Accueil Blog Page 491

Reformes des finances publiques: La RDC appliquera le budget programme en 2019

0

Une centaine des fonctionnaires de 14 ministères ont été formés sur le budget programme à Kinshasa dans le cadre de mise en œuvre des reformes des finances publiques en République Démocratique du Congo.

Cet apprentissage a été organisé par le comité technique de suivi d’évaluation des reformes dans le cadre du contrat désendettements et développement.

Les fonctionnaires ont été outillés sur quatre modulations à savoir l’élaboration des politiques et stratégies sectorielles, la construction du budget programme, l’initiation stratégique aux statistiques et à la collecte des données, analyse de processus et la rédaction de guide des formateurs.

Le coordonateur du comité technique de suivi d’évaluation des reformes Félicien Mulenda affirme que le budget programme vise à responsabiliser les acteurs de chaque ministère.

« Le budget programme veut dire que chaque ministère aura désormais des ressources à base d’un programme selon un objectif précis à atteindre qui sera évalué avec des indicateurs précis. Ce budget vise à responsabiliser les acteurs de chaque ministère à la différence du budget des moyens qui a prévalu jusque là», a déclaré Félicien Mulenda.

Pour le ministre d’Etat en charge du budget Pierre Kangudia Mbayi, cette migration sera effective en Janvier 2019.

« Pour passer du budget des moyens vers le budget programme nous avons besoin des acteurs suffisamment formés. C’est pourquoi nous avons commencé par la formation de personnel de l’administration considéré comme le socle de la fonction publique pour une bonne application de ce changement en 2019» a conclu Pierre Kangudia.

 

Augustin Kabuya: « Bruno Tshibala est en train de divaguer »

0

Une minute dix secondes d’échange avec Christophe Boisbouvier dans le journal Afrique de RFI, un temps moins important comparativement au 6 minutes accordées au premier ministre Bruno Tshibala comme invité du journal, mais suffisant au porte parole de l’UDPS Augustin Kabuya pour détruire l’essentielle de la précédente communication du Premier ministre sur les antennes de la radio française : « Le statut. »

« Il veut parler au nom de l’UDPS, est-ce qu’il peut présenter à l’opinion le PV (procès verbal) signés par les responsables de l’UDPS qui lui donne le mandat pour aller travailler avec Joseph Kabila? La réponse est non! Monsieur Tshibala est là pour son intérêt personnel. Il a trahi le combat politique d’Étienne Tshisekedi, » se désole Augustin Kabuya.

Dans la matinée du même 18 septembre, Bruno Tshibala a affirmé être cofondateur de l’UDPS et a accusé le fils du fondateur du partit, Félix Tshisekedi, d’avoir trahi l’UDPS en pactisant avec les anciens compagnons de Joseph Kabila réunis au G7, autour de Moïse Katumbi. Par conséquent, il doit convoquer le congrès de l’UDPS pour trouver un successeur à Étienne Tshisekedi.

« Monsieur (Tshibala) n’est plus membre de l’UDPS depuis mars. Le parti avait constaté son auto exclusion. Ce n’est pas à lui de convoquer ce congrès. Nous pouvons vous dire qu’au stade actuel, nous sommes en train de nous organiser pour convoquer ce congrès là, » précise le porte-parole de l’UDPS.

En effet, l’actuel premier ministre Bruno Tshibala a été exclu de l’UDPS en mars 2017 pour avoir créé une aile parallèle au Rassemblement de l’opposition, alors que des tractations étaient en cours entre cette plateforme de l’opposition et la Majorité présidentielle afin de signer « l’arrangement particulier » conforme à l’accord de la Saint Sylvestre. C’est sur la liste de cette aile du Rassemblement dit, Rassemblement Kasa vubu que Bruno Tshibala sera nommé premier ministre le 7 avril 2017.

Plusieurs leaders de l’opposition congolaise à l’ONU pour exiger « une transition sans Kabila »

0

Ils sont tous déterminés à obtenir le respect du processus démocratique en République Démocratique du Congo et se retrouvent à la septante-deuxième session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies pour alerter d’une seule voix et au même moment, les partenaires internationaux de la RDC « qu’il y a péril dans la demeure congolaise. »

Dans un communiqué conjoint, le président du Rassemblement Félix Tshisekedi, le leader du G7 Moïse Katumbi, le professeur en droit constitutionnel André Mbata, Paul Nsampu et Floribert Anzuluni rappellent au Conseil de sécurité de l’ONU son engagement dans la résolution de la crise congolaise à travers sa résolution 2348 qui exige à « Mr Joseph Kabila et à son gouvernement d’organiser des élections libres et démocratiques au plus tard le 31 décembre 2017. »

Cependant, notent-ils, le président Joseph Kabila a usé de « mauvaise foi, » de « non respect de la constitution et de l’accord du 31 décembre 2016 en vue de ce maintenir coûte que coûte au pouvoir. » Il s’est « disqualifié en tant que Président de la République et cesse d’être un interlocuteur valable, » jugent-ils.

Pour prévenir le vide juridique à la tête de l’État, les signataires du communiqué conjoint depuis New-York « exigent une transition sans Mr Kabila, conduite par des personnalités éminentes consensuelles chargées de préparer les élections démocratiques, libres, transparentes et paisibles qui ne sont pas possible ni avec Mr Kabila ni avec la Commission Electorale Nationale Indépendante dans sa configuration actuelle. »

Tous les moyens pacifiques seront mobilisés pour rejeter tout calendrier électoral non « conforme à l’accord du 31 décembre 2016 et tout projet de référendum constitutionnel tendant à déverrouiller les dispositions intangibles de la constitution relatives à la durée et au nombre de mandat du Président de la République, » avertissent Félix Tshisekedi, Moïse Katumbi, André Mbata, Paul Nsampu et Floribert Anzuluni.

Le pays est en troubles, traduits par des « violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire, notamment dans le Kasaï, le Katanga, l’Ituri, le Nord-Kivu, et par le rétrécissement de l’espace des libertés sur l’ensemble du pays, » font-ils observer.

Espace Kasaï: Début des travaux du forum de paix, réconciliation et développement ce mardi

0

Un Forum de trois jours sur la paix, la réconciliation et le développement de l’espace Kasaïen présidé par le chef de l’Etat Joseph Kabila démarre ce mardi 19 septembre 2017 dans la salle de réunion sino apostolique à Kananga chef lieu du Kasaï central.

