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Réglementation des églises : Le permis d’exercice de culte n’est pas prévu par la loi (JC Katende)

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Après une série des mesures annoncé dans un communiqué par le ministre de la Justice pour réglementer le fonctionnement des Asbl en général et l’église en particulier, Jean-Claude Katende, président de l’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho) s’inscrit en faux contre le permis d’exercice de culte imposé à tous les représentants légale des églises. 

« Le ministre de la Justice a de bonnes initiatives, mais il doit faire un effort pour respecter les lois qui existent ». « L’article 50 de la loi sur les ASBL fixe déjà des conditions », écrit M. Katende sur X. 

« Le permis d’exercice de culte que le ministre impose par la voie d’un communiqué n’est pas prévu par la loi. Comment peut-on modifier une loi, en imposant d’autres conditions, par la voie d’un communiqué ? Ce pays a un problème d’homme », a-t-il fait remarquer.

Pour être représentant légal d’une église, précise le juriste, la loi exige d’être : Être sain d’esprit, être d’une bonne moralité, N’avoir pas été condamné à une peine privative de liberté supérieure à 5 ans, Être âgé d’au moins 30 ans, Justifier d’un diplôme d’études supérieures en matières religieuses délivré par un établissement agréé.

Constant Mutamba lance un procès public contre Corneille Nangaa et ses acolytes dès ce mercredi 24 juillet

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Le ministre de la justice Constant Mutamba a annoncé lundi 22 juillet, un procès public contre Corneille Nangaa et ses associés dès le mercredi 24 juillet devant le tribunal militaire de la Gombe.

« Ce procès s’inscrit dans le cadre des activités terroristes, de crimes de guerre et de haute trahison perpétrés dans la partie Est de la République Démocratique du Congo », indique-t-il dans son communiqué.

L’ancien chef de la commission électorale a promis de renverser Félix Tshisekedi, le président dont il avait proclamé la victoire en 2019. En tant qu’associé du M23 au sein de l’Alliance Fleuve Congo depuis six mois, il est accusé par Kinshasa d’être la « marionnette » du Rwanda.

Faux, Bony Mwaitege, musicien tanzanien du gospel n’est pas mort

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L’artiste music tanzanien du gospel Bony Mwaitege a été victime d’une folle rumeur faisant écho de sa prétendue mort. La nouvelle s’est répandue sur les réseaux sociaux en Tanzanie comme dans d’autres pays surtout dans la ville de Goma depuis tôt le matin de ce lundi 22 juillet 2024.

Le célèbre chanteur des plusieurs chansons gospels aurait connu un grave accident de circulation ce même lundi matin, selon ce qui a été rapporté dans les réseaux sociaux et relayés dans plusieurs médias.

Une information fausse tel que confirmée par sa femme. Contactée par kt.cd cet après-midi, la femme de cet artiste gospel balaye d’un revers de la main cette salle rumeur. « Mon mari est bien vivant et en bonne santé. Il est revenu de son ministère ce matin. Cette nouvelle est tellement fausse. Il se prépare pour aller à Tabora où il va livrer un concert mercredi prochain » a-t-elle fait savoir.

Même cas pour Norbert Moshenge, journaliste écrivain et expert en relations internationales résidant en Tanzanie que nous avions contacté cet après-midi. « C’est vrai, je ne suis pas la bouche autorisée pour le dire. Mais ce que je peux vous confirmer maintenant est que l’artiste est bien vivant contrairement à ce qui s’est répandue dans les réseaux sociaux. J’ai parlé à quelques personnes qui lui sont proches qui me confirment qu’il n’a connu aucun accident et qu’il est en bonne santé. Il pourra être devant la presse dans les heures qui suivent» rassure Norbert Moshenge.

Plusieurs comptes des réseaux sociaux ainsi que quelques médias ont relayé cette information plongeant plusieurs de ses mélomanes dans une situation de deuil car attristés par la nouvelle, pourtant fausse.

Report du procès Bukanga Lonzo au 11 novembre prochain 

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L’affaire ne sera pas jugée ce lundi comme prévu. Suite à la demande des avocats conseils de Christo Stephanus Grobler, l’homme d’affaires sud-africain en raison de sa santé, la Cour constitutionnelle a annoncé un nouveau renvoi au 11 novembre 2024. 

