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Enrôlement: la Ceni ferme ses dernières portes ce 31 janvier 2018

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A moins de vingt jours de la date fixée pour la fin des opérations de révision du fichier électoral dans les derniers centres se trouvant sur le territoire national, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) est sorti encore une fois de son mutisme pour rassurer l’opinion du respect effectif de cette échéance qui prendra fin le 31 janvier 2018.

Selon les chiffres avancés par le rapporteur de la Commission électorale, Jean Pierre Kalamba, le nombre de congolais enrôlés sur l’ensemble du pays à ce jour s’élève à 45.891.424 millions de personnes enregistrées, soit un dépassement de 11,6 % par rapport aux prévisions de la centrale électorale.

Dans l’espace Kasaï, dernière étape de ces opérations,  plus de 3 millions de personnes ont déjà obtenu leur carte d’électeur. Quelques centres à l’instar de ceux de Kananga, Lomami, Dibaya ont même clôturé les opérations et fermé leurs portes.

«La date de clôture des opérations de révision du fichier électoral fixée au 31 sera respectée. Nous travaillons d’arrache-pied pour que ça soit ainsi», a rassuré le rapporteur de la Ceni à Top Congo.

Après les opérations d’enrôlement au Kasaï, la commission électorale procédera au toilettage du fichier, détections des doublons potentiels, consolidation des données et publication des statistiques des électeurs avant l’audit et mise à jour du fichier électoral au mois de mai, puis l’enrôlement des congolais de l’étranger dès juillet 2018.

 

 

Marche 21 janvier : la Cenco appelle les diocèses à « accompagner les laïcs » tout en restant en dehors de l’organisation

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Dans une correspondance adressée à l’ensemble de responsables des diocèses de la République démocratique du Congo, le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), Monseigneur  Marcel Utembi rappelle aux pasteurs l’existence officielle du Comité de Laïc de coordination (CLC), ainsi que leur droit d’organiser la marche de ce 21 janvier. 

Le numéro un de la Cenco attire l’attention de ses confrères du fait qu’ils ne devraient pas assumer cette manifestation comme étant organisée par la conférence épiscopale, ni « s’impliquer dans directement dans l’action », tout en laissant le CLC s’organiser.

Par ailleurs la note signée par Marcel Utemi Tapa, Archevêque de Kisangani indique qu’étant donné qu’ils « souscrivent librement » dans la dynamique de l’appel de la Cenco, (Le pays va très mal, Debout congolais!), c’est « à chaque diocèse de voir comment accompagner les laïcs ».

Haut Katanga : La milice Tua terrorise les habitants de Kalubembe

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C’est depuis le mardi 16 janvier 2018 que les miliciens occupent le village Kalubembe situé  à 41 kilomètres  de Pweto-centre  dans le Haut-Katanga  autre fois sous le contrôle des maï maï  chassés par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo.

Les miliciens Tua contrôlent le village de Kalubembe depuis le mardi 16 janvier 2018.

Ce village était il y a peu sous le contrôle de maï maï  de chef guerre luba kalenge.

Les tua l’ont repris après que les FARDC ont chassé les maï maï. C’est en représailles car le dimanche 15 janvier les maï maï ont attaqué les Tua au village Luantete.

Selon les sources civiles locales les Tua s’attaquent à tous passants sans exception.

Un jeune homme a été tué ce mardi au village kalubembe à coup de flèche et une femme blessée.

La première victime venait d’arriver au village pour des soins. Il a reçu des coups de flèche et a succombé à l’hôpital.

La seconde victime revenait du champ, elle a été touchée au dos et à la tête.

L’administrateur du territoire de Pweto ad intérim indique que les FARDC sont encore présents dans la région. Il n’a pas pu se rendre dans ces différents villages à cause des fortes pluies.

Kananga : Des coups de feu sporadiques inquiètent la population

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Les habitants des localités proches de l’aéroport de Kananga se disent vivre dans la psychose suite aux coups de feu sporadiques qui retentissent ces derniers jours dans leurs quartiers.

Selon eux, cette situation occasionne la perturbation des activités dans cette partie de la ville. Ils appellent  l’autorité publique à intervenir pour mettre fin à cette tension.

 « Nous sommes toujours à la maison. Les enfants ne savent plus aller étudier. Ça nous fait mal. Que l’autorité intervienne pour que nous vaquions librement à nos occupations. Nous sommes vraiment dérangés », se plaint un habitant.

De son coté le commandant du secteur opérationnel des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, le général Marcelin Asumani veut apaiser la tension. Il appelle la population à rependre son train-train quotidien puisque les forces de l’ordre sont à pied d’œuvre pour assurer leur sécurité.

« La population doit se calmer. Nous sommes entrain de maitriser la situation. Elle ne doit pas s’inquiéter moins encore avoir peur de reprendre ses activités quotidiennes », assure le général Asumani.

Il a par ailleurs attribué les tensions observées le mercredi matin aux environs de l’aéroport de Kananga aux bandits que ses troupes sont entrain de poursuivre.

