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Affaire UNIKIN : Thomas Luhaka : « l’université n’est pas fermée, mais on ne peut pas réaménager les étudiants dans de telles conditions »

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Suite aux incidents survenus au campus, en date du 06 au 07 janvier dernier, le ministre en charge de l’enseignement supérieur et universitaire Thomas Luhaka Losandjola, a indiqué lors d’une entrevue, le dimanche 12 janvier, que la réhabilitation et le réaménagement des homes saccagés doivent impérativement se dérouler avant la reprise des activités académiques à une date qui jusqu’à l’heure reste inconnue.

Les dégâts constatés lors des dernières manifestations à l’université de Kinshasa, ont paralysé les activités tant administrative qu’académiques. Après cassure, brûlure et destruction, le ministre de l’enseignement supérieur et universitaire, en coopération du vice- premier ministre, ministre de l’intérieur et de sécurité Gilbert Kankonde, ont d’emblée déploré la situation dans laquelle les étudiants vivaient dans ces locaux. Ils ont suspendus momentanément les activités en raison des travaux qui doivent se faire rapidement dans des jours avenirs question de réhabiliter et de réaménager ces installations afin de mettre les étudiants identifiés et en ordre dans des conditions plus soigneuses.

La suspension à pour objectif le rétablissement rapide d’un climat de sérénité nécessaire au bon fonctionnement de cette institution  a-t-il indiqué.

Je ne peux pas vous dire quand est-ce que ces travaux commenceront, combien de temps prendra-t-il parce que les experts n’ont pas encore vu le niveau de dégradation, et n’ont pas non plus fixé le coût qu’il prendra  ajoute-t-il.

Après que le gouvernent ait tranché sur la décision fixant le tôt de payement de frais académique au 17 CDF, les étudiants quant à eux, insatisfaits de la décision du gouvernement continuent des revendiquer froidement sur cette question qui est à la base de ce tourment.

Richard Makobo Musafiri

Kinshasa : les enfants des militaires et policiers seront dans la rue pour dénoncer les inégalités sociales

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L’association des enfants des militaires et des policiers « Telema Mwana Ya Mapinga » a saisi Gentiny Ngobila, gouverneur de Kinshasa, depuis le 26 décembre 2019 pour l’informer de leur manifestation prévue ce mardi en vue de dénoncer les inégalités sociales entre les enfants des militaires et des policiers à comparer avec d’autres enfants de la République ».

Ils ont adressé une nouvelle lettre à l’autorité urbaine le 8 janvier 2020 en guise de rappel. La marche partira du Rond Point Kintambo Magasin et aura comme point de chute la Cité de l’Union africaine pour le dépôt de leur mémo.

Dans le contexte de grogne sociale, les épouses de policiers déployés à Beni (Nord-Kivu) avaient manifesté le 6 janvier à Kinshasa devant le Commissariat Général de la Police Nationale Congolaise (PNC). Elles réclamaient « la ration » de leurs maris. Plusieurs autres policiers et soldats vivent dans des conditions précaires aux camps.

Kinshasa : les enfants des militaires et policiers seront dans la rue pour dénoncer les inégalités sociales

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L’association des enfants des militaires et des policiers « Telema Mwana Ya Mapinga » a saisi Gentiny Ngobila, gouverneur de Kinshasa, depuis le 26 décembre 2019 pour l’informer de leur manifestation prévue ce mardi en vue de dénoncer les inégalités sociales entre les enfants des militaires et des policiers à comparer avec d’autres enfants de la République ».

Ils ont adressé une nouvelle lettre à l’autorité urbaine le 8 janvier 2020 en guise de rappel. La marche partira du Rond Point Kintambo Magasin et aura comme point de chute la Cité de l’Union africaine pour le dépôt de leur mémo.

Dans le contexte de grogne sociale, les épouses de policiers déployés à Beni (Nord-Kivu) avaient manifesté le 6 janvier à Kinshasa devant le Commissariat Général de la Police Nationale Congolaise (PNC). Elles réclamaient « la ration » de leurs maris. Plusieurs autres policiers et soldats vivent dans des conditions précaires aux camps.

RDC : le Conseil des ministres invite le ministre de la Fonction publique à s’occuper de la rémunération des agents de carrière des services publics

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Le conseil des ministres , tenu le 10 janvier à la Cité de l’Union Africaine par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a invité le Ministre de la Fonction publique, Chantal Bosongo, à initier un atelier résidentiel sur l’Impôt professionnel sur la rémunération des agents de carrière des services publics et ses implications (cas de la retenue de 15%).Ci-dessous, l’extrait du compte rendu du conseil des Ministres.IV. EXAMEN ET ADOPTION DES DOSSIERS (03 dossiers)IV.1.Ministre d’Etat, Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale et Ministre de la Fonction Publique (01 dossier)1. Impôt professionnel sur la rémunération des agents de carrière des services publics et ses implications (cas de la retenue de 15%).Introduite par Madame le Ministre d’Etat à l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale Madame le Ministre de la Fonction Publique a exposé la question des Agents de carrière des Services publics qui ont fait valoir qu’il n’était pas opportun d’affecter leurs rémunérations de l’exercice 2020 de l’Impôt Professionnel sur la rémunération (IPR).Le motif invoqué par eux est que cela se serait sans sensibilisation préalable et brutalement sans par ailleurs tenir compte du fait que la faiblesse des revenus ne supporterait pas un taux de 15%.Ils ont également souhaité que les avantages tels que le logement, le transport, les allocations diverses et primes ne soient pas imposés. Par ailleurs, ils reprochent à l’Etat de ne pas encore avoir payé le solde de 25 dollars prévu au dernier trimestre 2019 malgré la signature d’un protocole additionnel prévoyant le paiement de 10 $USD.Ils envisagent la tenue d’une Assemblée Générale au cours de laquelle ils projetaient des actions.Après examen et délibérations, le Conseil des Ministres a invité Madame le Ministre de la Fonction Publique à initier un Atelier résidentiel avec la participation des Ministres concernés en vue d’examiner avec les représentants des agents de carrière des services publics les meilleures voies de sortie, tout en rappelant que le paiement de l’impôt est un devoir citoyen, au demeurant prévu par la loi (que nul n’est censé ignorer).

