Accueil Blog Page 72

Félix Tshisekedi au Forum international Minier à Cape Town

0

Le Président de la République Félix Tshisekedi séjourne à Cape Town, en Afrique du Sud, depuis la nuit du lundi 6 février où il va participer au Forum international Minier.

En marge de ce Forum, les deux chefs d’Etat ont prévu de se rencontrer en tête-à-tête pour évoquer la SADC et la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.

Avant de prendre son avion pour Cap Town, le chef de l’Etat s’est entretenu quelques heures à Luanda, son homologue Joao Lourenço, président de l’Angola, sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, indique la présidence.

Félix Tshisekedi et le Président angolais Joao Lourenço à Luanda @Photo d=Droits tiers

Cette rencontre qui intervient quelques jours après le Sommet de Bujumbura, a tourné autour de la mise en œuvre de la Feuille de route de Luanda.

La Primature transformée en ring de boxe, les députés et la garde livrent bataille

0

Des vidéos d’affrontements entre un groupe de délégués provinciaux réunis dans la délégation provinciale de la RDC et un agent de sécurité à la primature ont circulé sur Internet dans l’après-midi du lundi 6 février.

Dans ces vidéos, l’on aperçoit l’un des agents de sécurité du Premier ministre donner un coup de tête à un député et ce dernier répond par un coup.

Selon le rapporteur du collectif provincial des délégués de la RDC, ils se sont rendus à la primature pour critiquer le comportement des ministres des finances et du budget concernant le non-paiement de leurs arriérés. Il dit avoir recouvré plus de cinq mois de dettes.

Socrates Kangulumba a souligné qu’à leur arrivée, les délégués ont été traités comme des vulgaires par la police au point que certains délégués ont perdu leurs affaires.

« Aujourd’hui, nous nous sommes inscrits avec plus de 5 mois de retard. C’est la raison pour laquelle l’échantillon de délégués est allé rencontrer le Premier ministre pour lui demander son amour personnel. A notre arrivée, nous avons ressenti le tourment des éléments de la scène. Les policiers nous ont traités comme de vulgaires gentlemen. Nous souhaitons l’intervention du chef de l’Etat individuel et la démission du Premier ministre s’il n’y a aucune image de sanction pour ces éléments policiers », a déclaré Socrates Kangulumba, le rapporteur de la délégation provinciale de la RDC.

Il a ajouté que « Le chef de l’Etat doit agir immédiatement sinon on donne 24 heures au gouvernement, si vous ne faites rien, vous aurez le sentiment que nous sommes élus. Nous avons enregistré plus d’une dizaine de cas. J’ai perdu trois téléphones, mes collègues ont perdu pas moins de trois mille dollars », dit-il.

Du côté du Premier ministre, il a été suggéré qu’il s’agissait « d’un groupe de délégués provinciaux » prémédité pour créer un incident, « tenté de mettre en échec le chef de la sécurité du Premier ministre pour forcer une audience non sollicitée ».

« Afin de les rassurer et de les guider, le chef de la sécurité du Premier ministre a subi de violents abus à l’intérieur des bâtiments du Premier ministre. En bon vigile, il a su rétablir l’ordre. Les présumés députés se rendant compte de leur culpabilité, se sont retranchés frauduleusement en empruntant chacun le chemin par lequel il n’est pas venu », a déclaré la Primature.

S’adressant aux délégués provinciaux, le DIRCAB du Premier ministre a regretté les incidents d’aujourd’hui. Il condamne toutes les formes de violence.

De plus, il entend établir objectivement la responsabilité des agents impliqués dans cet affrontement. Ces 41 délégués provinciaux identifiés proviennent de 12 Nprovinces, à savoir :Bas-Uélé, Haut Lomami, Kasaï, Kwango, Kwilu, Lomami, Maniema, Mongala, Nord Ubangi, Sankuru, Tshopo et Tshuapa, a précisé la Primature.

Manifestations à Goma : Guy Kibira condamne les actes de vandalisme observés ce lundi

0

Plusieurs boutiques, magasins, et habitations ont été la cible de certains jeunes de Goma qui ont manifesté ce lundi pour la première journée des manifestations pour exiger le départ de la force régionale de l’EAC en province du Nord Kivu.

Guy Kibira, chef de division provinciale de la jeunesse et initiation à la nouvelle citoyenneté condamne de toutes les forces cette attitude et appelle les jeunes de Goma à prendre conscience des conséquences que cela peut avoir.

Des jeunes manifestants entrain de saccager une église de goma

«Autant qu’ils prennent conscience de l’agression dont nous sommes victimes, ils doivent prendre conscience aussi du fait que l’ennemi utilise tous les moyens pour nous fragiliser. Il utilise un discours qui nous attribue de xénophobie, de tribalisme, d’exclusion et d’intolérance et par conséquent il essaie de vendre cela sur l’échiquier mondial» a-t-il fait savoir.

