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La Cour militaire se dit « incompétente » à juger Salomon Kalonda 

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Au vu de sa qualité de sénateur, la Cour militaire de Kinshasa s’est déclarée ce lundi 8 juillet, incompétente de juger l’opposant Salomon Kolonda, après avoir examiné et donné raison à la requête de la défense.

D’après son avocat Hervé Diakiese, « La Cour militaire a fait droit à la requête de la défense en constatant la réalité de la nouvelle qualité de Salomon Kalonda, élu sénateur. Dans son arrêt rendu ce lundi 8 juillet, la Cour s’est déclarée incompétente pour juger le sénateur»

La cour militaire de Kinshasa avait accordé la liberté provisoire à Salomon Idi Kalonda lors de son audience du 27 mars à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa, pour aller se faire soigner.

Arrêté le 30 mai 2023, alors qu’il s’apprêtait à prendre l’avion pour Lubumbashi, le conseiller spécial de Moïse Katumbi, était accusé notamment d’atteinte à la sûreté de l’État et de collusion avec la rébellion du M23.

Salomon Idi Kalonda a été élu sénateur au Haut-Katanga. Il avait placé son élection sous le signe de l’unité nationale.

Il a été élu sénateur alors qu’il était en Belgique où il poursuivait ses soins après avoir obtenu la liberté conditionnelle.

Il est revenu à Kinshasa pour faire valider son mandat.

RDC : Les experts des Nations unies pointent du doigt le Rwanda dans un nouveau rapport

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Les  experts des Nations unies mandatés par le Conseil de sécurité ont présenté leur rapport sur la situation en République démocratique du Congo (RDC). 

Ce rapport met en lumière le niveau de violences auquel le pays est confronté, en particulier dans les provinces de l’Est. Une des révélations de ce rapport concerne le rôle de l’Ouganda voisin dans le conflit entre les forces loyalistes de la RDC et le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda.

Depuis deux ans déjà, chaque rapport des experts des Nations unies mettait en lumière de manière irréfutable le soutien croissant du Rwanda à la rébellion du M23 qui sévit actuellement dans la province du Nord-Kivu. Cette fois-ci, un autre acteur régional est mis en cause : l’Ouganda. Le groupe d’experts expose comment les autorités ougandaises ont permis aux troupes du M23 et de l’armée rwandaise de transiter par l’Ouganda sans aucune entrave. Une présence significative et visible qui, selon les experts, n’a pas pu échapper à la vigilance des services de renseignement ougandais. Le rapport conclut donc à un soutien actif de certains officiers de l’armée et du CMI, les services de renseignement militaires.

Cependant, les spécialistes vont au-delà car il ne s’agit pas seulement de transit sur le territoire ougandais : des membres du mouvement armé se sont également rendus en Ouganda. D’après le rapport, Sultani Makenga, le chef militaire du M23, a été repéré à plusieurs reprises cette année à Entebbe et Kampala. Quant à Corneille Nangaa, le chef de la branche politique, il a résidé un certain temps dans la capitale ougandaise. Il y a même tenu des réunions avec des représentants de certains groupes armés congolais.

En ce qui concerne le rôle déjà bien connu du Rwanda, les spécialistes détaillent cette fois-ci l’augmentation de l’aide militaire. Il est mentionné dans le document qu’en janvier 2024, au moins 1 000 soldats rwandais (RDF) ont franchi la frontière à Kibumba, dans le territoire de Rutshuru. Ces effectifs se sont ajoutés à ceux déjà présents dans cette région appelée le « petit Nord ». Les spécialistes estiment qu’il y avait entre 3 000 et 4 000 RDF déployés dans les territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo, au moment où ils finalisaient leur rapport. Cela représente un nombre plus important que les 3 000 combattants estimés du M23. Ces militaires disposent d’un équipement de pointe et de véhicules blindés équipés de radars et de missiles sol-air.

Les experts  soulignent également que cette montée en puissance n’a pas du tout été entravée par les nombreuses condamnations internationales. En effet, entre février et mars 2024, plusieurs organisations étatiques et gouvernements occidentaux, dont les États-Unis, la France et l’Union européenne, ont demandé au M23 de retirer ses troupes de la RDC. En avril, le Conseil de sécurité des Nations unies avait également condamné « le soutien militaire étranger au M23 ».

 Ce document des spécialistes des Nations Unies représente la première publication depuis l’annonce de la fondation de l’Alliance du fleuve Congo par Corneille Naanga, l’ancien président de la Commission électorale congolaise sous Joseph Kabila. Les experts exposent en détail le processus de formation de ce groupe politico-militaire, mettant en lumière les nombreux déplacements effectués dans la région des Grands Lacs par les divers dirigeants.

Haut-Katanga : le gouverneur Kyabula publie son nouveau gouvernement provincial 

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Le samedi 6 juillet à Lubumbashi, le nouveau gouvernement provincial du Haut-Katanga a été dévoilé au grand public. 

Composé de dix ministres provinciaux, cette équipe prestigieuse compte deux femmes, dont l’une est responsable du genre, de la famille et de l’enfant. 

Cette dernière, anciennement journaliste à la RTNC/Haut-Katanga, apporte une expertise précieuse à sa nouvelle fonction. Parmi les dix ministres provinciaux, neuf étaient déjà membres de l’équipe annoncée il y a plus d’une semaine, aux côtés des dix commissaires généraux. 

Cette situation a conduit le gouverneur Jacques Kyabula à être convoqué à Kinshasa par le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, en raison de son non-respect de la constitution.

