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Aubin Minaku accusé de « vider la démocratie parlementaire de sa substance »

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Le président de l’assemblé nationale, Aubin  Minaku a fait l’objet de plusieurs critiques ces dernières 24 heures par les députés membres de partis de l’opposition après le non lieu du débat sur le conflit au Kasai et la série d’évasions des prisoniers ces derniers mois dans plusieurs maisons carcérales en RD Congo. 

A la base de ces critiques, la motion incidentielle brandie par la député national Zacharie Bababaswe  en opposition des motions de défiance contre le vice-premier ministre et ministre de l’intérieur Emmanuel Ramazani Shadary et le ministre d’Etat chargé de ,la Justice, Alexis Thambwe Mwamba.

Le député Toussaint Alonga invite les élus nationaux à « prendre leurs responsabilités » face au comportement du speaker de la chambre basse du parlement qui selon lui est entrain de « vider la démocratie parlementaire de toute sa subsistance »

Face à ce que lui reprochent les initiateurs des motions de défiance contre les ministres de l’intérieur et celui de la justice, Aubin Minaku, également secrétaire général de la Majorité présidentielle se défend, avançant quant à lui qu’il rempli son rôle dans le respect des « principes ».

Des ONG ne veulent pas de RDC au Conseil des Droits de l’homme

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Une cinquantaine d’ONG internationales et locales s’opposent à la candidature de la République démocratique du Congo(RDC) à siéger Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.

Ces ONG justifient leur position par les « multiples violations des droits l’homme » dont est responsable le pouvoir en place à Kinshasa et ses forces de sécurités.

Selon le secrétaire adjoint de FIDH, intervenant sur un media international, la RDC n’est pas « exemplaire en matière de respect de droits de l’homme ».

«C’est la capitale des viols et des violences contre la femme, d’assassinats politiques, de massacres de masse aussi bien à l’est du pays que dans le Kasaï, avec plus ou moins dans l’espace d’une année 5000 personnes fauchées, 80 fosses communes. Et même des experts onusiens ont été assassinés », a-t-il déclaré.

Juvénal Munubo: « Insatisfait de la réplique du ministre des affaires étrangères, je dépose incessamment une Motion de défiance contre lui »

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Le député national Juvénal Munubo a annoncé le dépôt « incessament » d’une motion de défiance contre le vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères Léonard She Okitundu, sur l’affaire passeportgate.

L’élu de Walikale qui avait initié une question orale avec débat au parlement avec le Vice-premier ministre  il y a quelques jours se dit insatisfait de la réponse du numéro un de la diplomatie congolaise quant aux mesures d’allègement apportée en réponse au mécontentement populaire exprimée face à l’invalidation des passeports semi-biométriques.

Interrogé il y a quelques jours par la rédaction de KINSHASATIMES.CD sur ses attentes sur la démarche entamée, le député a indiqué qu’il s’attendait à un retrait total du communiqué du ministère des affaires étrangères portant limitation de circulation des anciens passeports en vue d’une uniformisation de ce document de voyage.

Une plainte déposée contre Alex Kande à la cour de cassation

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Un groupe des députés provinciaux a déposé une plainte contre l’ex gouverneur de la province du Kasaï Central Alex Kande.

Pour ces élus, une simple destitution du gouverneur  pour mauvaise gestion des finances de la province ne suffit pas, l’entité doit être rétablie dans ses droits à travers une procédure judiciaire en bonne et due forme, renseigne radio okapi.

Les seize députés auteurs de la plainte déposée auprès de la cour de cassation estiment  que les infractions commises par l’ancien chef de l’exécutif provincial du Kasaï Central sont «tellement préjudiciable » à la province qu’il doit «répondre des faits qui lui sont reprochés».

Les Syndicats des enseignants portent plainte contre le premier ministre Bruno Tshibala

La synergie des syndicats des enseignants de la République démocratique du Congo a porté plainte contre le premier ministre Bruno Tshibala pour « violation grave des droits humains et haute trahison ».