Tout en encourageant les jeunes à manifester pacifiquement, Guy Kibira Ndoole appelle ces derniers à ne pas céder aux caprices de l’ennemi pour ne pas donner raison à ce prétexte et lui permette d’infiltrer davantage la ville de Goma.

Il fait savoir que les établissements que regorge la ville de Goma ont été acquis chèrement, c’est pourquoi il appelle tous ces jeunes qu’ils doivent les préserver pour une bonne inutilité pour les générations à venir.

« Nous devons préserver les acquis, préserver aussi ce que nous avons construit ensemble de façon à ce que nous puissions léguer celà à des jeunes générations et des générations futures autant que nous avons hérité ce pays, autant nous devons le léguer aux générations à venir en bon état » a-t-il insisté.

Il faut signaler que lors de la manifestation de ce lundi qui a conduit à une paralysie totale d’activités dans la ville de Goma, des jeunes se sont attaqués aux bâtiments, magasins, boutiques et églises qui appartiendraient aux rwandais.

Plus ou moins deux morts et six blessés graves ont été enregistrés lors de l’écroulement d’une église dite des Banyamulenge que ces jeunes sont allés écroulés à Nyabushongo à l’ouest de Goma.

Attaque d’hélicoptère de la MONUSCO: la RDC promet de clarifier les circonstances de cette attaque

0

Le Gouvernement congolais a promis, dans un communiqué ce lundi 6 février, de clarifier les circonstances de l’attaque d’hélicoptère de la MONUSCO, qui, en provenance de Beni, a été fusillé sur le chemin de Goma. Un Casque bleu sud-africain a été tué un autre grièvement blessé. L’équipage a réussi à faire atterrir l’hélicoptère à Goma.

D’après les autorités congolaises, l’attaque s’est déroulée dans « la zone sous contrôle de M23/RDF en province du Nord-Kivu ».

Dans son communiqué, la RDC annonce que les auteurs de cette attaque vont être traduits devant la justice.

Kinshasa qui condamne cet acte intervenu 24 heures après le cessez-le-feu décrété à Bujumbura, estime qu’elle relève d’une stratégie délibérée de porter atteinte aux casques bleus des Nations Unies.

« Ceci rappelle l’attaque du 29 mars 2022 d’un hélicoptère de la MONUSCO autour de la colline de Chanzu en territoire de Rutshuru qui a causé la mort de huit (08) casques bleus et les attaques ciblées de Kiwandja du 29 octobre 2022 ayant blessé quatre (04) casques bleus », a déclaré le gouvernement congolais.

Il a réitéré « son appel urgent au Conseil de sécurité des Nations unies pour qu’il mette en place des sanctions immédiates contre le M23 et leurs alliés rwandais pour ces crimes de guerre répétés » aux employés de la Monusco et au peuple congolais ».

Agression de la RDC: Les USA, l’UE, le Royaume-Uni appelés à suspendre leur assistance militaire au Rwanda, (HRW)

0

L’Organisation non gouvernementale Human Rights Watch a appelé, ce lundi 6 février, les États-Unis, l’UE, la France, le Royaume-Uni et d’autres pays à suspendre leur assistance militaire au Rwanda tant qu’il soutiendra le M23.

L’Union européenne, estime cette organisation, devrait s’assurer que son assistance récemment allouée à la mission des forces de défense rwandaises dans le nord du Mozambique fait l’objet d’un suivi adéquat afin que l’UE ne contribue pas indirectement à des opérations militaires abusives dans l’est de la RD Congo.

Dans son rapport publié ce lundi, Human Rights Watch a avancé un nouveau bilan contraire à celui annoncé par le gouvernement congolais, sur les civils tués par le M23 à Kishishe le 29 novembre dernier. L’organisation a identifié les noms de 22 civils tués par le M23, dont 20 hommes et deux adolescents. Elle déclare ainsi, avoir identifié 10 autres civils tués ce jour-là, par le biais de sources secondaires.

De son côté, le gouvernement congolais affirme que près de 300 personnes ont été tuées à Kishishe, tandis que la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RD Congo (MONUSCO) affirme que, selon une enquête préliminaire, les rebelles du M23 ont tué 131 civils.

Dans le territoire de Rutshuru, Human Rights Watch a confirmé le meurtre par le M23 d’au moins 13 autres civils en octobre et novembre.

En ce qui concerne les efforts diplomatiques, « l’UA et ses États membres devraient faire comprendre au Rwanda, publiquement et en privé, que leur assistance militaire continue au M23 pourrait l’exposer à des actes d’inconduite responsables pourraient être reconnus complices des crimes de guerre du M23 », a déclaré Human Rights Watch.

L’ONG rappelle également que le conflit armé dans l’est de la RD Congo est soumis au droit international humanitaire, en particulier l’article 3 général de la Convention de Genève de 1949, qui interdit les exécutions massives, le travail et le recrutement forcés, ainsi que d’autres mauvais traitements.

