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En quête de justice au Kasaï

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À la mi-mars, des hommes armés ont emmené Michael J. Sharp et Zaida Catalán à travers la savane dans la région du Kasaï, en République démocratique du Congo, leur ont enjoint de s’asseoir et les ont abattus. Une vidéo à basse résolution a capturé les exécutions. M. Sharp, un Américain, et Mme Catalán, une Suédoise, étaient des moniteurs de sanctions des Nations Unies, chargés de découvrir qui était responsable d’abus des droits humains et de soutenir des groupes armés en République démocratique du Congo.

António Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a promis que son organisation ferait « tout ce qui est en son pouvoir pour s’assurer que justice soit rendue ». Mais plus de trois mois ont passé, et ses paroles commencent à sonner creux. Ni les Nations Unies, ni les gouvernements suédois ou américain ont fait assez pour faire la lumière sur qui a tué Mme Catalán et M. Sharp, qui a donné les ordres, et pour quelle raison. Les quatre Congolais qui les accompagnaient – leur interprète Betu Tshintela ; un chauffeur de moto, Isaac Kabuayi ; et deux chauffeurs de moto non identifiés – sont toujours portés disparus.

Les meurtres des enquêteurs des Nations Unies était exceptionnels à plusieurs niveaux. D’abord, le niveau personnel : tous deux étaient des individus jeunes et remarquables. M. Sharp n’était âgé que de 34 ans, mais il était le coordinateur du groupe hautement estimé et avait passé trois années à sillonner l’est de la RD Congo, persuadant des rebelles de déposer les armes. Mme Catalán, âgée de 36 ans, était une activiste des droits humains et de l’environnement passionnée qui avait été une responsable des jeunes du parti Vert de Suède et avait passé des années à œuvrer pour les droits humains et les réformes du secteur de la sécurité en Afghanistan, en Palestine, et dans l’est de la RD Congo.

Puis, il y avait la portée historique. Ils étaient les premiers enquêteurs de l’ONU chargés de surveiller des sanctions à avoir été tués dans l’exercice de leurs fonctions depuis que l’ONU imposa ses premières sanctions contre la Rhodésie du Sud (aujourd’hui le Zimbabwe) en 1966. Depuis lors, des centaines de moniteurs de sanctions ont été déployés pour rendre compte de situations aussi diverses que les Talibans afghans, le programme nucléaire irakien ou encore les rebelles en Sierra Leone.

Enfin, et tragiquement, leur mort est un rappel du peu d’attention accordée au massacre de centaines de Congolais dans la région du Kasaï depuis août dernier, ce sur quoi M. Sharp et Mme Catalán enquêtaient. Les observateurs des droits humains ont découvert au moins 42 fosses communes dans la région, dont la majorité seraient l’œuvre de l’armée congolaise. Au cours des dix derniers mois, environ 1,3 million de personnes ont été déplacées par la violence qui sévit dans la région – plus que partout ailleurs dans le monde au cours de la même période. Plus de 600 écoles ont été attaquées ou détruites, et plus de 1,5 million d’enfants sont affectés par les violences. Mais presque rien n’a été fait pour rendre justice aux victimes.

Plus l’ONU attend, plus l’enquête sera difficile, les éléments de preuve clés et les témoins pouvant disparaître. Des rapports circulent déjà faisant état de militaires creusant là où les fosses communes sont situées pour dissimuler les traces de leurs crimes.

Lors d’une réunion du Conseil des droits de l’homme en mars, le haut-commissaire aux droits de l’homme a appelé à une enquête sur la situation dans la région du Kasaï. Des pays européens ont convenu de la nécessité d’une telle enquête, mais ces efforts ont été entravés par le gouvernement congolais et plusieurs pays africains, qui ont affirmé qu’il fallait accorder une chance au système judiciaire congolais pour mener sa propre enquête sur les violences.

Plus de trois mois plus tard, le gouvernement congolais a échoué à produire une enquête crédible, et le bureau des Nations Unies aux droits de l’homme en RD Congo n’a pas bénéficié de l’accès ou de la coopération nécessaires pour apporter un soutien significatif. Le haut-commissaire a réitéré son appel à une enquête internationale la semaine passée, et les membres du Conseil ont une nouvelle occasion pour établir une enquête pendant la session en cours.

Quant à M. Sharp et Mme Catalán, le secrétaire général a mis en place une commission d’enquête (board of inquiry), mais celle-ci cherche principalement à savoir si les protocoles de sécurité de l’ONU étaient appropriés et suivis. Elle n’a ni le mandat ni les moyens pour mener des enquêtes sur qui était responsable des meurtres. Les États-Unis et la Suède ont lancé leurs propres enquêtes, mais elles devraient très probablement dépendre de la coopération du gouvernement congolais pour interroger des témoins, obtenir des relevés téléphoniques et se rendre sur la scène du crime.

Davantage doit être fait

Le président Joseph Kabila, qui était censé quitter ses fonctions l’année passée à la fin de son deuxième mandat, a manifesté peu de volonté pour traduire les personnes responsables des massacres des Congolais ou des meurtres des enquêteurs des Nations Unies en justice. Des membres des forces de sécurité sont directement impliqués dans les violences, et le gouvernement congolais est connu pour son ingérence à de nombreuses reprises par le passé dans des affaires judiciaires sensibles.

L’impulsion pour la justice devra venir de l’extérieur. Des enquêtes spéciales des Nations Unies sur les meurtres de M. Sharp et Mme Catalán, ainsi que sur la violence plus large dans les Kasaïs, pourraient se rendre sur le terrain, rassembler des preuves et identifier des suspects. Des rapports publics avec des conclusions constitueraient une base pour faire pression pour que toutes les personnes responsables des massacres et d’autres abus, quel que soit leur grade ou le poste qu’elles occupent, soient traduites en justice. Des enquêtes judiciaires aux États-Unis et en Suède ou par la Cour pénale internationale pourraient à terme conduire à des arrestations et à des poursuites.

Il est important de garder à l’esprit que dans le cas de la RD Congo, rien ne peut excuser l’inaction internationale. Il ne s’agit pas de la Syrie, où le soutien russe au gouvernement et la menace de l’État islamique ont créé une impasse géopolitique. La RD Congo n’a que peu d’alliés engagés et puissants. Par ailleurs, son budget est soutenu en grande partie par ces mêmes gouvernements occidentaux qui demandent que justice soit faite, et son armée est appuyée dans l’est par la plus grande force de maintien de la paix onusienne au monde. Ces paradoxes mettent en évidence une vérité cruciale et désagréable : en RD Congo, les plus grandes pierres d’achoppement sont parfois l’indifférence et le manque de volonté politique. Nous pouvons découvrir qui a tué M. Sharp et Mme Catalán, tout comme nous pouvons rendre justice pour les centaines de Congolais qui ont perdu la vie dans les Kasaïs. Nous devons juste y attacher suffisamment d’importance.

