Dans une interview accordée à KINSHASATIMES.CD, Bienvenu Matumo, membre du mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha) a confirmé que sa structure va bel et bien faire un sit-in devant le siège de la commission électorale nationale indépendante (Ceni) ce lundi 6 mars comme annoncé il y a quelques jours, pour revendiquer la publication du calendrier électoral.

«La Ceni est une institution indépendante. Elle doit appuyer la démocratie et non la torpiller. Nous serons là pour rappeler au président de la Ceni, Corneil Naanga cette notion du droit constitutionnel pour qu’il nous fixe, à quel moment les élections vont se tenir dans ce pays. Dire que c’est en décembre c’est vague, il doit nous dire à quelle date», a dit l’activiste.

Bienvenu Matumo a également signalé que la Ceni doit dire au peuple à quel moment les opérations de révision du fichier électoral débuteront à Kinshasa et quand est-ce qu’elles prendront fin dans l’ensemble du territoire national.

Pour ce qui est de l’interdiction par l’autorité urbaine de toute manifestation dans la ville de Kinshasa, le militant de la Lucha n’est pas allé par quatre chemins : «ils se basent sur quelle disposition constitutionnelle pour interdire les manifestations ? le communiqué du mois de septembre viole la constitution et pis encore le gouverneur malin qu’il est a décidé à travers un communiqué au lieu d’un édit urbain. Il est conscient qu’il a violé la constitution et les bons citoyens comme nous ne peuvent pas respecter une décision qui viole la constitution. Nous appliquerons l’article 28 de la constitution ».

«Nous allons manifester s’ils veulent nous arrêter qu’ils viennent nous arrêter. Nous sommes conscients du risque important de se faire arrêter mais qu’est-ce qu’on fait face à une violation, on agit ! La place du bon citoyen dans une dictature c’est en prison», a-t-il conclut.

Moise Katumbi Chapwe est revenu sur les sujets brûlants de l’actualité en République démocratique du Congo. Dans une déclaration rendue publique ce 4 mars, il a donné sa position quant à la crise au Rassemblement de l’opposition, apportant son soutien aux nouveaux dirigeants désignés le 2 mars dernier. L’ancien membre de la majorité présidentielle passé à l’opposition s’est prononcé particulièrement sur la dégradation de la situation sécuritaire dans quelques foyers d’instabilité en RDC.

Dans sa déclaration, le dernier gouverneur de la grande province du Katanga n’a pas été tendre avec le pouvoir de Kinshasa. Il s’est insurgé conte les tentatives de déstabilisation de la plate-forme de l’opposition par le « régime en place », qui « manipule et achète certains de nos membres ».

« Je mets en garde le pouvoir ; ses manœuvres, basses et méprisables restent sans effet. Notre mouvement est et demeurera à jamais uni », a dit Moise Katumbi dans sa déclaration.

Concernant la situation sécuritaire en RDC, les foyers de tensions dans les Kasaïs et à l’est… le candidat à la future présidentielle a lancé un appel à la cessation « urgente » de la dégradation de la situation sécuritaire. « Comme la conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) l’a relevé, cela n’est pas le fait du hasard. Ces troubles meurtriers servent de prétexte au gouvernement pour retarder la tenue des échéances électorales ».

Pour Katumbi, si le pouvoir n’est pas « directement coupable » de la situation d’insécurité que connaît certaines contrées du pays, il est responsable de cette situation tragique car « Il est incapable de protéger le peuple congolais ».

Raphaël Katebe Katoto a tenu une conférence de presse ce samedi à Kinshasa. L’homme d’affaire rejoint la « fronde » et récuse l’élection de Pierre Lumbi et Félix Tshisekedi à la tête du Rassemblement de l’opposition.

Au cours de cette rencontre avec la presse, Katebe Katoto a nié sur toute la ligne l’existence de la lettre d’Etienne Tshisekedi ( portant nom premier ministre) adressée au président de la République via les évêques de la conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco). « Étienne Tshisekedi ne m’a jamais parlé de la candidature unique ou de la candidature de son fils. Cette histoire de lettre est fausse » .

S’agissant de la restructuration du Rassemblement de l’opposition, le frère aîné de Moïse Katumbi a insisté que le seul organe suprême et habilité à représenter la plate forme c’est le conseil des sages or « ni Félix ni Lumbi ne font partie de ce conseil. On nous entraîne dans une anarchie avec la désignation de Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi à la direction du Rassemblement ».

Raphaël Katebe appelle la Cenco à organiser un échange avec le conseil des sages afin de trouver une issue à la crise au sein de la plate forme de l’opposition créée en juin 2016.

Un combattant, auteur d’injures et de menaces téléphoniques anonymes contre le ministre congolais des Médias et de la Communication, porte-parole du Gouvernement, Lambert Mende Omalanga, a été arrêté et condamné par le tribunal de Grandes instances de Paris.

