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11 morts, 900 évasions dans l’attaque d’une prison dans l’est (officiel)

Onze personnes ont été tuées et plus de 900 détenus se sont évadés dimanche dans l’est de la République démocratique du Congo pendant l’attaque d’une prison par des « assaillants » non identifiés, a-t-on appris de source officielle.

« La prison de Kangwayi de la ville de Beni a été attaquée par des assaillants dont l’identité n’est pas encore connue. Lors des échanges de tirs entre les forces de l’ordre et les assaillants, nos services ont [comptabilisé] 11 morts dont 8 éléments des forces de l’ordre », a déclaré à la presse le gouverneur de la province du Nord-Kivu, Julien Paluku.

Sur 966 prisonniers, il ne reste que 30 détenus dans la prison.

Selon M. Paluku, un couvre feu est établi sur la ville et le territoire de Beni mais également sur la ville voisine de Butembo à partir de 18H30 locales (16H30 GMT): « Seuls les policiers et les militaires doivent être visibles à partir de cette heure ».

La ville et le territoire de Beni sont situés dans le nord de la province troublée du Nord-Kivu. Depuis octobre 2014, plusieurs centaines des personnes y ont été tuées dans une série de massacres attribués aux Forces démocratiques alliées (ADF), une rébellion musulmane ougandaise.

Plusieurs dizaines des présumés ADF étaient incarcérés à la prison de Kangwayi.

L’attaque de ce pénitencier intervient au lendemain de celle ayant visé un commissariat et un parquet de Kinshasa où une policière congolaise a été tuée et quatre grièvement blessées. Et des attaques similaires se sont succédées depuis trois semaines.

Le 17 mai, la prison de Makala, la grande prison de Kinshasa, avait été attaqué et s’en était suivi une évasion massive de détenus et d' »importants dégâts matériels », selon les autorités.

Le 19 mai, plusieurs dizaines de détenus s’étaient également échappés d’une prison située à 40 km au sud-ouest de Kinshasa.

Ces différentes attaques et évasions interviennent alors que la RDC est minée par une crise politique profonde liée au maintien au pouvoir du président Joseph Kabila dont le mandat a échu le 20 décembre dernier.

Âgé de 46 ans, M. Kabila a succédé à son père en janvier 2001. Élu président en 2006, il a été réélu en 2011, lors d’un scrutin entaché de fraudes massives.

Son mandat s’est achevé en décembre et la Constitution lui interdit de se représenter, mais il se maintient à la tête du pays en vertu d’un arrêt controversé de la Cour constitutionnelle, entérinée par un accord signé le 31 décembre 2016 entre la majorité et l’opposition.

L’est de la RDC est déchiré par des violences de groupes armés depuis plus de vingt ans.

KINSHASATIMES.CD/Africatime.

Adrien Broche :cible trois axes de Perenco Rep pour protéger l’environnent

Jeune, élégant, intelligent mais très simple et modeste, le Directeur Général de Perenco Rep et Mioc, Adrien Broche n’a pas dérogé à la règle à l’occasion de la Journée Internationale de l’Environnement. Au cours de l’entretien qu’il a accordée à Kinshada Times , le DG Adrien Broche a circonscrit le cadre de l’événement en affirmant que la responsabilité sociale fait partie de l’ADN de Perenco Rep et Mioc à juste titre.

Le directeur Général Adrien Broche a indiqué qu’il était plus qu’indispensable de marquer d’une pierre verte cette date consacrée à l’environnement pour montrer l’importance que Perencon Rep et Mioc accorde à la protection de l’environnement et la lutte contre le changement climatique .

Selon qu’il joue un rôle prépondérant dans le monde, notamment avec la COP 21 qui constitue un enjeu « de taille à travers la planète, a t-il expliqué.

« Le 5 juin est la Journée mondiale de l’Environnement. C’est pourquoi Perenco Rep et Mioc a décidé d’organiser trois jours consacrée à l’environnement dans le but de sensibiliser ses agents ainsi que les habitants de Muanda et des environs à s’investir dans la protection de l’environnement. En outre Pernco a décidé de célébrer de façon importante cette journée en associant les enfants qui vont plante des arbres sur le site de l’agroforesterie de Yema. », a expliqué le numéro un de Perenco Rep et Mioc.

M. Adrien Broche a poursuivi en mettant en exergue les trois axes majeurs des actions de Perenco Rep Mioc dans le cadre de la protection de l’environnement.

« L’objectif de Perenco c’est de limiter au maximum l’impact sur l’environnement. Pour cela nous avons trois axes majeurs. Le premier consiste à traiter l’ensemble de déchets avec l’assistance des autorités en place ? Pour se faire Perenco à mis en place une zone de revalorisation et de traitement et de transformation de déchets plastiques.Sur place il existe un et un broyeur d’objets métalliques usagés destinés aux fonderies. Il existe aussi une zone d’incinération des déchets d’origine médicale. Sans oublier l’unité de désorption thermique qui permet de traiter du sable souillé lequel est brulé à haute température thermique », a expliqué le Directeur Général Adrien Broche

Le deuxième axe est celui de deux projets d’agroforesterie modèle dans le domaine de développement durable. « Il s’agit de plantation des acacias et d’arbres fruitiers. Il existe deux projets d’agroforesterie à Yema et dans les villages de Kitona et Kinsungu , deux projets qui captent le CO2 et qui lutte contre le changement climatique. Ce projet permet l’autonomisation des fermiers.

Ces derniers dispose désormais d’ un métier générateur des revenus avec la production du charbon et des produits vivriers. L’autre point positif, grâce à cette activité lucrative, les habitants ont renoncé à s’attaquer aux mangroves. Enfin le troisième axe concerne le soutien matériel et financier que Perencon Rep Mioc accorde à l’ICCN pour la protection du parc marin des Mangroves, une autre façon de lutter contre le changement climatique », a conclu le DG de Perenco Rep et Mioc Adrien Broche.

Les mangroves fait partie de l’écosystème marin de Muanda dans la mesure où ils servent de refuge pour plusieurs espèces marins comme les tortues marins qui y viennent chaque année pour pondre leur œufs, des lamantins ains que d’autres crustacés. C’est aussi un élément déterminant dans la lutte contre le changement climatique.