Cette plainte se justifie selon les syndicalistes par le non-respect des obligations et charges constitutionnelles par le chef du gouvernement qui « renforce l’insécurité socioprofessionnelle chronique dans laquelle sont placés les enseignants du secteur public».

« L’article 36 alinéa 2 de la constitution impose à l’Etat congolais de garantir le droit au travail, de protéger contre le chômage et d’assurer une rémunération équitable et satisfaisante au travailleur et à sa famille », affirme la synergie des syndicalistes.

Cependant, « Pour ne pas ainsi sacrifier la scolarité de la jeunesse », la synergie des syndicalistes, constituée du SYNECATS, CCT, SYNEP et du FA a décidée de suspendre le mouvement de grève déclenché depuis le 5 septembre dernier.

La décision a été prise lors d’une assemblée générale de la synergie tenue jeudi 5 octobre au siège du Syndicat national des enseignants des écoles catholiques (SYNECAT) à l’occasion de la journée mondiale de l’enseignent célébrée chaque 5 octobre.

Kinshasa: Roger Nsingi rejette sa destitution par les députés provinciaux

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Le président (ou ex selon les députés provinciaux) de l’Assemblée provinciale de Kinshasa  s’est dit étonné de la nouvelle de sa destitution tombée dans l’après-midi ce jeudi 06 octobre 2017.

Roger Nsingi a formellement récusé son éviction, affirmant qu’il demeure le président de l’assemblée provinciale de la ville de Kinshasa et qualifie l’initiative député provinciaux de « démarche biaisée ».

« C’est le président de l’assemblée qui convoque la plénière », a dit M. Nsingi sur Top Congo mentionnant des vice des procédures lors de cette plénière de sa destitution conduite par son  vice-président Francis Mbengama.

Pour rappel, 39 députés provinciaux de Kinshasa ont voté pour la destitution du président de l’assemblée provinciale Roger Nsingi   qu’ils reprochent entre autres de mauvaise financière et incompétence.

Kinshasa: le président de l’assemblée provinciale Kinshasa déchu

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Accusé de mauvaise  gestion des finances de l’institution qu’il dirigeait depuis plus de dix ans, le président de l’assemblée provinciale de Kinshasa, Roger Nsingi a été déchu de ses fonctions lors d’une plénière tenue ce jeudi 05 octobre 2017. 

39 députés (sur les 48 que compte cette assemblée) présents lors de la plénière de destitution de M. Nsingi ont unanimement donné leurs voix pour faire tomber de son perchoir le désormais ex président du parlement de la ville province de Kinshasa.

Les membres de cette assemblée que l’on peut qualifier des «pro Nsingi» ont pour leur part jugé la motion de destitution introduite par le député Henry Itoka d’irrégulière.

 

Le partenariat sino-congolais et son diagnostic présentés au Kempinski Fleuve Congo Hôtel

C’est sous un ton amical que les intérêts de la République démocratique du Congo et de la République populaire de la Chine ont été présentés successivement par le ministre des affaires étrangères honoraire, Raymond Tshibanda et l’Ambassadeur de la Chine en RDC, Wang Tongqing, dans un ordre à la fois rétrospectif et prospectif.

A ce jour, le partenariat entre la RDC est la Chine se « caractérise par des réalisations concrètes qui laissent une marque indélébile dans la vie de nos communauté, » déclare l’ancien ministre des Affaires étrangères et coopération internationale, Raymond Tshibanda dans son mot d’ouverture. Au nombre de ces réalisations, énumérées, figurent des bourses d’études accordées aux jeunes congolais, l’aide financière à la RDC sans conditionnalités, le développement des infrastructures socioéconomiques de base.