Il s’agit du troisième renvoi dans cette affaire impliquant l’ancien premier ministre Matata Ponyo. Les accusations portées contre Matata Ponyo, l’homme d’affaires sud-africain Grobler et l’ancien gouverneur de la BCC, Deogratias Mutombo, incluent des détournements de plus de 115 millions de dollars à travers des avantages financiers indus, des surfacturations, la création de sociétés écrans, ainsi que des détournements des procédures administratives. 

En outre, Matata Ponyo et Mutombo sont accusés de ne pas avoir versé 89 millions de dollars destinés à la construction du marché international de Kinshasa.

Nord-Kivu : 35 maisons incendiées dans trois jours, la société civile voit la main noire du M23

Des incendies sont devenus récurent dans la cité de Sake en province du Nord Kivu. En trois jours, au moins 35 maisons ont été rendus en centre par le feu dont l’origine reste jusque là inconnue.

La société civile locale qualifie cette situation des incendies criminels qui seraient orchestrés par la rébellion du M23. Léopold Busanga président de la société civile dans le groupement Kamuronza/Sake fait savoir que dans trois mois, 150 maisons ont été ravagées par dans de les mêmes circonstances.

Il fait savoir que comme les rebelles du M23 ont échoué à contrôler cette cité, il s’adonner à incendier les maisons de la paisible population. Il appelle les autorités militaires à multiplier les efforts pour protéger la population et leurs biens.

Léopold Busanga ces incendies à répétition réduisent en cendres tout ce qu’ils trouvent sur leur passage. Notre source estime que des mesures de protection devraient être mis en place par les autorités.

Judith Suminwa prêche l’exemplarité à son gouvernement

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« Un ministre n’est pas au-dessus de la loi, mais plutôt un exemple pour la société », déclare Judith Suminwa, cheffe du gouvernement, au cours du séminaire d’orientation du gouvernement session 2024 ouvert depuis hier dimanche à Kinshasa. 

« L’exemplarité des responsables que nous sommes nous astreint à être les premiers à respecter nos textes légaux et réglementaires, notamment le Code de la route », a martelé Mme Suminwa. 

Elle ne s’est pas arrêtée là, la Première insiste à son gouvernement de « bannir l’exposition d’une vie ostentatoire, d’un luxe insolent alors que la population pour laquelle nous devons travailler pour leur apporter des réponses et des solutions, a du mal à résoudre les questions essentielles liées à son existence ». « Cela doit changer », dit-elle. 

Elle a appelé les ministres à tourner le dos aux antivaleurs, au clientélisme, au tribalisme, à la corruption, au détournement des deniers publics. Dans la foulée il a fait une demande au vice Premier ministre de l’Intérieur d’instruire, sans délai et de mettre strictement en application les textes qui réglementent l’usage des cortèges d’une part et d’autre part, d’instruire la police par rapport à l’obligation pour tous du strict respect du Code de la route y compris pour les officiels.

Félix Tshisekedi demande de l’efficacité au gouvernement  

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« Nos concitoyens attendent des résultats tangibles, des changements concrets dans leur quotidien, et nous devons être à la hauteur de leurs aspirations », a déclaré le chef de l’Etat Felix Tshisekedi, dimanche à l’ouverture du séminaire du gouvernement exercice 2024 au palais de la Nation. 

Il invite les membres du gouvernement à travailler avec efficacité pour l’intérêt général. D’après lui, ce séminaire a pour but de renforcer la cohésion et la solidarité gouvernementales. Il a demandé aux intervenants de faire preuve d’un savoir-faire, de professionnalisme et de procéder à une approche constructive  afin d’améliorer la gouvernance en RDC.

Le thème choisi pour ce séminaire est : « sceller le pacte d’engagement citoyen par la promotion de la performance dans la gouvernance et l’implémentation efficace des réformes en exécution du Programme d’action du gouvernement (PAG) 2024-2028 ».

Selon les services de la présidence, cette activité, axée sur le partage d’informations et d’expériences, vise à consolider la cohésion de l’Exécutif national. Le Président Tshisekedi note que « malgré les avancées déjà réalisées, des défis considérables restent à surmonter afin de s’attaquer avec engagement aux questions de développement, de gouvernance et de justice sociale », a-t-il conclu.

RDC : Constant Mutamba prend des mesures radicales à  l’égard de l’église

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Le ministre de la Justice Constant Mutamba a annoncé samedi 20 juillet, des mesures drastiques à l’égard de l’église en République démocratique du Congo. 

Désormais, tout Pasteur d’une église en RDC doit obtenir un permis d’exercice de culte délivré par le ministère de la Justice. 