A la lumière de ces informations force est de constater que la société Perenco Rep et Mioc s’est engagée de faire de la protection de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique son cheval de bataille.

L’ambassadeur angolais en Rdc limogé

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L’ambassadeur angolais, accrédité en République démocratique du Congo, Emílio José de Carvalho Guerra, est limogé de ses fonctions. C’est ce qu’indique un communiqué du Gouvernement angolais, parvenu ce vendredi à KINSHASATIMES.CD.

Sans donner des détails sur les causes de ce limogeage, le communiqué renseigne que José de Carvalho Guerra est remplacé par José João Manuel.

Ce changement brusque arrive pendant que la République d’Angola vient de déployer ses militaires le long de la frontière avec la République démocratique du Congo, dont les réfugiés se déversent en masse fuyant les violences dans les Kasai en sol angolais.

Processus électoral : J. Kabila rejette fermement toute ingérence étrangère

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Le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila Kabange rejette fermement toute ingérence étrangère dans l’organisation des scrutins en République démocratique du Congo.

Présidant le Conseil des ministres de ce vendredi, centré sur l’évaluation du processus électoral, le président de la République, jaloux de la souveraineté nationale du pays, a instruit le Gouvernement et la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) d’agir en toute responsabilité et « à rejeter toutes les pressions extérieures de qui que ce soit en ce qui concerne les questions électorales qui relèvent strictement de la souveraineté nationale ».

Pour le Gouvernement, l’unité nationale, la légitimité des institutions et les exigences d’inclusivité du processus de démocratisation dictent que les élections ne puissent se faire en laissant de côté certaines provinces.

Enfin, Chef de l’Etat, a encouragé la CENI à poursuivre ses efforts et appelé le Gouvernement à accélérer la mise à la disposition de la centrale électorale les fonds nécessaires à la finalisation de son travail et à déposer rapidement au Parlement les projets de lois attendues par elle, particulièrement la Loi électorale qui devra
notamment prendre en compte les Congolais de l’étranger.

Evaluation du processus électoral au centre du Conseil des ministres

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L’évaluation du processus électoral en République démocratique du Congo a été seul et unique point débattu au cours du Conseil des ministres de ce vendredi, tenu sous la houlette du chef de l’Etat,Joseph Kabila Kabange.

Le président de la Commission électoral national indépendante (Ceni), Corneille Nangaa, invité spécial de ce Conseil, a informé l’assistance, sur la situation actuelle de ce défi électoral que le Gouvernement Bruno Tshibala et toute la nation devra relever d’ici là.

Abordant le premier point relatif à l’identification et enrôlement des électeurs, l’hôte du jour a fait savoir que 13 provinces sur les 26 que compte la RDC ont d’ores et déjà clôturé l’opération de révision du fichier électoral. Soit le Nord-Ubangi, l’Equateur, le Haut-Katanga, le Haut-Lomami, l’Ituri, le Lualaba, le Maniema, la
Mongala, le Nord-Kivu, le Sud-Ubangi, le Tanganyika et la Tshuapa.

Cependant, dans 10 provinces, l’opération d’enrôlement est en cours, soit le Bas-Uélé, le Haut-Uélé, le Kasaï-Oriental, Kinshasa, Kongo-Central, Kwango, Kwilu, Lomami, Mai-Ndombe, Sankuru et Tshopo, alors que dans les deux provinces, le Kasaï-Central et le Kasaï ainsi que dans les territoires de Kamiji et Luilu dans la province de la
Lomami, l’opération d’enrôlement des électeurs est encore attendue.

« A la date du 7 juin 2017, la CENI a atteint le cap de 26.000.000 d’électeurs enregistrés, soit 63,4% des électeurs attendus dont le nombre a été estimé à 41.135.072 », a indiqué le président de la Ceni.

Le deuxième point était relatif aux défis et contraintes. Ici, le patron de la Centrale électorale a fait savoir ceci :

« Les défis légaux relatifs à l’adoption et la promulgation de la Loi des Finances, de la Loi électorale, de la Loi organique portant création et organisation du Conseil national de suivi de l’Accord du 31 décembre 2016 et de la Loi portant répartition des sièges (laquelle ne pourra intervenir qu’à la fin des opérations d’identification et
d’enrôlement sur toute l’étendue du territoire national) ».

Aussi, les défis logistiques et technico-opérationnels, ainsi que sécuritaire au regard des trois scrutins combinés tels que convenu dans l’accord du 31 décembre 2016.

« Le défi financier subséquent est à la hauteur de toutes ces tâches », a rassuré le président de la Ceni, avant de présenter le budget global des opérations électorales (de la révision du fichier électoral jusqu’à l’organisation de tous les 11 scrutins) pendant trois ans – 2016, 2017 et 2018 – estimé à 1.332.621.709,50 USD.

RDC vs Congo: les primes des joueurs sont déjà disponibles, affirme Bruno Tshibala

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Le Premier ministre Bruno Tshibala assure avoir déjà débloqué des fonds pour l’équipe nationale de la RDC de football qui croise celle du Congo Brazzaville, samedi 10 juin, au stade des Martyrs.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la première journée des éliminatoires de la CAN 2019, prévue au Cameroun.
Bruno Tshibala a annoncé le soutien financier du gouvernement lors de sa visite, jeudi dernier, aux Leopards qui tenait une séance d’entrainement au stade des Martyrs.

Accompagné du ministre des Sports, Papy Nyango, le Premier ministre a également remercié les joueurs de l’équipe nationale pour leur «patriotisme».

Les Diables Rouges du Congo sont attendus ce vendredi et feront la reconnaissance du terrain [stade des Martyrs] dans la soirée.La dernière rencontre entre les deux sélections remonte à janvier 2015, en quarts de finale de la CAN 2015.
La RDC avait dominé le Congo sur la marque de 4 buts à deux.