Selon un document du ministère des Médias, parvenu à KINSHASATIMES.CD, il y a quelques mois, un inconnu s’amusait à insulter et menacer régulièrement de mort par des appels téléphoniques et messages SMS anonymes le Ministre congolais de la Communication et Médias, Lambert Mende Omalanga.

Contacté par le Ministre, peut-on lire dans ce courrier, l’Ambassade de la RDC à Paris a chargé un de ses avocats de déposer une plainte contre inconnu en bonne et due forme auprès du Parquet de Paris.

« L’enquête menée par la Police française a permis d’établir que l’auteur desdits appels et messages était un certain Monsieur François Tshiakala, un Congolais vivant en France, qui a été cité à comparaître dans l’affaire « Ministère Public contre Tshiakala » mardi 28 février dernier à 9 heures au Tribunal de Grande Instance de Paris », renseigne le document, précisant que dans sa déposition initiale devant la Police, le prévenu François Tshiakala avait justifié ses agissements par des motifs politiques, à l’audience, tentant maladroitement d’en donner partiellement un sens « passionnel », avant d’affirmer que le différend entre le Ministre congolais et lui trouverait son origine dans un problème de mœurs.

Cette contradiction flagrante a énervé autant le Ministère Public que la Présidente des céans.
Acculé, Tshiakala a fini par reconnaître avoir agi en tant que « combattant » et « résistant » contre le pouvoir en place à Kinshasa, tout en niant avoir proféré des menaces de mort à l’encontre du Ministre.

L’avocat du Ministre Lambert Mende a pour sa part soutenu que les faits, constants et établis, étaient graves, notamment au vu du statut de la victime de ce harcèlement téléphonique.
Après débats et délibérations, François Tshiakala a été reconnu coupable d’appels téléphoniques malveillants et condamné pour cette raison, à une peine d’emprisonnement de 3 mois avec sursis et à verser à la partie civile (Ministre Lambert Mende) une somme de Mille (1.000) Euros à titre des dommages-intérêts.

Après le prononcé du jugement, la Présidente du Tribunal de Grande Instance de Paris a prévenu François Tshiakala qu’en cas de réitération de ses agissements envers le Ministre, il subirait une condamnation à une peine d’emprisonnement ferme sans autre forme de procédure.

« Le Ministre Lambert Mende qui s’est félicité de cette décision a chargé son avocat ainsi que l’Ambassadeur de RDC à Paris de reverser les 1.000 euros de ses dommages-intérêts à une œuvre de bienfaisance active dans la communauté congolaise de France », conclut ce document.

L’autorité de la secte politico-religieuse s’est rendu entre les mains des éléments de la police nationale congolaise (PNC) ce vendredi en début de soirée. Le feuilleton Bundu Dia Kongo à Kinshasa s’est terminé sans dégât majeur.

L’assaut final a été lancé en les avants midi de ce 3 mars. Après une tentative de résistance aux forces de la police, les adeptes BDK, hommes, femmes et enfants ont commencé à se rendre un par un.

« Ça n’a pas été facile. Les avants midi nous avons lancé l’assaut. Les après midi nous avons réussi à pénétrer dans la résidence et rencontré un déluge des projectiles lancés par les fidèles à Ne Muanda Nsemi avant qu’ils ne s’essoufflent et se rendent autour de 17 heures. Une heure après, leur chef aussi s’est rendu à son tour avec son épouse », raconte le porte-parole de la police, le colonel Mwanamputu.

Ne Muanda Nsemi s’était retranché avec ses fidèles (plus d’une centaine) dans sa résidence située à Macampagne, un quartier « chic » de Kinshasa durant plus de dix jours. Les appels à la reddition de la police ont été vains avant le coup de force de ce soir.

Le Rassemblement des forces politiques et sociales pour le changement (Rassop), proche d’Olenga Nkoy, a rejeté les conclusions selon lesquelles, Pierre Lumbi présidera la Commission des Sages de cette plateforme politique.

« Je vais vous faire une révélation. Notre compatriote Pierre Lumu, qui a été nommé par les amis, président du Conseil des sages et du Conseil national du suivi de l’Accord de la Saint Sylvestre, jusqu’à l’instant où je vous parle, n’est pas encore formellement membre du Conseil des sages.
Le membre du Conseil des sages, était le feu Charles Mwando pour le G7. Alors, pour devenir président, il faut qu’au niveau de la Conseil des sages, nous puissions recevoir sa candidature comme membre d’abord. Mais comment quelqu’un devient président du Conseil des sages pendant qu’il n’est pas membre du Conseil des sages. C’est comme à l’Assemblée nationale. Vous n’êtes pas député et comment vous pouvez devenir président du bureau de l’Assemblée nationale ? C’est gravacime pour des gens qui luttent pour l’Etat des droits. Vous comprenez pourquoi l’on ne doit rester calme », a lâché Bruno Tshibala Nzonza, porte-parole du Rassop, lors d’un point de presse organisé cet après-midi au siège du Fonus, formation politique de Joseph Olenga Nkoy, porté par ses pairs comme candidat à la présidence du Conseil des sages.

