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CAN 2017 : le coup d’envoi est prévu ce samedi à Libreville, au Gabon

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La phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2017), prend son envol ce samedi 14 janvier au Gabon. Deux matches sont sur la liste de ce coup d’envoi, à savoir : le Gabon – Guinée-Bissau à Libreville, à 16h temps universel  suivi de Burkina Faso – Cameroun à Libreville, à 19h temps universel.

L’attaquant congolais, Jonathan Bolingi, du Tout-puissant Mazembe et des Léopards de la RDC, a donné des explications pour faire comprendre à l’opinion sportive les raisons pour lesquelles la RDC garde toutes ses chances dans cette 31ème édition de la Coupe d’Afrique des nations.

« En 2015, nous avions terminé troisième, un peu contre toute attente. Je n’avais pas participé à cette CAN, mais le coach Florent Ibenge m’avait fait jouer en qualifications. Depuis deux ans, l’équipe n’a cessé de progresser. Le sélectionneur a gardé une ossature tout en appelant de nouveaux joueurs ». a – t- il dit.

La RD Congo lauréate du classement Jeune Afrique des sélections nationales de football en 2016 jouera contre le  Maroc  lundi 16 janvier à Oyem, à 19h temps universel.

Les léopards surfent depuis deux ans sur cette troisième place obtenue en Guinée équatoriale. Ils ont remporté le CHAN 2016 au Rwanda avec les locaux avant de se qualifier aisément pour la CAN gabonaise et de laisser envisager en 2018 un retour sur la scène mondiale grâce à un excellent début de campagne éliminatoires (deux victoires).

« Nous avons un bon groupe, un coach expérimenté, exigeant, qui communique beaucoup avec nous, et qui a l’avantage de bien connaître et le football congolais et le football européen. Il a fait progresser la sélection. On se doit d’avoir de l’ambition, car la RDC est un grand pays. Et nos résultats sont bons. Nous sommes confiants, conscients de nos qualités, mais aussi de celles de nos adversaires, car au premier tour, ce sera compliqué, et nous le savons ». a ajouté Bolingi mpangi.

Kinshasa Times

Les vérités de Lambert Mende sur la RDC

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De passage à Washington, le porte-parole du gouvernement congolais répond aux questions de VOA Afrique : accord politique, sanctions américaines et organisation des élection, Lambert Mende fait le point. Cette interview, tirée de Mediacongo.net, est reprise dans les colonnes de votre média, Kinshasatimes.cd

 

Pensez-vous que les discussions sur l’application de l’accord du 31 décembre 2016 vont aboutir prochainement ?

 

Lambert Mende : « Les évêques sont des gens très respectés. Nous avons toujours dit que lorsque les Congolais se retrouvent entre eux, il y a des chances que des solutions soient trouvées. Les évêques sont nos frères et ça met tout le monde en confiance. Il n’y a pas de raison de douter qu’on arrivera à rapprocher les points de vue. Lorsque l’inclusion sera accomplie, il y a aura un gouvernement. L’accord du 31 décembre, s’il devient plus inclusif, deviendra un accord qui va pouvoir mettre tout le monde d’accord.  »

 

Que pensez-vous des dissensions au sein de l’opposition ? Le MLC de Jean-Pierre Bemba n’a toujours pas signé l’accord trouve par la Cenco.

 

Lambert Mende : « Les positions du Front pour le respect de la démocratie piloté par le MLC, me paraissent logiques et bien fondées. Elles parlent de la nécessité de répartir les rôles à leur niveau : certains doivent diriger le gouvernement, d’autres contrôler l’action de ce gouvernement et celle de l’autorité chargée d’organiser les élections. Il est normal qu’on cherche à chercher à designer différentes personnes pour occuper ces positions. Mais c’est un débat interne à l’opposition.  »

 

Pourquoi Sammy Badibanga n’a-t-il pas signé l’accord du 31 décembre 2016 ?