KINSHASATIMES.CD/Radiookapi

Violences au Kasaï : L’Onu dénoncent des réponses insuffisantes de Kinshasa

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Zeid Ra’ad Al Hussein, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, a demandé ce vendredi 9 juin 2017 que le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies établisse une enquête internationale sur les violences dans le Kasaï, qualifiant « des réponses systématiquement insuffisantes » les efforts des autorités de la RDC.

« Les actes odieux commis dans les Kasaï semblent être d’une telle gravité, qu’ils doivent interpeller la communauté internationale, et en particulier le Conseil des droits de l’homme. L’ampleur et la nature de ces violations et abus des droits de l’homme et les réponses systématiquement insuffisantes des autorités nationales nous obligent à demander une enquête internationale pour compléter les efforts nationaux », a déclaré à Genève, en Suisse, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme.

M. Al Hussein a tout de même reconnu qu’il est « un devoir souverain du Gouvernement de la RDC de mener des enquêtes judicaires sur les violations des droits de l’homme commises sur son territoire ». « Et, nous continuerons à appuyer le Gouvernement en fournissant des conseils et un soutien technique pour la mise en œuvre de ses obligations, » a-t-il soutenu.

M. Al Hussein a appelé le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à établir une enquête internationale sur les violations graves des droits de l’homme survenues dans les provinces du Kasaï Central et du Kasaï Oriental de la République démocratique du Congo (RDC), y compris sur l’existence d’au moins 42 fosses communes.

Deux jours plutôt, Kinshasa a annoncé après moult tergiversations qu’elle acceptait une enquête internationale dont elle assurera la direction.

Selon les Nations unies, près de 1,3 million de personnes originaires des Kasaï ont été déplacées suite aux violences, alors que quelque 30 000 réfugiés ont fui vers l’Angola.

Le Bureau Conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme en RDC (BCNUDH) a documenté 42 fosses communes, mais il est possible qu’il en existe d’autres.

Selon les informations recueillies par les équipes du BCNUDH, des soldats des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) auraient creusé plusieurs tombes après des affrontements avec des éléments présumés de la milice de Kamwina Nsapu au cours des derniers mois.

Des cas d’exécutions sommaires et d’autres meurtres – y compris d’enfants – ainsi que des allégations de violence sexuelle ont été documentés depuis août 2016. Le BCNUDH continue de recevoir des allégations de violations graves des droits de l’homme, mais les contraintes de sécurité ont entravé la poursuite des enquêtes.

KINSHASATIMES.CD/Mediacongo. Eddy IsangoVOA / MCN

Le CICR appelle à la libération sans conditions de ses deux agents enlevés

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Le Comité international de la Croix-rouge (Cicr) appelle à la libération de ses deux agents enlevés depuis le mercredi 7 juin dans la matinée entre Kirumba et Beni, dans le territoire de Lubero, province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo.

D’après un communiqué du Cicr, parvenu à KINSHASATIMES.CD, ces agents faisaient partie d’un convoi pris à partie par des hommes armés, alors qu’il circulait dans la région dans le cadre d’une mission d’assistance humanitaire.

« Nous déplorons vivement cet enlèvement et mettons tout en œuvre pour que nos collègues puissent retrouver leurs familles le plus rapidement possible », déplore Christine Cipolla, cheffe de la délégation du CICR dans le pays.

Selon elle Ce « grave incident » pourrait affecter de manière durable toutes les activités du CIRC ddans le Sud-Lubero ».

« De tels actes constituent en effet une atteinte à la sécurité des acteurs humanitaires et pénalisent avant tout des populations déjà durement touchées, les privant ainsi de l’assistance dont elles ont désespérément besoin », déplore Mme Cipolla.

« Nous lançons un appel aux ravisseurs afin qu’ils libèrent immédiatement nos collègues, sains et saufs, et facilitent leur retour ».

Les membres du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge travaillent afin d’aider les populations locales et sont protégés par le droit international humanitaire. Une distribution de vivres et d’articles ménagers de première nécessité avait ainsi commencé dans les villages de Kamandi-Gite et Kikuvo et a du être interrompue à cause cet incident de sécurité.

Cette assistance était en faveur de 5,000 familles qui ont dû fuir leurs foyers au début de cette année en raison des combats, ainsi que pour la population résidente qui les ont accueillies. Par ailleurs, cet incident risque de remettre en cause, parmi d’autres activités, notre programme de soutien à l’hôpital de Kayna.

Tous les déplacements du CICR prévus dans le Nord-Kivu ont été
suspendus jusqu’à nouvel ordre.

Plus de 150.000 enfants privés d’école et 639 écoles endommagées dans le Kasai

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Plus de 150 mille enfants sont privés ou ont un accès réduit à l’école et 639 écoles sont endommagées suite aux violences survenues dans le Grand Kasai, indique un communiqué du Bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (Unicef) en République Démocratique du Congo(RDC).

D’après cette agence onusienne, plus d’un enfant sur dix en âge d’aller à l’école primaire dans le Grand Kasaï a vu sa scolarité interrompue d’une manière plus ou moins longue suite aux violences et plusieurs écoles ne sont plus opérationnelles depuis plus de 100
jours.

« Depuis le début des violences en août 2016, des attaques ont endommagé 639 écoles primaires et secondaires dans le Grand Kasaï. De plus, de nombreuses écoles servent aujourd’hui de lieu d’hébergement de fortune pour les déplacés. Certaines infrastructures scolaires sont mêmes occupées par les milices ou des forces combattantes. Face à la violence, les enseignants hésitent à se rendre dans leurs écoles, Il est essentiel de pouvoir rétablir au plus vite la scolarité des enfants du Grand Kasaï », a indiqué Tajudeen Oyewale, Représentant ai de l’UNICEF en RDC, avant de préciser que même si la volatilité de la
situation sécuritaire limite l’accès humanitaire, il faut profiter des moments d’accalmie dans certaines zones pour intervenir et pour restaurer l’éducation.

Car, préconise-t-il, une génération entière risque d’être sacrifiée si
rien n’est fait pour apporter une assistance en éducation en situation
d’urgence.

