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2017 State Examination: a month before the beginning of the tests in the Kasai area

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Finalists from the provinces of Kasai, Central Kasai and part of Lomami province will not start the tests of the State exam this Monday, June 19 as is the case in the rest of the Democratic Republic of Congo. They will have to wait a month, the time for them to complete the programs.

Gaston Musemena, the Minister of Primary, Secondary and Vocational Education (Epsp), is the one who announced it during his visit to the Central Kongo.

This one-month extension will allow students to address the backlog caused by the eight months violence by Kamwina Nsapu militiamen, causing the deaths of hundreds of people and over a million of the displaced.

According to the Minister of Primary, Secondary and Vocational Education, examinations will take place once the psychological conditions are met.

Le siège de l’Udps à Goma scellé : La PNC n’y est pour rien

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La Police nationale congolais (Pnc) n’est pour rien dans l’affaire qui oppose l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps) et son bailleur Pascal Busumoke, qui a décidé de sceller le siège de cette formation politique pour insolvabilité.

C’est ce qu’a précisé le Porte-parole de la Pnc, le colonel Mwanamputu Pierre Rombeaut, dans un communiqué, parvenu à KINSHASATIMES.CD, en réaction à la déclaration du secrétaire général de l’Udps, accusant la Police d’avoir assiégé sans motif valable l’immeuble abritant son bureau de Goma.

Voici l’intégralité du Communiqué de la Police Nationale Congolaise.

lettre

25 morts dans des combats entre l’armée et des présumés miliciens à Kabasha

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25 présumés miliciens Maï-Maï ont été tués dans des affrontements qui les ont opposés durant quatre jours aux Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc) dans la localité de Kabasha, située à plus ou moins 24 Km au Sud-Est de la ville de Beni dans la province du Nord Kivu, indique une dépêche de la Radio okapi.

A en croire le général Fall Sikabwe, commandant de la 34e région militaire et des opérations Sokola 1 Sud qui a fait cette annonce ce lundi 19 juin, rapporte la source, ces combats ont également fait trois morts et deux blessés du côté de l’armée. Sept miliciens ont par ailleurs été capturés, a ajouté l’officier de l’armée congolaise.

La radio onusienne signale que plusieurs habitants de Kabasha ont abandonné leurs maisons pour trouver refuge dans les localités voisines.

« La société civile de Beni s’est dite inquiète de la récurrence des attaques des Maï-Maï sur cette localité, soulignant que ce centre sert de jonction entre plusieurs villes du Nord-Kivu dont celles de Beni et de Butembo », a ajouté cette radio, soulignant que les représentants de la société civile de Beni soupçonnent en effet les Maï-Maï de chercher à prendre le contrôle de Kabasha en vue de s’en servir comme base arrière et de ravitaillement au moment des assauts sur les grandes agglomérations qu’ils seraient en train de planifier.

Filimbi et Nogec rappellent Maman Sidikou son rôle dans le processus électoral

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Les représentants des mouvements citoyens Filimbi et Nogec ce sont entretenu ce Lundi 19 juin avec le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en RDC, Maman Sidikou. Au centre des échanges, la situation sécuritaire en RDC, l’impasse politique due à la violation de l’accord de la Saint Sylvestre, ainsi que l’inefficacité de Maman Sidikou dans le processus électoral.

« Nous avons échangé sur le processus électoral en RDC, et lui avons rappelé son rôle et la résolution 2348 en vue de peser pour que le processus politique se déroule comme il faut pour nous amener aux élections», a souligné Beni Carbonne, un membre de Filimi, tout en rappelant qu’ils ne manqueront pas à mobiliser la population à fin de neutraliser le régime de Kabila.

Les représentants de Filimbi et Nogec ont laissé un mémo à Maman Sidikou, dans lequel ils donnent les raisons la demande de son départ.En effet dans un communiqué datant de quelques semaines, ces mouvements citoyens demandaient « le remplacement immédiat du représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en RDC, Maman Sidikou, pour incompétence, complaisance, négligence et manque de leadership nuisibles à l’efficacité de la Monusco dans la mise en œuvre de son mandat (défini dans la Résolution 2348).

Lutte contre le sida : La Fenaphaco sensibilise ses membres et les personnes valides

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La Fédération nationale des associations de personnes vivant avec hadicap du Congo (Fenaphaco) a organisé  une matinée de sensibilisation contre le vih/sida, à l’intention de ses membres mais aussi des personnes valides, qui accompagnaient les leurs. C’était dans la commune de Kintambo, avec l’appui du Bureau du Programme commun des Nations unies contre le  vih/Sida (Onusida) en Rdc.

S’exprimant à cette occasion,  le coordonnateur national de la  Fenaphaco, Maitre Patrick PINDU di LUSANGA a fait savoir que l’organisation de cette activité tombe à pic. Car, dit-il :

« Nous avons constaté que sur 20 personnes  vivant avec handicap que vous allez rencontrer, au moins seulement  3 ont une très bonne information sur la prévention du Vih/sida et aussi sur les 20 personnes vivant avec handicap que vous pouvez rencontrer, seulement deux peuvent connaitre leur état sérologique, alors que notre objectif à travers ce projet, nous voulons arriver vers 2021 avec  une société congolaise sans sida en milieux des personnes vivants avec handicap ».

Visiblement, le coordonnateur national de la Fenaphaco reste confiant et croit en l’avenir afin d’atteindre ce noble objectif, qui appelle l’appui des partenaires.

Déjà, pour cette matinée pédagogique, qui a connu la présence des pères éducateurs,  l’assistance a eu droit à des explications, mieux des informations valables sur les différents modes de transmission et aussi de prévention contre la pandémie du Vih/Sida et aussi aux préservatifs, distribués non seulement aux personnes vivant avec handicap mais aussi aux personnes valides, ainsi que le dépistage volontaire.

