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Kabila à la tribune de l’ONU : «le cap vers les élections crédibles, transparentes et apaisées est définitivement fixé… »

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Le président Kabila s’est adressé à l’assemblée générale des Nations Unies qui se réunit à New York pour sa 72ième session. Dans un discours de neuf pages abordant plusieurs questions, le chef de l’état congolais  a confirmé le caractère irréversible du processus électoral en cours en RDC. Il aussi déploré le double assassinat des experts onusiens dans l’espace grand Kasaï.

 Ayant épuisé son bail à la tête du pays depuis fin 2016, Kabila a promis que le processus électoral a atteint un stade irréversible. Il a toutefois rejeté toute ingérence extérieure, invoquant la souveraineté de la RDC sur la question électorale.

« J’affirme que le cap vers les élections crédibles, transparentes et apaisées est définitivement fixé et que notre marche dans cette direction est irréversible. Le tout, sans ingérence extérieure ni dictat quelconque », a-t-il souligné.

Parlant de la violence qui secoue l’espace kasaïen depuis mars 2016, Kabila a déploré les méfaits causés par la milice Kamuina Nsapu et l’assassinat des deux experts de l’ONU dans cette partie du pays dans des circonstances non encore élucidées.

« Dans le Kasaï, une milice mystico-tribale se servant de la population civile, dont des enfants, comme bouclier humain et s’attaquant aux personnes et aux édifices publics qui symbolisent l’autorité de l’Etat, a ainsi sème la terreur, procédant notamment à la décapitation d’agents de l’ordre, d’agents de la Commission Électorale Nationale Indépendante ainsi que des autorités administratives et coutumières. Et c’est dans ces circonstances que je déplore la barbarie dont les deux experts de notre organisation ont été victimes en mars 2017 », a déclaré Kabila.

Alors que les enquêtes menées par la police scientifique congolaises et les experts internationaux n’ont pas, avec certitude, établi les responsabilités ; Kabila a promis de s’assurer que toute la lumière soit faite sur ce crime.

« Notre détermination est de faire en sorte que la lumière sur les circonstances exactes de ce crime soit clarifiées  afin que cet acte ignoble, ainsi que ceux dont nos compatriotes ont été victimes, ne restent pas impunis, » a promis le chef de l’état congolais.

Une « transition citoyenne » pour la RD Congo

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Parmi les dirigeants mondiaux attendus à New York cette semaine pour la session annuelle de l’Assemblée générale des Nations Unies, il y en a un qui devrait, techniquement, déjà être à la retraite. Le deuxième et dernier mandat autorisé par la constitution du président Joseph Kabila a expiré l’année dernière. Mais il a utilisé un stratagème après l’autre pour retarder l’élection de son successeur et s’accrocher au pouvoir, menant une répression sans merci contre les opposants politiques et les activistes pro-démocratie et envoyant ses services de sécurité pour abattre plus de 170 manifestants pacifiques en 2015 et 2016.

Toutefois, lors de réunions à l’ONU cette semaine, le gouvernement de la République démocratique du Congo essaiera de convaincre les dirigeants mondiaux que le président Joseph Kabila s’est engagé à tenir des élections et à renoncer au pouvoir—si seulement il lui est accordé plus de temps. Accepter aveuglément de telles promesses vaines pourrait avoir des conséquences désastreuses pour le peuple congolais.

Alors que le président Kabila était toujours fermement installé dans ses fonctions après que la fin de son deuxième mandat soit passée en décembre dernier, l’Église catholique romaine a assuré la médiation d’un accord de partage du pouvoir d’urgence—le dénommé « accord de la Saint-Sylvestre »— qui appelait à une série de concessions de la part du gouvernement, y compris la désignation d’un nouveau premier ministre issu des rangs de l’opposition, et à la tenue d’élections avant la fin de 2017.

Cette nouvelle échéance approche rapidement, mais les élections ne sont toujours nulle part en vue.

Entre-temps, la coalition au pouvoir a défié les grands principes de l’accord de la Saint-Sylvestre en écartant les membres de la principale coalition d’opposition du nouveau gouvernement et en nommant un premier ministre qui avait été exclu du principal parti d’opposition. Elle a également interditsystématiquement les rassemblements et les manifestations de l’opposition politique tout en emprisonnant de nombreux leaders et de partisans de l’opposition, ainsi que des activistes pro-démocratie ou défenseurs des droits humains.

Beaucoup d’entre eux sont détenus au secret, sans que des chefs d’accusation n’aient été formulés à leur encontre et sans accès à leurs familles ou à des avocats. D’autres ont été poursuivis en justice sur base de chefs d’accusation fabriqués de toutes pièces. En juillet, des hommes armés non identifiés ont tiré sur un juge qui avait refusé de rendre un jugement contre un leader de l’opposition. Il a échappé de peu à la mort. Le gouvernement a aussi fermé des médias congolais, expulsé des journalistes et des chercheurs internationaux critiques et a périodiquement restreint l’accès aux réseaux sociaux.

