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A l’Onu Maman Sidikou déplore le contexte « d’incertitude politique » qui persiste encore RDC

Le représentant du secrétaire général des Nations Unies en  République démocratique du Congo, Maman Sidikou a déploré lors de la réunion du conseil de sécurité tenue ce mercredi 11 octobre à New-York, la poursuite des violences, ainsi qu’un contexte politique émaillé d’incertitudes en RD Congo.

Selon le numéro un de la Monusco, les auteurs des violences qui se poursuivent d’après ses informations dans le centre du pays, plus précisément dans la région du Kasaï, doivent répondre de leurs actes.

Quant au processus électoral au Maman Sidikou assure que seul l’accord de la saint Sylvestre demeure l’unique voie de sortie de crise pour la tenue effective des élections.

«La publication la publication d’un calendrier électoral réaliste, l’établissement d’un budget pour la tenue des élections, la mise en oeuvre de mesures de décrispation et la garantie du respect des lois et libertés fondamentales sont les principales conditions à remplir pour faire avancer le processus politique», a t-il dit lors de cette réunion publique qui s’est poursuivi en privé.

Enquête SCPT: Didier Musete désormais « lavé de tout soupçon » pour manque de preuve

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L’instruction judiciaire sur les accusations de détournement des deniers publics dont faisait l’objet l’ancien directeur général de la Société congolaise de télécommunication (SCPT), Didier Musete a été classé sans suite par par le parquet près de la cour d’appel de Kinshasa pour «absence de preuve».

Didier Musete Lekan qui félicite la justice de son «impartialité», affirme que cela n’est une surprise pour lui, ni pour personne étant donné que l’enquête administrative menée plus tôt par le ministère de portefeuille n’avait déjà en son temps abouti à aucune charge contre lui.

«Le travail que nous avons abattu pour faire renaître la SCPT de ses cendres, principalement la Poste congolaise, tout en optimisant l’exploitation de la fibre optique a été un travail de titan et nous en sommes fiers», s’est réjouit le concerné dans un communiqué de presse.

La CENI invite les responsables des partis politiques à adhérer au calendrier électoral

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Le président de la Commission électorale nationale indépendante(CENI), Corneille Nangaa, a appelé mercredi 11 octobre les présidents des partis politiques à « adhérer totalement » au prochain calendrier électoral que va publier incessamment la centrale électorale.

C’était au cours d’une réunion du comité de liaison Ceni-partis politiques sur l’état de lieux et perspectives du processus électoral.

Par ailleurs Corneille Nangaa a souligné que ce processus est confronté à plusieurs défis, notamment le coût élevé des opérations électorales, d’où la nécessité de la machine à voter qui participe à la «rationalisation» des moyens et à la réduction des coûts des bulletins.

A en croire le numéro 1 de la Ceni, la machine à voter va remplacer les bulletins de vote pré-imprimés par un bulletin de vote vierge que l’électeur obtient du président du Bureau de vote et sur lequel il, imprimera son choix via la machine à voter.

« 30 novembre 2017 », l’ultimatum du MLC à Corneille Nangaa pour l’appel à candidature

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Dans une longue interview accordée à au media belge la libre afrique, le secrétaire
général du Mouvement de libération du Congo (MLC), Ève Bazaïba  a donné un ultimatum à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de publier le
calendrier électoral et de lancer l’appel à candidature au plus tard
le 30 novembre 2017.

« A cette date l’enrôlement des électeurs au Kasaï
doit être terminé. Pendant l’enrôlement, la Ceni aura nettoyé le
fichier électoral; c’est facile avec la technologie moderne. Elle peut
alors annoncer le calendrier électoral et lancer l’appel à
candidatures et l’Assemblée nationale peut voter la loi électorale et
celle sur la répartition des sièges. Si on ne voit pas que ça bouge,
alea jacta est les dés sont jetés, » explique madame Bazaïba.

Selon elle, la publication du calendrier électoral et le lancement de
l’appel à candidature permettront à la RDC de poursuivre avec la voie
démocratique, pour parachever le processus électoral. Le contraire
fera basculer le pays « vers la dictature et, alors, la population va
résister, » prévient-elle.