«  Nous étions sous informés pendant longtemps et cette journée a été d’une grande importance, parce que nous avons eu des informations importantes. Aussi par le fait que cette activité ait été organisée parmi nous, ceci prouve que nous sommes aussi considérées », a déclaré Mme. Bijou Fuluma, handicapée physique, membre de la Fenaphaco.

Soulignons que quatre anciennes provinces bénéficient de ce projet  Handicap et sida, à savoir le Kongo Central, l’Equateur, Kinshasa et Bandundu. Cependant, certains coins de ces provinces n’en ont pas encore bénéficié. Et la Fenaphaco sollicite davantage l’appui de son partenaire, l’Onusida, afin d’y arriver.

Play-Off-Division I: Sanga Balende domine Renaissance (2-0)

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Le Sa Majesté Sanga Balende de Mbuji-Mayi a dominé dimanche18juin à domicile le FC Renaissance du Congo de Kinshasa sur le score de deux buts à zéro.

Lusiela (10e) et Lubaki Kinkela (42e) ont permis au club de Mbuji-Mayi d’obtenir cette victoire importante pour une équipe qui a connu un début de compétition difficile dans ces play-offs.

Les trois points obtenus grâce à cette victoire lors de la 11e journée permettent à Sanga Balende de se rapprocher du quatuor de tête. Le club de Mbuji-Mayi compte désormais 13 points, deux de moins que FC Renaissance, 4e au classement.

La tête du classement est occupée par le TP Mazembe (24 points), suivi de l’As V.Club et du DCMP (21 points).

KINSHASATIMES.CD/Radiookapi

Tour cycliste de la RDC: Le Hollandais Rick Nobel remporte la 3ème étape

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Le Hollandais Rick Nobel a remporté, samedi, la 3ème étape du 5ème Tour cycliste international de la RDC courue samedi entre Lubumbashi et Likasi.

Le Néerlandais qui a mis 2heures 49 minutes pour parcourir les 120 kilomètres séparant ces deux villes de la province du Haut-Katanga (sud du pays) a devancé, par ordre d’arrivée, le Burkinabè Yameogo Yacouba, l’Ivoirien Bamba Karamoko et le Congolais Jimmy Mohindo.

La 4ème étape se déroulera dimanche entre Likasi et Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba, sur une distance de 180 km.

Le Belge Brendan James a remporté vendredi la deuxième étape courue en circuit fermé dans la ville de Kindu, chef-lieu de la province du Maniema (centre-est du pays), tandis que la 1ère étape avait été remportée jeudi à Goma par le Français Richet Noël.

KINSHASATIMES.CD/

Dieumerci Mbokani rejoint l’Olympiacos

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Dieumerci Mbokani évoluera à l’Olympiacos en 2017-2018. L’ancien attaquant d’Anderlecht et du Standard rejoint la Grèce et le club coaché par Besnik Hasi pour une saison en prêt, avec option d’achat.

Un transfert effectué à la demande de Besnik Hasi, qui voulait absolument le joueur de 31 ans, prêté cette année à Hull City. Il n’y a que peu joué, notamment en raison d’une blessure musculaire. L’entraîneur était encore adjoint lors des passages du Congolais au Parc Astrid.

Il appartient toujours au Dynamo Kiev, qui l’avait acquis en 2013 contre la somme de 11 millions d’euros, avant de le prêter en Angleterre (Norwich, Hull) et donc au club du Pirée.

KINSHASATIMES.CD/Radiookapi

Play-Off-Division I: Sanga Balende domine Renaissance (2-0)

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Le Sa Majesté Sanga Balende de Mbuji-Mayi a dominé dimanche18juin à domicile le FC Renaissance du Congo de Kinshasa sur le score de deux buts à zéro.

Lusiela (10e) et Lubaki Kinkela (42e) ont permis au club de Mbuji-Mayi d’obtenir cette victoire importante pour une équipe qui a connu un début de compétition difficile dans ces play-offs.

Les trois points obtenus grâce à cette victoire lors de la 11e journée permettent à Sanga Balende de se rapprocher du quatuor de tête. Le club de Mbuji-Mayi compte désormais 13 points, deux de moins que FC Renaissance, 4e au classement.

La tête du classement est occupée par le TP Mazembe (24 points), suivi de l’As V.Club et du DCMP (21 points).

KINSHASATIMES.CD/Radiookapi

Fraude des entreprises de téléphonie cellulaire: la RDC perd 17,6 millions USD par mois

Au moins 61 millions de dollars américains ne sont pas déclarés chaque mois par les compagnies de téléphonie cellulaire en RDC, ce qui fait échapper au trésor public plus de 17,6 millions mensuellement.

Cette fraude a été détectée par la firme française Entreprise Télécom, représentée en RDC par Business Compagny Consulting avec qui le gouvernement congolais a signé un contrat de lutte contre la fraude téléphonique, indique une dépêche de Radio Okapi.

Le manque à gagner décelé par la firme française ne concerne jusque-là que les appels et les SMS. L’Internet et le transfert électronique d’argent ne sont pas pris en compte dans cette fraude, qui implique trois sociétés, selon Business Compagny Consulting : Vodacom, Airtel et Africell.

Le système fiscal congolais étant déclaratif, chaque entreprise est tenue de déclarer elle-même le volume de ses transactions. Or, le contrôle effectué par Business Compagny Consulting révèle que les volumes des minutes et des SMS souvent déclarées par ces entreprises de téléphonie cellulaire ne correspondent pas aux données réelles mais sont minorés.