 

Lambert Mende : « Il soulève une question de principe puisque l’accord a été bouclé en l’absence des forces qu’il représente. Il est à la tête du deuxième groupe parlementaire, au parlement, après la majorité. Lorsqu’on est dans une telle position, on a des raisons d’exiger d’être pris au sérieux.  »

 

Le cas de Moïse Katumbi constitue-t-il un point de blocage ?

 

Lambert Mende : « Non, c’est un point de principe. Dans la mesure où l’Etat congolais reprochait à Moïse Katumbi des problèmes concernant la sécurité de l’Etat, il aurait été facile pour l’Etat d’abandonner les poursuites. D’ailleurs, tous les cas pour lesquels la commission des magistrats est arrivée à une décision d’abandon de poursuites concernaient des cas où l’Etat était préjudicié. Le problème pour Moïse Katumbi, c’est la condamnation pour spoliation de biens privés et escroquerie. Les évêques vont sans doute négocier avec les particuliers qui ont maille à partir avec M. Katumbi. »

 

La présidentielle aura-t-elle lieu en d’ici 2017 en RDC ?

 

Lambert Mende : « Tout dépend de la Commission nationale indépendante… »

 

Qui avait établi une élection présidentielle en 2018…

 

Lambert Mende : « Alors je pense que nous sommes allés un peu trop vite en besogne. Il faut reconnaitre qu’on a été trop optimiste en n’écoutant pas les experts. Vous vous rendez compte que l’accord du 31 décembre ne fixe même pas de date. On a idéologiser une question technique. Il aurait été plus sage d’écouter les techniciens parce qu’ils font l’enrôlement et organisent les opérations électorales dans notre pays continent. »

 

Avez-vous l’argent pour organiser cette élection ?

 

Lambert Mende : « il a été décidé que le gouvernement donnera priorité à l’organisation des élections. On a besoin d’au moins d’1,8 milliard de dollars. Cela veut dire qu’on va devoir s’imposer beaucoup de sacrifices puisque le budget n’excède pas 5 milliards de dollars. On va construire moins d’écoles, d’hôpitaux ou de routes. Il va falloir aussi demander des sacrifices aux fonctionnaires et aux institutions pour que le Congo puisse avoir des élections qui sont le point départ d’une mise en ordre du pays. »

 

Confirmez-vous que Joseph Kabila quittera bien le pouvoir dès l’élection de son successeur ?

 

Lambert Mende : « Cela coule de source. Le président Kabila ne peut pas ne pas respecter la constitution. La constitution ne prévoit pas de troisième mandat consécutif pour un chef de l’Etat. »

 

Les Etats-Unis ont pris de nouvelles sanctions contre des responsables militaires et politiques congolais. Que dites-vous à l’administration américaine ?

 

Lambert Mende : « Ces sanctions sont totalement illégales et injustifiées. Je ne suis pas mécontent qu’elles soient le fait d’une administration sur le départ, qui a déçu beaucoup d’Africains. On ne prend pas des sanctions contre un pays parce qu’il a une vitesse de démocratisation qui est trop lente ou à cause de violations de droits de l’homme. Nous allons saisir toutes les voies de droit pour démontrer que ces sanctions n’ont aucun raison d’être prises. »

 

Ces sanctions ont été prises à la suite de nombreux rapports dénonçant la volonté de museler l’opposition et toute voix dissidente en RDC, notamment les ONG. Que répondez-vous ?

Lambert Mende : « Personne n’a chargé les Etats-Unis et l’Union européenne de faire la police au niveau international. On doit s’adresser au Conseil de sécurité de l’ONU. Ce qui se passe vis-à-vis de la RDC est une forfaiture totalement inacceptable. Je ne pense pas que nous ayons empêché quelqu’un de manifester.  »

Que pensez-vous des mouvements Filimbi ou Lucha ?