Dans son communiqué, le ministre a déclaré qu’il n’est plus acceptable de construire des lieux de culte sur une distance de moins de 500 mètres sur une même avenue.

Il a annoncé également que pour  obtenir la personnalité juridique, il faut respecter les conditions des articles 4 et 32 de la loi 004/2001 et fournir le procès-verbal de l’enquête de viabilité du siège et des activités.

« Toutes les associations sans but lucratif ayant autres fois obtenues le numéro Folio 92 (F92) sont tenues de se conformer à la loi en obtenant la personnalité juridique, dans un délai supplémentaire de trois (3) mois, à dater de ce jour », précise-t-il. 

Par ailleurs, tout représentant légal, fondateur ou visionnaire, ministre de Cultes doit se faire identifier afin d’obtenir un permis d’exercice de Culte. 

« Ne peut appartenir à une association confessionnelle, qu’une église, une communauté un ministère, une assemblée autonome, un centre d’évangélisation, un groupe de prière régulièrement constitué, détenteur d’une personnalité juridique », renchérît-il. 


Et de conclure : « Toute ténue d’Assemblée Générale d’une ASBL est conditionnée par la présence de deux délégués du Ministère de la Justice ; Il est strictement interdit à tous les services communaux, spécifiquement le service DECO de s’immiscer dans les attributions du Ministère de la Justice ». 

Criminalité en RDC : Félix Tshisekedi veut que ça finisse

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Le président de la République Félix Tshisekedi a engagé le gouvernement à prendre les mesures qui s’imposent pour éradiquer la criminalité dans les villes de la République démocratique du Congo. C’était lors d’un Conseil des ministres qu’il a lui-même dirigés, vendredi 19 juillet à la cité de l’Union africaine.

« Le président de la République est préoccupé par la recrudescence de la criminalité dans plusieurs villes de notre pays, mettant ainsi en péril les vies humaines et perturbant la vie sociale et économique de la population » rapporte Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement.  

Et d’ajouter : « Il a engagé le vice-Premier ministre de l’Intérieur, le vice-Premier de la Défense ainsi que le ministre d’État de la Justice et garde des sceaux sous la supervision de la Première ministre à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour éradiquer ce phénomène qui insécurise les personnes et leurs biens »

À Kinshasa notamment, plusieurs cas d’enlèvement, de vol de véhicules et d’assassinat ont été enregistrés la semaine dernière. La ville de Goma est aussi le théâtre de cambriolages, de tueries et de vols en main armée.

Culture : Fally Ipupa confirme la tenue de son concert à Goma Serena hôtel le 15 août prochain

Après l’annulation au mois de mai dernier, l’artiste musicien congolais vient encore une fois de confirmer la tenue de son concert humanitaire et caritatif au mois de mai dernier, l’artiste musicien congolais Fally Ipupa vient de confirmer la tenue de ce concert dans la ville de Goma. Ce dernier aura lieu en date du 15 août 2024.

C’est ce qui ressort d’une communication de l’hôtel Serena qui l’a fait ce samedi 20 juillet 2024.

«Dans un élan de solidarité et de soutien pour les victimes des conflits et des injustices en République Démocratique du Congo (RDC), l’artiste musicien Fally Ipupa est annoncé à Goma pour un concert humanitaire en date du 15 août prochain à l’hôtel Serena. Une bougie pour chaque vie injustement arrachée », peut on lire sur l’annonce.

Le concert humanitaire de Fally Ipupa à Goma s’annonce comme un événement marquant, porteur d’un message puissant d’unité et de solidarité. Un concert VIP dont le prix s’élève à 150 dollars et ouvert au grand public, ce concert promet de laisser une empreinte indélébile dans les cœurs et les esprits de mélomanes qui y participeront.

Au mois de mai dernier, le concert humanitaire et VIP a été annulé suite à la situation sécuritaire dans la province du Nirdkivu. Des voies se sont levées et les mouvements citoyens se sont farouchement opposés à ce concert. Les organisateurs et l’artiste ont opté pour le reporté à une autre date, pendant que des billets étaient déjà vendus.

Guerre dans l’est : Vital Kamerhe invite l’UE à soutenir la RDC dans sa quête d’une paix durable 

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En tête-à-tête ce vendredi 19 juillet Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale et Rita Laranjinha, directrice Afrique de l’Union européenne dépêchée en République démocratique du Congo, ont échangé autour de la situation sécuritaire dans l’est du pays. 

