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Juvénal Munubo sur le report limitation validité passeport Semi Biométrique: «Je ne m’attends à autre chose que le retrait de la mesure»

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Auteur d’une question orale adressée au ministre des affaires étrangères, le député national de l’Union pour la Nation congolaise (UNC) Juvénal Munubo s’est dit insatisfait de la rallonge du moratoire d’invalidation des passeports semi-biométriques prévue initialement au 16 octobre 2017.  

«Le risque de terrorisme dont parle le vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères [Léonard She Okitundu. Ndlr], AINSI les autres raisons telles que l’interdiction de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) sont toutes imaginaires», a dit le député UNC au téléphone de de KINSHASATIMES.CD.

Juvénal Munubo maintient sa position quant à la suppression pure et simple de cette mesure, «je ne m’attends à autre chose que le retrait de cette décision» car selon lui, elle préjudicie beaucoup de compatriotes.

L’Union africaine encourage la Ceni à publier le calendrier électoral dans les délais «le plus proches possible»

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Dans un communiqué publié par l’Union africaine ce lundi 02 octobre 2017 l’organisation Panafricaine a fait la restitution de ce qu’a été la mission effectuée en République démocratique du Congo par le président de commission de l’UA, Moussa Faki.

Le président de la commission de l’Union Africaine a du 28 septembre au 1 octobre s’est entretenu avec les forces vives de la RDC pour s’enquérir de la situation actuelle, réaffirmant la forte volonté de l’UA de d’accompagner ce pas dans la phase «sensible» qu’elle traverse.

«Conformément à la constitution et à l’accord du 31 décembre 2017, le Président de la Commission de l’UA a fortement encouragé tous ses interlocuteurs à dépasser leurs particularismes afin d’assurer un environnement politique propice au déroulement d’un processus électoral apaisé et authentiquement consensuel», lit-on dans le communiqué.

Par ailleurs Moussa Faki a salué l’engagement de la commission électorale nationale indépendante (CENI), à publier le calendrier électoral «tel qu’attendu par le peuple congolais» et l’ensemble des acteurs dans «les délais raisonnables» et «les plus proches possibles». Pour arriver à cette fin, le président de la commission de l’Union africaine s’est engagé à prendre langue avec tous les acteurs nationaux et étrangers en vue de soutenir l’action de l’UA.

 

Massacre de civils au Nord-Kivu: Le CEPADHO se réjouit de l’avancée du travail abattu par la cour militaire opérationnelle

Les populations de la province du Nord-Kivu se souviennent en ce 2 octobre des massacres qui ont endeuillé les familles dans cette partie du pays.

Le Centre la paix, la démocratie et le droit de l’homme (CEPADHO) profite de cette occasion pour attirer l’attention du gouvernement sur l’insécurité persistante dans cette région.

Dans une déclaration publiée le dimanche 01 octobre 2017, le CEPADHO attire l’attention du gouvernement sur la situation sécuritaire qui ne s’est pas encore totalement améliorée car la menace des rebelles ADF est encore perceptible dans la région.

 « Les premiers de mois de massacre à Béni ont été caractérisés par des actes inhumains. Le CEPADHO se réjouit quand même qu’à ce stade les acteurs de ces tueries  sont démasqués grâce aux recherches objectives et le procès mené par la cour militaire opérateur du Nord-Kivu. Nous continuons à alerter le monde d’autant plus que la menace terroriste n’est pas éradiquée totalement », a déclaré le coordonateur de CEPADO  Omar Kavota.

Les habitants du Nord-Kivu et la communauté internationale sont appelés à s’approprier du travail abattu par la cour militaire opérationnelle dans la répression dans le crime de masse commis à Béni.

Supension de la tenue des plénières à l’assemblée provinciale du Kasaï, jusqu’à nouvel ordre

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Dans un message officiel publié le 02 octobre 2017 signé par le vice premier ministre, ministre de l’intérieur Emmanuel Ramazani Shadary suspend la tenue des plénières à l’assemblée provinciale de la province du Kasaï. 

«Suite aux incidents graves survenus au cours la cérémonie d’ouverture de la session ordinaire de septembre 2017 de l’assemblée provinciale du Kasaï, informe la suspension de la tenue des plénières de l’assemblée jusqu’à nouvel ordre», indique la correspondance du ministre de l’intérieur qui précise

Pour rappel, quelques députés de l’Assemblée provinciale du Kasaï se sont livré à une rixe inédite à l’ouverture de la séance par le président de cette institution provinciale, François Madila. Un boucan a élu domicile dans la salle abritant les plénières de l’assemblée provinciale perturbant ainsi la séance.

