Les travaux de la Mission économique de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) ont été lancés, mercredi 7 septembre à Kinshasa, par Christophe Lutundula, ministre congolais des Affaires étrangères.

« L’heure est celle de mouvements pour relayer la volonté déjà exprimée par nos chefs d’État, également pour agir sur le terrain avec nos populations qui, aujourd’hui, sont très impatientes », a déclaré le chef de la diplomatie congolaise dans son speech.

Le secrétaire général de la CAE, le docteur Peter Mathuk et Macharia Kamau, envoyé du président Kényan au processus de paix de Nairobi ont fait le point sur la paix et la sécurité qui, selon eux, « sont des facteurs primordiaux et indispensables pour la libre circulation des populations, de commerce et l’intégration régionale et le développement de la sous-région ».

Selon l’ambassadeur du Burundi accrédité en RDC, Mwamba Ntirampeba, représentant du président burundais Evariste Ndayishimiye, « l’un des acquis de cette organisation sous-régionale est l’adhésion de la RDC au sein de la CAE, en mars de cette année, adhésion très considérable pour un marché réunissant environ 300 millions de personnes, portant ainsi des opportunités de commerce et des investissements intra-régionaux ».

« Il y a lieu de reconnaître que sans la paix et la stabilité dans l’Est de la RDC, il n’y a pas non plus de paix et de stabilité dans la région de l’Est et, ce faisant, il n’y a pas moyen d’entretenir des échanges économiques et sociaux », indique le professeur Serge Tshibangu, mandataire spécial du chef de l’État Congolais.

Ouvertes mercredi, ces assises vont se clôturer le vendredi 9 septembre prochain. Elles consisteront à la présentation du cadre juridique et institutionnel de la CAR, vision 2050 et la 6e stratégie de développement de la CAE (CTC), l’État de l’intégration de la CAE sur l’Union douanière, le marché commun et l’Union douanière

Asaph Mawonda

Le gouvernement a décidé de mettre en circulation plus de bus de TRANSCO pour permettre à la population de se déplacer. L’annonce a été faite la soirée du mercredi 7 septembre par Didier Budimbu, ministre des Hydrocarbures, lors d’un point de presse.

C’est ainsi qu’aux 160 bus TRANSCO déjà opérationnels à Kinshasa, le gouvernement en rajoute 100 dès ce jeudi 8 septembre, pour tenter de contenir la crise de Transport. 

Outre, dans le souci d’éviter la rupture totale de l’essence, en concertation avec les entreprises opérant dans le secteur pétrolier, le ministre des Hydrocarbures a décidé d’appliquer le plan de contingence.  

D’après Didier Budimbu, la ville de Kinshasa consomme quotidiennement 1100 m³. Cette  quantité passe désormais à 660 m³/jour.  « Rationaliser la consommation en carburant permet de faire face à la baisse des stocks et d’éviter la rupture », indique-t-il.

Par ailleurs, le bateau qui devra approvisionner la ville de Kinshasa accoste le 14 septembre. Mais pour que l’essence arrive à Kinshasa, ça pourrait prendre quelques jours, a-t-on appris. A cela, le ministre de tutelle n’a pas fourni des précisions sur le nombre de jours.

Asaph Mawonda

L’insécurité n’a pas encore dit son dernier mot en ville de Goma au Nord-Kivu. La nuit du mercredi à ce jeudi 8 septembre, 3 maisons ont été attaquées par des bandits armés non autrement identifiés.

Selon le conseil des jeunes de la commune de Karisimbi, le fait s’est passé aux environs de minuit précisément sur les avenues Amani et mokoto.

La même soutce dénonce le fait que les bandits aient opéré sans être inquiétés pourtant ce quartier est entouré par les forces de l’ordre.

Claude Rugo, président de ce conseil demande aux autorités de s’impliquer en toute urgence pour sécuriser les personnes et leurs biens dans la ville de Goma.

Le leader du parti politique Nouvel Elan, Adolphe Muzito annonce une visite dans les provinces de Maï-Ndombe et Kwango, particulièrement dans la cité de Kwamouth. Ce, notamment pour s’enquérir des causes profondes des affrontements entre les communautés Yaka et Teke.

Pour y parvenir, il va consulter les différentes forces vives, c’est ce qu’a rapporté un communiqué de son parti politique rendu public ce mercredi 7 septembre.

Sa visite vise également à compatir les victimes des affrontements, a-t-on appris de la même source.

« En prévision de sa descente sur terrain, l’initiateur du Nouvel Elan de retour au pays, a entamé des consultations avec les notabilités de 2 provinces et un échantillon des chefs coutumiers parmi lesquels, les chefs Teke et Yaka », peut-on lire dans ce document.

Ces échauffourées qui ont débuté depuis plusieurs semaines maintenant, cèdent la place au déplacement massif des populations et plusieurs morts, ce, sans compté des incendies.

Nzanga Mobutu, le fils du Maréchal Mobutu l’a déclaré le mercredi 7 septembre, chez nos confrères de la radio Top Congo FM. Rassurant que la famille de feu le Maréchal Mobutu Seseko, est la première à vouloir ce rapatriement.

« Nous sommes les premiers à le vouloir. Je dirais même que c’est un devoir impérieux pour moi. Je ne trouve pas normal que le corps du Maréchal soit toujours au Maroc », a dit François Nzanga Mobutu.

Et de nuancer: « mais, notre père repose dans un pays où il est en paix. Il est sur une terre amie, africaine ».