Lambert Mende : « Nous ne pouvons pas encourager l’anarchie dans notre pays. Nous n’avons rien contre les jeunes de Lucha ou Filimbi mais nous leur demandons simplement de se faire enregistrer comme mouvement pouvant opérer en territoire congolais. Si vous organisez un meeting et que des dommages sont causes à des tiers, qui va-t-on interpeller ? Est-ce que nous voulons une jungle ou un Etat de droit ? C’est le problème qu’ils ont avec la police.

Kinshasa Times/Médiacongo

FIFA /Coupe du Monde: Dès 2026, le nombre de participants passe à 48

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Réuni mardi 09 janvier 2017 à Zurich, le Conseil de la Fifa a voté à l’unanimité le passage à 48, le nombre de participants à la Coupe du monde de Football et ce, à partir de 2026. Les Africains peuvent déjà commencer à aiguiser leurs appétits. Mais, à quelle fin sportive?

Gianni Infantino aura réussi son premier challenge. Comme promis lors de sa campagne, le président de la Fifa a revu à la hausse le nombre de participants à la Coupe du monde. A partir de 2026, les sélections nationales qui participeront à la phase finale du Mondial de Football seront au nombre de 48. Ainsi en a décidé le Conseil de la Fédération Internationale de Football Association (Fifa) qui l’a voté par l’unanimité.

Dès 2026, la nouvelle formule de la Coupe du Monde se jouera sous le format de 16 groupes de 3 équipes, contrairement aux 8 groupes de 4 qui est en vigueur actuellement. Une Coupe du Monde à 48, c’est la possibilité pour des sélections dites «petites» de prendre part à la plus prestigieuse des compétitions de football. C’est à n’en point douter, plus de visibilité pour la compétition et la possibilité pour la faîtière des associations de football d’engranger plus de revenus.

C’est connu de tous les spécialistes du foot mondial: l’Afrique est le seul continent majeur en matière de talents sur la planète à n’avoir jamais atteint les demi-finales d’un Mondial. L’Asie est sortie de la liste des cancres de ce classement peu avantageux en 2002, via un parcours historique de la Corée du Sud chez elle.

Cameroun, Sénégal et Ghana ont déjà échoué dans cette compétition aux portes du dernier carré. Malheureusement, au regard des prestations des équipes africaines en phase finale des deux dernières éditions du Mondial, rien n’augure que les ambassadeurs de l’Afrique en 2026 performeront d’une manière exceptionnelle. Non pas parce que le continent noir ne dispose pas de talents émérites, mais tout simplement à cause de l’inefficacité administrative des formations africaines.

Dans un tel contexte, passer de 5 à 9 équipes en 2026 ne devrait pas apporter un début de solution à l’Afrique à la matière, c’est-à-dire accéder enfin au dernier carré d’un Mondial.

 Kinshasa Times

La snel baisse les factures de 25% a kalemie

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La Société nationale d’électricité (SNEL) et ses abonnés se sont accordés, mardi 10 janvier, pour baisser de 25%  les factures de consommation  d’énergie électrique dans la ville de Kalemie (Tanganyika).

Pour la mise en application de cet accord, les factures du mois de décembre 2016, viennent de baisser de 20 000 francs congolais (environ 15 USD)  à 15 400 francs congolais (environ 12.5), a indiqué Rogatien Kitenge, le coordonnateur de la Nouvelle société civile de Kalemie, cité par le potentiel. Le directeur de la SNEL dans le Tanganyika, Sagali Kahite, a parlé «d’un réajustement dû au programme de délestage. On a trouvé une moyenne de 22 jours par mois. Et nous avons fait nos calculs en fonction de cette réalité». Rogatien Kitenge a salué une décision «juste», expliquant que la SNEL facturait auparavant ses abonnés sans tenir compte des jours de délestage.