Mme Laranjinha est en mission pour venir réitérer le souhait de l’UE d’approfondir le partenariat traditionnel avec la RDC à travers l’accompagnement des réformes annoncées par le chef de l’État dans son programme quinquennal.

Le speaker de la Chambre basse a saisi cette occasion pour préciser que le besoin primordial de la République démocratique du Congo est de mettre définitivement fin à la guerre lui imposée par la coalition Rwando-ougandaise dans sa partie orientale. 

Comme il l’a fait à Montréal devant ses pairs de l’Assemblée parlementaire francophone et tout récemment avec les membres du Congrès américain. Il a invité l’Union européenne à soutenir la position ferme de la République démocratique du Congo qui exige le retrait de l’armée rwandaise et ougandaise du sol congolais avant toute autre démarche.

Il a montré que c’est la meilleure façon de baliser une solution politique ou diplomatique à cette question afin de laisser désormais place au développement à travers la mise en place d’une bonne politique de coopération sous-régionale. 

Le Président de l’Assemblée Nationale a annoncé que dans le cadre de la matérialisation du programme du Chef de l’État, la chambre basse du Parlement va initier plusieurs réformes dans différents secteurs en vue d’améliorer le social des congolais, le climat des affaires, l’accès à la justice équitable et à l’économie en général.

Sur cette question cruciale, madame Rita Laranjinha, a précisé que l’Union européenne va s’investir davantage dans la consolidation de la paix en RDC et le développement durable à travers un soutien dans l’industrialisation, la transformation locales des minerais, l’éducation et la santé ainsi que dans la modernisation des pratiques parlementaires. 

 Vital Kamerhe a appelé à cet effet l’Union européenne à prêter main forte à cette épineuse question sécuritaire de la sous-région des grands lacs afin de bien cerner la problématique et d’appliquer des solutions qui vont mettre définitivement fin à la guerre.

L’Ouganda rejette catégoriquement toute implication avec les rebelles du M23 

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Le diplomate ougandais en RDC, Matata Twaha, a nié toute collaboration de son pays avec les M23 après avoir été accueilli ce vendredi 19 juillet, par la Vice-Ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie, Gracia Yamba Kazadi. 

Cette réunion fait suite à la divulgation d’un rapport par des experts de l’ONU accusant l’Ouganda de soutenir les rebelles du M23. 

Matata Twaha a vigoureusement nié ces allégations, dénonçant une manœuvre maladroite de l’ONU qui risque de refroidir les relations diplomatiques jusqu’alors cordiales. 

« L’Ouganda, en tant que partenaire de la RDC dans la pacification de l’Est à travers l’opération Chuja, ne peut en aucun cas soutenir un quelconque mouvement rebelle actif sur le territoire congolais. De plus, cette publication est intervenue sans que le gouvernement ougandais n’ait été officiellement saisi de cette question », a déclaré Matata Twaha.

Il a souligné que les deux pays doivent « travailler ensemble pour éliminer toutes les forces négatives qui nous perturbent ». 

Et d’ajouter : « Le rapport du groupe d’experts de l’ONU a été rendu public, et nous attendons la communication officielle. L’ONU a le devoir de nous transmettre officiellement les rapports pour que nous puissions répondre au contenu. Enflammer les choses n’est pas une bonne pratique. Nous devons recevoir les détails avant de pouvoir réagir de manière appropriée ». 

En réponse aux allégations du gouvernement de la République Démocratique du Congo appelant à des sanctions contre le Rwanda, Matata Twaha a souligné que la coopération continue entre les forces ougandaises et congolaises contre les rebelles des Forces Démocratiques Alliées (ADF), affiliées à l’État islamique.  

La publication de ce rapport intervient alors que la région de l’Est de la RDC reste en proie à de violents conflits. La rébellion du M23 contrôle plusieurs villages dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo, Masisi et Lubero, où ils ont instauré une nouvelle administration. Cette situation a conduit à l’ouverture de procès en flagrance avec des sanctions sévères pour certains officiers militaires congolais.  

Kinshasa a toujours pointé du doigt le Rwanda pour son soutien au M23, une accusation désormais étendue à l’Ouganda par le rapport des experts de l’ONU, malgré les efforts conjoints pour restaurer la paix dans la région.  L’Ouganda persiste dans sa position de déni de toute implication dans le soutien au M23 et appelle à une communication officielle et détaillée des Nations Unies pour pouvoir répondre de manière appropriée aux accusations formulées. La situation demeure tendue alors que les efforts pour stabiliser la région se poursuivent.

