, avant de déplorer combien la vidéo est traumatisante pour les familles des victimes : Michael Sharp et Zaida Catalan.

Pour le porte-parole du Gouvernement congolais, Lambert Mende qui avait montré cette vidéo à la presse, c’est dans le but apparent d’écarter les soupçons qui pèsent sur Kinshasa dans cette affaire.

Sur la vidéo de deux minutes, on peut voir comment les deux experts sont tués par des hommes parlant tshiluba, une des langues nationales de la RDC dominante au Kasaï.

Division I: VClub et Renaissance se séparent sur le score de parité (1-1)

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Le match entre l’AS Vclub et FC Renaissance s’est terminé sur le score d’un but partout, au stade des Martyrs de Kinshasa. Interrompue par la pluie à la 73è minute dimanche, cette rencontre de la 5è journée de la phase de Play off du championnat national de football de la RDC avait été reprogrammée ce lundi.

Avec ce score de parité, VClub a pris la deuxième place du classement provisoire avec six points, ex-aequo avec FC Renaissance qui occupe la troisième place.

Le TP. Mazembe qui a battu SM Sanga Balende, lundi 24 avril, en match remis de la troisième journée totalise cinq points. C’était un match remis de la troisième journée, disputé au stade Tshikisha de Mbuji-Mayi.

Muungano, Sanga Balende et Bukavu Dawa ont chacun un point, en trois sorties. Cette compétition est dominée par le DCMP qui compte huit points, en quatre matches joués.

Rassop/ Tshisekediste dénonce la politique de deux poids et deux mesures de la Cenco

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En réaction à la dernière déclaration des évêques catholiques, le coordonnateur de la Coalition des alliés d’Etienne Tshisekedi (Cat), Jean-Pierre Lisanga Bonganga a dénoncé la politique de deux poids et deux mesures de la Conférence épiscopale nationale du Congo ( Cenco) à l’égard de certains groupes composants le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises pour le changement (Rassop).

Face à la presse ce lundi en plein centre-ville de Kinshasa, le coordonnateur de la Cat et du Rassemblement courant « Tshisekediste » s’est dit étonné de la position de la Cenco, avant de se questionner si les prêtres se rappellent encore qu’aux négociations de la Cenco, il y avait cinq groupes qui constituaient le Rassop. Il s’agissait de l’Udps, du G7, de l’Ar, de la Cat, et de la Dynamique.

« Est-il normal à ce jour de privilégier un groupe au détriment des autres (…) Nos pasteurs se sont-ils donnés la peine de savoir pourquoi le Rassop courant Katumbiste avait refusé d’aller aux consultations auprès du président Kabila ? Les évêques ont-ils oublié qu’à la fin de leur mission des bons offices, ils ont remis le rapport final au chef de l’Etat tout en l’exhortant de régler les deux points des divergences, à savoir la nomination du premier ministre et celui du président du Cnsa ? », s’est interrogé à haute voix ce leader politique de l’opposition, qui n’a pas apprécié la dernière sortie médiatique de la Cenco, jugeant la nomination du nouveau premier d’entorse à l’Accord du 31 décembre 2016.

Pour Jean-Pierre Lisanga Bonganga, cette dernière sortie des évêques est malvenue. « (…) Les prêtres auraient dû aider le Rassop à répondre à l’appel d’harmonisation des listes, lancée par le Chef de l’Etat », a estimé le coordonnateur de la Cat.

Et donc, devant cette position confuse de la Cenco alors qu’elle pouvait bien jouer à l’harmonisation non seulement des listes, mais aussi et surtout de trois courants visibles dans le Rassemblement, Lisanga Bonganga s’interroge sur la vraie nature de la déclaration des évêques. « Serait ce la continuation de leur mission des bons offices ou une prise de position politique en faveur d’un camp », s’est-il de nouveau interrogé, avant de souligner que le crédo pour le Rassop/ Tshisekediste demeure l’implication de tous dans la signature de l’arrangement particulier, seule gage de la mise œuvre intégrale de l’Accord du 31 décembre 2016.

Rappelons que la Cenco avait déclaré que seul le Rassop/Limeté était son interlocuteur, alors qu’il en existe au total trois.

