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Création d’entreprises en RDC: l’ANAPI présente des nouvelles reformes

L’Agence nationale de promotion de l ‘industrie(ANAPI) a présenté mardi 26 septembre, un rapport contenant des nouvelles reformes sur la création d’entreprises en République Démocratique du Congo.

Ce rapport de reforme a été présenté et validé  par les membres du comité de pilotage du groupe thématique amélioration des climats des affaires. Quatre indicateurs ont été au centre de cette présentation à savoir la création d’entreprises, le payement des taxes et impôts, le raccordement à l’électricité ainsi que les règlements d’insolvabilité.

La réduction de ton dans le traitement des dossiers, la révision à la baisse du montant à payer soit de 120 à 80 dollars américain, ainsi que le délai réglementaire de trois jours en ce qui concerne la création d’entreprises en RDC, tels sont les points contenus dans les reformes à entreprendre dans le cadre du rapport doing business 2019 présentés par l’ANAPI.

Cette agence soutient que le traitement rapide des dossiers permettra de placer le pays sur les voies de l’excellence dans les normes d’investissement au niveau international.

Le directeur général de l’ANAPI ajoute que « La validation de ces reformes permettra à la RDC de mieux se positionner dans le classement de rapport Doing Business 2019 »

Rappelons que l’ANAPI a comme mission principale d’améliorer le climat des affaires, celle de l’image de la RDC et la présentation des opportunités d’investissements dans le pays.

Rapport annuel sur les droits de l’homme en RDC, « les autorités congolaises doivent montrer le contraire, » lance Jonas Tshombela

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La société civile congolaise de la RDC réagit déjà au rapport du Conseil des droits de l’homme de l’ONU sur la situation des droits de l’homme en RDC dans le 12 mois précédents.

Contacté par KINSHASATIMES.CD, le président de la nouvelle société civile, Jonas Tshombela, a renvoyé la balle dans le camp des autorités congolaise qui selon lui doivent « montrer le contraire (de ce rapport). Au regard des choses qui se sont développées ces derniers mois sur l’ensemble de notre pays, il y a de quoi s’interroger sur l’efficacité des services de sécurité : l’armée et la police dans la protection des personnes et de leurs biens ainsi que leurs droits et libertés », pense-t-il.

Selon Jonas Tshombela, le refus de l’enquête internationale sur ce qui s’est passé dans le Kasaï est aussi une preuve du « problème sérieux des droits de l’homme (qui se pose) en RDC sur lequel les autorités sont appelées à s’expliquer devant de telles allégations ».

Le ralentissement aussi du processus électoral en RDC est délibéré, volontaire « qu’il est mis dans l’impasse à cause de l’absence de la volonté politique d’organiser les élections dans ce pays ». « Le calendrier n’est pas publié, les fonds ne sont pas non plus mobilisés », argue-t-il. « La CENI veut passer au vote électronique alors que le vote manuel utilisé en 2006 et 2011 n’a pas encore été maîtrisé et a laissé derrière lui des troubles post-électoraux », fait remarquer le président de la nouvelle société civile, Jonas Tshombela.

Les professeurs de l’Unikin radicalisent leur mouvement de grève

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Les professeurs de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) ont radicalisé leur mouvement de grève déclenché le 7 août dernier jusqu’à satisfaction de leur réclamation. Cette décision a été prise à l’issue de l’assemblée extraordinaire de l’Association des professeurs de l’Unikin (APUKIN) tenue mardi 26 septembre.

Après évaluation de la grève, 51 jours après son déclenchement, l’Apukin dénonce la mauvaise  volonté de la part du gouvernent congolais de ne pas répondre à leur revendication.

« En dehors de quelques déclarations de bonnes intentions de la part des politiciens, aucune suite conséquente n’est enregistré par rapport aux revendications. Aujourd’hui plus que hier, il est question pour les professeurs d’Universités d’aller jusqu’au bout dans la décision prise depuis le 07 août 2017, de défendre et d’obtenir leur droits », a souligné le président de l’Apukin, Antoine Kitombole.

Les revendications de L’APUKIN portent sur l’application de la loi-cadre de l’enseignement promulguée par le Chef de l’Etat, Joseph Kabila depuis le 11 février 2014, le réajustement des salaires au taux budgétaire, et sur le remboursement du trop-perçu sur le Contrat d’Achat Véhicules.