Cependant, estime Raymond Tshibanda, « il reste encore à la RDC un long chemin à parcourir pour son émergence. » Il faut alors réfléchir encore selon lui, sur le « Qu’est- ce qui doit changer, pourquoi et comment, dans la façon dont la Chine accompagne la République démocratique du Congo et dans la manière dont la RDC travaille avec la Chine. » D’où la pertinence même de ce colloque, justifie l’ex ministre des affaires étrangères, sous le regard émouvant de l’actuel ministre de affaires étrangères, Léonard She Okitundu.

Effectivement, les pays africains cherchent à accélérer leurs industrialisation et modernisation, alors que la Chine qui a été colonisée comme bon nombre de ces pays africains « mène des réformes structurelles pour la montée de son économie. Les stratégies de développement de ces deux parties sont fort complémentaires, » renchérit l’ambassadeur de la Chine en RDC, Wang Tongqing, sans en dire plus sur la qualité des services rendus.

Ambassadeur de la Chine en RDC Wang Tongqim lors de son discours du 5 octobre à Kempiski Fleuve Congo Hôtel
Ambassadeur de la Chine en RDC Wang Tongqim lors de son discours du 5 octobre à Kempiski Fleuve Congo Hôtel

En tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, son pays, affirme-t-il, « défend toujours (au Conseil) au nom de la justice, les droits et les revendications légitimes de l’Afrique, afin de préserver les intérêts communs de l’Afrique et des autres pays en voies de développement. » La coopération Chine-Afrique pour lui, s’inscrit dans « le respect mutuel de souveraineté d’État respective et de libre choix de modèle de développement et de système politique, pour une coopération gagnant-gagnant et développement commun. »

Mais il y a un problème de chiffres et de temps, dans le partenariat sino-congolais, fait remarquer le secrétaire exécutif du Bureau de Coordination et suivi du programme sino-congolais, Moïe Ekanga. Sur les 6 milliards de dollars prévus (3 pour la réalisation des projets des infrastructures et 3 pour les mines) 2 milliards, 600 millions de dollars américains seulement ont été décaissés. 800 millions ont été affectés aux infrastructures et 1 milliard 800 millions aux projets miniers.

Forum de Johannesburg en 2015 (photo d'illustration)
Forum de Johannesburg en 2015 (photo d’illustration)

Par ailleurs, raconte Moïse Ekanga, la RDC n’a pas jusqu’ici tiré un grand bénéfice de 60 milliards de dollars annoncés par le président chinois Xi Jinping au « Sommet de Johannesburg du Forum de coopération Sino-afrique, » à cause de l’absence d’études de faisabilité des projets, qui sont une responsabilité du gouvernement congolais. Cette absence, regrette-t-il, cause des longues durées dans le financement des projets. Le délai d’étude des projets au niveau d’Exim bank of China pour leur financement est d’au moins deux ans souligne Moïse Ekanga. Ceci ne facilite pas la prompte réalisation de ces projets.

Les participants au Colloque international sur les enjeux de la coopération Sino-Afrique en RDC, continuent des réflexions au Kempiski Fleuve Congo Hôtel pour tenter d’élaguer ce partenariat des imperfections

Assemblée nationale: la plénière prévue ce jeudi reportée à demain

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La plénière prévue  ce jeudi 5  octobre à l’Assemblée nationale est reportée à demain vendredi 6 octobre. c’est ce qu’indique un communiqué de la chambre basse du parlement. 

Cette plénière  devait traiter de deux motions de défiance, dont une contre le vice-premier ministre, ministre en charge de l’intérieur et sécurité, Emmanuel Ramazani Shadary et l’autre ciblant le ministre d’Etat en charge de la Justice et garde des sceaux, Alexis Tambwe.

La première motion, initiée par  le député Fabien Mutomb, reproche à Shadary, la répression disproportionnée dans la chefferie de Kamuina Nsapu, après son exécution par les forces de l’ordre congolaises, en août 2016.