Tête-à-tête Corneille Nangaa et délégation Onusiènne

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Le président de la Commission électorale nationale indépendante(CENI), Corneille Nangaa a reçu ce lundi 24 avril une délégation de l’Onu, conduite par sa sous-secrétaire générale à l’appui aux missions, Lisa Buttenheim.

Au centre des échanges : l’évaluation du processus électoral en République Démocratique du Congo. Corneille Nangaa a présenté à cette délégation les contraintes budgétaires et sécuritaires auxquelles fait face la Ceni.

Très attentive, la délégation onusienne a félicité le patron de la Ceni pour les avancées enregistrées sur terrain malgré les difficultés rencontrées.

Par ailleurs, comme annoncé le dimanche 23 avril sur la radio okapi, l’enrôlement des électeurs va se poursuivre déjà ce 29 avril dans les provinces du Haut-Uele, Bas-Uele, la Tshopo, Kasaï-Oriental, Lomami, Sankuru, Kwango, Kwilu, Mai Ndombe, Kongo-Central et Kinshasa».

Cependant, suite aux raisons sécuritaires, les provinces du Kasaï et du Kasaï central devront attendre avant de commencer l’enrôlement des électeurs.

Projection d’une vidéo montrant l’exécution des deux enquêteurs de l’ONU

Le Colonel Mwana-Mputu, a présenté pour la toute première fois, la vidéo de l’assassinat des deux experts de l’ONU aux patrons médias. Il l’a fait lors de la conférence presse tenue le 24 avril conjointement avec le Ministre des Médias et Porte-Parole du Gouvernement, Lambert Mende.

Le Porte-Parole de la PNC a présenté aux patrons des médias trois vidéos contenant des images si atroces que l’officier a prié aux cardiaques de disposer avant la présentation.

La première vidéo présente un interrogatoire expéditif des 53 policiers capturés par les présumés miliciens Kamuina Sapu. Les bourreaux les interrogent tour à tour en langue luba. Les 39 policiers n’ayant pas répondu en luba sont ligotés et découpés à la machette. Les présumés miliciens prennent soin de demander aux victimes de creuser leurs tombes avant de les exécuter.

La deuxième vidéo montre les corps mutilés de la femme de l’Administrateur du Territoire de Luebo ainsi que sa tête présentée en trophée par un milicien. La vidéo montre par ailleurs les pieds, mains, viscères et autres organes de la victime entassés par terre.

La troisième, présentée pour la première fois aux médias, montre les Michael Sharp et Zaida Catalan, enquêteurs de l’ONU, accompagnés d’un groupe de miliciens armés de machettes et fusils. Leurs accompagnateurs, par interprète interposé, assurent Sharp et à Catalan, connaître l’emplacement des fosses communes. Mais tout au long du parcours, Sharp devient suspicieux du traquenard et demandent à leurs guides s’ils ne les agresseront pas. Les guides lui répondent non.

Arrivés au bout du parcours, les guides leur ordonnent de s’asseoir et quelques minutes après ouvrent le feu sur Sharp. Catalan tente de le protéger en se levant et s’interposant. Elle est touchée grièvement et git dans son sang. Les miliciens constatent qu’elle vit encore, l’ordre est donné de la décapiter. Mais au préalable, il faut couper ses cheveux pour les rituels de protection, explique le Colonel Mwana-Mputu, commentant la video.

La machette peu tranchante ne sectionne pas le cou de l’enquêtrice au premier coup. La scène horrible finit par le sectionnement complet de la tête de Catalan après plusieurs coups violents de machette brisant les cervicales de Catalan. Les assaillants emportent la tête et abandonnent les deux corps inanimés.

Les patrons des médias n’ont pas été autorisés à obtenir une copie des vidéos qui constituent, selon Mwana-Mputu, des pièces à conviction dans une enquête en cours.

Mende qualifie les miliciens Kamuina Sapu de terroristes

Lors d’une conférence de presse tenue au siège du Ministère, le Ministre sortant des Médias et Porte-Parole du Gouvernement, Lambert Mende et le Porte-Parole de la Police Nationale Congolaise, le Colonel Pierrot Mwana-Mputu, se sont adressés aux patrons des médias spécialement invités. Pour la toute première fois, la vidéo de l’assassinat des deux experts de l’ONU a été projetée aux médias. Dans un article séparé, KINSHASATIMES.CD vous donne des plus amples détails sur la vidéo.