Les autorités congolaises sont à la base de la « détérioration » des droits de l’homme en RDC, selon le rapport annuel de l’ONU

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Le rapport annuel du Conseil des droits de l’homme des Nations unies de ce mardi 26 septembre à Genève, sur la situation des droits de l’homme en RDC met en cause les forces de sécurité congolaise et les donneurs d’ordres, les autorités politiques donc, qui se « sont rendues coupables des vagues de répression meurtrières menées dans le pays. »

87 fosses communes ont été recensées dans le Kasaï démontrant l’action des forces congolaises, avec un usage jugé « disproportionné, » lequel a conduit à « l’une des pires crises humanitaires du monde » : 5 000 morts et 1,6 million de déplacés et réfugiés en un an, selon le HCDH. Mais « Peu de choses ont été faites pour mener des enquêtes crédibles, impartiales et indépendantes sur les graves violations des droits de l’homme commises par les forces congolaises de défense et de sécurité, » regrette le Conseil.

Les violences dans le Nord et le Sud-Kivu ou dans la région du Tanganyika figurent également sur la liste des indicateurs, qui étayent la thèse du Conseil selon laquelle les autorités congolaises entretiennent une instabilité politique en RDC.

Malgré l’accord politique signé le 31 décembre 2016, une répression systématique des opposants politiques, des défenseurs des droits de l’homme et des journalistes, la détention prolongée des prisonniers politiques dont le nombre a triplé, selon le Conseil. Le rapport note un « manque de volonté politique », traduit par le report du calendrier électoral en gestation.

A Washington, Félix Tshisekedi brandit à nouveau l’article 64 comme voie de sortie de la crise en RDC

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Le président du Rassemblement de l’opposition, Félix Tshisekedi était en conférence ce lundi 25 septembre 2017 à l’université américaine John Hopkins, à Washington DC.

Dans son intervention devant l’assistance, le chef de fil de la plateforme de l’opposition s’est étalé sur l’impasse politique en République démocratique du Congo ainsi que les possibles voies de sortie à cette crise. Pour Felix Tshisekedi, tout se fera par des moyens pacifiques.

«Notre peuple reste attaché à sa constitution et rejettera par tous les moyens pacifiques tout projet de calendrier électoral qui ne serait pas conforme à l’accord du 31 décembre et tout projet de référendum constitutionnel tendant à déverrouiller les dispositions intangibles de la constitution relatives au nombre et à la durée du mandat du président de la République à travers l’inféodation de la cour constitutionnel», a-t-il dit devant l’auditoire de l’université  John Hopkins.

Le leader du Rassemblement des forces politiques et sociales de la RDC acquises au changement, affirme que comme tout autre peuple, les congolais ont un droit «inaliénable» à la démocratie et au développement. Il évoque par ailleurs la possibilité de l’activation de l’article 64 de la constitution.  «L’article 64 de la constitution impose à tout congolais le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individu qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la constitutions».

La RDC conviée à une rencontre des ministres de l’énergie du 2 au 3 octobre à Yaoundé

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Le ministère de l’énergie se la République démocratique du Congo est convié à la rencontre d’échange des ministres de l’Afrique central de l’énergie qui se tiendra du 2 au 3 octobre 2017 à Yaoundé sur le rapport de la Banque mondial  « Interconnexion: partenariats publics privés pour la transmission de l’énergie en Afrique ». 
«Ce rapport donne des lignes directrices pour les gouvernements et les entreprises du secteur en Afrique dans le but d’accroître la participation du secteur privé dans le domaine du transport de l’énergie. Cela inclut entre autre le développement d’une politique claire, l’élaboration de cadres juridiques et réglementaires, différents modèles à piloter, mais aussi assurer les revenus nécessaires et l’amélioration des crédits», a indiqué Samuel Oguah, co-auteur du rapport susmentionné.
Jean Marie Ingele Ifoto, ministre congolais de l’énergie prendra part à ce forum où il sera question pour lui ainsi que ses homologues de la région de débattre sur le rapport de la Banque mondial.

Grève des infirmiers: un service minimum est observé dans des hôpitaux et centres de santé publics du Bas Uélé

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Les blousses blanches des hôpitaux et centres de santé publics de la province du Bas Uélé ont mis fin à la grève sèche déclenchée depuis deux semaines par la reprise du travail avec un service minimum depuis le week-end dernier.