Pire encore, des sources bien placées au sein des services de sécurité et de renseignement décrivent des efforts officiels visant à semer la violence et l’instabilité à travers le pays par ce qui semble être une « stratégie du chaos » délibérée pour justifier de nouveaux retards dans l’organisation des élections. Depuis août 2016, des violences impliquant les forces de sécurité gouvernementales, des milices appuyées par le gouvernement et des groupes armés locaux ont fait plus de 3000 morts dans la région du Kasaï, dans le sud du pays. Six cents écoles ont été attaquées ou détruites, et 1.4 million de personnes ont été déplacéesde leurs foyers. Quatre-vingt fosses communes ont été découvertes dans la région, dont la majorité contiendraient les corps de civils et de militants tués par les forces de sécurité gouvernementales.

En mars, deux enquêteurs de l’ONU — Michael J. Sharp, un Américain, et Zaida Catalán, de double nationalité suédoise et chilienne — ont été tués alors qu’ils enquêtaient sur les graves violations des droits humains dans la région. Les recherches de Human Rights Watch et une enquête de Radio France Internationale suggèrent une responsabilité du gouvernement dans le double meurtre.

De manière prévisible, le président de la commission électorale de la RD Congo a depuis invoqué la violence dans les Kasaïs comme la raison principale pour laquelle les élections ne peuvent pas être organisées cette année.

Le refus de Kabila de quitter le pouvoir peut s’expliquer en partie par la fortune considérable que sa famille et lui ont amassée depuis son arrivée au pouvoir. De récents rapports de Bloomberg et du Groupe d’Étude sur le Congo de l’Université de New York détaillent comment les membres de la famille de Kabila sont propriétaires, soit partiellement, soit dans leur totalité, de plus de 80 compagnies dont les revenus s’élèvent à des centaines de millions de dollars depuis 2003. Parallèlement, des centaines de millions de dollars versés ces dernières années par des compagnies minières à des organes de l’État « se sont évaporés », ne parvenant jamais dans les caisses du Trésor national, selon un rapport de Global Witness.

La corruption a contribué à priver le gouvernement de fonds pour répondre aux besoins fondamentaux d’une population appauvrie. Des centaines de fonctionnaires se sont mis en grève ces dernières semaines, y compris des employés d’hôpitaux qui n’ont pas été payés depuis 2016. Ceci survient au milieu d’une épidémie nationale de choléra et d’une famine imminente menaçant des millions de Congolais.

Les évêques catholiques de la RD Congo ont sonné l’alarme en juin, imputant la non-organisation de nouvelles élections conformément à l’accord de la Saint-Sylvestre à un petit groupe d’alliés de Kabila. Apparemment convaincus que Kabila ne quittera pas ses fonctions à moins qu’il n’y soit contraint, les évêques ont appelé les Congolais à « se mettre debout » et à « prendre [leur] destin en main ».

En réponse à cet appel, des leaders de mouvements de jeunes pro-démocratie, des organisations de la société civile et des représentants de l’Église catholique ont publié ensemble un « manifeste » en août, exigeant la démission de Kabila et appelant à une « transition citoyenne » — supervisée par des responsables qui ne pourraient pas se présenter aux élections — dont l’objectif premier serait d’organiser des élections crédibles.

Les partenaires internationaux et régionaux de la RD Congo devraient soutenir cette « transition citoyenne ». Pour augmenter la pression sur Kabila pour qu’il démissionne, les États-Unis et l’Union européenne devraient imposer de nouvelles sanctions ciblées à l’encontre des membres de la famille de Kabila et de ses proches collaborateurs qui ont détourné des fonds ou abusé de leur pouvoir pour miner le processus démocratique. La mission de maintien de la paix des Nations Unies en RD Congo devrait aussi avoir pour mandat la protection de la population congolaise durant la période de transition.

Les dirigeants du monde entier réunis à New York cette semaine devraient exprimer leur soutien à un Congo démocratique et appeler Kabila à se retirer. Garder le silence alors que les élections sont sans cesse retardées ne fera que l’encourager dans sa stratégie de répression, de violence et de vol.

KENNETH ROTH (Directeur exécutif HRW) et IDA SAWYER (Directrice Afrique Centrela HRW)

Arrivé à New York, Joseph Kabila s’exprime ce samedi devant l’Assemblée générale des Nations Unies

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Après Kananga où il a ouvert le Forum sur la paix et la réconciliation dans l’espace kasaïen, le Président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila est arrivé jeudi 21 septembre à New York pour prendre part aux travaux de la 72e session de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Le Chef de l’Etat Congolais prononcera samedi 23 septembre 2017 un discours du haut de la tribune des Nations unies, en vue de présenter au monde la situation prévalant en RDC et la position du pays au regard des questions de l’heure aux niveaux régional et international.

Axée sur le thème « Priorité à l’être humain : paix et vie décente pour tous sur une planète préservée », la 72e session de l’Assemblée générale de l’ONU se tient depuis dimanche 17 septembre jusqu’au samedi 30 septembre.

Le Forum sur la paix au Kasaï s’achève sur un goût d’inachevé

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Le Rassemblement de l’opposition de la province du Kasaï-central déplore l’absence au forum sur la paix au Kasaï de certains acteurs politiques qui pourtant ont joué des rôles majeurs dans l’éclatement et la propagation du phénomène Kamuina Nsapu. Allusion faite par exemple au Gouverneur de la province, Alex Kande, l’un des plus cités dans cette affaire.