Le Rassemblement à Moussa Faki : « Joseph Kabila n’est plus un interlocuteur sérieux »

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Au cours de leurs échanges du 28 septembre, le Rassemblement de l’opposition a signifié au président de la commission de l’Union africaine que « en sabotant la mise en oeuvre de l’accord trouvé le 31 décembre 2016, Mr Kabila a, une fois de plus, démontré qu’il n’était pas un interlocuteur sérieux, » rapporte le communiqué de cette plateforme signé par le président de son Conseil des sages, Pierre Lumbi.

Le Rassemblement considère désormais qu’un dialogue avec le camp présidentiel n’est qu’un moyen pour l’actuel président de la République de faire baisser la tension afin de se pérenniser au pouvoir. Par conséquent, « qu’il y ait élections ou pas, Monsieur Kabila doit partir au plus tard le 31 décembre 2017, » martèle le communiqué.

Pour combler le vide juridique à la tête de l’Etat, le Rassemblement insiste sur l’idée d’une transition conduite par « des congolais intègres et compétents ayant pour mission d’organiser des élections crédibles, » auxquelles ils ne seront pas candidats.

Le président de la commission de l’Union africaine est venu à Kinshasa consulter les acteurs politiques de tous bords, pour s’enquérir de l’évolution du processus politique en RDC le week-end dernier.

Crash avion Nsele: «J’ai compris par la suite que c’était un vol à problème» (témoignage)

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Débarqué de l’appareil in extremis pour des raisons non comprises, un des passagers qui devaient prendre place abord de l’appareil qui s’est écrasé à Nsele quelques minutes après le décollage aura la vie sauve grâce à un coup de fil.

«Je devais prendre une place avec le fils d’un collègue dans l’avion qui devait faire escale avant d’arriver à sa destination finale. Nous avions déjà raté un vol deux jours plus tôt le garçon de huit ans avec qui je voyageais et moi. Ce samedi là nous voulions juste partir. Mais à ma grande surprise j’ai été appelé à quitté l’appareil après un appel téléphonique», a témoigné avec beaucoup de réserve notre source ayant requis l’anonymat, précisant par la suite avoir compris que «c’tait un vol à problème» sans rien ajouter de plus.

Un avion militaire a fait un crash ce samedi 30 septembre à Kinshasa quelques minutes après son décollage. Les sources officielles indiquent qu’un problème technique était la base de cet incident, notamment la perte de contact avec la tour de contrôle. Une dizaine de personnes à bord ont péries. Ce crash n’a par contre fait aucune victime au sol.

Assemblée provinciale Kinshasa : Roger Nsingi visé par une motion de déchéance

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Une trentaine des députés provinciaux de Kinshasa ont amorcé la démarche visant la destitution du président de l’assemblée provinciale de Kinshament des personnes fictives sa, Roger Nsingi.

Ces élus de de la ville de Kinshasa accusent le speaker de l’assemblée provinciale de megestion incompétence, détournement. La proposition de résolution visant la déchéance de Roger Nsingi indique qu’en ce qui est de megestion, ce dernier serait à la base des contrats en sa faveur, au détriment de l’institution qu’il dirige, mais également de payement des personnes fictives, non prestataires à l’assemblée.

Au chapitre de détournement, il est reproché entre autres à M. Nsingi le prélèvement illicite des fonds sur l’enveloppe de salaires des députés «pour des fins injustifiées» ainsi que la désaffectation irrégulière des matériels du bureau des mobiliers et matériels roulants de l’assemblée.

Enfin les députés signataires de la proposition de résolution visant la chute du président de l’assemblée provinciale de Kinshasa l’accusent aussi d’incompétence pour ses violations «permanentes» du règlement intérieur de ladite institution.

Le Ministère chrétien du combat spirituel perd son « Général » Papa Olangi

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Le président et co-fondateur de la fondation Olangi Wosho a rendu l’âme ce dimanche 01 octobre 2017 à Johannesburg, à l’âge de soixante-neuf ans. Selon les informations de son entourage, sa mort est intervenue après qu’il ait subit une intervention chirurgicale du coeur.

Sa vie sur terre aura été marquée par un parcours riche tant sur le plan spirituel que professionnel.

Avec son diplôme d’ingénieur civil-physicien obtenu à l’Université Catholique de Louvain en 1974, Joseph Olangi N’koy U’de a fait le tour d’entreprises congolaises et étrangères.

Ingénieur-Concepteur des systèmes de gestion informatisés en 1976 à SLIGOS, la deuxième société française de services et d’ingénierie informatique basée à Paris ; Ingénieur en systèmes informatiques, à l’extension d’IBM de Bruxelles, « Papa Olangi » comme l’appellent affectueusement ses fidèles est aussi devenu Consultant en Gestion, Organisation, Informatique et Bureau depuis 1988.