Lutte contre le choléra: l’OMS remet plusieurs tonnes de médicaments au gouvernement congolais

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En vue d’appuyer la riposte contre le choléra en République démocratique du Congo et plus particulièrement à Kinshasa, l’Organisation mondiale de la santé a remis aux autorités congolaise 11 tonnes de médicaments en début de semaine.

C’est la directrice régionale de cette agence spécialisée de l’Onu, Rebecca Moeti en séjour de travail à Kinshasa qui a  apporté les tonnes de produis dans lesquelles on retrouve sérums et antibiotiques.

«Je suis venue pour montrer, encourager et donner des instructions à notre équipe ici que nous devons intensifier notre appui au gouvernement parce que nous savons aussi que le ministère au niveau central est en train de voir comment lui aussi peut intensifier l’appui surtout dans la province de Kinshasa», a soutenu l’envoyée de l’OMS.

Pour le représentant du gouvernement présent à la remise de ces produits, rapporte l’ACP, le geste de l’OMS vient appuyer les efforts déjà en cours de l’exécutif national qui projette un nouveau site de traitement du choléra  après les deux précédents mis en place dans les communes de Limete  et Kintambo.

La RDC fait face à une épidémie de choléra qui ne cesse de gagner du terrain. Plus de quinze provinces sur les 26 que compte le pays sont touchées à ce jour.

André Kimbuta coupe personnellement court aux rumeurs sur sa mort

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Donné pour mort malgré les démentis de sa famille et de ses collaborateurs, le gouverneur de la ville de Kinshasa a tenu personnellement à rassurer la population kinoise qu’il va bien, il n’est pas malade.

Depuis l’Afrique du Sud où il séjourne, l’autorité de la capitale congolaise apparaît dans une vidéo tournée devant un bâtiment qui se rapproche plus d’un hôtel que de celui d’un hôpital. Style décontracté, paire de lunettes sur le nez, André Kimbuta s’adresse aux kinois en lingala, la langue vernaculaire de sa capitale :

« Papa, maman, mes frères et sœurs de Kinshasa, tel que vous le constatez, je ne suis pas malade. Ne suivez pas les racontars des réseaux sociaux. Je suis intact et je vous retrouve bientôt, » rassure-t-il dans un ton et un débit habituellement marqués par des courtes pauses.

Debout, avec une gestuelle dynamique exprimant à la foi l’ouverture, la détente, la confiance ou encore le fonctionnement normal de membres gauches et droits de son corps, « Ya André, » comme il s’est appelé dit « remercier ceux qui lui ont envoyé des messages de consolation et pardonner ceux qui font circuler des faux clichés sur sa mort. »

Depuis 3, 4 jours, les réseaux sociaux se sont enflammés annonçant l’évacuation urgente du gouverneur de la province de Kinshasa en Afrique du Sud, suite à « un accident cardiovasculaire, AVC, » à la suite de laquelle il aurait trépassé. La rumeur a poursuivi son chemin malgré les assurances de sa famille et ses collaborateurs qu’« il va bien. »

L’ONU s’arrête encore sur la libération des prisonniers politiques en RDC

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Au cours de sa réunion du 9 janvier 2017 sur la RDC, le Conseil de sécurité de l’ONU a examiné la situation politique et humanitaire, les conditions de sécurité et la situation des droits de l’homme dans le pays.

Diagnostic, la situation politique, sécuritaire et celle des droits de l’homme se détériorent continuellement au cœur de l’Afrique, à l’image « des violences perpétrées contre des manifestants à Kinshasa et dans d’autres localités du pays le 31 décembre 2017, » ont noté les membres du Conseil. La situation humanitaire quant à elle, est « inquiétante et a atteint des niveaux catastrophiques dans certaines parties du pays, » ont-il souligné.

Remède, il revient d’une part, « aux autorités (congolaises) de respecter les droits de l’homme et les libertés fondamentales, en particulier le droit de réunion pacifique, et de faire preuve de la plus grande retenue dans leur réaction aux manifestations. Les forces de l’opposition, de leur côté, doivent se montrer responsables en assurant le caractère pacifique de leurs rassemblements, » instruit le communiqué final de ces assises. Et d’autre part, les États Membres de l’ONU doivent « accroître les financements pour répondre d’urgence aux besoins humanitaires dans le pays, » martèle-t-il.

Cependant, la thérapie capable de guérir la RDC de sa crise actuelle reste celle prescrite dans l’accord du 31 décembre 2016, selon le Conseil de sécurité de l’ONU. Il a pour ce faire « réaffirmé que la mise en œuvre effective » et « le respect du calendrier électoral adopté récemment » étaient essentiels pour un processus électoral crédible, dans la paix, pour « la transition démocratique du pouvoir. »

Appliquer l’accord, c’est distribuer entre autre des palliatifs comme « apaiser les tensions politiques, » notamment en procédant « à la libération des prisonniers politiques et mettre en œuvre intégralement toutes les autres mesures de confiance, dont plusieurs n’avaient pas encore été appliquées, » lit-on dans ce même communiqué.