« Il y a des gens qui sont cités dans l’affaire Kamuina Nsapu. Ces gens là sont dans la salle et les autres sont retenus ailleurs. Mais on se réconcilie avec qui? Pourquoi ? », interroge le porte-parole provincial du Rassemblement, Elie Mputu Kalamba.

Selon Elie Mputu, le plus important maintenant est de sanctionner toutes les personnes impliquées dans la mort et les déplacements des Kasaïens comme le président Joseph Kabila l’a promis, pour décourager aux restes de reproduire de tels actes dans le futur.

En parallèle, le porte-parole provincial du Rassemblement a salué le pacte de paix signé par les chefs coutumier de l’espace Kasaï qu’il considère comme l’un des points positifs de ce forum de 3 jours, en sa qualité de participant

Kinshasa: Un journaliste et réalisateur belge porté disparu

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Agé de 31 ans, un jeune journaliste indépendant belge, Quentin Noirfalisse, en séjour de travail dans la ville province de Kinshasa pour réaliser un documentaire «Ministre des Poubelles» consacré à un artiste congolais, a été arrêté mardi soir à l’aéroport de N’Djili.

Cette information a été confirmée par le SPF Affaires étrangères belge ce jeudi 21 septembre 2017 après avoir parlé avec la famille du disparu.

«Nous sommes au courant de son arrestation avant-hier soir et notre ambassade suit la situation», a indiqué un porte-parole du département à l’agence Belga.

Ce journaliste de 31 ans a notamment réalisé un documentaire sur un artiste kinois de 65 ans, Emmanuel Botalatala, qui s’est autoproclamé «ministre des Poubelles» de Kinshasa et «crée des tableaux hautement politiques et en relief à partir des déchets» que la capitale congolaise produit chaque jour.

Aucune information n’était disponible sur les raisons de son arrestation ni sur l’endroit où Quentin Noirfalisse était retenu jusqu’à aujourd’hui.

RDC: Lancement de l’opération de certification des Petites et Moyennes Entreprises

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Le gouvernement congolais a lancé à travers le ministère de PME, l’opération de certification des petites et moyennes entreprises congolaises le mercredi 20 septembre 2017 pour la promotion et la protection de la main d’œuvre locale.

L’objectif de cette campagne est de permettre aux entrepreneurs congolais à travers le répertoire national des petites et moyennes entreprises de bénéficier de mesures de protection prévues par la loi, d’accéder aux opportunités de marché et surtout d’être éligible à la sous-traitance congolaise.

« Si les PME représentent la grande partie des entreprises congolaises, elles génèrent cependant peu de part de produit national brut. Le ministère des petites et moyennes entreprises a décidé, dans le cadre de l’exécution du protocole d’accord signé entre l’office de promotion des petites et moyennes entreprises et Info 7 sarl de doter le pays d’un répertoire national des PME exerçant sur le territoire national et classé par secteur d’activité », a précisé Le ministre des petites et moyennes entreprises Bienvenu Liyota.

« Le ministère de PME s’engage à collaborer avec tous les partenaires tant publics que privés ainsi que les bailleurs de fond pour la vulgarisation de la loi sur la sous-traitance dans le secteur privé», a ajouté Bienvenu Liyota.

Noté que cette campagne de la vulgarisation de la loi sur la sous-traitance promulguée par le chef de l’Etat Joseph Kabila le 02 février 2017 se fait au même moment que la certification des PME par l’OPC avec l’appui technique de la société Info 7 sarl.

JED demande que cessent les interpellations intempestives des journalistes

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Dans un communiqué de presse rendu public ce jeudi 21 septembre, Journalistes en danger(JED)  demande que cessent des interpellations intempestives des journalistes, chaque fois qu’ils couvrent des manifestations publiques.

En effet, après 24 heures passées en garde à vue dans un commissariat de police à Kinshasa le journaliste de B-One TV, Steeve Mbuyi et le  photographe indépendantde Samy Tumba, ont été relaxés, jeudi 21 septembre 2017 en début d’après-midi.

Les deux journalistes avaient été interpellés la veille alors qu’ils couvraient une manifestation des quelques dizaine de personnes protestant, devant le ministère des Affaires étrangères, contre la mesure d’annulation des passeports dits semi biométriques par le gouvernement.

« Selon les informations parvenues à JED, toutes les personnes interpellées pendant cette manifestation avaient été libérées quelques heures plus tard, sauf le deux journalistes« ,  indique le communiqué.

 

Antoinio Guterres appelle à la restauration de la paix dans le monde

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A l’occasion de la journée internationale de la paix célébrée chaque 21 septembre, le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies Antonio Guterres appelle tous les dirigeants et gouvernements à la restauration de la paix dans le monde.

Le 21 septembre de chaque année, le monde célèbre la journée internationale de la paix. Cette année cette journée est commémorée sous le thème l’ensemble pour la paix, respect, dignité et sécurité pour tous.

A cet effet, le secrétaire de l’ONU lance un appel pour la restauration de la paix dans le monde. Il a aussi mis l’accent sur le sort des refugiés émigrant, sans oublié les conditions de vie précaire que traversent de million de personnes dans le monde qui ont besoin de l’aide et de la compréhension internationale.