L’ICE crée des moments inoubliables de partage et d’exposition à l’Unikin

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l’Initiative Construire Ensemble (ICE) en collaboration avec l’Ambassade de France en RDC a organisé samedi 6 juillet à l’Université de Kinshasa, une rencontre multidisciplinaire dans laquelle les experts de différents domaines ont partagé leur expérience avec les étudiants et entrepreneurs à l’Université de Kinshasa (unikin).  Dans ce même cadre, quelques jeunes entrepreneurs ont exposé leurs inventions et produits. 

Les discussions ont tourné autour du rôle essentiel de la formation continue dans le domaine de l’emploi ainsi que les solutions innovantes à mettre en place  pour promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes congolais. 

L’objectif de cette activité, tenue après celle organisée à l’Institut Français, était de mettre en lumière les innovations des jeunes étudiants, des femmes et entrepreneurs congolais et français (européen) dans le secteur de transition énergétique et écologique ainsi qu’à l’ingénierie apportant des solutions impactant la société tenant compte des réalités municipales ou urbaines du pays sans laisser de côté la création d’emplois pour des jeunes de pays du Nord et sud. 

Prisca Makila, inventeur de la logette intelligente, entrepreneure, était la première panéliste à prendre la parole. Laurie Kamuyo, cheffe d’entreprise. Alexandre Zamundu, DG de Garama Tech.  La quatrième pénaliste, Ruth Paola Ngwanza, journaliste, entrepreneure, est les panélistes. Ils ont appelé les étudiants à innover, à prendre des risques, à résoudre les problèmes de la société et à continuer de se former.

Ce moment de partage a trouvé du répondant et a drainé une grande foule venue acquérir de l’expérience, mais aussi contempler la création des autres. L’activité s’est clôturée par une pièce de théâtre qui raconte les réalités de la vie à Kinshasa. Le public est rentré gai.

Dans la partie exposition, Beatrice Palawala a présenté son bacterol qui lutte contre les insectes à la maison et un nettoyage efficace. Naomi Kabuo, a produit les jus d’orange et de gingembre qui soulagent les douleurs articulaires, stimulent l’appétit, diminuent les graisses, améliorent la vitalité sexuelle.  Ilunga Mavita Fiston a présenté son fast-food, avec le but de manger sain, équilibré et vite avec des salades fraîches, vinaigrettes artisanales allégées, des soupes idéales pour un repas léger.

Rose Bombeto a présenté le jus et vin naturel à base de  bisssap. Riches en fer, vitamine C, vitamine B2, Vitamine B3, calcium et d’autres. Doo-Wan Kamwanga, a exposé des chips 100 % bio fait à base de noix de coco offrant le plein en minéraux et en oligo-éléments. Enoch Masonama a présenté le projet Design Dream, un collectif des talents passionné par l’art visuel et l’innovation.  Esther Yabio-Ngao a présenté ses sacs en perles. 

La culture au centre de la coopération Nord-Sud, objet d’un Forum haute en couleur 

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L’Institut français de Kinshasa a vécu un après-midi particulier ce vendredi 05 juillet. À la base, un forum haut en couleur organisé par l’Initiative Construire Ensemble (ICE) grâce au concours de l’ambassade de France en RDC. 

Jeunes et vieux, épris de culture, se sont retrouvés dans un climat de convivialité dans un forum culturel qui offre le bien être à tous. Les échanges ont tourné autour du thème : « la jeunesse et la culture au centre de la coopération Nord-Sud ». 

Cette activité a débouché à un moment festif à travers un concert où les slameurs et des artistes musiciens ont donné de la voix pour lier l’utile à l’agréable. Ce n’était que pour la première partie en attendant la seconde prévue samedi 06 juillet à l’Université de Kinshasa. 

Jean-Jacques Tankwey, designer et  Glodie  Mubikayi, cinéaste ont partagé leur expérience sur le paysage culturel en général en RDC. Ils ont tous deux martelé sur le rôle de la culture dans l’entretien des relations entre pays développés et pays en développement. 

Les deux chef d’entreprise ont appelé aux jeunes artistes de travailler dans le collectif, développer leur réseautage et travailler avec sérieux et sans relâche pour bénéficier des financements. 

« Les projets culturels doivent répondre à un besoin. Et ce n’est pas du jour au lendemain qu’on se fait financer, mais plus on tente, plus on apprend, plus on optimise ses chances de réussite », déclare Florence Douaze Bonnet, cheffe de projet à Expertise France. Elle maîtrise les rouages pour la validation et au financement des projets par les grandes agences internationales. 

Cette première phase s’est clôturée en beauté et l’assistance s’est dirigée vers le podium pour le spectacle. Benk et Muntu la Zemeusla ont ouvert le bal avec des slams qui n’ont pas laissé le public venu nombreux indifférent. Accompagné par la magnifique DJ QUEENY D, le collectif Trokadero a embrasé la scène.

Procès/Tentative de Coup d’Etat : Marcel Malanga rejette tout sur son père 

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Marcel Malanga, fils du chef présumé responsable du coup d’État » du 19 mai à Kinshasa, tué sur le coup, affirme avoir été embarqué de force par son père dans une aventure dont il n’avait pas la maîtrise. 

Porteur d’une arme de guerre, au côté de son père, dans la vidéo tourné au palais de la nation, ce jeune homme de 22 ans, s’est présenté à la barre comme victime des actes de son père. 