Célébration mort LDK: le pouvoir réuni à la Cathédrale du centenaire retrouve Monsengwo réincarné

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C’est la surprise du jour. Même le plus parieur n’aurait pris le risque de miser sur la profondeur du sermon -quasi ciblé- de l’officiant du culte de commémoration à la Cathédrale du centenaire de Kinshasa, des 17 ans depuis la mort de Laurent Désiré Kabila, assassiné le 16 janvier 2001.

Le Révérend François-David Ekofo, responsable de la cathédrale du centenaire protestant n’aurait pas fait mieux pour joindre son discours à un autre entendu fraîchement en début d’année par le numéro un de l’église catholique, le Cardinal Laurent Monsengwo.

Alors que l’opinion voyait dans la relation église protestante-pouvoir un partenariat -palliatif- à l’extrême liberté de penser et d’agir du prélat catholique, le culte de ce 16 janvier a démontré le contraire. Le prédicateur s’est adressé sans détour aux autorité dirigeants des institutions de ma république  et à la famille de la personnalité commémorée en ce jour, venues assister à ce sermon. « Nous devons léguer à nos enfants un pays où l’Etat existe réellement. Je dis bien réellement. Parce que j’ai l’impression que l’Etat n’existe pas vraiment » 

 

 

Passant en revue la situation de développement en RD Congo, particulièrement des infrastructures routières quasi  inexistantes dans tout le pays, le Révérend Ekofo a interpellé l’ensemble de l’opinion de ne céder « même pas un centimètre » du territoire national, rappelant par ces mots la menace de balkanisation qui guette la République démocratique du Congo.

« On peut importer la technologie, nous n’en avons pas pour le moment. Mais dépenser le peu de devise que nous avons pour importer à manger, c’est vraiment inadmissible pour le moment », a t-il déploré, sachant que seuls 10% des terres potentiellement arables en RDC sont exploités. 

 

Les élus belges d’origines congolaises pour une transition sans Kabila

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 « Soutenir la mise en place d’une transition sans Monsieur Joseph Kabila, pilotée par un collège composé de personnalités éminentes de la société civile et d’experts », c’est l’appel lancé par des élus belges originaires de la République démocratique du Congo au gouvernement du Royaume de la Belgique.

Dans une déclaration publiée ce lundi sur le site de la libre Belgique, les  23 élus ont signé le document, prônant la mise en place d constitué de personnalités qui auront selon leur recommandation la tâche de  « relance d’un processus électoral crédible, la stabilisation de l’État et, aussi surtout, à établir les bases de la consolidation de la démocratie, de l’État de droit et de la bonne gouvernance. »

Dans leur démarche, ces belges originaires du Congo se plaignent de la répression de la population par les forces de sécurité et appellent les autorités de leur pays à appliquer des sanctions « forte » et « directe » l’actuel chef de l’Etat congolais et ses proches, ce, immédiatement.

« Etant la cause première de l’enlisement politique actuel, ne plus le considérer comme l’interlocuteur légal et crédible de la RDC et l’écarter de tout processus de résolution de la crise qu’il a délibérément engendrée », recommandent-ils au gouvernement de la Belgique.

 

 

RDC: mourir à Kinshasa, ça revient très cher

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Inondations, violences politiques, choléra…: les événements tragiques qui endeuillent Kinshasa en ce début d’année 2018 rappellent le coût écrasant des obsèques et des cérémonies de deuil pour des familles sans grands moyens, soumises à cette forte tradition de la société congolaise.

Morgue, exposition du corps au funérarium, inhumation, accueil du clan élargi: la facture peut s’élever jusqu’à 2.500 dollars dans la capitale de la République démocratique du Congo, où un employé de supermarché touche entre 100 et 150 dollars par mois, 200 dollars en moyenne pour un fonctionnaire.

La famille de José Fataki porte le deuil de son parent, tué en marge de la marche des catholiques du 31 décembre 2017 contre le pouvoir. Les proches de ce modeste chauffeur de taxi-moto ont déboursé 620 dollars pour l’exposition du corps dans un funérarium, installé sous un chapiteau à côté d’une salle des fêtes, selon son neveu, Éric Fataki, avocat. « La salle nous a coûté 520 dollars« , confirme Martine Mujinga, sœur de Julie, décédée de maladie et dont le corps est exposé dans une salle voisine.

« Pour chaque corps exposé, l’État prélève 20 dollars« , précise à l’AFP le gestionnaire de la salle dans la commune populaire de Matete. Avec des centaines de deuils par jour, les salles de fêtes qui servent de funérarium représentent une activité prospère dans la capitale aux 10 millions d’habitants: « A Kinshasa, plus de 800 salles sont répertoriées« , indique à l’AFP le ministre provincial des Finances, Guy Matondo. On y organise aussi des activités plus joyeuses: mariages, conférences, concerts.