Kinshasa : L’UNPC appelle à la rénovation des cartes de presse pour l’année 2019-2020

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Dans un communiqué de presse signé par son président Jean-boucard Kasongo Tshilunde, l’Union nationale de la presse congolaise (UNPC) a démarré depuis ce vendredi 10 janvier au processus de renouvellement de la carte de presse.

Il est confié à tous les professionnels des médias journalistes, techniciens, preneurs de sons, et d’image, détenteurs de l’ancienne carte de presse, à renouveler celle-ci, message qu’indique le communiqué de presse rendu public par L’UNPC.

Par ailleurs, il est tenu à la connaissance de toute personne exerçant dans le secteur médiatique, désirant entrée en possession de cette carte, de s’accommoder au précédente démarche d’acquisition.

Affirme le président, il y’a aucune modification quant à la précédente carte et les modalités d’acquisition restent les mêmes. Les frais pour l’obtention reste 25 USD y compris le formulaire.

Kinshasa : 4 armes à feu et plus d’une centaine des munitions retrouvées dans le home 8 de l’UNIKIN

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Quatre armes à feu et plus d’une centaine des munitions ont été retrouvées, ce jeudi 09 janvier, à midi par la police nationale congolaise (PNC) dans le local 8 de l’université de Kinshasa, lors de l’opération d’identification et d’arrestation des étudiants fauteurs des troubles.

Sur ordre du ministre de l’ESU, le général Sylvano Kasongo et sa troupe ont patrouillé les locaux estudiantins en vue d’être en possession de tout élément susceptible à identifier les semeurs des dégâts lors du début des revendications jusqu’à ce jour.

Pendant le contrôle, quatre armes à feu ont été retrouvées, et plus d’une centaine des munitions dans la cave du home 8.

Cette découverte rendue publique par la police nationale congolaise, reste cependant contestée par des étudiants qui disent de cette découverte un scénario monté de toute pièce pour dévaloriser l’image des résidants des homes.

« Les étudiants dans les homes n’ont jamais possédés des armes, ni des munitions. C’est un plan de la PNC pour nous discréditer « , a déclaré un étudiant de l’UNIKIN.

RDC : La Banque Centrale dissout 10 Coopec et donne un ultimatum aux membres épargnants pour s’adresser au liquidateur

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La Banque Centrale du Congo a retiré des agréments à 10 institutions du système financier décentralisé. C’est ce qu’annonce son communiqué rendu public le 06 janvier 2020.

Cette mesure touche des établissements de crédit implantés dans 5 provinces, le Kongo-Central, le Sud-Kivu et Nord-Kivu, le Sankuru et à Kinshasa.

“La Banque centrale du Congo informe le public qu’elle a décidé, en exécution de l’article 41 de la Loi n°11/020 du 15 Septembre 2011, fixant les règles relatives à l’activité de micro finance en République démocratique du Congo, de procéder au retrait d’agréments accordés à quelques institutions du Système Financier Décentralisé ”, dit ce communiqué.

Il s’agit de l’Institution de micro crédit Société Financière d’investissement dans les pays de Grands-Lacs Africains (IMF SOFIGEL) ; La Coopérative d’épargne et de crédit KAWA ; et La Coopérative d’épargne et de crédit Mouvement Ouvrier Chrétien au Congo (COOPEC MOCC) toutes de Bukavu, en province du Sud-Kivu ; avec comme Liquidateur Le cabinet Gestion, Études, Audit et Conseils (GEAC) ;

De la Coopérative d’épargne et de crédit de Kirumba, et la Coopérative d’épargne et de crédit pour le développement au Congo (COOPECCO) de Lubero, toutes en province du Nord-Kivu, avec comme liquidateur Le Cabinet Consultancy Developpement and Business Organisation (CDO) ;

De la Coopérative d’épargne et de crédit de la Communauté des églises de l’Alliance au Congo (COOPEC CEAC Matadi), en province du Kongo Central, avec comme liquidateur le Cabinet HNK Consulting SARL ;

De la Coopérative d’épargne et de crédit CAMUDE, de Matadi dans la province du Kongo Central, avec comme liquidateur le Cabinet d’audit et d’expertises Comptables (CAUDITEC) ;

De la Coopérative d’épargne et de crédit de Lodja, dans la province de Sankuru, avec comme liquidateur le Bureau d’Etudes et de Services (BES);

Ainsi que la Mutuelle d’épargne et de Crédit des Femmes Sages de Kinshasa (MUSEFAKIN), et de la Coopérative d’épargne et de crédit FAIDEC, toutes à Kinshasa, avec comme liquidateur le cabinet HNK Consulting SARL.

De ce fait, la Banque Centrale du Congo interdit le public à fréquenter ces institutions financières qu’elle reconnait dissoutes. Aux membres épargnants, la BCC donne un ultimatum de soixante jours pour les résidents, et de cent-vingt jours pour les nons-résidents de la RDC pour s’adresser au liquidateur.

RDC : 331 millions USD est le déficit enregistré par le trésor public au 20 décembre 2019

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Le compte général du Trésor enregistre 6 872 806,86 millions de FC (4,117 milliards USD) de recettes, soit un taux de mobilisation de 71,6%, contre des dépenses de l’ordre 7 426 388,44 millions de FC (4,449 milliards USD), soit un taux d’exécution de 77,3%, dégageant un solde déficitaire de 553 581,58 FC (331 millions USD), au 20 décembre 2019, renseigne le Condensé d’informations statistiques de la Banque centrale du Congo.

Du côté recettes, la Direction générale des impôts (DGI) a collecté plus de fonds que les deux autres régies financières, soit 3 575 986,07 millions de FC (2,142 milliards USD) dans son compte général et 106 660,06 millions de FC auprès des pétroliers producteurs, un taux de mobilisation de 89,1%.