C’est depuis deux semaines que les infirmiers des hôpitaux et centres de santé publics du Bas Uélé ont déclenché un mouvement de grève sèche pour réclamer l’indexation de leur salaire au taux budgétaire.

La reprise du travail des infirmiers est la résultante d’une rencontre organisée à l’intention des infirmiers par le ministre provincial de la santé.

Le rapporteur du Syndicat du personnel de la santé et des services (SYNCASS)/Bas-Uélé Benjamin Alube précise qu’il ne s’agit pas d’une reprise totale de service par les agents, mais plutôt d’une grève assortie d’un service minimum pour répondre aux instructions de leur syndicat national.

« Nous avons eu une rencontre avec le ministre provincial de la santé. Apres cette réunion, nous avons décidé d’organisé le service minimum donc nous avons repris le travail en adoptant un service minimum jusqu’à la tenue du second atelier» précise Benjamin Alube

Moïse Katumbi promet de faire appel à la rue pour «évincer» Joseph Kabila

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Dans un entretien accordé à France 24, l’opposant congolais, Moïse Katumbi, candidat déclaré à la prochaine présidentielle en République démocratique du Congo affirme que si le président Joseph Kabila n’organise pas les élections d’ici au 31 décembre 2017, comme le prévoit l’accord de la Saint Sylvestre, il sera contraint au départ par la pression populaire.

« Nous allons le chasser, nous allons faire appel à la rue car la Constitution le permet« , a-t-il affirmé, dénonçant un « coup d’État constitutionnel » en cours.

Toutefois, l’ex-gouverneur du Katanga estime que si joseph Kabila accepte de quitter le pouvoir, il faudra lui accorder une immunité. « Je ne suis pas d’accord avec le fait que l’on puisse poursuivre un ancien président et son entourage ».

En exil depuis plus d’un an, Moïse Katumbi a annoncé une fois de plus que son retour au pays est « imminent ». « Je suis en train de préparer mon retour, c’est un devoir pour moi d’aller sauver un peuple qui est en train de souffrir ».

Butembo : le bourgmestre condamné pour viol sur mineure est porté disparu

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Le bourgmestre de la commune de Bulengera (Butembo) dans la province du Nord-Kivu, condamné pour viol sur une fille âgée de moins de 18 ans le vendredi dernier, a été extrait de la prison de Kakwangura le lundi 25 septembre où il était détenu et amené vers une destination inconnue par des policiers armés.

Maitre Jimmy Peruzi, l’avocat du bourgoumestre de la commune de Bulengera dénonce la politisation du dossier de son client qui est porté disparu. Ce dernier est inquiet et veut connaitre le lieu de détention de son client.

« Je dénonce fermement la politisation de cette affaire. Je signale que les policiers sont arrivés le lundi 25 septembre entre 15h et 17h, sans aucune pièce d’identité. Je ne sais sur quelle base ils ont pu extraire mon client de la prison et jusqu’à présent sa destination est inconnue»

D’après la société civile de Butembo, la victime provenait du village. Perdue en ville à la recherche de sa famille, elle a été accueillie par une association locale des droits humains qui l’a conduite ensuite auprès du bourgmestre pour orientation vers sa famille d’accueil. C’est dans une chambre d’hôtel de Butembo que l’acte a été posé vers 20 heures.

L’accusé est suspendu depuis mercredi 20 septembre dernier par le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku. Cette décision permet à la justice de mener à bien son travail.

 

Nord-Kivu: Les groupes armés locaux envahissent une grande partie de Lubero

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La majeure partie du territoire de Lubero dans la province du Nord-Kivu est actuellement occupée par les groupes armés locaux seules quelques agglomérations situées le long de la route de kanyabalonga à Butembo sont sous contrôle des Forces Armée de la République Démocratique du Congo.

Cette situation est constatée dans la localité de Kimbulu au nord de Lubero sur la route de Butembo où les services de l’Etat sont absents depuis deux semaines. Les éléments FARDC, ceux de la police locale et le service de sécurité ont déserté le lieu. Plusieurs cadres de l’administration ont abandonné leur poste. Tous ont regagné le chef lieu du territoire suite à l’insécurité.

Les médecins affectés dans cette contrée déplorent et condamnent ces actes inciviques perpétrés par ces hommes armés.