Business Compagny Consulting, qui a eu depuis janvier dernier, outre le contrôle des appels internationaux, la mission de vérifier aussi
les appels domestiques avec rétroactivité sur l’année 2016, a travaillé d’abord sur deux mois. Ainsi, pour Vodacom (juillet et août) et Airtel (août et septembre), ces deux sociétés n’ont pas déclaré
chacune au moins 55 millions de dollars réalisés, faisant perdre sur ces montants plus de 32 millions de dollars au trésor public.

Même chose pour Africell, qui a caché plus de 10 millions de dollars, privant ainsi le trésor public de ses 3,2 millions USD. Le tout mis ensemble, l’Etat congolais a perdu au moins 35 millions de dollars,
seulement en deux mois.

D’après les révélations de Business Compagny Consulting, la fraude est beaucoup plus grande sur les appels domestiques, qui représentent 90%
du trafic des opérateurs en télécommunications.

Exétat 2017: un mois avant le début des épreuves dans l’espace Kasai

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Les finalistes des provinces du Kasai, kasai central et d’une partie de la province de Lomami ne commencent pas les épreuves de l’examen d’Etat ce lundi 19 juin comme c’est le cas dans le reste de la République Démocratique du Congo. Ils devront attendre un mois le temps de terminer les programmes.

C’est le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel (Epsp), Gaston Musemena, qui l’a annoncé lors de sa visite dans le kongo central.

Cette prolongation d’un mois  permettra aux élèves de rattraper le retard occasionné par les violences perpétrées durant huit mois par les miliciens kamwina Nsapu causant ainsi la mort des centaines des personnes et plus d’un million des déplacés.

Selon le ministre de l’Epsp les examens se tiendront une fois les conditions psychologiques réunie.

Gérard Mulumba rejoint l’UDPS

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Gérard Mulumba appelé Gécoco a adhéré officiellement à l’Union pour la Démocratie et la Progrès Social (UDPS) après la signature dimanche 18 juin de la fiche d’adhésion devant le secrétaire général du parti, Jean-Marc Kabund.

Il quitte ainsi définitivement le Mouvement pour la Libération du Congo(MLC) qu’il accuse de faire le jeu du pouvoir pour maintenir le pays à son état actuel.

L’ancien cadre du MLC estime que l’UDPS reste pour l’instant le parti le plus stable en République Démocratique du Congo et incarne le changement.

Gérard Mulumba a été élu en 2011député national, mais il n’ a jamais siégé à l’assemblée nationale.

Médias en lignes : « Professionnalisme et viabilisation », deux défis à relever, estime Aimé Zonveni

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Le patron de KINSHASATIMES.CD, un des médias en ligne en République démocratique du Congo, publiant en deux versions, à savoir : française et anglaise, épingle le professionnalisme et la viabilisation, comme deux grands défis que les médias en ligne devront relever.

« (…) Pour moi, les défis pour les médias en ligne sont essentiellement au niveau du professionnalisme et de la viabilisation. Parce qu’il ne s’agit pas seulement d’avoir des médias, mais il faut qu’il y ait des médias qui génèrent des revenus pour leurs propriétaires et aussi pour ceux qui y travaillent. Donc, si on arrive à travailler sur ces leviers-là, je crois qu’on aura un bel avenir en République démocratique du Congo, surtout que le terrain s’y prête avec la démographie, le taux de Pénétration internet qui est croissant. Je suis sûr que l’avenir des médias est en dans les médias en ligne, mais à condition que ces médias soient plus viables et professionnels », a fait savoir Aimé zonveni lors de la sortie officielle de l’Association des Médias d’information en ligne en Rdc (Milrdc).

C’était le vendredi dernier en présence du patriarche, le professeur Malembe Tamandiak, fondateur de l’Institut facultaire des sciences de l’Information et de la Communication (Ifasic), dont le recteur, le professeur Munkeni Lapess a assuré à l’association, sa disponibilité à l’accompagner.

Même son de cloche pour le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (Csac), Tito Ndombi et Kassonga Tshilunde de l’Union nationale de la presse congolaise (Unpc), mais aussi de l’Internews, un des partenaires de Mild, présidée par Patient Ligodi, responsable de « ACTUALITE.CD ».

Insistant l’aspect professionnel, le patron de KINSHASATIMES.CD a souligné que les journalistes des médias en ligne ne se dérobent pas aux principes journalistiques appris à l’école, même si ces médias sont une évolution du journalisme traditionnel vers une application en ligne.

Trench War: The Factions That Make Up DRC’s Fragmented Landscape

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This opinion piece was initially written for African Arguments by Kris Berwouts, an independent analyst and consultant on conflict, security and democracy in Central Africa. The thorough analysis provides a profound understanding of the DRC fragmented political landscape. 

The Democratic Republic of Congo’s (DRC) political landscape is highly fragmented. Both the ruling majority and the opposition are deeply divided, and the boundaries between the two have become increasingly blurred.

Key individuals and parties have left the ruling coalition the join the opposition in recent years. Meanwhile, after each round of political negotiations since 2013, members of the opposition have crossed the aisle to participate in government.

As it stands, there are countless groupings, individuals and factions that make up the DRC’s political picture, which is highly fluid, complex and sometimes contradictory. Below is an attempt to clarify some of the divisions within both the government and the opposition.

The government

In the last couple of years, the Congo has descended into a political and constitutional crisis. Elections were meant to be held last year to elect a successor for President Joseph Kabila, whose official mandate ended in December 2016. But the vote was delayed, leading to popular anger and protests, and Kabila remains in office to today.

As this crisis has unfolded, there have been attempts at dialogue between the ruling majority and opposition to agree on a way forwards. But ironically, efforts to bring different political actors together have created new divisions.

