La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a fermé  ce mardi 25 juin, son bureau de Bukavu, point central de ses activités au Sud-Kivu depuis plus de deux décennies, lors d’une cérémonie prestigieuse. 

Le 30 juin, conformément à l’accord conclu avec le gouvernement de la RDC, la Mission achèvera son retrait du Sud-Kivu, marquant ainsi la conclusion de la première étape de son désengagement du pays, indique l’organisme onusienne. 

Durant cet événement , la MONUSCO a généreusement offert des actifs d’une valeur de 10 millions de dollars US aux autorités de la RDC et à plusieurs partenaires congolais. 

De plus, la Mission a gracieusement transféré aux Forces armées de la RDC (FARDC) un héliport nouvellement construit et une base à Rutemba, près d’Uvira, d’une valeur de 1,5 million de dollars. La cérémonie de remise de ces dons a eu lieu à Kavumu, un lieu enchanteur situé à 32 km de Bukavu.

Pendant son retrait du Sud-Kivu, qui a commencé en janvier 2024, la MONUSCO a remis aux autorités nationales ou fermé sept bases ou sites (Baraka, Bukavu, Bunyakiri, Kamanyola, Kavumu, Rutemba et Sange), ainsi que 15 autres installations. Bien que la MONUSCO ait mis fin à ses opérations dans les bases de Mikenge, Minembwe et Uvira, le transfert aux FARDC sera achevé dans les semaines à venir.

Le Président Félix Tshisekedi a atterri ce lundi soir à Ndjamena, au Tchad, pour une visite officielle de 24 heures. 

Il a été chaleureusement accueilli par le Premier ministre Allamaye Halina et une importante délégation du gouvernement tchadien, indique la cellule de communication de la présidence congolaise. 

La même source ajoute que lenChef de l’État  aura l’opportunité de rencontrer son homologue Mahamat Idriss Deby Itno lors d’un somptueux dîner d’État qui lui sera offert au Palais présidentiel de Ndjamena. 

« Cette visite vise à renforcer les liens d’amitié et de coopération entre la RDC et le Tchad »,note la présidence. 

De plus, le Président Deby profitera de cette occasion pour exprimer sa gratitude envers le Président Tshisekedi pour son rôle de facilitateur dans le processus de transition au Tchad, ayant conduit à des élections présidentielles pacifiques le 6 mai dernier.

La Mission d’observation électorale a exprimé ce lundi, ses inquiétudes quant au report des élections des conseillers urbains, bourgmestres et bourgmestres adjoints. 

Ce retard, d’après l’observatoire, compromet le calendrier électoral en cours et entrave le processus de décentralisation et de consolidation de la démocratie locale, pourtant bien amorcés par la récente élection des conseillers municipaux.

Elle met en évidence l’absence de maires élus au niveau communal, en contraste avec la présence de conseillers municipaux issus des élections de 2023, créant ainsi une asymétrie institutionnelle propice aux conflits. Cette situation entrave la bonne gouvernance locale et risque de fragiliser le processus démocratique en cours.

Face à ces enjeux cruciaux,  elle exhorte le gouvernement congolais à s’engager pour remédier au déficit financier dans l’organisation des élections, souligné par la CENI pour justifier le report de la mise en place des exécutifs communaux. 

« De plus, la CENI devrait rendre public son calendrier opérationnel réaménagé des élections, en accordant la priorité aux élections des maires », demande l’observatoire. 

La Mission d’observation électorale (MOE) Regard Citoyen compte sur la bonne volonté de tous pour enraciner la démocratie en RDC en la consolidant à la base.

Le Président Félix Tshisekedi, accompagné de la distinguée Première dame Denise Nyakeru, a rendu ce dimanche au Stade Tata Raphaël, un ultime hommage au Pasteur Léonard Baruti Kasongo, décédé le samedi 1er juin dernier à Montréal, au Canada.

Le couple présidentiel s’est incliné devant le corps du regretté défunt, a déposé une couronne de fleurs et a adressé des paroles réconfortantes à la famille endeuillée, rapporte la présidence. 