Pour sa part, le patron de la justice congolaise,  Alexis Tambwe Mwamba, devait fournir des explications sur des multiples évasions des prisonniers enregistrées cette année. La motion a été initiée par le député Muhindo Nzangi.

L’autre point à l’ordre du jour était l’intervention du ministre  des affaires étrangères et intégration régionale, She Okitundu, qui devait apporter des réponses aux préoccupations soulevées par les députés nationaux lors de la question orale sur l’invalidation des passeports semi biométriques.

Congo Airways : des vols commerciaux à destination de Dubaï bientôt possibles

Le ministère des Transports de la République démocratique du Congo a annoncé la signature d’un protocole d’accord entre la RDC et les Emirats arabes unis. Il s’agit d’une entente de coopération aérienne entre les deux Etats, et de transfert de compétence et des techniques dans le domaine aérien.

‘’Congo Airways’’, la compagnie aérienne de l’Etat congolais pourrait effectuer des vols commerciaux à destination de la ville Dubaï, capitale des Emirats arabes unis, à en croire le vice-Premier ministre, ministre des Transports et voies de communication, José Makila d’après qui cet accord «ouvre la RDC au monde en matière de navigation aérienne».

Une délégation des experts des Emirats Arabes Unis est attendue dans les prochains jours en RDC en vue de matérialiser cet accord, selon une source citée par l’ACP.

Ce protocole d’accord axé également sur les échanges d’expériences entre les services aériens et l’administration de l’aviation civile congolaise et celle des Emirats arabes, est aussi à inscrire dans le cadre des efforts que fourni le gouvernement congolais en vue de  sortir Congo Airways de la liste noire des compagnies aérienne interdites d’exploitation dans l’Union Européenne.

La dépouille de Papa Olangi attendue à Kinshasa le 19 octobre

Le corps du président et co-fondateur de la Fondation Olangi Wosho, Joseph Olangi sera rapatrié jeudi 19 octobre prochain à Kinshasa.

Selon le département de communication du Ministère du combat spirituel, qui a livré cette information, l’enterrement interviendra le 21 octobre à l’église CIFMC, 17ème Rue/Industriel, dans la commune de Limete.

La journée du 20 octobre sera consacrée au recueillement sur le corps de l’illustre disparu.
Pour l’heure, le deuil se tient à la résidence familiale, sur l’avenue Lufungula n°1, au quartier macampagne dans la commune de Ngaliema.

Pour rappel, Joseph Olangi, est décédé le 01 octobre 2017 à Johannesburg, à l’âge de soixante-neuf ans. Selon les informations de son entourage, sa mort est intervenue après qu’il ait subit une intervention chirurgicale du coeur.

Le partenariat sino-congolais au centre des réflexions au Fleuve Congo Hôtel

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Sous l’initiative des enseignants de l’Institut National des Arts, (INA), un « Colloque international sur les enjeux de la coopération Sino-Africaine » se tient du 05 au 06 octobre 2017, dans l’auditorium du Kempiski Hôtel Fleuve Congo dans la commune de la Gombe à Kinshasa.

Pendant 48 heures, les réflexions vont tourner autour du thème « Partenariat stratégique gagnant-gagnant entre la Chine et la RDC au renforcement de la mise en oeuvre de l’agenda 2030 pour le développement durable en RDC. » Les organisateurs entendent par cette organisation, « offrir un cadre de réflexion-action qui réuni divers acteurs du développement socioéconomique et culturel de la RDC afin de mutualiser leurs efforts et apports. »

Concrètement, les participants à ces assises devront mener une réflexion approfondie sur les rôles, les responsabilités, les obligations des uns et des autres et les implications éventuelles pour un partenariat stratégique gagnant-gagnant entre la Chine et la RDC d’une part, et d’autre, discuter des voies et moyens d’exploiter ce partenariat gagnant-gagnant pour renforcer la mise en oeuvre de l’agenda 2030 pour le développement durable en RDC.