La conférence s’est déroulée en deux temps, avec un tableau de la situation sécuritaire dans le Grand Kasai peint par Mende en introduction et une présentation d’une série de trois vidéos dont celle de l’assassinat des experts de l’ONU.

Le Ministre Mende a loué les efforts de la Police Nationale et des Forces Armée de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans la lutte contre ceux qu’il a qualifiés de « terroristes » de Kamuina Sapu. Il a rappelé les atrocités commises par ces terroristes : décapitation et/ou mutilation des 39 éléments de la police, décapitation de la femme de l’Administrateur du Territoire de Luebo le 31 mars 2017, fusillade des deux experts de l’ONU Michael Sharp et Zaida Catalan suivie de la décapitation de Catalan et décapitation du Chef d’Antenne de la CENI…

Tout en reconnaissant quelques excès dans la réaction du gouvernement face à cette terrorisme, Mende a nuancé que le recours au renfort de l’armée régulière en cas de débordement de la police est une pratique mondialement acceptée. Il a fustigé les critiques formulées contre le gouvernement congolais par le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) et d’autres donneurs de leçons qui attribuent à l’armée congolaise l’entière responsabilité des événements dans le Kasai.

« Certains de nos partenaires et le Bureau Conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme se permettent de critiquer régulièrement le fait que les militaires soient déployés pour appuyer la police dans ce genre de situation, sans prendre la peine de vérifier si la loi et le règlement ont été respectés. Cette leçon est d’autant plus curieuse qu’elle n’est donnée qu’à la seule RDC alors que beaucoup d’autres pays les font sans s’attirer les foudres de ces donneurs de leçons. Et en tout état de cause, ces donneurs de leçon n’indiquent pas la structure autre que celle militaire à laquelle ils conseilleraient à la RDC de recourir en cas de débordement de la police nationale congolaise, à moins que leur objectif ne soit non pas de stabiliser la RDC, mais de la plonger dans le chaos », s’est plaint Mendé.

Le Ministre Mende a lancé un appel aux patrons de médias de se lever contre toute instrumentalisation de la violence comme moyen de revendication.

« Il nous faut une union sacrée des médias contre toute instrumentalisation de la violence »

Rebondissant sur la communication de la Conférence Episcopale Nationale Congolaise (CENCO) du 20 avril 2017, Mende s’est plaint de ce que les prélats aient qualifié de « milices se réclamant de Kamuina Sapu » les auteurs de violence dans le Kasai. Une milice, a rappelé le Porte-Parole du Gouvernement, est une force qui appuie une armée régulière. Ce qui n’est pas le cas de Kamuina Sapu.

Mende a par ailleurs regretté que la CENCO ait exigé une enquête « indépendante et objective », insinuant de ce fait que la RDC la justice congolaise n’était ni objective nit indépendante. Il a enfin reprouvé que la CENCO qualifie de « problème social dont la solution ne nécessite pas le recours à l’armée ». Pour Mende, le terrorisme qui sévit dans le Kasai est une ne constitue pas une forme de revendication sociale mais plutôt une source d’instabilité à éradiquer.

Forum Tana 2017 : Vital Kamerhe porte la voix la RDC

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Le président du parti politique l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) Vital Kamerhe a pris part à la sixième édition du Forum de haut niveau de Tana sur la sécurité en Afrique.

Pendant deux jours (22-23 avril 2017) d’échange autour du thème «La gouvernance des ressources naturelles en Afrique», des personnalités africaines ont partagé leurs expériences du continent noir, partant des réalités de leurs pays d’origine.

Pour l’édition 2017, le débat était orienté essentiellement sur l’exploitation des ressources naturels (la terre, l’eau, les mers, la flore, la faune…) qui sont de plus à la base des conflits et de violences avec des répercussions néfastes pour la paix et la stabilité en Afrique. Vital Kamerhe a pour sa part témoigné les réalités de la RDC, victime de ses ressources naturelles :

«Nous avons partagé l’expérience de la RD-Congo où les ressources naturelles ressemblent à une malédiction et montré comment elles sont en réalité une chance pour ce pays, l’Afrique et l’humanité. La RD-Congo va rebondir et l’Afrique subsaharienne va décoller», a dit l’ancien président de l’Assemblée nationale de la Rd Congo.