« Les violations graves des lois de la guerre commises avec une intention criminelle constituent des crimes de guerre. La responsabilité pénale peut également s’appliquer à des individus qui ont tenté de commettre un crime de guerre, ou qui ont soutenu, facilité ou aidé la commission d’un crime de guerre. Les commandants et les dirigeants civils peuvent également être poursuivis pour crimes de guerre au titre de la responsabilité de commandement lorsqu’ils avaient connaissance ou auraient dû avoir connaissance de la commission de crimes de guerre et n’ont pas pris de mesures suffisantes pour les prévenir ou punir les responsables », a-t-elle déclaré.

Trésor Lualua déchire les générations actuelles

0

L’ancien capitaine des Léopards A lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2006, Trésor Lualua Lomana, se trouve navrant de la marque du véritable dévouement des générations actuelles aux équipes nationales de la République Démocratique du Congo. Dans sa sortie médiatique du dimanche 05 février dernier, il a également déploré un certain nombre de négligences dans leur implication dans ce sport roi.

« Mais à l’heure actuelle, c’est comme ci notre football est devenu avant tout de l’argent… Lorsque nous, on jouait au football, on n’avait pas entêté de l’argent, mais d’abord, c’était de porter ce maillot… Le Congo n’a jamais été une deuxième option pour moi, mais c’était la première option. La plupart de nos jeunes qui viennent aujourd’hui parce que peut être ailleurs, ça n’a pas tenu et ils retournent au Congo » déplore l’ancien attaquant du club anglais, Black pool FC (2011-2013).

Celui qui a été convoqué pour la première en sélection nationale A de la RDC a continué à exprimer son chagrin au regard de l’état de l’actuelle génération dont l’esprit ne s’applique pas dans la pratique du football aussi bien avant dans leur époque.

« J’étais avec coach Ibenge qui m’avait sollicité pour aider les attaquants à l’AS Vita Club… J’étais avec eux pendant un mois à Vita après m’être rendu auprès du coach. Je lui ai dit, mais c’est normal. Tu peux lui donner un exercice après cinq minutes, il a oublié » ajoute-t-il.

Attaque d’hélicoptère la Monusco : Antonio Guterres dénonce un crime de guerre

0

Condamnant  » fermement  » l’attaque d’hélicoptère de la mission des nations unies en République démocratique du Congo, le Secrétaire général de l’Organisation des nations Unis (ONU), Antonio Guterres indique que les assauts contre les casques bleus  » peuvent constituer un crime de guerre en vertu du Droit international « 

Dans sa déclaration, le chef de l’ONU a exprimé ses profondes condoléances à la famille du casque bleu tué dans cette attaque dans l’Est de la RDC. Dans le même cadre, il a également extériorisé la même sympathie au gouvernement congolais et aux peuples Sud-africains dont le défunt est l’un des ressortissants.

Sans toutefois fournir les informations sur les auteurs de ladite attaque ni sur l’arme utilisée, M. Guterres a réaffirmé son soutien au gouvernement congolais de la République démocratique du Congo  » dans ses efforts pour parvenir à la paix et la stabilité dans l’est du pays « 

D’après certaines sources, le porte-parole de Guterres, Stéphane Dujarric, a déclaré que le Secrétaire général avait  » appelé les autorités congolaises à enquêter sur cette attaque odieuse et à traduire rapidement les responsables en justice « 

Première manifestation contre l’EAC à Goma : Les habitations des particuliers en payent le lourd tribut

0

Débuté ce lundi 6 février 2023 d’une série des manifestations dans la ville de Goma pour exiger le départ de l’armée de la force régionale de l’EAC déployée au Nord Kivu pour combattre les rebelles du M23, la situation est devenue volatile dans plusieurs quartiers et avenues de Goma.

Les jeunes des mouvements citoyens ne jurent que pour le départ de cette force. Présentement, les biens de valeurs sont cassés par les manifestants en colère qui s’en prennent aux maisons des particuliers qui logent les artères principales des routes de Goma.

A Majengo tout comme à Katoyi, les manifestants cassent les portes des boutiques et des magasins pour piller les biens vivres et non vivres. Les panneaux publicitaires de la maison Kin marché implantés sur la route Signers jusqu’à Majengo ont été enlevés par ces derniers qui les amènent dans le marché dit « Bwaka ».

Sur la route allant vers le marché central de Virunga, les manifestants cassent les vitres et s’en prennent à tous ceux qui tentent de les filmer. Une situation que dénoncent les habitants de la ville de Goma qui n’arrivent pas à comprendre pourquoi détruire leurs habitations et tous les biens au lieu d’exiger le départ de la force régionale.

Selon les mouvements citoyens, ces appels à la marche et à la ville morte, lancés à la fin de la semaine vont aller jusqu’au dimanche 16 février 2023.

La RDC bénéficiera bientôt des bateaux des pêches industriels

0


Le ministère de la Pêche et de l’ élevage annonce pour bientôt la construction et livraison des bateaux des pêches industriels à la République démocratique du Congo ( RDC).

