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Musique : première édition FestiGola avec 28 artistes internationaux  

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Kinshasa, capitale de la rumba, va accueillir les 2 et 3 août prochains le festival international de la culture, dénommé « FestiGola ». Ces moments festifs auront lieu au stade Tata Rafael, au moins 28 artistes de renom vont y prendre part. 

Cet événement est l’initiative de Fy One way production en collaboration avec l’artiste musicien Ferré Gola. D’après ses organisateurs, il aura pour but de promouvoir la culture et l’art congolais. 

En séjour dans l’Est, Jacquemin Shabani fait le point sur la situation sécuritaire à Goma 

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Jacquemin Shabani, vice-Premier ministre en charge de l’intérieur en visite dans le Nord Kivu s’est rendu, ce lundi 15 juillet, au gouvernorat dans la ville de Goma pour faire le point avec le gouverneur militaire sur la situation sécuritaire. 

Selon les sources officielles, ce membre du gouvernement a fait un briefing sécuritaire avec les autorités militaires locales et les forces vives. Ce, dans le cadre de la poursuite de sa mission dans l’est de la République démocratique du Congo. 

Le vice-premier ministre s’est rendu à Beni dans la province du Nord Kivu, avant de se poser ses bagages à Goma ce lundi. 

Corneille Nangaa assiste à une messe : l’église catholique évoque un incident qui surprend le prêtre officiant 

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 La présence inattendue de Corneille Nangaa lors d’une messe dans la cité de Rutshuru sous occupation du M23, dimanche 14 juillet, a été dénoncée par la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) ce lundi 15 juillet.

Dans un communiqué, la CENCO évoque un incident survenu à la grande surprise de tous. 

« Loin d’être l’expression d’un soutien de l’Eglise Catholique à la rébellion comme certaines personnes de mauvaise foi: le pensent, il s’agit plutôt d’un incident survenu à la grande surprise du prêtre officiant dans le contexte que nous pouvons tous imaginer », écrit la CENCO. 

Il est important de rappeler à tous que le décret de la CENCO du 10 décembre 2010, réaffirmé le 23 novembre 2018, qui interdit aux ecclésiastiques de laisser les acteurs politiques s’exprimer pendant les cultes à des fins de propagande pour des raisons de cohésion sociale (cf. Canon 287), est toujours en vigueur, poursuit l’église catholique dans son communiqué. 

« La CENCO saisit cette occasion pour rappeler à tous la pertinente recommandation des Evêques sur la nécessité de renforcer la cohésion nationale par l’organisation des concertations des représentants des forces vives du pays, au-delà des clivages politiques, afin de créer une grande et forte dynamique nationale pour faire face à l’ennemi commun », conclut-il. 

Le 14 juillet 2024, Corneille Nangaa, habillé en noir, s’est montré à la paroisse Saint-Alois de Rutshuru, une zone contrôlée par le M23. En prenant la parole, il a exprimé sa reconnaissance devant l’assemblée : « C’est un immense honneur pour moi de bénéficier de votre accueil. Ma posture ne compte pas. Je me présente devant l’Éternel et devant vous en toute humilité. Je suis votre serviteur, je suis votre enfant et je suis votre frère. »

Plus de 50 personnes tuées lors de l’attaque de la milice Mobondo à Maï-Ndombe 

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Plus de 50 personnes ont perdu la vie lors d’une attaque de la milice Mobondo à Kwamouth, dans la province de Maï-Ndombe, samedi 13 juillet. 

Selon le député provincial élu de Kwamouth, David Bisaka, et le chef du village voisin de Kimomo, plus de 40 miliciens ont été éliminés lors de cette bataille. 

Des hommes en uniforme ont également perdu la vie sur le champ de bataille. Les forces de sécurité ont récupéré les corps sans vie après que l’armée ait réussi à disperser la milice, une fois de plus en moins d’une semaine.

« Le bilan est de 41 miliciens neutralisés, 9 militaires tombés et une dame épouse d’un militaire également tombé », a rapporté le chef du village Kimomo, Stanys Liby.

Il a ensuite exprimé son mécontentement face au non-respect de l’engagement signé par les autorités traditionnelles Teke et Yaka devant le Chef de l’État pour mettre fin à ces hostilités : « Il est impératif que le Chef de l’État, défenseur de la paix, prenne les rênes de cette affaire. Alors que la hache de guerre semblait enterrée, il est incompréhensible de voir des miliciens brandir des armes et attaquer les FARDC, une force gouvernementale. C’est tout simplement aberrant ». Le député provincial élu de Kwamouth, David Bisaka, a mentionné « 42 Mobondo, 9 militaires et une femme de militaire. 