Ida Sawyer est directrice pour l’Afrique centrale à Human Rights Watch. Jason Stearns est le directeur du Groupe d’étude sur le Congo, basé à l’Université de New York, et un ancien coordinateur du Groupe d’experts des Nations Unies sur la RD Congo.

Ida Sawyer et Jason Stearns via KINSHASATIMES.CD

Affaire Thambwe Mwamba » : le dossier sera traité en Belgique (FIDH)

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Le dossier judiciare dont est impliqué le ministre congolais de la justise Alexis Tambwe Mwamba sera traité par la justice belge. C’est ce qu’a déclaré ce jeudi 15 juin le Directeur de la Fédération internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FIDH) et Activiste des droits humains, Paul Nsapu,  lors d’un point de presse à Bruxelles en Belgique.

« Nous sommes dans le cas de droit international. Le cas de Thambwe Mwamba est traité en Belgique parce que il est résident belge. Donc le juge a cette compétence », a-t-il souligné

Tambwe Mwamba est poursuivi par la justice belge pour crime contre l’humanité. On lui reproche d’avoir justifié la destruction par le RCD d’un aéronef transportant des civils en alléguant qu’il transportait des troupes.

L’affaire concerne l’avion de la Compagnie Aérienne Congolaise abattu le 18 octobre 1998 par le RCD coûtant la vie à 50 civils, alors que l’appareil s’approchait de Kindu, une ville à l’est du pays, sous occupation de la rébellion pro-rwandaise à l’époque. L’ancien cadre du RCD avait alors justifié la destruction de l’aéronef en affirmant qu’il transportait des troupes gouvernementales en provenance de Kinshasa.

Kinshasa capital of the « Jazz Kif » from 16 to 18 June

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Kinshasa, capital of the Democratic Republic of Congo (DRC), will host the 11th JAZZ KIF festival from 16 to 18 June. The event will take place at the Institut Français, Hall de la Gombe.

This will include 3 big colorful evenings, all rhythmic to the sounds of various musicians artists of the DRC, Colombia, France, Cape Verde and Cameroon.

The adventure launched 11 years ago by Le Perc and his acolytes has won the hearts of lovers of JAZZ music in Kinshasa and around the world. A Rendez-vous that takes its bet once more with unprecedented shows offered to the Kinois. For this 11th edition, the podium will be shared between several artists from the DRC and elsewhere.

We will have the presence of Anita Mwarabu (DRC), Yuri Buenaventura (Colombia), Co-Workers and The Squid (France), Lura (Cape Verde), Ray Lema (DRC) and Manu Dibango (Cameroon).

Lutte contre le vih/sida La PNC en marche de santé, plaide pour un accompagnement de ses partenaires

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La Police Nationale Congolaise (PNC) en collaboration avec le Bureau du Programme conjoint des Nations unies contre le vih/sida (Onusida) en Rdc, a organisé une marche de santé à l’intention des cadres et agents de l’ordre, Garnison ville Province de Kinshasa, suivi de la sensibilisation, dépistage et distribution des préservatifs contre le Vih/Sida à l’Inspection générale de la Police.

C’était dans une ambiance émouvante que cette marche partie de deux sites, à savoir la Gare centrale et le Rond point Kintambo pour chuter à l’inspection générale de la Police, s’est déroulée. Les officiers généraux, officiers supérieurs, officiers, sous officiers et agents de la Police, ainsi que quelque personnel des agences des Nations unies, dont l’Onusida et le Fonds des Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa), ainsi que la Mission des Nations unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco), y avaient pris part.
Arrivés à l’Inspection générale de la Police, pointe de chute, aux environs de 11 heures du matin, le décor était déjà bien planté pour accueillir cette activité, déroulée dans une grande discipline.

Des stands érigés pour la circonstance, des tests prêts pour les volontaires au dépistage. Aussi des cartons de préservatifs, superposés, n’attendaient qu’à être déballés et distribués au grand bonheur de ces policiers, policières, dont plusieurs dans la plupart des cas, recourent au sachet, avec tous les risques, en lieu et place d’un condom. C’est ce qu’a décrié le Commissaire adjoint en charge de la Gestion, le général Luzembo, représentant le Commissaire général de la Police, général Charles Bisengimana, empêché,
S’exprimant à cet effet, celui-ci a salué le partenariat qu’a la Police avec l’Onusida, lequel est très important pour la population policière dans la lutte contre le Vih/Sida.

Il l’a dit en ces termes : « La police a comme noble mission, celle de sécuriser les personnes et de leurs biens, assurer l’ordre et maintenir l’ordre public. Cette mission extraordinaire presque divine, ne peut être assurée que si le policier est en bonne santé. Ce qui explique le but de cette marche de santé visant à sensibiliser les policiers de la Garnison de Kinshasa (…) sans doute que nos partenaires que vous êtes (Allusion faite : Onuisida, Unfpa…), vous allez nous aider à étendre la lutte contre le Vih/Sida dans les autres provinces du pays ».

Le général Luzembo a loué cette manière de sensibiliser, qui selon lui, ne se limite pas à seulement la population policière, mais touche aussi toute la population de la capitale, au regard de l’influence de la police sur la population générale.

Reconnaissant par ailleurs que le Policier est un groupe vulnérable et à haut risque, le Commandement général de la Police nationale congolaise a plaidé pour le renforcement de la lutte contre le Vih/sida au sein de la Police et d’un accompagnement afin de contribuer à l’objectif « Zéro décès » au Vih/Sida au sein des éléments de l’ordre, avant d’insister à l’intention de l’assistance, sur l’intégration du Genre dans la lutte contre cette pandémie dans la Police.

Le Directeur-Pays de l’Onusida, Marc Saba, a félicité la Police pour l’organisation de cette marche, qui témoigne justement de son engagement à la riposte au Vih/Sida au plan national et sectoriel.

« L’Onusida apprécie à sa juste valeur cette contribution de la Police nationale, et voudrait lui assurer de la poursuite de notre partenariat que je qualifierai de dynamique et de productif au regard des résultats déjà obtenus dans nos interventions antérieures », a assuré ce haut fonctionnaire des Nations unies, sous les applaudissements de l’assistance, qui n’attendait que ça.

Ce mot d’éloquence avait laissé la voie libre au dépistage volontaire. Tout s’est fait dans l’ordre, pas de bousculade. Des policiers et policières s’étaient arrangés, avançant pas à pas pour le dépistage. La même discipline était visible lors de distribution des préservatifs, et voire lors du petit cocktail, qui avait sanctionné la cérémonie.