Du 16 janvier au 30 août 1995, il occupe le poste de Directeur a.i du département d’organisation et contrôle à la SNEL de la RDC. Dès 1996, il devient Directeur de l’informatique à cette même entreprise publique congolaise. Déjà en 1976, il était analyste-concepteur des systèmes informatiques à la GECAMINES. Ce sont en somme, vingt-six ans de métier d’informaticien dont un à IBM, neuf à la GECAMINES, douze à la SNEL et quatre en tant que consultant indépendant, comme l’indique son CV.

Joseph Olangi avait déjà consacré sa vie à Christ lors de son baptême par immersion en 1980. Mais sa vie spirituelle a pris une autre tournure lorsque sa femme Élisabeth Wosho Olangi fonde la Communauté Internationale des Femmes Messagères de Christ, CIFMC en 1990 pour lutter contre le divorce, le chômage, la stérilité, la pauvreté, la sorcellerie familiale, et tant d’autres maux qui rongent les couples, les familles.

Papa Olangi, appelé comme tel en référence à sa femme Maman Olangi rejoint la vision de sa femme et fonde le Centre PENIEL mondial, la branche masculine du Ministère du combat spirituel, en 1992. En novembre 1993, il devient co-fondateur et président de la Fondation Olangi-Wosho. Avant sa mort, il est resté l’un des prédicateurs phares à la Cité de triomphe de Limete.

Joseph Olangi N’koy U’de a ouvert ses yeux au Congo belge (actuelle RDC) le 14 août 1948 à Lodja, dans la province de Sankuru, pour les fermer éternellement le premier octobre 2017 à Johannesburg, en Afrique du Sud.

Elections en RDC: les religieux catholiques exigent la publication immédiate du calendrier électoral

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Les prêtres catholiques appellent la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a convoqué le corps électoral et à publier le calendrier électoral le plus vite que possible conformément à l’Accord du 31 décembre 2016.


Selon cet Accord, le calendrier doit être publié et le corps électoral convoqué 90 jours avant l’expiration de ce compromis politique. Autrement dit, le 1 octobre 2017, déjà dépassé, était la date butoir.
La date butoir n’ayant pas été respectée, l’église catholique craint que les élections ne puissent être organisées d’ici la fin de cette année suite au retard accumulé par la CENI. A ce jour, le calendrier électoral n’a pas été publié alors que l’enrôlement se poursuit dans certaines provinces du pays.
Or avec le dépassement de ce délai, le pays s’enfonce dans une phase d’incertitude qui peut conduire à l’instabilité générale.

«Ce qui s’est passé à Uvira la semaine passée est un signal d’alarme. Tous responsables et  tous congolais conscients doivent prendre ce signal au sérieux parce qu’un peuple frustré est capable de beaucoup des choses. Ce qui n’est pas souhaitable pour le pays» avertit Mgr Fridolin Ambongo. 

Rappelons que Mgr Fridolin Ambongo est l’archevêque de Mbandaka-Bikoro et Président de la Commission Justice et Paix de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO).  En tant que tel, il fait partie des voix qui pèsent fortement dans l’épiscopat congolais.
La CENCO, médiatrice de l’Accord de la Saint Sylvestre, maintient sa position selon laquelle seule la mise en œuvre intégrale de ce pacte garantira une sortie de crise à la RDC.

PasseportGate: She Okitundu convié au parlement ce lundi

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L’affaire de l’invalidation des passeports semi-biométriques va de rebondissement à rebondissement. Après la déclaration de l’Union Européenne suspendant la délivrance des visas dans ces passeports, c’est au tour du parlement de débattre de la question.

Le Vice-Premier ministre et ministre congolais des Affaires étrangères Léonard She Okitundu est convié ce lundi 2 octrobre devant la représentation nationale afin de s’expliquer sur le bien-fondé de la décision invalidant les passeports semi-biométriques au plus tard le 16 octobre.

Cette décision a suscité des contestations de la part de plusieurs acteurs de la société civile, de l’opposition et voire du pouvoir. Ceux qui s’opposent à cette mesure indiquent que les raisons évoquées par le gouvernement, notamment des impératives sécuritaires, sont infondées.

Le débat de ce jour au parlement a été initié par une question orale adressée à Léonard She Okitundu par le député de l’opposition Juvenal Munubo.

Dans sa Correspondance, l’ élu de Walikale, dans le Nord-Kivu, demande au chef de la diplomatie congolaise la motivation profonde de ce qu’il qualifie d’ « interruption brusque » de la validité des passeports semi-biométriques.

Entre-temps, l’Union Européenne, a suspendu la délivrance des visas Schengen dans les passeports semi-biométriques, tout en indiquant que l’espace Schengen n’a jamais interdit la circulation de ces passeports dans ses pays membres.

