En séjour à New York aux États-Unis d’Amérique (USA), le chef de l’État congolais Félix Tshisekedi prend part ce mercredi 21 septembre à une réunion urgente sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.

L’information a été livrée ce même mercredi par le ministre de la communication et des médias Patrick Muyaya, via son compte Twitter.

« Au lendemain de son discours ferme devant la tribune des Nations Unies, le Président de la République prend part à #NewYork à une réunion urgente sur la situation sécuritaire dans l’Est du pays », a-t-il écrit.

Mardi dernier du haut de la tribune des Nations-Unies, le Président congolais a nommément cité le Rwanda de soutenir les terroristes du M23 qui incrime la population dans cette partie du territoire national.

Le ministre des finances, Nicolas Kazadi figure parmi les membres du gouvernement congolais qui ont reçu mardi 20 septembre, le prix « Award » du Magazine FORBES pour les performances financières en République démocratique du Congo lors du « US-Africa invesment Forum ».

D’après la cellule de communication du Ministère des finances, cette récompense est justifiée par la mobilisation accrue des recettes et les réformes engagées par le ministre de finances Kazadi.

Outre ce dernier, le ministre de la communication et des médias Patrick Muyaya et le chef de service de l’IGF Jules Alingete ont également réçu ce prix.

Ces membres du Gouvernement sont dans la suite du chef de l’Etat Felix Tshisekedi à la 77ème Assemblée générale des Nations-Unies à New York aux USA.

Le chef de service de l’Inspection générale des finances (IGF), Jules Alingete, a été primé, mardi 20 septembre, par le prestigieux magazine Forbes Africa, à New-York, champion de lutte contre les antivaleurs dans la gestion publique.

Cette consécration s’ajoute à celle de l’administration américaine qui reconnaît une prise de conscience des Congolais sur les méfaits de la corruption ainsi que l’évolution positive de la lutte contre la corruption.

Depuis sa prise des fonctions à la tête de l’IGF, Jules Alingete a multiplié des stratégies pour barrer la route aux coulages des recettes ainsi qu’au détournement des fonds publics. Aujourd’hui, ce travail de gendarme financier, a encore été une fois de plus récompensé au niveau international.

D’après plusieurs sources, il est attendu au parlement belge le 28 septembre prochain pour parler des avancées réalisées par, Félix Tshisekedi, dans la lutte contre la Corruption. Son intervention portera sur le thème : « Avancées et résultats engrangés dans la lutte contre la corruption en République Démocratique du Congo ».

Nommé en juillet 2020 par le Président de la République, le chef de service de l’IGF, Jules Alingete, économiste de 59 ans, enregistre des résultats que plusieurs observateurs jugent positifs. Le Secrétaire d’État américain, Anthony Blinken l’avait fait savoir lors de son passage en RDC.

L’Union Européenne a aussi pris la résolution de collaborer directement avec l’IGF pour les fonds qu’elle envoie dans le cadre de l’aide publique au développement.

Le Maire de la ville de Zongo, Michel Siazo
Mbui, a procédé, mercredi 21 septembre , au lancement des travaux de construction de deux blocs opératoires de L’hôpital Général de Référence de son entité.

II s’agit de deux blocs opératoires pour femmes et pour hommes , avec un espace exclusif en cas d’accouchement par césarienne, précise la même source.

C’est donc là de la matérialisation d’une des promesses du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi Tshilombo lors de son passage dans la ville, en septembre 2019, a-t-on appris.

« La ville de Zongo est une entité frontalière avec la République Centrafricaine, donnant directement sur la capitale Bangui.

Plus de 138.000 personnes, dont un nombre important d’étrangers y vivent d’où la nécessité d’y construire des bons locaux et bâtiments médicaux » a expliqué le Maire.

Le président de la République democratique du Congo a pris la parole hier mardi à 23h à la 77e Assemblée générale de l’Organisation des nations unis. dans ses mots, felix tshisekedi à dénoncer l’agression dont son pays est victime par son voisin le rwanda qui soutient le mouvement rebelle du M23 qui opère dans la partie est de la RDC.

Albert Ndibu, un citoyen congolais félicite son chef d’Etat pour sa clarté dans ses propos. « Bravo et félicitation au président pour son discours très clair et déterminant ». Ce point de vue est aussi partagé par Aziz Kumbi: « je salue un discours à la hauteur des attentes, un ton ferme, une dénonciation directe, une démarche diplomatique reflétant le besoin de la politique intérieure, une responsabilisation de l’ONU face aux missions lui assignées. C’est l’attitude que nous voulons du Chef », dit-il.

Pour Kamunga Powell, un autre compatriote qui réagit sur le tweet de la présidence, il faut maintenant passer à l’acte. « Après le discours du président, il est temps de prendre des mesures fortes dont l’embargo sur l’exportation de nos minerais stratégiques… Le monde n’attends que de voir jusqu’où va notre détermination à restaurer la paix sur notre territoire ».