Sud-kivu: le gouverneur Purusi suspend l’exploitation dans tous les sites miniers de la province

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Le gouverneur du Sud Kivu, Jean-Jacques Purusi Sadiki vient de suspendre jusqu’à nouvel ordre toute exploitation des minerais sur toute l’étendue de la province.

La décision est contenue dans un arrêté signé par l’autorité provinciale du Sud Kivu et diffusé sur les antennes de la rtnc station de Bukavu ce vendredi 19 juillet 2024.

Selon ce communiqué, le gouverneur a accorde une durée de 72 heures à toutes les coopératives et associations de quitter les zones d’exploitation minière sous peine d’être considéré comme récalcitrants.

Par ailleurs, le gouverneur appelle ce derniers à prendre part à une réunion avec lui la journée du 30 juillet prochain pour tabler autour de la question, surtout en ce qui concerne la régulation de l’exploitation minière sur toute l’étendue de la province du Sud Kivu. Plusieurs autres arrêtés ont été signé ce vendredi par le gouverneur du Sud Kivu, c’est entre autre celui nommant son directeur de cabinet, mais aussi celui qui vient de suspendre tous les responsables de la direction provinciale pour la mobilisation des recettes, (DPMR ).

Classement FIFA : la RDC à un pas du top 10 africain

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Jeudi 18 juillet, la Fédération internationale de football association (FIFA) a révélé sa dernière mise à jour du classement des nations. Les Léopards de la RDC occupent la 11 place africaine et 60ᵉ mondiale. 

Malgré ses prouesses à la dernière CAN et ses belles performances aux éliminations de la Coupe du monde, la République démocratique du Congo n’a pas réussi à s’imposer dans le top 10, mais il n’est pas si loin dans le classement. 

Sur le plan mondial, les hommes de Sébastien Desabre ont glané une place. Au dernier classement, ils occupaient la 61ᵉ place, actuellement, ils remontent à la 60ᵉ place. Voici la liste du top 11 africain : 1. Maroc, 2. Sénégal, 3. Égypte, 4. Côte d’Ivoire, 5. Nigérian, 6. Tunisie, 7. Algérie, 8. Cameroun, 9. Mali, 10. Afrique du Sud, 11. RDC

Mignone Badibanga

Les Etats-Unis prolongent de 15 jours la trêve humanitaire dans l’Est de la RDC

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Les Etats-Unis d’Amérique, (USA), ont décidé mercredi 17 juillet, de prolonger de quinze jours la trêve humanitaire dans l’Est de la République démocratique du Congo, offrant ainsi une nouvelle chance pour la paix. 

La première trêve, qui devait initialement prendre fin ce vendredi 19 juillet à minuit, sera désormais prolongée jusqu’au 3 août prochain. Malgré cette prolongation, la trêve n’est malheureusement pas respectée sur le terrain.

Les Etats-Unis appellent au respect de  cette pause dans les hostilités. 

Le département d’État américain s’engage à soutenir les efforts diplomatiques régionaux pour parvenir à une cessation durable des combats, alors que des combats continuent de faire rage, empêchant l’accès des organisations humanitaires aux populations vulnérables.

« Nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec les gouvernements de la RDC, du Rwanda et de l’Angola pour soutenir les efforts diplomatiques régionaux dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi en vue d’aboutir à une cessation durable des hostilités », indique le département d’État américain.  

Cette nouvelle trêve survient alors que des affrontements sont signalés entre des groupes armés locaux et les rebelles du M23, empêchant ainsi les organisations humanitaires d’accéder facilement aux zones où se trouvent des dizaines de milliers de déplacés et de retournés dans le territoire de Lubero, afin de leur fournir une assistance. Ces personnes vulnérables vivant dans des conditions précaires ont un besoin urgent d’aide humanitaire.

Pour freiner la propagation de la variole du singe en RDC, l’UE accorde une aide humanitaire d’un million d’euros 

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L’Union européenne a octroyé ce jeudi 18 juillet, une aide humanitaire d’un million d’euros pour endiguer la propagation de la variole du singe qui s’étend au Sud-Kivu, et dans la ville de Goma, en République démocratique du Congo.

A en croire l’UE, l’objectif de cette aide est de limiter la propagation de la maladie dans les camps de réfugiés et parmi les populations environnantes de Goma. 