« Je suis venu non pour faire un renversement du pouvoir mais pour rendre visite à mon père, que j’avais vu la dernière fois en 2021 pour une courte période, un père qui m’a quitté à l’âge de 16 ans » , a-t-il déclaré ce vendredi à la prison de Ndolo devant le tribunal militaire. « Je ne savais pas que mon papa avait des ambitions politiques« ,ajoute-t-il. 

Il assure qu’il est  venu en République démocratique du Congo, accompagné de son ami Taylor Thompson, à l’invitation de son père, Christian Malanga. Mais pour le ministère public, cette version n’est pas vraie. D’après l’organe de la loi, Marcel Malanga était « l’un des coordonnateurs » de la bande. 

Au total, 51 accusés sont poursuivis dans cette affaire et sont tous détenus à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa. Six étrangers figurent parmi eux: Marcel Malanga, son ami Taylor Thompson, un autre Américain, Benjamin Zalman-Polun, ainsi qu’un Belge, un Britannique et un Canadien.

La RDC et le Rwanda s’engagent dans une trêve humanitaire de deux semaines 

Les gouvernements congolais et rwandais se sont engagés jeudi  dans une trêve humanitaire de deux semaines. 

Cette trêve qui débute à minuit heure locale le 5 juillet et se poursuivra jusqu’au 19 juillet, engage les parties au conflit à faire taire leurs armes, à permettre le retour volontaire des personnes déplacées et à assurer au personnel humanitaire un accès sans entrave aux populations vulnérables. 

« La trêve couvre les zones d’hostilités qui affectent le plus les populations civiles », explique les USA. 

De son côté, les  États-Unis saluent cette  humanitaire  à laquelle se sont engagées les parties au conflit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). 

La situation humanitaire au Nord-Kivu est désastreuse, avec près de 3 millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays (PDI) dans la province. L’intensification récente des combats au Nord-Kivu a empêché les travailleurs humanitaires d’atteindre des centaines de milliers de PDI dans la région de Kanyabayonga et a forcé plus de 100 000 personnes à quitter leur foyer.

Cette évolution s’appuie sur les mesures de confiance obtenues lors du voyage de la directrice du renseignement national (DNI) Avril Haines en RDC et au Rwanda en novembre dernier, et de ses entretiens ultérieurs avec les présidents Félix Tshisekedi de la RDC et Paul Kagame du Rwanda. 

Les États-Unis continuent de soutenir pleinement le processus de Luanda et les efforts du gouvernement angolais pour remédier aux facteurs actuels et historiques qui perpétuent cette crise de longue date.

Le gouvernement américain appelle toutes les parties à respecter l’esprit de la trêve avant son entrée en vigueur.

Le gouvernement américain continuera d’utiliser ses ressources de renseignement et ses ressources diplomatiques pour surveiller les activités des forces armées et des groupes armés non étatiques pendant la trêve humanitaire.

Incendies interminables à Bukavu : le cadre de concertation exige l’ouverture des enquêtes judiciaires

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Depuis le début du mois de mai 2024, la ville de Bukavu a enregistré une dizaine d’incendies qui ont causé plusieurs dégâts humains et matériels. La commune de Kadutu caracole en tête, suivie de celle d’Ibanda ainsi que celle de Bagira où des jours comme la nuit des cas d’incendies à répétition sont enregistrés.

Pour la seule journée du mercredi 03 juillet, au moins trois incendies graves se sont déclarés dans la commune d’Ibanda au quartier Nyalukemba. Des incendies qui étaient à la base d’au moins 400 maisons parties en fumée et toutes ces personnes vivent actuellement à la belle étoile.

Face à ce dilemme, le Cadre de concertation de la société civile du Sud Kivu demande que des enquêtes judiciaires soient ouvertes pour établir les responsabilités ainsi que les vraies causes de ces incidents macabres devenus monnaie courante dans la ville.

Hippocrate Marume membre de cette structure au niveau provincial, exige aussi que soient interpelés les bourgmestres de trois communes de la ville de Bukavu sur l’usage des fonds ainsi que des véhicules anti-incendies que Bahati Lukwebo les avaient remis.

Pour lui, la justice reste une alternative pour déterminer qui seraient derrière cette situation qui impacte négativement sur la vie de toute la ville.

RDC : le FMI approuve une revue permettant un décaissement de 224,7 millions de dollars 

 Le Conseil d’Administration du FMI a donné son accord mercredi 3 juillet pour la finalisation de la 6ème et dernière évaluation du programme économique triennal de la RDC, appuyé par la Facilité Élargie de Crédit (FEC) depuis 2021. 

« Dans l’histoire de ce pays, c’est la première fois qu’un gouvernement aura été jusqu’au terme d’un programme avec le FMI », a déclaré Daniel Mukoko. 

D’après son communiqué,le FMI indique que la conclusion de la sixième revue a occasionné un versement immédiat de 152,2 millions de DTS (environ 224,7 millions de dollars) pour répondre aux besoins de la balance des paiements, portant le total des versements à ce jour à 1 066 millions de DTS (environ 1 573,8 millions de dollars).

Selon M. Kenji Okamura, Directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI), la croissance en République démocratique du Congo est demeurée solide, principalement grâce à une performance solide du secteur minier. Les actions entreprises par la Banque centrale du Congo (BCC) pour resserrer la politique monétaire et atténuer les pressions sur le marché des changes ont contribué à une modération modérée des pressions inflationnistes.