A la fin, le service médical de la Police a renseigné que sur les 103 dépistés, 4 cas ont été testés positifs, et ont été immédiatement pris en charge.

Soulignons que la lutte contre le Vih/Sida a connu des évolutions importantes. Aujourd’hui, être séropositif n’est pas une fatalité. Car, une personne vivant avec le vih (Pvv) peut mener une vie normale et contribuer au développement de son pays, à condition d’être diagnostiqué précocement et bénéficier d’une prise en charge médicale immédiate et gratuite.

Evasion des prisonniers, la NSCC appelle A.Thambwe Mwmba à démissionner

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La Nouvelle société civile congolaise (NSCC) exhorte le ministre
congolais de la Justice, Alexis Thambue Mwamba, à démissionner par
élégance politique, suite aux évasions récurrentes des prisonniers à
travers le pays.

Compte tenu de son incapacité de faire face à ces vagues d’évasions
répétées qui menacent la sécurité de population civile, des victimes
et témoins, la NSCC, dans un communiqué de presse parvenu à
KINSHASATIMES. CD, il y a peu, dit mettre en cause la responsabilité
du ministre de la justice, Mr. Alexis Thambue Mwamba et lui suggère
une simple démission par élégance politique.

Le Coordonnateur national de la Nouvelle société civile du Congo
(Nscc), Jonas Tshiombela, invite l’Assemblée nationale à se saisir
du dossier et ouvrir une enquête impartiale qui devra faire la lumière
les conditions sécuritaires carcérales du pays en vue de permettre
d’établir les responsabilités, que les coupables et leurs complices
répondent devant la justice sur leur forfaiture.

« La NSCC reste préoccupée et craint que ces dangereux évadés puissent
se constituer en une menace sécuritaire et organiser les représailles
contre les victimes, les témoins ainsi que leurs familles ; – comme on
signale parmi les détenus évadés à Beni, des éléments dangereux des
groupes armés (des mai-mai, ADF NALU et autres, etc.), si les mesures
de sécurité efficaces ne sont pas prises à temps sur l’ensemble du
pays, cette situation risque d’avoir des conséquences fâcheuses sur le
processus électoral en cours, alors que les élections attendues d’ici
décembre 2017 », a-t-il fait savoir.

La NSCC encourage les mesures prises à Beni par le Gouverneur Nord
Kivu, Julien Paluku pour rattraper ces inciviques évadés et lui
suggère de prendre des dispositions utiles pour éviter des dérapages
et zèles des certains éléments des forces de l’ordre et de sécurité à
l’endroit des innocents et des paisibles citoyens.

Mégabarrage d’Inga: la RDC veut une alliance sino-espagnole

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Kinshasa a annoncé mardi 13 juin  avoir demandé au consortium chinois et à son concurrent espagnol en lice pour le contrat de construction du mégabarrage hydroélectrique d’Inga III de se regrouper pour soumettre une offre unique.

Cette décision retarde ce projet pharaonique, en gestation depuis une trentaine d’année, alors que le gouvernement de la République démocratique du Congo avait annoncé précédemment son intention de désigner le « concessionnaire avant la fin de l’année 2016 » pour un lancement des travaux en 2017.

Les deux groupements d’entreprises en compétition sont un consortium chinois emmené par Three Gorges Corporation (gestionnaire du gigantesque barrage des Trois-Gorges en Chine) et un autre autour du groupe de BTP espagnol ACS.

« Les deux groupements concernés ont […] été invités, en considération de leurs dossiers de réponse, des enjeux du projet et des développements pertinents du marché et de la demande, à prendre toutes dispositions utiles afin de constituer un groupement unique devant présenter une offre optimisée », indique un communiqué de  l’Agence pour le Développement et la Promotion du projet grand Inga (ADPI)

Le bref texte de cet organisme rattaché au cabinet du président Joseph Kabila ne donne aucune indication sur la date attendue de livraison des premiers mégawatts que pourrait produire ce barrage. En septembre 2016, le directeur de l’ADPI avait avancé l’échéance de 2021.

Inga III doit venir compléter les deux centrales vieillissantes entrées en service entre 1972 et 1982 aux chutes d’Inga sur le fleuve Congo, à 260 km en aval de Kinshasa.

Le futur barrage doit produire 4.800 MW (l’équivalent d’environ trois réacteurs nucléaires EPR de troisième génération) dans un pays où moins de 10% des habitants ont accès à l’électricité. Si le projet se concrétise enfin, la population congolaise ne devrait cependant pas bénéficier beaucoup de la lumière produite par Inga III.

L’Afrique du Sud a en effet signé une option préférentielle pour récupérer 2.500 MW et la majeure partie du reste de la production est censé aller vers les groupes miniers du Katanga (sud-est), handicapés dans leur activité par une pénurie chronique d’énergie.

En 2016, la Banque mondiale avait brutalement suspendu sa participation au projet (sous forme d’un don de plusieurs dizaines de millions de dollars), reprochant aux autorités d’avoir donné « au projet une orientation stratégique différente » de ce qui avait été convenu initialement.

Depuis lors, l’incertitude politique provoquée par le maintien au pouvoir de M. Kabila au-delà de son mandat (échu en décembre) combinée à l’absence de perspective d’élection à court terme pèse lourdement sur le climat des affaires.

KINSHASATIMES.CD/AFP

Une congolaise condamnée à 12 de réclusion pour meurtre en France

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Une congolaise de la République démocratique du Conog (RDC), répondant au nom de Aora Ekembe, 29 ans, a été condamnée mardi 13 juin à douze ans de réclusion criminelle par la cour d’assises d’Orléans (centre) pour avoir tué son logeur de 37 coups de couteau au niveau du thorax et du cou, renseigne une dépêche de l’Agence France Presse (Afp), publiée ce mercredi 14 juin.

La congolaise encourait la réclusion criminelle à perpétuité car sa victime, originaire de Sierra Leone, était considérée comme une personne vulnérable, précise l’article, précisant qu’à l’audience, l’accusée a assuré que son logeur l’avait d’abord agressée, après l’avoir surprise alors qu’elle sniffait de la cocaïne.

« J’ai porté des coups à un homme mais je n’ai jamais eu la volonté de tuer. J’ai agi par peur », a-t-elle affirmé, rapporte la même source.

En date du 21 novembre 2014, conclut cet article de l’AFP, Aora Ekembe avait tué Kandeh Kamara, 46 ans, à son domicile où la jeune congolaise, mère d’une fillette de six mois, avait trouvé refuge.

Play-Off-Division I: Mazembe déroule, DCMP assure

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Le TP Mazembe et le DCMP ont remporté mardi 13 juin leurs matches de
la 10e journée de la phase des play-offs du championnat national de
football de la RDC (Division I).