Les corps des militaires et de cette femme ont déjà été transportés aux morgues de Kinshasa. Quant à ceux des Mobondo, ils gisent encore au sol à Kinsele ». La situation sécuritaire demeure préoccupante à Kwamouth depuis jeudi dernier. Après avoir été repoussés vendredi par l’armée à Kinsele, les miliciens Mobondo ont de nouveau attaqué, samedi, la position militaire dans le même village situé sur la route nationale numéro 17, à la frontière entre Kinshasa et la province de Maï-Ndombe.

Plus de 650 Congolais ont sollicité l’asile en Belgique en six mois 

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Au cours des six premiers mois de 2024, plus de 650 Congolais ont sollicité l’asile en Belgique, selon les déclarations de Freddy Roossmont, directeur de l’Office des étrangers belge, lors de sa visite à Kinshasa le samedi 13 juillet. 

Selon les informations fournies par Freddy Roossmont, directeur de l’Office des étrangers belge, plus de 650 Congolais ont fait une demande d’asile en Belgique au cours du premier semestre de 2024, lors de sa visite à Kinshasa le samedi 13 juillet.

Roossmont a souligné que la Belgique reçoit en moyenne 100 demandes d’asile de Congolais par mois. Il a précisé que Bruxelles ne se réjouit pas de cette situation même si elle reste ouverte.  

L’Office des étrangers belge a mis en garde contre les demandes injustifiées et a conseillé aux Congolais d’éviter de se tourner vers des trafiquants de demandes d’asile : « Toute personne ayant réellement besoin de protection la recevra. Cependant, de nombreux ressortissants congolais n’ont pas besoin de protection au sens de la Convention de Genève. Il est important d’informer correctement le public que demander l’asile sur de mauvaises bases est une perte de temps et d’argent », a expliqué Freddy Roossmont.  

Il s’est étonné que les efforts conjoints entre l’Office des étrangers belge et le service de migration de la RDC n’aient pas encore réussi à freiner l’afflux de demandes d’asile de Congolais cherchant une protection juridique en Belgique.  En 2023, l’Office des étrangers belge a reçu 1 250 demandes d’asile en provenance de la RDC. 

Freddy Roossmont a également rappelé qu’en termes de demandes d’asile en Belgique, la RDC est le sixième pays au monde sur la liste, après la Palestine, la Syrie, l’Afghanistan, l’Érythrée et la Turquie.

Les rebelles du M23 s’emparent du village de Bweru à Masisi 

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Les  rebelles du M23 ont pris le contrôle du village de Bweru, dans le groupement Bashali Mokoto, territoire de Masisi (Nord-Kivu) ce vendredi 12 juillet. 

Les habitants de Bweru, Kivuye et Mihara ont été surpris par des tirs soudains d’armes lourdes et légères, les empêchant de quitter la zone, selon certaines sources à Bweru-centre. 

Selon des témoins sur place, ils ont chassé les combattants de l’Alliance des nationalistes congolais pour la défense des droits humains (ANCDH) après de violents affrontements. Les combats se poursuivent sur l’axe Nyange-Bibwe et aux alentours de Bweru, près de Mwesso.

De plus, des informations provenant de sources sécuritaires dans le Masisi révèlent que suite à leur expulsion des villages Nyange, Mpati et Bibwe, à l’ouest de Bashali Mokoto, mercredi, ces groupes armés locaux reprennent les hostilités. 

Dans un communiqué officiel publié jeudi dernier, le porte-parole militaire du gouverneur du Nord-Kivu a condamné ces nouvelles attaques des rebelles du M23 en violation de la trêve humanitaire de deux semaines recommandée par les États-Unis d’Amérique.

CAF C1 : Maniema Union affronte Ngezi Platinum d’Ouganda au premier tour des éliminatoires

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La Confédération africaine de football a procédé, jeudi 11 juillet au tirage au sort des tours préliminaires de la Ligue des Champions et de la Coupe des confédérations. Des quatre clubs congolais engagés dans ces compétitions, seule la formation de Maniema Union dispute le premier tour préliminaire. 

L’équipe de Kindu va affronter en double confrontation entre le 16 et le 25 août l’équipe ougandaise de Ngezi Platinum. Exempté du premier tour, le TP Mazembe croisera le vainqueur du match entre Nyasa Big Bullets ( Malawi) et Red Arrows (Zambie) au deuxième tour. 

En Coupe de la confédération, le FC Saint Eloi Lupopo et l’As V.Club sont exemptés du premier tour préliminaire. Ils connaîtront leurs adversaires à la suite du premier tour.Lupopo attend le gagnant du match entre Bravo Do Maquis d’Angola et Coastal Union de la Tanzanie. De son côté, V.Club affrontera le vainqueur de la rencontre entre Hotspurs Fc d’Eswatini et Stellenbosch Fc d’Afrique du Sud.

Koffi Olomide sort du CSAC avec des notions de la diplomatie

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« J’ai retenu que le chanteur Koffi Olomidé, que je suis, est un ambassadeur de la culture congolaise, il devrait distiller plus de diplomatie dans ses discours même si ce qu’il dit est vrai et fondés », a déclaré le patron du Quartier Latin, jeudi 11 juillet à la sortie de sa convocation au bureau du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la Communication (CSAC). 

