La société congolaise a à travers une mise au point apporté un démenti ce jeudi 19 décembre au sujet des allégations faisant état de la disparition d’un de ses appareils des radars de la tour de contrôle.

Selon ce communiqué, le vol Lubumbashi-Kinshasa du 16 janvier a bel et bien rencontré des turbulences dans sa phase de descente, mais le pilote n’a jamais perdu le contrôle du vol.

«Les turbulences étaient prévisibles et visibles sur les radars de l’avion, et le commandant avait avait prevenu les passagers plus de deux fois de cette éventualité», renseigne ce message signé par Désiré Balazire le directeur général de la société aérienne congolaise.

Lire l’intégralité du communiqué ci-dessous :

La Rédation

Les tractations sur l’arrangement particulier se poursuivent entre signataires et non signataires de l’accord du 18 octobre. Les parties prenantes aux discussions statuent actuellement sur le partage des responsabilités au sein du futur gouvernement, entre composantes. Ces échanges achopperaient présentement sur le quota reservés aux différentes parties.

Selon Valentin Mubake cadre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), la repartition des quotas pour les portefeuilles doit se faire selon qu’il y a deux parties, c’est-à-dire signataires et non signataires de l’accord de la cité de l’Union africaine. Pour le conseiller politique d’Etienne Tshisekedi, cette question ne devrait pas poser problème parce que l’accord est clair sur ces fondamentaux qui ne devraient pas être remis en cause.

«Nous sommes différents. S’il y a eu une opposition signataire le 18 octobre, elle est différente de notre opposition. Moi je suis opposant, mais je ne peux pas comprendre qu’on me dise qu’il n’y a pas de différence entre moi et ceux qui ont signé de l’autre côté, qui se disent opposants. Je n’accepte pas cela», soutient-il.

Le délégué du Rassemblement de l’opposition avance qu’on trouve parmi les délégations aux négociations directes de la Cenco la partie signataire de l’accord signé sous l’égide du togolais Edem Kodjo qui est constitué de la MP, la société civile, l’opposition républicaine et l’opposition d’une part. Et d’autre part, la partie de non signataires qui contient en son sein le Rassemblement, le Front pour le respect de la constitution et la société civile.

«Quand on dit qu’il n’y a que la majorité, la société civile et l’opposition de manière indistincte, ça remet en cause les fondamentaux de l’accord. Je crois que les évêques sont suffisamment mâtures pour comprendre que cette voie là n’est pas acceptables», affirme Valentin Mubake.

Mbala / Kinshasa Times

« Kiakwama est toujours modérateur de la Dynamique de l’opposition », a affirmé le président Joseph Olenga Nkoy, l’un des chefs de la plate-forme « Dynamique de l’opposition ». Il s’exprimait au micro de Kinshasatimes.cd, à sa sortie du Centre interdiocésain (Cenco), où se tiennent les dernières négociations sur les arrangements politiques avant l’annonce d’un nouveau gouvernement de transition.

« Non, non il n’y a rien. C’est Kiakwama qui est le modérateur, vous savez, moi je vous ai toujours dit que ce virus n’entrera pas dans la dynamique, parce que la Dynamique a des antivirus. Vous savez dans la vie quand on doit passer par tout pour foutre la merdre, à un moment donné, tu seras avalé toi-même par la merdre. La dynamique est une organisation qui a fait verser le sang dans ce pays. Il y a eu des gens qui ont lancé un appel à ce peuple pour qu’il soit dans la rue. Mais quand on veut venir saper tous ces efforts, là je crois que l’on devient plus qu’un incriminel. Et-là, nous allons nous arranger en ordre de bataille et vous verrez que ça ne sera jamais gagnant », a déclaré le président des Forces novatrices pour l’Unité et la solidarité (Fonus).

D’après lui, la désignation de modérateur au sein de la plate-forme se fait par les composantes et précisément par leur chef. Et personne n’avait pris part à la rencontre de désignation de Claudel Lubaya comme modérateur.
« Parmi les chefs de ces composantes, il ya Martin Fayulu, Joseph Olenga Nkoy, Ingele Ifoto, Matungulu, Jean-Claude Mvuemba,…Il ya tous ces gens-là qui désignent le modérateur, et personne n’était dans cette réunion là. La dynamique est unie », renchérit le président Olenga Nkoy.