« Pour le moment, Joseph Kabila est comme un couteau dans le beurre: il
ne sent plus d’opposition qui l’inquiète. Il a tout fait pour ça: il a
manipulé la justice internationale pour écarter Bemba, la justice
nationale pour écarter d’autres opposants; il use de corruption et
d’intimidation avec ceux qui restent. Il croit avoir un boulevard
devant lui. Mais il se trompe! Mobutu était puissant mais on est quand
même arrivés à s’en défaire. Il serait dommage que Kabila finisse
comme lui, » regrette Eve Bazaïba.

Toutes les institutions, aujourd’hui, sont illégitimes, faute
d’élections rappelle la coordannatrice du Front pour le respect de la
constitution. « Seules des élections permettront de revenir à l’ordre
constitutionnel. Une fois expiré le délai fixé par l’Accord de la
Saint-Sylvestre, les Congolais se prendront en charge. La Constitution
a tout prévu: nous allons aux élections, Kabila devient sénateur à
vie; il ne veut pas des élections, la population s’approprie l’article
64 de la Constitution, » avertit-elle

Journée mondiale de la fille : le SOS du prix Nobel de la paix, Malala, pour l’éducation des filles

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Pour la célébration de la journée internationale des filles ce 11
octobre 2017, le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a
désigné la pakistanaise, lauréate du prix Nobel de la paix de l’ONU,
Malala Yousafzai comme messagère de paix de l’ONU, pour mettre
l’accent sur l’éducation des filles.

Malala Yousafzai rappelle aux dirigeants du monde qu’ils sont
responsables de leur peuple et de la génération future. « Je leur
rappelle qu’ils doivent investir davantage dans l’éducation, vers une
éducation de qualité, sinon nous perdrions ces générations futures.
Cela aurait un impact non seulement sur les enfants, pas seulement sur
les filles, mais sur nous tous. Nous devons donc investir dans les 130
millions de filles qui ne sont pas scolarisées, nous devons les
soutenir, nous devons nous tenir à leurs côtés, apporter des
changements des lois et prendre des mesures, » a-t-elle déclaré dans
une interview accordée à « Nouvelles de l’ONU, » la presse
onusienne.

Les filles en rupture ou en difficulté de scolarité, c’est un peu
partout au monde que Malala les rencontre depuis qu’elle a commencé à
parler de l’éducation à l’âge de 12 ans. Elle en a rencontré une de la
RDC qu’elle a amenée aux États-Unis pour réaliser son rêve d’infirmier
dans le cadre du « Fonds Malala ».
« A Lancaster, en Amérique, j’ai rencontré cette jeune fille, et
je pense qu’elle ne savait pas ce que mon histoire était mais elle me
racontait son histoire. Elle m’a vraiment inspiré parce qu’elle a
traversé beaucoup de difficultés dans son pays, le Congo, et comment
elle a vu des brutalités sous ses yeux. Les membres de sa famille ont
été tués. Elle a vu pire que ce que nous pouvons imaginer mais elle a
résisté à tous ces conflits, toutes ces guerres qu’elle a vues. Et
maintenant, elle est aux États-Unis, elle se bat tous les jours. Elle
réalise ses rêves d’infirmière et s’appelle Marie Claire. Et je suis
vraiment fière d’elle, et je suis là pour la soutenir afin qu’elle
puisse réaliser ses rêves mais aussi pour pouvoir parler pour d’autres
filles comme elle, » raconte Malala.

Pour elle, les hommes qui sont souvent vus comme un problème à
l’éducation des filles, font partie aussi de la solution à ce
problème. « Eh bien, je pense que les hommes doivent faire beaucoup.
Mon père est une source d’inspiration parce que ses cinq sœurs ne
pouvaient pas aller à l’école. Donc, il a décidé qu’il autoriserait sa
propre fille à aller à l’école, pour obtenir son éducation, puis pour
élever la voix. Lorsque nous avons commencé à faire campagne dans la
vallée de Swat, lorsque le terrorisme a commencé et que l’éducation
des filles a été interdite, il y avait beaucoup d’autres filles qui
voulaient s’exprimer mais leurs parents ne les autorisaient pas. Mon
père était celui qui ne m’a pas arrêté », confie-t-elle

Selon les Nations Unies, plus de 260 millions d’enfants, d’adolescents
et de jeunes ne sont pas scolarisés dans le monde. pourtant, une
recherche a montré que l’éducation des filles, en particulier, a un
effet multiplicateur. Les filles instruites sont plus susceptibles de
se marier plus tard et ont moins d’enfants, qui à leur tour auront
plus de chances de survivre et d’être mieux nourris et éduqués.