Fidèle à l’idéologie du feu leader maximo, Etienne Tshisekedi, Bruno Tshibala, aussi porte-parole adjoint de l’Union pour la démocratie et le Progrès social (Udps), a qualifié les conclusions des travaux tenus par l’autre camp du Rassemblement de coup contre la République et le peuple congolais.

« Après la signature de l’Accord du 31 décembre, nous sommes dans sa mise en œuvre et voilà que des frères se ravissent et se précipitent pour monter un coup contre le Rassemblement et contre le peuple congolais. Nous avons dit non et c’est fini », a-t-il renchéri, d’un ton monté contre les travaux qui ont porté Pierre Lumbi président du Conseil des sages et Félix Tshisekedi, président du Conseil.

Il estime que c’est une trahison contre le combat mené par Etienne Thisekedi. Avant de rassurer plus d’un que :

« Nous ne faisons que défendre l’idéal de Monsieur Etienne Tshisekedi et du Rassemblement. Nous nous pensons qu’en ce qui nous concerne, nous sommes en train d’accomplir notre devoir patriotique pour éviter que les ouvriers de la 25ème heure viennent s’accaparer du Rassemblement, qui est le testament politique d’Etienne Tshisekedi ».

Après une réunion ce vendredi 3 mars, la Dynamique de l’opposition aile Fayulu a renouvelé son appartenance au Rassemblement de l’opposition dans sa nouvelle configuration.

Le regroupement des partis politiques membres du Rassemblement des Forces Acquises au Changement a au cours de sa réunion tenue à Kinshasa fait le point sur la situation actuelle de la la plate-forme créée à Genval en juin dernier.

La frange de la Dynamique menée par le député national Martin Fayulu :

« Prend acte de la restructuration des organes du Rassemblement et de la désignation de leurs animateurs telles qu’opérées le jeudi 2 mars 2017 ».

Renouvelant son attachement à « l’unité du Rassemblement », ce regroupement politique indique qu’il attend désormais de toutes les parties prenantes aux discussions sur les arrangements particuliers la finalisation des négociations et la mise en œuvre « effective » de l’accord de la Saint sylvestre.

Les éléments de la police nationale congolaise (PNC) ont lancé une attaque décisive ce vendredi en début d’après midi, afin de déloger les adeptes de la secte Bundu dia Kongo et leur chef spirituel, le député national Ne Muanda Nsemi retranchés à Macampagne, un quartier situé dans la partie ouest de Kinshasa.

Coups de feu et tirs de gaz lacrymogène sont entendus aux alentours de la résidence du député nationale et président du parti Bundu dia Mayala. Les policiers se seraient introduits dans la concession abritant les adeptes BDK en vue de les y déloger.

La PNC est déterminée de faire sortir hommes, femmes et enfants utilisés par l’autorité de la secte politico-religieuse comme rempart face aux forces de l’ordre. Pour l’instant les militants BDK opposeraient une forte résistance à la police, qu’ils repoussent avec des pierres. L’assaut est toujours en cours. Jusqu’à quand résisteront-ils ?

Le magistrat militaire congolais, le colonel Toussaint Mutanzini des Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc) a été sélectionné par le secrétaire général des Nations unies, parmi de nombreux candidats, pour le poste de procureur près le Tribunal spécial international chargé de connaître des crimes commis en République Centrafricaine. C’est ce qu’a indiqué le ministre congolais des Médias, porte-parole du Gouvernement, hier lors d’un point de presse tenu dans son cabinet de travail.

Lambert Mende, qui réagissait au dernier rapport du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) et la Mission des Nations unies pour la stabilisation au Congo (MONUSCO) mettant en cause les forces de sécurité congolaises dans les incidents du 19 et 20 décembre dernier, a fustigé ce rapport, qualifié de mensonger.

Des sources sûres nous apprenons que Félix Tshisekedi a été designé à la tête de la présidence politique du Rassemblement de l’opposition tard dans la soirée du jeudi 2 mars.

La nouvelle est tombée après plusieurs heures d’attente et de spéculation autour du nom du successeur d’Etienne Tshisekedi. C’est le fils biologique de ce dernier qui lui aurait succèdé à l’issue d’un débat très controversé.

Pierre Lumbi aurait pris la présidence du conseil des sages, un des organes du Rassemblement de l’opposition selon sa nouvelle configuration. Les animateurs principaux des deux autres organes (coordination des actions et commission discipline et arbitrage) ne sont encore pas connus jusque là.