Plusieurs personnalité africaines ont pris part à ce Forum de Tana, entre autres Paul Kagame, le président rwandais ? Yoheri Museveni, président ougandais ainsi que l’ancien président de la République fédérale du Nigeria, olesegun Obasandjo.

24 avril 2016-24 avril 2017. Papa Wemba : l’An un de choc

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Sa disparition était tragique. Très douloureuse et inoubliable lorsque la mort le surprend dans une circonstance où on ne peut pas s’attendre. Bien sapé, bien parfumé, Papa Wemba est décédé d’une belle mort en toute prestance comme un véritable soldat avec arme à la main. 24 avril 2016, cette date restera désormais mémorable dans l’esprit de toute l’humanité qui a perdu un des grands disciples d’Orphée.

Un an après, la famille, les fanatiques ainsi que l’Afrique gardent tous une pensée pieuse en mémoire de celui qui a sacrifié toute jeunesse pour l’émergence de la rumba à travers sa voix extraordinaire et sa musique légendaire.
Il était l’artiste musicien de tous les superlatifs. Pour les uns, Papa Wemba était un patriarche, une figure tutélaire, un monument, une icône. Pour les autres, il était le roi de la sape, le musicien
africain le plus populaire ou encore la star planétaire. D’autres encore le considéraient comme le Pape de la musique africaine.

Sa mort survenue le 24 avril 2016, sur scène au Festival d’Anoumabo à Abidjan, constitue un départ en apothéose comme Molière, en son temps. Il est mort comme, il l’avait souhaité. Une mort subite sur scène,
retransmise en direct sur les écrans de télévision ivoirienne. L’onde de choc est énorme à travers la planète. Au Japon, on parle d’une page monumentale de l’épopée musicale mondiale qui se ferme.

Ses fanatiques sont inconsolables. Un peu partout dans les grandes capitales africaines, l’émotion est grande. A Kinshasa, son fief et terre de la rumba, la disparition de Kuru Yaka a fait l’effet d’unebombe. Sa musique, en effet, a influencé plus d’une génération. Il a réussi, tout au long de sa riche et abondante carrière artistique, à
propulser au devant la scène de nombreux autres musiciens de renom.

Parmi lesquels un certain Kester Emeneya que l’on ne présente plus, déjà décédé. Koffi Olomidé, une autre star et légende vivante, est sorti de l’école de Papa Wemba. Franchement, il est difficile d’énumérer tous les prodiges qu’il a fabriqués. Sur le plan discographique, 100 % Star a réalisé des œuvres de haute facture qui
continuent à peindre la société.

Peu avant sa mort, il a mis sur le marché du disque un album intitulé «Maître d’école». Un album dans lequel Papa Wemba a voulu rendre à la rumba ses lettres de noblesses. Le chanteur congolais aura tout connu dans sa vie. Les hauts et les bas. Malgré sa popularité, sa gloire, le patron de Viva-la-Musica n’a jamais accepté de faire la politique. Pour la bonne simple raison que les politiciens divisent l’humanité. Son rôle, affirmait-il, était de préserver l’humanité par la chanson.

Cela ne l’avait pas empêché de prendre position contre l’apartheid en Afrique du sud. Papa Wemba a vécu. Il a sillonné le monde à près de 50 ans de carrière musicale. Il est né en 1949 d’un père soldat de la Force publique et d’une mère pleureuse. Les artistes ne meurent pas, dit-on. Papa Wemba continuera à survivre grâce à ses œuvres.

KINSHASATIMES.CD/Jordache Diala La prospérité

Félix Kabange et Joseph Kokonyangi appelés à remettre la Régideso dans ses droits

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Les conflits fonciers en République démocratique du Congo (RDC) passent déjà pour une catastrophe nationale, à considérer le volume impressionnant et très inquiétant des matières à traiter dans les cours et tribunaux. C’est près de 80% ! Et le cas de la Régideso interpelle parce qu’elle est victime des spoliations de ses sites, ce qui ne manque pas de conséquences fâcheuses sur la fourniture en eau potable.