Quant à la DGDA, elle a collecté 1 953 058,87 millions de FC (1,170 milliard USD), soit 73,8% de taux de réalisation à la même échéance.

La DGRAD a mobilisé 1 069 490,53 millions de FC (640,797 millions USD) auprès de ses assujettis en général, soit 88,6%, et 144 050,53 millions FC (86,309 millions USD) chez les pétrfoliers producteurs, soit un taux de réalisation de 53,7%.

Au niveau des dépenses, les rémunérations constituent le plus important post avec 3 662 878,42 millions de FC (2,194 milliards USD), soit un taux d’exécution de 99,5%.

Kinshasa : lorsque l’université de Kinshasa (UNIKIN) devient un théâtre de violence.

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C’est devenue un espace de violence à chaque fois que le pendule se pointe à l’heure. les étudiants de l’université de Kinshasa ex lovanium, manifestent depuis ce lundi 06/janvier/2019 contre la hausse de frais académiques par le ministère de l’enseignement supérieure et universitaire dans toutes les universités publique de l’Etat congolais.

Une zone de conflit entre les étudiants et la police nationale, voir aussi étudiant et autorité publique. l’Université de Kinshasa, Jadis, l’une des universités la plus convoitée en Afrique centrale, se transforme au fil du temps à un espace des barbaries et des échafaudages souvent entre les acteurs précités. Depuis un lustre, il se passe aucune année sans désordre dans ce centre d’enseignement supérieur. Des désordres qui entraînent plusieurs dégâts matériels et les pertes de vie humaine, continuent à battre son plein.

Cette fois, Les ordinateurs, fauteuils, tables et plusieurs documents ont été mis à feu. Pour les étudiants de l’ex lovanium, c’est une seconde manière de se faire entendre par les autorités en charge de modifier ce qui est à la base de toutes ces manifestations

Cette situation perpétuelle et précaire, cause un dysfonctionnement de calendrier académique fixé en début d’année par le ministère de l’enseignement supérieur et universitaire d’une part, et elle varie le système éducatif qui marche en synchronisation avec le programme universel établie par le ministère en charge d’éducation supérieur et universitaire d’autre part.

Alors que la décision du ministre de l’ESU, Thomas luhaka a été rendu publique depuis mardi dernier, faisant appel à tous les étudiants à quitter le site universitaire après 48h dès la promulgation dudit communiquer, les étudiants aussi à leurs tour ont réagis en donnant un ultimatum au ministre Thomas luhaka de revenir sur sa décision, en cas de non négociation, le comité des étudiants promet une réaction à chaud pour regagner leurs locaux.

 

Kinshasa : la bourgmestre de Lingwala interdit toute activité au rond-point huilerie

La bourgmestre de la commune de Lingwala, Brigitte Mwanamuke a effectué une descente au rond-point Huilerie pour constater le fonctionnement du train-train quotidien de ce carrefour de sa commune. Après observation, elle interdit les motocyclistes de stationner sur le rond-point huillerie et exige aux vendeurs qui se trouvent actuellement dans cette place publique d’arrêter d’exercer leurs activités.

Dans le cadre de l’opération Kin-Bopeto, la bourgmestre de cette commune vise à assainir ce rond-point pour permettre aux chefs des quartiers de bien travailler. Elle a promis que ce lieu transformé en marché et parking de wewa et des taxis sera clôturé cette semaine.

« Il y a le marché de Kalembe-lembe qui jouxte le rond-point huilerie. Cet espace doit rester vide. Je suis surpris de voir que l’on vend même le carburant ici au rond-point, ce qui est très dangereux”, dit la bourgmestre Brigitte Mwanamuke.

Très fâchés, les motocyclistes qui se disent contre cette décision ont terrorisé la bourgmestre promettant de la brûler.

Selon certains motocyclistes interrogés, la bourgmestre aurait tenu des propos sabotant le président Félix Tshisekedi.

“Nous sommes fâchés parce que la bourgmestre au lieu de nous demander d’assainir cet endroit, nous demande de quitter. En plus de cela, elle a saboté le président Félix Tshisekedi en disant que nous et notre président nous n’existerons plus en 2023”, explique un motocycliste.

Alors que la bourgmestre affirme avoir averti à plusieurs reprises les motocyclistes, les vendeurs et les chauffeurs des taxis afin de libérer cet endroit mais en vain.

RDC : le colonel Michel Rukunda quitte les FARDC pour rejoindre un mouvement rebelle

Les Forces Armées de la République démocratique du Congo ont confirmé mercredi 8 janvier tard dans un tweet, l’abandon du colonel Michel Rukunda qui a rejoint les “Ngumino”, un groupe armé où il aurait pris la tête. Il s’agit du commandant second du secteur de Walikale dans la province du Nord-Kivu.
En rejoignant les Hauts plateaux d’Uvira et de Fizi dans le sud du Sud-Kivu, cet ex-commandant est considéré comme ennemi de l’armée congolaise.

“ Les FARDC confirment la défection du colonel Michel Rukunda, commandant 2nd du secteur de Walikale, pour rejoindre le maquis où il aurait pris la tête d’un groupe armé identitaire connu sous le nom de « Ngumino ». « Rukunda est désormais considéré comme ennemi de la RDC ” peut-on lire sur le compte twitter des FARDC.

Il faut noter que Makanika était chargé des opérations et renseignements des FARDC.

Il sied de rappeler que les suspicions sur Michel n’est pas nouveau, car déjà en intégrant les FARDC en 2011, il était à la tête d’une rébellion de Banyamulenge des Forces Républicaines Fédéralistes (FRF), et récemment il était déjà pressenti pour remplacer le commandant tué par les maï-maï à Minembwe (territoire de Fizi) d’un autre groupe armé Ngumino.

RDC : Pour le Groupe d’experts de l’ONU certains membres des FARDC continuaient de transférer du matériel au groupe armé NDC-R

Le Groupe d’experts de l’ONU a établi que certains membres des FARDC continuaient de transférer du matériel au NDC-R, ainsi que cela avait déjà été documenté dans les rapports précédents. Ces éléments sont contenus dans son rapport publié le 20 décembre 2019 et adressé à la Présidente du Conseil de sécurité de l’ONU.