Le club de Lubumbashi a écrasé à domicile Sanga Balende de Mbuji-Mayi
sur le score de quatre buts à zéro. Trésor Mputu (2e et 24e), Patou Kabangu (45e) et Ben Malango (48e) ont permis à Mazembe de surclasser son adversaire du jour.

Avec cette victoire, le club de Moïse Katumbi se retrouve à la tête de cette phase des play-offs avec 21 points (+11). Cela grâce à une meilleure différence de buts. Car dans le même temps, DCMP a battu OC Bukavu Dawa sur le score de deux buts à un. Un résultat qui permet au club de Kinshasa de totaliser également 21 points. Mais à cause d’une différence de buts (+10) moins favorable, DCMP est deuxième au classement.

La suite de cette 10e journée va se jouer jeudi 14 juin au stade des Martyrs de Kinshasa : FC Renaissance va recevoir OC Muungano. Le lendemain, l’AS V.club va faire face à Bukavu Dawa.

Le même vendredi, Don Bosco et TP Mazembe s’affronteront à Lubumbashi dans le cadre de la 11e journée.

KINSHASATIMES.CD/Radiookapi

La justice belge exhume un dossier contre Thambwe Mwamba

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Dans un article du journal belge La Libre Belgique, la justice belge vient d’ouvrir un dossier contre le Ministre congolais de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba. L’affaire remonte à 1998, époque où le Ministre faisait partie de la rébellion pro-rwandaise Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD). Il lui est reproché d’avoir justifié la destruction par le RCD d’un aéronef transportant des civils en alléguant qu’il transportait des troupes.

L’affaire concerne l’avion de la Compagnie Arienne Congolaise (CAA) abattu le 18 octobre 1998 par le RCD coûtant la vie à 50 civils, alors que l’appareil s’approchait de Kindu, une ville à l’est du pays, sous occupation de la rébellion pro-rwandaise à l’époque. L’ancien cadre du RCD avait alors justifié la destruction de l’aéronef en affirmant qu’il transportait des troupes gouvernementales en provenance de Kinshasa.

Selon le média belge, le juge Michel Claise a été désigné par le parquet de Bruxelles pour se charger de l’instruction de ce dossier, en réponse à une plainte déposée par plusieurs familles de victimes de l’avion abattu.

L’ouverture de cette enquête intervient dans un contexte où plusieurs autorités congolaises proches du Président Kabila sont tombées sous les sanctions financières et gel des avoirs imposées par l’Union Européenne et les Etats-Unis d’Amérique.

Ce resserrement de l’étau contre Kinshasa traduit l’exaspération d’une communauté internationale dépitée par la situation politique et sécuritaire de la RDC, notamment le retard dans la tenue des élections.

Violences dans les Kasai : Joseph Kabila réitère son engagement à rétablir la Paix

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En mission à Tshikapa dans la province du Kasai, le président de la République Démocratique du Congo(RDC), Joseph Kabila a réitéré son engagement personnel à rétablir la paix dans le grand Kasai, théâtre des violences perpétrées depuis quelques mois par les miliciens Kawmina Nsapu. C’était à l’issue des échanges mardi 13 juin avec les députés élus de la province du Kasai.

Joseph Kabila a également promis une Assistance urgente aux familles victimes de ces atrocités.

« Le chef de l’Etat nous a rassuré qu’il va se déployer à travers les forces de l’ordre pour que les groupes de résistance qui continuent à endeuiller les familles kasaiennes soient neutralisées dans les plus brefs délais. » a indiqué Théo Kazadi, député national, élu de Tshikapa.

Par ailleurs, le président de la République a annoncé la tenue à Tshikapa dans les jours qui viennent d’un forum sur la paix. Celui-ci réunira les ressortissants des provinces du Kasai afin d’établir la paix dans cette partie de la RDC.

La Police nationale congolaise recrute

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La Police Nationale Congolaise (Pnc) recrute des candidats célibataires, dont l’âge varie entre 18 et 35 ans, indique un communiqué du Commissaire général de la Plc, Charles Bisengimana, parvenu à KINSHASATIMES.Cd

Selon le Commissaire général de la Police, les candidats doivent être de bonne moralité, physiquement aptes et n’appartenir à aucun parti politique. Aussi, ils doivent avoir un niveau intellectuel d’au moins six ans d’études secondaires.

Pour ceux dont l’offre intéresse sont priés de se faire enregistrer, du 15 juin au 2 juillet 2017, au stade Tata Raphaël, pour les candidats de la ville province de Kinshasa. Le recrutement commence à partir de 07h30 jusqu’à 16 h30 et prendra fin le 02 juillet 2017.

Cependant, pour ceux des autres provinces, ils sont priés de se diriger vers les états-majors respectifs des commissariats provinciaux de la Police Nationale Congolaise.

1000 nouvelles antennes-relais de téléphonie mobile solaire bientôt installées dans l’est de la Rdc

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Près de 4 millions de personnes vivant dans les régions rurales d’Afrique auront pour la première fois accès aux télécommunications grâce à une initiative d’Africa Mobile Networks, soutenue par la banque de l’UE, qui porte sur la construction de 1 000 nouvelles antennes-relais de téléphonie mobile alimentées à l’énergie solaire, indique un communiqué de l’Ue en Rdc, à KINSHASATIMES.CD

La République démocratique du Congo et le Cameroun sont les bénéficiaires de ce projet, dont le déploiement concerne juste les régions rurales isolées. L’annonce a été faite lors des Journées européennes du développement à Bruxelles.

« Le projet bénéficie d’un prêt à long terme de 24 millions d’EUR de la BEI, la banque de l’UE. Ce financement est accordé sur l’Enveloppe destinée à l’investissement d’impact, un guichet spécial de la Facilité d’investissement ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique) géré par la BEI et destiné à soutenir des initiatives dans le cadre desquelles la prise d’un risque financier élevé est récompensée par un impact accru pour les populations locales. La Facilité d’investissement, qui est un fonds renouvelable, est financée sur les ressources des États membres de l’UE », renseigne le communiqué.

Le projet marque une étape importante dans l’amélioration de l’inclusion financière des personnes vivant dans des communautés vulnérables et isolées, l’accent étant mis en particulier sur les femmes, la santé et les services bancaires.

« La nouvelle couverture en téléphonie mobile concernera, pour plus des deux tiers, le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, des régions de l’est de la République démocratique du Congo déchirées par des conflits, où l’amélioration des services de communication renforcera la sécurité des villages vulnérables et isolés », précise ce document.