Sur les onze mille abonnés que compte la SNEL à Kalemie, environ 90% parmi eux ne possèdent pas de compteurs électriques. La société recourait à la facturation forfaitaire.  Ce qui, selon lui, exposait les abonnés aux risques de surfacturation. De son côté, le porte-parole des abonnés de la SNEL à Kalemie, Mr. Akilimali Nazer, a promis de poursuivre les efforts pour la mise en place des mécanismes pouvant épargner les abonnés des risques de surfacturation.

Kiinshatimes / le potentiel

Sénat : Une autre session extraordinaire reste possible

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Convoquée à la demande du Chef de l’Etat, la Session extraordinaire qui s’est ouverte le 15 décembre 2016, s’est clôturée hier jeudi 12 janvier 2017 sous la présidence de l’Honorable Léon Kengo wa Dondo au Sénat. Il a, toutefois, dans son allocution de clôture, fait remarquer que s’il y avait lieu de  convoquer une autre session extraordinaire,  les sénateurs seront prévenus à temps.

A l’ouverture de cette session, quatre matières ont été inscrites à l’ordre du jour. Il s’agit du projet de loi de finances de l’exercice 2017, déposé par le gouvernement qui n’a pu être adopté à la session de septembre ’’faute de Gouvernement’’. En suite, il y a le projet de loi portant ouverture des crédits provisoires, jugé  prioritaire  car le budget 2017 n’ayant pas été adopté. De même, il faut compter la proposition de loi sur la sous-traitance ainsi que la proposition de loi sur la mutualité, une initiative du Sénat.

Pour le Président du Sénat, les trois dernières matières ont été examinées, débattues et adoptées. Le projet de loi des finances pour l’exercice 2017, déposé à l’Assemblée nationale par le Gouvernement sortant, n’a pu être défendu par le Gouvernement actuel pour des raisons bien compréhensibles, a fait savoir Léon Kengo dans son allocution. Alors, tenant compte de cet aspect des choses et surtout des délais contraignants prévus par la loi relative aux finances publiques pour l’adoption du budget national, le Président du Sénat a introduit, dans la loi portant ouverture des crédits provisoires, la clause de reconduction tacite desdits crédits jusqu’à l’adoption définitive du budget national. C’est dans ces conditions et conformément à la Constitution qu’il apparaît que l’ordre du jour de la Session extraordinaire a été épuisé.

Le président du Sénat a salué la grandeur d’âme et le sens de l’Etat dont on fait montre les sénateurs dans l’accomplissement, par leur Chambre, de ses missions constitutionnelles. Peu avant la clôture de la session extraordinaire, la Chambre haute du Parlement a procédé à la présentation du rapport de la Commission mixte paritaire du texte relatif à la proposition de loi fixant les règles applicables à la sous-traitance dans le secteur privé, tel qu’harmonisé par l’ECOFIN. Evariste Mabi Mulumba, co-président de la Commission mixte paritaire Assemblée Nationale-Sénat a indiqué que beaucoup de divergences étaient apparues lors de l’adoption de cette proposition de loi par les deux chambres. Il a affirmé que toutes les divergences ont été évacuées. Par conséquent, les deux chambres ont été invitées à voter cette proposition de loi. En séance subséquente, 62 sénateurs présents dans la salle ont voté la Loi.

Kinshasa Times/Lapros.

RDC: Hervé Ladsous souligne la nécessité d’un «appui majeur» pour des élections en 2017

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« Je tiens à souligner qu’il faudrait un appui politique, financier, technique et logistique majeur pour que les élections se tiennent en décembre 2017 », a déclaré le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, mercredi 11 janvier devant le Conseil de sécurité.

« Des retards dans la mise à jour du fichier électoral, dans la mise en place du gouvernement de transition et la mise en œuvre des clauses de l’accord du 31 décembre pourraient avoir un impact négatif sur ce délai », a-t-il ajouté.
Hervé Ladsous a salué la signature du compromis politique du 31 décembre dernier qui prévoit l’organisation des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales avant la fin de cette année.