Affaire à suivre.

URGENT : Crash d’un Antonov de l’armée congolaise ce matin à Kinshasa

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Un avion de l’armée congolaise de type Antonov s’est écrasé ce samedi matin dans la commune de la Nsele à Kinshasa.

L’appareil qui venait de décoller de l’aéroport de N’djili à destination de Bukavu où il transportait des munitions à en croire nos sources, s’est écrasé quelques minutes plus tard.

Les causes de cet incident sont pour l’instant inconnues. D’ores et déjà il est confirmé que l’avion avait à son bord deux véhicules et des munitions, pas d’hommes des troupes, et l’équipage.

KINSHASATIMES.CD revient avec plus de détails dans les heures qui suivent.

PasseportGate : La Délégation de l’Union Européenne suspend l’émission des visas sur les passeports semi-biométriques congolais

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L’émission des visas Schengen dans les passeports semi-biométriques congolais est suspendue jusqu’à nouvel ordre. C’est ce qui ressort d’une déclaration de la Délégation de l’Union Européenne en RDC parvenue à la rédaction de KINSHASATIMES.CD.

Cette déclaration vient dissiper toutes rumeurs qui semblaient indiquer que les passeports semi-biométriques congolais continuent à être acceptés par les chancelleries de l’espace Schengen malgré leur invalidation prochaine décidée par le gouvernement congolais.

« La décision annoncée par communiqué officiel n° 130/0001/2017 du Ministère des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale de RDC le 15 septembre 2017 de retirer de la circulation, à dater du 16 octobre 2017, les passeports semi-biométriques, conduit à suspendre, jusqu’à nouvel ordre, l’émission de vignettes visa sur les passeports semi-biométriques congolais », confirme la déclaration.

La Délégation note toutefois que cette suspension n’est pas liée à la nature semi-biométrique des passeports congolais, mais plutôt au fait qu’un visa ne peut être émis que dans un passeport présentant au minimum trois mois de validité. Or l’invalidation fixée au 16 octobre 2017 rend tous les passeports visés inappropriés à recevoir un visa Schengen.

« Cette mesure est imposée par la durée de validité du passeport : un visa ne peut être émis que sur un passeport disposant au moins de trois mois de validité ; les passeports semi-biométriques de RDC voyant leur validité expirer désormais le 16 octobre prochain, toute émission de visa sur ces passeports devient impossible légalement », renseigne la déclaration.

Que deviennent alors les visas déjà émis avant la mesure d’invalidation ? A cette question, la Délégation est claire : ils restent valides mais à condition d’être accompagnés par un passeport valide.

« Naturellement, les visas déjà émis sur ces mêmes passeports resteront pleinement valides du point de vue de la législation européenne s’ils sont accompagnés d’un titre de voyage en cours de validité », souligne la Délégation.

En visite en RDC, la Directrice Régionale de l’UNICEF appelle tous les partenaires à se joindre à la réponse humanitaire dans le Kasaï

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La vague de violence qui touche la région du Kasaï depuis plus d’un an a laissé 1,2 million d’enfants en besoin d’aide humanitaire, rappelle Madame Marie-Pierre Poirier, Directrice Régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, qui est en visite en République Démocratique du Congo (RDC) cette semaine.

Durant son séjour, du 24 au 29 septembre 2017, Mme Poirier s’est rendue à Kananga, capitale de la Province du Kasaï-Central où elle a visité des centres de santé et des écoles qui ont été affectés par la violence. En discutant avec les enfants sortis des milices, elle a pu se rendre compte de leurs souffrances, mais aussi de leurs espoirs de paix et de leur volonté de reprendre le chemin de l’école.

« Les abus dont sont victimes les enfants doivent cesser. Les enfants devraient être en sécurité au sein de leurs foyers, à l’école ou dans les aires de jeux, et ne pas être forcés à combattre ou être blessés ou tués lors des violences », a souligné la Directrice Régionale de l’UNICEF. « Les enfants associés aux milices ou soupçonnés de l’être, sont des victimes et doivent être traités tels quels par les autorités du pays. »

La santé et l’éducation des enfants sont également mises en péril. Les enfants font face aux risques d’épidémies étant donné que le cycle de vaccination de milliers d’enfants a été interrompu. De plus, 400.000 enfants risquent de souffrir de malnutrition aiguë sévère. Depuis le début de la crise des attaques sur plus de 200 centres de santé et 400 écoles ont été documentées, rendant précaire l’accès aux services de base de la santé et de l’éducation.