RDC-Congo/Brazza : Bruno Tshibala apporte son soutien aux Léopards

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La sélection nationale congolaise a tenu sa première séance d’entraînement tard dans la soirée du jeudi 8 juin 2017 sur le sol kinois après un stage à Rabat.La surprise a été la présence du Premier ministre, Bruno Tshibala, qui est venu, selon lui, rappeler aux joueurs ce que la nation toute entière attend d’eux et de les rassurer du soutien logistique nécessaire du gouvernement.

Devant la presse sportive, Bruno Tshibala a déclaré ceci :

« Vous avez la mission de défendre l’honneur de la patrie. Le gouvernement attend faire tout ce qui est en son pouvoir pour vous aider à accomplir cette mission qui se résume : à gagner, remporter et faire qualifier le pays. La nation a placé ses espoirs en vous. Le gouvernement fera tout pour qu’il n’y ait pas la moindre faille concernant la logistique nécessaire pour vous permettre de bien exécuter le devoir qui vous est confié. Vos primes sont déjà entre les mains de vos staff ».

Florent Ibenge n’a pas manqué des mots pour réagir à cette action du Premier ministre. Pour lui, ça fait chaud au coeur de voir pour la première fois un Premier ministre se déplacer jusqu’au terrain pour venir les visiter.

« C’est un véritable honneur de recevoir un chef du gouvernement sur terrain. On a eu à recevoir les autres, mais c’était ailleurs. Ça nous fait chaud au coeur. Rassurez-vous que vos paroles seront traduites en actes sur terrain », a-t-il déclaré.

Notons que Kinshasa va assister au derby de l’Afrique centrale entre
les deux Congo ce samedi 10 juin 2017 au stade des Martyrs.

KINSHASATIMES.CD/Mediacongo.

Enterrement d’Etienne Tshisekedi : Enfin une entente entre gouvernement et famille biologique

Le chef de l’opposition, le feu Etienne Tshisekedi wa Mulumba sera enterré dans une concession familiale située dans la commune de la N’sele. C’est ce qu’a dit ce matin à KINSHASATIMES.CD, le porte-parole de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social(UDPS), parti cher au Sphinx de Limeté décédé depuis le 1 février dernier à Bruxelles en Belgique.

Le gouvernement et la famille biologique du défunt ont décidé ensemble du lieu de l’enterrement ainsi que le lieu de l’exposition du corps de l’illustre disparu pour des hommages dignes de son nom.

La date du rapatriement du corps, sera annoncée après la signature d’un communiqué conjoint entre le gouvernement, l’UDPS et la famille biologique d’Etienne Tshisekedi.

Rappelons que l’opposant historique est décédé le 1er février dernier en Belgique. Depuis, aucun compromis n’avait été trouvé entre le gouvernement et ses familles, politique et biologique sur le lieu de son inhumation.

Espérons que cette fois, cette entente conduira réellement à l’enterrement du leader maximo.

Éliminatoires CAN-Cameroun 2019: les 22 Diables rouges contre la RDC sont là

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Sébastien Munié a dévoilé la liste des 22 joueurs de la sélection du Congo Brazzaville devant affronter la RDC, ce samedi 10 juin à Kinshasa, dans le cadre de la première journée des éliminatoires CAN-Cameroun 2019. Le sélectionneur des Diables rouges a mis l’accent, a-t-on appris, sur la puissance et la vitesse pour accompagner les percussions de Bifouma à la pointe d’attaque.

Gardiens

1. Barel Mouko (La Mancha)
2. Christoffer Mafoumbi (Free States Stars/1re division/Afrique du Sud),
3. Pavelh Ndzila (Etoile du Congo)
Défenseurs
4. Marvin Baudry (Zulte-Waregem/1re division/Belgique),
5. Arnold Bouka Moutou (Dijon/1re division/France),
6. Tobias Badila (Nancy/1e division/France),
7. Clevid Dikamona (Bourg-en-Bresse/2e division/France),
8. Francis N’Ganga (Charleroi/1re division/Belgique),
9. Beranger Itoua (CARA)
Milieux
10. Charlery Mabiala et Hardy Binguila (AJ Auxerre/2e division/France),
11. Prince Oniangué (Wolverhampton/2e division/Angleterre),
12. Durel Avounou (Caen/1re division/France),
13. Delvin Ndinga (Lokomotiv Moscou/1re division/France),
14. Merveil Ndockyt (FK Tirana/1re division/Albanie),
15. Jordan Massengo (Union-Saint-Gilloise/2e division/Belgique),
16. Yhoan Andzouana (AS Monaco/1e division/France)
Attaquants
17. Dylan Bahamboula (Dijon/1re division/France),
18. Fodé Doré (Angers/1re division/France),
19. Sylver Ganvoula (Anderlecht/1re division/Belgique),
20. Moïse Nkounkou (FK Tirana/1re division/Albanie),
21. Fabrice Ondama (WAC/1Re division/Maroc),
22. Thievy Bifouma (Osmanlispor/1re division/Turquie)

KINSHASATIMES.CD/Mediacongo

Crise politique : Le Rassop réaffirme sa position au respect de l’Accord de la St. Sylvestre

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Le Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au changement (Rassop) réaffirme sa position ferme au respect de l’Accord intégral de la Saint Sylvestre afin de résoudre la crise actuelle. C’est ce qu’indique un communiqué, sanctionnant une rencontre ayant réuni l’opposition et la Majorité présidentielle sous la médiation de l’Onu, dont une copie est parvenue à KINSHASATIMES.CD

D’après le président du Conseil des sages de cette plateforme politique de l’opposition, le Rassop a participé à une rencontre organisée, ce 7 juin 2017, par Monsieur MAMAN SIDIKOU, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, dans le cadre de la mission des bons offices, confiée à ce dernier par le Conseil de
Sécurité par la résolution 2348.

Cette rencontre, a précisé Pierre Lumbi, a réuni, outre la délégation du Rassemblement, une délégation de la Majorité présidentielle, sur les questions se rapportant à la mise en œuvre de l’Accord Politique Global et Inclusif du 31 décembre 2016.