Le chanteur congolais était invité après ses propos polémiques à la télévision nationale sur la situation de l’insécurité qui prévaut dans l’est de la République. Alors que d’aucuns s’attendaient à des sanctions de la part du CSAC à son encontre, il est, au contraire, sorti avec une instruction. 

« J’ai eu une réunion très pédagogique qu’autre chose. Je remercie le Conseil de l’audiovisuel et de la communication. Je voulais dire bravo au CSAC et à son président Bosembe. Le CSAC est un organe qui doit être soutenu pour l’intérêt de notre pays » souligne Koffi Olomide. Il déclare avoir été reçu par des instructeurs. 

Dans sa lettre de convocation, le CSAC lui reprochait d’avoir tenu « des propos de dénigrement et de démobilisation des troupes des FARDC engagées au front ». ces propos ont coûté la suspension, à la télévision nationale, du journaliste Jessy Kabasele de l’émission Le Panier.

Les conseillers communaux plaident pour l’organisation des élections des bourgmestres

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Des banderoles, des cartons avec des écrits du genre « élection, égale, développement ». Les conseillers communaux élus lors des élections générales de décembre dernier, en sit-in devant le siège de la Ceni, exigent la tenue des élections de 

« Nous ne réclamons que les élections et rien que les élections. Nous ne voulons pas de négociations, la Céni et le gouvernement doivent respecter les lois du pays et organiser les élections des bourgmestres et autres. C’est par là que le travail des conseillers communaux commence », déclare Placide Kazadi, un conseiller communal. Il s’est confié à l’ACP. 

La République démocratique du Congo a organisé pour la première les élections locales dans les quatre scrutins tenus le 20 décembre dernier. Ces élections ont débouché sur l’installation de nouvelles institutions déjà en marche, mais les conseils communaux peinent à décoller. 

Suivant leurs revendications, ces conseillers des communes précisent que les bourgmestres jusque-là en fonction ont été nommés par ordonnance présidentielle et ne leur sont pas redevables. D’après eux, cela les empêche de bien faire leur travail de contrôler les exécutifs municipaux.

La RDC réclame que la communauté internationale agisse sans délai suite au rapport des experts de l’ONU 

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Le gouvernement de la République démocratique du Congo a exigé ce jeudi 11 juillet à la communauté internationale de prendre toutes les mesures nécessaires suite au récent rapport des experts de l’ONU sur son pays. 

Le Gouvernement de la République a pris connaissance du récent rapport du Groupe d’Experts des Nations Unies sur la République Démocratique du Congo, transmis au Président du Conseil de Sécurité en date du 31 mai 2024, indique le communiqué de presse du ministère de la communication. 

Ce rapport présente des preuves accablantes et indiscutables de l’agression de la République Démocratique du Congo par le Rwanda. 

« Il utilise près de 4.000 militaires, nombre largement supérieur à celui des terroristes M23, comptant aussi des enfants mineurs et des personnes recrutées notamment de force dans les localités sous occupation et dans les camps de réfugiés au Rwanda et en Ouganda. Il établit sans ambages que l’armée rwandaise (RDF) commande et contrôle ce mouvement d’agression », souligne Patrick Muyaya, ministre de la communication et médias. 

Par ailleurs, les Experts mettent aussi en évidence que le pillage des ressources minières et forestières occasionné par cette instabilité qui profite principalement au Rwanda. 

« Ce rapport vient ainsi confirmer le point de vue de la République Démocratique du Congo sur les raisons économiques de cette guerre d’agression qui a fait plusieurs morts et des millions des déplacés, condamnés à vivre dans des conditions infrahumaines », renchérit le communiqué. 

Le Gouvernement de la République appelle toutes les Nations civilisées, éprises de paix et de justice, ainsi que l’ensemble de la communauté internationale, à prendre des mesures politiques, économiques et judiciaires sévères à l’encontre du Rwanda et de ses dirigeants, dont les troupes opérant en République Démocratique du Congo ciblent aussi les casques bleus et les infrastructures de la MONUSCO qui sont des faits constitutifs de crimes de guerre.

De plus, le Gouvernement de la République prend note des informations concernant les cas de rapprochement circonstanciel, à des niveaux non politiques ni stratégiques, de certains agents publics avec des groupes non étatiques sous sanctions des Nations Unies, causant des pertes principalement parmi les populations congolaises.  

Il se réjouit de la reconnaissance par les Experts des directives et sanctions prises par les autorités congolaises pour dissuader ce type d’incidents, et s’engage à utiliser ces informations pour déterminer d’éventuelles responsabilités.  

Enfin, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo rappelle que chaque fois que de graves soupçons de crimes et d’autres actes illégaux ont pesé sur des agents publics impliqués dans cette crise, il a toujours veillé à ce que les présumés auteurs soient traduits devant les juridictions compétentes.