Pour l’ambassadeur de l’UE en Rdc, Bart Ouvry, ce projet garantit l’accès à des infrastructures numériques et à large bande abordables et sûres est une priorité fondamentale pour l’Union européenne, à l’intérieur comme hors de ses frontières, et fait partie de son engagement à soutenir la réalisation des objectifs de développement durable.

RDC: le 5e tour cycliste placé sous le signe de la concorde et de l’unité nationale

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La cinquième édition du tour cycliste va débuter effectivement jeudi 15 juin à Goma (Nord-Kivu), a annoncé le ministre des Sports et Loisirs, Papy Nyango. Cette édition est placée sous le signe de la concorde et de l’unité nationale, a-t-il indiqué lors du lancement officiel lundi dernier de cette compétition.

A l’instar des 4 précédentes éditions, le gouvernement compte accompagner ce tour, qui est une vitrine de la RDC, a affirmé Papy Nyango.

Il a aussi présenté l’équipe qui dirigera ce tour. Sylvestre Motayo, président de la Fédération de cyclisme du Congo, a été désigné président du comité d’organisation.

Il sera secondé de François Claude Kabulo Mwana Kabulo. Les autres membres de ce comité sont Bienvenu Ilanga et Prince Nyampala.

Sont attendus à Kinshasa, les coureurs des Pays-Bas, de la France, Belgique, Hollande, Pologne et de la Suède, qui vient pour la toute première fois. En dehors des pays limitrophes de la RDC, d’autres pays africains sont aussi attendus. Il s’agit notamment du Togo, Burkina-Faso, de la Côte-d’Ivoire, Madagascar et du Mozambique. Les premières délégations arrivent dès ce mardi dans la capitale congolaise.

La caravane mettra le premier cap à Goma puis à Kindu dans le Maniema, Lubumbashi dans le Haut-Katanga, Likasi et Kolwezi, avant de revenir sur Lubumbashi et faire le transbordement pour le Kongo-Central, précisément à Inkisi, retour sur Kinshasa, cap vers Kenge dans le Kwilu et, enfin, arrivée à Kinshasa.

Jean-Louis Tshiyana, capitaine du team RDC, dit être prêt pour ce tour:

«C’est une équipe dont les coureurs sont venus de plusieurs provinces, ce qui fait la force de cette équipe. Les différents tours dans le continent auxquels nous avions participé, ont renforcé notre façon de travailler. Nous espérons cette fois, avec du matériel que nous possédons, nous pourrons rafler les maillots pourquoi pas le podium. Avec le concours du Seigneur, nous irons de l’avant.»

KINSHASATIMES.CD/Radiookapi.net

Kinshasa capitale du « Jazz Kif » du 16 au 18 juin prochain

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Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo(RDC), accueillera du 16 au 18 juin prochain, la 11ème édition du festival JAZZ KIF. L’évènement se déroulera à l’Institut Français Halle de la Gombe.

Il s’agira de 3 grandes soirées colorées, toutes rythmées aux sons de divers artistes musiciens de la RDC, de la Colombie, de la France, du Cap-Vert et du Cameroun.

L’aventure lancée il y a 11 ans par Le Perc et ses acolytes, a su gagner le cœur des amoureux de la musique JAZZ à Kinshasa et à travers le monde. Un Rendez-vous qui tient son pari une fois de plus avec des spectacles inédits offerts aux Kinois. Pour cette 11ème édition, le podium sera partagé entre plusieurs artistes de la RDC et d’ailleurs.

On comptera la présence d’Anita Mwarabu (RDC), Yuri Buenaventura (Colombie), Co-Workers et The Squid (France), Lura (Cap-Vert), Ray-Lema (RDC), et Manu Dibango (Cameroun).

Linafoot/Play-Off : Don Bosco battu par Ngoyi Emomo de V.Club (1-2)

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C’est une autre figure de V.Club qui est apparu ce lundi 12 juin 2017 au stade de la commune de Kamalondo contre Don Bosco. Sans Etekiama ni Sugira, les Dauphins noirs de Kinshasa, grâce notamment au doublé d’Eddy Ngoy Emomo, ont marché sur les Salésiens à Lubumbashi qui se sont réveillés très tard dans ce match de la 10ème journée de la Ligue
nationale de football.

C’est à la 15ème minute qu’ une chevauchée, à la Yannick Bolasie, de Chadrack Muzungu fait trembler le défenseur axial des bleus qui trompe son propre gardien permettant à Eddy Ngoy de pousser avec facilité le cuir au fond. Le même Ngoy Emomo au grand jour, après une belle
phrase de jeu menée par Sidibe, conclut par une frappe de gauche. Une première mi-temps dominé de bout en bout par les veclubiens, mais les deux quarts d’heure ont été pénibles.

Les descendantes en cascade avec la montée de Pembele du côté des Lushois ont bouleversés les données sur terrain. Carl Carlington profitant d’un mauvais dégagement lance un tir à la 75ème minute et bat Lukong Bongaman.

Ce score sera inchangé jusqu’à à la fin du match. Ainsi Vita totalise 18 points même nombre de ponts que Mazembe et DCMP, mais avec de différence de nombre match.
Aujourd’hui : Mazembe accueille Sanga Balende, Bukavu Dawa compte freiner l’élan de DCMP.

Le championnat a pris sa vitesse de croisière. Avec les dernières défaites de Dcmp Imana, les résultats de V. Club et Mazembe, la Division 1 de Play-Off est relancé pour les trois premières places qualificatives.

Deux matche déterminants ce jour : Daring Club Motema pembe va chercher la confiance à Bukavu contre l’équipe locale. Et le grand classico de cette journée se joue à Lubumbashi entre Mazembe Tout puissant et SM Sanga Balende. Le gagnant de ce jour prendra une bonne position dans le top 3.

KINSHASATIMES.CD/Mediacongo

Evasions des prisonniers : Alexis Tambwe Mwamba visé par une motion de défiance

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Une motion de défiance contre le ministre d’Etat en Charge de la justice, Alexis Tambwe Mwamba va être déposée ce mardi 13 juin au bureau de l’Assemblée Nationale.

A en croire le député national, Mohindo Nzangi, cité par Médias Congo plus de 50 signatures ont été apposé sur la motion.

Par conséquent, Alexis Tambwe Mwamba devrait se présenter 48 après le dépôt de la motion, à la plénière de l’assemblée comme le veut le règlement intérieur pour s’expliquer sur le multiple cas d’évasions enregistré récemment dans plusieurs prisons de la République Démocratique du Congo.

A l’occasion de la Journée nationale de la Russie l’Ambassadeur Igor Evdokimov: « La Russie croit que l’aboutissement du processus électoral déterminera le sort de la RDC pour les années à venir.