Le Gouvernement, l’UNICEF et leurs partenaires ont lancé de grandes campagnes de vaccination, de distribution de moustiquaires, et de retour à l’école, pour répondre aux besoins des populations du Kasaï. Aujourd’hui, des familles déplacées commencent à rentrer dans leurs communautés. Et ces villages dévastés ont urgemment besoin d’aide pour consolider la paix retrouvée

« Dans ce contexte, j’appelle tous les partenaires à se joindre à la réponse humanitaire pour que les populations affectées puissent retrouver l’accès aux services de base et les donateurs à fournir urgemment des fonds pour les programmes d’aide humanitaire. Faute d’accès aux services de base, des enfants continuent à mourir chaque jour au Kasaï alors que nous devons saisir la chance de consolider le retour au calme », a déclaré Mme Poirier qui a rencontré le Vice-Gouverneur de la Province du Kasaï-Central lors de sa visite à Kananga.

A Kinshasa, Mme Poirier s’est notamment entretenue avec le Vice-Ministre des Affaires Etrangères et les Ministres de la Coopération Internationale, de la Santé et du Genre, Famille et Enfant. La Directrice Régionale a rencontré le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, les Représentants des agences du Système des Nations Unies ainsi que les différents partenaires au développement pour insister sur l’importance de protéger les enfants qui ne doivent pas payer le prix de la violence. Mme Poirier s’est également rendue à Goma où elle a rencontré le Gouverneur de la Province du Nord-Kivu et a pu s’informer sur les différents défis rencontrés dans la Province.

Lors de sa visite, Mme Poirier a annoncé que le Conseil d’Administration de l’UNICEF a approuvé l’extension d’un an – jusque fin 2018 – du programme actuel de coopération entre la RDC et l’UNICEF. L’UNICEF préparera avec le Gouvernement de la RDC un nouveau programme de coopération pour la période de 2019 à 2023, et ce en lien avec les priorités nationales et les programmes des autres agences du Système des Nations Unies.

A l’issue de sa tournée en RDC, la Directrice Régionale s’est réjouie de la collaboration qui existe entre l’UNICEF et le Gouvernement de la RDC dans la mise en œuvre de programmes visant le bien-être des enfants, tout en insistant sur les progrès qui restent à réaliser en particulier pour les enfants affectés par la violence dans le Kasaï.

L. Mende à l’appel de Moïse Katumbi « Je ne donne pas beaucoup de chance à une suite positive de la part des populations »

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Réagissant à la déclaration de l’opposant Moïse Katumbi qui a promis de lancer un appel à la rue pour « évincer » le président Joseph Kabila s’il n’y a pas des élections en 2017, le porte- parole du gouvernement congolais Lambert Mende doute fort que cet appel soit suivi par la population. Il l’a dit mercredi sur les antennes d’un média français.

« Je ne donne pas beaucoup de chance pour une suite positive de la part des populations, qui ne sont pas aussi naïves que M. Katumbi le croit » a souligné Lambert Mende.
Cependant le porte-parole du gouvernement appelle l’ancien gouverneur du Katanga à rentrer au pays pour régler ses litiges avec la justice.
Pour rappel, Moïse Katumbi avait affirmé dans une interview accordée à France 24 que si le président Joseph Kabila n’organise pas l’élection présidentielle d’ici au 31 décembre 2017, comme il s’ y est engagé, il sera contraint au départ par la pression populaire.

Permis/passeports biométriques : «une démarche essentiellement motivée par les dividendes financiers», selon l’UV

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Le parti politique Unité des valeurs s’est indigné à travers une déclaration rendue publique ce mercredi 27 septembre 2017 de la décision du gouvernement de la République d’invalider les passeports semi-biométriques en cours de validité ainsi que l’annonce de la mise en circulation prochaine des permis de conduire «véritablement biométrique».

L’UV invite les ministres des Affaires étrangères et intégration régionale, ainsi que son homologue des transports et voies de communication de revenir sur ces décisions qu’il juge «inopportune», afin d’éviter des désagréments financier et moral aux détenteurs desdits documents.
«Le passeport congolais est le plus cher au monde « , a souligné le président de cette formation politique, Michel Okongo Lomena qui voit dans cette décision du gouvernement une «démarche essentiellement motivée par les dividendes financiers.»
Quant à la mise en place future des permis de conduire «véritablement biométrique» tel qu’annoncé par José Makila, ministre des transports, Michel Okongo pense que la RDC n’est pas suffisamment équipée pour exiger aux usagers ce document. « Rien ne justifie la mise en circulation des permis de conduire biométriques dans un pays comme le nôtre qui n’est pas soumis ni astreint aux réalités d’interconnexion routière au niveau régional à l’instar des pays de l’Afrique de l’Ouest »

Face à cette situation, le parti membre de la plateforme Camp de la patrie appelle le peuple congolais à «redoubler de vigilance» pour résister contre ce « vaste processus d’escroquerie organisée et planifiée à l’échelle nationale».