En effet, les ministres Félix Kabange Numbi et Joseph Kokonyangi, respectivement des Affaires Foncières et Urbanisme et Habitat, ont fait le déplacement des sites de captage d’eau de la Régisedo à Gombe (derrière la concession Utexafrica) et à Ngaliema (l’usine de Lukunga) pour palper du doigt les occupations anarchiques desdits sites par des particuliers. Guidés par le directeur général Jacques Mukalayi Mwema de la Régideso, les deux membres du gouvernement ont donc à faire respecter la règlementation en la matière, chacun en ce qui le concerne.

Si à Gombe un privé à ériger un mur qui empêche le captage d’eau du fleuve Congo parce que faisant reculer le lit du fleuve, à Ngaliema par contre le même captage est rendu difficile à cause des résidences privées érigées anarchiquement dans le site de l’usine ! De quoi interpeller ces deux officiels pour des solutions idoines.

F. Kabange et J. Kokonyangi sont effectivement appelés à remettre la Régideso dans ses droits. La Regideso sollicite une réunification de ses certificats d’enregistrement pour constituer un seul titre foncier. La constitution d’une commission d’experts est projetée pour, entre autres finalités, lutter contre la superposition anarchique des
titres fonciers en vue de remettre la Régideso dans ses droits. C’est juste !

Kabila en visite officielle en Egypte : non aux ingérences étrangères en RDC

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Continuant dans la suite logique de son discours souverainiste, le Président Kabila a rejeté toute ingérence extérieure lors de sa visite au Pays des Pharaons.

Le président Joseph Kabila a effectué une visite d’état en Egypte du 21 au 22 avril 2017 où il a échangé avec son homologue égyptien Abdel Fatah Al-Sissi. Le but de la visite, selon les sources diplomatiques congolaises, consistait au renforcement de la coopération bilatérale en l’Egypte et la RDC.

Dans une déclaration conjointe émise par les deux chefs de l’état à la fin de la visite, le président Kabila a déclaré :

« Ma troisième visite s’inscrit dans le cadre du renforcement de nos relations, relations de coopération dans plusieurs domaines : énergie, défense et sécurité, diplomatie et plusieurs projets de développement. Je tiens à vous remercier pour cette coopération agissante entre nos deux pays. Au niveau de la diplomatie, j’ai bien noté, monsieur le Président, le mot que vous avez utilisé à plusieurs reprises : la non-ingérence dans les affaires internes de nos pays. L’Egypte a toujours été avec nous, à nos côtés, dans le domaine de la diplomatie, de la défense de ce principe, que ce soit au niveau des Nations unies, de l’Union africaine. Et j’aimerais bien que cette coopération puisse continuer ».

Le président Abdel Fatah Al-Sissi a quant à lui réitéré le respect par l’Egypte de la souveraineté de la RDC, promettant de soutenir les efforts visant l’éradication des forces négatives en RDC.

« L’Égypte respecte la souveraineté de la RDC et rejette toute ingérence dans ses affaires intérieures. J’ai exprimé au Président Kabila notre conviction qu’il est important de faire avancer la communauté internationale afin de soutenir les efforts visant à vaincre ces groupes, ainsi qu’à mettre en place des mécanismes efficaces pour mettre un terme à l’exploitation illégitime des ressources naturelles de la RDC », a souligné le Président égyptien.

Le président Kabila a profité de cette visite pour lancer un appel aux entrepreneurs égyptiens de venir investir en RDC.

« J’insiste beaucoup sur les investissements, parce que l’objectif de tout ce que nous faisons c’est le développement de nos pays. Dans ce cadre, l’objectif pour nous est d’inviter et d’accueillir davantage les investisseurs venant d’Egypte en RDC. Je vous invite de visiter la RDC pour que nous puissions cimenter, développer nos relations » a conclu Kabila.

A. Kikukama: Les évêques sèment la confusion

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Augustin Kikukama, président de M17, cette plateforme centriste s’est dit au regret de constater que les évêques qui avaient rendu le tablier des négociations, au chef de l’Etat, revenir pour semer la confusion en déclarant que la nomination de l’actuel premier ministre est une entorse à l’Accord du 31 décembre 2016.