Il a ensuite rappelé qu’à sa prise de fonction comme secrétaire général de l’ONU la 1 Janvier 2017, sa première recommandation était que la paix soit la priorité de tous les dirigeants et gouvernements du monde.

En République Démocratique du Congo, plusieurs manifestations seront organisées dans le cadre de cette journée dans toute l’étendue nationale.

A Kinshasa une cérémonie solennelle a eu lieu au siège de la Monusco à Utex africa II dans la commune de Ngalièma avec un défilé de casques bleus, la lecture du message d’Antoine Guteres et le discours du représentant du gouvernement.

Kisangani: Les jeunes de l’UNC Tshopo contre l’organisation du referendum

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Les jeunes du parti politique l’Union pour la Nation Congolaise UNC Tshopo viennent de lancer le Front Contre le Referendum FRC. La déclaration y afférente a été signée mercredi 20 septembre 2017 au siège de ce parti politique à Kisangani.

Le pays va mal, jeunesse de la Tshopo lève-toi, est le thème choisi par les jeunes de l’UNC Tshopo pour accompagner le lancement du Front Contre le Referendum.
Dans leur déclaration politique, les jeunes militants de l’UNC Tshopo affirment leur adhésion unanime à la déclaration politique du 12 septembre de leurs collègues de Kinshasa lançant un cri d’alarme face à la crise que traverse le pays actuellement.

Ils affirment s’opposer à toutes manœuvres consacrées à l’organisation du referendum pour pérenniser le pouvoir en place.

Le coordonateur provincial du FRC Sébastien Asumani lance un appel pour défendre la constitution.

« C’est un appel à un éveil patriotique de tous les habitants de Tshopo en particulier et de tous les jeunes de la RDC en général. Nous invitons les jeunes à la défense de la constitution jusqu’au sacrifice ultime car c’est un droit constitutionnel» a déclaré Sébastien Asumani

Ces jeunes souhaitent que toutes les forces sociales et politiques acquises au changement dans la province de la Tshopo se joidrent à eux pour détourner toutes tentatives pour le changement ou la révision de la constitution.

Matthieu Ntolo: « Nous demandons pardon aux Kasaïens pour la tragédie vécue »

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Matthieu Ntolo, le représentant de la famille régnante du groupement Kamuina Nsapu, en territoire de Dibaya, a demandé pardon à la communauté kasaïenne lors de la deuxième journée de la conférence de paix, la réconciliation et le développement à Kananga chef lieu du Kasaï central à travers une déclaration le mercredi 20 septembre.

Le représentant la famille régnante de KamuinaNsapu Matthieu Ntolo, a invité les autorités nationales à considérer les causes à l’origine des violences qui ont déstabilisé la région du grand Kasaï.

«Nous, fils de Dibatayi, frères consanguins du feu grand chef Kamuina Nsapu Mpandi, nous avons l’obligeance de prendre parole au début de ces travaux pour deux choses. La première, c’est de demander pardon à toute la grande communauté du Kasaï pour la tragédie vécue, des faits et actes de notre défunt frère, le grand chef Mpandi Kamuina Nsapu. Notre démarche ne constitue en rien une aura sur pro domo, mais elle véhicule un sens aigu de repentance. Nous demandons respectueusement à l’autorité nationale de prendre en compte tous les éléments ayant déclenché la crise»,a déclaré Matthieu Ntolo.

La conférence sur la paix, la réconciliation et le développement dans l’espace kasaïen a été ouverte mardi 19 septembre 2017 par le chef de l’Etat Joseph Kabila. Ces assises se proposent de baliser le chemin pour le rétablissement d’une paix durable dans le grand Kasaï secoué par les violences liées au phénomène Kamuina Nsapu. Elle se clôture ce Jeudi 21 septembre 2017.

Rappelons que c’est depuis août 2016 que le grand Kasai a été secoué par les violences à la suite de la mort du chef traditionnel Kamuina Nsapu. D’après l’église catholique,ce phénomène a fait plus de 3000 personnes tuées, plus de 80 fosses communes ont été recensées. L’Organisation des Nations Unies a enregistré environ 1,4 million de personnes déplacées pour fuir ces violences.

Les USA préoccupés par la violence en RDC

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Le président des Etats Unis, Donald Trump s’est dit préoccupé par la violence en République démocratique du Congo(RDC). Il l’a dit lors d’un déjeuner partagé avec plusieurs dirigeants africains en marge de la 72ième session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York.

« Nous suivons attentivement et sommes profondément préoccupés par la violence en cours au Soudan du Sud et en République démocratique du Congo. Des millions de vies sont en danger et nous continuons de fournir une aide humanitaire », a dit le Président américain.

Pour mettre fin à ces catastrophes, Donald Trump estime qu’il y a nécessité d’un processus de paix dirigé par des Africains et un sincère engagement de toutes les parties concernées.

Le président de la RDC, Joseph Kabila, ne s’est pas rendu à New York où il devait participer à cette 72ième session de l’Assemblée générale de l’ONU.

Le chef de l’Etat congolais s’est plutôt rendu lundi 18 septembre à Kananga Chef-Lieu de la province du Kasaï-central où il a présidé l’ouverture du Forum sur la paix et la réconciliation de l’espace Kasaï affecté depuis le mois d’août 2016 par le phénomène Kamwina Nsapu.