Ituri: six personnes mortes dans une collusion d’une voiture et un camion

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Un accident de circulation a causé la mort de six morts personnes et un rescapé grièvement blessé le mardi 10 octobre 2017 dans la soirée à Makabo à une dizaine de kilomètre au sud de Bunia en direction de Komanda.

Les victimes étaient dans une voiture qui revenait du Nord-Kivu avec sept passagers à son bord et sont entrée en collision avec un camion qui roulait à vive allure dans le sens opposé.

Selon la police de circulation routière, l’excès de vitesse serait à l’ origine de cet accident.

Parmi les morts, trois hommes dont le chauffeur, un enfant de près de six mois, et deux femmes. Un enfant de 3 ans est encore en vie mais dans un état très critique.

«Certains corps ont des crânes fondus et d’autres de bras coupés. Leurs dépouilles ont été extraites de force, grâce aux secours de la population et de la police. La voiture complètement endommagée. Ils sont conduits à la morgue de l’hôpital général de Bunia » témoigne un habitant sur place.

La circulation a repris ce matin son cours normal après une suspension intervenue lors de l’accident.

Le Conseil de sécurité pourrait « fragiliser » le mandat de la Monusco

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Le Conseil de sécurité des Nations Unies se réuni dans quelques heures pour examiner les conclusions du rapport du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres,  sur la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo, transmis aux décideurs de l’ONU le 03 octobre courant pour une éventuelle réduction du budget et de l’effectif de la MONUSCO.

2 courants s’affrontent sur ces probables réductions : celui conduit par la France qui les juge inopportunes et celui porté par les États-Unis de Donald Trump qui en fait un préalable à la poursuite de la contribution des USA au budget de l’ONU.

Le secrétaire général des Nations Unies a pour sa part arbitré le différent en amont  dans un rapport, invitant les États-membres à la «prudence en cas de nouvelles coupes budgétaires dans cette mission car elles pourraient compromettre sa capacité à remplir ses obligations principales, son but ultime étant d’empêcher l’effondrement de la RD Congo, qui menacerait la stabilité régionale et internationale».

Reste à savoir si les détenteurs du droit de véto vont accorder leurs vues en ce jour, pour répondre présent à l’appel du secrétaire général lors des débats qui s’ouvrent dans quelques heures.

Une motion de censure sur le dos de Bruno Tshibala

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Ils ont lancé 2 motions de défiance successives contre le vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, Ramazani Shadari et le ministre d’État en charge de la justice, Alexis Thambwe Mwamba, motions de défiance balayées par une motion incidentielle qui a créé un incident au palais du peuple : « les députés nationaux de l’opposition ne siègent plus depuis près d’une semaine ».

Loin de se fatiguer, ils ont encore signé majoritairement la motion de défiance pour obtenir la démission du vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères Léonard She Okitundu « qui veut étrangler un peuple à bout de souffle » selon eux, avec l’annulation inopinée des passeports semi-biométriques pour des raisons « fallacieuses, » répètent-il. L’initiative est encore pendante.

Mais les élus nationaux « minoritaires » à la chambre basse du parlement ont encore du souffle à revendre et continuent à distribuer des cartes. Ils sont au laboratoire pour mettre sur pied, une motion de censure contre le gouvernement Bruno Tshibala soutenu par plusieurs députés de la MP.

« Nous allons mettre en cause par une motion de censure, dans les jours avenirs, la responsabilité du gouvernement dans en interpellant le premier ministre, » a déclaré le député national Christophe Lutundula qui rendait mardi 10 octobre, de la décision des députés de l’opposition de boycotter les séances plénière jusqu’à nouvel ordre.

Haut-Katanga: Un renfort des militaires attendu à Pweto

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Le gouverneur du Haut-Katanga Célestin Pande dans son adresse à la population du territoire de Pweto a promis de renforcer la présence militaire dans cette partie de sa province en proie à des attaques des miliciens.

Arrivé sur le lieu le mardi 10 octobre 2017 pour parler avec les responsables de l’armée et de la police, Célestin Pande Kappopo  a appelé la population à collaborer avec la police afin de mettre fin à l’activisme des forces négatives.

Depuis quelques semaines le centre de Pweto est la cible d’incursions des miliciens qui font des victimes. Le week-end dernier, ils se sont affrontés aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo et le bilan officiel a fait état de quatre personnes.