Les fonds de l’Union européenne renforceront également les efforts des partenaires humanitaires pour surveiller, identifier et traiter les malades afin d’éviter des complications graves. Ils permettront aussi de mettre en place des activités de sensibilisation, d’hygiène et d’assainissement pour prévenir la maladie.

En plus du financement d’urgence pour la variole simienne, l’UE a accordé une aide humanitaire initiale de 63,75 millions d’euros en 2024 pour aider les plus vulnérables en RDC. De plus, 35 millions d’euros supplémentaires ont été demandés pour renforcer la réponse humanitaire. Au total, l’UE investira 100 millions d’euros cette année pour soutenir la population congolaise.

Soupçon de détournement au Sénat : la justice s’en saisit du dossier

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Les soupçons de détournement de fonds au Sénat de la République démocratique du Congo ont réveillé la curiosité de l’appareil judiciaire. Selon le ministre de la Justice, une enquête a été ouverte.

Constant Mutamba l’a dit au président du bureau d’âge de la chambre haute du Parlement, Pascal Kinduelo, lors d’une rencontre au palais du peuple. Cette enquête vise à fixer l’opinion sur ce dossier et à lutter contre la criminalité financière au sein des institutions publiques, dit-il. 

« Comme vous le savez, il y avait des bruits qui couraient sur le détournement des fonds par le bureau sortant du Sénat. Il était donc question pour nous d’assurer et  rassurer le bureau provisoire des termes de l’enquête judiciaire que nous avons diligentée pour que le peuple congolais soit éclairé sur la photo qui a circulé et où nous avons vu des anciens sénateurs avec des briques d’argent sur la table. Plus rien ne sera comme avant et c’est à l’issue des enquêtes qui sont jusque-là inquisitoires, que nous fixerons l’opinion sur les mesures urgentes et coercitives qui seront prises » a-t-il déclaré.

Dans une correspondance adressée, le 1ᵉʳ juillet, à l’Inspection générale des finances (IGF) qui a fuité sur les réseaux sociaux, l’ancien président du Sénat Sanguma Mossai a accusé le bureau provisoire dirigé par l’homme d’affaires Pascal Kinduelo d’avoir détourné le fonds spécial d’intervention de 3 millions de dollars qui devrait revenir aux membres de l’ancien bureau.

Nord Kivu: vive tension à Majengo et Turunga après la tuerie des membres d’une même famille à Nyiragongo

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4 personnes d’une même famille tuées,3 blessés graves et plusieurs biens de valeur emportés c’est le bilan encore provisoire d’une incursion des bandits armés non autrement identifiés dans le village Turunga situé à la limite au nord entre la ville de Goma et le territoire de Nyiragongo dans la province du Nord-Kivu.

Selon nos sources, ces hors la loi ont tiré à bout portant sur le père de cette famille à qu’ils sont demandé de l’argent nuitamment. Voulant résister pour sauver leur père, les enfants , leur mère ainsi que d’autres personnes qui étaient avec eux dans la maison ont aussi été fusillé. Pour manifester leur mécontentement, les habitats des villages Turunga, Majengo à Nyiragongo et ceux de Majengo et Buhene dans la ville de Goma sont descendus dans la rue depuis tôt le matin de ce mercredi 17 juillet 2024.

Ces derniers ont placé des barricades sur plusieurs tronçons dont la route Mutinga- Vision 20 , Mutinga-Katoyi ainsi que la route menant vers le grand marché de Virunga. La police nationale congolaise tente d’intervenir pour calmer la situation et rétablir l’ordre public. A présent, aucune communication n’a été faite par les autorités sur le bilan officiel de cette attaque des hommes armés.

Le bureau du gouverneur de Kinshasa nie catégoriquement une prétendue demande de financement de 200 millions de dollars 

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Le bureau du gouverneur de Kinshasa a catégoriquement rejeté mercredi, l’authenticité des documents prétendument signés par Daniel Bumba Lubaki, concernant une demande de financement de 200 millions de dollars auprès d’une banque commerciale. 

Dans un communiqué, le bureau du gouverneur a mis en garde l’opinion publique contre un réseau de faussaires imitant la signature de Daniel Bumba. L’ambassade d’Allemagne a déjà dénoncé l’un de ces réseaux. Le bureau a également averti qu’il poursuivra en justice tous les faussaires impliqués dans cette affaire.