La poursuite des efforts visant à accumuler des réserves tout en préservant le rôle du taux de change en tant qu’amortisseur de chocs est primordiale pour renforcer la résilience externe. Il est essentiel de faire progresser les réformes visant à améliorer la gouvernance et la transparence, notamment dans le secteur minier, à renforcer les cadres de lutte contre la corruption et la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, et à améliorer le climat des affaires pour soutenir le développement du secteur privé et promouvoir une croissance diversifiée, durable et inclusive », a-t-il poursuivi. 

Butembo : au moins 25 milliaires congolais condamnés à mort

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Mercredi 3 juillet, le tribunal militaire garnison du Nord-Kivu a condamné à mort 25 soldats congolais lors d’un procès en flagrance à Alimbongo, dans le territoire de Lubero, où les affrontements entre l’armée et les rebelles du M23 se poursuivent.

La justice militaire les accuse d’avoir fui le combat qui se déroule depuis le week-end dernier dans les villages de Kaseghe et Matembe sur la route Butembo-Kanyabayonga. 

Ils sont également poursuivis pour dissipation des munitions de guerre, pillage et violation des consignes. 

D’autre part, un officier au grade de capitaine reconnu coupable de vol a été condamné à 10 ans de servitude pénale et 4 épouses des militaires qui comparaissaient dans le même procès ont été acquittées faute des preuves.

« Depuis hier quand l’audience a débuté, aucun militaire n’a encore participé aux mêmes actions de quitter les lignes de front sans recevoir au préalable les ordres de leur commandant. Nous croyons qu’avec cette décision qui vient d’être rendue cela amènera à la bonne réussite des opérations qui sont lancées dans la partie front Nord », a déclaré le sous-lieutenant Mbuyi Kalonji, porte-parole militaire du front Nord.

Le conseil des prévenus n’est pas satisfait du jugement rendu et prévoit de faire appel. 

« Nous avons remarqué qu’il y avait d’autres prévenus à qui l’on aurait pu accorder des circonstances atténuantes ou les acquitter facilement », souligne Me Jules Muvweko, conseil des prévenus. 

Depuis vendredi 28 juin, l’armée congolaise fait face à une progression des rebelles du M23 qui ont pénétré dans le territoire de Lubero. 

Ces assaillants ont occupé de grandes agglomérations du sud de Lubero, notamment les communes de Kanyabayonga, Kirumba et Kayna, poussant les militaires à se retirer sans combattre pour éviter une confrontation directe avec les rebelles dans des villes peuplées. 

Le M23 a annoncé lors d’une réunion son intention d’atteindre la ville de Butembo, mais la rébellion est toujours freinée par un important bouclier de l’armée congolaise à 40 kilomètres au nord de Kanyabayonga, précisément à la hauteur de la localité de Kaseghe, où les affrontements se poursuivent.

RDC : le ministre de l’urbanisme interdit toute délivrance d’un permis de construire sans son autorisation 

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Le ministre de l’Urbanisme et Habitat, Chrispin Mbadu a interdit ce mercredi 3 juillet, toute délivrance de construire sur l’ensemble du territoire national ou de démolition sans son approbation.  

Dans sa note circulaire au responsable des directions sous sa tutelle, il ajoute que tout contrôle de permis de construire, sur toute l’étendue de la RDC ne peut se faire que sur ordre de service approuvé par le ministre de l’Urbanisme et Habitat ou des gouverneurs des provinces. 

Le ministre de l’Urbanisme et Habitat a également émis une interdiction concernant les travaux de réhabilitation, de rénovation, de démolition ou de construction sur les biens immobiliers du domaine privé de l’Etat, exigeant un avis préalable pour toute intervention. 

De plus, pour l’érection des stations-services à Kinshasa, aucune demande d’avis urbanistique ne peut être approuvée sans son approbation ou celle des gouverneurs des provinces. 

« Il sera ordonné l’identification et le contrôle de qualité des immeubles et Villas anciens et ceux nouvellement construits sur les fonds morcelés du patrimoine du domaine privé de l’Etat, à Kimbondo dans la circonscription urbaine de Mont-Ngafula à Kinshasa », écrit le ministre Crispin Mbadu. 

« Ces mesures conservatoires seront réévaluées dans trois mois », conclut-il. 

Le Pasteur Baraka et le comédien Liteya Kanda banni des médias

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Durant 70 jours, le pasteur Baraka Mugusha ainsi que l’artiste comédien Aimé Madiadia, sont plus des écrans. Ils sont tous deux suspendus par le conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC). Les chaînes de télévision ainsi que les hébergeurs Tik-tok sont interdits de leur accorder la parole. 

Dans une vidéo mise en ligne et devenue virale sur les réseaux sociaux, explique le CSAC, Monsieur Baraka Mugusho, pasteur de son état, s’est adressé au public kinois avec des injures contre quiconque parlerait mal de lui en ces termes : « … Nakofinga bino ba tufi … nakofinga ba masoko ya ba mamans na bino ti bokobima na page na nga… naza na ngomba nazo prier, nazolakela mabe, nazokanga bino, bamisus nakobimela bino na esprit ; naye na ba ndaku na bino, naye kokanga bino na kingo… nga na pumbwaka, nakoya na chambre na yo … Ba tufi na bino, bolongwa na kombo na yesu ». 

Par contre Madiadia Aimé, comédien Congolais dont la popularité n’est pas à démontrer, invité par un journaliste non autrement identifié dans une émission sans titre affiché, s’est par des propos clairs, adressé au public en se réjouissant de s’être régalé du visionnage (d’une sextape d’une Artiste chanteuse) de la nudité d’une femme confondue à la chanteuse gospel congolaise vivant aux USA.