Créé par Guidon Shimiray en 2015, le NDC-R avait repris plusieurs zones minières controlées par les FDLR dans le nord-est du territoire de Walikale et d’autres qui étaient gérés par l’Union des patriotes congolais pour la paix (UPCP) de Lafontaine. Ce groupe armé est aujourd’hui aussi influent au sud de Lubero.

Le Groupe d’experts dit avoir obtenu trois vidéos tournées en juin-juillet 2019 et à la fin décembre 2018 qui ont été authentifiées par ses soins et par une source connaissant bien le NDC-R. Il a également interrogé 14 combattants en activité ou récemment démobilisés du NDC-R.

Dans la première vidéo, un policier en poste dans le centre de Masisi a affirmé qu’en mai 2019, des combattants du NDC-R avaient passé une journée dans une position des FARDC près du village de Mukohwa et que le 10 mai 2019, des membres des FARDC avaient remis cinq boîtes de munitions 14 à des éléments du NDC-R basés à Loashi, explique le rapport. Dans le même document, il est également fait mention d’opération conjointe impliquant FARDC et groupes armés.

« Le policier a également déclaré que des membres des FARDC et des combattants du NDC-R poursuivaient ensemble des combattants de l’APCLS à Buabo. Le Groupe d’experts estime que cette opération conjointe est liée aux combats qui ont opposé le NDC-R et l’APCLS dans les groupements de Biiri, Bapfuna, Buabo et Banyungu au cours de la seconde moitié de mois de mai 2019 », dit le rapport.

Dans une deuxième vidéo, rapporté par le groupe d’expert, un officier du NDC-R a expliqué que des uniformes militaires avaient été achetés préalablement auprès des FARDC et que les combattants de son groupe seraient ultérieurement intégrés dans les FARDC.

« Le Groupe d’experts a constaté qu’au moins deux mortiers de 82 mm et une mitrailleuse lourde de 12,7 mm faisaient partie du matériel livré au NDC-R à Kashuga. Selon lui, outre qu’il s’agit d’une violation manifeste de l’embargo sur les armes, le fait que certains membres des FARDC aient transféré des armes lourdes à un groupe armé, en l’occurrence au NDC-R, est particulièrement préoccupant, notamment parce que ces armes risquent d’être employées dans une zone civile densément peuplée », ajoute ce rapport.

Les membres du Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo, dont le mandat a été prorogé jusqu’au 1er août 2020 en application de la résolution 2478 (2019) du 26 juin 2019, ont été nommés par le Secrétaire général le 29 juillet 2019.

Kinshasa : Tension vive à l’Unikin, étudiants et policiers en échauffourées

C’est depuis dimanche que les étudiants de l’Université de Kinshasa (Unikin) manifestent. Dimanche soir, des pneus étaient déjà brûlés et ce lundi matin, la tension était encore vive avec la présence des policiers. Aux jets de projectiles, la Police répond par des gaz lacrymogènes. Tout attroupement à l’intérieur du campus universitaire ou aux alentours est interdit par la Police.

« Les policiers sont devant certains bâtiments comme les homes. Ils nous ont bloqué, mais étudiants ont réussi à brûler quelques pneus. Et il y a une sorte d’affrontement entre nous et eux », a expliqué un étudiant qui loge dans les homes.

Ils disent vouloir contraindre le gouvernement à baisser les frais académiques.

« Nos revendications tournent autour des frais académiques. Auparavant, on payait 253.000 de G1 en L2. Le ministre avait réduit ce montant. Il avait dit que des classes de préparatoire, celles de G1 et celles de L1 devraient payer 210 000 FC. G2 et L2 devraient payer 171 000. Et maintenant, une nouvelle décision tombe: les classes de G1, celles de L1 et celles de préparatoires doivent payer 490 000 FC et les classes de G2 et L2 410 000 FC par an. C’est pour cela que les étudiants manifestent », a dit un autre étudiant.

La Police a fait usage des gaz lacrymogènes pour maitriser les étudiants en colère. Selon le Général Sylvano Kasongo, N°1 de la Police à Kinshasa, ces étudiants tentent de manifester en dehors du site universitaire et c’est ce qui a motivé le déploiement de la police. Il explique aussi que l’usage des gaz lacrymogènes a été motivé par le fait que certains parmi les manifestants jetaient des pierres et aux policiers.

« Les étudiants veulent aller au rondpoint. Nous disons qu’ils ont le droit de manifester, mais à l’intérieur du campus universitaire. Nous avons anticipé l’opération parce qu’on savait qu’il y aurait manifestation. Jusque-là, il n’y a aucun dégât et nous espérons qu’il n’y en aura pas. Nous tentons d’éviter que certains voyous du voisinage en profitent pour créer du désordre », a dit le Général Sylvano Kasongo.

CAF-C2: Le Dcmp coule à Berkane…1er revers pour les Immaculés à l’extérieur

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Le Daring Club Motema Pembe (Dcmp) s’est largement incliné (0-3) en déplacement devant la Renaissance Sportive de Berkane ( Maroc) en match comptant pour la 3ème journée de la phase des groupes de la Coupe de la Confédération.

Les Immaculés sont pourtant très entrés dans leur match en résistant face aux assauts marocains jusqu’à la demi-heure (29ème minute) pour voir l’ouverture du score adverse. Et de là, ils vont perdre complètement le Nord en encaissant un 2ème but à la 41ème minute. Tout portait à croire que la soirée allait être difficile pour la bande à Isaac Ngata et cela s’est confirmé avec le 3ème but à la 67ème minute.

C’est la 1ère défaite du Dcmp à l’extérieur depuis l’entame de cette campagne africaine. Une leçon que l’équipe a apprise certainement et qu’il faudra corriger déjà pour le match retour le dimanche 12 janvier à Kinshasa.