Les habitants du Kasaï et les hautes personnalités du pays vont se mettre ensemble afin de réfléchir sur les moyens nécessaires pour assurer la consolidation de la paix et le développement dans cette partie du pays secouée  par le phénomène Kamwina Nsapu.

Les travaux de ce forum ont été lancé par le président de la République Joseph Kabila Kabange qui est arrivé à Kananga  lundi 18 septembre dans la soirée après un séjour de deux jours à Kalemie au Tanganyika.

Par ailleuirs, le vice gouverneur de la province du Kasaï central, Justin Molinga a annoncé l’arrivée des ingénieurs indiens pour la reprise des activités de reconstructions de la centrale hydro-électrique de Katende. Ces travaux ont été suspendus il y a une année suite à la recrudescence de l’insécurité dans la région et la rupture du contrat entre le gouvernement et l’entreprise indienne.

Considéré comme inclusif, ce forum débouchera par des résolutions vouées au pacte de paix dont le tissu a été déchiré à travers les cinq provinces de l’espace du grand Kasaï.

Attendu à New York, Joseph Kabila est arrivé au Kasaï Central ce lundi

0

Alors qu’il était attendu à la 72ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies,  le président de la République démocratique du Congo Joseph Kabila Kabange est arrivé à Kananga, dans la province du Kasaï-Central ce lundi 18 septembre 2017 où il a été accueilli à l’aéroport par le premier ministre Bruno Tshibala.

Le forum de paix s’est ouvert aujourd’hui à Kananga dans le but d’apporter une paix durable dans cette partie du pays affectée par le phénomène Kamuina Nsapu depuis plusieurs mois. Kabila est censé présider cette rencontre avec le Premier Ministre Bruno Tshibala et le Vice Premier Ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité Emmanuel Shadari.

Rappelons que le chef de l’état avait déjà initié une tentative similaire lors de sa dernière visite à Kananga au mois de juin dernier.

La police dément « les attaques des écoles » à Kinshasa ce lundi 18 septembre

0

Le commissaire provincial de la ville de Kinshasa dément une « rumeur infondée sur les attaques cet avant-midi des écoles par des présumés  étudiants, causant la psychose dans le chef des certains parents, les poussant à retirer leurs enfants des écoles et certaines écoles à renvoyer les élèves. »

Il n’y a rien. Le commissariat provincial de Kinshasa demande aux kinoises et kinois de continuer à vaquer librement à leurs occupations.

Dans un communiqué parvenu à Kinshasa Times.cd, le commissaire divisionnaire adjoint, Sylvano Kasongo Kitenge rassure « la population que toutes les dispositions sont prises pour assurer, comme d’habitude, la sécurité des personnes et de leurs biens ».

Rappelons que plusieurs écoles dans les districts de Mont-amba, Thangu et Lukunga ont libéré les élèves avant 12 heures suite aux attaques des groupes des personnes se réclamant « étudiants de l’UNIKIN ».

Ces derniers exigeaient la solidarité de l’enseignement primaire et secondaire au mouvement de grève observée par les professeurs des universités et instituts supérieurs depuis quelques mois.

Diaspora RDC: les ambassades ont publié les conditions d’obtention du passeport biométrique à puce

0

Deux cents cinquante cinq euros (255 euros) c’est la somme que doivent débourser les congolais vivant à l’étranger pour avoir le nouveau passeport congolais biométrique à puce tel que souhaité par le gouvernement.

Pendant, les réactions ne cessent de fuser de part et d’autres en République Démocratique du Congo au sujet du passeport biométrique qui devrait être détenu obligatoirement d’ici le 16 octobre prochain. Les ambassades de la RDC telle que celle près du Royaume de Belgique n’ont pas perdu du temps pour publier les conditions de son acquisition.

Une copie de la carte d’identité, une copie de l’ancien passeport ou de la carte d’électeur ou encore une attestation de nationalité en l’absence d’un de ces documents, deux photos d’identité identiques sur un fond blanc et l’autorisation légale des parents à la commune de résidence ou à l’ambassade sont là les conditions requises pour pouvoir se procurer le passeport biométrique à puce.

Les congolais de la diaspora se voient dans l’obligation de payer le montant de 255 euros pour le nouveau passeport. En plus de cette somme, ils doivent payer 25 euros pour l’attestation de nationalité et 30 euros pour la légalisation de l’autorisation parentale à l’ambassade.

 

 

Carton Jaune du 19 septembre 2016: Lucha et Il est temps organisent une messe en mémoire des disparus

0

Les Mouvements Citoyens membres du collectif d’actions de la société civile : Lutte pour le changement LUCHA et Il est temps ont publié des communiqués pour inviter les congolaises à une messe pour la commémoration des victimes  » Carton Jaune  » une manifestation organisée par le rassemblement des forces acquises au changement dirigée par feu Étienne TShisekedi wa Mulumba.

C’est la paroisse de Saint Boniface située sur la route Mokali, dans la commune de Kimbaseke qui a été choisie par LUCHA et Il est temps pour rendre hommages aux patriotes tombés le 19 septembre 2016 au front pour avoir réclamer Élections.

Carton rouge avait pour but de donner un préavis de 3mois au président de la République Joseph Kabila afin d’exiger la convocation du corps électoral conformément à l’article 73 de la constitution qui devrait permettre au peuple congolais d’élire un nouveau président de la république qui devrait remplacer Joseph Kabila le 20 décembre 2016.

Cette manifestation a causé non seulement des pertes en vies humaines chez les civils non manifestants, les manifestants et les policiers. Mais aussi plusieurs permanences de partis politiques ont été incendiées et pillées.

Cette célébration sera une occasion pour les deux mouvements citoyens de demander au peuple congolais de continuer à revendiquer la convocation du corps électoral par la Commission Electorale Nationale Indépendante ce 30 septembre 2017 pour  le retour à l’ordre Constitutionnel.

Vent de panique dans plusieurs écoles à Kinshasa

0

Les écoles de Kinshasa, notamment dans les communes de Lemba, Limete, Matete, Ngaliema seraient attaquées par un groupe d’inconnus se réclamant être des étudiants de l’Université de Kinshasa (UNIKIN).

Ces « étudiants » s’en prennent à ces écoles pour exiger la solidarité de l’enseignement primaire et secondaire au mouvement de grève qui s’observe au niveau de l’enseignement supérieur depuis quelques mois.