 

RDC : Les congolais accèdent mieux à l’information qu’il y a vingt ans

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Pendant près de 3 heures, les intervenants se sont succédés à la tribune de Sultani Hôtel pour lier « information et paix; » « information et développement durable », au cours de la deuxième célébration de la Journée internationale de l’accès à l’information, ce 28 septembre 2017.

« Promouvoir la culture de la paix et le développement durable à travers l’accès à l’information » est un thème qui cadre « avec un des aspects du Forum sur la paix et le développement tenu très récemment à Kananga », a salué le ministre de la communication et des médias, Lambert Mende Omalanga.

Pour rimer paix et information, a-t-il poursuivit, il s’avère important pour le journaliste dans son traitement de l’information, de pointer du « doigt ce qui ne va pas certes, mais aussi d’apporter sa part à la recherche des réponses aux défis collectifs que de se complaire à se mettre au service de ceux qui peuvent se payer ses services ou de faire l’apologie de la violence, » a recommandé Lambert Mende à la presse.

L’ambassadeur de l’Union européenne en RDC, Bart Ouvry a rappelé les multiples recommandations de son institution au gouvernement congolais sur l’accès à l’information avant de souligner qu’en matière d’information, le Congo d’aujourd’hui est mieux que celui d’y a vingt ans, depuis l’avènement des réseaux sociaux.

Le débat doit se poursuivre à la maison pour que la journée internationale de l’accès universel à l’information facilite le développement, c’est devoir du représentant de l’UNESCO en RDC, Abderrahmane Diallo donné au congolais.

RDC : la situation dans la région du Kasaï est l’une des pires crises des droits humains, selon l’ONU

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La situation dans la région du Kasaï en République démocratique du Congo (RDC) reste « l’une des pires crises des droits humains dans le monde ». C’est ce qu’a dit mardi 26 septembre la Haute-Commissaire adjointe des Nations Unies aux droits de l’homme, Kate Gilmore.

Kate Gilmore a dans sa déclaration dénoncé les activités des milices et des forces de sécurité congolaises dans cette région qui ont conduit à ce qu’elle qualifie de « grave crise humanitaire ». Elle a notamment cité la centaine de villages détruits et le déplacement de plus d’un  million de personnes dont 35.000 réfugiés en Angola.

Par ailleurs, la Haute-Commissaire adjointe des Nations Unies aux droits de l’homme a rappelé qu’il y a un an, elle s’était adressée devant son organe, immédiatement après « l’action brutale et systématique de l’armée et de la police congolaises qui avaient fait des dizaines de morts parmi les civils à Kinshasa et dans d’autres villes ».

Selon elle, le système judiciaire n’a pas fait montre d’indépendance. « L’impunité n’a pas été prise à bras le corps et la violence a été à nouveau perpétrée par les forces de sécurité à l’encontre de la population congolaise », a-t-elle conclu.

Sud-Kivu: la ville d’Uvira de nouveau en panique

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Des tirs nourris à la mitraillette et à l’arme lourde ont repris ce jeudi 28 septembre 2017 matin dans les collines surplombant la cité d’Uvira dans la province du Sud-Kivu.

C’est depuis 4heure du matin que la population d’Uvira, s’est cachée chez elle. Des hommes armés sont arrivés par bateaux en bois à moteur et ont lancé une attaque au niveau de Kabimba au sud  d’Uvira ville située au bord du lac Tanganyika.

« Nous avons entendu des tirs à l’arme lourde un peu partout. Nous sommes enfermés dans des maisons, on entend seulement du tonnerre. Les miliciens sont à côté, aux alentours de la ville. Ils ne sont pas encore entrés dans la ville» a confié un habitant d’Uvira.

L’électricité est coupée, les boutiques, écoles et autres établissements sont fermés.

Des sources militaires ont indiqué que ces tirs visaient à nettoyer les périphériques montagneuses de la cité et protéger la ville. Mais après ces tirs se sont poursuivis sur les littorales du lac Tanganyika au sud de la ville vers Kalundu où les militaires de la force navale des FARDC se sont affrontés aux miliciens maï maï de yakutumba.

Les miliciens maï maï de William Yakutumba avaient promis de marcher sur Uvira après avoir pris le contrôle de Mboko, dimanche 24 septembre.

«Ici, la situation est vraiment alarmante. Il y a des tirs un peu partout. Quatre bateaux d’ennemi ont attaqué tôt ce matin la ville mais l’armée a réussi à détruire deux», a déclaré un témoin sur place.