« Le Vendredi dernier c’est le domicile des médecins affecté au centre de santé de Kimbulu qui a été pillé par ces hommes armés.  Nous déplorons cette situation, l’insécurité n’est pas une bonne chose. Les médecins sont là pour aider la population en les administrant de soin. Ils ne doivent pas être mêles dans des conflits armés », se plaint  Bokele Joy.  

Selon la société civile locale, l’insécurité ne permet pas aux autorités territoriales basées dans le chef lieu du territoire d’atteindre certains coins au sud de Lubero. C’est le cas de Kanyabalonga et Kivumba, le tronçon entre Lubero et Kaseye à environ 130 kilomètres qui est invahi par les groupes armés suite à l’absence de l’Etat.

Pour l’administrateur du territoire Bokele Joy, le seul moyen de sortir de cette insécurité est la sensibilisation des groupes armés à déposer les armes.

 

Bukavu : Maman Sidikou préoccupé par l’usage de la force létale sur des civiles

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Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo, Maman Sidikou, se dit « gravement » préoccupé par des pertes des civiles entrainées par l’utilisation de la force létale par les forces de défense et de sécurité congolaises, en réponse à des manifestations qui ont eu lieu lundi à Bukavu dans la province du Sud-Kivu.

D’après le numéro 1 de la Mission onusienne en RDC, les forces de défense et de sécurité congolaises auraient procédé lundi à des tirs de sommation pour disperser des manifestants protestant contre l’insécurité rampante et les cas répétés de vol à main armée dans le quartier Panzi.

« Lors qu’elle était sur le chemin de l’école, une fillette de 8 ans aurait été atteinte par une balle perdue qui lui a été fatale. Selon des rapports crédibles reçus par la MONUSCO, des pertes supplémentaires sont à déplorer », a souligné Maman Sidikou dans un communiqué de presse rendu public lundi 25 septembre.

Le chef de la Monusco aussi rappelés que les forces de défense et de sécurité ont l’obligation d’utiliser la force uniquement en dernier recours, en respect des principes de nécessité, de proportionnalité et de légalité, conformément aux normes internationales.

« La violence présumée perpétrée par les manifestants ne devrait jamais être une excuse pour l’utilisation de la force létale », a-t-il ajouté, avant de demander aux autorités congolaises « de mener des enquêtes rapides, crédibles et indépendantes sur cet incident ».

Grands-Lacs : Après la Tanzanie, l’Angola vit sa première alternance

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C’était attendu depuis la victoire du parti au pouvoir, le Mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA), aux élections générales avec plus de 64 % des suffrages, sur ses deux principaux concurrents, l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (Unita) et la Casa-CE qui ont respectivement recueilli 24,04 % et 8,56 % des voix.

ç’arrive finalement ce 26 septembre : Joao Lourenço élu président aux suffrages indirectes , succède à la tête du pays au président José Eduardo dos Santos.

Le MPLA, au pouvoir depuis l’indépendance arrachée par l’Angola au Portugal en 1975, conserve le pouvoir avec une majorité absolue des 220 sièges du Parlement certes, mais la figure du président d’ores et déjà est nouvelle.

Plusieurs chefs  d’États et de gouvernements sont invités à cette cérémonie, parmi lesquels Paul Kagame du Rwanda, le russe Vladimir Poutine et tant d’autres.

Comme Jakaya Kikwete en Tanzanie, Edouardo dos Santos, cède son fauteuil à son Dauphin, désormais ancien ministre des affaires étrangères. Une alternance dans une Région des Grands-Lacs où l’accumulation des mandats, les référendums s’accumulent.

Assemblée nationale : Retrait de la loi organique sur le CNSA

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Le député Grégoire Mirindi invalide lundi 25 septembre sa proposition sur la loi organique portant institution, organisation et fonctionnement du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA) du 31 décembre 2016 à l’Assemblée nationale.

Le député du parti politique l’UNC Grégoire Mirindi a annulé sa proposition le lundi 25 septembre 2017 quelques heures avant la tenue de la plénière. Il justifie son acte par le fait qu’il n’est plus d’actualité d’examiner cette loi vu le temps resté pour l’organisation des élections.

Dans son adresse au bureau de l’assemblée nationale, Grégoire Mirindi a rappelé que sa demande a été introduite depuis le mois d’avril pour être examinée d’urgence au cours de la session de mars dernier.

« Examiner une telle proposition à trois mois de l’expiration d’un processus qui devrait prendre une année seulement serait une manière de donner au CNSA le pouvoir de reporter les élections. Ce qui n’est pas possible en ce moment, puisque le CNSA n’a jusque-là pas de base juridique», déclare le député Grégoire Mirindi.