RDC : la Belgique exprime son inquiétude après le rapport d’experts des Nations Unies 

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La Belgique a exprimé ce jeudi, sa préoccupation sur la conclusion du rapport final du Groupe d’experts des Nations Unies sur la République démocratique du Congo (RDC). 

Ce document souligne l’importance des violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire dans l’Est de la RDC, ainsi que l’aggravation constante de la situation sécuritaire.

Il y a plus de 7 millions de déplacés internes en RDC, dont près de 80% en raison de l’insécurité et des violences qui y ont cours. 

L’ampleur des violences sexuelles et basées sur le genre, y compris l’exploitation sexuelle des femmes et des filles dans les camps de déplacés, les attaques contre les camps de déplacés et les recrutements d’enfants sont choquants et doivent cesser immédiatement. 

« Il est très inquiétant d’observer également un accroissement des activités économiques illégales, de même que du trafic et de l’exploitation illégale des ressources naturelles de la RDC. Les auteurs de tous ces crimes et violations doivent être poursuivis en justice », estime la Belgique. 

En effet, le rapport du Groupe d’experts établit clairement les différentes formes de soutien actif du Rwanda au groupe armé M23 et à la plateforme politico-militaire Alliance Fleuve Congo, via la présence massive des forces défense rwandaise (RDF) sur le territoire congolais ainsi que le contrôle de facto des opérations militaires par les RDF. 

Le rapport fait également état de l’emprise territoriale grandissante du Rwanda et du M23 sur le territoire de la RDC ainsi que la mise en place d’une administration civile illégale dans les territoires où le M23 est présent. 

« La Belgique condamne fermement ces actions qui contreviennent aux principes de la Charte des Nations Unies et constituent des violations manifestes de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la RDC. Elle exhorte, d’une part, le Rwanda à mettre fin immédiatement à ses opérations militaires dans l’Est de la RDC, à y retirer ses troupes et son armement ; elle exhorte, d’autre part, le M23 à cesser les exactions contre les populations civiles », poursuit le gouvernement Belge. 

Elle appelle ainsi instamment les autorités congolaises à mettre fin de manière effective et décisive tout type de coopération avec les groupes armés. 

La Belgique appelle toutes les parties à s’engager résolument dans les processus diplomatiques initiés au niveau régional. Une solution politique doit être trouvée afin de parvenir à la paix et la sécurité dans l’Est de la RDC. 

« Il faut s’attaquer aux causes profondes de l’insécurité et de l’instabilité pour encourager les perspectives de stabilité et de coopération régionale », a-t-elle martelé. 

La Belgique exprime à cet égard son soutien actif aux efforts de l’Angola dans le cadre du processus de Luanda. 

Elle exprime également son plein soutien à la trêve humanitaire conclue sous l’égide des Etats-Unis afin de permettre aux acteurs humanitaires d’apporter un appui nécessaire aux populations affectées par le conflit. Elles appellent toutes les parties à la faire respecter et à poursuivre sur cette base les efforts pour mettre fin à ce conflit aux effets dévastateurs.

Éliminatoires CAN 2025 : la Caf dévoile son calendrier, les Léopards fixés de leurs deux premiers rendez-vous

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Les Léopards de la République démocratique du Congo feront leur entrée aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations Maroc 2025 entre le 2 et le 10 septembre pour la première journée et la deuxième. 

Le calendrier rendu public par la Confédération africaine de football (CAF), le 9 juillet, indique que la RDC logés dans le groupe H va démarrer contre le Sily national de la Guinée avant de faire face aux Walyas de l’Ethiopie avant de jouer la double confrontation en octobre face aux Taifa stars de la Tanzanie. 

Ces mêmes dates sont calées aussi pour les 12 groupes de 48 nations qui s’affrontent dans cette phase des éliminatoires. Seuls 24 pays vont disputer la phase finale de cette grande messe de football . 

 

La Caf précise que la CAN 2025  aura lieu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc. 

Nord-Kivu : les FARDC condamnent fermement le non-respect du Rwanda de la trêve humanitaire 

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Les  Forces armées de la République démocratique du Congo ont condamné ce jeudi 11 juillet le non-respect par le gouvernement de Kigali de la trêve en cours  après les affrontements ont éclaté tôt ce matin dans les villages de Nyange et Bibwe, mettant fin à une période de calme relatif dans la région. 

« Les Terroristes du Rwanda Defense Force, ont lancé des attaques simultanées vers 04h52′ du mercredi 10 juillet 2024 sur les positions des Forces Armées de la République Démocratique du Congo et ses partenaires se trouvant aux villages NYANGE et MPATI, situés à 80Km en profondeur à l’Ouest de KITSHANGA, Groupement BASHALI MUKOTO ; et ce, en violation de la trêve humanitaire recommandée par les USA », indique dans son communiqué, le lieutenant-colonel Guillaume Kaiko Ndjike. 