D’après un communiqué de ce ministère, ceci fait suite à la procédure de passation des marchés publics menés conjointement avec la Direction générale de contrôle des marchés publics ( DGCMP), la société espagnole Aresa Shipyard et les établissements congolais Yetu en partenariat avec la société turque Pirlant Shipyard.

Dans ce même document, le ministère de Pêche et élevage annonce également qu’il finalise la démarche pour l’élargissement de l’espace maritime congolais de pêche.

Cette démarche, ajoute-t-il, concerne aussi l’implantation des infrastructures terrestres de conservation et d’acheminement des produits de pêche vers les centres de consommation à travers tout le pays.

« L’objectif de cette démarche est de développer le secteur industriel de pêche, accroître la production locale et assurer l’autosuffisance alimentaire de la population congolaise en produits halieutiques», indique ce document.

Et d’ajouter, « Les avis de non objection étant déjà accordés par la DGCMP, la signature de contrat entre les deux entreprises et le gouvernement de la République intervient avant la fin de la première quinzaine du mois de février 2023 ».

Après Bujumbura, Felix Tshisekedi parle de la sécurité à l’Est avec Sassou Nguesso

Le chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi est arrivé à Oyo en début d’après-midi du dimanche 05 février à Oyo au Congo où il a été reçu par son homologue Sassou Nguesso pour une visite éclair. 

Les deux dirigeants se sont entretenus en tête-à-tête sur la coopération entre les deux pays et aussi sur les questions de sécurité en Afrique, notamment dans l’est de la RDC, en proie aux violences depuis des décennies.

Aucune conclusion de leur échange n’a été annoncé aux médias, les deux personnalités, c’est sont rencontrées quelques heures après la participation de M. Tshisekedi au Sommet extraordinaire de la Communauté des États d’Afrique de l’Est(EAC)  relatif à l’évaluation de la feuille de route de Luanda, après le refus du M23 de se retirer des localités congolaises.

La feuille de route du mini-sommet de Luanda dont il était question exigeait le retrait effectif et définitif, avant le 15 janvier, des troupes du M23/RDF des zones occupées illégalement, mais les rebelles n’ont pas abdiqué.  

Une fois de plus, les chefs d’État membres de cette Communauté ont décidé de la cessation immédiate des hostilités et de la poursuite du déploiement des troupes d’autres pays de la E.A.C.

Le Président Tshisekedi et la délégation qui l’accompagne ont regagné Kinshasa, capitale de la RDC, en début de la soirée, selon la présidence congolaise.

Trésor Lualua tacle les dirigeants sportifs congolais

0

L’ancien international congolais, Trésor Lualua Lomana a exprimé son ras-le-bol au regard de la dernière désillusion des Léopards A’ lors du 7e Championnat d’Afrique des Nations (CHAN). 

Dans une sortie médiatique effectuée ce dimanche 05 février 2022, l’ancien sociétaire de Newcastle a attaqué verbalement les dirigeants sportifs en prouvant son regret dans l’organisation du football congolais.

Dans ses remontrances, celui qui a mouillé 31 fois le maillot congolais (2002-2013), déclare que « Comment notre football réussira pendant que ceux qui dirigent ne connaissent pas le football » Parmi les anciens Léopards qui ont effectué le voyage en Algérie, celui qui a honoré les couleurs de la République Démocratique du Congo avec 7 buts en 37 sélections, a manifesté sa grande déception. Il a déploré le comportement du ministère des Sports et loisirs à leur égard. Ce dernier dit qu’ils ont été gênés de partager leur expérience aux joueurs convoqués pour la dernière phase finale du CHAN.

« Quand je dis que le ministre a mal fait. Nous, on est allé au CHAN avec une mission d’être près de l’équipe… Mais il nous a amené pour être tout près de l’équipe. Un d’abord, ils ont refusé qu’on soit près de cette équipe… Vraiment, ça m’a fait du mal » regrette-t-il.

Poursuivant son discours, l’ancien attaquant de l’Olympiakos (2007-2008 et 2010) n’a pas épargné la Fédération congolaise de football association (FECOFA) et le coach Otis Ngoma. Celui-ci a exigé la démission de l’actuel sélectionneur des Léopards A’ et le départ du Comité en place de la fédération.

« Coach Otis, je t’aime beaucoup, tu es mon vieux, mon père. Mais à un certain moment, il faut arrêter […] Mais et la FECOFA, eux tous doivent partir » a-t-il demandé.

Goma : Les mouvements citoyens et collectif des jeunes ne parlent plus le même langage sur les marches contre l’EAC

0

Une controverse est observée depuis la journée de ce dimanche 05 février 2023 dans la ville de Goma au sujet d’une série des manifestations contre la force régionale de l’EAC.

Prévu pour ce lundi, le début de ses activités qui devraient commencer par une journée ville morte, ces manifestations semblent accouchées d’une souris morte.

Les jeunes des mouvements citoyens ne parlent plus le même langage. Les uns appellent au boycott, pendant que les autres tiennent mordicus et ne jurent que pour l’organisation de 6 jours de manifestations à dater de ce lundi 06 février.