Kinshasa : l’Asbl « Bana Kin » dénonce la rumeur annonçant l’arrestation de Benjamin Wenga, DG de l’OVD (Communiqué)

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Benjamin Wenga Basubi, Directeur Général de l’Office des voiries et drainage (OVD) n’est pas aux arrêts et ne fait objet d’aucunes poursuites judiciaires contrairement aux rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux l’accusant de mégestion dans les constructions des sauts-de-mouton. Il est jusque-là, Directeur général de cette entreprise publique de construction.

Les travaux des érections des sauts-de-mouton confiés à la charge de l’OVD avancent dans différentes artères de la ville de Kinshasa. Le saut de mouton de Kinsuka pompage qui fait partie du programme de 100 jours du Chef de l’Etat, sera inauguré avant la fin de l’année selon un communiqué du Ministère des Infrastructures et travaux publics.

Pour l’Asbl « Bana Kin » le DG Benjamin Wenga est victime des mauvaises rumeurs par des personnes en mal de positionnement et qui tentent de ternir son image.

« _Le DG Benjamin Wenga est victime des attaques en provenance de ceux à qui, il a résilié le contrat de l’avenue université. N’ayant pas digéré cela, ils se sont transformés en détracteurs. Benjamin Wenga fait bien son travail et est apprécié par les dirigeants et les Kinois. Il y a un groupe des gens qui ont certainement raté les marchés de construction de sauts-de-mouton qui sont à la base de ces rumeurs, comme quoi, le DG de l’OVD serait mis aux arrêts. Les Bana Kin comptent beaucoup sur Benjamin Wenga Basubi pour l’amélioration de la ville de Kinshasa. On n’arrête pas quelqu’un qui fait du bon travail _», dénonce Godard Motemona, président du directoire spécial de Bana Kin.

Cette association des natifs de Kinshasa précise que les sauts-de-mouton en construction sur le boulevard Lumumba ne sont pas exécutés par l’OVD.

« _Les autres sauts-de-mouton à travers Kinshasa, aux niveaux de Pompage, Rond-point Mandela, Socimat et Assanef, qu’on a confié à l’OVD évoluent très bien. Ceux du boulevard Lumumba qui trainent encore n’ont pas été confiés à l’OVD _», précise Godard Motemona, s’exprimant au nom de Bana Kin.

Lors de la visite d’inspection des travaux par le président de la République, Félix Tshisekedi, le DG de l’OVD avait précisé qu’il s’agit des travaux des spécialités qui exigent beaucoup d’attention.

« _Dans la réalisation des sauts-de-mouton, nous sommes approximativement à 40% des travaux en général. C’est juste que les études prennent beaucoup de temps. Nous sommes en train d’exécuter les travaux des spécialités. Ce ne sont pas des travaux ordinaires. Il faudra le faire donc avec beaucoup de minutie _», avait déclaré Benjamin Wenga.

Les travaux de construction des sauts-de-mouton sont censés sortir Kinshasa de ses monstrueux embouteillages. Le programme de 100 jours du chef de l’Etat contenait des projets précis et concis qui jusque-là sont en pleine exécution.

RDC : le député Godard Motemona et 4 ONGs écartent l’hypothèse « blanchiment d’argent » dans l’affaire Gecamines-Ventora

Le député national Godard Motemona sonnait déjà bien avant le tocsin sur l’affaire Gecamines-Ventora. Pour l’élu de Moamba, ni le DG encore moins le PCA Albert Yuma n’est impliqué dans un quelconque blanchiment d’argent. Sa position vient d’être relayé par 4 organisations de la société civile congolaise qui ont tenu un point de presse ce vendredi 27 décembre au centre interdiocésain, sur le dossier opposant la Société Générale des Carrières et des Mines « Gécamines SA » à la société Ventora Development et sur les enjeux du cobalt de la RDC.

Pour ces ONG la dette de 128 millions d’euros que la Gécamines doit à la société Ventora ne doit pas être assimilée à une tentative de blanchiment d’argent orchestré par le PCA Albert Yuma, car à les en croire, l’état congolais était au courant de ce prêt. Ces organisations de la société civile précisent que cette dette a été contractée sous la signature de l’ancien ministre des Finances et non sous celle du DG ou PCA de la Gécamines. Et le montant de ce 128 millions d’Euros a suivi le circuit bancaire suivant, précise cette ONG : « Unicreditbank Autriche vers ING/Belgique puis Rawbank Kinshasa ». Elles pointent donc du doigt à l’Etat congolais à travers son ancien gouvernement.

« Dans le dossier Gécamines, le premier responsable est l’Etat congolais qui est propriétaire de cette entreprise. C’est l’Etat qui a pris l’argent et l’a placé dans le trésor public et non Albert Yuma. Si aujourd’hui la Gécamines tombe en faillite, c’est l’Etat qui est premier responsable. Le deuxième responsable est que depuis 1995, nous sommes victimes d’une guerre de multinationales avec l’appui des pays occidentaux. Et, il y a aussi des congolais qui participent à ce complot », a déclaré Franck Fwamba, coordonnateur de « Touche pas à mon cobalt ».

Dans leur communiqué conjoint, ces ONG appellent le gouvernement congolais à mener le lobbying pour gagner la désinscription du cobalt sur la liste des minerais des conflits au point 16 de la résolution du conseil de sécurité de l’ONU, n° 2502 du 18 décembre 2019.

« On ne peut inscrire les cobalts parmi les minerais des conflits parce que la loi qui établit les minerais des conflits est claire. Il faut que les minerais soient produits dans une zone où règne les conflits. Une zone ou les gens se battent. Or, le cobalt est produit à Lubumbashi dans le Haut-Katanga, à Fungurume et à Kolwezi où il n’y a aucune guerre. C’est parce que les gens veulent contrôler le cobalt du Congo qu’on l’a inséré sur la liste des minerais des conflits. Les richesses de la RDC doit bénéficier à ses enfants. Nous autres, nous faisons partie de la génération sacrifiée », précise Franck Fwamba.