RDC : reprise du procès sur la tentative du coup d’Etat manqué

Ouvert vendredi 7 juin, le procès sur la tentative du coup d’Etat du 19 mai au Palais de la Nation déjoué par l’armée congolaise reprend ce lundi 1er juillet à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa.

Après le jugement avant dire droit rendu la semaine dernière, la cinquième audience du procès des 51 accusés des attaques du 19 mai contre la résidence de Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, et le Palais de la Nation, où se trouvent les bureaux du président Félix Tshisekedi reprend ce lundi 1 juillet à la prison militaire de Ndolo. Il sera question pour le tribunal militaire/Kinshasa d’entamer officiellement l’instruction du fond de l’affaire, donc des faits en cause contre les prévenus.

Lors de la dernière audience, le tribunal a déclaré irrecevables les requêtes concernant la restitution des objets non saisis et la libération de la résidence ayant abrité Malanga et ses complices. En ce qui concerne le déclinatoire de compétence, bien que recevable en forme, il a été déclaré non fondé.

Les moyens tirés du rejet des procès-verbaux (PV) dressés à la phase préjuridictionnelle ont été jugés recevables mais non fondés, à l’exception des PV d’audition de Jean-Jacques Wondo, dont les déclarations seront exploitées uniquement à titre de renseignements. En clair, concernant cet expert militaire belge, le tribunal militaire de garnison de la Gombe a relevé des lacunes dans les PV d’audition des renseignements militaires et a décidé d’exploiter ces déclarations uniquement à titre de renseignements.

Toutes les demandes de liberté provisoire introduites par les prévenus ont été rejetées, maintenant les accusés en détention durant la poursuite de l’instruction.

Rappelons-le, plusieurs infractions pèsent sur ces prévenus à savoir, le terrorisme, la détention illégale d’armes et de munitions de guerre, tentative d’assassinat, association des malfaiteurs, meurtre et financement du terrorisme.

RDC : « Le gouvernement de M. Félix Tshisekedi est fondé sur la démagogie, le mensonge, la distraction », (Martin Fayulu) 

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Dans son adresse à la nation ce dimanche 30 juin, à l’occasion de la fête de l’indépendance, l’opposant Martin Fayulu a vivement critiqué la gouvernance du président de la République Félix Tshisekedi. 

Le président de l’ECIDE estime que la gouvernance de l’actuel président de la RDC repose essentiellement sur la démagogie, le mensonge, la diversion, la distraction, la corruption et la violence. 

« Contrairement à ses déclarations démagogiques, promettant d’attaquer le Rwanda à la ‘’moindre escarmouche’’, M. Félix Tshisekedi fait preuve d’une indifférence coupable, abandonnant la population à son triste sort », a fait savoir Martin Fayulu. 

Il affirme aussi que le président Tshisekedi divise les congolais par le tribalisme. 

« Tshisekedi envisage maintenant de changer la constitution pour demeurer au pouvoir. Cela ne passera pas. Pour qu’il réussisse une telle entreprise, il devra marcher sur les cadavres des millions de congolais qui sortiront dans les rues pour lui barrer la route », renchérît-il. 

Et d’ajouter : « Le projet de balkanisation n’a jamais quitté certains esprits opposés à notre souveraineté nationale et internationale. Cependant, ce qui me ronge profondément, c’est de savoir que parmi nous, il y a des ‘’pions’’ certains conscients, d’autres non-conscients, tapis dans nos institutions, œuvrant contre les intérêts du pays. Ceci est extrêmement grave ». 

RDC : Félix Tshisekedi réaffirme sa volonté de rétablir la paix dans l’Est 

Le président Félix Tshisekedi a réaffirmé, le samedi 29 juin lors de son discours à l’occasion du 64e anniversaire de l’accession de la RDC à l’indépendance , sa volonté de défendre le territoire national et de rétablir la paix dans l’Est de la RDC, où les rebelles du M23 et d’autres miliciens sévissent.  

 « Ce qui se passe à Kanyabayonga, à Kayina, dans les villages du Sud de Lubero, ainsi que dans les territoires de Rutshuru, Nyirangongo et Masisi constitue une agression flagrante contre notre souveraineté nationale et la paix de notre peuple. En tant que président de la République et commandant suprême des FARDC et de la police, je tiens à vous assurer de ma détermination inébranlable à défendre l’ensemble de notre territoire et à rétablir la paix », a-t-il déclaré. 

Félix Tshisekedi a également souligné que le défi sécuritaire auquel le pays est injustement confronté est complexe et exige une réponse collective, courageuse et déterminée de tous les Congolais.  

En plus, il a également exprimé sa compassion envers les Congolais victimes de l’agression rwandaise dans la partie Est du pays.  

Sur le plan social, il a affirmé avoir donné des instructions au gouvernement pour prendre des mesures appropriées :  « En tant que garant de la Nation, je peux vous assurer que cette situation me tient à cœur et que rien n’arrêtera ma détermination à y apporter des solutions appropriées et urgentes. J’ai également donné des instructions au gouvernement pour prendre les mesures nécessaires afin d’alléger le coût du panier de la ménagère et d’améliorer le pouvoir d’achat de la population », a-t-il renchéri. 

Nord Kivu: reprise des affrontements autour de Kanyabayonga 

Depuis tôt le matin de jeudi 27 juin, des nouveaux affrontements ont été signalés entre les FARDC et le M23 à Miriki, un village situé à environ 30 kilomètres de la commune rurale de Kanyabayonga, dans le territoire de Lubero. 