« Je suis catholique convaincu, mais je suis vraiment au regret de voir que les évêques qui ont rendu le tablier (…) et qu’ils reviennent pour semer la confusion sans considération. J’ai des documents qu’on m’a donnés disant que les évêques ont été amplement informés de la situation qui prévaut dans le Rassemblement. Ils savent
exactement l’organe, Conseil des Sages, qui est l’unique qui était mis en place à Genval, n’était constitué que de 13 personnes », a déclaré cet acteur politique lors d’un entretien eu ce samedi.

Le président de M17 s’est dit choqué de voir les princes de son église prendre des positions sans analyser le fait avec objectivité. C’était avant qu’il s’interroge si réellement y a entorse dans la nomination de l’actuel premier ministre par le Chef de l’Etat. Ce que lui ne reconnait pas. D’autant plus que le président de la République qui a
nommé, jouit encore de sa majorité parlementaire et que cette nomination est conforme à la Constitution.

S’agissant de l’Accord du 31 décembre, source de tous les maux, Augustin Kikukama a fait savoir que sur le plan juridique, dès lors que l’arrangement particulier n’a pas été signé, cet Accord n’est plus opposable aux tiers, surtout à ceux qui l’ont signé et signé sous réserve, et le sous- réserve n’était que l’arrangement
particulier.

Réagissant à une certaine opinion soutenant que le nouveau premier ministre ne représente pas le Rassemblement, Augustin Kikukama s’inscrit en faux. S’appuyant sur les résolutions des travaux de Genval et après les décès du président et de son vice-président du Conseil de Sages du Rassemblement, il affirme que la seule personne qui peut convoquer l’assembler générale ou engager cette plateforme,

c’est son porte-parole, qui est l’actuel premier ministre, Bruno Tshibala. « Nous voulons bâtir un Etat des droits, alors nous devrons respecter les principes, les textes qui ont été arrêtés », a-t-il appelé de tous ses vœux.

E. Thsisekedi : retour de la dépouille ce 12 mai et enterrement à Limete

L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a annoncé ce samedi le rapatriement le vendredi 12 mai prochain du corps de son leader charismatique Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, qui sera inhumé dans l’enceinte de la permanence de ce parti de l’opposition située dans la commune de Limete (KINSHASA).

Dans la communication faite par son secrétaire général, le parti du Sphinx de Limete a invité la police nationale congolaise ainsi que les forces des Nations Unies en république démocratique du Congo à sécuriser ce retour de la dépouille de son président décédé à Bruxelles d’une embolie pulmonaire, le 1er février passé.

Cette annonce intervient quelques jours après que Félix Tshisekedi fils (biologique et politique) du défunt opposant historique ait annoncé que l’ancien premier ministre allait être inhumé dans sa ville natale avant l’instauration d’un gouvernement qui lui offrira un dernier hommage digne de son rang.

L’UDA Originelle célèbre les travailleurs et commémore les 49 ans de disparation de son fondateur ce 1er mai

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Le parti travailliste du député national Claudel-André Lubaya, l’Union démocratique africaine Originelle (UDA Originelle à, projette d’organiser une matinée politique à Kinshasa, ce lundi premier mai, journée internationale des travailleurs, pour d’une part « s’associer à la noble lutte des travailleurs, au bien être des travailleurs congolais martyrisés, paupérisés et oubliés dans les différents gouvernements (de la RDC) d’hier et d’aujourd’hui », comme le souligne le communiqué signé par le Secrétaire général du parti, le député national honoraire, Martin Mukonkole, et d’autre part « commémorer le quarante-neuvième anniversaire de l’illustre fondateur du parti, André Guillaume Lubaya, martyr de la démocratie, lâchement exécuté en compagnie de 5 autres de ses camarades de lutte, dans la nuit du premier au deux mai 1968 à Kinshasa », précise le communiqué.

Le Secrétaire général de l’UDA Originelle, Martin Mukonkole signifie dans ce communiqué qu’il ne sera nullement question de faire le deuil au cours de cette journée, il s’agira plutôt d’ « un moment de nostalgie constructive, de réflexion et de projection sur la marche du parti et d’appropriation de la ligne du parti et du combat de son fondateur », explique le document.

Les militants de l’UDA Originelle devront réfléchir au cours de cette journée, poursuit le communiqué, sur la marche du parti, en même temps qu’ils se projetteront dans l’avenir, en vue d’atteindre les objectifs pour lesquels André Guillaume Lubaya et ses compagnons ont payé de leurs vies.