The four pro-government groups:

Currently, there appear to be four main groups within the government side.

The majorité présidentielle: The official ruling coalition consists of a large group of parties. This has diminished in recent years, however, as some have abandoned the presidential majority. Seven parties left to form the so-called G7 in early-2015 and more are expected to follow. Furthermore, some within the majorité présidentielle are believed to have discretely created parties that they may join if they decide to defect.

The opposition républicaine: Led by Speaker of the Senate Kengo wa Dondo, this group came into government following the National Dialogue in Sept/Oct 2013, which was aimed at restoring national cohesion. The MLC-Libéral party led by Thomas Luhaka is part of this group.

Other former opposition figures: This includes members of the opposition that participated in the 2013 National Dialogue. It includes those such as Vital Kamerhe, a former Kabila ally, who agreed to the 31 December 2016 deal in which the ruling majority and opposition agreed elections would be held in 2017, after which Kabila would step down. It also includes some who did not sign that deal but have joined government since, such as Samy Badibanga, who was appointed Prime Minister from November 2016 to April 2017.

« Loyal » civil society: The exact composition of this group is unclear. But one of the most visible personalities is former minister of human rights Marie-Madeleine Kalala.

The two camps within the pro-Kabila camp

Those in the pro-Kabila camp can be broken down into two camps with differing visions.

The first camp wants to keep the presidency close. Some believe, for divergent reasons, this can only happen with Kabila as leader. Others argue a dauphin is needed, but the taboo question is who that will be. The two people who seem most likely (at least during our visit this March) are Speaker of Parliament Aubin Minaku and former Prime Minister Augustin Matata, with Matata slightly ahead. Either way, insiders believe that if Kabila decides he needs a dauphin, he will wait until the last moment to name them.

The second camp believes remaining in power will be difficult to do with Kabila or one of his acolytes at the helm. They argue that a more credible leader is needed and look to those who have left the presidential camp in recent years. The two leading options are former governor of Katanga Moïse Katumbi and Vital Kamerhe. At the moment, a rapprochement between the ruling majority and Kamerhe seems much more realistic than with Katumbi.

Two reasons the government might want to accelerate the electoral process

There are two scenarios which would encourage the government to accelerate the electoral process.

If the regime reaches a consensus around a dauphin candidate, it will have a clear interest to push towards elections since it has the money and structures to dominate the political space and win them.

If it becomes clear that choosing a dauphin will divide the government, the only remaining strategy may be for Kabila to continue. In this scenario, the regime may allow voter registration to complete and then push through constitutional referendum at short notice to remove the two-term limit.

The opposition

Things are similarly fragmented and complex on the opposition side.

Three strategic alliances

There are three strategic alliances that constitute the critical opposition to the regime.

The Rassemblement: This opposition coalition includes the main opposition UDPS party and the G7 as well as other important politicians such as Martin Fayulu and Freddy Matungulu.

The Front pour le Respect de la Constitution: Led by Eve Bazaiba, this is a political platform of the Jean-Pierre Bemba’s Movement for the Liberation of the Congo (MLC), a rebel movement turned opposition party.

Critical civil society: Of the various groups this includes, the Nouvelle Société Civile led by Jonas Thsiombela is the best known and most visible.

[Lucha continua: The youth movement striking fear into Congo’s elite]

[Congo Come Back! Why we’re building a new political movement in DRC]

Three political families within the opposition

One can also distinguish three political families within the opposition, which could provide the drive and personnel to challenge Kabila.

A divided MLC: In the weeks ahead of the International Criminal Court’s verdict on MLC founder Jean-Pierre Bemba, the shadow of the former vice-president could be felt across Kinshasa. Bemba maintains some street credibility among the angry youth of the city, but his conviction and 18-year sentence keeps him away from the DRC. What remains of his MLC party has been divided since the government of national cohesion formed in December 2014. At that time, Eve Bazaiba, who leads Bemba’s faction, chose to remain outside government. By contrast, Thomas Luhaka, who now leads the other faction, MLC-Libéral, was appointed vice-prime minister.

UDPS: The main opposition party is suffering from the death of leader Etienne Tshisekedi this February. The veteran’s return to politics in 2016 had put him back on the map. His initiative to invite the entire opposition to Belgium in June and his unexpected return to Kinshasa in July reaffirmed his leadership. His death has led to confusion amongst a considerable portion of the party’s base. The government is highly capable of exploiting these internal divisions. The appointment of party member Samy Badibanga as PM in November 2016 was a masterstroke in this regard. And the nomination of Bruno Tshibala, who had recently left the UPDS, as his successor has further contributed to the party’s inner turmoil.

Kabila’s former allies: Following the reasonably free and fair elections in 2006, many saw Congo’s embryonic democracy as promising. Part of this optimism came from the fact that the government included individuals seen to have democratic potential such as: Vital Kamerhe, Olivier Kamitatu, Pierre Lumbi, Abbé Malumalu, Moïse Katumbi, Christophe Lutundula and Charles Mwando Simba. These figures have all left the regime, from Kamerhe in 2010, to Katumbi and other G7 leaders in 2015. Katumbi seemed to be the obvious candidate to challenge Kabila for a while. But his departure from Congo after a trial in early-2016 and the break-up of Katanga, the province he governed for eight years, into smaller units – thus weakening Katangese identity – have weakened his position.

The ultimate challenger

Since the Saint Sylvester Agreement was signed on 31 December, Congo has entered a new transition, the contours of which have not yet been clearly defined. The deal was an important achievement, but it is already clear that the deadline for elections in 2017 will not be respected due to technical and financial reasons as well as a lack of political will.