La Belgique mobilise 6 millions d’Euros d’aide humanitaire additionnelle à la RDC

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La Belgique s’est engagée à mobiliser 6 millions d’euros d’aide humanitaire supplémentaire pour faire face à la situation humanitaire alarmante en RDC. C’est ce qui ressort de l’échange entre le Vice-Premier Ministre et Ministre de la Coopération au Développement  Alexander De Croo  et  l’Emissaire Spécial de l’ONU pour les Grands Lacs, Saïd Djinnit, ainsi que le coordinateur humanitaire de l’ONU Mark Lowcock.  L’échange a eu lieu à New York, en marge de la 72ième session de l’Assemblée Générale de l’ONU.

Le Ministère belge des affaires étrangères indique que cette aide humanitaire additionnelle sera canalisée au travers des organisations humanitaires actives sur le terrain en RDC : le Programme alimentaire mondial (PAM), l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (la FAO), le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et la Croix-Rouge internationale.

“Le conflit interne au Kasaï et dans d’autres régions de RDC entraine des déplacements massifs de population, affectant la sécurité alimentaire et favorisant la propagation de maladies comme le choléra. Cette année, pas moins de huit millions de Congolais ont besoin d’assistance humanitaire, soit plus de dix pour cent de la population. La situation sur le terrain dégénère. Nous ne pouvons plus rester silencieux”, a déclaré Alexander De Croo.

Cela porte le montant engagé cette année par la Belgique en faveur de l’aide humanitaire à la population congolaise à plus de 14,5 millions d’euros. Cet effort vient s’ajouter aux cinquante millions d’euros que la Belgique mobilise pour les budgets généraux de ces organisations humanitaires, qui sont aussi affectés en partie à la RDC.

Kinshasa : La police intensifie les patrouilles dans certaines communes

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La Police nationale congolaise(PNC) a intensifié mercredi 20 septembre des patrouilles à travers différentes principales artères de quatre communes de la ville de Kinshasa. Il s’agit de la commune de Makala dans le district de la Funa, les communes de Lemba, Kisenso et Matete dans le district de Mont Amba. Renseigne l’Agence congolaise de presse(ACP).

Ces patrouilles sont consécutives à plusieurs cas d’insécurité enregistrés dans ces communes depuis l’évasion de plus de 4.000 détenus de la prison centrale de Makala en mai dernier.

Selon les sources policières, les forces de l’ordre et de sécurité barricadent les voies principales et secondaires la nuit en vue de mettre hors d’état de nuire tout élément tentant de perturber l’ordre public et menacer la sécurité des personnes et de leurs biens.

Pendant cette opération, des voitures sont fouillées de fond en comble par des agents commis à cette opération qui vérifient aussi les documents exigés en conformités avec l’ordre public.

PasseportGate : un journaliste de la chaîne B-One TV et un photographe toujours aux arrêts

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Steeve Mbuyi, journaliste de la chaîne de télévision proche du pouvoir B-One TV, et Samy Ntumba, un photographe indépendant seraient toujours aux arrêts, bien que le groupe des manifestants contre l’annulation des passeports semi-biométriques ont été libérés hier.

Une source proche de la chaîne B-One TV contactée par KINSHASATIMES.CD a confié que les démarches sont en cours en vue de la libération des deux manifestants.

« Nous sommes en tractations depuis hier avec la police nationale afin d’obtenir la libération de Steeve Mbuyi et de Samy Ntumba » a indiqué la source qui a requis l’anonymat.

S’ils ont été gardés plus longtemps que les autres manifestants c’est parce que le journaliste Steeve Mbuyi aurait été l’initiateur de la manifestation contre la mesure gouvernementale invalidant les passeports semi-biométriques alors que Samy Ntumba devait prendre les photos de la manifestation pour diffusion sur réseaux sociaux.

Entretemps, la campagne pour leur libération « #PasLibresSansVous » a été lancée sur les réseaux sociaux, notamment par les manifestants libérés.

Rappelons que la mesure récemment prise par le Ministère des Affaires Etrangères a exigé des détenteurs des passeports semi-biométriques de renouveler ce document d’identité au plus tard le 16 octobre.

Graham Zebedee: « le système » doit changer pour que la RDC décolle vraiment » [Papier d’opinion]

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L’Ambassadeur du Royaume-Uni fait ses adieux à la République Démocratique du Congo où il a été représentant de la Reine Elizabeth II. Ci-dessus un article d’opinion de sa plume dans lequel le diplomate britannique retrace son parcours. L’occasion également pour lui de rappeler que le destin du Congo est entre les mains des congolais. Le Royaume-Uni et d’autres partenaires du pays ne pourraient simplement qu’appuyer la RDC.    

Aujourd’hui, c’est mon dernier jour en tant qu’Ambassadeur du Royaume-Uni en République démocratique du Congo.  C’était pour moi un grand honneur de représenter la Reine Elizabeth II ici, de vivre la beauté de ce grand pays et de travailler avec tant de congolais talentueux et dévoués, y compris mon équipe à l’ambassade.