C’était hier mardi que le président de l’Union des démocrates africains (Uda) originelle, Claudel Lubaya a été investi comme nouveau modérateur de la plateforme de Dynamique de l’opposition en remplacement à Gilbert Kiakwama Kiakiziki, absent à la cérémonie.

La frange de l’opposition favorable à Claudel Lubaya, reproche à Gilbert Kiakwama de conserver le pouvoir au-delà du mandat fixé par le statut. Cependant, selon une certaine une certaine indiscrétion, le groupe favorable au notable du Kongo central revendique la primature et accuse l’autre camp de vouloir la céder à l’Union pour la démocratie et le progrès (Udps).

Yassa/Kinshasa Times

Les travaux sur l’arrangement particulier ont repris cet après midi au centre interdiocésain sous l’égide des évêques de la conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco). Après poursuite des discussions pendant le long week-end du 14 au 17 entre délégués au sein des commissions restreintes, les parties prenantes se sont retrouvés ce mercredi 18 janvier.

Georges Kapiamba, membre de la société civile non signataire de l’accord du 18 octobre, a à cette occasion déploré le manque de volonté du gouvernement mettre en oeuvre les quelques résolutions issues de l’accord de la Saint sylvestre, notamment celle portant sur les mesures de décrispation. « Aucune mesure de décrispation n’a été mise en œuvre à ce jour. Le gouvernement fait preuve de manque de bonne foi et de sens de responsabilité pour débloquer cette situation », a-t-il affirmé.

D’après le président de l’Association congolaise de l’accès à la justice (Acaj), il n’y a rien qui n’est fait jusqu’à présent. Selon ce dernier, l’exécutif ne donne ‘’aucune raison’’ pour justifier ce manque d’application, fait des promesses fallacieuses et cherche à tirer les choses en longueur. A la question de savoir si l’accord n’a pas prévu des mécanismes de coercition pour pousser les signataires à la mise en œuvre de certaines résolutions selon les délais impartis, Georges Kapiamba indique que l’accord a été signé de sorte que chaque partie puisse prendre ses initiatives de bonne foi sans être contrainte par qui que ce soit.

«Les mesures de decrispations devraient être appliquées, mises en exergue de manière à facilitrer la suite des discussions, la repartitionn de responsabilités au sein du gouvernement. Nous pensons qu’il faut exercer des pressions sur ceux qui doivent décider», a précisé le président de l’Acaj.

Georges Kapiamba a également regretté qu’aucun média fermé n’ait reçu autorisation de rouvrir dix huit jours après la signature de l’accord. Il a ainsi invité la médiation à pousser le Rassemblement à présenter son candidat Premier ministre afin de gagner le temps, vu le délai de douze mois imparti pour l’organisation des futures élections.

Retrouvez ci dessous   l’intégralité  de l’interview

Patrick Nsimba

La Mission des Nations unies pour la stabilité de la République démocratique du Congo( Monusco) indique qu’elle n’a recueilli aucune information fiable sur une éventuelle incursion des ex rebelles du M23, catonnés en Ouganda, dans la province du Nord Kivu.

C’est ce qu’a affirmé le porte-parole militaire de la mission onusienne, le colonel Félix Basse, lors d’un point de presse.

« Jusque-là, nous n’avons pas recueilli d’information ou d’indice pouvant confirmer la présence d’éléments du M23 en République démocratique du Congo (…) depuis l’annonce de l’incursion, la Monusco a déployé des troupes sur le terrain qui mènent des patrouilles à partir de tous les postes d’entrés en Rdc mais aussi des aéronefs qui continuent à survoler la zone pour confirmer ou infirmer cette information (…) nous n’avons encore aucune information palpable, fiable recueillie sur le terrain », a indiqué cet officier des Nations unies, avant de préciser que les troupes onusiennes travaillent en étroite collaboration avec les Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc) sur le terrain.

Cependant, l’Onu assure qu’elle va engager le M23 si une incursion est confirmée et que les vies des populations civiles étaient menacées.

Rappelons que le dimanche lors d’un point de presse tenu dans sa résidence, le Gouverneur de la province du Nord Kivu, Julien Paluku, avait affirmé que les troupes de l’ex rébellion du M23, cantonnés en face, avaient fait une incursion vers le territoire de Rutshuru.