«Le Rassemblement a saisi cette occasion pour réaffirmer sa position ferme quant au respect intégral de l’Accord de la Saint-Sylvestre dans toutes ses dispositions », souligne le président du Conseil des sages, avant de remercier le Secrétaire Général des Nations Unies pour toute sa disponibilité et d’appeler les Congolais à demeurer vigilant

Bralima revoit les prix de ses produits à la hausse

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Après la Bracongo, c’est le tour de la société brassicole (Bralima) de revoir à la hausse les prix de ses différents produits sur le marché, indique un communiqué visible dans la plupart de terrasses et autres buvettes de la capitale.

C’est à partir du lundi prochain que le nouveau tarif entre vigueur. Elle concerne tous les produits en gros comme en détail. C’est une augmentation qui varie entre 8 et 10%, causée par la flambée du Franc congolais face au dollar américain. Sur le marché kinois, 1 Usd se change autour de 1480 FC.

Bandal : La multiplication des bars et terrasses inquiète

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La multiplication des bars et terrasses, ainsi que de lunch bars prend en plus des allures inquiétantes au regard des tapages sonores qu’ils produisent le jour comme la nuit devant l’indifférence totale de l’autorité municipale de Bandalungwa, qui a pourtant, interdit des tapages diurnes.

D’après Monsieur, Papy Makambo, bar man de son état, la prolifération des bars et des terrasses s’explique par le besoin de se détendre et aussi économiques. Parce que, dit-il, un débit de boissons est une activité rentable, même s’il y a des tracasseries avec des taxes et autres, elle rapporte de tout même. Ce qui fait tout le monde veut avoir son propre espace de buvette.

« C’est bien que le gouvernement a interdit l’usage des tapages diurnes et nocturnes, vous savez, généralement les terrasses et les bars marchent avec la musique. Ce n’est pas facile de travailler sans musique ou bruit, il vaut mieux qu’on diminue le son. Mais si on exige d’arrêter avec la musique, notre rendement risque d’être négatif », a indiqué Monsieur Percy Muteba, tenancier de la terrasse Rm Fashion, située dans le quartier Bisengo, près d’une boutique d’habilement.

Cependant, lâche Benny Mfwamosi, un client âgé de 20 ans, rencontré dans une autre buvette, située entre l’espace « Chez Victoire » et le super marché Michael ;

« Je ne trouve pas d’inconvenant de se trouver une place dans une terrasse ou bars en plein aire ou en encore sur la route. Le danger est permanent oui, mais quant à moi, cela importe peu. Parce que mon objectif, c’est de prendre ma bière, passer du temps avec mes amis, le reste seul Dieu sait. Car, la mort peut te trouver partout non pas seulement dans une terrasse ou bar ; Et puis c’est Dieu qui protège à ce que je sache ».

La multiplication des bars et terrasses se justifie aussi par le faible revenu des Congolais. Pas d’emploi pour la plupart des jeunes, aussi par le manque de distraction et des espaces récréatifs publiques. La seule distraction qui reste à ces jeunes, c’est de se retrouver dans une terrasse autour d’une bière.

C’est justement, cette catégorie de la population, qui constitue la forte clientèle de ces lieux alcooliques.

« L’alcool est devenu comme anxiolytique, c’est-à-dire, pour se passer des problèmes, soucis et autres stress. D’où les gens passent plus de temps de leur temps dans les bars afin de se déstresser… », a fait remarquer Guy Mafula, médecin de son état.

De tout ceci, il est aussi de la responsabilité de l’Etat congolais de prendre toutes les dispositions qui s’imposent afin de réglementer ce secteur, générateur des revenus. Sinon, c’est l’avenir de ces jeunes, qui sont le devenir du pays, qui est entrain de sombrer.

Kiaku Prisca/Stagiaire

Quand les « Mamans malewa » nourrissent la population

Elles sont nombreuses, ces femmes communément appelées, « Mamans Malewa », tenancières des restaurants de fortune à la place « Point chaud » au quartier Kingabwa dans la commune de Limete, un coin très mouvementé de cette municipalité.

« Chez nous la nourriture est à un prix abordable pour tout le monde. Et c’est pour cela que nous avons beaucoup de clients. Il y a de ceux-là, qui sortent très tôt sans rien prendre le matin pour travailler toute la journée. Nous les aidons en les vendons de la nourriture afin qu’ils aient la force de travailler. Et donc, d’une manière ou d’une autre, nous contribuons au développement du pays», a fait savoir Mme Julie Besoyi, propriétaire d’un restaurant de fortune, pendant qu’à côté, sa fille, qui lui prête main-forte, servait un client, alors que d’autres étaient en train de manger, visiblement avec appétit.

Un ventre affamé n’a point d’oreilles, dit-on. Et aussi ne dit-on pas qu’il n’y a pas de sot métier ?, il n’y a que des sottes gents. Les « Mamans Malewa » servent tout le monde sans aucune discrimination. Et même c’est avec ça que la plupart d’entre elles, scolarisent les études de leurs enfants, paient le loyer…

« Manger au malewa n’est pas si mauvais. Je sors très tôt le matin parfois, je mange avant de sortir vu que je travaille toute la journée il me faut encore manger quelque chose dans l’après-midi. C’est pour cela je viens manger au ici», a déclaré M. Persil Kahindo, un des fidèles clients de ce restaurant de fortune.

Reconnaissant que le malewa nourrit un bon nombre des gens, il est cependant, recommandé à ces congolaises de tenir compte de la propreté de l’environnement dans lequel elles travaillent. Et aussi, des mets qu’elles présentent aux clients afin d’être à l’abri de nombreuses maladies devant lesquelles tout le monde est exposé.

Falonne Mwakoki/Stagiaire

A Kingabwa, La fabrication des marmites en aluminium nourrit son homme

Les Jeunes gens du quartier dans la commune de Limete se donnent de plus en plus à la fabrication des marmites en aluminium, fortement sollicitées pour cuisiner le Mfumbwa et le riz, même si la technique parait archaïque.

Après les deux grands pillages, survenus en septembre de 1991 et en janvier en 1993 dans la capitale congolaise, le ZaÏre, aujourd’hui la République Démocratique du Congo(RDC) a vu malheureusement la plupart de ses industries et entreprises détruites. Et le quartier Kingabwa à Limete, qui regorgeait à l’époque un grand nombre d’industries, n’en compte actuellement que quelques-unes.