Le document qui se propage sur les réseaux sociaux est une prétendue lettre adressée au Directeur Général de FirstBank DRC SA à Kinshasa/Gombe. Il demande un financement de 200 millions de dollars américains pour la réalisation de divers projets dans la ville, y compris l’Opération Coup de Poing/Assainissement, le Plan de transformation numérique de la Ville, les travaux de construction et d’entretien de la voirie urbaine, ainsi que l’aménagement des parkings. 

Le cabinet du gouverneur appelle à la vigilance et à la vérification de toute information circulant sur les réseaux sociaux concernant des documents officiels.

Bras de fer IGF-Cour des comptes, la société civile dénonce une attitude contre-productive

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Dans un communiqué conjoint, mardi 16 juillet, l’Observatoire de la dépense publique (ODEP) et la Ligue Congolaise de lutte contre la corruption (LICOCO) ont dénoncé des attitudes contre-productives à laquelle la Cour de compte s’illustre. 

Les deux ONG notent avec regret que le parquet général près la Cour des comptes qui devrait travailler en synergie avec l’IGF pour répondre aux attentes du chef de l’État sur la lutte contre la corruption, s’attaque au numéro un de l’IGF, Jules Alingete. 

Le 15 juillet, le parquet près la Cour des comptes avait annoncé une mise en cause de Jules Alingete, chef de service à l’IGF et de certains inspecteurs des finances ainsi que du DG de la Gecamines.

Les faits 

La Cour reproche à l’Inspection générale des finances d’avoir autorisé et facturé une consultance des agents de l’IGF pour former les agents de la Gecamine à la demande de leur DG. 

La Gecamines a demandé une formation de 105 de ses agents, auditeurs et experts en passation des marchés publics à l’IGF et s’est engagée à payer les inspecteurs des finances formateurs (8), 150.000 USD pour 3 mois de formation.

PG près la Cour des comptes a invité M. Alingete à échanger avec lui sur cette question et l’IGF décline l’invitation en lui demandant de donner les dispositions légales qui l’autorisent à l’inviter. 

Ces deux organisations de la société civile invite le PG près la Cour des Comptes et l’IGF à une collaboration pour faire avancer la lutte contre la Corruption en RDC. Ils demandent au PG près la Cour des Comptes de s’abstenir de poser des actes de nature à fragiliser la lutte contre la Corruption, de cesser de jeter un discrédit sur la Cour des Comptes et de s’abstenir de s’attaquer médiatiquement à l’IGF et au chef de l’Etat de se saisir de cas pour rappeler à l’ordre les uns et les autres dans l’intérêt de notre pays.

Le ministre de La Défense veut en finir avec les Mobondo

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Dans sa toute première visite dans le Grand Bandundu, mardi 16 juillet, le vice-Premier ministre de la Défense Guy Kabombo promet de ne ménager aucun effort pour que les FARDC mettent hors d’état de nuire la milice Mobondo qui sème l’insécurité dans la province.

La première étape de sa mission officielle démarre dans la province du Kwango, où il est arrivé mardi matin. Après l’accueil officiel, il a présidé le conseil provincial de sécurité élargi, cela après sa participation au briefing organisé par la 11ᵉ région militaire, zone de défense. 

Le commandant région, le général Jonas Padiri, a fait un état des lieux de la situation sécuritaire dans cette zone et a présenté le résultat de l’opération Ngemba dans l’axe Kwango. 

Cette visite de travail est pour le patron de la Défense nationale, un moyen de s’enquérir de la situation sécuritaire dans cet axe opérationnel de Kwango et de palper du doigt la réalité sur le terrain. Il s’est fait accompagner d’une forte délégation des hauts officiers militaires, du commandant région de 11ᵉ zone de défense et du gouverneur du Kwango.  

Putsch manqué : « Malanga s’était présenté sous le nom de David », affirment les responsables de l’auberge 

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A Kinshasa, le jugement des prévenus pour les attaques du 19 mai 2024 en République démocratique du Congo (RDC) a repris mardi 15 juillet. Une partie de l’audience a été consacrée à interroger les propriétaires et les employés de l’auberge où séjournaient les assaillants, notamment leur chef présumé Christian Malanga.

L’attention s’est portée sur la responsabilité des propriétaires et des employés de l’auberge Momo, où Christian Malanga et ses compagnons ont séjourné à Kinshasa.  

Les employés de l’auberge Momo ont nié toute implication dans ses activités et ont déclaré qu’il s’était présenté sous le nom de David. 