Les assaillants occupent certaines localités à partir de Makobola jusqu’à Mboko mais les FARDC qui reçoivent de renfort de part et d’autre font mouvement à partir de Lusenda vers Mboko et d’Uvira vers Mboko.

Ouverture de la conférence sur la « Journée internationale de l’accès universel à l’information » à Sultani Hôtel

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l’UNESCO organise une conférence débat axée sur le thème « promouvoir la culture de la paix et le développement durable à travers l’accès à l’information » en marge de la Journée internationale de l’accès universel à l’information.

Il est question de réfléchir ensemble avec les gestionnaires de l’information en RDC, le ministre de la communication et des médias, Lambert Mende présent dans la salle, Tito Ndombi, le président de l’autorité régulatrice de l’information et de la communication en RDC, le CSAC, les professeurs des universités et tant d’autre.

Il doivent démontrer entre autre que l’accès à l’information, sa gestion par les autorités et les patrons des médias sont important pour l’accomplissement des objectifs du développement durable, sensibiliser le public sur l’accès à l’information pour la réalisation des ODD, précise le représentant de l’UNESCO en RDC, Abderamanne Dialo.

UVIRA: La Monusco déploie ses troupes pour «éviter l’escalade du conflit»

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La Mission de de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a «rapidement» déployé ses caques le mercredi 27 septembre bleus pour «protéger des civils» à Uvira où des alertes d’un affrontement entre Forces armées de la RDC et des groupes armés ont été signalés.
 «Cette réponse robuste est guidée par notre mandat. La MONUSCO est fermement engagée à la protection des civils, y compris les groupes vulnérables tels que les réfugiés et personnes déplacées », a indiqué dans un communiqué le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo, Maman Sidikou.

Le numéro un de la Monusco «exhorte» également les groupes armés d’arrêter «immédiatement» les hostilités ainsi que toute violence à l’endroit des populations civiles et les autorités établies. «Tous les auteurs, en particulier ceux qui parrainent des groupes armés ainsi que ceux qui ont des responsabilités de commandement, seront tenus responsables de violations des droits de l’homme».

 

Une incursion des Mai-Mai a été signalée mercredi dernier à Uvira. L’armée a quelques heures plus tard signalé que la situation était sous contrôle.

L’OIF sur les violations des droits de l’homme en RDC : les autorités congolaises doivent prendre des mesures pour sanctionner les coupables

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Réagissant au rapport annuel du conseil des droits de l’homme des Nations Unies sur la situation en République démocratique du Congo publié le 26 septembre, la Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Michaëlle Jean se dit préoccupée par « les violences graves » dont a fait état le rapport.

A cet effet, la patronne de la Francophonie exhorte les autorités congolaises, « qui se sont engagées à faire la lumière sur ces violences », à prendre toutes les mesures pour établir la vérité et sanctionner les responsables de ces actes.

« Ce qui est rapporté est terrible et accablant : tueries, actions de terreur, viols, massacres et vagues de répression meurtrières. Je pense aux populations ainsi malmenées, aux victimes », a-t-elle déclaré.

Par ailleurs, Michaëlle Jean renouvelle la détermination de son organisation à prendre toute sa part dans la mise en œuvre d’actions concourant à la consolidation de la paix, de l’Etat de droit et de la démocratie en RDC.

Revenant sur le blocage politique en RDC, la Secrétaire générale de l’OIF a rappelé l’importance et l’urgence de la publication d’un calendrier électoral, qui constituerait, selon elle, une étape essentielle pour l’apaisement du climat politique dans le pays.

Sud-Kivu : les FARDC chassent les miliciens Maï-Maï Yakutumba d’Uvira

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Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo ont réussi à chasser les miliciens Maï Maï  Yakutumba de la ville d’Uvira située au bord du lac Tanganyika dans la province du Sud-Kivu, près de la frontière de la République Démocratique du Congo et le Burundi ce mercredi 27 septembre.

Le porte-parole de la 33ème région militaire des FARDC le capitaine Dieudonné Kasereka a confirmé que depuis l’après-midi de ce mercredi 27 septembre 2017  la ville d’Uvira est à l’abri des miliciens Mai-Mai Yakutumba.

 « La ville d’Uvira est à l’abri de l’ennemi. L’ennemi mène également, une guerre psychologique en plus de la guerre militaire pour terroriser la population. Nous avons pris des dispositions pour sécuriser la population. Les écoles à Uvira libèrent par peur les élèves, mais l’armée est sur place », a Dieudonné Kasereka.

L’armée congolaise a lancé depuis mardi 26 septembre 2017 une offensive pour éradiquer la présence des forces négatives dans la localité de Mboko en territoire de Fizi.