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Dans une allocution prononcée à l’occasion de La  Journée nationale  de la Russie  l’Ambassadeur de Russie en République démocratique du Congo, Igor Evdokimov n’a pas manqué l’occasion pour évoquer le défi que la RDC a à relever pour organiser les élections apaisées,  libres  et démocratiques.

«Aujourd’hui, la République démocratique du Congo fait face à un énorme défi de l’organisation des élections nationales. Il est évident que, l’aboutissement heureux du processus électoral déterminera le sort du pays pour les années à venir. Ce contexte historique demande à toutes les forces politiques de faire preuve de la responsabilité patriotique. En tant que pays ami, la Russie souhaite à la RDC de surmonter dans les meilleurs délais toutes les difficultés actuelles dans les intérêts suprêmes du peuple congolais », a t-il souligné.

Il a également rappelé qu’il y a 3 jours il avait totalisé quatre ans de mission diplomatique en RDC.  Et qu’il regrette que son mandat est aujourd’hui arrivé à la fin :

« Ici je n’oublierais pas des moments qui restera toujours dans ma mémoire et mon cœur. La cordialité et la franchise des gens que j’ai rencontré ici étaient d’un grand soutien dans mon travail loin d’être facile. Et la beauté inoubliable de la nature congolaise m’a finalement fait tomber amoureux de ce beau pays », a conclu l’Ambassadeur de Russie en RDC

Parlant de l’évènement du jour il a indiqué que «  Le 12 juin 1090 notre pays a adopté la Déclaration de souveraineté qui a marqué le début de la Russie moderne. Notre pays soutenait toujours les aspirations de la République démocratique du Congo au développement et à la prospérité. Nos relations bilatérales traditionnellement amicales, dont les bases ont été jetées en 1960, deviennent aujourd’hui de plus en plus solides et fructueuses », a  souligné l’Ambassadeur de Russie en RDC, Igor Evdokimov.

Selon le diplomate russe,  ces bonnes relations se traduisent notamment par la visite du Vice premier ministre, ministre congolais des Affaires Étrangères, Léonard She Okitundu à Moscou en mars 2017, la formation des policiers en Russie, sans oublier le nombre sans cesse croissant de bourses d’études réservées aux étudiants congolais.

«  Au cours des pourparlers avec Son excellence M ; Sergei Lavrov, ministre des Affaires Etrangères de la Fédération de Russie, les deux ministres ont identifié des domaines prometteurs de la coopération bilatérale. Suite à cette visite, la société russe  « Gazprom Bank » a déjà envoyé une équipe de prospection à Kinshasa. En plus, la délégation congolaise considérable entend participer aux dix-neuvième Festival mondial de la jeunesse et des étudiants que notre pays organisera au mois d’octobre 2017 à Moscou et à Sochi.Cela renforcera nos relations humanitaires déjà au beau fixe dans le cadre desquelles 44 jeunes congolais commenceront  cette année leurs études dans les meilleures universités russes aux frais de la Fédération de Russie », a   expliqué l’Ambassadeur Igor Evdokimov.

Lutte contre le cholera au Kongo central: Le MSF à pied d’œuvre pour contenir la maladie

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L’équipe du Pool d’Urgence Congo (PUC) MSF est à pied d’œuvre à Kimpese pour contenir l’épidémie de choléra qui a assaillit le Kongo Central depuis mars dernier, indique une dépêche de l’Ong internationale, parvenue à KINSHASATIMES.CD

Vingt-trois staffs MSF, à savoir médecins, infirmiers, logisticiens, experts d’eau, hygiène et assainissement et promoteurs de la santé, sont actuellement déployés  à Kimpese pour assurer la prise en charge de patients affectés par le choléra et mettre en place toutes le procédures nécessaires pour contenir la propagation de la maladie.

 « Quand on est arrivé à l’Hôpital Général de Réference de Kimpese, on s’est trouvé devant des conditions de prise en charge des cas de choléra inadéquates : les patients étaient tous dans la même salle, il n’y avait pas de lits appropriés, la structure hospitalière et la Zone de Santé n’avaient pas les moyens suffisants pour répondre à l’épidémie », a raconté Cécile Kayiba Mutombo, responsable de l’intervention MSF, avant de souligner ceci :

« On a concentré les activités sur trois volets fondamentales d’intervention pour répondre efficacement à l’épidémie: la prise en charge et le traitement des malades, le control de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement et la promotion de la santé. Ces activités sont mises en places soit au niveau de l’Hôpital Générale de Référence de Kimpese, soit dans quatre postes de santé de la zone, là où on a identifié les Aires de Santé les plus touchées par l’épidémie».

 

Selon le  docteur Robert Laala, chargé de la prise en charge des malades dans le Centre de traitement du Choléra MSF à Kimpese, le choléra est une maladie entérique qui a un début brutal : elle provoque de graves diarrhées et vomissements. C’est une maladie dangereuse, qui entraîne une rapide déshydratation des patients et peut provoquer la mort dans quelques heures, en absence de traitements.

« Elle est très contagieuse et se propage par voie oro-fécal. Mais c’est aussi une maladie facile à traiter : il faut compenser les liquides perdus à travers la réhydratation, comme on fait dans notre centre de traitement, à travers la réhydratation orale ou par infusion ».

Le source renseigne qu’une première intervention pour contenir la diffusion épidémique du choléra dans le Kongo Central avait été lancée par l’équipe MSF au mois de mars dernier, dans la ville de Matadi et ensuite à Kimpese.

«  À cause de la recrudescence de l’épidémie, qui à la fin de mai a touché un pic de 260 cas notifiés en une semaine[1], l’équipe d’urgence MSF a dû déclencher une deuxième phase de réponse à l’épidémie. L’intervention prévoit l’expansion du  Centre de Traitement du Choléra à l’Hôpital Général de Référence de Kimpese : la structure, qui  avait une capacité initiale de 20 lits pour accueillir les patients, a été dotée de  40 lits de plus. Et, en cas de nécessité, le centre de traitement MSF peut garantir l’hospitalisation jusqu’à 70 patients », peut-on lire dans ce document.

En outre, MSF appuie quatre postes de santé (à Kilueka, Sebko, Lukala et Kiasungwa) pour assurer la prise en charge des patients sur place et grâce au service de clinique mobile, l’équipe MSF fournit le transport et la référence des cas les plus graves au centre de traitement à Kimpese. Depuis mars dernier, MSF a pris en charge et soigné plus de 1.160 cas de choléra, dans la zone de Kimpese.

Les activités pour contenir l’épidémie prévoient aussi une sensibilisation continue des communautés sur les pratiques hygiéniques et les habitues malsaines à éviter pour empêcher la diffusion du choléra. En outre, les experts d’eau et hygiène MSF s’occupent de vérifier et d’assainir les points d’eau à risques où s’approvisionne la population n’ayant pas accès à l’eau potable  (rivières, fleuves, sources, puits).