Le parcours du combattant commence à la morgue. Benoît Kulube, fonctionnaire à la retraite, affirme avoir déboursé plus d’une centaine de dollars pour la conservation du corps de son fils de 17 ans, décédé en tout début d’année de l’épidémie de choléra qui touche Kinshasa. C’est un cercle vicieux: le corps est conservé à la morgue, le temps que la famille réunisse de l’argent pour les obsèques, par exemple auprès de membres de la diaspora en Europe, si elle en a. Pour embaumer le corps, une pratique en vogue à Kinshasa, M. Kulube a payé de surcroît 50 dollars, sans oublier l’achat d’habits neufs pour le défunt.

Proposer l’incinération

Vient ensuite le choix du cercueil, avec des entrées de gamme à 250 dollars, jusqu’à plus de 1.000 dollars. Pour José Fataki, sa famille a acheté un cercueil de 700 dollars. « C’est grâce à l’assistance des autorités de la ville de Kinshasa, de l’église, des cotisations des membres de la famille », explique le neveu et avocat Éric.

Ce n’est pas fini. Le coût du transport du corps de la morgue au funérarium, puis au cimetière, s’élève entre 100 et 500 dollars. Le fonctionnaire à la retraite a préféré louer un véhicule ordinaire pour 22 dollars à la place d’un corbillard « hors de portée » de sa bourse. Du funérarium au cimetière, les familles louent aussi des bus pour transporter les membres du clan et des amis qui viennent en nombre au deuil.

Pendant la veillée mortuaire et les jours qui précèdent l’enterrement, voire après, la famille du défunt doit nourrir ses invités, ajoute M. Kulube, le fonctionnaire à la retraite. « C’est la coutume. Ils participent aussi financièrement aux frais ». Sauf les intrus qui viennent pour manger et boire à l’oeil, après avoir lu les communiqués nécrologiques du jour: « La plupart de ceux qui viennent ne connaissent le trépassé ni de près ni de loin (…). Pour eux, il n’y a pas de honte à être pique-assiette, quelles que soient les circonstances« , s’insurgeait en 2015 l’ex-journaliste Tsitenghe Lubabu sur le site de Jeune Afrique.

L’enterrement n’est pas donné non plus: 150 dollars pour un espace au cimetière, 100 dollars aux fossoyeurs, plus une taxe obligatoire versée à la garde républicaine de 15.000 francs (10 dollars), récite le fonctionnaire à la retraite qui va inhumer son fils. Les autorités de Kinshasa ont fait savoir qu’elles avaient distribué des aides aux familles des 44 personnes mortes dans les inondations du 4 janvier. On évoque la somme de 2.000 dollars par personne dans l’entourage du gouverneur de Kinshasa.

Interrogé par l’AFP, un spécialiste de l’histoire des mentalités, le député Zacharie Bababaswe, estime qu’il est temps « d’engager une réflexion approfondie » face à une culture traditionnelle du peuple Kongo, tribu du sud-ouest de la RDC, qui consiste « à économiser de l’argent pour des obsèques en fanfare plutôt que de cotiser pour des soins médicaux ». Il propose que la réflexion aille jusqu’à « proposer l’incinération » des corps, moins coûteuse, « bien que cela risque de choquer de nombreux Congolais« .

Kinshasa Times/AFP

Nord Kivu : la société civile décrète une journée ville morte à Beni

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La société civile du territoire de Beni dans la province du Nord-Kivu, appelle à une journée ville-morte ce lundi 15 janvier.

Selon le coordinateur de la société civile de Beni,  Gilbert Kambale, Beni cet appel est lancé en vue de protester contre « une insécurité presque généralisée dans la ville de Beni et ses environs ». A l’en croire, la ville connait ces derniers mois des assassinats, cambriolages de magasins, boutiques et maisons, mais également des kidnappings.

A travers cette journée la population de Beni exprime son ras-le-bol des violences et des groupes rebelles, dont les ADF ougandais, qui sèment la désolation dans cette région.

« Nous ne pouvons avoir des élections libres et démocratiques avec plus de 380 Congolais en prison ou en exil »

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L’Association congolaise pour l’accès à la justice a lors d’une journée de solidarité tenue à Kinshasa le week-end dernier en faveur d’exilés et prisonniers politiques appelé les congolais a exigé leur retour et libération avant le tenue des élections prévue à la fin de l’année en cours.

D’après cette ONG, la mise en œuvre effective de cette revendication faisant également partie de résolutions des négociations du Centre interdiocésain va permettre de faire retomber la pression qui hante les esprits et renforcera l’unité nationale.

«Nous sommes conscients que nous ne pouvons pas avoir des élections libres, démocratiques et ouvertes à tous avec plus de 380 Congolais en prison ou en exil à cause de l’exercice de leurs libertés publiques ou de leurs opinions», a souligné le numéro un de cette ONG, Georges Kapiamba.