Cette situation a obligé les jeunes gens de ce coin de la capitale à développer des stratégies afin de survivre. C’est ainsi que dans l’apprentissage des métiers, certains se sont livrés à la fabrication des marmites en aluminium. Un métier, qui tant soit peu, nourrit son homme, même si l’encadrement du pouvoir public ne suit pas.

« Ce métier est noble. Et à mon avis ce métier ne demande pas trop, ce n’est pas si exigeant. Parce que dans cet atelier, vous trouverez même des personnes mal entendant, que nous encadrons et ils sont très assidus au travail. Notez que les marmites en aluminium n’ont pas d’inconvénients. Parce qu’il y a de cela 20 ans que cet atelier existe », a déclaré Maitre Jado, propriétaire de l’atelier.

Bien qu’archaïque, les marmites en aluminium continuent à être sollicitée par la plupart des femmes, non seulement de Kinshasa mais aussi de l’intérieur du pays. Car, selon Maitre Jado, les gens viennent en provenance de l’arrière du pays pour s’en procurer afin de les revendre en détail. Une double clientèle de Kinshasa et de l’intérieur du pays pour ce jeune d’une quarantaine révolue, encadrant une dizaine de jeunes garçons.

A l’en croire, sa clientèle qui est plus féminine continue à réclamer ses services, surtout pour cuisiner le riz, le mfumbwa, et le haricot. Simplement, parce que ces marmites ne brulent pas les aliments quelques soit la température.

« Il y a quelque difficultés que nous rencontrons lors de l’achat de la matière première et surtout si le vendeur les a volé. Très souvent, c’est nous que l’on vient arrêter et nous payons les amandes », a déploré maitre Jado lors de l’interview.

Ce n’est pas l’esprit créatif qui manque dans le chef des Congolais. Tenez, au lieu de vivre dans la mendicité, la jeunesse est invitée à apprendre un métier qui lui permettra de se prendre en charge. Car le travail rend l’homme heureux en lui procurant ce dont il a besoin.

Falonne Mwakoki/Stagiaire

Tueries dans le Kasai : Tambwe Mwamba à Kananga pour le suivi de l’enquête

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Le ministre congolais de la justice Alexis Tambwe Mwamba s’est rendu mercredi 7 juin à Kananga dans la province du Kasaï centrale pour s’enquérir de l’état d’avancement des procédures judiciaires relatives  à l’enquête  sur les violences  qui ont endeuillées cette province.

Tambwe Mwamba a également annoncé l’arrivée à Kananga d’ici deux jours du Procureur Général de la République ainsi que d’autres hauts magistrats pour l’appuyer dans sa mission.

Accompagné de l’auditeur général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo(FARDC), le ministre congolais de la Justice compte s’entretenir avec les différents chefs coutumiers et  les responsables de la société civile avant de regagner Kinshasa.

Le Gouvernement congolais a finalement a accepté qu’une mission des Nations unies se joigne à lui pour enquêter sur les violences survenues dans le Kasai Central et dans ses environs, où Zaida Catalan et Michael Sharp, les deux experts onusiens, et leurs collaborateurs avaient trouvé la mort.

La réponse de Kinshasa est venue après la menace du haut-commissaire aux  droits de l’homme des Nations Unies, Zeid Ra’ad Al Huessein, qui avait donné mardi 6 juin un ultimatum de 48 heures  aux autorités congolaises pour donner des réponses claires sur les tueries dans le Kasai.

 

La commune de Ngaba face à la délinquance

La commune de Ngaba, située au centre de la capitale de la République démocratique du Congo est confrontée malheureusement à plusieurs cas de délinquance, à laquelle se livrent plusieurs jeunes, communément appelés « Kuluna » (incivique).

La commune de Ngaba est devenue un endroit où tout le monde commence à se méfier pour habiter ou même pour passer, surtout dans les heures avancées, voire la journée et lorsque les sous-Commissariats de la Police, sont un peu éloignés. Ce qui facilite ces jeunes, qui ne se gênent plus à commettre leurs forfaits.

Très souvent, raconte Monsieur Nsingi Kevin, habitant le quartier Baoba à Ngaba, ces jeunes se pointent au coin des avenues, observent le mouvement des populations avant de se livrer à l’acte.

« Ils arrachent des sacs aux femmes et autres objets de valeur, dont les bijoux, surtout les téléphones, qui sont jamais pardonnés. C’est d’ailleurs leur cible principale lorsqu’ils tombent sur une victime. Ils cherchent d’abord le téléphone et le reste après », a indiqué ce Monsieur, avant de signifier que la plupart de ces jeunes Kuluna n’ont pas d’endroits fixes pour dormir. Beaucoup d’entre eux passent la nuit à la belle étoile.

C’est au grand marché de la commune, située sur la grande avenue, Kianza complètement abimée, que l’on retrouve des foyers de kuluneurs, déguisés en chargeurs et porteurs la journée et des véritables inciviques la nuit.

« Nous sommes fatigués de cette situation. On a même du mal à se promener dans notre propre commune. Ces Kuluna nous font du mal, on est parfois obligé de rentrer avant à la maison pour échapper à ces délinquants. Si l’Etat peut s’assumer face à cette problématique, qui est devenue récurrente », a déploré encore une fois de plus Monsieur Nsingi Kevin.

Cependant, selon l’avis de plusieurs, ces jeunes se livrent à la délinquance par manque d’occupations. Ce qui fait que Ngaba est moins en moins fréquentable.

L’évasion des prisonniers de Makala a occasionné aussi une augmentation des cas d’incivisme. C’est ce qu’a affirmé Joseph Kamanda, officier de la Police, rencontré à la Maison communale de Ngaba.

« En tant que Policier, on est obligé de sécuriser la population, c’est d’ailleurs notre première mission, la sécurisation de la population et leurs biens. Mais parfois, on a des difficultés, on est en petit en nombre pour patrouiller toute la commune, on est moins équipé, pas assez d’armements. Avec ces problèmes, on n’a pas vraiment de moyens pour faire face à ses délinquants qui sont équipés aussi en armes blanches pouvant blesser ou même tuer», a déclaré cet officier de la Police, appelant de tous ses vœux une dotation en équipements de travail afin de permettre à la Police de remplir bien sa mission.