L’ambassadeur chinois en RDC, Wang Tongqing, l’ancien ministre du budget, Daniel Mukoko Samba, son homologue des affaires étrangères, Ramond Tshibanda, les professeurs André Yoka, le père Léon de Saint Moulin, Moïse Ekanga, le représentant de l’UNESCO en RDC, Abdourahamane Dialo, sont parmi les intervenants attendus à ces assises qui se clôtureront ce vendredi 06 octobre.

Assemblée nationale : une plénière des motions ce Jeudi 5 octobre

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2 membres du gouvernement sont visés par les motions de défiance qui seront examinées ce jeudi 5 octobre au «temple de la démocratie ».

Le vice-premier ministre, ministre en charge de l’intérieur et sécurité, Emmanuel Shadary est visé par la motion du député Fabien Mutomb qui lui reproche la répression disproportionnée dans la chefferie de Kamuina Nsapu, après son exécution par les forces de l’ordre congolaises, en août 2016.

Pour sa part, le ministre d’Etat en charge de la Justice et garde des sceaux, Alexis Tambwe Mwamba, doit fournir des explications sur des multiples évasions des prisonniers enregistrées cette année. La motion a été initiée par le député Muhindo Nzangi.

Le vice-premier ministre, ministre en charge des affaires étrangères et intégration régionale, She Okitundu, qui s’était exprimé lundi dernier sur l’affaire de l’invalidation des passeports semi biométriques devra quant-à lui, apporter des réponses sur les préoccupations soulevées par les députés nationaux.

Traque des groupes armés au Nord-Kivu: La population se plaint des barrières illégales à Walikale

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La société civile de la province du Nord-Kivu dénonce les barrières illégales érigées par les éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo dans plusieurs localités du territoire de Walikale pour rançonner la population.

Kashalala est parmi les localités où les civils sont dérangés par ces barrières. Le week-end dernier, quatre jeunes auraient été arrêtés, accusés de refus de payement des taxes.

Le porte-parole des opérations sokola, Major Guillaume Ndjike a réagi à face cette situation en affirmant qu’il s’agit plutôt des barrières circonstancielles.

«Nous sommes dans une zone opérationnelle, les opérations de traque contre tous les groupes armés sans préférence se passent dans toute cette zone. Les barrières circonstancielles placées par les éléments de l’armée Congolaise ne sont pas pour rançonner la population comme plusieurs le pense mais c’est pour arrêter les inciviques. La semaine passée, c’est cette opération de bouclage qui a permis d’appréhender un élément Maï-Maï avec 77 coups de l’arme P4, 90 coups de l’arme AK 40 et deux Motorola» a affirmé Guillaume Ndjike.

Le major Guillaume Ndjike rassure la population de Walikale qu’aucune impunité n’est entretenue au sein de l’armée Congolaise.

« Des enquêtes seront faites pour savoir si les éléments des FARDC ont placé des barrières pour voler la population du Nord-Kivu, soyez en sur que ils vont répondre de leurs actes» a conclu Guillaume Ndjike

Les sénateurs américains défendent Trump de soutenir la réduction du budget de la Monusco

Cory A. Book ; Benjamin I. Cardin ; Richard J. Durbin ; Christopher A. Coons et 3 autres sénateurs américains reprochent au président Donald Trump, d’avoir appuyé la réduction des troupes de la Mission de l’organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) par le Conseil de sécurité le 28 mars dernier, dans un contexte où les poches de tension se multiplient en République démocratique du Congo.

«La décision du Conseil de Sécurité de mars 2017 appuyée par votre Administration visant la réduction des effectifs des casques bleus de la MONUSCO a laissé la mission onusienne mal équipée pour assurer la sécurité à l’est de la RDC et répondre aux récentes violences dans d’autres parties du pays», écrivent-ils dans leur lettre adressée à la Maison blanche, le 3 octobre.