La même information a été relayée avec force d’ailleurs, par le porte-parole du Gouvernement, le ministre des Médias, Lambert Mende. Ce que l’Ouganda continue de démentir.

Yassa/Kinshasa Times

La République démocratique du Congo s’est souvenue de son Héros national, Emery-Patrice Lumumba, assassiné le 17 janvier 1961 après s’être opposé à l’impérialisme occidental.

Plusieurs autorités du pays et aussi des diplomates s’étaient rendues au monument de cet ancien homme politique, Emery-Patrice Lumumba, érigé à la place Echangeur de Limete pour s’incliner en signe de reconnaissance au combat mené par ce Congolais.

Sur place, pas des discours officiels. Le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku, représentant du Chef de l’Etat, Joseph Kabila, et le premier ministre Samy Badibanga étaient les premiers à s’incliner devant ce gigantesque monument, puis déposer leur gerbe de fleur avant de quitter vite le lieu. Ils étaient suivis de plusieurs autres personnalités politiques, militaires…

Un souvenir si important, une lutte à capitaliser. Cependant, il faut dire que la commémoration du 56ème anniversaire de la mort de Patrice-Emery Lumumba n’a pas été à la hauteur de l’illustre disparu. L’organisation a été côté de la plaque. Un désordre, ordonné en présence des autorités de la ville surtout à l’entrée de l’esplanade du monument. Ce qui n’a pas donné à l’évènement son éclat. La situation politique du moment pourrait justifier l’injustifiable.

Yassa / Kinshasa Times

Le chef de la Maison civile du Chef de l’Etat congolais, l’ambassadeur Théodore Mugalu estime que les Chrétiens doivent rester éveillés dans la prière afin de parer et de conserver l’héritage de Emery-Patrice Lumumba.

Présent à la cérémonie de la commémoration du 56ème anniversaire de la mort de ce héros national, l’homme de Dieu, le pasteur Théodore Mugalu, bien connu pour ses inspirations tirées des saintes écritures, a salué la mémoire de ce Congolais, qui a donné de sa vie pour sauver toute une nation. Et donc, pour lui, il faut restés éveiller afin de lutter contre ces prédateurs, qui cherchent à déstabiliser la République démocratique du Congo.

« En tout cas, je veux réveiller les chrétiens pour qu’ils comprennent que les démons qui s’étaient incarnés dans les hommes qui ont assassiné Lumumba en 1961, ces démons ne sont pas morts. Quarante ans après, ils sont venus s’incarner dans d’autres Congolais qui ont assassiné Laurent-Désiré Kabila. Ces démons ne sont pas morts, ils sont vivant et peuvent encore s’incarner encore aujourd’hui. C’est pourquoi, il est important de prier. Nous sommes heureux qu’on a d’abord prié avant de venir déposer les gerbes de fleurs.

Hier encore, on a prié. Lumumba, Laurent-Désiré Kabila, les pères de l’indépendance, ils avaient incarné dans leur cœur l’avenir du Congo, les promesses du Congo. Si vous lisez Ezéchiel 28 au verset 14, vous verrez que tous les minerais du jardin d’Eden se trouvent au Congo et si vous lisez l’acte de Berlin dans son article 8, il est dit que personne ne peut diriger le Congo s’il n’est pas encore accepté par les 14 puissances européennes.

Cet acte de Berlin n’a pas été abrogé. Quoi que l’on fasse, tous les nationalistes qui vont incarner l’idéal du Congo, on va les assassiner. C’est pourquoi le parlement doit se réveiller. Si on a assassiné Lumumba, c’est parce qu’il a émergé seul. Le Parlement n’était pas visible. Laurent-Désiré Kabila, le Parlement n’était pas visible. Maintenant il faut que le Parlement se réveille », a indiqué le chef de la Maison civile, assis à côté de la sœur jumelle du président de la République, Jeannette Kabila.