L’Union démocratique africaine Originelle est un parti politique fondé par André Guillaume Lubaya Ntalaja, père biologique du député national, Claudel-André Lubaya, en 1962, suite à l’assassinat du premier, premier Ministre de la RDC Patrice Emery Lumumba le 17 janvier 1961, pour poursuivre la lutte pour l’indépendance et l’émancipation du peuple congolais laissée inachevée par celui-ci. Dans leur lutte, Guillaume Lubaya Ntalaja et ses compagnons s’opposeront au coup d’Etat du 24 novembre 1965 perpétré par Joseph-Désiré Mobutu et à l’instauration de la dictature et du parti unique au Congo.

Le fondateur de l’UDA et ses compagnons seront assassinés en 1968, dans des conditions qui demeurent « un mystère » jusqu’à ce jour. Leurs dépouilles ne seront jamais retrouvées. Le parti fut dissout après la disparition de ses fondateurs.

L’UDA renaît le 18 janvier 2013, sur arrêté ministériel NO 048/2012, sous la dénomination « Union démocratique africaine Originelle » et sera dirigée par son Secrétaire Général, le député national, Martin Mukonkole, jusqu’en octobre 2016.

A près la démission, le 3 septembre, du fils biologique du fondateur de ce parti, Claudel-André Lubaya, du parti politique de Vital Kamerhe, l’Union pour la nation congolaise, UNC, où il exerçait les fonctions de Secrétaire général adjoint chargé de l’organisation et de suivi des fédérations, il rejoint l’Union démocratique africaine Originelle et est élu Président national de cette formation politique, au cours de la première convention nationale de l’UDA Originelle tenue à Kinshasa du 14 au 15 octobre 2016, depuis sa renaissance en 2013.

Sa démission est intervenue pour contester la décision du président national de l’UNC, Vital Kamerhe, de participer au dialogue de la cité de l’Union africaine, contrairement au refus de participer à ce dialogue, des plateformes auxquelles appartenait ce parti, notamment, la Dynamique de l’opposition et le Rassemblement des forces acquises au changement.

Le Président national de l’Union démocratique africaine Originelle, Claudel-André Lubaya a été tour à tour, Gouverneur du Kasaï occidental de 1999 à 2006, député national élu sous la première législature de la troisième République de la RDC, de 2006 à 2010, et réélu pour la deuxième législature en novembre 2011 qui est en cours en attendant l’organisation des élections législatives pour la troisième fois en RDC.

Freddy Matungulu répond aux « goujateries » de Martin Fayulu mais pas à la traîtrise lui reprochée

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Dans sa publication « MONSIEUR FAYULU : ARRETEZ VOS GOUJATERIES », postée sur ses comptes facebook et twitter, le Président du parti politique de l’opposition, Congo Na Biso, Freddy Matungulu, réserve, sans réserves, une réplique musclée au Président d’un autre parti politique de l’opposition, l’Ecidé, Martin Fayulu, qui a déclaré sur un média qu' »ils ont trahi parce qu’ils n’ont pas supporté la misère « .

« Dans l’une de ses dernières fameuses interviews, Martin Fayulu n’y va pas du dos de la cuillère, affirmant sans ambages que Freddy Matungulu a trahi (parce qu’il n’a pas supporté la misère.) Carrément », rappelle l’ancien fonctionnaire international du FMI, Freddy Matungulu.

Des fonctions de « super » ministres de l’économie, des finaces et du budget exercées en RDC, en passant par celle d’envoyé spécial du FMI, Freddy Matungulu affirme avoir visité d’innombrables palais présidentielles, bureaux de premiers ministres, sans compter les revenus amassés pendant l’exercice de ses fonctions. « Pendant ce temps, Fayulu gérait des stations de carburant en Afrique pour ke compte de la société MOBILE », affirme-t-il.

« Je suis prêt à publier mes bulletins de paie du FMI, y compris ceux de la retraite. A condition que Martin Fayulu rende également publics la source et le montant de ses revenus annuels d’hôtelier sans clientèle avérée », caricature-t-il.