Selon un témoin contacté par KINSHASATIMES.CD, les parents des élèves qui fréquentent les écoles dans le quartier DGC à Ngaliema se sont empressés d’aller récupérer leurs enfants.

Les écoles situées dans la commune de la Gombe (centre-ville) semblent jusque là à l’abri de ce mouvement de panique. Toutefois, les informations recueillies par notre correspondante sur terrain confirment que L’institut Technique Industriel de la Gombe, l’école Révérend Kim, l’Institut Aurora, et le petit collège de Notre Dame ont libéré les écoliers par prudence.

Seul le Collège Boboto a retenu les élèves, évitant que ceux-ci ne se trouvent en danger en cherchant à regagner leurs domiciles.

A Limete, la majorité des écoles ont également interrompu la journée.

La rédaction de KINSHASATIMES.CD continue à observer la situation.

« Les Cas emblématiques Moïse Katumbi, Eugène Diomi bientôt résolus » selon Bruno Tshibala

0

L’accord de la Saint-Sylvestre souffre d’application. Certains considèrent même qu’il a d’ores et déjà succombé au principe d’obsolescence programmée, avant même sa date programmée le 31 décembre 2017. Ce n’est pas pourtant l’avis du premier ministre, Bruno Tshibala.

Cet accord est en plein application selon lui, à commencer par sa nomination, qu’accepteraient désormais les évêques de la CENCO.

« Aujourd’hui posez la question aux évêques de la CENCO, ils vous diront que c’était une erreur de penser ainsi (que sa nomination était est une entorse à l’accord), » a-t-il déclaré au micro de Christophe Boisbouvier.

Cette application a-t-il rassuré, va se poursuivre avec le traitement des cas emblématiques, notamment ceux du président de la Démocratie Chrétienne, Eugène Diomi Ndongala, un proche d’Etienne Tshisekedi, et de l’autorité morale du G7, Moïse Katumbi.

« Nous sommes en train de travailler là dessus pour que ces cas emblématiques (Eugène Diomi Ndonga et Moïse Katumbi) soient réglés et je pense qu’avec les évêques, avec le ministre de la justice on arrivera à trouver un compromis, » a-t-il promis.

C’est un autre discours qui est pourtant tenu à la Majorité présidentielle. Seule la justice congolaise peut trouver d’issue à ces dossiers répètent les ténors de la famille présidentielle.

Ouverture du forum sur la paix au Kasaï : « Tout le monde va venir » rassure Ramazani Shadari

0

C’est aujourd’hui que s’ouvre le forum de paix dans le Grand Kasaï. Les participants vont réfléchir pendant 3 jours sur la paix et la réconciliation mais aussi pour rétablir les responsabilités dans cette crise qui a ravagé le Kasaï pour un bilan humain lourd : Plus de 3 milles morts, 1 million de déplacés, sans compter le bilan matériel.

Le ministre de l’intérieur Emmanuel Ramazani Shadari qui séjourne à Kananga depuis dimanche 17 septembre 2017, a souligné que c’est le forum de tout le monde.

« Ceux qui ne sont pas encore là, chaque fois quand je viens on me pose la question, tel n’est pas venu, le gouverneur n’est pas, tout le monde va venir, c’est la conférence de tout le monde. Les portes seront donc ouvertes à tout le monde, il n’y a pas de Majorité, il n’y a d’opposition. Ici c’est le peuple Kasaï, » a-t-il martelé.

Dans « tout le monde, » il ne faut pas sans doute y mettre les acteurs politiques de l’opposition qui ont qualifié ce forum de « mini congrès du PPRD, » le parti présidentiel.

«Grand traître, affairiste, bébé Doc», ces petites piques assassines de Bruno Tshibala à Félix Tshisekedi

0
Après les plateaux de Tv5 Monde, Africa 24 TV, le premier ministre congolais Bruno Tshibala Nzenze était au studio de RFI pour porter une fois de plus sa voix dans l’opinion internationale, à quelques heures de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la RDC, sa 72e session.
Le plateau était d’or pour livrer la tête de Félix Tshisekedi à cette opinion internationale et même nationale congolaise. Pour le premier ministre congolais, Félix Tshisekedi a des déclarations « à l’emporte pièce, c’est un grand traître, un afferiste-matérialiste, » un « Bébé Doc » au sein de l’UDPS.
Dans son allocution, l’ancien compagnon d’Étienne Tshisekedi justifie ses qualificatifs, l’un après l’autre. Réclamer une transition sans Joseph Kabila après le 31 décembre 2017 comme l’a fait Felix Tshisekedi le 05 septembre courant, «est une déclaration à l’emporte pièce. S »il y a des contraintes qui font que l’on ne puisse pas organiser des élections à la date convenue donc au plus tard au mois de décembre, ce n’est pas une raison de dire que nous sommes arrivés au bout de souffle, Joseph Kabila doit partir. L’accord dit que le président Kabila reste en fonction jusqu’à la tenue des élections générales  » considère-t-il.
Mais à quand ces élections générales ? Bruno Tshibala promet la tenue de la « deuxième réunion d’évaluation du processus électoral pour annoncer le calendrier électoral réaliste. » Réaliste ne revient pas à dire selon lui, qui fixe essentiellement la tenue des élections à la fin de cette année, mais qui tient plutôt compte de toutes les contraintes.
Brunon Tshibala se considère non pas comme un dissident du Rassemblement, mais comme un leader à la tête du courant « humaniste et Tshisekediste » par opposition à l’autre courant issu de la scission qu’il appelle « afferiste et katumbiste », qui a initié une réforme « inopportune et immorale » au lendemain du décès d’Étienne Tshisekedi, sous la présidence de son fils Félix Tshisekedi.
La décision portant l’excluion de l’actuel premier ministre de l’UDPS est selon lui une « ânerie. » Il y reste et s’apprête en tant que cofondateur du parti à convoquer le congrès extraordinaire pour doter à l’UDPS d’un président, successeur d’Étienne Tshisekedi.
Félix Tshisekedi ne peut pas considérer Bruno Tshibala comme un traître. « C’est monsieur Félix qui est un grand traitre, parce que d’abord, la plus part de membres n’acceptent pas qu’à l’UDPS l’on puisse pratiquer une sorte de népotisme, qu’après la disparition du docteur Duvalier, que l’on connaisse encore de Bébé Doc au sein de l’UDPS.