Cependant, à la question de savoir si les Congolais se sont appropriés de l’esprit, mieux de la lutte de Lumumba au regard de la situation politique actuelle, il a répondu en ces termes : « Les Congolais qui ont la haine, les Congolais qui incendient leur pays, les Congolais qui pillent, brulent, ne sont pas dans l’idéal de Lumumba. Ce sont des héritiers des assassins e Lumumba, c’est ce que l’on peut dire »,

Yassa/Kinshasa Times

« Il faut reconnaitre que le combat qui a été celui de Patrice Emery Lumumba, c’est d’abord un combat pour la démocratie, parce qu’il faut savoir que depuis 1908, durant environ un peu plus de cinquante ans, le peuple congolais a beaucoup souffert de manque de démocratie à la suite d’un régime de terreur, un régime de privation, un régime de souffrance qui fut à l’époque imposé au peuple congolais par l’autorité belge qui était venue coloniser notre pays »,a indiqué Maitre Kilolo, avocat au Barreau de Bruxelles.

Il s’exprimait à l’occasion de la commémoration du 56eme anniversaire de la mort de Patrice Emery Lumumba, célébrée à la place Echangeur de Limete. Selon cet homme des droits, le combat de ce Héros national est une lutte pour les droits de l’homme. Car, souligne-t-il, les droits de l’homme ont été complètement bafoués à l’époque de la colonisation. « Les indigènes n’avaient droits à rien. Ils ne pouvaient même pas s’inscrire à l’Université. Ils ne pouvaient pas aspirer avoir une meilleure vie, habiter dans une grande maison, créer sa propre entreprise (…) nos parents, grands-parents ont souffert. Et c’est tout cela que Patrice Emery Lumumba a dénoncé. Ce qui lui a couté la vie», a-t-il ajouté d’un ton interpellateur à l’endroit des acteurs politiques congolais en martelant ceci : « Je pense qu’aujourd’hui ce combat de Patrice Emery Lumumba nous engage tous comme Congolais.

Aujourd’hui à relever les grands défis du peuple congolais. Et parmi les grands défis, c’est d’instaurer davantage la démocratie, se battre pour qu’il y ait du travail pour tous les Congolais, améliorer le sort des Congolais que nos enfants puissent accéder pleinement à la scolarité, aux études universitaires et que les soins de santé puissent être accessibles à tous. Et partout où je passe en tout cas, c’est la revendication congolaise et je pense que du combat de Patrice Emery Lumumba, il est du devoir sacré du peuple congolais essentiellement de ceux qui nous dirigent de veiller à relever tous ce défis ».

Prince Yassa

Après plusieurs bruits qui annonçaient son départ du parti du Peuple pour la reconstruction et le développement (PPRD), Evariste Boshab est sorti de son silence ce 16 janvier. L’ancien ministre de l’intérieur a répondu à ses détracteurs à travers un message publié sur ses comptes des réseaux sociaux.

« Je voudrais rassurer tous ceux qui sont scandalisés par des cabales organisées par des personnes incapables d’assumer leurs propos qui me les prêtent, pour jeter mon honneur et ma dignité en pâture, que ces  »charognards » qui vivent des dépouilles ne sauront nullement ébranler ma détermination au sein du PPRD », peut-on lire sur ce message publié par l’ancien secrétaire général du parti initié par Joseph Kabila.

« Comme ils ne peuvent bâtir leur <<crédibilité>> que sur des monstruosités, ils en inventeront davantage, mais au moins vous mes amis vous connaissez la vérité », ajoute-il.

Retraçant son cursus honorum (carrière d’honneur) du cabinet du président de la République à la vice primature en charge de la territoriale, en passant par le secrétariat général de son parti, E. Boshab affirme: qu « il n’y a aucun militant du PPRD qui a été autant promu que moi par son parti. Je suis un homme comblé qui ai tout eu de son parti ».

Le cadre du PPRD a par la même occasion rendu un hommage à l’endroit de héros et de nos martyrs « qui se sont offerts en holocaustes pour que survive la République » .

Lire l’intégralité du message ci-dessous:

La  Redaction

Les signataires de l’accord du 18 octobre réunis autour de l’actuel Premier ministre ont présenté leurs propositions sur l’arrangement particulier à la Cenco ce samedi 14 janvier. Jean Lucien Bussa, Azarias Ruberwa, Samy Badibanga et José Makila ont signé le document de trois pages dans les quels ils exigent reconnaissance et respect des acquis de l’accord de la cité de l’Union africaine.