Ces ONG appellent les cours et tribunaux de la RDC à dire le droit de manière responsable et indépendante, sans être soumis aux interférences politiques ni celles d’autres instances judiciaires ou de la société civile dans l’affaire pendante à la Cour d’Appel du Haut-Katanga à Lubumbashi et dans les enquêtes sur l’usage du prêt de Fleurette de 2017. Elles appellent également à la vulgarisation du code minier par les médias afin de permettre à la population congolaise de comprendre le bien-fondé de ce document. Quatre organisations ont animé ce point de presse, il s’agit de : justicia asbl, Touche pas à mon cobalt, Océan et Cern/Cenco.

Kinshasa : l’Asbl « Bana Kin » dénonce la rumeur annonçant l’arrestation de Benjamin Wenga, DG de l’OVD

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Benjamin Wenga Basubi, Directeur Général de l’Office des voiries et drainage (OVD) n’est pas aux arrêts et ne fait objet d’aucunes poursuites judiciaires contrairement aux rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux l’accusant de mégestion dans les constructions des sauts-de-mouton. Il est jusque-là, Directeur général de cette entreprise publique de construction.

Les travaux des érections des sauts-de-mouton confiés à la charge de l’OVD avancent dans différentes artères de la ville de Kinshasa. Le saut de mouton de Kinsuka pompage qui fait partie du programme de 100 jours du Chef de l’Etat, sera inauguré avant la fin de l’année selon un communiqué du Ministère des Infrastructures et travaux publics.

Pour l’Asbl « Bana Kin » le DG Benjamin Wenga est victime des mauvaises rumeurs par des personnes en mal de positionnement et qui tentent de ternir son image.

« Le DG Benjamin Wenga est victime des attaques en provenance de ceux à qui, il a résilié le contrat de l’avenue université. N’ayant pas digéré cela, ils se sont transformés en détracteurs. Benjamin Wenga fait bien son travail et est apprécié par les dirigeants et les Kinois. Il y a un groupe des gens qui ont certainement raté les marchés de construction de sauts-de-mouton qui sont à la base de ces rumeurs, comme quoi, le DG de l’OVD serait mis aux arrêts. Les Bana Kin comptent beaucoup sur Benjamin Wenga Basubi pour l’amélioration de la ville de Kinshasa. On n’arrête pas quelqu’un qui fait du bon travail », dénonce Godard Motemona, président du directoire spécial de Bana Kin.

Cette association des natifs de Kinshasa précise que les sauts-de-mouton en construction sur le boulevard Lumumba ne sont pas exécutés par l’OVD.

« Les autres sauts-de-mouton à travers Kinshasa, aux niveaux de Pompage, Rond-point Mandela, Socimat et Assanef, qu’on a confié à l’OVD évoluent très bien. Ceux du boulevard Lumumba qui trainent encore n’ont pas été confiés à l’OVD », précise Godard Motemona, s’exprimant au nom de Bana Kin.

Lors de la visite d’inspection des travaux par le président de la République, Félix Tshisekedi, le DG de l’OVD avait précisé qu’il s’agit des travaux des spécialités qui exigent beaucoup d’attention.

« Dans la réalisation des sauts-de-mouton, nous sommes approximativement à 40% des travaux en général. C’est juste que les études prennent beaucoup de temps. Nous sommes en train d’exécuter les travaux des spécialités. Ce ne sont pas des travaux ordinaires. Il faudra le faire donc avec beaucoup de minutie », avait déclaré Benjamin Wenga.

Les travaux de construction des sauts-de-mouton sont censés sortir Kinshasa de ses monstrueux embouteillages.

Jean-Marc Kabund : « le peuple a besoin de la coalition FCCC-CACH pour son développement »

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Jean-Marc Kabund vient de clôturer sa tournée dans l’espace Kasai où il est allé « re-dynamiser les activités de l’UDPS » dont il est président intérimaire. Accusé par certains membres de la coalition FCC-CACH d’être parmi ceux qui attisent le feu dans la relation entre la famille politique de Félix Tshisekedi et celle de son prédécesseur Joseph Kabila, il a donné ses réponses;

« Entre celui ne veut pas dire clairement qu’il ne veut pas de la coalition et celui qui dit qu’il est pour la coalition, mais pour que cette coalition fonctionne il y a des éléments à prendre en compte, entre les deux qui est favorable à la coalition? Qui est bon et qui qui est mauvais? Je suis clair. Je n’ai pas dit que j’étais contre la coalition. Nous ne devons pas faire l’hypocrisie », s’est-il exprimé.

Pour lui, la coalition est nécessaire même pour la stabilité du pays;

« Nous savons tous que sans coalition dans ce pays, nous ne savons pas ce qui arrivera à ce pays. Nous croyons tous à la coalition. Il n’ y a pas longtemps on était opposés, on se battait les uns contre les autres. Si nous acceptons de vivre ensemble, soyons sincères, respectons et soutenons le Chef de l’Etat. Qu’est-ce-que j’ai dit de mauvais (…). Ceux qui disent que j’ai un discours incendiaire doivent revoir. Ils ne comprennent pas que le peuple a besoin de cette coalition pour son développement. Nous sommes de deux écoles politiques différentes. Qui est chef de l’Etat dans ce pays? C’est Félix Tshisekedi. Si cela dérange certaines personnes, c’est au peuple de décider », a t-il ajouté.

Cette sortie médiatique intervient quelques semaine de tension entre les deux familles politiques. Les plus importants dirigeants du FCC et ceux du CACH se sont publiquement prononcés pour calmer le jeu entre les deux plateformes.

RDC : pour Adolphe Muzito, Lamuka est au parlement pour surveiller les lois qui sont votées et dans la rue pour revendiquer

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Adolphe Muzito, coordonnateur de Lamuka a tenu sa première conférence de presse ce lundi 23 décembre 2019. Il est revenu sur la présence de cette plateforme au parlement alors qu’elle se réclame de la résistance et non de l’opposition.

« Nous sommes au parlement dans le cadre d’un positionnement républicain et nous sommes dans la rue pour revendiquer. C’est une démarche complémentaire. Nous sommes au parlement pour surveiller les lois qui sont votées. Nous sommes au parlement pour protéger la constitution et pour faire le relais avec la population. Nous menons le combat républicain au parlement et la lutte dans la rue », a dit Adolphe Muzito.