Dans un communiqué qui fait le tour des réseaux sociaux, une partie de ces groupes de pression fait savoir qu’il revient seulement à la coordination urbaine de la société civile de faire appel à toute manifestation.

Ces mouvements citoynss appellent la population de la ville de Goma à vaquer paisiblement à ses occupations habituelles en attendant une communication de la société civile et éviter de céder à tous les pièges de l’ennemi.

Une autre frange des mouvements citoyens exige du gouvernement congolais la récupération de toutes les agglomérations sous l’emprise des rebelles du M23.
Ces derniers appellent toute la population à respecter ce mot d’ordre pour que la communauté internationale et nationale comprennent que la province du Nord Kivu en a marre avec la force de l’EAC et la Monusco.

Il sied de noter que depuis le jeudi de la semaine dernière, les manifestations sporadiques ont été signalées dans la partie nord de la ville de Goma. Les écoles et certaines boutiques ne fonctionnent pas normalement depuis la fin de la semaine.

Football: DCMP met fin aux contrats de ses 5 joueurs

0

À environ une semaine du début de la phase des groupes de la Coupe de la Confédération de la CAF, le Daring Club Motema Pembe souffle à nouveau un vent d’une crise. Le club de la capitale a annoncé ce samedi 04 février 2023 la fin des contrats avec ses 5 joueurs.

Ce divorce concerne, Ricky Tulenge, Apianome Kesereka, Jonathan Ikangalombo et Stevie Mundele ainsi qu’avec Junior Baumetu.

En phase de préparation en prélude des échéances à venir pour le compte des compétitions inter-clubs de la Confédération africaine de football (CAF), les immaculés semble à nouveau dans le souci au regard de la gestion de son effectif.

Cette décision de Paule Kasembele et toute son équipe fait suite à l’absentéisme de ces 5 joueurs au Cercle récréatif de Kimpoko de la Commune de Maluku lieu d’entraînement où l’équipe s’est installée depuis lundi 30 janvier dernier.

Toutefois, rien n’empêche le DCMP d’effectuer son déplacement en Côte d’Ivoire pour défier l’ASEC Mimosas le dimanche 12 février prochain pour le compte de la première journée de la phase des poules de la C2.

Goma: C’est faux, la force de l’EAC n’a pas tiré sur un homme à Kituku

0




Plusieurs faits ont rapporté l’avant midi de ce samedi qu’un civil a été tué par un élément de la force régionale de l’EAC vers Kituku au quartier Kyeshero dans la commune de Goma.

Des alertes qui s’avèrent pourtant fausses. Le Président de la jeunesse de la commune de Goma balaye d’un revers de la main cette rumeur précisant qu’aucun cas pareil n’a été signalé vers Kituku, contrairement à ce qui se dit dans les réseaux sociaux.

Contactée par kt.cd, une source de la force régionale de l’EAC dément aussi cette nouvelle. A l’en croire, il s’agit d’une propagande pour discréditer la mission dans la ville.

Notre source appelle la population congolaise à ne pas céder à toute manipulation pour espérer voir la sécurité revenir même dans les zones occupées par les terrasses du M23.

Kinshasa : Manické arrêtée après avoir affirmé que Cindy le cœur aurait couché avec Fally Ipupa

0

La youtubeuse Manické a été arrêtée dans la matinée de ce samedi 4 février à Bandal, à Kinshasa, après avoir affirmé que la chanteuse Cyndi le cœur aurait couché avec Fally Ipupa.

Après cela, Cyndi le cœur de Koffi Olimide avait ménacé de porter plainte.

Sur les vidéos de son arrestation qui circulent sur les réseaux sociaux, Manické s’excuse auprès de Koffi Olomide et admet qu’il ne s’agissait pas de Cindy le cœur mais d’une autre Cindy.

La Belgique veut contribuer au climat de paix entre Kinshasa et Kigali

0

Le Gouvernement belge a exprimé sa volonté de contribuer à la baisse de la tension entre la RDC et le Rwanda. C’est ce qu’affirmé la ministre belge des Affaires étrangères, Hadja Lahbib après avoir échangé vendredi 3 février avec le Président Félix Tshisekedi.

« Nous tenons à ce que soient respectées les frontières internationales de la RDC. J’ai aussi rassuré le président Félix Tshisekedi qu’il n’y avait dans notre chef pas de double standard. Les frontières internationales sont les frontières internationales. Elles doivent être respectées. L’intégrité du Congo doit être respectée », a-t-elle déclaré.

La Belgique espère que le sommet de l’EAC convoqué ce samedi à Bujumbura portera des fruits.

Leur échange a également tourné autour de la coopération billatérale, les relations diplomatiques entre la RDC et la Belgique, ainsi que la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.

Performance des Léopards : Un gros coup dur pour Ben Malango

0

Dans son communiqué publié vendredi 03 février dernier, Qatar SC a annoncé la réussite d’une opération chirurgicale de son avant-centre après sa blessure contractée à la séance d’entraînement du jeu 02 février. La nature de sa blessure et sa durée n’est pas encore révélée par le club qatarie.