« Toutes les routes de desserte agricoles de Pweto sont inaccessibles. La crise alimentaire se fait déjà pressentir à Pweto; les denrées alimentaires, précisément les produits de champs deviennent de plus en plus rares », se plaint un habitant de Pweto.

 
Selon des ONG locales de défense de droits de l’Homme, ces miliciens sont dirigés par Kikuni, un ancien mai-mai bakata katanga et Kasuku un ex chef de la force d’autodéfense populaire des années 1999.

« La MONUSCO ne soutient pas les rebelles pour se maintenir en RDC », porte-parole

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Au cours de sa conférence de presse de ce mercredi 11 octobre, la MONUSCO a démenti son implication ou celle des ONG internationales dans la recrudescence des violences à l’Est de la RDC pour prolonger le séjour de la mission onusienne en République démocratique du Congo.
La porte-parole a.i de la MONUSCO Florence Marshal a signifié que le mandat de la MONUSCO est fixé actuellement par la Résolution 2348 en terme d’attributions et de durée. Les autorités congolaises sont par ailleurs en train de discuter avec le Conseil de sécurité pour voir comment les effectifs et le budget de la MONUSCO. Dans l’entre temps elle continue à chercher le rétablissement de la paix là où elle est menacée.
Une réplique à la thèse selon laquelle, « chaque fois que les autorités congolaises désirent la réduction des troupes de la mission de maintien de la paix de l’ONU en RDC, il y a toujours une résurgence des groupes rebelles à l’Est de la RD Congo. La MONUSCO et les ONG internationales seraient des tireurs de ficelles. »

ESU : un compromis trouvé entre gouvernement et professeurs pour mettre fin à la grève

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Les professeurs d’université pourraient mettre fin incessamment à leur mouvement de grève déclenchée depuis le mois d’août dernier. Selon le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, Steve Mbikayi un compromis a été trouvé mardi 10 octobre tard dans la soirée entre le gouvernement et les différentes associations des professeurs.

Le protocole d’accord pour matérialiser ce compromis sera signé à encroire le ministre de l’ESU en fin de semaine. « Je suis convaincu que ce compromis trouvé avec les professeurs sera respecté à 100% », a affirmé Steve Mbikayi.

Pour rappel, les professeurs revendiquent l’application de la loi-cadre de l’enseignement promulguée par le Chef de l’Etat, Joseph Kabila depuis le 11 février 2014 sur le réajustement des salaires au taux budgétaire ainsi que le remboursement du trop-perçu sur le Contrat d’Achat Véhicules.

Corneille Nangaa : « On est le plus proche possible de la publication du calendrier électoral »

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Le président de la Commission électorale nationale indépendante(CENI), Corneille Nangaa a affirmé mardi 10 octobre que le calendrier électoral sera publié incessamment. C’était dans le cadre des concertations Ceni-Société civile sur l’évaluation du processus électoral.

« On est le plus proche possible de la publication du calendrier électoral » a déclaré Corneille Nangaa en ajoutant que cette publication interviendra après évaluation du processus électoral par la tripartite CENI, Conseil national de suivi de l’accord(CNSA) du 31 décembre 2016 et le gouvernement.

Par ailleurs, le patron de la centrale électorale a expliqué aux membres des organisations de la société civile les défis qui entravent l’aboutissement du processus électoral. Il s’agit notamment du coût élevé des opérations électorales.

Pour contenir ce coût, Corneille Nangaa a proposé quelques pistes de solution dont la réduction de l’effectif des candidats, le recours à la machine à voter qui pourrait remplacer les bulletins de vote pré-imprimés par un bulletin de vote vierge que l’électeur obtient du président du Bureau de vote et sur lequel il, imprimera son choix via la machine à voter.

RDC: les députés de l’opposition suspendent leur participation aux travaux parlementaires

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Les députés nationaux membres des partis politiques de l’opposition ont annoncé à l’issue d’une réunion ce mardi 10 octobre, la suspension de leur participation à tous les travaux parlementaires.

Lors de cette réunion, des résolutions ont été prises par les élus de l’opposition. Ces derniers ont décidé de boycotter les séances de plénières jusqu’à ce qu’une solution claire sera trouvée sur la question du contrôle parlementaire, plus particulièrement sur le problème des motions incidentielles brandies par la majorité au parlement pour barrer la route aux motions de défiances initiées par les députés l’opposition contre un membre du gouvernement.

