Alors que l’année académique a été lancée le 5 janvier dernier, à l’Institut national de bâtiment et travaux publics ( INBTP), la réalité est toute autre.

Depuis lundi 10 janvier dernier, les bureaux administratifs sont fermés, pas d’étudiants dans les auditoires , on ne peut entendre que les sons des oiseaux.

Ce mardi 11 janvier, la situation semble être la même. Un étudiant logé dans le home , rencontré sur place par la rédaction de Kt.cd, renseigne qu’aucun professeur, ni assistant ne s’est présenté pour dispenser les cours.

« En tout cas il n’y a pas de mouvement. Hier, les étudiants des classes de préparatoire entrant étaient dans ‘les auditoires mais puisqu’il ‘y avait pas de professeurs , ils étaient rentrés. Aujourd’hui, il n’y a rien, même les étudiants de préparatoire ne sont pas venus et quelques bureaux seulement sont ouverts depuis le matin », a renseigné l’étudiant qui a requit l’anonymat.

Lors de son discours du lancement de l’année académique 2021 – 2022, le ministre de l’ESU, Muhindo Nzangi avait annoncé le début des dialogues avec les professeurs et chefs de travaux pour remédier à cette situation.

« Notre calendrier est trop serré, une grève va vraiment nous perturber. Si nous avons une grève de deux mois maintenant, nous serons obligés d’annuler l’année académique. C’est bien dans l’intérêt des étudiants de pouvoir trouver des solutions et de commencer les enseignements », avait-il fait savoir.

Les habitants de la ville de Goma ont connu d’énormes difficultés liés au transport en commun toute la journée du lundi 10 janvier 2022.

A la base, les chauffeurs exerçant dans le transport en commun ont décrété une journée sans taxi pour, selon eux s’opposer à la décision du maire de la ville de Goma les imposant de peindre leurs véhicules à la couleur jaune du drapeau de la RDC.

Une situation qui a perturbé le transport dans la ville et conduit à une hausse de prix dans ce secteur. Une course de 500fc habituellement s’est évalué entre 2000 et 3000 francs congolais sur l’axe Ndosho-Signers.

Qu’est-ce qu’il faut savoir de cette situation ?

Tout est parti d’un concours que la mairie de Goma avait lancé il y a une décennie pour la création de ses armoiries, un concours remporté par l’artiste plasticien Jean-Paul Buhendwa.

Cet artiste plasticien après plusieurs années de négociation sans être récompensé par l’autorité urbaine, Jean-Paul Buhendwa a préféré concédé son œuvre à la mairie au mois de novembre 2021.

De là, il a proposé à l’actuel maire François Kabeya de veiller à la stricte application de l’arrêté n° 409/CAB/MIN/TVC/0012/2007 du 20 avril 2007 relatif à la fixation des conditions des modalités des véhicules devant assurer le transport en commun des personnes en République Démocratique du Congo.

Selon l’esprit de l’arrêté, tout véhicule devant assurer le transport rémunéré en commun des personnes sur toute l’étendue de la RDC
doit porter un numéro d’identification et être identifiable par une ou des couleurs soit propre à l’entreprise soit des couleurs propres à chaque Ville ou Province.

Poursuivant,arrêté précise que les Gouverneurs des Provinces fixent la ou les couleurs spécifiques pour les véhicules de leurs Provinces respectives.

Dans la ville de Goma, le gouverneur a fixé la couleur jaune, ce qui a poussé à l’autorité urbaine de signer un arrêté le 23 décembre dernier portant la peinture de tous les véhicules en couleur jaune et l’identification de ces véhicules.

« Le maire avait décidé de nous associer avec l’ACCO et les services spécialisés de la mairie, nous formé une équipe et nous étudier les faisabilité, nous avions attaqué le coût de la peinture qui avait sur le marché, c’était trop cher. Ça allait jusqu’à 200, 300$ par véhicule mais nous nous avons tenté de réduire ce coût en cherchant une peinture qui est plus pratique. Nous avons réduit à 143$ et sur ça, il faut ajouter la main d’oeuvre de l’atelier qui va mettre la peinture» nous a confié l’artiste plasticien Jean-Paul Buhendwa.

A noter que selon l’arrêté du maire de Goma, les bus de marque Hiace doivent payer 170$, le bus Vanettes 140$ et le Taxi voiture c’est 110$

Le tribunal de paix de Lubumbashi/Kamalondo, siégeant en matière répressive au premier degré ce lundi 10 janvier, dans l’affaire opposant la ferme Espoir Sarl, appartenant à l’ancien président congolais, Joseph Kabila Kabange contre Maitre Timothée Mbuya, de Justicia Asbl, s’est déclaré « non saisi » a l’ouverture d’audience.

Les avocats de Me Timothée Mbuya ont soulevé des irrégularités de signification, dans la saisine de leur client, au regard des dispositions légales de la loi, de n’avoir pas atteint personnellement Me Timothée Mbuya, dans la citation directe, déposée au secrétariat de son organisation dénommée « Justicia Asbl », la semaine dernière.

 » Il attreye Me Timothée Mbuya en justice, mais au lieu d’aller au domicile de Me Timothée Mbuya, ils vont à l’adresse de l’ONG qui avait fait le rapport d’enquête. Le tribunal s’est déclaré non saisi, parce qu’ll y a eu des irrégularités. Normalement, s’ils voudraient poursuivre Me Timothée Mbuya, ils devraient aller à son domicile, afin qu’il puisse être régulièrement saisi et préparer ses moyens de défense. Et Si nous (avocats) sommes venus, ce n’est pas pour couvrir cette irrégularité. C’est juste dire au tribunal qu’il ne devrait pas être saisi et la partie Ferme Espoir doit reprendre son travail », à explique Me Hubert Tshiswaka.