Pour lui, la signature de cet accord ouvre des perspectives nouvelles pour une résolution pacifique de l’impasse politique.
Hervé Ladsous a reconnu que l’accord du 31 décembre est intervenu « à un moment critique de la vie politique de la RDC où les tensions politiques montaient et des incidents violents avaient éclaté dans un certain nombre de villes du pays à la suite de l’expiration du second et dernier mandat du président Joseph Kabila le 19 décembre ».

Il en appelle cependant à des « efforts majeurs » pour avoir l’adhésion de tous les acteurs.
« Des efforts majeurs seraient nécessaires afin d’avoir l’adhésion de tous les acteurs et une mise en œuvre de bonne foi », a-t-il soutenu.

Selon Ladsous, l’absence d’une telle adhésion pourrait rendre difficile la mise en œuvre de l’accord et « aurait des conséquences néfastes au plan politique sécuritaire ».

Le Mouvement de libération du Congo (MLC) et ses alliés regroupés au sein du Front pour le respect de la constitution (FRC) et quelques opposants signataires de l’accord de la cité de l’union africaine n’ont pas encore signé le compromis politique du 31 décembre.

KInshasa Times/Radiookapi

Les élus de Masisi à la Ceni

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Le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a échangé avec les élus  nationaux du territoire de MASISI sur les préoccupations relatives à la cartographie des Centres d’inscription implantés dans ce territoire de la province du Nord Kivu.

C’était dans la salle de presse de la CENI en présence de Monsieur Jean Pierre KALAMBA MULUMBA N’GALULA et du Professeur Onésine KUKATULA FALASH, respectivement, Rapporteur et Rapporteur adjoint ainsi que de Monsieur Verdonck TSHIYA MWAMBA, Secrétaire Exécutif National Adjoint de la CENI. Les échanges entre les deux parties ont porté essentiellement sur des questions techniques liées à la cartographie et au contenu de quelques Centres d’inscription pour les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs en cours dans les groupements de Kamuronza et Mupfuni/Shanga de la Chefferie Bahunde en territoire de Masisi dans la province du Nord Kivu.

La rencontre de ce jour fait suite à une correspondance des élus de Masisi adressée à la CENI et dont la préoccupation portait en son temps sur les amendements au projet de répartition des centres d’inscriptions et sites de vote de la circonscription électorale de Masisi. Au cours des échanges, les élus nationaux ont fait part à la CENI des allégations de la population quant aux données des électeurs. Plus de 90% des préoccupations évoquées par des élus avaient déjà été prises en charge par la nouvelle cartographie de la CENI.

Le président de la CENI a fourni des explications claires et précises sur la procédure à suivre pour résoudre les problèmes du territoire de Masisi et a rassuré aux élus de porter les corrections ainsi que de poursuivre le travail avec les experts techniques de la CENI. A cette occasion, Corneille NANGAA a annoncé une  descente sur terrain d’une mission conjointe entre la CENI et les députés de Masisi pour vérifier les allégations de la population.

A l’issue de la réunion, l’honorable Jules MUGFRANEZA a déclaré à la presse ce qui suit : « Nous avons eu une séance marathon depuis hier et aujourd’hui  avec les responsables de la CENI suite aux revendications du terrain concernant l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dans la circonscription de MASISI. Il y a dans certains centres,  nous avons  trouvé des erreurs et qu’il faut les corriger mais on ne peut pas les corriger quand on n’est pas sûre que c’est effectivement des erreurs. C’est pourquoi, nous allons poursuivre le travail avec les agents techniques de la CENI et éventuellement dépêcher une commission sur terrain pour vérifier les allégations faites par la population. Nous estimons que c’est une question de fond, il faut que ça soit vérifié dans les documents et dans les machines sur terrain. Il y a une bonne disposition de la CENI à trouver une solution à ces revendications et à corriger les erreurs s’il y en a. Nous nous réjouissons pour ça en attendant que nous puissions conclure avec ces  travaux et la mission qui va être dépêchée sur terrain.  Nous demandons à la population de se calmer, toute œuvre humaine est entachée des erreurs, il est possible qu’il y ait des erreurs quelque part mais la CENI est disposée à recevoir toutes les doléances fondées de la population et de les corriger. La CENI rassure que tout le monde sera identifié et enrôlé pour avoir sa carte d’électeur qui lui permettra de voter ».