Selon eux, « le déploiement en faible nombre et le manque de ressources de la MONUSCO peut amener à des pertes en vies humaines. »

Pendant les négociations entre les membres du Conseil de sécurité fin mars, le président Donald Trump a laissé entendre que les USA allaient réduire le financement américain à l’ONU. Par conséquent, les effectifs militaires de la mission onusienne devaient passer de 19 815 à 15 000, soient, 4 mille 815 hommes de moins. Finalement, la résolution 2348 qui a prolongé d’une année le mandat de la Monusco n’a réduit ses effectifs que de 3500 hommes, allégeant également son budget.

A quelques jours de l’examen de cette même question, le Secrétaire général de l’ONU à qui la résolution a chargé de mener une étude stratégique de la Monusco pour envisager une adaptation de sa force et une stratégie de la sortie de cette mission, a invité les États membres de l’ONU à la prudence «en cas de nouvelles coupes budgétaires, car elles pourraient compromettre sa capacité à remplir ses obligations principales».

Corneille Nangaa en mission aux Etats-Unis

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Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa, s’est rendu lundi dernier aux  Etats-Unis (Washington), pour une mission officielle dont l’objet et la durée n’ont pas été révélés, indique une dépêche de l’ACP.

Le président de la CENI a effectué, début septembre, le voyage dans la capitale américaine où il a conduit allé mener  des échanges avec les partenaires sur le processus électoral  en cours en RDC.

En outre, Corneille Nangaa pourrait saisir cette occasion pour présenter les défis (financier et logistique) auxquels est confrontée son institution,  dans le cadre de l’organisation des scrutins  selon l’accord du 31 décembre 2016.

Kasaï-Central : Alex Kande destitué par l’assemblée provinciale

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Le gouverneur de la province du Kasaï-central, Alex Kande a été démit de ses fonctions. La motion de censure dont il faisait objet a été adopté ce mercredi 4 octobre 2017 à l’assemblée provinciale en présence du vice-gouverneur Justin Milonga.

Sur les 21 députés présents, 17 ont voté pour la destitution du gouverneur et 4 ont voté contre.

Alex Kande est accusé de de mégestion, de détournement des recettes et de violations des principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces.

Pour rappel, la motion de censure avait été déposée lundi 2 octobre par 16 députés provinciaux sur les 24 que compte l’Assemblée provinciale du Kasaï Central.

7 sénateurs américains demandent à Trump de sanctionner le régime de Kabila

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7 sénateurs américains ont adressé une lettre au président Donald Trump dans laquelle ils lui demandent, d’adopter «immédiatement» des nouvelles sanctions ciblées sous l’ordonnance présidentielle 13671 sur la République démocratique du Congo, contre les hauts dignitaires du régime de Kinshasa, «afin d’affecter le calcul des individus ayant une forte influence sur le président Kabila, pour convaincre celui-ci à se raviser et à appliquer l’accord du 31 décembre 2016 selon sa lettre et son esprit».

«Les sanctions ciblées imposées en 2016 par les Etats-Unis et l’Union européenne à plusieurs niveaux sont ce moyen qui a donné un levier nécessaire aux négociations qui ont abouti à la conclusion de l’Accord du 31 Décembre», sous l’administration de Barck Obama, rappellent-ils.

Cela ne suffira pas probablement. Il faudra en outre « mener des actions additionnelles » comme la désignation d’un Ambassadeur pour la RDC, un Secrétaire d’État Adjoint pour les Affaires Africaines et un Administrateur Assistant pour l’Afrique à l’USAID », recommandent-ils. Car, le vide à ces postes, « empêche la formulation des politiques pour Washington et nuit aux efforts diplomatiques américains et multilatéraux », justifient les 7 élus américains.