Plusieurs députés ont d’une part désapprouvé cette décision qui pourrait selon eux ralentir le processus en cours. Et d’autre part ils ont reconnu le droit de retirer sa proposition à l’auteur.

Le président de la commission défense et sécurité de l’assemblée nationale affirme que cette décision est politique. Puisque le parti politique dont appartient le député Mirindi convoitait la présidence du CNSA.

« C’est la méthode politique mise en place par l’UNC pour freiner le fonctionnement du CNSA. Que le peuple Congolais voit de lui-même la mauvaise foi des certains animateurs politiques qui ne veulent pas aller aux élections.»

Ituri: OCHA apporte 26 tonnes de vivres aux victimes de Tara

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Le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) a distribué 26 tonnes de vivres à mille neuf cent cinquante sinistrés victime d’un éboulement des terres fin juillet dans la localité de Tara au bord du lac Albert en Ituri.

Les victimes de l’éboulement des terres qui a causé la mort à plus de deux cents personnes en fin Juillet dans la localité de Tara dans la province de l’Ituri ont reçu un don du programme alimentaire mondial (PAM) de 26 tonnes de vivres le lundi 25 septembre.

Le chef du sous-bureau d’OCHA en Ituri Idrissa Conteh, a précisé la destination de l’aide aux victimes suite aux inquiétudes manifestées par les députés de cette partie du pays.

«Toutes les dispositions ont été prises pour que ces médicaments soient bien gérés et bien gardés, mais il y a toujours la pression de la part de la population, qui demande la distribution de médicaments croyant que les médicaments aussi peuvent être distribués comme les vivres ou les non vivres.»

Il a jouté que les tôles et autres équipements de construction sont déposés à Tchomia et ne seront pas distribués au niveau de Tara mais dans d’autres endroits touchés aussi par des crises tel que Aru. Il estime que Tara a été suffisamment assistée par les autorités.

Outre le don apporté par OCHA, les sinistrés de Tara ont aussi bénéficié de l’aide de l’UNICEF, de la Croix Rouge, de l’Eglise protestante CECA 20 ainsi que de l’ONG Fondation Okapi, venue de Goma.

Joseph Kabila regagne Kinshasa avant de « mettre les voiles sur Luanda »

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Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange a regagné la capitale congolaise ce lundi 25 septembre 2017, après un séjour à New York où il s’est exprimé lors de la 72 ème réunion de l’assemblée générale des Nations Unies.
On retiendra de ce passage du chef d’Etat congolais à la tribune de l’Onu son message lancé sur l’aller marche en arrière du processus électoral en cours, ce, sans interférences des partenaires étrangers.
Au sujet de son départ de la présidence de la RDC après son deuxième et dernier mandat constitutionnel par contre Joseph est resté silencieux. «Je me suis entretenu avec Kabila jeudi dernier, à sa demande. Il s’est refuser à garantir qu’il ne sera pas candidat à la présidence, une fois encore. Ce qui est une grande déception.», a dit l’ancien diplomate américain Herman Cohen.
Selon quelques indiscrétions des proches du cercle présidentiel, Joseph Kabila   pourrait se rendre dans les heures qui suivent en République d’Angola où le président élu lors des élections générales d’août dernier, João Laurenço sera investi ce mardi 26 septembre dans ses nouvelles fonctions.

Pas de mort lors de la manifestation des étudiants à l’UPN

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Le ministre de l’enseignement supérieur et universitaire, Steve Mbikayi a dans un message publié sur les réseaux sociaux indiqué qu’il n’y a pas eu de perte en vies humaines ce lundi 25 septembre 2017 lors de l’accrochage entre forces de l’ordre et étudiants de l’Université pédagogique nationale (UPN), qui manifestaient contre la grève des enseignants.

«D’après les informations reçues,lors des manifestations à l’UPN ce 25 Septembre 2017, il n’y a pas eu mort d’homme. Pas d’intoxication s’il vous plaît!», a dit Steve Mbikayi sur Twitter.

Steve Mbikayi qui a reconnu quelques heures plus tôt la «revendication» des étudiants n’a par contre donné aucun autre bilan des blessés comme annoncé par d’autres sources, appelant les étudiants au calme. «Les étudiants ont raison de revendiquer. Nous nous employons à répondre aux désidératas des professeurs, au mieux de leurs intérêts. En attendant,calme svp!»