The Congo’s complex situation contains many participants, but the one most crucial player remains Kabila. The president, through his silence and refusal to take decisions or draw clear lines, is responsible for the political situation the country has found itself in since 2014.

Congo is now caught between two unlikely events: that Kabila will be able to impose himself and remain president under a new mandate; or that he will organise elections in which he will not participate.

His main struggle is not so much with his challengers in 2006 or 2011, but with the democratic potential of his own electoral victory in 2006. The axis of Vital Kamerhe, Moise Katumbi, and the other G7 leaders could become the backbone of political change. Between them, this group has the capacity to make alliances with both key players in the traditional opposition and important leaders that are still part of the presidential majority.

Away from the ongoing implosion of UDPS and in the absence of the late Tshisekedi, there is now new space for political coherence to emerge within the opposition.

Me Lumeya Dhu Maleghi confiant en l’avenir des Affaires Foncières

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Depuis sa prise des fonctions comme ministre des Affaires Foncières du gouvernement Bruno Tshibala Nzenze, allusion faite à la remise et reprise avec le ministre sortant Félix Kabange Numbi Mukwampa permuté à l’Aménagement du Territoire et Rénovation de la ville, Me Lumeya Dhu Maleghi fait bonne impression. Telle est l’appréhension à considérer ses interventions dont les instructions données aux directeurs de ce Ministère pour plus de performance et aux partenaires du gouvernement congolais, à savoir Congo Check et Téléconseil Congo chargés de sécuriser les titres fonciers et immobiliers par la numérisation.

« Je compte, en collaboration avec tous les agents et cadres du ministère, stabiliser le taux des conflits fonciers puis revoir à la baisse ce taux. Aujourd’hui les Cours et Tribunaux examinent plus de 70% des dossiers liés aux conflits fonciers. Ce n’est pas le cas dans d’autres pays. Nous allons nous inspirer des autres pays qui ont des étendues vastes et qui ont su maitriser ces conflits. Nous allons demander à tous les conservateurs de nous dresser la liste des conflits devant les tribunaux et nous suivrons à la loupe l’issue de ces dossiers « , propos du nouveau patron des Affaires Foncières lors de cette rencontre avec les responsables et experts sus évoqués.

Dans le même contexte d’un excellent fonctionnement au sein de ce portefeuille stratégique et de souveraineté, Me Lumeya Dhu Maleghi a, entre autres souhaits exprimés et engagements pris, promis de concrétiser davantage la réforme de son secteur. Et il va de soi qu’il aura progressivement des séances de travail avec les membres de la Commission Nationale de la Réforme Foncière (Conaref) et des autres technostructures de l’Etat directement ou indirectement concernées par la gestion des terres congolaises.

En faisant des descentes sur des sites querellés comme le Cimetière de Kinsuka et la concession Météo à Binza, et à cela s’ajoute sa prospection de voir installés les guichets des banques dans des circonscriptions foncières, voilà autant de faits, parmi tant d’autres, qui prouvent à suffisance que le ministre des Affaires Foncières veut innover.

C’est mieux !

Autres propos, le ministre des Affaires Foncières a déclaré :

« Nous allons non seulement œuvrer pour la transparence et la rigueur dans la gestion des conflits fonciers mais nous allons aussi faire aboutir la réforme en cours et sécuriser les Congolais dans la jouissance de leurs droits de propriété ».

Par cette déclaration, l’opinion peut avoir toutes les raisons de se sentir heureuse avec cette détermination du ministre qui tient à honorer ce méga Ministère d’espoir, mais encore faut-il que ses actions bénéficient et du soutien et de la compréhension de tous. Il n’est donc pas de trop d’affirmer que Me Lumeya Dhu Maleghi est effectivement confiant en l’avenir des Affaires Foncières en RDC.

Ministère des Affaires étrangères : Fini la grève, le travail reprend dès ce lundi

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Un compromis vient d’être trouvé entre les agents et cadres du ministère congolais des Affaires étrangères en grève et le Gouvernement congolais. Les deux parties ont décidé de la mise en place d’une commission pour examiner la question.

La grève est levée. C’est à ça que le Gouvernement congolais, représenté par le ministre She Okitundu et la délégation syndicale dudit ministère sont parvenus à l’issue d’une rencontre à laquelle, les ministres des Finances, de Budget et de la Fonction publique avaient pris part.

Les revendications des agents et cadres dudit ministère, notamment sur la prime, le statut des diplomates et la promotion en grades ont été pris en compte et seront débattus par cette commission.

« Nous avons décidé de lever carrément la grève, parce qu’une commission vient d’être instituée pour pouvoir présenter dans le délai toutes les revendications sur le plan administratif et sur le plan financier, il y a quelques avancées et alors on se dit en attendant le mieux, on lève la grève pour participer activement dans la commission et donner la solution attendue aux agents », a indiqué Louis Kanyomba, président de la Délégation syndicale, soulignant que « sans difficulté, sans problème, le travail reprend normalement à partir dès 7h30 jusqu’à 15 heures 30, conformément aux règlements de l’administration relatifs à la discipline, qui prévoit ces heures. « Et donc, voilà, nous reprenons le travail tout en étant vigilant », a-t-il rassuré.

Félix Tshidekedi : « Pas un jour de plus à Kabila en 2018 »

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Invité du Journal Afrique de la chaîne française TV5 Monde, Felix Antoine Tshisekedi a fait le point sur la situation actuelle de la plateforme de l’opposition Rassemblement, une année après sa création. L’occasion pour lui de fixer un nouvel ultimatum au Président Kabila de quitter le pouvoir fin 2017.