Et d’ajouter que la ferme Espoir, « doit refaire la saisine, parce que le tribunal s’est déclaré non saisi ».  

Les avocats de la Ferme Espoir se sont alors pliés à la décision du tribunal, tout en arguant qu’ils considèrent que l’adresse indiquée, celle de l’association fait paraitre comme l’adresse personnelle de Me Timothée Mbuya, reprise dans le rapport d’enquête rendu publique.

Ils se disent « sereins » et réaffirment leur volonté de saisir de nouveau le tribunal pour cette affaire de « diffamation ».

« Me Timothée Mbuya ne doit ignorer qu’il n’est pas technicien, pour donner les limites du Parc Kundelungu, tel qu’il l’a décrit dans son rapport », a dit l’un des avocats de la Ferme Espoir.

Il sied de signaler qu’en marge de l’audience de ce lundi 10 janvier, plusieurs activistes des droits de l’homme ainsi que les membres de mouvement citoyen se sont rassemblés devant le Palais de Justice de Lubumbashi, avec des pancartes sur lesquelles on sait lire: arrêtez les « intimidations et harcèlement contre les défenseurs des droits » dans le Haut-Katanga. La prochaine audience a été fixée au 24 janvier 2022. 

Adrien AMBANENGO

Accusée de violation des consignes, reconnue coupable du meurtre de Rossy Mukendi. Carine Lokeso a été condamnée à perpétuité par la justice congolaise.

L’autre condamné à perpétuité c’est le policier Tokis Kumbu. Ce dernier a été aussi accusé d’avoir tiré sur Rossy Mukendi.

36 ans, l’activiste pro-démocratie a été abattu le 25 février 2018, lors d’une manifestation contre un éventuel 3ème mandat de l’ancien président de la République, Joseph Kabila Kabange.

Giscard Havril

Lutter contre le surpeuplement dans les salles de classe, figure parmi les priorités de Tony Mwaba, ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), en 2022.

Lors de la réunion avec tous les cadres de l’administration de son ministère, ce lundi 10 janvier, il a annoncé le déploiement d’une mission pour la construction de 200 écoles dans 58 provinces éducationelles.

Par la même occasion, les participants ont également abordé la question liée au projet de la révision des conventions avec les écoles des confessions religieuses.

D’après le ministre Tony Mwaba, les contacts informels avec les confessions religieuses ont déjà débuté et envisage une nouvelle convention entre l’Etat congolais et les écoles conventionnées, dès le début de l’année prochaine.

Enfin, le ministre a rappelé que l’année 2022 poursuit la lutte du redressement de ce sous-secteur, en luttant contre les antivaleurs ainsi que la consolidation et la pérennisation de la gratuite de l’enseignement primaire.

Ont pris part à cette réunion hebdomadaire, les Directeurs chefs des services, les inspecteurs généraux ainsi que les chefs des projets.

Charline Okito Safi, journaliste à la radio télévision Vison Shala, antenne de Kamituga dans la province du Sud-kivu est décédée de suite des coups et blessures lui administrer par son mari la nuit du 4 janvier dernier.

 » Le seul pêche de cette consœur c’est d’être venue après que son mari est été déjà arrivé à la maison »,, renseigne une source sur place

La même source renseigne en outre que, son mari l’a accusée de dégager l’odeur de la boisson, ce, avant de la tabasser à mort.

En attendant le début d’une procédure en flagrance, l’incivique et son père sont actuellement aux arrêts après avoir échappé à colère de la population Kamituga qui voulait les lyncher, renchérit la même source.

Faisant suite à la tournée du président Tshisekedi dans le Grand Kasaï, où il a déploré les conditions de vie difficiles des populations quasiment abandonnées à leur triste sort, le gouvernement s’engage à améliorer leurs conditions.

Lors de la réunion du conseil des ministres, le Premier ministre Sama Lukonde a promis de redoubler les efforts pour que les actions du chef de l’Etat soient une réalité palpable pour les populations aussi bien dans les centres urbains que dans les milieux ruraux.

Le gouvernement envisage redoubler les efforts notamment, l’effectivité de la gratuite de l’enseignement, le plan de développement des 145 territoires et la couverture santé universelle.

Par la même occasion, le Premier des ministres a rappelé que le gouvernement entend poursuivre sa politique de dialogue avec les différents corps sociaux en 2022.

« C’est dans cet odre qu’il a encouragé le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire à poursuivre les discussions avec les associations des professeurs, chefs des travaux et assistants administratifs », a rapporté le compte-rendu de cette réunion.

La localisation et le fonctionnement du marché du quartier Matadi Kibala, dans la commune de Mont Ngafula, causant un  »  » « engorgement inacceptable » de la Route nationale numéro 1, qui met quotidiennement en danger la vie de ceux qui le fréquentent a été l’un des points abordés par le chef de l’Etat Félix Tshisekedi.

C’est ce qui est indiqué dans le compte-rendu de la vingt-cinquième réunion du conseil des ministres, tenue le vendredi 7 janvier.

Ainsi, le chef de l’Etat a instruit pour la mise en place d’une équipe de travail, chargée de réaliser une étude de faisabilité en vue de la construction d’un grand centre logistique et de la délocalisation dudit marché.

Cette équipe placée sous la supervision du Premier ministre, devrait être composée de quelques membres du gouvernement, ainsi les parties prenantes dont les gouverneurs de Kinshasa et du Kongo Central.

Cette décision fait suite à sa volonté de doter toutes les grandes villes du pays d’infrastructures socio-économiques modernes, fonctionnelles et favorisant le dynamisme économique.

Signalons que, le marché Matadi Kibala, situé à l’est de la ville de Kinshasa, permet le stockage et la commercialisation des produits agricoles en provenance de la province du Kongo Central.