La société civile locale qui nous livre l’information rapporte que des bombes larguées par le M23 ont touché Kavumba, une plantation située à 135 kilomètres de la commune rurale de Kirumba, causant un mort et deux blessés.

D’autres sources locales mentionnent une incursion repoussée des rebelles du M23 vers le village de Miriki, proche de Kanyabayonga, où ils affrontent les FARDC appuyées par les combattants Wazalendo et repoussent les attaques du M23 soutenu par le Rwanda. 

Pendant ce temps, des combats se déroulent également aux abords du village de Lai-Lai, voisin de Kimaka, à moins de cinq kilomètres au sud de Miriki, dans le groupement d’Itala, toujours dans le territoire de Lubero.

Le colonel Alain Kiwewa, administrateur du territoire de Lubero, a indiqué que des bombes lancées par le M23 sont tombées aux alentours de Miriki sans causer de victimes à part quelques dégâts matériels. Cette situation a entraîné le déplacement des habitants de Miriki vers Luofu, selon des sources locales.

Nord-Kivu : à la dernière étape de sa mission, la Première ministre assiste les déplacés de guerre du M23

En séjour dans la ville de Goma, la Première ministre Judith Suminwa a effectuée ce jeudi 27 juin une visite de compassion aux déplacés de guerre du M23 cantonnés dans le camp de Bushagala dans la ville de Goma.

Une fois arrivée, la Cheffe du gouvernement congolais accompagné de quatre de ses ministres et d’une délégation du gouvernement provincial chapeauté par le gouverneur militaire, a remis aux représentants de tous les déplacés des biens vivres et non vivres pour compatir avec eux dans cette dure épreuve qu’ils traversent.

Des sacs de riz, des haricots, des vêtements ainsi que des lits, des médicaments et d’autres produits de première nécessité, voilà ce qui constitue cette assistance du gouvernement congolais en faveur de ces déplacés, la première depuis la nomination de madame Judith Suminwa comme Première ministre. Prenant la parole devant cette foule immense des déplacés, Mme Suminwa fait savoir que son équipe gouvernementale effectuera régulièrement ce genre d’action pour répondre tant soit peu à leurs besoins les plus urgents.

Elle rassure en outre que ces derniers ne vont plus rester longtemps dans cette situation, car, selon elle, le gouvernement qu’elle dirige ne ménagera aucun effort pour mettre fin à la guerre pour que chaque habitant regagne son milieu naturel.

Les déplacés de guerre ont à leur tour remercié la première ministre pour cette première visite, mais aussi pour toute forme d’assistance qu’elle leur apporte. Après le camp, la Première ministre est au chevet des vaillants militaires FARDC blessés lors des différents affrontements contre les rebelles du M23 et qui sont internés à l’hôpital militaire dans le camp Katindo.

Tard dans la soirée du mercredi, Judith Suminwa a échangé avec les différentes forces politiques et sociales du Nord-Kivu. La question de la guerre d’agression dont elle est victime était l’un des principaux sujets soulevés. Judith Suminwa n’a pas cessé tout au long des échanges de tacler le Rwanda ainsi que ses supplétifs du M23.

Ituri: une nouvelle attaque des ADF fait 4 morts et plusieurs habitants portes disparus à Irumu

Les terroristes islamistes de l’ADF continuent à faire la terreur dans la province de l’Ituri. Dans une nouvelle attaque qu’ils ont faite au village Mambelenga groupement Bandavilemba chefferie de walese vonkutu, ces derniers ont tué quatre civils et incendié plusieurs habitations de la population civile.

Surpris dans leurs maisons la nuit vers 20 heures heure locale de ce mercredi 26 juin au 27 juin, ces civils ont été tués tous par des machettes, nous signale Christophe Munyanderu, coordonateur de la CRDH, une organisation de défense des droits humains à Irumu.

Celui-ci précise qu’il y a deux autres personnes qui ont été portées à une destination inconnue par ces assaillants. Il sied de signaler qu’avant cette incursion présumée ADF, ces terroristes auraient pris en otage huit agriculteurs retrouvés dans leurs champs dans le même village précisément à Manzebi Makumbo entité située environ 5 kms côté ouest de la RN 4.

Jeux de la francophonie : la RDC passe le flambeau à l’Arménie 

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La République démocratique du Congo a passé le drapeau à l’Arménie qui va organiser les prochains jeux de la francophonie, lors d’une cérémonie ce jeudi 27 juin au siège de l’OIF à Paris.  

« Bien plus qu’une conjugaison culturelle et sportive, les Jeux de la Francophonie sont une démonstration de la vision commune des pères fondateurs, celle d’une francophonie de paix, de partage d’expérience, d’engagement et de concertation », a déclaré la ministre congolaise déléguée en charge de coopération internationale et francophonie, Bestine Kazadi. 

Ce transfert de responsabilité entre les deux nations illustre la continuité et la solidarité qui caractérisent les Jeux de la Francophonie, un événement prestigieux organisé tous les quatre ans, combinant sport et culture au service de la langue française et de la jeunesse.

Cette cérémonie sera également marquée par la signature d’un accord entre l’OIF et l’Arménie, définissant le cadre de la mise en œuvre des 10es Jeux de la Francophonie. Cet accord engage le pays hôte à respecter rigoureusement les cahiers des charges, les échéanciers, les règlements financiers ainsi que les chartes d’éthique et de développement durable, dans le but de garantir une organisation optimale.