Noël Tshiani : « Le plan Marshall, un plan fait par un Congolais, pour les Congolais et pour développer la RDC »

0

Le candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), Noël Tshiani a présenté samedi 16 septembre au cours d’une conférence de presse à la maison de France de l’Institut Français de Kinshasa, son Plan Marshall pour la reconstruction la RDC.

«Le mot plan Marshall est un terme générique pour désigner une vision de développement, pour sortir un pays du chaos et créer des conditions différentes. D’ où la terminologie plan Marshall de Noël Tshiani pour la reconstruction de la RDC. Ainsi les gens comprendront que c’est un plan fait par un congolais, pour les congolais et pour développer la RDC », a expliqué Noël Tshiani.

Pour convaincre l’auditoire du bien-fondé de ses idées en vue de conduire le pays au développement, le haut-fonctionnaire à la Banque mondiale a passé en revue les piliers fondamentaux de son programme qui prévoit notamment,  la conscientisation des Congolais sur le respect des valeurs démocratiques comme l’alternance politique, la tolérance, le respect du bien commun, la lutte contre la corruption…

Le Plan Marshall de Noël Tshiani prévoit  la reconstruction des infrastructures routières, ferroviaires, et fluviales pour favoriser la libre circulation des biens et des personnes à travers le pays et la mise en valeur des richesses naturelles et minières de la RDC par la production et l’exploitation sur place au pays de ces richesses.

Sur le plan social, ce document met en avant  la création d’emplois, l’amélioration de la situation sociale des congolais et l’émergence de la classe moyenne.

Réagissant à propos de la crise politique qui prévaut en RDC, Noël Tshiani propose une transition « sans les responsables du blocage politique actuel », dirigée « par un technocrate intègre, qui n’a jamais fait la politique et qui sera capable de garantir la transparence dans les élections».

Par ailleurs, l’initiateur de la Force du changement a invité les acteurs socio-politiques à rejoindre sa plateforme afin de lutter ensemble pour la reconstruction du pays. « Si nous mettons en œuvre cette vision du développement, nous allons transformer le destin de notre pays, le destin de tous nos compatriotes », a-t-il conclu.

noel Tshiani CPM

Retrait passeport semi-biométrique : décision prise par le gouvernement pour «le bien être de la population», (Mise au point)

0

Dans une mise au point du gouvernement de la République démocratique du Congo circulant sur les réseaux sociaux depuis le samedi 16 septembre tard la nuit, après la vague de protestations et contestations contre la décision du ministère des affaires étrangères d’invalider à dater du 16 octobre prochain les passeports semi-biométriques même en cours de validité, le gouvernement est revenu pour rassurer.

Selon l’exécutif congolais, la circulation au même moment de deux sortes des passeports congolais (semi-biométriques et biométriques) pose un problème de fiabilité au regard des ambassades, chancelleries et consulats étrangers. Certains «puissances » étrangères auraient déjà donné un ultimatum pour ne plus accepté dans leur territoire des détenteurs du passeport semi-biométrique.

«Le passeport semi-biométrique peut s’obtenir rien qu’avec une simple photo, parfois scannée ; ce qui ne met pas à l’abri de contrefaçon ou de diverses falsifications à l’heure où tous les pays sont engagés dans une lutte acharnée contre le terrorisme», avance le gouvernement de la RDC.

Réaffirmant que le passeport congolais «reste» et «demeure» un bien de l’Etat congolais, la mise au point du gouvernement indique que ce dernier peut le retirer de la circulation pour l’une ou l’autre raison, mais rassure que ceci est fait pour le bien des congolais. «Le gouvernement tient donc à rassurer la population que c’est pour son bien être que cette décision a été prise». 

Il est à remarquer que l’exécutif central ne reviendra pas sur sa décision, si ce message publié s’avère vrai. La rédaction de KINSHASATIMES.CD a tenté de joindre le porte-parole du gouvernement pour vérifier l’authenticité de cette mise au point sans en-tête, ni signature faisant le tour de la toile, mais sans succès.

 

Invalidation passeport semi-biométrique en RDC : Majorité et Opposition condamnent à l’unisson

0

La décision du gouvernement de retirer de la circulation les passeports semi-biométrique encore en cours de validité au 16 octobre prochain a suscité plusieurs réactions au sein de l’opinion. Coté politiciens, Majorité présidentielle et opposition s’accordent sur un fait, la décision prise par les affaires étrangères est injuste.

Le député national de la Majorité présidentielle, Zacharie Bababaswe qui se fait «porte-voix » des millions de congolais qui « désapprouvent » cette décision, a dans une lettre adressée au vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères, demandé «sans condition», «ni délai»  le retrait du communiqué officiel portant fin de validité des passeports semi-biométriques des congolais.

Ancien vice-ministre des affaires étrangères et membre du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), Yves Kisombe digère mal le communiqué signé par son successeur, Aggée Aje Matembo.

«Je poserai la question à mon ami et successeur Aje Matembo car je ne comprends pas très bien non plus. En principe, un passeport ne perd pas sa validité avant l’échéance qui y figure, d’autant que des visas en cours de validité peuvent s’y trouvent », a répondu Yves Kisombe sur les réseaux sociaux.

«Devenir populaire est simple. Soit on se dénude en public, soit on invalide inopportunément le passeport semi-biométrique», a réagi sur son compte Twitter Sam Bokolombe Batuli député national, ancien membre de l’Union pour la Nation congolaise (UNC) et actuellement proche du Rassemblement de l’opposition.

Pour le président de l’Union Démocratique Africaine Originelle (UDA Originelle), Claudel Lubaya, le passeport semi-biométrique «reste valide».  

Le débat est lancé sur l’invalidation de ce document que détiennent encore des nombreux congolais. Au vue des réactions qui ne cessent de tomber, la frustration est grande. Le gouvernement reviendra t-il sur sa décision?  La bataille ne fait que commencer.

Massacre de Kamanyola : le Chef de la Monusco condamne la violence meurtrière

0

Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo, Maman Sidikou, a condamné les actes de violence perpétrés à Kamanyola. C’est ce qui ressort d’un communiqué parvenu à la rédaction de KINSHASATIMES.CD.

Maman Sidikou a présenté ses condoléances aux familles des victimes et condamné toute forme de violence inter-communautaire.

 « Je suis profondément choqué par le nombre élevé de victimes civiles qui étaient venues chercher refuge en République démocratique du Congo et je condamne toute forme de violence entre communautés » a-t-il déclaré.

