Dans la nuit du jeudi 22 à vendredi 23 septembre, les amis du kuluna tiré dessus quelques jours passés par le policier Sadam Ibanda, ont saccagé complètement la maison de ce dernier.

Résidant sur la route Mokali à Tshangu, ce héros s’est vu dépourvu de tous ses biens, voire même la porte de sa maison emportée par ces kulunas venus se venger du sort de leur coéquipier.

Restée sans voix, la famille de cet agent de l’ordre dénonce fermement cet acte et demande de l’aide auprès de l’état congolais .

Rappelons que le policier Sadam Ibanda dit Wonda Wonda, avait intervenu lors d’une opération des bandits en manchette, communément appelés kulunas, au quartier Mombele dans la commune de Limete.

Pour imposer l’ordre public, cet élément de la police n’a pas manqué une de ses cibles avec une balle à la cheville, un acte qui a été félicité par tous.

Plus de 21 000 personnes ont fui les combats intercommunautaires entre les Teke et Yaka dans le territoire de Kwamouth (Maï-Ndombe). Ce nouveau bilan a été avancé le vendredi 23 septembre par Jérémie Bikiele, directeur de cabinet du commissaire provincial des actions humanitaires du Kwilu.

D’après la même source, ces déplacements font suite aux dernières attaques survenues, mercredi et jeudi derniers, aux villages Bisiala, Engweme et Bibonga, le long de la route nationale numéro 17 à Kwamouth.

« En date du 20, nous étions à 16.033 déplacés, dont 3.543 dans la ville de Bandundu. Mais après les affrontements dans les villages Bisiala et Engweme, nous sommes aujourd’hui à 21. 842 déplacés au total. Donc il y a eu un ajout de 5.809 déplacés en deux jours », a affirmé M. Bikiele.

Par ailleurs, il a indiqué que parmi ces déplacés, près de 11.426 femmes ont été dénombrées dont une centaine sont enceinte et qui vivent actuellement dans la vulnérabilité totale.

Il a rassuré mobiliser les partenaires qui soutiennent les enfants afin de pouvoir les aider à être soutenus dans les familles d’accueil jusqu’à ce que leurs parents puissent se présenter, au besoin, assurer la scolarité de ces enfants.

« C’est ainsi nous lançons un message auprès du gouvernement central en particulier et aussi aux partenaires humanitaires de pouvoir intervenir de façon urgente», a conclu Jérémie Bikiele

Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a procédé, ce vendredi 23 septembre, au lancement du test des kits d’enrôlement pour les élections 2023 dans la commune de Lingwala à Kinshasa.

« Nous sommes satisfaits parce que tout ce que nous avions prévu marche bien. La fonctionnalité est satisfaisante. La CENI est au travail, nous faisons tout pour que nous puissions avoir d’abord l’enroulement et après les scrutins. Nous avons besoin d’accompagnement de la population », a déclaré le président de la centrale électorale au sortir du centre d’enrôlement.

Il a été le premier a effectué le test de l’enrôlement de ce kits d’enrôlement de la société sud-coréenne Miru Systems C.o.

Le test grandeur nature a pour objectif de vérifier la conformité du matériel proposé par le fournisseur en rapport avec les exigences fixées par la CENI dans le dossier d’appel d’offres international et de s’assurer de la fonctionnalité de ce matériel.

À savoir, cette opération durera deux jours et finira par la commune de Maluku à Kinshasa. Ainsi, L’enrôlement des électeurs est prévu pour décembre 2022 pour se clôturer en mars 2023.

Pour rappel, le lundi 19 septembre 2022 dernier, un lot de kits d’identification et d’enrôlement des électeurs pour le test grandeur nature de la société sud-coréenne Miru Systems C.o était arrivé en République démocratique du Congo.

La Belgique et la République démocratique du Congo (RDC) s’engagent dans une coopération socio-culturelle, allant de 2022 à 2026
Sur les quatre années, le projet touchera différents secteurs dont l’éducation, le genre, l’économie, le sport et beaucoup plus la culture.

Pour Yves Jaholet, ministre-président de la fédération Wallonie Bruxelles, la Belgique considère la République démocratique du Congo comme le premier pays partenaire de sa coopération gouvernementale et un des partenaires les plus importants de sa coopération au développement. Cela, partant des relations historiques entre les deux pays. Ceci ne vient qu’amplifier cette entente bilatérale dans différents secteurs.

En ce qui concerne la culture, Pierre Yves Jeholet veut voir « un programme très chargé et de qualité au niveau de la délégation Wallonie-Bruxelles en RDC », a-t-il annoncé lors d’une conférence de presse mercredi 21 septembre.

Par ailleurs, M. Jaholet a émis le souhait de voir davantage d’artistes faire le déplacement dans les deux pays pour des raisons artistiques.

Le programme culturel devra donc s’enrichir davantage sur de nombreux vernissages des livres qui se font déjà, des cercles des écrivains, le prix littéraire Zamenga, les concours d’entrepreneuriat féminin, la projection des films, les jeudis critiques, les expositions et bien d’autres.

En début octobre, la délégation Wallonie-Bruxelles tiendra également l’une de ses grandes activités, la Grande Rentrée Littéraire de Kinshasa.