Cependant, il évoque des préalables. Mieux, des conditions avant ce rapatriement. L’aménagement des sépulcres. « A Gbadolite, les sépultures des membres de notre famille ont été détruites. Comment voulez-vous que notre famille soit rassurée? », se questionne-t-il encore.

L’ancien Vice Premier ministre en charge de l’Agriculture du Gouvernement Gizenga 1 souhaite à ce que le retour du corps de son défunt père se fasse de manière sereine.

Giscard Havril

24 heures après l’explosion d’une bombe artisanale en ville de Butembo au Nord-Kivu dans un bureau administratif de la municipalité de Bulengera, le maire policier annonce la mise en place des points de contrôle, Check-points à travers la ville.

Dans son communiqué officiel rendu public le mercredi 07 septembre 2022, le maire de Butembo, a indiqué que les habitants devraient développer leur degré de vigilance dans les lieux publics, en contrôlant leur entourage, vu les menaces sécuritaires.

Pour lui, les responsables des églises, marchés, écoles et institutions universitaires doivent mettre en place des mécanismes de « contrôle systématique » des sacs de ceux qui les fréquentent.

L’autorité urbaine note cependant que, les services de sécurité sont déjà instruits quant au contrôle dans certains points où s’observe un engouement des populations. Cela, dans le but de prévenir toute éventualité.

« Les service sont instruits à ce sujet. Vous connaissez ce qu’on appelle les check-points, sont des rondes des blancs, qui seront fait par les services de sécurité et tous les autres services pour éviter que nous puissions tomber sur le coup de quoi-que-ce-soit, » a-t-il indiqué à la presse.

Les casinos, les hôtels, bistrots restaurants voire les lieux de deuils ne sont pas épargnés de cette mesure de contrôle, déjà mise en place par l’autorité urbaine.

Au moins 20 personnes ont été tuées dont seize civils et 5 militaires, mardi 6 septembre, lors des affrontements entre les communautés Teke et Yaka au village Mibe où résident les Yaka. C’est ce qu’a rapporté la société civile locale ce mercredi 07 septembre.

Le ministre provincial de l’Intérieur a fait savoir que, les cinq militaires tués ont été envoyés pour rétablir l’ordre public dans cette partie du pays.

Face cette situation, une délégation gouvernementale a récemment échangé avec les représentants des Teke et des Yaka en vue d’une solution au conflit qui déchire ces deux communautés de la province du Maï-Ndombe.

Il y a lieu de signaler que, les deux communautés s’opposent depuis plusieurs mois à la hausse d’une redevance au titre du droit coutumier sur les produits agricoles imposés par les chefs coutumiers Teke aux « non originaires ».

D’après plusieurs sources sur place, le recouvrement forcé d’une redevance coutumière suivi d’arrestations et autres traitements jugés inhumains par les victimes serait la cause des affrontements meurtriers.

Asaph Mawonda

La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO ) a déploré une attaque de son convoi par des manifestants en ville de Beni au Nord-Kivu, la matinée de mardi 6 septembre dernier.

« De retour d’une patrouille, les Casques bleus, escortés par les FARDC, ont été assaillis par des manifestants à coup de jets de pierres. Des tirs de sommation ont permis de se frayer un chemin », peut-on lire dans un communiqué de la Mission onusienne ce mercredi 7 septembre.

D’après la même source, une personne a perdu la vie. « Une enquête conjointe avec les autorités congolaises permettra de déterminer les circonstances de ce décès regrettable », indique-t-on.

Et d’ajouter, « Les attaques contre les Casques bleus impactent négativement sur les appuis multiformes que ces derniers fournissent aux Forces de défense et de sécurité congolaises. Affaiblir la MONUSCO, c’est renforcer les forces négatives qu’elle combat avec ses partenaires congolais (FARDC et PNC) ».

Par ailleurs, la Monusco réitère sa détermination à poursuivre son mandat d’appui aux Forces nationales de défense et de sécurité pour la protection des civils en RDC.

Asaph Mawonda

Dans un communiqué ce mardi 6 septembre, le ministère des hydrocarbures, dirigé par Didier Budimbu, a justifié la baisse de stocks en essence causant ainsi la pénurie dans la ville de Kinshasa. Il a aussi fait savoir qu’un plan de contingence a été mis en place afin d’éviter la rupture proprement dite de ce produit stratégique.

« D’ordinaire, la capitale consomme plus ou moins 1100 m³/jour et à la suite de cette décrue, un plan de contingentement est appliqué pour assurer la ville en essence essentiellement. Dans le souci d’éviter la rupture totale, le gouvernement, en concertation avec les entreprises opérant dans le domaine, s’est résolu à appliquer le plan de contingence en vue de faire baisser de 1100 m³ à 660 m³/jour la consommation en essence dans la ville rien que pour l’essence ainsi que le jet », peut-on lire dans un communiqué.

Et d’ajouter, « Pour l’essence, le bateau est attendu le 14 septembre courant. Pendant ce temps, le gouvernement s’apprête à payer le manque à gagner des sociétés pétrolières pour leur permettre de s’approvisionner ».

Ce ministère annonce également l’arrivée de la Navire au Kongo Central avec le nouveau stock Jet A1.

« En ce qui concerne le jet, le navire assurant le ravitaillement est à quai de Banana réceptionné par Socir depuis samedi 3 septembre. La cargaison devra remonter à Ango-Ango, aux environs de Matadi pour son acheminement vers Kinshasa : ce qui devrait prendre une semaine », annonce le ministère.