J’ai particulièrement apprécié le fait que le Royaume-Uni est en mesure de mettre en œuvre son important programme de développement en RDC. Ce programme fournit, par exemple, des soins de santé primaires à 9 millions de congolais.  Le Royaume-Uni lui-même s’est enrichi par les apports culturels de tant de congolais, et chaque année j’ai été fier d’appuyer les meilleurs et les plus brillants étudiants du Congo par le canal du programme de Bourses d’études Chevening. Nous avons aussi une coopération mutuellement avantageuse dans d’autres domaines, telles que la migration et les affaires consulaires.  Je remercie toutes les personnes concernées.

Il ne serait évidemment pas exact de dire que les relations entre les pays de l’Union européenne (y compris le Royaume-Uni jusqu’en mars 2019) et le gouvernement de la RDC sont excellentes, à un moment où des sanctions de l’UE sont imposées contre certains hauts responsables du gouvernement, et que des divergences de vues majeures sont exprimées à l’ONU sur des questions de droits de l’homme et la démocratie.  Néanmoins, les ministres congolais, les officiels de la présidence et d’autres personnalités ont été disponibles pour des discussions amicales, franches et sincères, ce qui m’a plu.  La diplomatie requiert de communiquer avec tout le monde.

Je doute que toute personne vivant dans la partie la plus riche de La Gombe, où je réside, a une bonne compréhension de la vie des congolais ordinaires.  Mais j’ai une réflexion sur le temps que j’ai passé ici.  C’est que tout le monde, de tous les partis politiques, me dit que « le système » doit changer pour que la RDC décolle vraiment.

« Le système », dit-on, est tel que l’État prend énormément d’argent au peuple congolais et aux entreprises.  Mais seulement une petite quantité de cet argent va dans le Trésor public/les caisses de l’Etat ;  le reste est perdu dans la corruption.  L’État dépense environ 10 % du PIB, comparé avec au moins 20 % dans la plupart des pays africains, dont une grande partie sur la sécurité, et peu d’argent sur les dépenses sociales.  Les importations de produits alimentaires et autres sont préférables à la production nationale, ce qui aggrave davantage la dépréciation du Franc Congolais.  L’on dit que le système judiciaire sert à s’approprier des biens d’autrui et à exécuter des appels de fonds aussi bien illégaux que légaux.   Les investisseurs entendent parler de tout cela et sont dissuadés de venir ou de rester en RDC, entraînant ainsi la détérioration de l’économie.  Ils font remarquer que toutes ces questions ont été clairement identifiées par le Président Kabila et ses ministres dans plusieurs discours.

Et « le système », dit-on, fait que plus de 50 millions de congolais vivent encore dans une pauvreté extrême en septembre 2017. Si cela est vrai, le changement du « système » doit être la première priorité du nouveau président chaque fois qu’il ou elle est élu(e) et des partenaires internationaux de la RDC.

Mais le peuple congolais aura de meilleures idées qu’un étranger sur la manière dont son pays peut prospérer à l’avenir.  Tout en souhaitant à l’ensemble de ce peuple plein succès au cours des années à venir, je tiens à l’assurer que mon pays lui apportera toujours son appui aux efforts déployés par ce peuple.

PasseportGate : libération des manifestants après quelques heures d’interrogatoire

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Arrêtés en début d’après-midi de ce mercredi 20 septembre, le groupe des manifestants contre l’invalidation des passeports semi-biométriques vient d’être relâché. Seuls Steeve Mbuyi, journaliste à la chaîne de télévision B-One, et Samy Ntumba, photographe professionnel sont encore aux arrêts.

Ce groupe d’une trentaine de personnes protestaient contre la décision du gouvernement de retirer de la circulation à partir du 16 octobre prochain, les passeports semi-biométrique encore en cours de validité.

Dans un communiqué rendu public le 15 septembre dernier, le Vice-ministre des Affaires Etrangères, Agée Toto avait justifié cette décision par « l’impératif d’uniformiser l’identification des citoyens liés à des considérations sécuritaires »

Nord-Kivu: 17 corps de civils noyés retrouvés dans le lac Edouard

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Dix-sept corps de civils fuyant les affrontements entre l’armée régulière congolaise et la milice du groupe d’auto-défense à Lubero ont été retrouvés mardi 19 septembre 2017 dans le lac Édouard, dans l’Est de République Démocratique du Congo.

Plusieurs habitants de Lubero qui fuyaient les combats entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo et les miliciens Maï-Maï du groupe d’auto-défense à l’aide d’une pirogue ont été noyés dans les eaux du lac Edouard dans l’Est de la RDC.

Apres d’intenses recherches, les corps de ces personnes ont été retrouvés par l’administrateur du territoire de Lubero Joy Bokele et son service local.

Selon Joy Bokele, la surcharge serait la cause de cette noyade.

 « La pirogue qui avait chaviré avait embarqué entre 28 et 30 passagers, en majorité des femmes et des enfants débarqués de la pirogue pour cause de surcharge » a affirmé l’administrateur de Lubero.

D’après le porte-parole des FARDC dans la province du Nord-Kivu Jules Tshikudi, sept personnes dans la localité de Kyavinyonge à Lubero ont trouvé la mort durant le combat du dimanche 17 septembre 2017.

Rappelons que c’est depuis vingt ans que le territoire de Lubero est le théâtre des affrontements entre les forces loyalistes de la RDC et les groupes armés tant congolais qu’étrangers.