Le communiqué indique que des demandeurs d’asile et des réfugiés burundais ont eu des accrochages avec l’armée congolaise, entraînant la mort d’au moins 36 réfugiés, un officier congolais et 117 blessées. La violence a éclaté ces demandeurs d’asile et réfugiés se sont opposés à la reconduction à la frontière de quatre d’entre eux.

Un officier des FARDC a été tué dans les heurts entre les deux parties, ce qui a entraîné une escalade de la violence. En réponse, les forces de défense et de sécurité congolaises auraient ouvert le feu sur les manifestants de façon disproportionnée.

Maman Sidikou rappelle l’obligation pour les forces de défense et de sécurité de ne recourir à la force qu’en dernier recours, en respect des principes de nécessité, proportionnalité et légalité, conformément aux standards internationaux.

Le diplomate onusien a conclu en appelant les autorités congolaises à ouvrir promptement des enquêtes judiciaires afin de faire la lumière sur les faits et de rendre justice aux victimes.

L’Union africaine, un problème à la résolution de la crise en RDC?

0

La paix en République Démocratique du Congo reste toujours menacée 11 mois après l’accord du 18 octobre obtenu par l’Union africaine et celui du 31 décembre conclu principalement entre la Majorité présidentielle et le Rassemblement, sous la médiation de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO).

L’intervention du Commissaire de l’Union Africaine à la paix et sécurité, Smaïl Chergui, sur les antennes de Radio France Internationale (RFI) le 15 septembre, n’a pas traduit la volonté de l’Union Africaine à aider la classe politique congolaise à mettre de l’ordre dans son arène politique, afin de garantir cette paix en péril.

En effet, Smaïl Chergui interdit aux opposants et aux activistes de la société civile de « compliquer » les choses en demandant une transition sans Joseph Kabila. Cependant, il n’a pas demandé au Président de la RDC de faciliter l’organisation des élections afin de faciliter une alternance pacifique à la tête de la RDC.

A la place, il demande au « Front anti-Kabila » en constitution, de « s’asseoir autour de la table, évaluer le processus en cours, identifier les pierres d’achoppement, les problèmes qui existent, essayer de recommander la meilleure manière de les traiter pour préserver la RDC. » C’est un nouveau dialogue que préconise l’UA.

Jusqu’ici, les interventions de l’Union Africaine dans la crise politique congolaise ont plus contribué à attiser les tensions qu’à apaiser les protagonistes. Cela s’est observé lorsqu’elle a d’abord joué sa carte en désignant Edem Kodjo comme médiateur, dont la partialité a écarté le Rassemblement de l’opposition des assises de la Cité de l’Union Africaine et a précipité celles du Centre Interdiocésain.

Par ailleurs, l’UA a montré ses limites dans la recherche du consensus pour le maintien de la paix en soutenant l’application de l’accord de la Saint-Sylvestre dans sa violation décriée par d’autres partenaires de la RDC comme l’Union européenne et l’ONU. Dans la foulée, elle a condamné les sanctions de ces organisations internationales prises contre les hauts dignitaires du régime en place pour tenter d’obtenir l’application de l’accord et assurer le processus électoral en RDC qui marche en reculant.

La crise congolaise est l’une pour lesquelles l’ONU s’est grandement effacée pour laisser les africains gérer leurs propres affaires comme ceux-ci le souhaitent depuis la mort du guide libyen Khadafi. Cependant la présence constante de l’UA dans la résolution de crise congolaise prive le pays de toute solution.

A l’approche de la fin de la transition, la RDC se retrouve dans la même cacophonie qu’à l’approche de la fin du mandat en décembre 2016 : « élections improbables, départ du président Joseph Kabila impossible. »

Le Rassemblement de Félix Tshisekedi avec sa transition de 6 mois sans Joseph Kabila à l’expiration de l’accord du 31 décembre 2016, au 31 décembre 2017, est revenu à celle du régime spécial en RDC prônée sous la direction d’Etienne Tshisekedi, à l’approche de l’expiration du second mandat de Joseph Kabila.

Les mouvements citoyens avec la signature du Manifeste Esili, recourent à nouveau à la pression populaire pour tenter d’obtenir le départ de Joseph Kabila fin 2017, comme ils faisaient déjà cette pression en 2016.

La Majorité présidentielle pour sa part continue à jouer la montre avec le même discours : « S’il n’y a pas élections avant fin 2017 comme le prévoit l’accord de la Saint Sylvestre, le CNSA, la CENI et le gouvernement statueront sur une prolongation de la transition avec Joseph Kabila à la tête de la RDC, conformément audit accord qui ne prévoit pas une transition même d’un jour sans Joseph Kabila ». Une position qu’elle soutenait déjà à la veille de l’expiration du second mandant de son autorité morale :  « En cas de non-organisation des élections dans le délai constitutionnel, le président de la République restera en fonction jusqu’à l’installation du nouveau président élu comme le prévoit la constitution, et non de l’instauration d’un régime spécial conformément au désir du Rassemblement. »

Le nouvel appel de l’Union Africaine aux acteurs politiques congolais à s’asseoir à nouveau pour aplanir les divergences, ressemble plutôt une flamme que l’organisation continentale place à côté de la poudrière qui, il y a lieu de la craindre, pourrait bien prendre feu.

Sud-Kivu : 18 réfugiés burundais tués à Kamanyola, bilan provisoire des autorités provinciales

0

Dix-huit réfugiés burundais ont été tués vendredi 15 septembre à Kamanyola dans la province du Sud Kivu lors d’échauffourées entre les Forces armées de la République démocratique du Congo(FARDC)et un groupe des réfugiés qui exigeait la libération de quatre des leurs arrêtés dans la nuit de mercredi à jeudi, puis « expulsés vers leur pays d’origine ».

Selon le directeur de cabinet du ministre de l’intérieur du sud Kivu, Josué Boji, Les FARDC ont voulu disperser les réfugiés « en tirant des balles en l’air mais ils ont été débordés par les jets de pierres ».

« Nous déplorons la mort d’un militaire Fardc et de 18 réfugiés » burundais, a-t-il souligné, avant de préciser que ce bilan est provisoire, « étant donné que les réfugiés ont emmenés les corps d’autres tués au camp pakistanais de la Monusco à Kamanyola« .

Cependant un réfugié burundais donne un bilan de « 31 morts et au moins 105 blessés » dont une quinzaine très grièvement. J’ai vu des gens tomber, des hommes, des femmes et des enfants qui n’avaient aucune arme, a-t-il témoigné.