« Le Premier ministre est issu de l’opposition et il a déjà été nommé conformément à la constitution », peut-on lire sur le document obtenu par la rédaction de Kinshasa Times. Pour ces membres du gouvernements qui n’ont toujours pas signé l’accord du 31 décembre, le futur gouvernement devrait être composé de 68 membres dont 4 vice-premiers ministres et 23 vice-ministres.

Quant au Conseil national de suivi de l’accord, Samy Badibanga et ses alliés ne font aucune propositions sur le profil du président de cette institution, « Rien à signaler ». Ces membres du gouvernement suggèrent par contre que majorité, opposition signataire et opposition non signataire
aient chacun 6 membres au sein du CNSA, et que chaque composante désigne ses propres représentants.

Patrick Nsimba / Kinshasa Times

Le Mouvement pour la libération du Congo (MLC) et ses alliés réunis au sein du Front pour le respect de la constitution ont apposé leur signature sur l’accord du centre interdiocésain ce samedi dans la matinée. Eve Bazaïba a paraphé le texte pour le compte du MLC ainsi que d’autres délégués du Front.

« Par cet acte c’est un sursaut patriotique, une responsabilité, un engagement que le Front prend pour faire avancer le pays. Notre non signature n’était pas un coup de tête. C’était pour se rassurer de l’effectivité de la bonne mise en œuvre de cet accord », a déclaré la coordinatrice du Front. Eve Bazaïba a également indiqué que maintenant que sa plate-forme a signé l’accord, il ne menagera aucun effort pour exécuter tout ce qui sera arrêté à l’issue des discussions sur les arrangements particuliers.

Selon la secrétaire général du MLC, le Front ne participera pas au gouvernement et reste fixé à son objectif primodial d’organiser les élections le plus vite possible.  » J’invite tous ceux qui n’ont pas encore apposé leur signature de le faire afin de nous rejoindre dans les négociations sur les arrangements particuliers », a-t-elle déclaré au sujet des membres du gouvernement nous signataires de l’accord dub31 décembre et réunis autour de Samy Badibanga.

Pour rappel le MLC avait quitté les négociations directes menées par les évêques de la Cenco un jour avant la signature du document final le 31 décembre. Les tractations ont été entreprises par les délégués non signataires de l’accord du 18 octobre pour ramener cette plate forme politique autour de la table de négociations. C’est une lettre envoyée depuis la Haye par Jean-Pierre Bemba qui viendra sceller l’adhésion du Front à l’accord de la Saint Sylvestre. Le chairman du MLC a appelé son parti et ses alliés à signer l’accord du centre interdiocésain afin de ne donner aucun prétexte à ceux qui ne souhaitent pas voir l’accord être appliqué.

Mbala / Kinshasa Times

La troisième journée des négociations sur l’arrangement particulier s’est terminé sur une bonne note. Le début de la soirée a été celle de bonnes nouvelles. Après un après-midi mouvementé, les délégués signataires et non signataires de l’accord de la cité de l’union africaine se sont séparés avec espoir de clôturer les discussions le plus tôt possible et passer à l’application effective de l’accord. Le texte signé le 31 décembre ne finit pas de fédérer.

A plusieurs lieux de Kinshasa, le leader du Mouvement de libération du congo, même derrière les barreaux, a enjoint sa famille politique à signer l’accord. A travers une déclaration lue par Eve Bazaiba à la sortie des échanges, Jean-Pierre Bemba invite les Front pour le respect de la constitution à se surpasser et d’adhérer à l’accord de la Saint sylvestre. «Nous ne devons pas offrir un pretexte à ceux qui n’ont pas l’intention d’appliquer l’accord de la Cenco de faire obstruction au droit des congolais à un avenir apaisé et sans soubressaut», peut on lire sur la lettre signée par Jean-Pierre Bemba Gombo. Le Front pour le respect de la constitution va  effectivement apposer sa signature sur le compromis ce samedi 14 janvier dans la matinée. La marche vers l’inclusivité de l’accord est entamée.

Deux sous-commissions crééés

«Aujourdhui nous avons terminé la question du conseil de suivi de l’accord  et du processus electoral», a déclaré Christophe Lutundula, membre du Rassemblement à la fin des discussions de ce vendredi 13 janvier. Selon ce cadre de la plate-forme de l’opposition, deux cellules ont été crééés par les délégués  pour élaborer les projets des documents finaux sur la repartition des postes au niveau du gouvernement et l’organisation du conseil national de suivi.