Il précise qu’il il s’en est suivi un déplacement massif des populations qui a non seulement aggravé davantage une situation humanitaire deja chaotique, mais aussi causé une entrave au personnel humanitaire pour accéder aux populations vulnérables de cette partie de la Province du Nord-Kivu.

« Pour ce faire, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo et ses partenaires dénoncent avec énergie le non-respect par le régime de KIGALI de ladite trêve et son attitude belliqueuse légendaire à vouloir maintenir les populations déplacées dans des conditions atroces en les privant ainsi l’accès a l’aide humanitaire », conclut le communiqué des FARDC. 

Nord-Kivu : les rebelles du M23 auraient pris le contrôle total du village Nyange 

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Des affrontements violents ont eu lieu le mercredi 10 juillet entre les rebelles du M23 et un groupe armé local dans l’ouest du groupement de Bashali Mokoto, situé dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu), rapporte ce jeudi la radio onusienne. 

Selon des témoins sur place, cette récente escalade de violence a rompu la trêve humanitaire recommandée par les États-Unis il y a six jours. 

Les affrontements ont éclaté tôt ce matin dans les villages de Nyange et Bibwe, mettant fin à une période de calme relatif dans la région.

Des informations provenant de sources sécuritaires concordantes indiquent que les rebelles du M23 ont pris le contrôle total du village de Nyange après plusieurs heures de combats. Ils ont réussi à chasser l’Alliance des nationalistes congolais pour la défense des droits humains (ANCDH) de Jean-Marie Bonane de son quartier général de Kitso, situé à 9 kilomètres de Nyange.  

En début d’après-midi, les affrontements se poursuivaient toujours aux alentours de la localité de Bibwe, située à 4 kilomètres au-delà de Kitso. Selon ces sources locales, il y a des craintes que les rebelles ne cherchent à attaquer le chef-lieu du territoire de Masisi par le Nord.  

D’autres acteurs locaux évoquent déjà la violation par les rebelles du M23 de la trêve humanitaire de deux semaines, observée depuis la nuit du 5 au 6 juillet dernier sur recommandation du Gouvernement américain.  Ces affrontements ont contraint d’autres habitants à fuir la zone pour se réfugier notamment vers Lukweti et d’autres villages plus sécurisés.

Kongo-Central : le port de Matadi en voie de modernisation 

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Mercredi 10 juillet, le vice-Premier ministre, ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, Jean-Pierre Bemba a présidé une réunion sur la mise en concertation du Port de Matadi. 

D’après la source ministérielle, cette signature symbolise le point de rencontre entre le syndicat de l’Onatra et les terminaux à conteneurs de Matadi (MCTC) pour la concession du Port de Matadi dans le cadre d’un partenariat public-privé visant à moderniser ce port. 

« Au total 47 délégués syndicaux ont signé cette validation, en présence, notamment du secrétaire général du ministère et de la délégation du COPIREP », a-t-elle ajouté. 

Dans le cadre de la modernisation du Port de Matadi, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a avait présidé en mars 2023 , la cérémonie de signature du protocole de poursuite des négociations avant la mise en œuvre du contrat de concession entre l’État congolais, à travers la Société congolaise des Transports et Ports (SCTP) et le Groupe qatari Mediterranean Shipping Company SA, (MSC). 

Ce partenariat visait principalement l’aménagement, l’équipement, et l’exploitation du terminal dédié au traitement des conteneurs. 

Cette signature concernait les conditions suspensives, mais les pourparlers se poursuivront pour parvenir à la version finale en vue du début effectif des travaux.

La diatribe de Koffi Olomide à l’émission Le Panier, coûte cher à Jessy Kabasele

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Koffi Olomide, artiste musicien congolais et Jessy Kabasele, journaliste à la télévision nationale, sont dans le viseur du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC). Le journaliste est déjà sous actions disciplinaires à la RTNC. 

Dans une lettre officielle signée par la directrice générale, Mme Elenge Nyembo Sylvie, la RTNC reproche à Jessy Kabasele de ne pas avoir réagi aux propos tenus par Koffi Olomide. Ce dernier a déclaré : « … il n’y a pas de guerre… nous sommes tapés… on nous gifle, on fait de nous ce qu’on veut… on nous traite comme des enfants… soi-disant en pays en guerre… ». 

La RTNC estime que l’absence de rectification ou de modération par l’animateur pourrait saper les efforts du gouvernement pour maintenir la paix et la stabilité dans la région.

Face à la gravité de la situation et en l’absence de correctif immédiat, Mme Elenge Nyembo Sylvie a décidé de suspendre Jessy Kabasele de ses fonctions, conformément aux articles 65 du Statut des Agents et 47 de la Convention Collective. Cette suspension est effective immédiatement et jusqu’à nouvel ordre.