L’urgence s’impose pour des telles mesures selon ces députés, car à ce jour, pouvons nous lire dans la lettre, « Les forces gouvernementales et les milices pro-gouvernementales sont en effet accusées de graves abus de droits de l’homme dans la région de Kasaï. Deux experts de l’ONU ont été tués dans la région en mars ; environ 80 fosses communes ont été découvertes ; plus de 5.000 personnes ont été tuées depuis 2016 ; 3.8 millions de déplacés internes, environ 500.000 mille d’autres ont fui le pays comme réfugiés, » insiste la lettre.

Kasaï-Central : La motion de censure contre le gouverneur en examen ce mercredi à l’assemblée provinciale

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La motion de censure contre le gouverneur du Kasaï-Central, Alex Kande sera examinée ce mercredi 4 octobre à l’assemblée provinciale.

Accusé de mégestion, de détournement des recettes et de violations des principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces, Alex Kande doit s’expliquer devant les députés provinciaux.

Pour rappel, la motion de censure dont fait objet Alex Kande avait été déposée lundi 2 octobre par 16 députés provinciaux sur les 24 que compte l’Assemblée provinciale du Kasaï Central.

Selon motionnaires, le chef de l’exécutif provincial aurait fait profiter à ses entreprises privées des projets signés au nom de la province. A ces griefs s’ajoutent des cas des tentatives de spoliation d’une portion de la résidence officielle, des emprunts des sommes importantes, ainsi que des prêts sans approbation préalable de l’Assemblée provinciale.

D’après des sources bien renseignées, Alex Kande serait absent de la province depuis plusieurs mois.

Décès de Papa Olangi : Joseph Kabila instruit le gouvernement de co-organiser les obsèques avec la famille

« Au nom de la nation tout entière, des institutions publiques nationales ainsi qu’au sien propre, le Chef de l’État adresse ses condoléances les plus émues à la très respectée Maman Olangi Wosho Élisabeth, à la famille biologique du défunt ainsi qu’à tous les fidèles du Combat spirituel, au pays et à travers le monde, » lit-on dans le communiqué signé par Néhémie Mwuilanya, Directeur de cabinet du président de la République.

Le président de la République Joseph Kabila était « surpris » d’apprendre la mort de l’apôtre et Évangéliste International, Olangi Joseph–Ezéchiel On’asambi, ce dimanche premier octobre. Il a pour la circonstance, instruit au gouvernement du premier ministre Bruno Tshibala à « s’associer à la famille du défunt en vue de l’organisation des funérailles qui honorent la mémoire de l’illustre disparu, » précise le même communiqué.

Papa Olangi, Co-fondateur et Berger du Ministère Chrétien du Commbat Spirituel, MCCS, a rendu l’âme en Afrique du Sud, à Johannesburg précisément, suite à une opération cardiaque qui s’est mal déroulée. Sa dépouille sera rapatriée en RDC dans les prochains jours.

Brazzaville : Ouverture de la conférence sur « l’accélération de l’opération climat du Bassin du Congo »

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Les assises des ministres de l’environnement et des finances de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, (CEEAC) et de la communauté de l’Afrique de l’Est sur « l’accélération de l’opération climat du bassin du Congo, du Fonds bleu pour le bassin du Congo et le Fonds pour l’économie verte en Afrique centrale et sur la position commune face à la COP23, » s’ouvrent aujourd’hui dans la capitale congolaise.

Les ministres vont réfléchir pendant 3 jours sur comment accélérer l’opérationnalisation de la commission climat du Bassin du Congo à travers l’Union africaine et adopter une position commune face à la COP23.

Ces travaux devront se dérouler pendant 3 jours, soit du 3 au 5 octobre 2017.

Des jeunes congolais réclament la dépouille de Lumumba à la Belgique

Des jeunes congolais se sont rassemblés ce 3 octobre devant l’ambassade de Belgique à Kinshasa, avec un cercueil pour réclamer la dépouille du premier, premier ministre de la RDC Patrice Emery Lumumba et l’enterrer dignement dans une tombe.