Pour arriver à cette fin, l’Acaj invite les congolais à mener diverses actions : adresser des correspondances aux autorités au niveau du gouvernement, et même au président de la République, signer des pétitions en vue de la résolution immédiate de cette question. L’Ong promet de rendre publique la liste détaillée de tous les exilés e prisonniers politiques dès ce lundi 15 janvier.

Les dossiers Urbanisme, DGRK et ACGT portés en justice par Luzolo Bambi classés sans suite

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Les dossiers portés en justice par le conseiller spécial du président de la République en matière de lutte contre la corruption, Luzolo Bambi Lessa contre des hauts cadres de la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK), l’Agence congolaise des Grands travaux (ACGT) et le Secrétaire général au ministère de l’Urbanisme et Habitat ont été déclarés vides et classés sans suite par le parquet de Matete.

Les cadres et dirigeants des structures étatiques interpellés puis mis aux arrêts quelques temps après par les services de l’ancien ministre de la justice ont retrouvé leur liberté. Il a été reproché aux dirigeants de l’ACGT et de le DGRK d’avoir détourné des deniers publics et le secrétaire général à l’urbanisme et habitat de vente au rabais des biens de l’Etat.

Le conseiller du chef de l’Etat avait à travers une lettre de dénonciation adressée au procureur général de la République et publiée par voie de la presse repris les noms des personnes accusées. Démarche «publicitaire» d’un dossier de justice  qui présageait déjà la suite. Pour un analyste interrogé par Forum des As cette manière de faire de Luzolo Bambi aurait permis aux présumés détourneurs de « brouiller les pistes et en tout cas, d’obstruer cette enquête».

Une page se referme dans la série de ces poursuites amorcés par le conseiller de Kabila en matière de bonne gouvernance,  lutte contre corruption le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme nommé fin mars 2015,  sans que des responsabilités soient établies, alors que la corruption demeure la plaie qui ne cesse de causer préjudice à la santé financière de l’Etat congolais. «Nous avons assez fait du mal à notre population et qu’il faudrait mettre fin à ce fléau – la corruption qui constitue un véritable frein- au développement du pays », s’est même confessé le ministre du plan Bahati Lukwebo au Sénat, précisant sans détour que l’éradication de ce mal en RD Congo démeure «difficile».

Le CLC persiste et signe: une autre marche pour le 21 janvier

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Le Comité Laïc de Coordination (CLC) annonce une nouvelle marche pour le dimanche 21 janvier 2018. C’est ce qui ressort d’un communiqué diffusé à travers les réseaux sociaux et signés par les animateurs du CLC.

Ils avaient déjà promis de ne plus donner de répit pour au régime au lendemain de la marche du 31 décembre . Pour tenir cette promesse, le CLC affirme que « nul ne peut se croire plus forts que nous tous réunis » et ajoute « nous irons jusqu’au bout ».

Mais quel est ce bout? Le CLC y répond sans ambages: la stricte application de l’accord de la Saint Sylvestre afin de garantir « des élections réellement crédibles ».

Notre combat ne prendra pas fin tant que ne seront remplies les conditions préalables pour des élections réellement crédibles notamment: la libération sans condition des prisonniers politiques, la fin de l’exil des opposant menacés d’arrestation à leur retour au pays, la libéralisation des espaces médiatiques, la fin du dédoublement des partis politiques, la restructuration de la CENI, la confirmation de la volonté du Chef de l’Etat de ne pas briguer un troisième mandat comme l’exige la Constitution », peut-on lire dans le communiqué.

Rappelons que la marche du 31 décembre avait été réprimée par les forces de l’ordre qui tentaient de l’empêcher. Une messe en mémoire de ceux qui sont tombés a été dite le 12 janvier par le Cardinal Monsengwo, avec une forte présence des membres du corps diplomatique accrédités en RDC.

Les forces de l’ordre attaquées après la messe en mémoire des victimes du 31 décembre

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Le porte-parole de la police nationale congolaise (PNC), le colonel Mwana Mputu a fait le point sur l’affrontement qui a eu lieu juste après la messe tenue ce vendredi à la cathédrale notre dame, en mémoire des citoyens tombés lors des manifestations du 31 décembre dernier. 

A en croire la police, ce trouble aurait été causé par des partisans du parti politique Union pour la Nation congolaise (UNC) que préside Vital Kamerhe qui ont improvisé une marche, alors qu’à l’issue de la messe l’officiant a demandé aux paroissiens de regagner leurs occupations.

« Cette situation a crée un embouteillage sans précédent. A la demande pacifique de la police de se dissiper, les manifestants ont répondu par le jet de pierre », indique le communiqué de la police publié sur les réseaux sociaux, précisant que c’est dans l’obligation de rétablir l’ordre que la police a dispersé les manifestants à coup de gaz lacrymogène.

Par ailleurs la police a dressé un bilan de Deux blessés suite à ces heurts.