La production et la diffusion de l’émission Le Panier, The Morning Show sont également suspendues jusqu’à nouvel ordre. De plus, le directeur a.i. des programmes TV a été chargé de demander des explications tant à Jessy Kabasele qu’au réalisateur de l’émission. Une action disciplinaire formelle pourrait suivre cette demande d’explications.

Cette décision souligne l’importance pour les médias de gérer avec prudence les propos diffusés sur leurs plateformes, surtout dans des contextes sensibles. La RTNC réaffirme ainsi son engagement à assurer la responsabilité et l’intégrité de ses contenus.

Nord-Kivu : aucun journaliste n’a rejoint le M23

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Le journaliste Albert Kambale de l’Agence congolaise de presse ACP n’est ni de loin ni de près de connivence avec les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda. C’est le démenti de ce professionnel de médias après les rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux. Le journaliste se trouve présentement à Kinshasa comme le démontre cette vidéo.

À son tour, l’Union nationale de la presse du Nord Kivu sort de son silence et precise que les journaliste qui ont rejoint le camp adverse n’avait plus le statut de professionnels des médias. Ces anciens journalistes (l’un de la Radio Kivu one et l’autre de la radio Okapi) ont adhéré officiellement au M23 et séjournent à Bunagana depuis le samedi 6 juillet 2024.

Dans une conférence de presse tenue au centre de presse à Goma ce mercredi 10 juillet, le président de la Commission de discipline de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC Nord Kivu ) a rassuré que Magloire Paluku n’était plus journaliste depuis plus de 10 ans. Pour lui, il était déjà membre de l’UNC de Vital Kamerhe.

S’agissant de Delion Kimbulumpu, l’UNPC Nord Kivu fait savoir que cet ancien journaliste de la Radio Okapi était devenu conseiller à la CENI au temps de Malumalu jusqu’à l’arrivée de Corneille Nangaa. « Évitez de nous dire qu’il y a un journaliste qui a adhéré au sein du M23, Delion Kimbulumpu ancien de la Radio Okapi était déjà à la CENI et Magloire Paluku promoteur de Kivu one avait déjà adhéré aussi au sein de l’UNC de Kamerhe, sont donc des individus comme tant d’autres qui ont adhéré aux idéaux du M23 » a clarifié Valéry Mukosasenge, Président de la commission de discipline et d’éthique de l’UNPC NK.

La veille, plusieurs médias ont relayé l’information selon laquelle deux journalistes ont adhéré à la rébellion du M23.

RDC : l’Ouganda nie tout soutient aux rebelles du M23 

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Accusé de soutenir le M23, l’Ouganda a rejeté  ce mercredi le rapport de l’ONU l’accusant d’avoir facilité le passage des troupes du M23, ainsi que des troupes rwandaises qui les appuient de transiter sur son territoire.

« Ce rapport n’a absolument aucun fondement scientifique. Il manque de documentation et il est biaisé. Nous n’avons aucune raison de soutenir ces rebelles, alors que nous faisons partie des mécanismes régionaux pour la résolution des conflits dans l’est de la RDC. Que des gens fassent ce genre d’allégations est une façon de saboter les efforts que nous entreprenons, plutôt que de les soutenir », déclare le porte-parole de l’armée Ougandaise, le brigadier général Félix Kulayigye.

Si ces experts sont réellement des Nations unies, poursuit-il, « ils devraient soutenir les efforts régionaux pour trouver une solution pacifique, plutôt que de nous accuser de prendre partie. Non, notre pays n’est pas utilisé comme base par ces rebelles. En revanche, notre pays accueille des réfugiés pour leur propre sécurité, en accord avec la politique des Nations unies. Nous avons de très bonnes relations avec le gouvernement de la RDC ».

Félix Kulayigye a ajouté que le son pays a d’ailleurs une une mission conjointe dans la région de l’Ituri, pour lutter contre les terroristes des ADF.

Depuis deux ans, chaque rapport des experts des Nations unies a révélé la montée en puissance du soutien du Rwanda à la rébellion du M23 dans la province du Nord-Kivu. 

Cette fois, dans un rapport rendu public lundi 8 juillet, c’est l’Ouganda qui est pointé du doigt. Le groupe démontre comment les officiels ougandais ont laissé les troupes du M23 et de l’armée rwandaise transiter par l’Ouganda sans aucune limite. 

Une présence importante et visible qui, selon les experts, n’a pas pu passer inaperçue par le renseignement ougandais. Le rapport conclut donc à « un support actif » de certains officiers de l’armée et du CMI, les renseignements militaires.

49eme session APF : 34 pays se rallient à la cause congolaise et condamnent l’agression de la RDC par le Rwanda 

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Par le biais d’une résolution portée par l’Assemblée nationale congolaise, 34 pays ont condamné mardi 9 juillet, en marge de la 49ᵉ session de l’Assemblée parlementaire francophone (APF), l’agression rwandaise en RDC. 