Selon ces jeunes, c’est la Belgique qui a assassiné le Héros national congolais, comme le témoigne Gérard Soete, le commissaire à la police belge de l’époque qui avoue dans un documentaire tourné sur la mort du Héros congolais, l’avoir « découpé Patrice à la scie » et détenir 2 de ses dents.

Dans un contexte politique où l’ancienne métropole tourne de plus en plus le dos au régime actuel de Kinshasa, la visée de cette descente, paraît aussi être un rappel à l’humanité de la responsabilité de la Belgique dans la situation politique congolaise actuelle dont les racines sont lointaines.

En effet, Gérard Soete et son frère qui ont découpé Lumumba affirment avoir dilué les parties de son corps dans de l’acide sulfurique.

Le 15 mai 2001, Soete affirmait même à l’AFP qu’il a jeté les 2 dents de Lumumba qu’il gardait, dans la mer du Nord.

Les nouvelles réductions budgétaires pourraient affecter l’accomplissement de la mission de la Monusco, (Secrétaire général de l’ONU)

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Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a à travers un rapport transmis au Conseil de sécurité exprimé son inquiétude quant à la réduction dans les jours à venir des troupes des casques bleus en République démocratique du Congo.

Dans cette étude stratégique, le numéro un de la Monusco craint que des nouvelles réductions des forces de la mission onusienne, la plus importante au monde (18 000 hommes), ne lui permette plus d’empêcher «un effondrement du pays».

«Les Etats-membres devraient être prudents en cas de nouvelles coupes budgétaires dans cette mission car elles pourraient compromettre sa capacité à remplir ses obligations principales, prévient Antonio Guterres, avant de rappeler que, le but ultime de la MONUSCO est d’empêcher l’effondrement de la RD Congo, qui menacerait la stabilité régionale et internationale».

 

Le Conseil de sécurité de l’Onu avait en mars dernier pris la décision de réduire les effectifs de la MONUSCO de 2.000 hommes. Les 15 membres du Conseil vont se réunir la semaine prochaine dans une réunion sur la RD Congo.

CENI : La société civile invitée à examiner la charte de bonne conduite et l’acte d’engagement des observateurs

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Dans un communiqué rendu public lundi 02 octobre, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) appelle les organisations de la Société civile prendre connaissance des projets de la charte de bonne conduite et de l’acte d’engagement des observateurs électoraux.

D’après ce communiqué signé par le président de la CENI, Corneille Nangaa, les responsables de ces organisations sont invités à la Maison des Elections (Ex-Kin Mazière) située sur Tombalbaye dans la commune de la Gombe pour retirer les deux projets.

Après retrait, chaque organisation de la société civile pourra examiner, discuter ou amender les deux projets avant adoption en plénière lors la réunion du cadre de concertation CENI-Société Civile qui sera organisée sous peu.

Les organisations ont jusqu’au 6 octobre pour se procurer les deux documents.

L’intégralité du communiqué est accessible ici.

La mesure sur l’invalidation des passeports semi-biométriques rallongée au 14 janvier 2018

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La mesure sur l’invalidation des passeports semi-biométriques le 16 octobre prochain est prolongée au 14 janvier 2018. C’est le vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères et intégration régionale, She Okitundu qui l’a affirmé ce lundi à l’Assemblée nationale.

Outre la prolongation de cette mesure, le patron de la diplomatie congolaise a annoncé que les détenteurs des passeports semi-biométriques dont la validité va jusqu’en 2019 et 2020 bénéficieront du nouveau passeport dit biométrique au prix de 100 dollars américains au lieu de 185.

Les anciens passeports contenants un ou plusieurs visas en cours de validité restent avec l’obligation de se procurer un passeport biométrique afin de bénéfiecier d’un scellé consulaire qui lui permettra de circuler librement jusqu’à l’expiration de son visa.

Le ministre des affaires étrangères  a cependant souligné que «le prix officiel du passeport reste 185 dollars américains».