Les passeports semi-biométriques invalides en RDC dès le 16 Octobre

0

Trente jours, c’est le délai dont disposent les détenteurs de passeports semi-biométriques pour se procurer de ceux biométriques, au risque de ne plus être « autorisés à franchir la frontière tant à l’entrée qu’à la sortie du territoire national (congolais), » à partir du 16 octobre 2017. 

C’est ce qu’indique un communiqué du Vice-ministre des Affaires Etrangères et Intégration Régionale, Aggée Aje Matembo Toto, signé le 15 septembre 2017, depuis Kinshasa.

Les congolais qui se trouvent hors frontières de la RDC et qui possèdent ces passeports bientôt invalides, se les verront « retirer au poste frontalier d’entrée contre remise d’une photocopie qui leur permettra de solliciter le nouveau passeport biométrique, » informe le même communiqué.

Le nouveau passeport biométrique de la RDC est l’un de plus cher au monde selon plusieurs observateurs. Cependant, le Ministère des affaires étrangères et intégration régional « rassure le public quant à l’importance de cette décision dictée par l’impératif d’uniformiser l’identification des citoyens liés à des considérations sécuritaires, » chute le communiqué.

Aubin Minaku invite la CENI à publier au plus vite le calendrier électoral

0

Le président de l’assemblée nationale de la République démocratique du Congo, Aubin Minaku, a invité vendredi 15 septembre à l’occasion de l’ouverture de la session ordinaire du mois de septembre, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et le Conseil national de suivi de l’accord (CNSA) du 31 décembre 2016 à s’assumer pleinement pour assurer peuple congolais par la publication au plus vite du calendrier.

« Pas de prestation inconsidérée, ni l lenteur excessive. Aujourd’hui la seule issue fiable royale pour sauver notre jeune démocratie, demeure indubitablement l’organisation des élections », a déclaré Aubin Miniku.

Aubin Minaku a également rassuré que le projet de loi, modifiant et complémentant la loi électorale fera l’objet d’examen au cours de cette session conformément à l’accord politique de la Saint Sylvestre.

Plusieurs autres points seront examinés au cours de cette session essentiellement budgétaire, notamment la loi organique sur l’organisation et le fonctionnement du CNSA. Les députés vont également poursuivre l’examen des textes sur la réforme de la justice.

Crise dans le Kasaï : Sept Million d’enfants affectés selon L’Unicef

0

Sept millions d’enfants sont affecté par la crise dans la région du Kasaï selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) qui a présenté ce tableau jeudi 14 septembre, lors de son briefing organisé à Kinshasa devant la presse, à l’occasion de la rentrée scolaire 2017-2018.

L’Unicef rapporte aussi que ces enfants ont un accès très réduit aux services de base comme l’éducation, la santé, l’eau, l’assainissement et la protection de l’enfant.

Pour résoudre ce problème, renseigne le chargé de la communication de l’Unicef, Yves Willemot, l’agence onusienne intervient dans la prise en charge d’enfants souffrant de la malnutrition aigüe sévère et apporte un appui au niveau des kits d’eau et assainissement. « Avec les partenaires qui sont les nôtres, nous intervenons avec des programmes multisectoriels dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de la protection des enfants », at-il déclaré

L’unicef intervient aussi dans la réhabilitation des classes d’écoles pour « la rentrée scolaire puisse être effective dans cette partie  de la République démocratique du congo »

Eclatées depuis le mois d’aout 2016, les violences qui opposent les miliciens du chef traditionnel, Kamwina nsapu, tué lors d’une opération militaire, l’année derniere, et les forces de sécurité dans la région du Kasaï , ont causé la mort la mort de plus de 3.000 personnes, selon l’Eglise catholique, et environ 1,4 million de gens ont fui leurs foyers dans cette région, selon l’ONU.

Albert Yuma: l’industrialisation passage obligé pour développer la RDC

Dans son mot d’ouverture  de la troisième édition de la rencontre d’affaires Makutano, le président de la Fédération Congolaise des Entreprises (FEC) Albert Yuma a souligné l’importance de l’industrialisation pour le développement de la RDC.

« Œuvrer pour l’industrialisation de la RDC » est le thème retenu pour cette grande messe de entrepreneuriat congolais. Albert Yuma a indiqué que la RDC regorge des ressources naturelles pouvant permettre au pays de tenir le pari du développement. Pour y parvenir, l’industrialisation n’est pas un choix, mais un passage obligé.

« RDC doit suivre l’exemple des pays asiatiques qui ont connu un développement rapide en partant des petites unités de production qui sont aujourd’hui devenues des grandes industries. Les industries manufacturières sont le moteur de développement », a noté le patron des patrons congolais.

En connaisseur du secteur minier, Albert Yuma a averti que les mines à elles seules ne pourraient assurer le développement du pays. Ce secteur en effet n’absorbe qu’à peine 10% de la consultance locale. Par contre, le pays doit profiter des revenus générer par les mines pour impulser l’industrialisation de la RDC.

Le MAKUTANO se positionne aujourd’hui comme l’une des rencontres d’affaires déterminantes du pays, avec l’ambition de contribuer au narratif sur un Congo positif. Cette troisième édition a réuni environ 400 participants dont plusieurs venus de l’étranger.

Nord-Kivu : Reconstruction du pont de Kihira à Saké grâce au soutien des Etats-Unis et de la Suède

0

Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) en République Démocratique du Congo (RDC), avec l’appui de l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID), de l’agence suédoise de protection civile (MSB) et de ses partenaires techniques, a reconstruit le pont de Kihira à Saké. Les travaux ont été supervisés par la Direction Provinciale de l’Office des Routes du Nord–Kivu, pour une valeur globale de plus de 2 millions de dollars américains.

La reconstruction de ce pont répond aux objectifs de l’opération spéciale du PAM, conçue pour faciliter l’accès humanitaire ainsi que la livraison effective de l’assistance alimentaire aux populations vulnérables. Elle vise aussi à réduire les coûts de transport et les délais de livraison, améliorer la sécurité alimentaire en facilitant le transport de la production agricole vers les centres-villes, et désenclaver physiquement plusieurs localités.