Médecins Sans Frontières (MSF) est une organisation médicale humanitaire internationale indépendante qui apporte une aide d’urgence aux populations sans accès aux soins de santé, touchées par des conflits armés, des épidémies ou des catastrophes naturelles.

Présente en RDC depuis 35 ans, MSF intervient en appui au ministère de la Santé dans onze provinces offrant des soins médicaux aux victimes de conflits et de violence, aux personnes déplacées ou encore à celles souffrant d’épidémies ou de pandémies comme le VIH/SIDA. De plus, des équipes de réponse aux urgences se tiennent prêtes à répondre sur l’ensemble du territoire en cas de flambée épidémique, de catastrophe naturelle ou de conflit.

Évasion à la prison de Kangbayi, la population craint la réorganisation des Adf

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La population de Beni dans la province du Nord Kivu craint la réorganisation des Adf, les rebelles ougandais, après l’évasion de plusieurs prisonniers de Kangbayi, dont la plupart étaient les rebelles faisant partie de ce groupe, ayant participé à plusieurs insurrections.

La société civile de Beni, renseigne une dépêche de la radio okapi, se dit « choquée » de l’évasion de la quasi-totalité des pensionnaires de la prison de Kangbayi » à Beni au Nord-Kivu.

Son président, Gilbert Kabambale, redoute aussi que des agents de l’appareil judiciaire de Beni deviennent des victimes des représailles des ADF.

« Tous ces gens risquent d’être dans le collimateur de tous les évadés. La vie des acteurs des droits humains, des magistrats et des défenseurs judiciaires est en danger. Les uns ont même prononcé des condamnations», a prévenu cet acteur de la société civile, rapporte la radio onusienne, appelant la population « à rester vigilante » parce que ces évadés, dont la plupart sont des qualifiés des criminels risquent de rentrer dans la cité.

Rappelons que des hommes armés ont attaqué dimanche 11 juin la prison centrale de Kangbayi de Beni. Selon des sources pénitentiaires, au moins 935 prisonniers se sont évadés, dont des miliciens Maï-Maï et des ADF.

«Ce qui nous choque ce que plus d’une fois, dans nos communiqués, on a souligné qu’il fallait renforcer la sécurité de cette prison. On craint la résurgence des massacres si les autorités ne prennent pas des dispositions idoines afin d’arrêter tous ces criminels qui se sont évaporés dans la forêt et dans le parc. Ils doivent être poursuivis par nos forces et la MONUSCO. Cette dernière peut mettre à contribution les drones et les hélicoptères», recommande Gilbert Kabambale, souligne la même source.

Constant Ndom Nda dit au revoir à l’UNC

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Constant Ndom Nda Ombel a quitté l’Union pour la Nation Congolaise, parti cher à Vital Kamerhe qu’il avait rejoint depuis 2015 après un passage au sein du Mouvement de Libération du Congo (MLC) et de l’ADR.

L’ancien ministre de l’EPSP dit avoir démissionné pour des raisons personnelles.

Constant Ndom Nda rejoint ainsi Jean Bertrand Ewanga, Claudel Lubaya et Odette Babandoa. Ces derniers avaient quittés l’UNC suite à la décision du Président du parti, Vital Kamhere de participer au dialogue de la cité de l’Union Africaine.

Bloc et Pima : des pôles d’attraction culinaire de Bandal

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A Kinshasa, Bandalungwa a la réputation d’être une commune festive, animée. Fief de plusieurs orchestres en vogue, dont le plus célèbre Wenge Musica, elle abrite aussi des troupes théâtrales de renom (les Béijarts…), mais surtout des sites récréatifs et des terrasses qui ont la particularité d’offrir aux visiteurs des mets de référence dans la cuisine congolaise. Quand les touristes arrivent à Kin, les initiés se plaisent à les emmener déguster des grillades dans des sites comme Bloc commercial (Bandal Bisengo) ou Pima (Bandal Mounlaert).

Bandalungwa vibre du matin au soir, et du soir au matin. Dans plusieurs quartiers de cette commune chic de la capitale, les activités commerciales se portent à merveille. Pendant la journée, marchés, supermarchés, boutiques, bistrots, fast-foods, malewa (gargottes)… drainent du monde. Et dans les avenues, aux parcelles étroites et très confinées, les commerces informels (vente des boissons, des épices, du charbon…) tournent à 100 à l’heure.

Dans la soirée, les affaires prennent une autre tournure. Pendant que les petits marchés du quartier ferment, les terrasses, bars et boîtes se réveillent, et balancent de la musique à forte teneur dans les rues… au même moment d’ailleurs que les églises de réveil. Parfois, c’est un tintamarre assourdissant qui arrosent les différentes avenues où les habitants se sont même accoutumés à ces tapages tant diurnes que nocturnes.

Lieu de prédilection pour déguster le ‘‘mpiodi’’

Des fêtards de toute la ville préfèrent d’ailleurs souvent se donner rendez-vous à Bandal pour se la couler douce. Tirés à quatre épingles, ils assiègent les principales terrasses et boîtes de nuit de la commune, accompagnées des filles de famille à la beauté miroitante. Pour charmer leurs conquêtes, certains Kinois n’hésitent pas de les trimballer dans les différents quartiers à bord de leurs véhicules huppés (jeeps, mercedes, BMW…)…

Bien souvent, la destination est déterminée en fonction de la spécialité culinaire du site. Ainsi, lorsque les convives veulent manger du poisson chinchard bien assaisonné, communément appelé ‘‘mpiodi’’, ils n’hésitent pas à se rendre à l’arrêt Bloc (commercial), au quartier Bisengo, où des dizaines de vendeuses se sont tapées la réputation d’être les meilleures gastronomes de la ville.

A leur clientèle, les tenancières de ces terrasses à ciel ouvert offrent, au delà des ‘‘mpiodi’’, des brochettes de bœufs, des poissons salés, de la chikwange, des bananes plantains… accompagnés de beaucoup d’épices et des boissons bien fraiches. Ici, les tables se répartissent en fonction des sociétés brassicoles qui offrent à leurs partenaires tables, chaises, parasol, congélateurs, leur intimant l’ordre de ne pas vendre les produits du concurrent.

A la merci des mendiants et des ‘‘Kulunas’’

Très souvent, les sièges du Bloc sont toujours comblés. Les occupants occasionnels sont généralement des habitués du lieu ou des voyageurs, ou encore des étrangers qui veulent se tropicaliser en goutant à la cuisine congolaise. Pendant qu’ils taillent bavette avec leurs connaissances, les ‘‘DJ’’ de différentes terrasses leur balancent de la musique des vedettes congolaises de renom, tâchant de leur lancer des dédicaces au micro pour signaler leur présence, moyennant pourboire.