 

CHAN 2018: la succession de l’équipe de la RDC est ouverte

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L’édition cinq du championnat d’Afrique des Nations (CHAN) regroupant les joueurs des sélections africaines évoluant dans le continent s’ouvre ce 13 janvier au Maroc.

Championne en titre, la République démocratique du Congo ne sera pas de la partie. Un Chan ouvert avec l’absence notamment d’une autre grande nation africaine du football, la Tunisie, championne en 2011.

Les léopards de la République démocratique du Congo suivront la compétition à la télévision après avoir été éliminés par les diables rouges de la République du Congo lors du match retour des éliminatoires à Kinshasa (1-1) après un nul vierge à Brazzaville.

Insécurité persistante à Gemena : La population se rend justice

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Des hommes en uniforme en association avec des civils plongent Gemena, une ville du Sud-Ubangi dans une insécurité persistante par une multiplication des braquages et des vols qualifiés par des barres de fer et de gourdins.  

L’insécurité constatée avant les fêtes de fin d année persiste à Gemena, ville du Sud-Ubangi. Cette insécurité se traduit par des braquages opérés  par des hommes en uniforme mais aussi par des inciviques qui se livrent au vol la nuit comme le jour.

Plusieurs habitants de Gemena affirment que ces braquages sont les œuvres des hommes en uniforme lesquels opèrent en groupe avec les civils. Ces derniers  mènent les actions ciblées là où ils font irruption, ils braquent les occupants du lieu avant de leur  ravir argent et tous biens  de valeur.

« Munis d’armes de guerre, certains tirs de rafales en l’air afin d’effrayer les voisins à ne pas intervenir soit à ne pas les poursuivre après le forfait », indiquent un habitant.

L’administrateur du territoire Timothée Likinda a reconnu que ces cas sont signalés fréquemment.

A ces braquages, Timothée Likinda ajoutent encore plusieurs de cas de vol qualifié par infraction à l’aide de barre de fer et de gourdins.

Ces malfrats emportent tout ce qu’ils trouvent dans la maison bête,  produits manufacturés et appareils électroménagers, rien n’est épargné.

Exaspérée, la population a résolu de se prendre en charge. Conséquence, le week-end dernier les habitants de la ville ont lynché deux voleurs. Le corps du deuxième a été mutulé et jeté devant le bureau du territoire. Une justice populaire que condamne l’autorité locale qui appelle les forces de l’ordre à doubler de vigilance pour que cesse cette insécurité.

 

 

Kongo central : Des ex combattants de Kitona passent nuit à la belle étoile

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C’est depuis soixante trois jours que plus de deux cents ex combattants des groupes armés en provenance de la base militaire de Kitona pour une formation passent la nuit à la belle étoile devant le bâtiment administratif du territoire de Muanda dans la province du kongo central.

Ces ex combattants ont fait ce sit-in pour demander au gouvernement de mettre tout le moyen possible pour les faire retourner dans leur milieu respectif.

Sur place, ces ex soldats vivent dans des conditions difficiles. Ils n’ont pas de ration alimentaire, pas des soins médicaux, ils dorment à la belle étoile, exposés à toutes sortes d’intempéries.

L’ONG Association Congolaise pour la Défense des Droits Humains basée à Muanda, à travers son coordonateur Samuel Manzongo, à lancé un SOS aux autorités nationales précisément au ministre de la défense pour leur évacuation urgente de ces personnes.

« Au départ ils étaient au nombre des  475, 4 sont morts.  Actuellement, ils sont restés 471. Devant le bureau administratif de Muanda, il y a 214 personnes qui passent la nuit à la belle étoile. Ca fait une semaine et demi qu’ils n ont plus de ration alimentaire, certains sont malades, ils n’ont pas une prise en charge médicale. Ils doivent être évacués urgemment dans leur milieu respectif  car ils souffrent », déplore  Samuel Manzongo.

Rappelons que ces ex soldats ont achevé leur processus de démobilisation à Kitona il y a de cela trois ans.

Messe en mémoire des morts du 31 décembre : Monsengwo distribue des cartes aux politiciens

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Plus qu’une messe des catholiques, c’était bien des retrouvailles des politiciens, acteurs de la société civile et diplomates venus assister à l’homélie de ce 12 janvier 2018, en mémoire des victimes tombées sous les balles des forces de sécurité, lors de la marche du 31 décembre 2017.

Ils se sont sans doute retrouvés dans l’homélie prononcée par l’archevêque  Monseigneur Donatien Bafuidinsoni, qui a distribué les cartes à ceux qu’il considère comme responsables de ces tueries. « Une messe en mémoire des victimes tombées par volonté mortifère de ceux qui sont sensés les protéger, » a t-il lancé.