De son côté, comme lors de chaque édition, l’OIF, par le biais du Comité international des Jeux de la Francophonie, apportera un soutien technique pour l’organisation des Jeux.

La cérémonie se déroule en compagnie de l’illustre Administratrice de l’OIF, Mme Caroline St-Hilaire, de la distinguée Ministre déléguée à la Coopération internationale et à la Francophonie de la RDC, Mme Bestine Kazadi, et du distingué Président du comité de pilotage du Comité national des 10es Jeux de la Francophonie, M. Arayik Harutyunyan.

Cyril Ramaphosa réaffirme sa volonté inébranlable de rétablir la paix dans l’Est de la RDC 

Cyril Ramaphosa, le Président Sud-Africain, a réaffirmé ce jeudi 27 juin sa volonté inébranlable de rétablir la paix et la stabilité dans l’Est de la République démocratique du Congo.

Cette déclaration intervient après la perte d’au moins six soldats des Forces de défense nationale sud-africaines (SANDF) déployés dans l’Est de la RDC. Les soldats gravement blessés ont été hospitalisés, tandis que ceux aux blessures mineures devraient bientôt être autorisés à rentrer.

« Alors que nous pleurons les morts et les pertes infligées à nos soldats, nous apprécions et sommes humiliés par les sacrifices qu’ils ont faits pour la cause de la paix et de la stabilité dans notre région, et ils ne seront pas oubliés », a déclaré le président Ramaphosa par le biais de son porte-parole.  

Depuis leur déploiement dans l’Est de la RDC pour combattre les rebelles du M23, au moins six soldats des Forces de défense nationale sud-africaines (SANDF) ont perdu la vie et des dizaines d’autres ont été blessés.

Les familles des soldats décédés ont été informées et les procédures pour rapatrier leurs dépouilles sont en cours. 

Cyril Ramaphosa reste déterminé à restaurer la paix dans cette région troublée de la RDC et à mettre fin aux souffrances infligées par la rébellion du M23.

Pour ce faire, la SADC a  considérablement renforcé son dispositif en République démocratique du Congo. Avec une augmentation récente de ses effectifs, la force régionale SAMIDRC compte désormais près de 8 000 soldats, a révélée mercredi Africa Intelligence. 

Grâce à cette augmentation significative de ses troupes, la SADC est prête à faire face à tous les défis qui se présentent sur son chemin, et à protéger les populations vulnérables de la RDC.

Kinshasa : Daniel Bumba dévoile son équipe gouvernementale 

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Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, a annoncé mercredi soir la composition de son équipe gouvernementale. 

Par le biais d’un arrêté, il a nommé dix femmes et hommes à différents postes ministériels afin de répondre aux préoccupations des Kinois. Cette équipe gouvernementale est constituée de dix membres.

Voici les membres de ce gouvernement provincial :

1. Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières : Mimie Bikela Mundele,

2. Ministre des Finances, de l’Économie et du Numérique : Magloire Kabemba Okandja,

3. Ministre des Infrastructures et des Travaux publics : Alain Tshilungu,

4. Ministre du Plan, du Budget, de l’Emploi et du Tourisme : Jésus-Noël Sheke Wa Domene,

5. Ministre de l’Environnement, de la Propreté et de l’Embellissement de la ville : Léon Mulumba Mwana Nshiya,

6. Ministre des Transports et de la Mobilité urbaine : Bob Amisso Yoka,

7. Ministre de l’Éducation et de la Citoyenneté : Jeannot Canon Larose,

8. Ministre du Partenariat Public-Privé, du Commerce et de l’Artisanat : Fiston Lukwebo Musengo,

9. Ministre de la Jeunesse, des Hydrocarbures, de la Culture et de l’Art : Israël Kabenda Kayuwa,

10. Ministre de la Santé, de l’Hygiène et de la Prévention : Patricien Gongo Abakazi.

Après Bukavu, la première ministre Judith Suminwa pose ses valises à Goma 

Après sa visite à Bukavu, la Première Ministre Judith Suminwa a atterri au Nord-Kivu mercredi 26 juin par l’aéroport international de  Goma. 

Elle a été chaleureusement accueillie par le Gouverneur militaire, le président de l’Assemblée provinciale et d’autres autorités politico-administratives de cette province de l’Est de la République démocratique du Congo. 

Pour la première ministre, Il était primordial de débuter par les provinces qui endurent les souffrances de la guerre. 

« Ce n’est pas ma première fois d’arriver ici mais, c’est ma première fois en tant que Première ministre. Je me devais de commencer par ici car les problèmes ont les connait mais il est toujours important de venir, de rencontrer la population, les autorités locales, les chefs coutumiers et pouvoir échanger avec eux parce que là on a pris fonction et donc il est important de pouvoir quand-même échanger pour ajuster nos interventions dans le cadre du programme du gouvernement »indique-t-elle. 

Et d’ajouter : « C’est ma façon de montrer à cette population résiliente, en particulier aux femmes, que nous sommes présents et qu’elles ne sont pas abandonnées ». 

Après avoir salué la foule venue la rencontrer, elle s’est dirigée vers le Gouvernorat de province pour une réunion de travail et des audiences.

Ainsi, la nécessité d’échanger avec les autorités et les populations affectées des provinces du Nord Kivu et Sud Kivu a été soulignée par la Première ministre Judith Suminwa afin d’adapter les interventions dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’actions du gouvernement.