Durant ces intenses combats, la population d’Uvira a vécu dans la frayeur. Les boutiques, magasins marchés et écoles ont été fermés. Les activités étaient paralysées. Cette psychose a occasionné un mouvement important des déplacés.

La mise en œuvre de l’accord du 31 décembre 2016 passe par la publication rapide du calendrier électoral selon la MONUSCO

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Lors de sa conférence de presse hebdomadaire ce mercredi 27 septembre, la Mission des nations unies pour la stabilisation de la RDC a estimée que la mise en œuvre effective de l’accord du 31 décembre 2016 passe par la publication le « plus rapidement possible » du calendrier électoral.

« C’est important d’avoir ce calendrier, car sans lui, tout ce qui a été acquis, tout l’espoir qui a suscité l’adoption de l’accord le 31 décembre pourrait s’envoler », a soulignée, Florence Marshall  Porte-parole de l’Equipe pays des Nations unies en RDC.

Selon Florence Marshall,  l’accord de la Saint Sylvestre reste la seule feuille de route pour conduire le pays à des élections « libres, pacifiques, apaisées et transparentes ».

« Ce pays vient de loin, il est temps qu’il puisse vivre la paix et que l’on puisse tous vivre dans la foulé de l’espoir suscité par l’accord du 31 décembre 2016 », a-t-elle soulignée.

Florence Marshall a rappelé par ailleurs que les Nations Unies ont proposé lors de la rencontre avec le président Joseph Kabila samedi dernier à New York, leurs soutiens aux efforts du gouvernement congolais pour l’organisation dans un délai raisonnable, des élections crédibles et transparentes.

Kinshasa: Débandade au sein de l’ISTA

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Un désordre occasionné par le soulèvement des étudiants de l’Institut Supérieur des Techniques Appliquées a entrainé une perturbation des activités au le quartier bon marché dans la commune de Barumbu ce mercredi 27 septembre 2017.

Les activités sont perturbées dans le quartier bon marché dans la commune de Barumbu à la cause de la débandade provoquée par la colère des étudiants de l’Institut Supérieur des Techniques Appliquées.

Plusieurs éléments ont été cités comme cause de ce soulèvement. Les uns parlent d’un étudiant qui aurait levé la main sur un surveillant dans la salle d’examen. D’autres parlent d’un examen difficile qui a suscité la colère des étudiants. D’autres encore disent que les étudiants ont manifesté pour la libération de leur collègue arrêté pour un dossier qui n’a pas de relation directe avec l’institution.

Pour le chef de travaux à l’ISTA Blanchard Takatela, la police est descendue sur terrain pour maitriser la situation. Plusieurs gaz lacrymogène a été tiré dans l’enceinte de l’ISTA.

«Le matin les étudiants étaient dans la salle pour les épreuves de la deuxième session. Nous ne sommes pas en grève comme c’est le cas dans d’autres institutions et universités de la place. La deuxième session se déroulait normalement jusqu’à ce que tout bascule au rouge. La situation est tendue, il y a débandade. Les étudiants sont partout et les gaz tirés par la police nous empêchent de bien respirer» a déclaré Blanchard Takatela.  

Le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire Steve Mbikayi appelle les étudiants à la retenue.

« Je suis conscient de la crise que traverse mon secteur, les mesures sont entrain d’être pris pour répondre aux revendications de professeurs. Je comprends le mécontentement des étudiants qui tiennent à achever l’année académique mais le désordre ce n’est pas le bon moyen pour solutionner ce problème» a conclu Steve Mbikayi.

Suspension de livraison de permis de conduire: les réactions se multiplient dans le Haut-Katanga

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Le chef d’antenne de la Commission Nationale de la Prévention Routière Marcel Mwamba de Kipushi à kasumbalesa dans la province du Haut-Katanga a réagi à la mesure prise par le vice premier ministre de transport suspendant la livraison de permis de conduire pour une version véritablement biométrique.

Les conducteurs de la province du Haut-Katanga sont contre la décision du vice premier ministre de transport concernant la suspension de la livraison de permis de conduire.

Marcel Mwamba qualifie cette situation d’anormale. Il dénonce la succession de changement que subissent les conducteurs de cette partie du pays au cours de ces quatre dernières années. Le chef d’antenne de la CNPR exhorte le vice premier ministre de transport à prendre des dispositions pour que le nouveau permis biométrique soit réellement sécurisé.

« Nous saluons la grande mesure prise par le ministre de transport mais nous lui demandons de recadrer ces mesures. Nous venons de subir une succession de mesures en ce qui concerne les permis de conduire. Dans une durée de quatre ans, il y a eu trois changements. Que cette modification ne soit pas un moyen de rançonner la population. Un comité de suivi doit être mis en place pour que cette décision soit efficace » a déclaré Marcel Mwamba.