Une pétition sera initiée incessamment pour exiger la destitution du président de l’assemblée nationale Aubin Minaku accusé de jouer le jeu de la majorité présidentielle à la chambre basse du parlement.

Juvénal Munubo : « J’ai beaucoup de soutiens des députés de la Majorité qui ne cautionnent pas la mesure de She Okitundu »

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Malgré le double rejet des motions de défiance adressées au vice-premier en charge de l’intérieur, Ramazani Shadary et au ministre d’État en charge de la justice Alexis Thambwe Mwamba, le député national Juvénal Munubo reste confiant quant à l’aboutissement de sa motion de défiance qui vise le vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères Léonard She Okitundu.

«J’ai beaucoup de soutiens dans l’autre camp, c’est-à-dire dans la Majorité présidentielle. Le soutien ici ça veut dire, il y a des collègues (de la MP) qui ne cautionnent pas la mesure du vice-premier ministre, » souffle l’député de l’unc à KT, lui qui ne s’attend plus qu’à la convocation d’une plénière d’examen de la motion ayant recueilli 51 signatures, plénière qui selon lui doit déboucher sur la démission de She Okitundu.

Juvénal Munubo qui justifie cette motion par le manque « d’explications, de raisons convaincantes » de la part du vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères qualifie par ailleurs sa demarche, « d’une démarche citoyenne, une démarche au profit de la nation » qui n’a rien comme motivations « politiciennes, partisanes. »

Comment alors une telle motion serait-elle examinée alors que, les députés de l’opposition ne siègent plus à la chambre basse pour dénoncer le blocage du contrôle parlementaire auquel ils font face ?

« Les groupes parlementaires de l’opposition se concertent sur la question. Je respecterai leur décision« , promet l’élu de la circonscription de Walikale dans la province du Nord Kivu.

RDC: vers la ratification de l’accord de Paris par le gouvernement

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Une plénière est prévue ce mardi 10 octobre 2017 à l’Assemblée Nationale où les députés vont examiner le projet de loi portant sur la ratification de l’accord de Paris sur le changement climatique par le gouvernement congolais.

Des acteurs de la société civile environnementale se sont mobilisés le lundi 09 octobre 2017 avec des banderoles devant le palais du peuple pour exprimer leur soutient à l’acceptation de l’accord de paris par la République Démocratique du Congo. Ils se sont réjouis que cette question soit déjà inscrite à l’ordre du jour au parlement.

D’ après le coordonnateur des projets à l’organisation mondiale pour la nature Floribert Botamba, la RDC doit signer cet accord pour avoir droit au chapitre, mais aussi pour garantir sa place de leader des pays forestiers et pour s’assurer de la prise en compte des retombés de l’accord de paris dont la mise en pratique débutera d’ici peu.

« La raison de cette mobilisation c’est de dire merci à la RDC et précisément au gouvernement congolais qui a transmis ce projet au parlement pour sa ratification. Nous sommes derrière cet acte pour que le pays puisse être derrière les autres. Nous sommes parmi les derniers pays du bassin du fleuve Congo à approuver cet accord alors que vous avons la plus grande couverture forestière », soutient Floribert Botamba.

Rappelons que la RDC assume actuellement la présidence de la coalition des pays de forets tropicaux. En tant que telle, elle parle au nom des autres pays et sa signature s’impose pour la ratification de cette loi.

L’accord sur le climat a été approuvé le 12 décembre 2015 par 195 sur les 197 délégations. Il est entré en vigueur depuis le 4 novembre 2016.

Nord-Kivu : La société civile exige la création d’un « fonds spécial pour les victimes des violences sexuelles »

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Le numéro 1 d’Alerte congolaise pour l’environnement et les droits de l’Homme, ACEDH, Maître Jovial Bakulu, et 13 autres structures de la société civile du Nord-Kivu sont insatisfaits du traitement des dossiers judiciaires sur les violences sexuelles qui se limite à prononcer des « jugements de condamnations sur les violences sexuelles sans qu’ils ne soient suivis de dédommagements pour les préjudices subis par les victimes sur le plan moral, physique et même matériel. »

« D’où, notre proposition de voir le gouvernement provincial (du Nord-Kivu,) mettre en place un « fonds spécial pour les victimes des violences sexuelles » qui servirait de source de financement pour dédommager les victimes dont les bourreaux n’ont pas de moyens financiers, » soutient le président de l’ACEDH, Jovial BAKULU qui revient sur la note de plaidoyer  adressée en septembre au président Joseph Kabila par 14 organisations de la société civile pour demander de poursuite judiciaires contre tous les anciens chefs de guerre qui ont opéré à l’Est de la RDC, entre autre Laurent Nkunda du CNDP, Tabo Ntarberi NDC, Jamil Mukulu de l’ADF.