Sud-Kivu : Evasion d’une trentaine des prisonniers à Mwenga

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Près de 40 prisonniers se sont évadés dimanche 24 septembre de la prison de Mwenga dans la province du Sud-kivu. Selon l’administrateur du territoire de Mwenga Désiré Masumbuko cité par l’AFP, ces détenus dont 27 condamnés pour viol et les autres pour vol et assassinat ont profité de la pluie pour trouer le mur de la prison.

« Nos services viennent de récupérer trois évadés. 31 autres courent encore dans la nature », a indiqué M. Masumbuko ajoutant que dans cette prison « les conditions carcérales sont déplorables » à cause « du manque de nourriture et de médicaments qui ne sont plus fournis » par l’État. .

Plusieurs cas d’évasions ont été enregistré cette année en République démocratique du Congo. Le tout premier est celui de la prison centrale de Makala, le 17 mai dernier avec plus de 4000 évadés.

Début juin près de 900 prisonniers s’étaient évadés de la prison de la ville de Beni dans le Nord-Kivu. Le 3 septembre dernier, 119 prisonniers s’étaient échappés de la Prison de Kabinda dans la province de Lomami.
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AFD: Formation en ligne sur les transitions énergétiques

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L’Agence Française de Développement (AFD), acteur majeur du financement du développement dans le monde, s’associe avec une grande institution de recherche française, l’Ecole Normale Supérieure (ENS), pour vous proposer une formation en ligne (MOOC) sur les transitions énergétiques et écologiques dans les pays en développement.

Ce cours en ligne de six semaines est gratuit et accessible à tous les francophones. Il se compose de plus de 30 vidéos d’experts, ainsi que d’exercices et de forums d’échange, et aborde le thème des transitions énergétiques sous diverses dimensions, notamment macroéconomique et financière tout en apportant un focus sur les pays du Sud.

Les inscriptions sont ouvertes, depuis le 25 septembre 2017.

Plus d’informations sur la formation ici.

Décès de Léonard Mashako Mamba ce lundi à Kinshasa

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L’ancien ministre de l’enseignement supérieur et universitaire (ESU), ministre de la santé et professeur des universités, le Docteur Léonard Mashako Mamba est mort la nuit du dimanche 24 au 25 septembre 2017, à Kinshasa l’hôpital du cinquantenaire, après une longue période de maladie.

PasseportGate : 27 militants de la Lucha arrêtés ce lundi à Kinshasa

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27 militants du mouvement citoyen « Lutte pour le Changement » (Lucha) ont été arrêtés ce lundi matin à Kinshasa alors qu’ils protestaient contre la décision du gouvernement d’invalider les passeports dits semi-biométriques.

Le 15 septembre dernier le gouvernement congolais, à travers un communiqué du Vice-ministre des affaires étrangères et intégration régionale Agée Toto, avait annoncé le retrait de la circulation des passeports semi-biométriques dès le 16 octobre prochain alors que certains de ces passeports sont encore valides jusqu’en 2020.

Dès lors plusieurs voix se sont levées pour contester cette décision que certains opposants qualifient d’une « arnaque ».

Pour rappel, la semaine dernière, une trentaine de personnes qui revendiquaient la même chose avait été violemment embarqué vers le poste de police où ils ont été relâché des heures après.

Kinshasa : accrochages en ce moment entre les étudiants de l’UPN et les forces de sécurité

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Les étudiants de l’université pédagogue nationale (UPN) font face actuellement aux forces de sécurité. Ils réclament la ténue des examens de la deuxième session ainsi que la délibération de la première. Des crépitements de balles se font entendre autour de l’Université, situé dans la commune de Ngaliema.

Rappelons que la grève initiée par les professeurs d’universités se poursuit dans plusieurs institutions d’enseignement supérieur, faute d’un compromis entre les grévistes et le gouvernement.

Les revendications des professeurs  portent essentiellemnt sur  le réajustement des salaires au taux budgétaire, et sur le remboursement du trop-perçu sur le Contrat d’Achat Véhicules.

MP-Rassemblement à New York, un duel improductif selon Claudel Lubaya

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Le bras de fer à l’ONU entre le Rassemblement conduit par Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi et la MP porté par She Okitundu secondé plus tard par Joseph Kabila n’a rien produit selon le président de l’UDA Originelle, Claudel Lubaya.