Freddy Matungulu demande à Martin Fayulu qu’il qualifie de « client de la banque Kimbuta », d’arrêter avec la bêtise, car « en cas de récidive », il se réserve le droit de confier les « goujateries » de Martin Fayulu à l’expertise de ses avocats.

Tout est parti de la rencontre entre le président de Congo na biso, Freddy Matungulu et le nouveau premier ministre, Bruno Tshibala, issu du Rassemblement de Joseph Olenga Nkoyi, alors que Freddy Matungulu venait de témoigner son soutien au Rassemblement de Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi.

Interrogé à ce sujet, le président de l’engagement pour la citoyenneté et le développement, Martin Fayulu, a laissé entendre que les opposants trahissent le Rassemblement (de Félix Tshisekedi) parce qu’ils ne sont pas en mesure de supporter la misère.

Dans sa réaction, Freddy Matungulu parle de tout sauf de la traîtrise pour laquelle il est pointé du doigt.

Processus électoral : Tête-à-tête Ceni et Délégation de la Sadc

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Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Corneille Nangaa et la délégation de la Communauté des Etats de l’Afrique australe (Sadc), conduite par le ministre des Affaires étrangères de la Tanzanie, Docteur Augustine Mahagi, ont échangé sur le processus électoral en Rdc.

A en croire une dépêche de la Ceni parvenue à KINSHASATIMES .CD, la délégation africaine a été suffisamment informée sur les avancées notables enregistrées au travers des opérations d’identification et enrôlement des électeurs exécutées sur le terrain par les cadres et agents électoraux.

Pour l’heure, a précisé Corneille Nangaa, l’instabilité qui règne dans les provinces du Kasaï et du Kasaï Central met la Ceni dans des disposisitions inconfortables ne favorisant pratiquement pas la
faisabilité de l’opération de la révision du chier électoral dans cette partie du territoire national.

La Ceni regrette la disparition de son Chef d’Antenne de Dekese, séquestré puis décapité dans le Kasai Central. Le Président de la Ceni a évoqué également la réticence de l’institution chargée d’organiser les élections en Rdc d’exposer agents opérationnels et matériels électoraux.

A Luebo, les Kits électoraux destinés à l’enrôlement des électeurs ont été détruits, vandalisés et des infrastructures les contenant carrément incendiées. Sachant que ces matériels fabriqués en France sont dédiés à des entités bien déterminées et ont été acquis par le Gouvernement de la République grâce aux efforts des contribuables congolais. L’insécurité qui règne dans cette partie du pays ne permet pas dans les conditions actuelles de permettre à la CENI de procéder à la collecte des données
des électeurs.

La cascade de formation en faveur des agents opérationnels qui est en train de tendre progressivement vers la fin et les préparatifs du lancement incessamment de la révision du chier électoral dans les provinces restantes du pays qui courent a constitué également un sujet qui a fait l’objet des
échanges entre les deux parties.

Pour rappel, la délégation de la SADC séjourne à Kinshasa dans le cadre du suivi de la situation politique en RDC, marquée par la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre

Pour la Cenco, la nomination de Tshibala à la primature est une violation à l’accord du 31 décembre

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La conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a tenu une conférence de presse ce vendredi au centre interdiocésain, en vue d’éclairer l’opinion nationale sur sa position sur la situation politique actuelle en République démocratique du Congo.

« La Cenco déplore que les consultations entre le chef d’Etat et le chef de délégation du Rassemblement aux négociations au terme desquelles allait être nommé le premier ministre n’ait pas eu lieu malgré tout, un premier ministre a été nommé. Ce ci constitue une entorse à l’accord de la Saint Sylvestre et explique la persistance de la crise», a dit l’Abbé Nshole.

Pour ce qui est de la présidence du Conseil de suivi de l’accord et du processus électoral, la Cenco qui appelle les acteurs à plus d’effort et de concession pour la mise en œuvre « rapide et complète de l’accord» rappelle qu’elle a proposé aux parties prenantes aux négociations sur l’arrangement particuliers que celui-ci soit issu du Rassemblement «mais qu’il fasse objet de consensus».

La conférence épiscopale a par ailleurs indiqué «qu’interpellé par sa mission pastorale et encouragée par la résolution 2348 du conseil de sécurité des Nations Unies et par amour de la RDC », elle n’abandonne pas le peuple congolais et ses « aspirations les plus légitimes ».