« Après la révolution c’est l’évolution. Cette décision doit être accompagnée des actions des grandes envergures pour chasser les Immoraux du M23 », pense Marc Bagaza.

Si certains espèrent quelque chose après cette dénonciation, d’autres par contre restent dubitatifs. C’est le cas de Celestia, un internaute, qui pense que les discours du haut de la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU ne suffisent pas.

Les discours on en a entendu de toute sorte, il eut même des présidents qui ont déchiré la charte sur podium. Ce gros machin n’est qu’une salle de spectacle.

Devant le bouleversement mondial actuel, tout congolais qui a toute sa tête, sait que ce n’est pas là qu’il faudra aller se plaindre”dit-il.

Du haut de la tribune de l’ONU mardi soir, le président de la République démocratique du Congo a évoqué les failles de la Mission de l’ONU sur la crise sécuritaire à l’EST de son pays. Ce dernier s’est montré favorable à son départ.

« Le gouvernement de mon pays a demandé la réévaluation du plan de retrait progressif et responsable de cette Mission », a-t-il déclaré.

Et d’ajouter que «  c’est pour mettre fin à cette suspicion et dissiper l’ambiguïté de certaines positions du Conseil de sécurité sur la crise sécuritaire à l’Est de la RDC, Ambiguïté qui excède la population congolaise et exacerbe la tension entre elle et la Mission de l’ONU pour la stabilisation du Congo, MONUSCO ».

Pour le chef de l’Etat congolais « cette démarche d’ajustement est exigée par le constat unanime, même au niveau le plus élevé de notre Organisation, des faiblesses regrettables de la MONUSCO, ce qui affecte certainement l’efficacité et la légitimité de l’action de l’ONU en RDC ».

Par contre, « la réévaluation du plan du retrait de la MONUSCO ne peut, par conséquent, nullement remettre en cause les relations entre mon pays et notre Organisation », a-t-il rencheri.

En outre, Le cinquième président de la RDC a réaffirmé son engagement à défendre l’intégrité territoriale de la RDC.

Dans son discours tenu mardi 20 septembre à la 77ème session de l’Assemblée générale des Nations-Unies, le chef de l’État congolais Félix Tshisekedi a accusé le Rwanda d’avoir soutenu les terroristes du M23 pour abattre un hélicoptère de la Mission de l’organisation des Nations-Unies pour la stabilité au Congo ( Monusco). Un acte qu’il qualifie de crime de guerre.

Il a tout de même indiqué que l’implication du Rwanda et sa responsabilité dans la tragédie en RDC au travers ses alliés du M23 ne sont plus discutables.

« En dépit de ma bonne volonté et de la main tendue du Peuple congolais pour la paix, certains de nos voisins n’ont trouvé mieux que de nous remercier par l’agression et le soutien à des groupes armés terroristes qui ravagent l’Est de la RDC», a regretté le Président Félix Tshisekedi.

Et de poursuivre « C’est le cas actuellement du Rwanda qui, au mépris du droit international, de la Charte de l’ONU et de l’Acte constitutif de l’Union Africaine, a, une fois de plus, non seulement agressé, en mars dernier, la RDC par des incursions directes de ses forces armées, les RDF, mais aussi occupe des localités de la province du Nord-Kivu par un groupe armé terroriste interposé, le Mouvement du 23 mars dit M23, auquel il apporte un soutien massif tant en matériels de guerre qu’en hommes de troupes».

Le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a été reçu ce mardi 20 septembre par le secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies (ONU), António Guterres.

D’après la cellule de communication de la présidence, cette rencontre s’est déroulée dans les bureaux du SG de l’ONU, juste après la cérémonie d’ouverture de la 77ème session de l’Assemblée générale des Nations-Unies.

Cette rencontre intervient au lendemain d’une déclaration du SG de l’ONU sur la faiblesse de l’action militaire des casques bleus de la MONUSCO à l’Est de la RDC.

« L’on croit savoir que les deux personnalités ont abordé cette question d’autant plus que dans son allocution d’ouverture, le secrétaire général de l’ONU a indiqué que la situation sécuritaire à l’Est de la république démocratique du congo fait partie des principaux défis de paix à travers le monde », a indiqué la présidence.

Cependant, aucune déclaration n’a été faite à la presse à l’issue de cette entrevue de près d’une heure, indique la même source.

Signalons que Félix Tshisekedi va prendre la parole ce mardi à 23h, heure de Kinshasa, à la 77ème Assemblée générale de l’ONU qui s’est ouverte lundi 19 septembre. Le chef de l’Etat s’exprimera dans un contexte particulier où la RDC subit l’agression rwandaise.