Joel Ndongala, Stagiaire

Le litre à la pompe revu à la hausse

Le prix du carburant augmente à partir de jeudi 8 juin dans la ville province de Kinshasa, d’après un arrêté consacrant le réajustement des prix du carburant à la pompe signé mardi 6 juin par le ministre de l’Economie, Joseph Kapika.

Cet arrêté autorise donc l’augmentation de 4,8% du prix du litre d’essence et de gasoil, soit de 1650 CDF à 1730 CDF pour l’essence et de 1640 CDF à 1720 pour le gasoil.

Selon Joseph Kapika, cette décision fait suite à la dépréciation continue de la monnaie nationale face à la devise étrangère. L’augmentation ainsi décidée par le gouvernement n’est donc pas corrélée à une hausse du prix de carburant au niveau international où le baril s’est stabilisé à 45.98 dollars américains.

Le carburant étant un bien directeur, cette hausse va certainement avoir une incidence sur les autres biens de première nécessité.

MONUSCO : 40 cas de violations des droits de l’enfant enregistré en 8 jours

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La section protection de l’Enfant de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo( Monusco) a enregistré 40 cas de violations des droits de l’enfant la semaine allant du 29 mai au 5 juin 2017 dans le contexte des conflits armés dans le pays en général et dans le Nord Kivu en particulier. Cela a été dit ce mercredi 7 juin lors de la conférence hebdomadaire de la Monusco.

Selon la Monusco, ces violations qu’elle attribue aux groupes armés Nyatura, FDLR FOCA, Mayi-Mayi Charles, FRPI, Mayi-Mayi Mazembe, Rahiya Mutomboki, Rahiya Mutomboki Kimba, Mayi-Mayi Corps du Christ, M23, APCLS/FDC et la milice Kamuina Nsapu concernent le recrutement et l’utilisation d’enfants comme combattants, l’enlèvement, les violences sexuelles ainsi que les attaques contre les écoles et les hôpitaux.

« La Section Protection de l’Enfant a documenté 28 cas de recrutement et d’utilisation d’enfants par des groupes armés et Kamuina Nsapu. Près de la moitié des cas recensés impliquent des enfants de moins de 15 ans. Cela constitue un crime de guerre au regard des dispositions du Statut de Rome de la Cour pénale internationale » a souligné Charles Bambara, Porte-parole de la Monusco

Suite à ces violences la Section Protection de l’enfant de la Monusco a exhorté les groupes armés à se conformer aux dispositions juridiques nationales et internationales qui interdisent le recrutement et l’utilisation des enfants, et à libérer sans délais les enfants qui se trouvent encore dans leur rang.

« En outre, la Section dénonce énergiquement les attaques d’écoles et d’hôpitaux, y compris celles qui ciblent directement le personnel scolaire et médical et invite les autorités gouvernementales compétentes à faire la lumière sur ce crime de sorte que les coupables ne restent pas impunis ».

A Bandal, déjà aux environs de 9 heures du matin Des groupes de discussions, animés par des jeunes gens, se créent à la grande désolation de tous

Il est 9 heures du matin au coin de la petite avenue Nzobe, située au prolongement de la place grande commerciale « Bloc », bien réputée à travers la capitale pour la qualité de ses poissons et poulets, ajouter aussi la bière qui se prend à flot, un groupe de jeunes gens commence à se créer et s’élargir petit à petit. Au menu, tous les sujets qui passent par les esprits, mais plus, c’est la politique, qui revient et occupe une place de choix dans leur discussion.

Ils sont de tous les âges ces jeunes que l’on voit sur l’avenue Nzobe où le rendez-vous se fixe. Dans la plupart de cas, c’est spontané, pour discuter. Ceci se justifie par manque d’occupations pour cette catégorie de la population de la commune de Bandalungwa. Ils ne travaillent pas, et viennent passer la plupart de leur journée à cet endroit discutant de tout et de rien.

« Nous n’avons rien à faire et voilà pourquoi, nous passons notre temps à tailler bavette sur des sujets qui nous intéressent. Nous parlons de tout et de rien (…), tantôt, c’est de la politique, tantôt le sport et précisément le football, la musique aussi, et actuellement on ne peut pas se passer de ce qui vient de se produire à la prison centrale avec plusieurs évadés », a indiqué un jeune d’une trentaine révolu, trouvé sur place à côté de ses collègues, refusant de décliner son identité.

Pour la plupart d’entre eux, le changement à la tête du pays doit impérativement se faire. Ils n’attendent et n’aspirent qu’à ça. C’est ce qu’a lâché un autre débatteur du jour. Celui-ci se fait passer pour un expert en politique de la rue.

« Personne d’entre nous compte dénoncer les évadés de la Prison centrale. Ils sont nombreux ici, mais personne ne va les dénoncer, parce qu’il ne faut pas qu’ils retournent en prison, où galéraient. Nous n’allons pas les dénoncer. Ils doivent profiter du désordre qui caractérise le pays maintenant qu’ils ont recouvert la liberté ».

Ce qu’il y a de curieux, est que tous ces jeunes garçons n’habitent pas sur la même avenue. Même si la plupart y viennent, cependant d’autres viennent d’Isangila, Bundi ( Des avenues environnantes) et aussi d’ailleurs de l’autre côté de Bandalungwa Bisengo.

Lorsqu’ils abordent des sujets relatifs au sport, c’est plus le fotball international, débattu avec passion. Le sacre du Real Madrid avec son 33ème titre de la liga suite à sa victoire 2-0 sur le terrain de Malaga, aussi pour sa magnifique coupe de club d’Europe , la confirmation du forfait infligée a l’équipe de Renaissance, les défaites à répétition de V-Club à l’étranger comme à l’intérieur, voici autant de sujet qui alimentent leurs discussions.