Outre ce fond, l’État congolais doit mette fin à « la corruption et à la concussion qui sont monnaie courante dans la justice congolaise ; doter cette justice des moyens tant techniques, matériels que financiers nécessaires ; mettre en place des chambres spécialisées composées des magistrats spécialement formés et désignés pour s’occuper uniquement des cas des violences sexuelles, » exige-t-il pour assurer l’application d’une justice réparatrice en faveur des victimes des violences sexuelles.

Sud-Kivu: About 30 prisoners escape from Mwenga prison

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34 prisoners escaped on Sunday (September 24th) from the Mwenga prison in South Kivu province. According to the Administrator of Mwenga Territory Désiré Masumbuko, quoted by AFP, these detainees, including 27 convicted of rape and others for theft and murder, took advantage of the rain to break through the prison wall.

« Our services have just recovered three escapees. 31 others are still in the wild, » said Masumbuko, adding that in this prison « prison conditions are deplorable » because « of the lack of food and medicines that are no longer provided « by the State.

Several cases of escapes were recorded this year in the Democratic Republic of Congo. The first one is that of the Central Prison of Makala, last May 17, with more than 4,000 escaped.

At the beginning of June, nearly 900 prisoners had escaped from the prison of the city of Beni, in North Kivu. On September 3, 119 prisoners had escaped from Kabinda Prison, in Lomami Province.

Beni: « les FARDC continuent des opérations musclées afin de neutraliser l’ennemi» (Armée)

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L’Etat-Major Général des forces armées de la République démocratique du Congo a annoncé à travers un communiqué, la reprise de ses opérations intenses dans le territoire de Beni (Nord-Kivu) en vue de mettre un terme aux incursions des éléments ADF NALU perturbant la paix des populations.

Ce communiqué précise que tout en veillant sur le respect des droits humains, l’armée régulière qui «opère de manière professionnelle, continuent des opérations musclées afin de neutraliser l’ennemi».

Pour arriver à cette fin, le communiqué signé par le porte-parole des FARDC, le général de brigade Léon-Richard Kasonga invite la population et ses partenaires à collaborer avec les forces régulières en dénonçant tout «Tout mouvement suspect» pour traquer ceux qu’il qualifie de «terroristes».

«Plus que jamais déterminées à sécuriser notre peuple et défendre l’intégrité territoriale, les FARDC ont mis en échec la tentative infructueuse des terroristes de l’ADF de troubler gravement l’ordre public et la paix dans cette partie de la République», assure le communiqué faisant référence à l’attaque simultanée des rebelles ADF dans les bases des FARDC et de la Monusco, causant la mort de deux casques bleus du contingent tanzanien.

Kongo Central: B. Tshibala, A. Thambwe et le PGR en visite à la prison de Luzumu

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Le premier ministre de la République démocratique du Congo Bruno Tshibala s’est rendu dans la prison des
Luzumu en province du Kongo Central pour une visite d’inspection des travaux de réhabilitation de ce centre pénitencier.

Accompagné par son ministre d’Etat et ministre de la justice, Alexis Thambwe Mwamba ainsi que le procureur général de la République, Floribert Kabange Numbi, le chef du gouvernement a par cette brève descente donné une suite à sa promesse de «jeter en prison» tout agent de l’Etat qui mettra à mal l’application des «28 mesures économique urgentes» du gouvernement pour le redressement de l’économie nationale.

Les grands fonctionnaires de l’Etat auteurs d’actes de corruption, fraude fiscale et douanière, trafic d’influence, détournement des fonds publics ont été mis en garde par le Chef du gouvernement, qui a promis lors d’une conférence de presse à Kinshasa, des peines exemplaires.

Les travaux de restauration de la vieille prison de Luzumu appuyés par la Suède, la Belgique ainsi que le fonds européen de développement
prendront fin au premier trimestre de l’année 2018 et sera prête à accueillir «peut-être» des nouveaux occupants d’un nouveau genre.