Très impressionnant pour ses débuts au Qatar Super League, Championnat de la division 1 du Qatar, Ben Malango Ngita tapait déjà dans l’œil de Sébastien Desabre, le sélectionneur national de la République démocratique du Congo, pour la prochaine convocation des Léopards A. Pour ses trois premières sorties avec son équipe, Qatar SC, le congolais s’est révélé efficace. Il a engrangé dans sa gibecière 5 buts. Mais sa performance anthologique vient d’être bousillée.

Par contre, d’après certaines sources, cette blessure imposerait à l’ancien sociétaire du Tout Puissant Mazembe un repos de 5 mois, soit jusqu’à la fin de la saison 2022-2023.

Une nouvelle qui semble être un gros coup dur pour l’attaquant de 29 ans non seulement pour son avenir dans cette équipe mais également dans sa sélection nationale. Pourtant ce dernier au regard sa meilleure dynamique actuelle, était l’un des hommes idéale pour les prochaines échéances de l’équipe nationale aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Côte d’Ivoire 2023.

En outre, Ben Malango reste l’un de deux buteurs lors des 3 dernières rencontres officielles de la RDC. Il a été le seul à marquer au moins un but lors de lourde défaite de la RDC (4-1) au match retour des barrages pour le compte des éliminatoires du mondial 2022 contre le Maroc.

Passage du Pape en RDC : Moïse Katumbi salue une visite qui redonne l’espoir à la jeunesse

0

La visite du Pape François en République démocratique du Congo ( RDC) a marqué positivement les esprits. La dernière en date est Moïse Katumbi, opposant du régime Tshisekedi.

Via son compte Twitter, ce leader de Ensemble pour la République a remercié le souverain pontife pour avoir réconforté la population qui souffre et redonné l’espoir à la jeunesse. Il l’a aussi remercié d’avoir écouté les victimes des atrocités dans l’Est.

Plus loin, ce candidat à la prochaine présidentielle en RDC, a remercié le numéro 1 de l’église catholique pour son appel « à nous battre pour des élections libres et crédibles ».

Toujours à la suite de la visite papale, Martin Fayulu, un autre opposant du régime Tshisekedi a dit avoir « accordé le pardon à ceux qui ont volé la victoire du peuple», ce , avant de se dire engagé pour des élections transparentes, impartiales et apaisées.

Après 4 jours à Kinshasa capitale congolaise, le Pape François s’est envolé vendredi 3 janvier dernier pour Djouba au Soudan du Sud pour la suite de sa mission en Afrique sous le thème « réconciliation en Jésus Christ ».

Passage du Pape en RDC : Moïse Katumbi salue une visite qui redonne l’espoir à la jeunesse



La visite du Pape François en République démocratique du Congo ( RDC) a marqué positivement les esprits. La dernière en date est Moïse Katumbi, opposant du régime Tshisekedi.

Via son compte Twitter, ce leader de Ensemble pour la République a remercié le souverain pontife pour avoir réconforté la population qui souffre et redonné l’espoir à la jeunesse. Il l’a aussi remercié d’avoir écouté les victimes des atrocités dans l’Est.

Plus loin, ce candidat à la prochaine présidentielle en RDC, a remercié le numéro 1 de l’église catholique pour son appel « à nous battre pour des élections libres et crédibles ».

Toujours à la suite de la visite papale, Martin Fayulu, un autre opposant du régime Tshisekedi a dit avoir « accordé le pardon à ceux qui ont volé la victoire du peuple», ce , avant de se dire engagé pour des élections transparentes, impartiales et apaisées.

Après 4 jours à Kinshasa capitale congolaise, le Pape François s’est envolé vendredi 3 janvier dernier pour Djouba au Soudan du Sud pour la suite de sa mission en Afrique sous le thème « réconciliation en Jésus Christ ».

EAC : les chefs d’État et gouvernements évaluent la situation sécuritaire en RDC ce samedi

0



Le chef de l’État congolais Félix Tshisekedi va participer ce samedi 4 février au 20eme sommet extraordinaire des chefs d’État et gouvernements des pays membres de la Communauté d’Afrique de l’Est ( CAE).

D’après la présidence, ces assises qui vont se tenir à Bujumbura seront l’occasion pour les participants d’évaluer la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC et y proposer des solutions.

Ces travaux s’ouvrent quelques jours la décision des autorités congolaises ordonnant le commandant de la force régionale de l’EAC de rapatrier les officiers rwandais membres du Quartier général de la force basée à Goma.

Le même document avait indiqué que, suite à cette décision, le Rwanda à rappelé tous ses officiers faisant partie de tous les mécanismes régionaux basé en République démocratique du Congo ( RDC).

En réaction, le Secrétaire général de la Communauté d’Afrique de l’Est avait demandé des éclaircissements supplémentaires et urgents aux autorités congolaises sur l’expulsion des officiers rwandais.