Une situation de paresse, qui malheureusement est défendue par ces jeunes visiblement inconscients, ne se donnant pas la peine du travail. Car, des journées et des heures s’épuisent devant eux, sans rien rapporter.

Cependant, plusieurs estiment que l’Etat devrait s’investir dans l’encadrement de la jeunesse, le devenir de demain. Car, il faut avouer que ces jeunes, dont l’avenir est en train d’être hypothéqué, risque de constituer un danger, si pas une bombe à retardement pour la société. D’où il est impérieux pour l’autorité de prendre ses responsabilités. Car, ces jeunes ne demandent pas beaucoup que du travail afin d’être utile à la société.

Kiaku Prisca/ Stagiaire

Léopards – Diables Rouges : les billets en vente à travers la ville ces jeudi et vendredi

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Le public invité à se procurer le précieux sésame à travers les maisons communales, les principaux marchés, le siège de la FECOFA, les universités et instituts supérieurs de la capitale. Il flotte comme un parfum de renouveau organisationnel au Stade des Martyrs. Est-ce la touche Papy Niango ? Poser la question équivaut presque à y répondre.  Du moins à en juger par les préparatifs du match devant opposer ce samedi 10 juin en nocturne les Léopards de la RDC aux Diables rouges du Congo-Brazzaville. Passage en revue du dispositif mis en place pour réussir dans les gradins comme sur l’aire de jeu ce derby du Pool. Innovations.

Inutile de chercher à se procurer le billet au stade des Martyrs ce samedi 10 juin, jour du match Léopards -Diables rouges comptant pour les éliminatoires de la CAN 2019. Le sésame sera mis en vente uniquement ces jeudi 8 et vendredi 9 juin à travers toutes les maisons
communales de Kinshasa, les universités et instituts supérieurs, les principaux marchés de la capitale ainsi que le siège de la FECOFA.

En plus, aucune carte ne sera tolérée. Ce n’est pas tout. Les différentes voies d’accès au stade seront réglementées. Ainsi, les entrées de l’avenue Kasa- Vubu et du boulevard Triomphal seront réservées aux piétons.

L’entrée de l’avenue ex- des Huileries le sera pour les véhicules. Les conducteurs et éventuellement les passagers à bord devront eux aussi montrer patte blanche. C’est-à-dire exhiber leurs billets d’entrée.

L’enjeu essentiel de ce pette première sortie du onze national étant la victoire, une vaste campagne sera lancée dès ce mercredi dans les médias. Question de sensibiliser le public à arborer fièrement les couleurs nationales pendant le derby. Plus de mystère donc sur les
réunions marathons présidées ces derniers temps par le ministre des Sports et Loisirs.

Des séances de travail,  dont celle d’hier mardi 6 juin qui ont vu le patron des sports réunir tour à tour le Comité desécurité , la Fédération congolaise de football association (FECOFA), la DGRAD, la Brigade des mœurs ainsi que les structures de soutien aux Léopards.

Papy Niango dont le match de ce samedi est le premier test grandeur nature sur le front des compétitions internationales, ne lésine pas sur les initiatives. Il entend impliquer tout le monde dans la cause nationale qu’est la qualification des Léopards à la CAN 2019.
KINSHASATIMES.CD/ FORUM DES AS

Tueries dans le Kasai : Kinshasa accepte une enquête avec l’ONU

La République Démocratique du Congo(RDC) a accepté de collaborer avec les Nations Unies pour une enquête conjointe sur une série des violences dans la province du Kasaï, où les deux experts onusiens et leurs collaborateurs congolais ont trouvé la mort.

D’après la ministre congolaise des Droits humains, Marie-Ange Mushobekwa, le Gouvernement va prendre la direction de cette enquête, précisant que l’Etat congolais n’avait rien à cacher dans cette affaire.

Kinshasa a ainsi donné son accord permettant aux Nations Unies par ses experts d’enquêter sur les cas de violences à répétition dans ce coin de la RDC, et aussi sur le meurtre le mois de mars dernier de deux experts onusiens Zaida Catalan et Michael Sharp.

D’après une dépêche de la radio okapi, l’engagement de Kinshasa est une réponse à l’ultimatum lancé aux autorités congolaises par le haut-commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies Zeid Ra’ad Al Hussein.

Le mardi 6 Juin à l’ouverture de la 35è session du Conseil des droits de l’homme à Genève en Suisse, renseigne cette source,  Zeid Ra’ad Al Hussein a donné 48 heures au pouvoir congolais, pour accepter de participer à ladite enquête au risque de voir l’ONU ouvrir une enquête internationale.

Maria Håkansson appelle les acteurs politiques à respecter l’accord du 31 décembre 2016

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L’ambassadeure de Suède en République Démocratique du Congo(RDC), Maria Håkansson appelle les acteurs sociopolitiques à rester attachés à l’accord du 31 décembre en vue de l’organisation à la fin de l’année 2017 des élections pacifiques, crédibles, libres et inclusives. Cet appel a été lancé Mardi 6 juin lors de la célébration de la fête nationale Suédoise à Kinshasa.

Selon la diplomate suédoise, la mise en œuvre de l’accord, de bonne foi et dans toutes ses composantes, est essentielle pour la paix et la stabilité de la RDC.

« Le dernier réveillon du Nouvel An je l’ai passé, avec plusieurs d’entre vous, à la CENCO suite aux dernières heures de négociations visant à mettre fin à la crise politique et à ouvrir la voie au premier transfert de pouvoir démocratique dans l’histoire du pays. La petite déception de ne pas célébrer la nouvelle année en famille s’est transformée en joie quand nous avons été témoins, juste avant minuit, de la signature de l’Accord de la Saint Sylvestre », a-t-elle souligné

Cependant, Mara Håkansson se dit consternée par les rapports de violations des droits de l’Homme commises dans la région du Kasaï conjointement avec la détérioration de la situation humanitaire et de la sécurité. Elle a à propos salué la mémoire des victimes de ces violences, notamment la suédoise Zaida Catalan et l’américain Michael Sharp, deux experts de l’ONU assassinés le moi de  mars dernier dans cette partie de la RDC.

L’intégralité du discours de l’ambassadeure de Suède est à lire ici.