Figure emblématique des Églises de réveil en RDC, le Pasteur Baruti a tiré sa révérence à l’âge de 77 ans. Fondateur de l’Église Baruti Tabernacle, anciennement connue sous le nom d’Assemblée Chrétienne de Righini, il a consacré près de 50 ans de sa vie à son ministère.

En République démocratique du Congo, les élèves finalistes sont attendus à l’Examen d’État (édition 2023-2024) prévu  du lundi 24 au jeudi 27 juin.

Dans un appel solennel ce dimanche 23 juin, Jean-Pierre Kezamudru, vice-ministre de l’Éducation nationale, a exhorté les élèves « à travailler avec calme, confiance en eux-mêmes et donner le meilleur d’eux-mêmes (…) afin d’obtenir leur diplôme d’État », a-t-il déclaré avant de prendre son vol pour Lubumbashi (Haut-Katanga) puis Kolwezi (Lualaba) dans le sud-est du pays, où il se rendra pour superviser ces épreuves certificatives.

Au total, 957 986 candidats, parmi lesquels 404 011 filles (42,17%), sont attendus en RDC dans cette épreuve pour le cycle long du secondaire. Ce nombre représente une légère diminution de 4,98% par rapport à l’année précédente, où 1 008 253 candidats avaient participé à cet examen.

En parallèle avec l’examen d’Etat du cycle long, les épreuves du jury national du cycle court professionnel accueillent 5357 candidats, dont 997 filles (18,63%). Ce chiffre enregistre également une légère baisse de 1,65% par rapport à l’année dernière, où 5 447 candidats étaient inscrits.

Le président de la République, Félix Tshisekedi, a inauguré jeudi à Lubumbashi, la capitale de la province du Haut-Katanga, la mise en service des trains du Service National (SN). 

Ces moyens de transport, acquis par le Service National dans le but de faciliter l’acheminement de la production vers les centres de consommation, se composent de : 2 locomotives, 45 wagons, dont 30 fermés et 15 ouverts, ainsi que de 10 citernes. Lors de son discours, le commandant du Service national, le Général Kasongo Kabwik, a exprimé sa gratitude envers le chef de l’État pour sa vision et pour avoir équipé cet établissement public des équipements nécessaires à son bon fonctionnement.

Cette nouvelle initiative révolutionnaire va bien au-delà de la simple modernisation des infrastructures ferroviaires. En effet, elle répond aux nombreux défis liés à l’évacuation et à l’acheminement des intrants et outils nécessaires pour divers secteurs économiques. Grâce à ces trains, le pays franchit un pas décisif vers la diversification de son économie, ouvrant ainsi la voie à une croissance durable et inclusive.

Les locomotives seront pilotées par de jeunes bâtisseurs, garçons et filles, anciens Kuluna, ayant récemment suivi une formation en Afrique du Sud. Très satisfaits de cette dotation, le commandant du Service National a promis au Président de la République de gérer ces engins roulants avec toute la responsabilité requise. Il a également plaidé pour la réhabilitation du chemin de fer devenu vétuste et victime d’actes inciviques de certains compatriotes. 

Ceci, dans le but d’éviter tout déraillement. Le général Kasongo Kabwit a également exprimé son souhait de former prochainement de nouveaux bâtisseurs pour surveiller et entretenir la voie ferrée.

Les nouvelles locomotives permettront également aux nouvelles recrues du Service National d’avoir une meilleure mobilité depuis le quartier général de Kaniama-Kasese, ce qui renforcera l’efficacité opérationnelle des troupes. D’après ce journal à sensation, cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement visant à moderniser les infrastructures de transport du pays et à stimuler le développement économique grâce à des moyens de communication efficaces.

Le procureur général  près la cour de cassation Firmin Mvonde  a donné son accord pour engager des poursuites contre les individus impliqués dans des comportements sexuels et homosexuels déviants, ainsi que contre ceux qui causent des nuisances sonores, dans sa note rendue publique ce jeudi 20 juin. 

« Il va sans dire qu’autant pour les nuisances sonores que pour les faits infractionnels découlant de certains comportements sexuels, il y a atteinte à la tranquillité publique et aux bonnes mœurs. La loi étant mise à l’épreuve, il sied de la faire triompher, dans la mesure où il en va de la sérénité dont le pays a besoin », a déclaré le procureur. 