Pourtant, « par mensonges systémiques, déni de la réalité, on veut nous cacher la vérité sur leur mort, » déplore-t-il. Quoi qu’il en soit,  « le 31 décembre 2017 sera remémorée comme celle de la vie de l’accord de la Saint-Sylvestre. »

Loin de regretter la perte de ces congolais, l’archevêque auxiliaire de Kinshasa a trouvé du courage pour considérer que « nous avons gagné des héros morts pour l’alternance au pouvoir, pour la démocratie. » Par conséquent, « Aujourd’hui nous pleurons, demain nos larmes seront séchées, » a-t-il projeté.

Et ce clin d’œil aux prisonniers : « Par ces martyrs, tous ceux en prison, c’est Jésus qui est crucifié. »

Choléra-Kinshasa : le nombre de décès revu à la hausse

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Les plus diluviennes qui se sont abattues ces derniers jours à  Kinshasa ont apporté leurs lots de maux. Au-delà des inondations qui ont laissé plusieurs foyers sans abri, c’est l’épidémie de choléra qui a encore gagné du terrain.

Le nombre des décès causés par l’épidémie du choléra a été revu à la hausse depuis les dernières semaines. Les précipitations ayant inondé les habitations entraînant la destruction des installations d’eaux ou simplement affectant les canalisations ont apporté des nouvelles contaminations.

A en croire l’Ong Médecin sans Frontière, le rythme des contaminations prend de plus en plus une cadence inquiétante. D’une vingtaine personnes contaminées par semaine, on est passé à près de 100, la semaine. Selon RFI, le nombre de décès dû au choléra serait à ce jour à 50.

Accusations proférées contre Monsengwo : la Cenco exige des preuves

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Dans une déclaration lue devant la presse ce jeudi 11 janvier 2017 au centre interdiocésain, la Conférence épiscopale nationale congolaise (Cenco)  est montée au créneau pour dénoncer les accusations de «déstabilisation des institutions» proférées par des responsables politiques du pays contre l’Eglise catholique et plus particulièrement contre son chef, le Cardinal Monsengwo qui dénonçait les abus commis par les forces de l’ordre lors de la marche des chrétiens catholiques le 31 décembre dernier.

La Cenco justifie l’intervention du Cardinal qui en père ne pouvait rester silencieux et a élevé le ton «avec raison» face au mauvais traitement infligé aux croyants dont certains sont morts lors de la manifestation organisée par le Comité laïc de coordination (CLC).

«On assiste à une campagne d’intoxication, de désinformation voire de diffamation orchestrée même par des responsables des Institutions de la République contre l’Eglise catholique et sa hiérarchie.. C’est
inacceptable ! Cette campagne de mépris vise particulièrement l’autorité de Son Eminence Laurent Cardinal MONSENGWO, considéré à tort comme instigateur des actions visant à déstabiliser les Institutions en place et à vouloir s’emparer du pouvoir. Nous exigeons des preuves à ces graves accusations portées contre sa personne», exige  le communiqué lu par le secrétaire de la Conférence épiscopale, l’Abbé Donatien N’shole.

Les évêques de la CENCO désapprouvent ce qu’ils qualifient de «diabolisation volontairement» distillée à l’endroit du Cardinal Monsengwo à qui ils apportent un plein soutien, tout en rappelant la population à « demeurer débout et vigilant, à prendre son destin en mains et à barrer pacifiquement la route à toute tentative de confiscation ou de prise de pouvoir par des voies non démocratiques et anticonstitutionnelles.»

De l’ambition à la réalisation, Kinshasatimes.cd renaît

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9 jours d’interruption, énorme écart temporel entre vous et nous nos lecteurs mais un sacrifice significatif pour doter à votre site une apparence élégante, une accessibilité fluide pour un usage optimal de ce canal commun d’information.

Même logo, même charte graphique composé du noir, pour symboliser la rigueur dans l’écriture : précision et concision, le jaune pour plus de créativité, de chaleur ou rapidité dans la diffusion des nouvelles, du vert synonyme de la tranquillité d’esprit afin de ne pas s’engager dans la course au buzz et enfin du blanc, question de pureté, d’objectivité journalistique avant tout.

Mais c’est tout un autre parcours visuel auquel vous allez vous habituer, selon votre support de connexion.

Les jalons sont posés. De l’ambition à la réalisation, www.kinshasatimes.cd s’engage dans un processus d’innovation et va vous faire vivre l’actualité comme jamais au par avant.

Affaire Kitsita-Mushobekwa : Ces postures qui trahissent les discours

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La ministre des droits humains Marie-Ange Mushobekwa et le journaliste Rachel Kitsita Ndongo se contredisent sur la diffusion des photos de la visite de la ministre rendue à l’une des victimes de la marche du 31 décembre 2017 aux cliniques universitaires  et de ce que qui s’est réellement passé dans la sale d’urgence. L’huile a été déjà jetée sur le feu. Ministre et journaliste se regardent en chiens de faïence et jettent un flou dans l’opinion publique.

Que s’est-il réellement passé dans la salle d’urgence aux cliniques universitaires ce 8 janvier? Le langage non-verbal peut pallier aux insuffisances du langage verbal déployé par ces deux communicants pour convaincre, afin de dissiper le brouillard autour de ce feuilleton.