L’UE sur les Massacres de Kamanyola : « Les Forces de sécurité congolaises doivent respecter les standards internationaux »

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La Délégation et les Chefs des missions des Etats Membres de l’Union Européenne(UE) en République démocratique du Congo ont condamné des violences qui ont eu lieu le 15 septembre dernier à Kamanyola dans la province du Sud-Kivu.

Selon un communiqué de la délégation de l’UE publié ce mercredi 20 septembre, « Les forces de sécurité congolaises ne peuvent avoir recours à la force de façon disproportionnée, elles doivent respecter les standards internationaux ».

Par ailleurs, la Délégation et les Ambassadeurs de L’UE ont présenté leurs condoléances aux familles de victime « ayant quitté leurs foyers à cause de la crise qui sévit dans leur pays ».

Le 15 septembre dernier, des demandeurs d’asile et des réfugiés burundais ont eu des accrochages avec l’armée congolaise, entraînant la mort d’au moins 36 réfugiés, un officier congolais et 117 blessées. Ces demandeurs d’asile et réfugiés s’opposaient à la reconduction à la frontière de quatre d’entre eux.

Nord Kivu: Le bourgoumestre de Bulengera suspendu pour viol sur mineur

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Le bourgoumestre de la commune de Bulengera à Butembo a été suspendu et mis aux arrêts par le gouverneur de la province du Nord Kivu Julien Paluku pour viol sur mineur lundi 19 septembre 2017.

C’est depuis le lundi 19 septembre 2017 que le bourgoumestre de la commune de Bulengera à Butembo a été mis aux arrêts pour viol sur mineur.

D’après la société civile de Butembo dans le Nord Kivu, la victime serait perdue en ville en provenance du village à la recherche de sa famille.

Accueillie par une association locale militante pour les droits humains, la jeune fille âgée de moins de 18 ans a été accompagnée auprès du bourgoumestre pour orientation à sa famille d’accueil. Ce dernier aurait proposé de la garder pour la nuit, le temps de trouver les membres de sa famille.

C’est vers 20h que l’acte a été posé dans un hôtel de la ville Butembo. La victime a été trouvée seule couverte de sang dans la chambre et aussitôt transférée dans un hôpital de la place.

Après son identification par la victime, l’accusé est arrêté le lendemain de l’incident dans son bureau par le service de sécurité de Butembo.

Le gouverneur du Nord Kivu affirme que la suspension du suspect par arrêté permettra à la justice de mener à bien son travail.

Nord Kivu: Les habitants de Masisi endeuillés après une pluie diluvienne

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La pluie diluvienne qui s’est abattue dans la soirée du mardi 19 septembre 2017 dans l’étendue de la République Démocratique du Congo a occasionné la disparition d’au moins une centaine de personne, une dizaine de mort et de centaine de maison emportées suivi des éboulements des terres dans les  groupements des Matanda et Kibabi à Masisi.

Plusieurs familles dans le territoire de Masisi dans la province du Nord Kivu ont enregistré des pertes tant humaines que matérielles après la pluie du mardi 19 septembre 2017.

La cause de cet incident est le débordement des eaux des rivières Osso et Mumba qui a entrainé les éboulements de terres.

L’administrateur du territoire de Masisi Dieudonné Tshishiku qui s’est rendu sur la place parle d’une situation catastrophique.

« Les 18 rescapés de cette catastrophe ont été pris en charge dont 11 au centre de santé de Bihambwe et d’autres doivent être évacués à Goma», a ajouté Dieudonné Tshishiku.

Au moins cinq à six villages ont été touchés par cette tragédie naturelle. Il s’agit notamment de Matanda, Rubaya, Kalambahiro, Bihambwe et Mema.

Dieudonné Tshishiku promet de faire le point après une évaluation dans les jours qui viennent.

PasseportGate : Manifestants arrêtés devant le Ministère des Affaires Etrangères

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Un groupe d’une trentaine de personnes composé entre autres du musicien Alex Dende (connu sous le nom de Lexxus Legal), l’artiste comédien Ados Ndombasi, l’entrepreneure sociale Arlène Ahavah Agneroh, le conférencier-motivateur Rigaud Gomba vient d’être violement embarqué dans les véhicules de la police.

Ils s’étaient  donnés rendez-vous devant le Ministère des Affaires Etrangères  pour manifester contre le retrait des passeports semi-biométriques dès le 16 octobre prochain tel qu’annoncé par le gouvernement. Ces passeports sont encore  en cours de validité.

D’après les informations circulant sur les réseaux sociaux, ces manifestants auraient été conduits à l’Inspectorat de Police de Kinshasa.

Votre rédaction reviendra sur cette saga avec plus de détails.

Forum sur la Paix : Joseph Kabila invite les Kasaïens au pardon et à la réconciliation

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Le Président de la République démocratique du Congo(RDC), Joseph Kabila a invité Mardi 19 septembre, les Kasaïens au pardon et à la réconciliation afin de tourner le cap vers le développement. C’était lors de l’ouverture du Forum sur la paix et la réconciliation qui se tient à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï-Central.

« Cette conférence constitue une réelle opportunité pour chacun de nous de procéder à un examen de conscience sur sa part de responsabilité dans ce qui nous arrive et dans ce qui nous est arrivé », a souligné le chef de l’Etat.