« Les infrastructures routières constituent le socle de tout développement. C’est pour cette raison que le peuple américain se tient aux côtés des Congolais affectés par des décennies de conflits qui ont détruit les infrastructures de base, pour financer ce type de projet afin de leur permettre de se mouvoir librement et d’améliorer au quotidien leur sécurité alimentaire et nutritionnelle » a déclaré le Directeur de l’USAID/RDC, Christophe Tocco.

Pour sa part, le Gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, représenté par le Vice-Gouverneur, a remercié et félicité le PAM, USAID et tous les partenaires financiers et techniques pour « cet ouvrage qui sans nul doute est d’une importance capitale non seulement pour faciliter l’aide humanitaire, mais aussi pour relier les communautés locales et interprovinciales du Nord-Kivu avec les provinces voisines ».

Le PAM est une agence humanitaire qui lutte contre la faim dans le monde en distribuant une assistance alimentaire dans les situations d’urgence et en travaillant avec les communautés pour améliorer leur état nutritionnel et renforcer leur résilience. Chaque année, cette institution apporte une assistance à quelques 80 millions de personnes dans près de 80 pays.

Graham Zebedee : «les congolais se demandent pourquoi l’organisation des élections était possible en 2006 et 2011 mais devient difficile maintenant»

0

Son mandat en RDC a pris fin ce 14 septembre 2017. Son analyse de la situation politique du pays livrée à KINSHASATIMES.CD à deux mois de la fin de son mandat n’a pas beaucoup varié au regard des faits sur le terrain. Retrouvez ci-dessous l’interview accordée par Graham Zebedee, ambassadeur britannique en RDC qui passe en revue les relations entre Kinshasa-Londres, l’accord du 31 décembre ainsi que la crise dans l’espace Kasaï.

Vous arrivez à la fin de votre mandat en République démocratique du Congo en tant qu’ambassadeur du Royaume-Uni, quels ont été les temps forts de votre mandat ?

Je peux citer surtout les voyages que j’ai faits dans le pays en dehors de Kinshasa. Quand j’ai vu les résultats de notre programme de coopération, par exemple les centres de santé au Kasaï ou à l’Est ; la coopération que nous avons avec les FARDC (Forces armées de la RDC, ndlr)  à Goma. Mais aussi la beauté naturelle du pays, on ne peut qu’être frappé par cela.

Comment décrivez-vous les relations entre Kinshasa et Londres alors que votre pays a appuyé les sanctions de l’Union Européenne contre certaines autorités de la RDC ?

Nous sommes membres de l’Union européenne et nous allons le rester jusque mars 2019 et nous faisons partie de tous les consensus européens y compris ces mesures là. Mais il y a beaucoup plus à nos relations que ces mesures là. Il y a le programme de coopération bilatérale qui est d’environ 250 millions de dollars chaque année, notre contribution à des organisations multilatérale  et beaucoup plus encore. Donc c’est un point important de nos relations. Le Royaume-Uni et le RD Congo ont le type de relations qui permettent  à nos pays de parler de manière plus franche en privée l’un avec l’autre. On se passe des messages sur toutes les questions, même les plus sensibles dans tous les deux sens.

L’accord du 31  décembre a été applaudit par le corps diplomatique présent à Kinshasa. Quel bilan faits vous de son application sept mois après sa signature ?

La communauté internationale est un peu déçue de la manière dont cet accord est appliqué. Ce n’est un secret pour personne. On a vu les nominations d’un premier ministre et d’un président du CNSA (Conseil National de Suivi de l’Accord, Ndlr) qui n’étaient pas faites de manière consensuelle comme prévoit l’accord. On parle de mesures de décrispations dans l’accord, certains sont appliquées d’autres non. L’accord prévoit les élections présidentielles, législatives et provinciales avant la fin de cette année 2017 mais selon le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), ce ne sera pas le cas. C’est un peu difficile de faire un bilan positif de l’application de cet accord.

Pour suivre l’interview en vidéo cliquez ci-dessous:

Quelles sont selon vous les implications du report de ces scrutins prévus initialement en 2017 ?

Il y aura plus de frustrations pour les congolais. Tous les congolais avec qui je parle veulent voter dès que possible dans des élections paisibles. Ils étaient déjà frustrés pour ne pas avoir voté en 2016 comme prévu par la constitution. Ils comprennent bien sûr qu’il y a certaines contraintes mais ils se demandent pourquoi l’organisation des élections était possible en 2006 et 2011 mais devient  difficile maintenant. C’est une frustration qui peut mener à des conséquences graves si la population n’est pas contente.

Vous êtes donc sceptique quant à l’aboutissement du processus électoral en cours…

Ce ne sont pas les partenaires étrangers de la RD Congo qui organisent les élections. Si le président de la Ceni le dit donc c’est quelque chose d’important. Je n’ai pas eu l’occasion jusque-là de lui demander pour quelle raison il le pense.  La communauté internationale a déjà contribué à hauteur  de 150 millions de dollars américains dans le présent processus électoral, l’appui logistique de la Monusco (Mission permanente de l’ONU en RD Congo) notamment et l’aide à l’éducation civique fournie par plusieurs pays y compris le mien. Nous espérons que les élections seront organisées dès que possible.

Global Witness une ONG britannique a fait des révélations sur les capitaux du secteur minier qui échappent au trésor congolais. Certains analystes pensent que plusieurs compagnies minières sont constituées dans îles britanniques. Que fait votre pays face à cette situation?

Je n’ai pas lu ce rapport en détail. Mais je crois qu’il dit plutôt que ces sociétés ne payent pas les impôts ici. Alors que même si on  est enregistré dans un autre pays, une île ou n’importe où, il faut payer les impôts congolais.  Ce n’est pas le cas c’est pour cela que les régies financières congolaises un fossé. Mais  le problème est que même quand les impôts sont payés, ils doivent atterrir effectivement dans le budget de l’Etat, ce qui n’est pas toujours le cas.

On compte aujourd’hui plus de 80 fosses communes avec la crise dans le Grand Kasaï et plusieurs déplacés. Mais la communauté internationale ne s’active pas suffisamment pour faire la lumière sur les auteurs de ces  massacres…

L’organisation responsable dans la résolution de cette crise c’est le gouvernement congolais. La communauté internationale apporte son soutien dans la mesure du possible et cette dernière ne croise pas les bras. Non. Aujourd’hui la Monusco est beaucoup plus présente dans les Kasaï qu’avant. Les agences des organisations qui fournissent de l’aide humanitaire sont également là. La communauté internationale finance cette aide humanitaire. J’étais à Kananga dernièrement et j’ai annoncé 6 millions de dollars de plus d’aide humanitaire britannique pour les déplacés internes. Mon gouvernement fourni également de l’aide à la santé primaire à plusieurs congolais dans le Kasaï. Bien évidemment on peut se poser la question si tout cela va résoudre le problème, non. Seul le gouvernement peut faire cela. Mais est-ce que la contribution de la communauté internationale est significative, oui.