Sur cette photo à la une de l’article, l’on peut remarquer que madame la ministre a des « sourcils froncés. » Bien des synergologues s’accordent sur le fait que, les sourcils froncés formant la lettre « V » au niveau du front, traduisent un affront, une « agressivité. »

Mais ce n’est pas suffisant pour attester « la torture » que Marie-Ange Mushobekwa aurait fait subir à Dorcas Makaya. Il faut à ceci ajouter le regard de la ministre. Il est fixé droit sur le front de la victime. N’eût été la tête de Dorcas penchée vers le bas de la gauche, on aurait eu droit à un axe y-y, ou les yeux dans les yeux. Le regard frontal ou les yeux dans les yeux traduit bien la domination, le défi, l’intimidation.

Il y a encore d’autres éléments : La position des bras de la ministre des droits humains. Ils sont croisés. Et c’est le bras droit qui est superposé sur le gauche. Une personne qui croise le bras gauche sur le droit, est sur la défensive. Et quand c’est le bras droit qui est superposé sur le gauche, l’interlocuteur est offensif.

En face, c’est une Dorcas Makaya qui, à cet instant précis, semble avoir fait une pause de la « rédaction de son papier. » Mais elle a un regard transfert. Elle préfère regarder son papier que regarder la ministre en face d’elle et qui sans doute sollicite une interaction visuelle en la regardant droit sur le front au lieu de regarder la feuille sur laquelle se passe l’action. Lorsque quelqu’un préfère regarder quelque chose qu’il manipule au lieu de regarder l’interlocuteur en face de lui, il exprime un mépris à l’égard de cet interlocuteur. Il ne l’apprécie pas.

Même n’appréciant pas la ministre, Dorcas Makaya se soumet à elle comme l’illustre clairement sa tête penchée vers la gauche.

Dans une courte vidéo, Rachel Kitsita Ndongo renie sa soit disante déclaration, mais garde le silence sur le fait d’avoir diffusé ces images exclusives contre sa promesse faite à Marie-Ange Mushobekwa. « Qui ne dit mot consent, » dit-on. Rachel Kitsita endosse la responsabilité de son acte en s’appuyant sur la constitution congolaise qu’elle tient en main et qui garantit la liberté d’expression.

Le papier a trahi

Le texte attribué à la journaliste Rachel Kitsita Ndongo sur les réseaux sociaux signifie que « la fille n’a pas pu écrire un long moment mais subitement, Madame (la ministre) sort un papier déjà rempli depuis son cabinet et remet à Dorcas avec un stylo pour lui demander de faire semblant d’écrire pour qu’on prenne des images, » une thèse qu’étaye en partie ce photo montage.

A gauche, Dorcas rédige des phrases qui forment un paragraphe oblique, une difficulté que rencontrent souvent les élèves habitués à écrire sur des feuilles de cahiers déjà tracées, lorsqu’il s’agit d’écrire sur un papier duplicateur tout blanc. Mais à droite, la jeune fille a un papier duplicateur aux phrases horizontales que le premier avec un stylo placé sur la dernière ligne de « son mot » au premier ministre, chose qui laisse planer l’ombre d’une mise en scène.

Par ailleurs, un autre papier en dessous du papier sur lequel signe la patiente est visible. L’impression que cela donne, la feuille sur laquelle signe Dorcas Makaya est une deuxième feuille superposée sur la première qu’elle avait commencée à édicter sans l’achever, comme le précise la déclaration attribuée à Rachel Kitsita Ndongo.

Mouvements citoyens et de la société civile et portent plainte contre les forces de l’ordre

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Des plaintes ont été déposées ces derniers jours par plusieurs structures de la société civile contre des autorités civiles ainsi que celles de la police. 

Dans le Nord et Sud Kivu, tout comme dans la province du Kasaï Central, ces organisations accusent les forces de l’ordre de « torture », « séquestration » et « crime contre l’humanité », d’après RFI.

Les  maires de Kananga et Bukavu, le commandant de la police de Bukavu visés par ces plaintes pour « violation de droits de citoyens » et détournement des forces de l’ordre à des fins criminelles rejettent ces accusations et affirment que certains certains militants arrêtés sont poursuivis d’incitation à la désobéissance.

Dernier virage du procès JP Bemba à la Haye

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Le procès en appel du sénateur et ancien vice-président de la RD Congo, Jean-Pierre Bemba Gombo reprend à la Cour pénale internationale (CPI) ce mardi 9 janvier 2018. 

Ce dernier virage de ce feuilleton judiciaire conduira la justice internationale à se prononcer définitivement sur l’affaire.

L’ancien chef rebelle du Mouvement de libération du Congo mué en parti politique a été condamné en 2016 à 18 ans de prison à la Haye pour des crimes commis par ses troupes en République centrafricaine entre octobre 2002 et mars 2003, et aussi pour subornation des témoins.