Cette même résolution condamne aussi les morts et les violences de tout genre perpétrées par le M23 soutenu par le Rwanda. Ainsi, les pays signataires de ladite résolution exigent le retrait sans condition de l’armée rwandaise du sol congolais.

Pour Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale congolaise, l’adoption de cette résolution est une réussite de la diplomatie parlementaire. Il précise également que l’heure n’est plus au silence face à tout ce qui se passe dans l’est de la République démocratique du Congo.  

« Nous avons appelé tous les pays à soutenir la RDC, car ce qui s’y passe aujourd’hui dépasse ce que la communauté internationale déplore chaque jour en Ukraine et au Moyen-Orient. » « La RDC ne va plus continuer à supporter ce silence assourdissant de la communauté internationale »,a déclaré le président de l’Assemblée nationale.

RDC : Judith Suminwa déclare son patrimoine familial 

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La première ministre Judith Suminwa  a soumis mardi à la Cour constitutionnelle, la déclaration de son patrimoine familial, afin de respecter l’obligation constitutionnelle imposée à tous les membres de l’exécutif national.

« En tant que cheffe du gouvernement, il est crucial de respecter la loi et de montrer l’exemple. La Cour constitutionnelle est désormais au courant de tout ce que je possède. À la fin de mon mandat, je déposerai également ce que j’aurai acquis. Cela montre que tout citoyen, quel que soit son niveau, doit respecter la loi », a déclaré Judith Suminwa.

Et d’ajouter :  « Le jour où je partirai, en toute transparence, je ferai l’exercice de venir déposer ce que j’aurais eu à acquérir pendant cette période. Au moins, ça permet de démontrer que tout citoyen quel que soit le niveau où il se trouve, doit respecter la loi », a ajouté la cheffe du Gouvernement.

Grâce à cette initiative, la Première ministre Judith Suminwa Tuluka a montré la voie à son équipe gouvernementale et a assuré que tous les membres du Gouvernement respecteront cette obligation constitutionnelle.

« Les ministres vont avoir à le faire. Comme le veut la Constitution, c’est un devoir que nous devons faire dans les 30 jours après notre prise des fonctions. La majorité des ministres ont déjà préparé leurs déclarations de patrimoine familial. Et ils auront à les déposer d’ici jeudi au plus tard », a-t-elle ajouté. 

En effet, l’article 99 de la loi fondamentale de la RDC exige que le Président de la République et les membres du Gouvernement déposent leur déclaration de patrimoine familial devant la Cour Constitutionnelle avant leur prise de fonction et à la fin de celle-ci. Ils doivent y énumérer tous leurs biens meubles, y compris les actions, parts sociales, comptes en banque, et autres. 

De plus, la constitution accorde un délai de 30 jours à partir de l’investiture du Chef de l’Etat ou du Gouvernement pour se conformer à cette obligation. Pour le Gouvernement Suminwa, ce délai est toujours en cours, car son investiture à l’Assemblée nationale a eu lieu le 12 juin dernier.

La complicité de l’Ouganda avec le M23 mise à nu par l’ONU 

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Après le Rwanda, l’Ouganda vient d’être déniché parmi les pays qui prêtent main-forte à la rébellion du M23, à l’origine de la terreur dans l’est de la République démocratique du Congo. C’est ce qu’affirme le rapport d’un groupe d’experts de l’ONU sur la RDC.

Ce rapport publié lundi 8 juillet par les membres du groupe d’experts révèle le « soutien actif » de l’Ouganda aux rebelles du M23, appuyés par le Rwanda.  Le document souligne que « l’Ouganda n’a pas interdit les troupes du M23 et de la RDF ni leur passage sur son territoire, y compris lorsque le M23 a pris Bunagana, le 12 juin 2022, avec l’appui de la RDF ».

« Le groupe d’experts a également obtenu des preuves confirmant le soutien actif donné au M23 par certains responsables des UPDF et le commandement des services de renseignement militaire. » Des sources de renseignement et des personnes proches du M23 ont également confirmé la présence d’officiers du renseignement militaire ougandais à Bunagana depuis au moins la fin de l’année 2023 pour assurer la coordination avec les chefs du M23, fournir de la logistique et transporter les chefs du M23 vers les zones contrôlées par le M23 », indique le rapport de l’ONU.

Ces révélations sont faites par l’ONU au moment où les armées ougandaise et congolaise mènent officiellement des opérations militaires conjointes contre les rebelles des ADF dans l’Est de la RDC.

Du côté du gouvernement congolais, la ministre des Affaires étrangères a promis une réaction. D’après elle, cette réaction sera sur le plan diplomatique et sur le plan de la Defense.

Faux, la CENI n’a pas lancé un processus de recrutement 

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Il circule peu partout sur les réseaux sociaux un prétendu lancement d’un recrutement au sein de la La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Cette information est fausse, indique la centrale électorale. 