Cette conférence de Lamuka intervient la veille du départ de son coordonnateur, ainsi que d’autres cadres, pour Beni, dans la province du Nord-Kivu, dans le cadre des festivités de fin d’année.

Adolphe Muzito a pris officiellement la tête de la présidence tournante de la plateforme « Lamuka », le lundi 2 décembre dernier. La remise et reprise s’était faite avec Jean-Pierre Bemba, qui a présidé cette plateforme politique durant les trois mois précédents.

200 Millions détournés à la Gécamines : « le président a dit qu’il ne faut pas fouiner dans le passé. On observe », (S. Kikuni)

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L’affaire de 200 Millions d’euros détournés à la Gécamines fait débat sur les réseaux sociaux, ce lundi 23 décembre dans un tweet, l’homme d’affaire Seth Kikuni affirme le message du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi de ne pas s’occuper des affaires du passé de « ses nouveaux amis », car ce détournement est intervenu en 2017 pendant le régime du Président Joseph Kabila.

Selon l’ancien candidat à la Présidentielle, puisse qu’ils composent, il y a lieu que d’observer la réalité entre les tenants de la coalition au pouvoir.

« Que voulez-vous que l’on dise par rapport aux 200 Millions détournés? C’est une affaire dont les origines datent de 2017 et le président a dit qu’il ne faut pas fouiner dans le passé de ses nouveaux amis. Les nouveaux amis du président ne sont pas nos amis. On observe », a-t-il affirmé.

Selon les informations relayées dans les médias, cette somme détournée à l’ère de Kabila a servi à payer les impôts de la Gecamines, et le préfinancement les élections organisées en décembre 2018.

Notons que le albert Yuma, cité dans cette affaire, le DG et le SG ont été frappés d’une injonction judiciaire de ne pas quitter le territoire congolais depuis ce vendredi 20 décembre 2019.

Sud-Kivu : le gouverneur Ngwabidje sommé d’expliquer son emprunt de 500 000 USD contracté auprès d’une banque

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Le député provincial Jérémie Basimane a déposé, ce jeudi 19 décembre, une question écrite avec débat au bureau de l’Assemblée provinciale contre le gouverneur de la province du Sud-Kivu, Théo Ngwabidje Kasi, pour exiger des explications au sujet d’un crédit de 3.500.000 dollars que le gouvernement provincial a emprunté d’une banque.

Outre les explications, dans cette lettre qui date du mercredi 18 décembre, le député Jérémie Basimane demande aussi au gouverneur les affectations de ce fonds ainsi que la manière de remboursement.

« Un emprunt a été contracté par le gouvernement provincial dans une banque de la place, soit trois millions cinq cents mille dollars américains. Je dis bien 3.500.000 dollars. On ne comprend pas le pourquoi de cette dette alors que le gouverneur, lors de son investiture, nous avait dit qu’il a hérité une province qui a plusieurs dettes mais lui se permet encore de contracter une dette de 3.500.000 dollars américains. C’est vrai qu’il a demandé l’autorisation au bureau de l’Assemblée provincial, qui avait autorisé mais à condition de revenir nous dire quel montant a-t-il contracté et comment ça va être utilisé ainsi que son affectation ? Chose qui n’a pas été faite. Voilà pourquoi, ça énerve même le bureau et nous. Nous voulons que le gouverneur vienne nous expliquer quelle est la banque qui a donné l’argent, l’argent est entré dans quel compte parce qu’on nous parle qu’il y a plusieurs comptes en province. Il faut qu’il nous dise le montant là, comment il a été affecté », déclaré, Jérémie Basimane.

Non reprise ni dans le budget rectificatif 2019 ni dans le budget 2020, la dette de 3.500.000 dollars s’ajoute aux 9.000.000 USD comme dette de la province annoncée par Théo Ngwabidje, lors de son investiture. Un surplus qui inquiète les députés.

« Le même montant ne figure ni dans le budget rectificatif 2019, ni dans le budget 2020. Qui peut nous dire comment ce montant sera payé, un montant qui ne se trouve pas dans l’instrument qui guide la province à réaliser des projets ? Il sera payé comment ? Il faut que le gouverneur nous dise si la dette a été contractée par lui, comme individu, ou par le gouvernement ? », poursuit ce député.

Lors de la plénière sur la défense du budget à l’Assemblée provinciale, le président de cet organe, Lwamira Zacharie, avait interpellé le gouvernement provincial sur l’affectation de cette somme.

« J’attends toujours la lettre d’information du crédit que vous avez eu, donc la lettre qui précise le montant que vous avez reçu. J’attends la lettre officielle qui précise cela. Nous avons autorisé bien-sûr en tenant compte des difficultés qu’on a en province et à l’Assemblée provinciale mais on ne savait pas le montant exact », avait dit Lwamira Zacharie.

L’initiateur de la question écrite dit attendre les réponses du gouverneur pour poursuivre la procédure si une fois les réponses ne sont pas convaincantes.

Procès Mike Mukebayi : affaire non plaidée faute de transmission du dossier à la Cour de cassation

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L’affaire mettant en cause le député provincial Mike Mukebayi à la cour de cassation n’a pas été plaidée le lundi 16 décembre 2019. La cour d’appel n’a pas encore transmis le dossier à la cour de cassation. Les avocats de Mike Mukebayi avaient interjeté appel contre le jugement avant dire droit rendu par la cour d’appel.

Il s’agit de l’affaire qui oppose Mike Mukebayi au bureau de l’Assemblée provinciale de Kinshasa. L’élu de Lingwala avait saisi cette juridiction, par le biais de ses avocats, par un recours en annulation de la décision de l’assemblée provinciale le suspendant pour une durée de 12 mois avec privation d’émoluments.