SUD KIVU: la nouvelle équipe gouvernementale dévoilée

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Le gouverneur de province du Sud-Kivu Claude Nyamugabo Bazibuhe a rendu publique la liste des membres de la nouvelle équipe gouvernementale de cette province le dimanche 08 octobre 2017 dans la soirée.

Ce gouvernement est constitué de dix membres dont deux femmes. Trois ministres du gouvernement sortant ont été reconduits. Il s’agit respectivement d’Adolphe Bizimungu Doli reconduit ministère des infrastructures, Milere Luyimbika Manassé maintenu au ministère du plan et l’inamovible ministre de l’agriculture Adolphine Muleyi Biyiwa qui a toujours survécu à tous les remaniements dans cette province.

Jacqueline Ngengele est l’autre femme qui a fait son entrée dans le gouvernement Nyamugabo. Elle quitte la tête de la division provinciale du genre femme et enfants pour occuper celle du ministère de transport et voie de communication.

Cependant la composition de ce nouveau gouvernement provincial ne fait pas l’unanimité dans les partis politiques de la majorité présidentielle. Les présidents nationaux des partis politiques Alliance des Forces Démocratiques du Congo (AFRDC) et du Parti National pour la Démocratie et la République (PANADER) se désolidarisent du nouveau gouverneur. Ils l’accusant de n’avoir pas retenu les candidats de leurs familles politiques.

Sud-Ubangi : La société civile demande au gouverneur de pacifier la province

L’actuel gouverneur de la province du Sud-Ubangi Taila Nage est retourné à Gemena le samedi 07 octobre 2017 où il a tenu un meeting à son arrivée après un séjour d’un mois à Kinshasa.

L’appel à la vigilance de la population, l’ouverture de son équipe à la participation de toutes les sensibilités politiques de la province du Sud-Ubangi sont les points qui étaient au centre du meeting organisé par Taila Nage.

Au cours de cette manifestation du 07 octobre 2017, les délégués de la population ont fait état de cas de détournement des biens publics et de disparition de plusieurs patrimoines de la province après son élection.

Plusieurs représentants de la société civile du Sud-Ubangi demandent au nouveau gouverneur, Taila Nage, de faire un état des lieux du patrimoine de la province avant sa prise des fonctions prévu pour ce lundi 09 octobre 2017.

Il s’agit notamment des kits informatiques et des mobiliers des ministères provinciaux.

Elles lui ont également conseillé d’œuvrer pour trouver des solutions aux dossiers sensibles relatifs conflits meurtriers qui opposent depuis plusieurs mois les communautés dans les territoires de Budjala, de Gemena et de Kungu, aux conflits fonciers et aux problèmes de réhabilitation des chefs de secteurs suspendus de façon illégale par le gouvernement central.

Plénière CNSA: le Front pour le Respect de la Constitution participera oui ou non, le « flou » persiste

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À quelques jours de la tripartite CENI-CNSA et gouvernement en vue de tabler sur le report (ou non) des élections tel que prévu par l’accord du 31 décembre 2017, la controverse autour de la participation au Conseil national de suivi de l’accord du Front pour le respect de la constitution (FRC) refait surface. 

Pour le Rassemblement Kasa-Vubu mené par Joseph Olengha Nkoy, président du CNSA, la plénière de cette institution, sentinelle de la période de la transition conformément aux résolutions de l’accord du Centre interdiocesain, est constituée à 95% et est dores et déjà à même de siéger.

Cette frange de l’opposition note par ailleurs que seuls 4 membre de la plénière (sur 28) n’ont encore siégé, dont un qui attendrai encore sa validation. « La liste des membres du Front pour le respect de la constitution délégués au CNSA a été signé par Jean Pierre Bemba », a dit le Dr Beya proche de Joseph Olenga Nkoy à Top Congo affirmant que la plateforme coordonné par la secrétaire générale du MLC sera représentée à cette plénière.

Non rétorque t-on du coté du FRC insistant que la plate-forme s’est retiré des discussions sur la composition de la plénière du CNSA depuis la « nomination cavalière » de son président. « Cette décision demeure valable jusqu’à ce jour », martèle t-on.