« La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) est saisie de la circulation sur les réseaux sociaux d’une fausse application sur le recrutement intitulé « Le recrutement 2024 est en cours. Appliquer maintenant », indique-t-elle dans un communiqué publié lundi 8 juillet. 

De cela, la CENI  invite la population à demeurer vigilante face aux fakes news qui circulent sur les réseaux sociaux.

La CENI s’active à identifier les auteurs de cette application afin de les mettre à la disposition des autorités compétentes pour des sanctions exemplaires.

Kinshasa : Félix Tshisekedi préside la deuxième réunion de la Task Force du Haut Commandement militaire 

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Le président Félix Tshisekedi a présidé lundi la deuxième réunion de la Task Force élargie du Haut commandement des Forces armées de la République démocratique du Congo. 

Cette réunion avait pour objectif de définir les orientations à suivre et de donner l’ordre au Haut commandement militaire d’exécuter les mesures décidées pour préserver l’intégrité territoriale de la RDC, comme l’a rapporté la présidence congolaise dans un communiqué.  

Lors de cette réunion, le Commandant suprême des FARDC et de la Police nationale a défini les orientations à suivre et a donné l’ordre au Haut commandement militaire d’exécuter les mesures décidées pour préserver l’intégrité territoriale de la RDC.  

En plus du Haut commandement militaire, cette rencontre a rassemblé le VPM/Défense, les responsables des services de sécurité et certains conseillers du Chef de l’État afin d’évaluer la situation militaire et sécuritaire dans l’Est de la RDC.

Bintou Keita au Conseil de sécurité de l’ONU : « Plus le temps passe, on vit dans l’impasse et l’esprit de violence »

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La cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita a exprimé ses inquiétudes lundi 8 juillet devant le Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo. 

Pour la cheffe de la MONUSCO l’expansion du Mouvement du 23 mars (M23) dans le Nord-Kivu continue ainsi son débordement dans le Sud-Kivu, malgré les nombreuses opérations menées par les FARDC, régulièrement soutenues par la MONUSCO et le SAMIDRC.

« La situation en matière de sécurité dans l’est de la RDC a continué à se détériorer, atteignant des niveaux alarmants de violence et de déplacements de civils. Je suis extrêmement préoccupé par l’expansion rapide », a déclaré Bintou Keita. 

Et d’ajouter : « Alors que c’est au rythme de justice, de paix, et de réconciliation qu’on veut danser ici. Ils doivent retrouver leurs villages, ces millions d’enfants en soif de rejoindre leurs salles de classe Xénope du futur, que ces enfants soient sauvés. Nous nous devons d’écouter cette jeunesse congolaise et de la soutenir sans réserve pour l’avenir du pays ». 

Elle estime que les dynamiques politiques se sont surtout concentrées sur la mise en place du nouveau gouvernement qui a été inauguré pendant la nuit du 11 au 12 juin 2024 faisant suite aux élections de décembre 2023.  

« Depuis la prise de fonction du nouveau gouvernement et du bureau de l’Assemblée nationale, j’ai eu l’occasion de m’entretenir avec la Première Ministre, plusieurs ministres et le Président de l’Assemblée nationale. Lors de ces échanges, nous avons pu discuter du nouveau Plan d’Action du Gouvernement et des possibilités de soutien de la MONUSCO à sa mise en œuvre, conformément à son mandat », a-t-elle poursuivi. 

Et de conclure : « Le Plan de réponse humanitaire 2024 (lancé le 20 février 2024) cherche à obtenir 2,6 milliards de dollars américains pour fournir une assistance humanitaire à 8,7 millions de personnes touchées par la crise. À la mi-juin, le plan n’était financé qu’à hauteur de 26 %. Je remercie les États membres pour leur soutien et les encourage à fournir un soutien supplémentaire ». 

Nord Kivu: découverte macabre d’une bombe artisanale à Beni Mangina

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Une bombe artisanale  découverte ce lundi 08 juillet en commune rurale de Mangina en territoire de Béni au Nord-Kivu. Selon Rocky Muvunga, bourgmestre de cette municipalité, qui livre la nouvelle, cet engin explosif a été découvert par des habitants qui étaient en plein travail communautaire sur l’axe Magodomo, alerte, les équipes techniques ont été dépêchés sur lieu pour désamorcer l’engin.

Tout en soupçonnant les ADF d’être poseurs de l’engin au cours de leurs opérations dans plusieurs quartiers de cette commune, Rocky Muvunga, appelle sa population, surtout cultivatrice, à  la vigilance.

Au poste frontalier de Kasindi, la police nationale congolaise commissariat  de Kasindi-Lubiriha, toujours de Beni avait annoncé le  vendredi 5 juillet dernier la découverte la soirée du jeudi 04 juillet, d’une grenade  type M26 dans le quartier Lumumba au poste frontalier de Kasindi en territoire de Béni, posée par des inconnues, sans causer aucun dégât.