Sur la question de la présentation du premier ministre qui divisait encore signataires et non signataires de l’accord du 18 octobre, Joseph Olenga Nkoy a laissé entendre qu’un seul nom sera présenté au président de la république pour nommination comme prévu dans le contenu du texte signé le 31 décembre.

La mise en œuvre effective de l’accord du centre interdiocésain interviendra dès ce week end avec la remise en liberté de Moise Moni Della et le retour au pays de Roger Lumbala. Les délégués représentants des différentes composantes au sein des commissions restreintes vont mettre à profit les deux jours de pause pour avancer dans l’élaboration des textes qui seront présentés à la plénière le mercredi prochain pour adoption et fin des travaux.

Mbala / Kinshasa Times

Les parties prenantes aux échanges directs du centre interdiocésain se sont heurtées à un blocage depuis cet après-midi. La repartition des ministères entre composantes divise les signataires et non signataires de l’accord du 18 octobre. Tout le monde campe sur ses positions. Personne ne veut lâcher du lest pour le moment.

Après avoir tourné en rond pendant des heures,  les délégués sous la médiation des évêques catholiques ont décidé de poursuivre les débats sur la composition du conseil de suivi pour gagner du temps. Monseigneur Fridolin Ambongo, vice-président de la conférence épiscopale nationale du Congo a indiqué que les parties vont continuer le débat au sujet de la composition du gouvernement cette nuit.

A un jour de la fin des discussions sur l’arrangement particulier, les débats entre signataires et non signataires de l’accord du 18 octobre sont loin de se terminer.

Patrick Nsimba / Kinshasa Times

Ben Carbone, activiste du Collectif « FILIMBI » est libre depuis le 10 janvier 2017 après avoir passé deux semaines de détention au Camps Tshatshi, puis à l’Agence nationale des renseignements (Anr), a appris Kinshasatimes.cd aujourd’hui lors d’un point de presse tenu par ce Collectif.

« Je suis libéré depuis le 10 janvier alors que j’ai été arrêté depuis le 13 décembre 2016.  Jusque-là, nous étions en prison sans savoir  ce qui s’est passé dehors. Mais je crois qu’il y a eu des progrès au niveau des négociations  à la Conférence nationale épiscopale du Congo. Ce qui  a fait que les prisonniers politiquer et aussi d’opinion puissent être libérés. Aussi, l’implication des Ong des droits de l’homme, les médias et voilà, je suis libre, suis parmi les miens.  Cependant, il y a eu  certaines implications du pouvoir  dans le ce sens de débaucher, de fléchir. Ce qui était difficile, et voilà, on est aujourd’hui libre et on continue. On a arrêté beaucoup de gens ce jour là.  On était plus au moins 8 qui étaient arrêtés. Deux ont été libérés le même jour et deux autres qui sont d’un autre mouvement, libérés aussi.  Pour Filimbi, j’étais le seul. Les autres amis de Filimbi n’ont pas été inquiétés, parce que pour eux, ils se disaient que j’étais probablement la tête…La cause exacte n’est pas  connue. Pour eux, il faut qu’on mette hors d’état de nuire pour qu’ils ne soient pas malmenés comme nous le faisons. Ils savent que nous sommes en train de constituer aujourd’hui quelque chose de fort en terme  des personnalités et il fallait les étouffer», a fait savoir Ben Carbone, visiblement déterminé dans la défense de la cause citoyenne.

Aussi, souligne-t-il : « j’ai été l’objet d’insulte, de  moquerie et d’intimidation pendant la détention pour que j’abandonne la lutte ».

Ben Carbone appelle précisément la jeunesse à la prise de conscience au regard de leur devenir, à résister, à s’armer de beaucoup de courage afin de défendre la cause noble. C’était avant qu’il décrive les conditions inhumaines de détention dans lesquelles il se trouvait, lui et les autres activistes, dont notamment de COMPTE A REBOURS.

« Pour la première fois de ma vie, j’ai passé 14 jours sans me laver, pas de nourriture, entassé devant une multitude de personnes dans une cellules réservée pour 4 personnes »,a déploré Ben Carbone, lâchant un léger sourire à côté d’un ses collègues.

Ecoutez les extraits sonores ci-dessous.

Yassa / Kinshasa Times