En terme de bilan, Félix Tshisekedi a affirmé que le Rassemblement tient débout, un an après la création à Genval de ce superstructure politique des forces congolaises acquises au changement. Il reconnait toutefois que la disparition de l’opposant historique Etienne Tshisekedi en février dernier et de Charles Mwando Nsimba, un autre poids lourd du mouvement, a porté un coup dur à la plateforme.

«C’est vrai que le décès d’Etienne Tshisekedi, mais pas seulement, deux mois avant, avant il y a eu aussi le décès de Charles Mwando Nsimba, deux figures de proue du Rassemblement…Ces décès nous ont porté un sérieux coup. Mais je crois que nous sommes débout…le Rassemblement c’est neuf plateformes, dix aujourd’hui, et toutes ces plateformes sont bien en place », a déclaré Félix Tshisekedi à TV5.

Un an après, le mouvement n’a pas connu que des décès. Il a aussi connu plusieurs défections de ses membres qui ont rejoint le régime, notamment Bruno Tshibala devenu Premier Ministre. Félix minimise ces défections en affirmant que la solidité du Rassemblement n’en a pas été affectée.

Quant à l’enterrement de son père Etienne Tshisekedi, Félix a confié que le lieu est connu mais la date reste à fixer. Etienne Tshisekedi sera enterré dans une concession familiale de l’illustre disparu située dans la périphérie de Kinshasa.

Parlant de l’insécurité qui mine les Kasaï, Félix l’a attribuée à ce qu’il qualifie de « politique de terre brûlée » du régime pour retarder indéfiniment la tenue des élections.

Félix conclut promet que le Rassemblement va battre un rappel de troupe lors de son prochain conclave afin de la tenue des élections en 2017.

« On ne donnera pas un seul jour de plus à Kabila en 2018 », a martelé Félix.

 

Les Etats-Unis exigent une enquête sur les atrocités commises au Kasaï

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Dans un communiqué de presse émis le 16 juin 2017, l’Ambassadeure des Etats-Unis aux Nations Unies, Nikki Haley, a réitéré son appel pour une enquête indépendante sur les atrocités qui se commettent au Kasaî depuis des mois. Plus tôt ce mois, la diplomate américaine avait demandé à l’ONU de mener une enquête dans le Kasaï.

Le communiqué de presse note  que les Etats Unis ont récemment appris que de nouveaux rapports renseignent que le gouvernement congolais s’engage dans de graves violations des droits de l’homme dans l’espace kasaïen, notamment les exécutions sommaires des femmes et enfants et des viols collectifs. Ces atrocités, selon les rapports, sont commises par les forces de sécurité et par la police.

Nikki a lancé un appel à la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU d’agir immédiatement et d’enquêter sur ces atrocités.

« Des rapports faisant état des campagnes de meurtres et de viole des femmes et enfants menées par le gouvernement congolais doivent nous choquer à agir. Ces allégations doivent être investiguées et les auteurs doivent être traduits en justice. Il est plus que temps que la Commission des Droits de l’Homme puisse prendre une action décisive et de lancer une enquête indépendante sur les violations et abus  de droits de l’homme en RDC. Il s’agit là de la mission principale de la Commission. Si elle ne peut pas agir dans une situation d’une telle horreur, à quoi bon d’avoir une Commission des Droits de l’Homme », a souligné l’Ambassadeure Haley.

La violence qui prévaut dans les Kasaï depuis plus de huit mois a coûté la vie à plusieurs personnes et causé des déplacements massifs des populations, notamment dans l’Angola voisin. Deux enquêteurs de l’ONU envoyés dans les Kasaï pour faire la lumière sur ces atrocités ont été assassinés.

Les Etats-Unis se plaignent en outre de l’inaction de la Commission des Droits de l’Homme d’assumer sa mission.

« Au cours de l’année dernière, la Commission des Droits de l’Homme n’a pu prendre aucune action sérieuse contre les violations et abus des droits de l’homme commis par la RDC et les groupes armés dans les Kasaïs », note le communiqué.

Notons que les tentatives de la Commission d’enquêter sur ces atrocités risquent d’être entravées par les intérêts divergents des états membres. En effet, alors que les Etats Unis et l’Union Européenne appuient une enquête internationale indépendante, la plupart des états africains estiment toute enquête doit être menée sous la supervision du gouvernement congolais, avec l’ONU assurant un simple appui logistique aux autorités du pays.

La décision finale sur le type d’enquête à mener sera prise lors de la session de la Commission qui se tient la semaine prochaine.

L’Association de médias d’information en ligne de la RDC voit le jour

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L’Association de médias d’informations en ligne (MILRDC) a effectué sa sortie officielle ce vendredi à Kinshasa, devant un public restreint composé de scientifiques, journalistes et représentants de certaines agences d’appui aux médias.  L’événement a consacré l’arrivée de ce nouveau type des médias, qui devront désormais évoluer au côté des médias traditionnels. 

Des défis énormes que cette jeune association doit relever afin de s’assurer que ses membres produisent du contenu de qualité pour se démarquer de leurs pairs dans les médias.  Une exigence que veut le Conseil  supérieur de l’audiovisuel (Csac).

« Le contenu a toujours été une préoccupation et il faudra qu’en arrivant dans ce paysage,  les  médias en ligne puissent révolutionner un peu les choses »,  a indiqué le président du Csac, Tito Ndombi.

Le numéro un du Csac a par ailleurs loué le point fort de ces médias, notamment la couverture à chaud des  événements.