Cependant, Joseph Kabila a rassuré que les auteurs des atrocités commises dans le Grand-Kasaï répondront de leurs actes devant la justice. « Voilà pourquoi, depuis le mois de mars de cette année, j’exige que justice soit faite. Et qu’aucun crime ne reste impuni ».

Par ailleurs, le président de la République a salué le travail des forces des sécurités grâce à qui la paix est revenue. « J’encourage le pouvoir judiciaire dans son ensemble à se mobiliser davantage afin qu’avec l’appui des forces de sécurité et de la population, aucun auteur de crimes n’échappe à sa sanction », a dit Joseph Kabila.

A New-York, pas d’échos de transition sans Joseph Kabila ni de troisième dialogue en RDC

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La crise congolaise inscrite à l’ordre du jour du Conseil de sécurité à l’occasion de la septante-deuxième session de l’Assemblée générale de l’ONU a été traité. Mais contrairement aux espérances des acteurs de l’opposition qui soutenaient une « transition sans Joseph Kabila » et au pouvoir de Kinshasa qui projette une prolongation de la transition.

En effet, les membres du Conseil de sécurité ont exigé à la tripartite CENI-CNSA-Gouvernement de publier le calendrier électoral fixant la tenue des élections avant fin décembre, conformément à l’accord du 31 décembre 2016.

Pas de troisième dialogue donc, prôné par certains membres du Conseil comme la France. Paradoxe, en recommandant à la tripartite de publier le calendrier, le Conseil a reconnu implicitement la légitimité de la CENI, du CNSA et du gouvernement, illégitimes aux yeux des tenants d’une « transition sans Joseph Kabila« .

Invalidation des passeports semi-biométriques : une distraction du pouvoir selon Martin Fayulu

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A propos de la décision du gouvernement congolais d’invalider les passeports semi-biométriques dès le 16 octobre prochain, l’opposant et membre du rassemblement, Martin Fayulu estime que c’est une distraction du pouvoir pour éloigner les Congolais du « vrai débat », celui du départ du président de la République Joseph Kabila qui est hors mandat.

« Le problème que nous avons, c’est le problème de Kabila et ses acolytes. Ils sont spécialistes de diversions et de distraction. Ils viennent vous offrir des sujets de discussions pour vous envoyer loin et éviter le vrai débat. Le vrai débat c’est que Kabila doit partir. Le vrai débat c’est que le pays besoin de la démocratie », a souligné Martin Fayulu.

Le Vice-ministre des Affaires Etrangères et Intégration Régionale, Aggée Aje Matembo Toto,  a annoncé le 15 septembre dernier, le retrait de la circulation des passeports semi-biométriques encore en cours de validité à partir du 16 octobre prochain.

Le gouvernement a justifié cette décision par « l’impératif d’uniformiser l’identification des citoyens liés à des considérations sécuritaires ».

«Le passeport semi-biométrique peut s’obtenir rien qu’avec une simple photo, parfois scannée ; ce qui ne met pas à l’abri de contrefaçon ou de diverses falsifications à l’heure où tous les pays sont engagés dans une lutte acharnée contre le terrorisme», avance le gouvernement de la RDC.

Martin Fayulu pour un audit du fichier électoral

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Au cours d’une interview exclusive accordée ce mardi 18 septembre à KINSHASATIMES.CD, le président de l‘Engagement pour la citoyenneté et  le développement (Ecidé) et membre du Rassemblement, Martin Fayulu a sollicité un audit du fichier électoral pour établir la véracité de nombre réel de personnes enrôlées.

« Le fichier électoral est un élément très important pour organiser les élections. Si le fichier électoral n’est pas crédible, les élections ne pourront pas être crédibles », a déclaré le président de l’ECIDE.

Or, « poursuit-il, lorsqu’on compare, à titre d’exemple, le nombre de plus de deux millions d’enrôlés dans la province du Sankuru donnés par la Ceni par rapport au nombre exact de la population de cette province tel que donné par l’Institut National des Statistiques, force est de constater que les chiffres donnés par la Ceni sont farfelus« .

« Les chiffres que la Ceni nous donne ne concordent pas avec la réalité. Car, le Sankuru ne possède pas deux millions d’électeurs ; contrairement à ce qu’affirme la Ceni », a soutenu l’opposant congolais.

Le Blocage

Il devient de plus en plus évident que les élections n’auront pas lieu en décembre 2017, comme le prévoit l’Accord de la Saint Sylvestre. Martin Fayulu l’a reconnu en rendant le président Joseph Kabila, responsable du blocage. «Joseph Kabila a tout fait pour éviter les élections cette année», a-t-il affirmé.

Cependant, le membre du rassemblement propose une transition dirigée par une personne consensuelle capable de conduire le pays vers des élections libres démocratiques, et transparentes.

Parlant de cette personne consensuelle pour diriger la transition en RDC après le 31 décembre 2017, Martin Fayulu a jeté son dévolu sur le Dr Denis Mukwege.

«Nous pensions et continuons à penser que le Dr Mukwege a toutes les compétences, toutes les qualités et toute la crédibilité  pour diriger la transition. Avec Mukwege, je crois que le monde entier  pourra aider le pays du côté social, infrastructure et surtout sécuritaire pour que les élections  puissent se tenir correctement », a-t-il conclu.