Le territoire de Masisi dispose de 2 secteurs, 2 Chefferies, 1 commune, 19 groupements  et 168 centres d’inscription pour l’enrôlement des électeurs.

Yassa / Kinshasa Times

CAN 2017: calendrier des matches

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La Coupe d’Afrique des nations 2017 de football se déroule du samedi 14 janvier au dimanche 5 février, au Gabon. Voici le calendrier et les résultats des 32 matches de cette CAN 2017. Les horaires des matches sont indiqués ci-dessous en temps universel (TU). Il y a une heure de plus à Libreville et à Paris.

CAN 2017 : LA PHASE DE GROUPES

Samedi 14 janvier (groupe A) –
Gabon – Guinée-Bissau à Libreville, à 16h TU
Burkina Faso – Cameroun à Libreville, à 19h TU

Dimanche 15 janvier (groupe B) –
Algérie – Zimbabwe à Franceville, à 16h TU
Tunisie – Sénégal à Franceville, à 19h TU

Lundi 16 janvier (groupe C) –
Côte d’Ivoire – Togo à Oyem, à 16h TU
RD Congo – Maroc à Oyem, à 19h TU

Mardi 17 janvier (groupe D) –
Ghana – Ouganda à Port-Gentil, à 16h TU
Mali – Egypte à Port-Gentil, à 19h TU

Mercredi 18 janvier (groupe A) –
Gabon – Burkina Faso à Libreville, à 16h TU
Cameroun – Guinée-Bissau à Libreville, à 19h TU

Jeudi 19 janvier (groupe B) –
Algérie – Tunisie à Franceville, à 16h TU
Sénégal – Zimbabwe à Franceville, à 19h TU

Vendredi 20 janvier (groupe C) –
Côte d’Ivoire – RD Congo à Oyem, à 16h TU

Maroc – Togo à Oyem, à 19h TU

Samedi 21 janvier (groupe D) –
Ghana – Mali à Port-Gentil, à 16h TU
Egypte – Ouganda à Port-Gentil, à 19h TU

Dimanche 22 janvier (groupe A) –
Cameroun – Gabon à Libreville, à 19h TU
Guinée-Bissau – Burkina Faso à Franceville, à 19h TU

Lundi 23 janvier (groupe B) –
Sénégal – Algérie à Franceville, à 19h TU
Zimbabwe – Tunisie à Libreville, à 19h TU

Mardi 24 janvier (groupe C) –
Maroc – Côte d’Ivoire à Oyem, à 19h TU
Togo – RD Congo à Port-Gentil, 19h TU

Mercredi 25 janvier (groupe D) –
Egypte – Ghana à Port-Gentil, à 19h TU
Ouganda – Mali à Oyem, à 19h TU

CAN 2017 : LES QUARTS DE FINALE

Samedi 28 janvier –
[Quart 1] 1er du groupe A – 2e du groupe B à Libreville, à 16h TU
[Quart 2] 1er du groupe B – 2e du groupe A à Franceville, à 19h TU

Dimanche 29 janvier –
[Quart 3] 1er du groupe C – 2e du groupe D à Oyem, à 16h TU
[Quart 4] 1er du groupe D – 2e du groupe C à Port-Gentil, à 19h TU

CAN 2017 : LES DEMI-FINALES

Mercredi 1er février –
Vainqueur Quart 1 – Vainqueur Quart 4 à Libreville, à 19h TU