C’est depuis mars de l’année dernière que la RDC est devenue membre de l’EAC. Dans cet accord, cette force régionale s’est engagée à défendre la partie Est du pays de Félix Tshisekedi victime des exactions des terroristes du M23 appuyés par le Rwanda

Enrôlement au Nord Kivu: Les doutes planent encore à quelques jours du début

0

Il ne reste que quelques jours avant le 16 février courant, date prévue par la Commission électorale CENI pour le début de l’opération d’enrôlement et d’identification des électeurs dans la province du Nord-Kivu.

Alors que la CENI avait confirmée le débit des opérations en mi-février, les indices sérieux n’assurent pas que ces opérations seront effectuées sur toute l’étendue de la province suite à la situation sécuritaire, notamment avec la progression des rebelles du M23 dans plusieurs villages dans les territoires de Masisi et Rutshuru.

Les agents recrutés par la CENI n’ont pas jusque-là bénéficié de la formation pour le bon déroulement de ce processus d’enrôlement dans le Nord-Kivu. Des doutes sur l’effectivité du début de l’enrôlement dans la province planent aussi sur plusieurs aspects, spécialement sur les procédures d’accréditations des témoins, des journalistes et des partis politiques ou sur l’utilisation des machines et la délivrance de cartes d’électeur qui n’ont pas encore commencé.

Nous avons joint le secrétaire provincial de la CENI à ce sujet, mais il n’a pas voulu s’exprimer. Dans la province de Mai-Ndombe, suite aux conflits entre Teke et Yaka dans le territoire de Kwamouth, le début de l’enrôlement prévu au mois de décembre dernier a été reporté pour ce mois de février.

Au Nord-Kivu, les appels de leaders sociaux se multiplient pour appeler la population à se tenir prêts pour participer massivement au processus d’enrôlement des électeurs qui partira du 16 février au 17 mars selon le calendrier de la CENI.

La page Kinshasa tournée, le pape met le cap vers Juba au soudan du Sud

Après quatre jours passés à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, pour une mission de promouvoir la paix et la réconciliation, intitulée le « pèlerinage de paix », le pape quitte le sol congolais, ce vendredi 03 février avec succès. 

Il a drainé de foules, célébré l’une des grandes messes de l’histoire du pays, échangé avec les jeunes, rencontré les victimes de la guerre qui déchire l’est du pays et à même recadrer les prêtres qui semblent se détourner de leur mission. Bref. Il a tout fait en si peu des jours. 

L’avion du pape preparant son decolage pour Juba, capitale sud soudanaise @photo credit Cell com presidence RDC

Avec le thème : “Tous réconcilier en Jésus christ” le pape a mis l’accent sur le pardon et le vivre en communauté dans une messe qui a réuni toutes les couches sociales du pays. « Ôtez vos mains de l’Afrique !« , a lancé le pape lors de sa réception au Palais de la Nation par le président de la République. 

Le pape François a dénoncé le « colonialisme économique » qui « se déchaîne » notamment en RDC. « Cessez d’étouffer l’Afrique : elle n’est pas une mine à exploiter ni une terre à dévaliser », a lancé le pape, dans un discours en italien prononcé devant les autorités et le corps diplomatique au palais présidentiel.

Accompagné par le président de la République à l’aéroport de N’djili pour son départ du Soudan, le saint père souffle qu' »Il m’a été agréable de passer ces jours-ci dans votre pays « Avec sa grande forêt. La RDC représente le cœur vert de l’Afrique, un poumon pour le monde entier« .

La visite du Pape à Kinshasa, l’église catholique prouve sa suprématie dans la laïcité de la RDC

0

Le Souverain Pontife a quitté Kinshasa ce vendredi 03 février. Destination, Juba au Soudan du Sud, après quatre jours sur le sol congolais. Si la République démocratique du Congo est un État laïc, l’Église catholique casse les codes de cette laïcité. La visite du Pape François, a sans doute confirmé la domination catholique dans un pays où la liberté de culte est constitutionnelle.

La semaine a été particulière à Kinshasa, la capitale congolaise. Pendant quatre jours, les comportements ont même changé, des routes bien entretenues, les dispositifs sécuritaires renforcés, les opposants ont même enterré la hache de guerre face au régime en place. Qui peut alors changer tout en un claquement des doigts si ce n’est que le Pape ?

L’évêque de Rome a consulté les politiques, exhorté les jeunes et recadré les prêtres congolais. Comme un Père, il a réussi à réunir autour d’un idéal. Il a aussi martelé sur « la protection des richesses » et a lancé un message fort aux dirigeants du monde: « retirer vos mains sur le Congo ». Le candidat malheureux de l’élection présidentielle Martin Fayulu a même pardonné. Donc, le message du Pape est tombé sur une terre fertile.