« Ni l’opposition ni la MP personne n’a rien à gagner à New-York. C’est ici, sur terrain (en RDC), que se trouve l’arène d’où seul le peuple sortira vainqueur, » juge-t-il.

Pour lui, faire partir Joseph Kabila du pouvoir, passe « par la mobilisation générale » et donc pas par la tenue des élections sous la présidence de Joseph Kabila, auxquelles le Rassemblement de l’opposition, dans lequel est inclus l’UDA ne croit plus.

Adoption de la loi sur le CNSA, ça passe ou ça casse ce lundi au parlement

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La chambre basse du parlement place au menu de sa plénière de ce 25 septembre 2017, l’examen de la proposition de loi organique portant institution, organisation et fonctionnement du Conseil National de Suivi de l’accord et du processus électoral, CNSA, en vue de sa probable adoption par la majorité de députés.

C’est une plénière qui risque de connaître l’absence des députés de l’opposition réunis au sein du Rassemblement qui jusqu’à ce jour dénient la légitimité et au CNSA tel que constitué, mais aussi au gouvernement qui a validé cette proposition de loi venue du député national Grégoire Mirindi.

Les conséquences de cette éventuelle absence d’une partie des élus nationaux au « temple de la démocratie » ne pourra avoir qu’un impact mineur sur la tenue de cette plénière, d’autant plus que la majorité parlementaire, ou le 3/4 de députés exigé par la constitution est contrôlé par la Majorité présidentielle qui est favorable au gouvernement de Bruno Tshibala et au CNSA de Joseph Olenghankoyi issus de l’accord du 31 décembre 2016.

Sans maîtriser les intentions de vote des élus, si cette loi est adoptée, elle donnera le feu vert au CNSA aura pour veiller au respect de l’accord de la Saint Sylvestre par tous les animateurs des institutions congolaises et assurer le suivi ainsi que l’évaluation de sa mise en œuvre en vue de garantir l’organisation d’élections crédibles, transparentes et apaisées, comme lit-on dans ledit accord.

Mouvement timide des élèves ce lundi à Kinshasa

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Une rumeur circulait depuis les weekend : « Les étudiants vont encore attaquer les écoles ce lundi. Il faut garder les enfants à la maison, » chuchotaient les parents d’élèves. A la base de la rumeur aussi, « la journée sans prof » lancée par les syndicalistes. Ce matin, de la place septième rue en passant par le rond-point victoire, jusqu’au centre-ville, les élèves sont invisibles.

Les écoles qui ne croient en cette rumeur ont pourtant bel et bien ouvert leurs portes pour accueillir les élèves comme d’habitudes. Quelques parents viennent déposer leurs enfants. Certains élèves ont par ailleurs bravé la peur en solo pour se rendre à l’école mais de façon dissimulé. L’une d’eux rencontrée dans le taxi en jupe bleu tergal a une cagoule crise jusqu’à la tête « pour passer inaperçue aux yeux des présumés » étudiants qui l’en voudront de s’être rendu à l’école.

Le lundi 18 septembre, certaines écoles de Kinshasa ont été attaqué par des inconnus qui se présentaient comme des étudiants. Un mouvement de panique a envahi la ville avec des navettes des parents qui allaient récupérer leurs enfants dans les établissements scolaires. Ces attaques seraient liées à la double grève à l’enseignement supérieur et enseignement primaire et secondaire causée par le non-paiement des enseignants.

Le ministre de l’enseignement supérieur et universitaire a reçu dans l’immédiat, les étudiants indexés dans cette affaire pour la mettre au claire. Ces derniers « préoccupés par la session en cours » ont démenti être impliqué dans ce mouvement de panique. La police a pour sa par rassuré que la situation est sous contrôle.

Fecofa:  Lupopo réintègre la coupe du Congo!

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La Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) a levé ce samedi 23 septembre la mesure d’interdiction de la participation à la Coupe du Congo qui frappait le FC Saint et Eloi Lupopo.

La décision est prise au cours de la séance extraordinaire du comité exécutif de l’institution directrice du football congolais.

Pour rappel, la FECOFA avait annoncé que les cheminots lushois et quelques cadres du club ne devraient pas participer à la coupe du Congo qu’après 5 ans. C’était suite aux incidents malheureux intervenus au stade Joseph Kabila Kabange de Kindu lors de la finale de la dernière Édition de la dite compétition.