« Après avoir formulé l’appel, il faut que le dossier physique parvienne à la juridiction pour que la juridiction puisse connaître de l’affaire. La cour de cassation de nos jours, n’a pas encore reçu le dossier physique venant de la cour d’appel en dépit de sa lettre datant du 5 décembre 2019 et transmis à la cour d’appel depuis  le 6 décembre 2019 (…) Voilà pourquoi ici nous continuons à dire que la cour d’appel devrait réellement dire le bon droit de venir assurer également la bonne justice pour tout le monde parce que nous ne comprenons pas l’appel déjà interjeté depuis plus d’un mois peine à parvenir », a déclaré Maître Jonathan Ngbele.

Pour sa part le député Mike Mukebayi est toujours détenu au CPRK, ex prison centrale de Makala depuis le 16 Septembre dernier.

Kasaï : un chef milicien soupçonné d’être impliqué dans le meurtre de 39 policiers aux arrêts

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La justice militaire à Kananga annonce avoir mis la main sur Mubiayi Dewayo, chef milicien, soupçonné d’être impliqué dans le meurtre de 39 policiers, en mars 2017, dans la localité de Malenge, secteur du Kasaï Kabambaie, en territoire de Luebo (Kasaï).

Ce meurtre était intervenu dans le contexte de violences alimentées par les miliciens Kamuina Nsapu, au centre du pays.

« J’ai été informé de l’arrestation du chef milicien Mubiayi Dewayo par mes services mais je ne sais pas vous donner plus de détails car me trouvant loin de mon office », explique le colonel Jean Blaise Bwamulundu, auditeur supérieur près la Cour militaire de l’ex-Kasaï Occidental, en mission à Tshikapa.

Le président de l’Association congolaise des droits de l’homme (ACDHO), basée à Kananga, qui dit avoir rendu visite à ce chef milicien dans les locaux de l’auditorat au chef-lieu du Kasaï Central, confirme qu’il s’agit bel et bien de Mubiayi Dewayo.

« Je lui ai parlé dans les locaux de
l’auditorat. Il a été arrêté en compagnie de trois autres personnes. Il m’a révélé qu’il n’a opposé aucune résistance à son arrestation même s’il sous-entend qu’il en avait la capacité », indique Arthur Padingani, président de l’ACDHO.
Mubiayi Dewayo est présenté comme le chef milicien qui avait reçu la bénédiction de Jean Pierre Pandi alias Kamuina Nsapu, de son vivant, pour installer la milice dans le territoire de Luebo (Kasaï).

Il est soupçonné par l’armée d’avoir organisé l’embuscade, le 23 mars 2017, dans la localité de Malenge contre un convoi de la police. Trente-neuf éléments de la légion nationale d’intervention (LNI) avaient été décapités, une importante cargaison d’armes et deux camions Kamaz de la police, saisis par les miliciens.
Dans un rapport daté du mois d’août dernier consulté par notre rédaction, les responsables de l’armée à Tshikapa accusent bon nombre de chefs miliciens dont Mubiayi Dewayo, qui se sont rendus aux autorités à l’occasion de la proclamation de la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle, de cacher beaucoup d’armes.
Plusieurs fois donné pour mort lors des opérations de l’armée, Mubiayi Dewayo était réapparu, en mars dernier, avec un groupe de miliciens à la surprise générale à Luebo et s’était rendu aux autorités. Depuis, il n’avait pas fait part de ses nouvelles

Mazembe écrase DCMP 2 à 0

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Le Tout Puissant Mazembe a gagné le Daring Club Motema Pembe ce dimanche 15 décembre à Lubumbashi au cours d’une rencontre de Vodacom ligue 1 au stade de Mazembe à Kamalondo.

Le score final de cette rencontre est de 2 buts à zéro depuis la quatre-vingt- quatrième minutes de temps réglementaires, l’équipe de l’ancien gouverneur de Katanga, Moïse Katumbi a écrasé celle de Vidiye Tshimanga, président du Daring Club tous présents au stade.

Respectivement, Patou Kabangu (63′) a ouvert le score dès qu’il est entré dans le terrain du jeu, et c’est Rainford Kalaba (85′) de compliquer le calcul des immaculés en alourdissant le score pour le 2-0.

Concernant les points, les corbeaux viennent à la tête du classement avec trente-cinq (35) points avec 13 matchs, alors-que DCMP demeure quatrième (4ème) avec 25 points.

RDC-Ebola : « C’est difficile de donner une date précise de la fin d’Ebola » (Dr. Muyembe)

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Au cours d’un point de presse tenu ce samedi 14 décembre, le Dr Jean Jacques Muyembe Ntamfum, secrétaire technique du Comité multisectoriel de la riposte contre l’épidémie d’Ebola, a dressé un état des lieux de la maladie. Concernant les difficultés sécuritaires qui entachent la riposte, Muyembe se réserve de donner les prévisions sur la fin de l’épidémie.

« C’est difficile de faire des prévisions et de donner une date précise de la fin d’Ebola parce qu’il ne s’agit pas seulement des capacités scientifiques qui sont en jeu mais il y a beaucoup de facteurs qui ne dépendent pas de nous. Il y a le problème de la sécurité de nos équipes qui traitent les malades et qui circulent pour vacciner la population », a déclaré Jean Jacques Muyembe au cours d’une conférence de presse à Kinshasa.

Plusieurs zones de santé ne font plus signe d’Ebola, depuis 21 jours.

« 24 zones de santé sur plus de 29 n’ont plus déclaré la présence du virus, depuis plus de 21 jours. Normalement on déclare la fin de l’épidémie deux fois la période d’incubation, donc il faut 42 jours. Il est possible que nous demandions à l’OMS de faire des déclarations partielles de fin de l’Ebola dans les zones de santé qui ont fait 42 jours. Jusque-là, il y a deux points chauds où Ebola persiste encore, c’est Biakato et Lwemba, en Ituri. C’est au ministre de la Santé de faire cette déclaration de la fin de l’épidémie dans des zones spécifiques », a-t-il précisé.

Il appelle la population et les services de sécurité à collaborer pour aider à éradiquer totalement la maladie dans la partie est du pays. Depuis le début de la maladie en août 2018, 2 211 personnes sont décédées.