Plus de 45 millions de fidèles en RDC

Le Souverain pontife a, dans son dernier discours avant de quitter la RDC, a dit aux prêtres « que n’entre pas l’esprit mondain qui nous fait interpréter le ministère selon les critères de nos intérêts lucratifs personnels, qui nous rend froids et détachés ».

Avec plus de 45 millions de fidèles en RDC, estime l’archidiose de Kinshasa, l’Église catholique a son mot à dire et n’en cache jamais devant les dirigeants congolais.

Aujourd’hui encore l’Église catholique continue d’avoir une forte influence dans le pays et joue le rôle de régulateur social dans de nombreuses communautés. Notamment, avec des écoles à travers le pays, des centres de santé, des universités pour ne citer que celles-ci.

40% environ des écoles sont gérées par l’Église catholique

Les écoles catholiques sont un des piliers de l’éducation en République démocratique du Congo. Depuis plusieurs décennies, elles sont un élément incontournable à travers le pays pour la formation des Congolais. Plusieurs congrégations religieuses sont impliquées dans ce domaine comme les salésiens ou les augustins.

Au fil des années, l’Église catholique a lutté contre la mauvaise gestion des dirigeants congolais, la corruption, se faisant une éternelle opposante du système politique de la RDC.

Politiquement, de la Conférence nationale souveraine aux protestations autour du processus électoral entre 2015 et 2018, en passant par la redynamisation d’une opposition politique affaiblie par les pratiques de débauchage et de corruption, elle a joué un rôle crucial dans la lutte pour la démocratie dans le pays, à travers notamment la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et le Comité laïc de coordination (CLC).

Après la visite du Pape, le Congo attend de vivre des heures renouvelées, les jeunes espèrent vivre des beaux jours et les politiques attendent des élections transparentes et apaisées. L’Église quant à elle, devrait, d’après les discours du Pape, se préoccuper de l’évangile en soutenant le peuple congolais, un peuple brave aux yeux du souverain pontife.

Progression du M23 à Masisi : Les écoliers de Goma dans la rue en signe de solidarité à leurs collègues privés d’étude

0

Plusieurs écoliers de la ville de Goma sont descendus dans la rue ce vendredi 03 février 2023 pour “dénoncer la progression des rebelles du M23 dans plusieurs villages en territoire de Masisi”, affirment-ils.

Ces élèves en plein examen disent aussi marquer leur solidarité aux autres élèves des territoires de Rutshuru et Masisi qui n’étudient plus depuis plusieurs mois déjà. Très en colère, ces élèves ont envahi la route allant vers le marché de Virunga pour amener les autres écoles environnantes à ne pas étudier comme leurs collègues des zones occupées.

Les élèves en pleine manifestation @ photo credit Kt.cd

Ils viennent de réussir à empêcher le bon déroulement des cours à l’Institut Mama Mulezi, Collège Mwanga, Tuungane, et tant d’autres écoles se trouvant le long de la route quittant le rond-point Signers jusqu’au marché central de Virunga ainsi que d’autres écoles de Majengo.

Élève en sixième année secondaire, Esther Kayembe qui était aussi parmi les manifestants, dit être fortement touchée par cette guerre qui empêche les autres écoliers de Masisi et Rutshuru d’étudier comme eux.

« Nous manifestons pour exiger la reprise des cours dans les territoires de Rutshuru et Masisi. Que le gouvernement congolais nous ramène la paix pour que nous étudiions normalement. Nous allons continuer à manifester jusqu’à obtenir une solution gain de cause » a-t-elle fait savoir

La police est intervenue pour empêcher ces écoliers de commettre des dégâts après certains qui ont été déjà commis à l’école Mama Mulezi où les vitres ont été cassées. Des manifestations sporadiques ont été observées dans la partie nord de la ville de Goma, à Majengo et Katoyi où les jeunes ont voulu dénoncer aussi la guerre du M23.

« J’ai accordé le pardon à ceux qui ont volé la victoire du peuple » (Martin Fayulu)

0

Leader du parti politique Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDé), Martin Fayulu décide de mettre dans les oubliettes ses revendications sur la vérité des urnes après les élections de 2018. Après sa participation à la messe papale du mercredi 1er février dernier, cet opposant du régime Tshisekedi dit avoir « accordé le pardon à tous ceux qui ont volé la victoire du peuple ».

À quelques mois de la tenue des scrutins en RDC, le président de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement s’est dit engagé pour des élections transparentes, impartiales et apaisées.

Par ailleurs, ce leader de la plateforme Lamuka a tout de même remercié le Pape François d’avoir éclairé le monde sur la situation sécuritaire, sociale et politique de la République démocratique du Congo ( RDC).

Dans son homélie le jour de la messe, le souverain pontife avait prêché le pardon, la réconciliation et la communauté. « Le pardon devient le chemin de la paix », avait-il laissé entendre.

Le numéro 1 de l’Église catholique, qui séjourne depuis le 31 janvier à Kinshasa, a rencontré, tour à tour, les jeunes catholiques, victimes des massacres dans l’est de la RDC, les prêtes et bien d’autres personnes.