Les grands absents de la soirée 

Cette soirée d’élection au Rassemblement n’a pas été du goût de tous les membres. Plusieurs cadres ont brillé par leur absence. Dans le lot des boycotteurs les regroupements politiques qui contestent la restructuration de la plate-forme vivement soutenue par le tandem G7-UDPS. Parmi ces regroupements la Dynamique aile Kiakwama, les alliés de l’UDPS conduits par Jean Pierre Lisanga Bonganga et le G14 qui aurait vu la candidature de son président à la présidence du conseil des sages rejetée

Face à la presse cet avant-midi, le porte-parole du Gouvernement, Lambert Mende, a indiqué que le Gouvernement intervient dans l’organisation des obsèques du défunt premier, Etienne Tshisekedi,comme l’Etat, avant de laisser un certain doute quant au rapatriement du corps le 11 mars comme l’a souhaité la famille du défunt.

« Je sais que la famille a fixé le retour au 11 mars prochain, mais le groupe qui organise ces funérailles, le ministère de l’Intérieur estime que c’est un peu tôt. Mais quoi qu’il en soit, ce n’est pas le jour du retour de la dépouille qu’il sera inhumé, pas du tout. Il y aura probablement deux à trois jours d’hommages. … La dépouille relève d’abord de sa famille et le Gouvernement a dit qu’il s’en remettait à la famille. C’est un problème de droit. Est-ce-que cette famille a le droit de disposer du corps, je réponds oui. Personne n’a le droit de disposer de la dépouille d’une personne décédée. Nous intervenons comme Etat, parce que monsieur Etienne Tshisekedi n’est pas monsieur tout le monde. C’est un ancien premier ministre et il y a protocole », a souligné le porte-parole du Gouvernement.

Cependant, pour ce qui est de la sécurité de l’ordre en date du 11 mars, si réellement le rapatriement sera possible en cette date, Lambert Mende a affirmé qu’il revient à la police de faire ce travail.

« Le premier responsable de la sécurité dans ce pays, c’est le gouvernement de la Rdc. L’ordre public sera maintenu par la police point-barre. Il n’y a pas un Etat qui s’appelle Monusco», a renchéri le ministre, d’un ton monté, pendant que plusieurs voix évoquent l’intervention des casques bleus pour cela.

Le Gouvernement a rassuré par ailleurs, que les architectes sont à pied d’œuvre et que dans un délai qui pourrait être le 11 ou deux jours après le 11 mars, la dépouille de l’ancien premier ministre regagnera le pays pour : « pouvoir trouver le repos éternel auquel il a droit après avoir mené une vie si bien remplie ».

La République démocratique du Congo a fustigé le dernier rapport du Bureau conjoint des Nations unies aux Droits de l’homme (BCNUDH) et la Monusco, mettant en cause les forces de défense et de sécurité de la Rdc pour des graves violations des droits de l’homme en date du 19 et 20décembre dernier ayant causé, selon ledit rapport, 40 tués et 147 blessés dans plusieurs villes congolaises.

« Nous avons du mal à comprendre la méthodologie qui consiste, pour une agence intergouvernementale dont la mission est d’aider les autorités à promouvoir et consolider les droits humains à ne pas fournir auxdites autorités la moindre information même sur les personnes prétendument tuées par les forces de sécurité relevant d’elles sous prétexte de la protection des victimes en question comme si une personne décédée pouvait être ramenée à la vie pour subir des pressions de ses présumés bourroux », a indiqué le porte-parole du Gouvernement, le ministre des Médias, Lambert Mende, cet avant-midi, lors d’un point de presse.

Et de souligner que :

« Le BCNUDH n’est ni outillé, ni attitré pour poursuivre et sanctionner ces crimes qu’il dénonce sans documenter auprès des technostructures de l’ordre judiciaire congolais ».

Contrairement aux chiffres avancés par le BCNUDH, s’appuyant sur le rapport détaillé de la Police nationale congolaise (Pnc), le Gouvernement est revenu sur ce qui a été déjà dit pour tuer justement, ce qu’il qualifie de mensonger, ce document du Bureau onusien et de la Monusco.

Et donc, pour Kinshasa, les incidents du 19 et 20 décembre dernier avaient causé au total 31 morts sur l’ensemble du pays. Et à ce jour, a précisé Lambert Mende :

« 15 et non 40, tués par balles, font encore l’objet des enquêtes de la justice militaire congolaise pour en déterminer la responsabilité et les auteurs. On est cependant loin, bien loin des 40 personnes tuées par la police et la Gr(Gardes républicaines), alléguées par le BCNUDH, qui ne reflète donc aucune réalité et semblent n’avoir été évoquée que dans le but d’émouvoir l’opinion ou des décideurs quelque part ».