Et d’ajouter : « Toutefois, la répression sagace de tels phénomènes sociaux devra s’amorcer méthodiquement pour éviter d’inutiles résistances qui mettraient davantage à mal la quiétude recherchée ». 

Il demande par ailleurs une campagne de sensibilisation, qui ne peuvent à l’avenir offrir de faux fuyants à ceux qui seraient pris la main dans le sac.

Dans  une correspondance adressée au procureur général de la Cour de cassation de Kinshasa, rendu publique le 15 juin, le ministre de la Justice congolaise fait savoir que « il ne se passe plus un seul jour sans que des informations provenant de la population nous renseignent sur l’existence de groupes d’individus bien organisés et qui, à travers les réseaux sociaux ou en présentiel, font l’apologie du sexe en groupe, de l’homosexualité (2x 2x) et toute autre forme de dérive sexuelle et morale. « 

L’Union européenne a annoncé mercredi 19 juin à Bruxelles (Belgique), apporter une aide humanitaire d’environ 99 millions d’euros à la République démocratique du Congo en 2024.

De cette somme, 35 millions sont conditionnés à l’approbation des autorités budgétaires de l’UE.

C’est ce qu’a déclaré Janez Lenarčič, le commissaire à la gestion des crises, à la fin de sa visite en République démocratique du Congo du 16 au 19 juin. Son déplacement avait pour but d’évaluer sur le terrain la crise humanitaire causée par des conflits et de la violence, qui sévit dans certaines parties du pays.

Le commissaire a eu des rencontres avec le président Félix Tshisekedi et la Première ministre Judith Suminwa Tuluka. Il leur a exprimé sa profonde préoccupation face à la situation humanitaire dans le pays et a souligné l’importance pour toutes les parties de respecter pleinement le droit international humanitaire, notamment en ce qui concerne la protection de la population civile, comme l’indique le communiqué.

Le commissaire Lenarčič a souligné l’importance d’un dialogue inclusif entre la RDC et le Rwanda pour résoudre les causes profondes du conflit avec le ‘Mouvement du 23 mars’ et pour garantir la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de tous les pays de la région.

Actuellement , il y a plus de 7 millions d’individus déplacés qui sont répertoriés sur le territoire de la RDC, ce qui en fait le deuxième chiffre le plus élevé sur le continent africain, après le Soudan. De plus, plus d’un million de réfugiés congolais résident dans les pays voisins.

En raison de l’instabilité qui règne dans la région, la RDC accueille elle-même plus de 500 000 réfugiés provenant des pays limitrophes.

Suite à la recrudescence de la violence et des conflits dans l’Est de la RDC, environ 25,4 millions de personnes se trouvent en situation d’insécurité alimentaire aiguë, tandis que le nombre d’enfants souffrant de malnutrition aiguë est estimé à 2,8 millions, selon le Programme alimentaire mondial.

Lors de la plénière de l’Assemblée provinciale de Kinshasa ce mercredi, deux motions d’information ont été présentées concernant l’insécurité et la consommation de jus en bouteille plastique dans la capitale de la République démocratique du Congo. 

Le député provincial Monplaisir Bolokole Lombo a souligné l’importance de mettre en place un cadre de concertation pour lutter contre le phénomène « kuluna » et sensibiliser sur les risques liés aux colorants cancérigènes présents dans ces produits.

« Je propose au bureau ainsi qu’à la plénière, la mise en place d’un cadre de concertation entre la police nationale, les ministères nationaux et l’Assemblée provinciale de Kinshasa », a-t-il proposé. 

De plus,  il a également évoqué la question de la consommation des jus en bouteille plastique doit être abordée sérieusement, notamment en ce qui concerne les risques pour la santé liés aux colorants cancérigènes. 

« Ma deuxième information est en rapport avec des jus en bouteilles plastiques (…) En ce qui concerne les colorants, c’est une matière cancérigène. Mais la façon dont on vend ce produit aux Kinois, fait en sorte qu’on est en train de constater au jour le jour  le taux élevé des cas de cancer », a conclu le député Monplaisir Bolokole Lombo.