Autour de leurs sièges, des enfants aux habits déchirés et crasseux, se promenant pieds nus, venant pour la plupart du camp Luka, rôdent autour de leurs véhicules, lorgnant la moindre occasion soit pour voler les consommateurs distraits, soit pour mendier de l’argent auprès des clients généreux, soit pour vider les restes d’assiettes des convives qui plient bagages. Parfois, certains serveurs viennent les chasser, mais ils ne s’éloignent pas, préférant rester sur place jusqu’aux heures tardives.

Plus débrouillards, d’autres enfants à la taille économique font les vendeurs ambulants, proposant à la clientèle des papiers mouchoirs et des aphrodisiaques. D’autres encore viennent jouer aux acrobates et à la comédie, sollicitant des pourboires aux poches généreuses après leurs numéros. Parfois, ces numéros sont interrompus par des débandades quand surgissent des ‘‘Kulunas’’, des bandes de badauds munis d’armes blanches.

Du poulet à la congolaise

Contrairement au Bloc, l’ambiance à Pima, une terrasse de référence à Bandal Mounlaert, est bien plus sécurisante. Dans cette parcelle clôturée, aux abords de la Banque de sang, les habitués se plaisent à venir y déguster du ‘‘poulet Mayo’’ et des brochettes de bonne qualité. Le plat du poulet se vend à 10 dollars, la moitié à 5 dollars, et la brochette à 1.000 Fc. La bière se vend à 2.500 Fc, la boisson non alcoolisée à 1.000 Fc.

Ici, le public est très select. Les consommateurs propres et bien raffinés. Ils sont pour la plupart des jeunes. Mais, on y trouve aussi des cadres adultes. Très attentionnées, portant des uniformes, les serveuses tiennent compte des commandes en fonction d’heures d’arrivée. La propreté est belle et bien au rendez-vous… et la musique, si douce, ne tape pas au tympan. Par ailleurs, les mendiants, les enfants de la rue… ne sont pas admis ici, les forces de sécurité veillant bien sur l’accès.

Plus disciplinés, les vendeurs de ce site du quartier Mounlaert veillent bien sur leurs montres. Les grilles s’ouvrent à 14 heures tous les jours et sont bien closes à l’aube. On y trouve, au délà de l’espace en plein air, un local VIP, où les cadres vont souvent s’y réfugier avec leurs compagnies, à l’abri des regards indiscrets.

Par Merveille Bofotola & Yasmine Yabili, sous la coordination de Yves KALIKAT

Dissolution de Fibank : « meilleure solution », selon le gouverneur de la BCC

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La dissolution de la banque Fibank a été la meilleure solution surtout qu’elle est tout de suite reprise par une autre (Afriland Firts Bank). Cette dernière présente des bases solides. C’est ce qu’a déclaré vendredi 9 juin le gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), Deogratias Mutombo.

« Toute la clientèle de la banque dissoute devient d’office, à partir de lundi [12 juin], les clients d’Afriland First Bank. Que les déposants et les épargnants ne cèdent pas à la panique », a-t-il assuré

Afriland reprend ainsi, dès ce lundi, les actifs et passifs propres de la Fibank et devra aussi prendre en charge le réseau commercial de la banque dissoute avec 14 agences dont 7 guichets à Kinshasa et d’autres en provinces pour un total de plus de 24 000 comptes.

« Afriland a des indicateurs de solidité fiables. De fonds propres qui dépassent les 20 millions USD et un encourt de crédit important », vante le gouverneur de la BCC, avant d’ajouter que les clients de Fibank « sont chanceux d’avoir leurs dépôts repris par une banque en activité ».
« Vos dépôts sont garantis. Laissez-les. N’allez pas les retirer », conseille-t-il.

C’est depuis 2015 que la Fibank RDC connait des difficultés d’exploitation. Le 11 décembre de la même année, la banque centrale avait désigné un comité d’administration provisoire avec une double mission : remplacer le conseil d’administration et la direction générale de cette banque, d’un côté et de l’autre, explorer les pistes de résolution de la crise.

KINSHASTIMES.CD/Radiookapi

CAN-2019: la RDC dompte le Congo (3-1)

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Les Léopards de la RDC ont battu les diables rouges du Congo Brazzaville samedi 10 juin au stade des Martyrs de Kinshasa sur le score de trois buts à un. Ce match entrait dans le cadre de la première journée des éliminatoires de la CAN-Cameroun 2019.

La victoire de la RDC a été acquise grâce à un doublé de Cédric Bakambu et un but de Chancel Mbemba. L’unique réalisation des Diables rouges a été l’œuvre de Bifouma.
Le onze de départ de la RDC: Matampi – Ikoko, Bope, Zakuani, N’Sakala – Maghoma, Mbemba, Kakuta – Mubele, Bakambu, Kabananga.

Deux grands absents à signaler du côté des fauves de la RDC: Kebano et Tisserand.

KINSHASATIMES.CD/Radiookapi

RDC : Katumbi dénonce la fouille de ses proches par des hommes armés et cagoulés à Makala

Un groupe d’hommes armés et cagoulés a procédé dans la nuit de samedi à dimanche à une « fouille systématique » des proches de Moïse Katumbi détenus depuis plusieurs mois dans la prison centrale de Makala à Kinshasa. L’ancien gouverneur dénonce un « harcèlement » et dit craindre pour la vie de ces derniers.

« C’est vers 2 heures du matin [le 11 juin] que des militaires cagoulés et armés jusqu’aux dents, accompagné du directeur de la prison, ont pénétré dans le pavillon 8 de la prison de Makala. Ils se sont mis à fouiller et à intimider mes proches qui y sont détenus. » Moïse Katumbi, lui-même contraint à l’exil depuis une année, dénonce le « harcèlement de personnes qui sont incarcérées injustement depuis plusieurs mois, comme l’a démontré le rapport des évêques catholiques ».

La « fouille » a été confirmée par des sources pénitentiaires. Elle intervient près d’un mois après l‘évasion du siècle dans cette principale maison d’arrêt de la capitale congolaise. Mais plusieurs personnalités politiques en détention et des proches de l’opposant Katumbi avaient refusé de se faire la belle, craignant de tomber dans un piège et d’être tués. L’ancien gouverneur assure d’ailleurs « craindre pour la vie de [ses] proches » et demande des « explications au directeur de la prison pour avoir autorisé l’intrusion des militaires armés dans les cellules de Makala ».

KINSHASATIMES.CD/Radiookapi