Le Csac estime que les opérateurs médiatiques en ligne devront  être à même d’expliquer les faits, d’approfondir des sujets, avant de promettre un engagement avec l’Unpc  pour soutenir les médias en lignes indépendants afin de leur permettre d’apporter un contenu de qualité. Le président du Csac a parlé en termes des subventions qui pourront aider à la formation des managers,…

Même son de cloche de la part du président de l’Union nationale de la presse du Congo (Unpc), Kassonga Tshilunde, qui attend  de cette jeune association une promotion de la production des informations locales afin de mieux informer le pays et l’étranger  sur ce qui se passe réellement en RDC.

Autant de défis  à rélever par la MILRDC qui peut déjà compter sur l’appui de l’Institut facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (Ifasic). Le recteur de cette école de journalisme, le professeur Munkeni Lapess, a en effet confirmé la disponibilité de l’Ifasic à  accompagner l’association. C’était avant de procéder à la coupure du ruban marquant le fonctionnement officiel de MILRDC par le professeur Malembe Tamandiak, fondateur de l’Ifasic, Alma Mater de nombreux journalistes congolais.

Plus d’informations sur les objectifs, les défis, les membres et les projets de MILRDC sont à lire sur le site de l’association, qui a également été lancé pendant l’événement.

Elections à la fin 2017, Jean Pierre Lacroix renvoie la question aux Congolais

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A l’issue d’un tête-à-tête avec le chef congolais, Joseph Kabila Kabange ce vendredi, le secrétaire général adjoint des Nations unies chargé du maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix, a estimé que la question de l’organisation des élections, prévue à la fin de l’année par l’accord du 31 décembre 2017, relevait de la responsabilité des Congolais eux-mêmes. C’est ce qu’indique une dépêche de la Radio okapi, publiée il y a peu.

«La tenue des élections, c’est ce que prévoit l’accord du 31 décembre. Et nous, nous avons un mandat très clair, donné par la Conseil de sécurité, qui est de soutenir la mise en œuvre de cet accord», a déclaré Jean-Pierre Lacroix, soulignant que les élections constituent une «étape importante et même fondamentale» pour garantir la paix au pays.

A la question de savoir s’il croyait à l’alternance en RDC cette année, M. Lacroix a réagi:

«Moi, je ne suis pas voyant. Encore une fois, les Nations unies sont en appui. Les décisions fondamentales, elles reviendront aux Congolais eux-mêmes», renseigne le même média.

Sanctions de l’UE, la Mp appelle à la solidarité du Gouvernement

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La Majorité présidentielle (Mp) appelle à la solidarité du Gouvernement congolais pour les officiels congolais, visés par les sanctions de l’Union européenne et à l’endroit du ministre de la Justice, actuellement en mission en Belgique, visé lui aussi par la justice belge.

Dans un communiqué parvenu à KINSHASATIMES.CD, la plate forme présidentielle dit encourager le Gouvernement à ne ménager aucun effort et à user de tous les moyens juridiques pour rétablir dans leurs droits tous les compatriotes, visés par des sanctions dites ciblées, notamment messieurs Emmanuel Ramazani Shadari, Alexis Thambwe Mwamba, Lambert Mende Omalanga, Kalev Mutomd, Evariste Boshab.

La Mp affirme par ailleurs, que le ministre congolais de la Justice et Garde sceaux se trouve réellement en Belgique, en mission officielle et qu’il va regagner le pays à la première occasion pour s’acquitter normalement de ses obligations d’Etat.

Il n’est pas arrêté par les instances judiciaires belges comme l’a fait savoir une certaine opinion à travers la capitale congolaise. Rappelons qu’une plainte a été déposée à Bruxelles en mai contre le ministre Alexis Thambwe Mwamba par des proches de passagers du Boeing 727 de la compagnie Congo Airlines (CAL) abattu près de Kindu (est de la RDC) le 10 octobre 1998 avec 50 personnes à bord par un missile tiré par le mouvement rebelle Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), dont Alexis Thambwe Mwamba était le porte-parole.

Moise Katumbi : « mon retour au pays est imminent »

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L’ex-gouverneur de la province du Katanga Moise Katumbi a annoncé vendredi 16 juin son retour en République Démocratique du Congo dans les prochains jours.

« Mon retour au pays est imminent. Je vais rentrer libre pour sauver mon peuple », a déclaré l’opposant congolais lors d’un point de presse en France.

Cette décision fait suite à la réponse du haut-commissariat aux droits de l’homme à la plainte déposée le 2 juin dernier par  Moise Katumbi.

« Il est demandé à l’Etat partie de prendre toutes les mesures nécessaires de manière à prévenir tout risque de préjudice irréparable en lien avec l’exercice par l’auteur de droit garantie par le pacte. L’Etat partie est notamment tenu de prendre toutes les mesures nécessaires en vue d’assurer que l’auteur puisse rentrer en RDC et puisse participer librement et en toute sécurité en tant que candidat aux élections prévues en fin d’année 2017. L’Etat parti est également tenu de prendre toutes les mesures pour garantir à l’auteur son droit à la liberté, à la sécurité en le protégeant contre toutes formes d’arrestation ou de détention arbitraire pendant toute la durée de l’examen de sa communication par le comité », indique la lettre du haut- commissariat aux droits de l’homme des Nations Unies en réponse à la plainte de Moise Katumbi.

Rappelons que Moïse Katumbi est en exil depuis plusieurs mois suite à un procès intenté contre lui par la justice congolaise dans une affaire de spoliation de propriété. L’opposant rejette cette accusation qu’il qualifie de manoeuvre du pouvoir pour l’écarter de la course à la présidentielle.

Les députés demandent une enquête sur la violence en République démocratique du Congo

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Les députés condamnent fermement toutes les violations des droits de l’homme en République démocratique du Congo et demandent une enquête indépendante sur les violences au Kasaï.