Le flou demeure sur la participation ou non de cette plate forme dirigée par Eve Bazaiba au Conseil National de suivi de l’accord, sachant que les délégués de cette famille politique avaient remis à l’époque des discussions sur la répartition des sièges du CNSA une liste pour des postes à pourvoir.

L’ONU retire la RDC de la liste de pays recruteurs d’enfants soldats

L’Organisation des Nations Unies a décidé de retirer la République Démocratique du Congo de la liste noire des pays recruteurs d’enfants soldats au sein de leurs armées. Le ministre de la défense Crispin Atama n’a pas caché sa joie suite à la décision prise par l’ONU.

Selon Atama, cette bonne nouvelle fait suite aux efforts fournis par le pays à travers les éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo en collaboration de l’Unicef pour mettre fin au recrutement de mineurs dans l’armée.

Dans l’entretemps au ministère de la défense, une commission a été mise en place pour évaluer les critères que les Nations Unies ont proposés pour aider la RDC à sortir aussi de la liste noire des pays qui excellent dans les violences sexuelles.

Cette commission mixte est composée des membres du ministère de la défense, du ministère de la justice, de droits humains, des FARDC, de la police et autres services de la sécurité.

« Les auteurs de violences sexuelles doivent faire objet de poursuite judicaire. Les instructions ont été données pour que chaque commandant des unités se sentent désormais responsable en cas de bavure du Genre dénoncé comme les violences sexuelles en signant un engagement » a déclaré Crispin Atama.

Les éléments de l’armée congolaise méritent une récompense pour les efforts fournis dans la lutte contre les abus sexuels.

« Les Nations Unies nous ont gratifiés. Nous pensons que nous sommes nettoyés et nous sommes à présent en mesure de représenter dignement la RDC au sein des unités de maintien de la paix à travers le monde » a conclu le ministre de la défense congolais.

Les ADF tuent un casque bleu à Beni

Un casque bleu de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) a été tué lundi à Beni, dans le Nord Kivu, lors d’une attaque ce matin d’une base de la MONUSCO par les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF). L’information a été confirmée par le porte-parole de la Mission onusienne.

Toujours au cours de la même attaque, douze casques bleus ont été blessés et transférés à l’hôpital de la MONUSCO à Goma, le chef-lieu de la province de Nord-Kivu.

Les rebelles ougandais de l’ADF repris leurs activités depuis quelques jours dans cette partie du pays avec l’attaque, le samedi dernier, d’une dizaine de taxis motos sur l’axe Kamango-Mbau.

Rappelons que l’ADF, originaires de l’Ouganda voisin, est active dans cette partie de la RDC depuis 1995. Elle est accusée d’être auteur de la violence qui a coûté plus de 700 morts à Beni depuis octobre 2014 et de l’instabilité qui prévaut dans la région.

L’étrange « révélation » de la CENI à Washintgon

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Prévisible pour les uns et évidence pour les autres, des sources proches de la commission électorale nationale indépendante (CENI) de la République démocratique du Congo, ont révélé ce week-end à Washington que les élections attendues en RD Congo ne pouvait se tenir dans le meilleurs des cas qu’à la fin de l’année 2018.

D’après cette révélation faite à l’agence Reuters à partir des Etats-Unis, où s’est rendu en début de semaine le président de la CENI, cette information sera officiellement annoncée dans les jours à venir. La même source indique également que des contraintes d’ordres financier et sécuritaire sont principalement deux motifs de ce nouveau prolongement.

«Sans un appui [international] suffisant, les préparatifs des élections peuvent s’étaler sur une période encore plus longue, ramenant éventuellement le vote au mois de mai ou juillet 2019», prévient la source qui s’est confiée à l’agence anglaise.

Ballon d’essai?

L’étranger semble désormais être le terrain à partir duquel l’avenir du processus électoral en cours en République démocratique du Congo va se dessiner. Après l’annonce à Paris le 7 juillet dernier par le président de la CENI  de l’impossibilité de la tenue des élections tel que prévu dans l’accord de la Saint Sylvestre d’ici fin 2017, c’est à Washington où séjournerait  encore Corneille Nangaa qu’a lieu ce qui en cas de confirmation par des sources officielles pourrait être qualifié de nouveau  » ballon d’essai ».

L’enrôlement en RDC se poursuit dans les provinces du Kasaï jusque décembre prochain, la dernière étape avant la publication [probable] du calendrier électoral attendu avec impatience par l’opinion tant nationale qu’internationale.