RDC : la force régionale de la SADC compte désormais près de 8 000 soldats 

Dans le but de faire face à la rébellion du M23, la SADC a  considérablement renforcé son dispositif en République démocratique du Congo. Avec une augmentation récente de ses effectifs, la force régionale SAMIDRC compte désormais près de 8 000 soldats, a révélée ce mercredi Africa Intelligence. 

Grâce à cette augmentation significative de ses troupes, la SADC est prête à faire face à tous les défis qui se présentent sur son chemin, et à protéger les populations vulnérables de la RDC.

En prévision de prochaines batailles d’envergure contre le M23, la SAMIDRC, force régionale de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), déploie des troupes supplémentaires à Goma. 

À la mi-juin, près de 750 soldats tanzaniens, 2 600 Sud-Africains et 1 000 Malawites ont été envoyés dans la capitale de la province du Nord-Kivu. Cela porte l’effectif total à environ 8 000 hommes. 

Cependant, la question budgétaire de cette opération, jusqu’à présent prise en charge par la RDC, sera discutée fin juin au siège des Nations unies à New York, rapporte AI. 

Par ailleurs, sur le terrain, la SAMIDRC, dont le déploiement a commencé en décembre 2023, éprouve des difficultés à se coordonner avec la force de la mission onusienne (Monusco), les militaires congolais des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), les groupes armés coalisés au sein des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), les instructeurs roumains sous les ordres d’Horatiu Potra et les soldats burundais.

Pour faire face au M23 et à ses alliés de la Rwanda Defence Force (RDF), la force de la SADC a subi des pertes humaines, ainsi que plusieurs blessés, et a même vu quatre soldats sud-africains capturés lors d’une embuscade à Kimoka, dans le territoire de Masisi, début juin. 

Cette situation a considérablement ralenti les opérations militaires ces dernières semaines, laissant place à des négociations secrètes avec le M23. Tant la SADC que les services de sécurité congolais prévoient une reprise des opérations d’envergure après l’élection présidentielle au Rwanda, le 15 juillet, à laquelle le chef de l’État, Paul Kagame, se prépare à briguer un nouveau mandat.

RDC-TCHAD : exemption de visa réciproque pour les citoyens de deux pays 

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Les citoyens congolais et tchadiens vont désormais se déplacer entre les deux pays sans un visa. C’est ce qui ressort de trois accords de coopération conclu  mardi 25 juin entre la République démocratique du Congo et le Tchad. 

Le premier accord est un accord-cadre de coopération globale, visant à renforcer les liens entre les deux pays. Le deuxième accord concerne l’exemption de visa réciproque pour les citoyens de chaque pays, facilitant ainsi les déplacements et les échanges entre les deux nations. 

Enfin, le troisième accord met l’accent sur des consultations diplomatiques régulières, permettant aux deux pays de coordonner leurs actions sur la scène internationale.

La signature de ces accords a été supervisée par les présidents Félix-Antoine Tshisekedi et Mahamat Idriss Déby Itno, lors de la visite d’État du président congolais au Tchad. Cette rencontre a été l’occasion pour les deux chefs d’État d’échanger sur des questions de sécurité, telles que la menace terroriste au Sahel et l’agression du Rwanda dans l’est de la République démocratique du Congo. Ils ont également discuté des relations bilatérales entre leurs pays.

Les deux présidents ont souligné l’importance de l’appui de la communauté internationale pour promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique et dans le monde. Ils ont exprimé leur volonté d’approfondir les relations économiques, politiques et diplomatiques entre la RDC et le Tchad.

Dans cette optique, la grande commission mixte RDC-Tchad se réunira prochainement à Kinshasa. De plus, le président congolais a invité le président Idriss Deby à effectuer une visite officielle en RDC.

En reconnaissance de son rôle en tant que facilitateur du processus de transition au Tchad, ayant conduit à l’organisation d’élections présidentielles pacifiques le 6 mai dernier, le président congolais a été élevé à la Dignité de Grand Croix dans l’Ordre national du Tchad lors d’un dîner d’État offert en son honneur par son homologue tchadien au Palais présidentiel. 

Assemblée Nationale : le réseau des jeunes parlementaire voit le jour 

Un groupe des députés Nationaux, a échangé le mardi 25 Juin, avec le Président de l’Assemblée Nationale, Vital Kamerhe, dans son Cabinet de travail au Palais du Peuple pour l’informer de la création d’une structure appelée « Réseau des Jeunes Parlementaires de la 4ème législature »

Le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, lui qui veut imprimer des nouvelles valeurs au sein de la deuxième Institution du Pays, a accepté de soutenir ces Jeunes Parlementaires, qui ont comme slogan « Le Travail, l’Unité et l’Émergence ».

Le président Vital Kamerhe, s’est dit heureux de voir que ce slogan rencontre la vision du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, celle d’inclure la jeunesse dans le processus du développement de la RDC.  « En tant que jeunes parlementaires, nous sommes conscients de la responsabilité que nous avons pour faire avancer le pays vers le chemin du développement », a révélé le député Bimwala Ron Roger.

Les jeunes députés nationaux, regroupés dans ce réseau, sont déterminés à accompagner le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, lui qui a la charge de la concrétisation de la vision du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans son deuxième quinquennat.

Très réceptif, Vital Kamerhe, leur a donné sa bénédiction et les a rassurés de son soutien indéfectible car, a-t-il souligné , « la jeunesse contribue à développer la résilience de nos communautés et stimuler le progrès ».