Les députés se disent préoccupés par la détérioration de la situation politique, sécuritaire et humanitaire en République démocratique du Congo (RDC) et condamnent toutes les violations des droits de l’homme dans le pays. Ils appellent à un comité d’enquête indépendant pour faire la lumière sur les violences dans la province centrale du Kasaï, où plus de 500 personnes ont été massacrées, dont deux experts de l’ONU qui ont été tués en mars.

L’UE et ses États membres devraient accroître l’aide financière et humanitaire au bénéfice de la RDC par le biais d’organisations fiables afin de répondre aux besoins urgents de la population, exigent les députés. Ils demandent que des élections transparentes, libres et équitables se déroulent de façon crédible avant la fin de 2017, dans une résolution approuvée à main levée.

À savoir

La RDC a souffert de cycles continus de conflits et de répression politique brutale. La situation humanitaire et sécuritaire s’est encore détériorée en décembre 2016 lorsque le Président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, a refusé de démissionner, en violation de la constitution congolaise limitant le mandat du Président de la RDC à seulement deux termes.

« L’avenir de la RDC est en grave danger » (appel d’anciens présidents africains)

Des anciens chefs d’États africains ont dans un message signé conjointement avec l’ancien Secrétaire général des Nations Unies le ghanéen Kofi Annan appelé le gouvernement congolais à donner la priorité à « l’intérêt général », en mettant en œuvre toutes les ressources nécessaires à l’organisation des élections dans les délais prévu par l’Accord de la Saint Sylvestre à la commission électorale.

Ces hommes d’États reviennent dans cet appel au gouvernement sur  l’accord de la Saint Sylvestre dont la mise en oeuvre n’est pas respecté tant dans son esprit que sa lettre, et compromet de fait la possibilité d’une transition pacifique « vitale au développement de la RDC ». « L’avenir de la RDC est en grave danger, nous nous devons de sonner l’alarme avant qu’il ne soit trop tard », insistent-ils.

« Des élections intègres représentent pourtant la seule issue pacifique possible pour résoudre la crise de légitimité dont souffrent aujourd’hui les institutions politiques congolaises. Le Gouvernement de la RDC et la communauté internationale doivent fournir toutes les ressources nécessaires à l’organisation des élections dans les délais prévu par l’Accord de la Saint Sylvestre à la commission électorale », indique le message intitulé « Appel urgent en faveur d’une transition pacifique et démocratique en République démocratique du Congo ».

L’intégralité du message ci-dessous

Appel urgent en faveur d’une transition pacifique et démocratique en République démocratique du Congo

En tant que dirigeants africains attachés à la démocratie, nous sommes profondément consternés par la situation politique qui prévaut en République démocratique du Congo (RDC). Elle constitue une menace à la stabilité, à la prospérité et à la paix de toute la région des Grands Lacs, voire de l’Afrique dans son ensemble. Nous nous devons de sonner l’alarme avant qu’il ne soit trop tard.

La non-tenue des élections en 2016, conformément à la Constitution, a provoqué une crise politique aigue. L’accord entre le Gouvernement et l’opposition conclu à la Saint Sylvestre sous l’égide de la Conférence épiscopale nationale congolaise (Cenco) a permis d’éviter un désastre, mais sa mise en œuvre rencontre des difficultés croissantes qui mettent en péril le processus censé conduire à des élections pacifiques d’ici la fin de cette année.

Tant l’esprit que la lettre de l’accord ne sont pas respectés, minant la possibilité d’une transition non violente, vitale au développement de la RDC. Des élections intègres représentent pourtant la seule issue pacifique possible pour résoudre la crise de légitimité dont souffrent aujourd’hui les institutions politiques congolaises.

Le Gouvernement de la RDC et la communauté internationale doivent fournir toutes les ressources nécessaires à l’organisation des élections dans les délais prévu par l’Accord de la Saint Sylvestre à la commission électorale.

Nous appelons les leaders politiques de la RDC à donner la priorité à l’intérêt national. Le peuple congolais, déjà meurtri par des décennies de dictature, suivies d’années de guerre civile, aspire à la paix, au développement et au respect des droits de l’Homme, qui comprennent le droit à un gouvernement représentatif.

Si la crise actuelle frappe avant tout nos frères et sœurs congolais, elle aura des conséquences continentales si elle n’est pas traitée.

L’avenir de la RDC est en grave danger. Aussi appelons-nous les leaders congolais à redoubler leurs efforts de mise en œuvre de l’Accord de la Saint Sylvestre de bonne foi afin de restaurer la confiance entre les partis et assurer des élections libres, crédibles et pacifiques d’ici la fin de l’année.

RDC: les deux membres de la Croix-Rouge libérés

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Les deux membres d’une équipe du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) enlevés mercredi il y a huit jours vers Beni dans la province du Nord-Kivu, ont recouvré leur liberté ce jeudi 15 juin dans la matinée.

« Nous sommes soulagés du retour de nos collègues et nous nous réjouissons qu’ils aient retrouvé leurs familles. C’est la fin de leur calvaire », a dit dans un message officiel Christine Cipolla, responsable délégation du CICR en République démocratique du Congo qui condamne «vivement» cet rapt qui d’après elle compromet le travail des humanitaires qui viennent à l’aide aux personnes touchées par le conflit.

«Le CICR se refuse à spéculer sur les raisons de cet incident ou sur les responsabilités engagée », indique le communiqué de la Croix-Rouge annonçant la libération de ses deux membres.

Les deux membres du CICR étaient avec leur équipe en mission humanitaire et assuraient le suivi d’une distribution de vivres et d’articles ménagers de première nécessité entamée dans les villages de Kamandi-Gite et Kikuvo en faveur de plusieurs familles ayant fui leur foyer au début de l’année en raison des combats.