Le tribunal a également entendu Maguy Mata et son mari, les propriétaires de l’auberge, poursuivis pour association de malfaiteurs et financement du terrorisme. Ils ont nié toutes les accusations, affirmant qu’ils n’étaient pas au courant de l’utilisation du faux nom par Christian Malanga. 

Le mari a admis avoir échangé des messages une fois avec Malanga sur WhatsApp, se plaignant des problèmes d’électricité à l’auberge. Il a précisé qu’il n’avait jamais fourni un soutien matériel à Malanga et avait même refusé de lui louer un groupe électrogène.

De plus, l’audience a également examiné le cas du prévenu Ruffin Nkiele Mbwela, porteur d’un passeport canadien, accusé de financement du terrorisme. Il était dans le bus qui a transporté certains des assaillants. Selon le ministère public, il aurait donné de l’argent à Malanga. Ruffin Nkiele Mbwela a nié ces accusations, affirmant avoir porté l’uniforme sous contrainte, après avoir été kidnappé. La séance est suspendue et reprendra le 19 juillet. 

Depuis le début de l’instruction, plusieurs prévenus ont été auditionnés pour des infractions graves telles que le terrorisme, la détention illégale d’armes, la tentative d’assassinat et le financement du terrorisme. 

Depuis le 7 juin, ce tribunal, siégeant dans l’enceinte de la prison militaire de Kinshasa, juge 51 personnes, dont trois Américains, pour ce que l’armée a qualifié de « tentative de coup d’État ».

Éliminatoires CAN U20 : Guy Bukasa dévoile sa présélection 

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En prélude des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations U20 prévue en septembre prochain, le sélectionneur national des Léopards U20, Guy Bukasa a dévoilé, lundi 15 juillet, la liste de 34 présélectionnés. 

Cette liste essentielle constituée par des locaux va démarrer un stage de présélection qui se tiendra au Centre Kurara du 18 au 24 juillet 2024. 

Le stage intervient après l’étape de Rabat au Maroc, où un focus était fait sur les binationaux. Le travail va se poursuivre, avec cette fois-ci une concentration sur les locaux pour constituer un noyau local.

Découvrez la présélection

Absent à son invitation au parquet, Koffi Olomidé demeure indemne

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Aucune perquisition n’a été opérée au domicile de l’artiste musicien Koffi Olomidé. Il n’existe aucun dossier pénal ouvert contre lui en rapport avec ses récents propos lors d’une émission sur la chaine nationale. C’est la précision du ministère de la Justice face aux spéculations dans ce dossier. 

Dans un communiqué publié, lundi 15 juillet, après que les avocats de M. Koffi aient répondu à l’invitation de leur client par les inspecteurs du parquet près la Cour de cassation. Le cabinet du ministre de la Justice précise que l’invitation du patron de Quartier Latin au parquet avait une finalité pédagogique. 

Le collectif des avocats affirme avoir présenté les preuves du déplacement de leur client avant de promettre que leur client va répondre personnellement à l’invitation du parquet à la date convenue avec les inspecteurs, dès son retour en RDC.  

L’un des avocats de la star de la musique congolaise a allégué avoir remis aux autorités judiciaires toutes les pièces qui justifient l’absence de Koffi Olomidé du pays.  Il précise par ailleurs que leur client va bel et bien répondre personnellement à l’invitation du parquet à la date convenue avec les inspecteurs, dès son retour en RDC.  

Justice : Jules Alingete et Placide Nkala sous des poursuites à la Cour des comptes

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l’Inspecteur général des finances et chef de services Jules Alingete, et le directeur général de la Gécamine Placide Nkala son sous des sales draps. Ces deux personnalités sont mises en cause par la Cour de compte. Mais le patron de l’IGF est loin de se plier. 

Dans un communiqué de presse paru lundi 15 juillet, la Cour de comptes affirme ces deux responsables son invité pour s’expliquer sur un dossier controversé de contrat de consultance alors que le IGF était censé mener une mission de contrôle dans cette entreprise. 

D’après le document de la cour, « Le contrat à l’origine de cette procédure a été conclu entre la Gécamines et l’Inspection générale des finances en pleine mission, dont la durée d’exécution fixée à 90 jours n’était pas encore écoulée » peut-on lire.

En réaction à cette annonce, un responsable de l’IGF cité par l’Agence nationale de presse indique que « Les Inspecteurs des finances ne peuvent pas être entendus sur les faits découlant de leur travail que sur autorisation expresse du Chef de l’État selon la loi portant statut judiciaire des Inspecteurs des finances ».