 L’aide du Royaume-Uni pour la RDC est chiffrée à 500 millions de dollars américain chaque année, pour quels résultats atteints à ce jour ?

Oui c’est environ 250 millions de coopération bilatérale et 250 de contribution dans d’autres institutions comme la Monusco, la Banque mondiale… 9 millions de congolais reçoivent des soins grâce à notre programme de santé. On peut aussi parler de nos programmes d’accès à l’eau potable, d’assainissement et hygiène dont bénéficient 4 millions de congolais. Les chiffres ne sont pas petits. Cela implique que nous sommes le bailleur numéro deux après les Etats-Unis pour ce qui est de l’aide au développement.

Votre pays finance également la bourse «Chevening» destinée aux congolais qui souhaitent aller poursuivre leurs études au Royaume-Uni…

Oui c’est une bourse globale qui va à plusieurs pays y compris la République démocratique du Congo. A ce jour 44 congolais ont déjà bénéficié de cette bourse. Pour en bénéficier il faut entre autres parler anglais jusqu’à un certain niveau et avoir un diplôme de licence. Elle offre à tout le monde une opportunité de faire un master dans n’importe quelle université en Grande Bretagne. Le gouvernement paye les frais d’études, le coût de vie, le vol, le visa et autres pendant un an.

Vous  arrivé à la fin de votre mandant en RDC dans quelques semaines. Avez-vous un message particulier à adresser aux congolais ?

Qui fait quoi ici en RDC? Souvent je rencontre des gens qui me disent «c’est vous internationaux qui devraient sauver le Congo ». Moi je dis que cela est irréaliste. Nous faisons ce que nous pouvons mais le destin du Congo est entre les mains des congolais.

 

En marge de la rentrée scolaire 2017-2018 : La Fondation Mwimba Texas offre bourses d’études et cahiers aux enfants albinos

0

C’est avec un brin de sourire que des enfants albinos de Kinshasa démarrent l’année scolaire 2017-2018. Lancée solennellement la semaine dernière, la rentrée des classes en cours leur a été de bon augure. Pour cause, la Fondation Mwimba Texas s’est résolue, en cette année, d’octroyer des bourses d’études à une vingtaine d’élèves, grâce à un don de la fondation Gertler. Pas seulement. D’autres écoliers, ont reçu des cahiers dans leurs gibecières.Un geste symbolique qui a touché bon nombre de parents d’enfants albinos.

Bénéficiaire de cette générosité, Gorby Kabengele est fier de cet appui dont il gratifie depuis maintenant trois ans. Âgé de 17 ans, ce garçon doux, poli et intelligent se montre reconnaissant à l’égard de la Fondation Mwimba Texas qui, à travers la Fondation Gertler, prend en charge ses études, allégeant tant soit peu la charge de ses parents.

Des mannequins albinos de la Fondation Mwimba Texas défilant lors de la remise des bourses d’études. (Photo FDA)

Quatrième d’une famille où il est le seul albinos, Gorby Kabengele a appris à prendre conscience de la nécessité de la sensibilisation des enfants vivant avec albinisme, grâce à la Fondation Mwimba Texas où l’a amené sa mère il y a trois ans.

C’est là qu’il a compris le bien-fondé, pour les albinos, d’étudier avec assiduité et de développer leur mental pour ne pas céder au complexe d’infériorité, encore moins à la discrimination… Occasion aussi d’apprendre toutes les dispositions pratiques pour arriver à protéger au quotidien leurs peaux, leurs yeux et les autres parties sensibles de leurs corps.

Lauréat de l’Examen d’Etat avec 70%, Gorby Kabengele, 17 ans, est boursier de la Fondation Mwimba Texas depuis trois ans. (Photo FDA)

Aujourd’hui, Gorby Kabengele se prépare à poursuivre ses études universitaires en polytechnique, assuré de bénéficier d’une bourse qui couvrira les frais académiques de toute l’année. Venant de décrocher son diplôme des humanités avec 70%, ce jeune de 17 ans se dit déterminé de poursuivre sur cette même lancée pour espérer continuer à bénéficier de la bourse annuelle. Comme le préconise d’ailleurs la Fondation Mwimba Texas, pour encourager les boursiers à rester performants dans leurs milieux scolaires.

Remerciements

Beaucoup plus jeunes, les autres écoliers albinos de la capitale exhultent d’avoir reçu gratuitement des cahiers de mains de l’initiateur de la Fondation Mwimba Texas. Un geste qui continue à soulager, tant soit peu, leurs parents, en allégeant leurs charges. Désireux de prêcher par l’exemple, le catcheur Mwimba Texas a tenu, comme les années précédentes, à distribuer symboliquement des fournitures scolaires et aux enfants albinos et à ceux qui ne le sont pas, pour ne pas favoriser la discrimination.

Lors de la cérémonie officielle qu’il a organisée le 1er septembre dernier au Jardin botanique de Kinshasa, l’athlète Mwimba Texas a tenu à remercier tous les partenaires de sa fondation qui ont toujours manifesté leur solidarité à l’égard des enfants albinos. Il a particulièrement salué le geste de la fondation Gertler (Gertler Family Foundation) qui, depuis quelques années, octroie des bourses d’études à une vingtaine d’enfants albinos en République démocratique du Congo.

Lors de la cérémonie officielle qu’il a organisée le 1er septembre au Jardin botanique de Kinshasa, Mwimba Texas a remercié tous les partenaires qui ont toujours manifesté leur solidarité à l’égard des enfants albinos. (Photo FDA)

Abordé récemment par ‘‘Forum des As’’, Mwimba Texas exhorte tous les albinophiles et particulièrement ces albinos qui ont aussi créé des mouvements associatifs à lui emboîter le pas pour appuyer la scolarisation des enfants souffrant d’albinisme.

Déterminé à décomplexer ses protégés, Mwimba Texas a monté une équipe des mannequins albinos qui ont eu l’occasion de défiler devant le public au Jardin botanique de Kinshasa, captivant ainsi l’attention de toute l’assistance.