Il sied de signaler que le mardi dernier, Pierre Yves Jeholet a été reçu par le Premier ministre Sama Lukonde, dans son cabinet de travail, à la primature. Cette visite était une occasion de passer en revue les différentes questions liées aux relations de cette coopération socio-culturelle entre la RDC et la Belgique dans le but de promouvoir l’inclusion sociale et le développement économique congolais.

Le Réseau des associations des professeurs des Universités et Instituts Supérieurs du Congo (RAPUCO) a décidé de relancer la grève sèche sur toute l’étendue du territoire national.

C’est à l’issue d’une réunion d’évaluation tenue le jeudi 22 septembre que les professeurs des universités et Instituts Supérieurs du Congo ont annoncé que cette grève ne sera suspendue qu’après le paiement de la totalité de deux tranches sus-évoquées, conformément aux Accords de BIBWA/NSELE.

« Le RAPUCO constate avec amertume que les engagements pris à BIBWA/NSELE continuent d’être torpillés et bafoués au grand dam des revendications de Professeurs, forcés depuis des lustres à vivre dans des conditions, inacceptables eu égard aux services qu’ils rendent à la Nation », a annoncé l’association des professeurs de l’ESU.

Pourtant, déplorent les professeurs dans leur déclaration « à la suite de son Assemblée générale du 29 août 2022, assortie d’une Déclaration, les professeurs notent que le respect des échéances pour la livraison des véhicules aux Professeurs, le paiement de la prime annuelle de recherche et la prise en compte du nouveau barème de l’Enseignement supérieur et Universitaire et de la Recherche Scientifique dans les prévisions budgétaires de l’exercice 2023 étaient essentiellement des points, lors dudit Conseil des ministres, tels que présentés et rappelés ».

Et d’ajouter : « l’erreur flagrante consommée par le ministre des Finances par son refus affiché du versement des deuxième et troisième tranches de paiement pour les véhicules chez le concessionnaire, tendant à expirer dans 8 jours, nous dénonçons l’indifférence, la légèreté et la banalisation qui entourent le traitement des dossiers des Professeurs de la RDC par le banc gouvernemental », ont-ils conclu.

« Notre message est clair: la Monusco doit prendre fin et être remplacée par autre chose », a déclaré, le mercredi 21 septembre, Alexander De Croo au siège de l’ONU à New-York aux Etats-Unis.

Le chef du gouvernement du royaume de Belgique a estimé que la MONUSCO a échoué dans sa mission la protection de la population à l’est de la République démocratique du Congo (RDC).

« Une mission doit protéger le peuple congolais et veiller à ce que les conflits armés cessent et la Monusco n’a pas l’infrastructure et le mandat adéquats pour ce faire », a-t-il martelé.

Et d’enrichir : « nous avons aujourd’hui une mission de l’ONU qui est face à des groupes rebelles mieux équipés. Les casques bleus de l’ONU ont déjà commencé à se retirer du pays l’année dernière. Ce retrait devrait être finalisé d’ici 2024 ».

L’homme d’Etat belge soutient que
les discussions sur la succession de la Monusco pourraient contribuer à améliorer les relations entre le président congolais Felix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame.

De surcroît, il a rappelé que la Monusco opère en RDC depuis 1999 et est devenue l’opération la plus coûteuse jamais lancée par les Nations-Unies, sans pour autant avoir mis fin à la violence dans l’est du pays.

Il sied de rappeler que, Mardi 20 septembre à l’Assemblée générale de l’ONU, le président de la République démocratique du Congo, Felix Tshisekedi a accusé son voisin d’agression » militaire « directe » et d’occupation » dans l’est de la RDC, via le soutien de Kigali à la rébellion armée du M23.

Les deux présidents, lors d’une rencontre à laquelle était également présent le Français Emmanuel Macron, ont toutefois convenu « d’agir de concert » pour lutter contre les violences dans l’est de la RDC, a annoncé l’Élysée.

Dans un mémorandum remis à l’autorité provinciale, le mercredi 21 septembre, le mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA) a recommandé aux deux chambres du Parlement d’allouer un budget conséquent aux FARDC (Forces armées de la République démocratique du Congo).

L’appel de la LUCHA intervient au lendemain de l’adresse du chef de l’Etat congolais à l’ONU, où il a ouvertement accusé Kigali de soutenir les rebelles du M23 à l’Est de la RDC (République démocratique du Congo).

Le Mouvement pro démocratie, a, dans ses propositions, demandé aux parlementaires de réduire leur train de vie en faveur des militaires.

« La LUCHA demande au Parlement d’allouer un budget significatif aux FARDC au cours de cette session parlementaire consacrée à l’adoption du budget national. Il est juste si les députés réduisent leurs émoluments pour permettre d’investir dans l’achat des munitions et équipements militaires du pays », indique-t-on dans ce mémo.

Ce, au terme d’une marche pacifique, organisée en marge de la journée internationale de la paix, célébrée le 21 septembre de chaque année que le mouvement citoyen a émis cette recommandation à partir de Kananga, en province du Kasaï-Central.

En fine, la LUCHA a encouragé les FARDC à poursuivre sans relâche la traque des hommes armés, à l’instar des M23 qui occupent depuis 100 jours maintenant la cité de Bunangana.