Jeudi 2 février –
Vainqueur Quart 2 – Vainqueur Quart 3 à Franceville, à 19h TU

CAN 2017 : LE MATCH POUR LA 3e PLACE

Samedi 4 février –
Perdant demi-finale 1 – Perdant demi-finale 2 à Port-Gentil, à 19h TU

CAN 2017 : LA FINALE

Dimanche 5 février –
Vainqueur demi-finale 1 – Vainqueur demi-finale 2 à Libreville, à 19h TU

 

Kinshasa Times

Assemblée Nationale : ‘‘Affaire’’ amputation des émoluments des Députés, Jean-Pierre Lihau apporte des précisions

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L’affaire a fait grand bruit à l’hémicycle du Palais du Peuple. Si bien que la presse s’en est servie, pour alimenter davantage la polémique.  De quoi s’agit-il ? A croire Jean-Pierre Lihau, ci-devant Directeur de Cabinet du Président du Bureau de l’Assemblée nationale, le Gouvernement de la République avait ordonné le paiement des émoluments des Honorables Députés et Sénateurs pour la session extraordinaire en cours. Seulement, fortement préoccupé par la question des flux monétaires sur les marchés financiers internes, ce même Gouvernement a décidé d’effectuer  un paiement échelonné en deux tranches pour la Chambre haute et en trois pour la Chambre basse. Pour des raisons de transparence, rapporte-t-on, une lettre du Ministre des Finances avait été lue devant la Représentation nationale.

Députés en colère ?

Devant cette odeur d’argent, certaines langues affirment que les Députés seraient très fâchés contre le Bureau de l’Assemblée nationale. Motif ?  Ils accuseraient le Président et le Questeur de leur Chambre d’amputer leurs indemnités de la session extraordinaire en cours et d’appliquer un taux inférieur à celui de la Banque Centrale. Et qu’ils s’apprêteraient d’ester en justice contre le Président Minaku et le Questeur. Des insinuations que Lihau Jean-Pierre qualifie de non sens. Dans la mesure où, argumente-t-il, les Députés ne sont pas dépourvus d’armes réglementaires pour que, par exemple,  par voie de motions, les membres du Bureau soient mis hors d’état de nuire avant même d’être poursuivis en justice.

Du taux appliqué

S’agissant du taux du dollar appliqué pour le versement de ces émoluments de la présente session extraordinaire, Lihau Jean-Pierre précise que le taux budgétaire applicable à ce jour est de 93.000 CDF/le dollar américain. C’est vérifiable, dit-il, auprès des services compétents de l’Etat. S’il n’en était pas ainsi, le personnel administratif de la Chambre basse du parlement, plus sensible aux questions de rémunération et à qui l’on applique le même taux qu’aux Honorables Députés, auraient exprimé son mécontentement par des manifestations, comme c’est de tradition dans la Fonction publique congolaise, liberté d’expression oblige.

En ce qui concerne le taux de 1250 CDF/le dollar évoqué par certains pourfendeurs du Président de la Chambre basse et le Questeur, il a bel et bien été envisagé par l’Exécutif National, confirme-t-il. Toutefois, c’était dans l’hypothèse d’un paiement forfaitaire déjà expérimenté dans le passé, mais qui n’a pas été retenu,  cette fois-ci.

De ce qui précède, souligne le Dircab de l’Honorable Minaku, le Bureau de l’Assemblée nationale n’a jamais amputé quoi que ce soit des émoluments des Honorables Députés nationaux ni hier, ni aujourd’hui.

Quid  du huis clos ?

Connu dans les us et coutumes du Parlement depuis des lustres, toutes les questions liées aux droits et avantages dus aux parlementaires sont toujours traités à huis clos. Ici, il n’est nullement question de faire montre d’opacité ou de manque de transparence dans la gestion de la chose publique, rappelle M. Lihau. Car, pour des raisons évidentes de pudeur politique, les informations relatives aux questions financières de cette nature-là,  sont placées sous le régime d’informations confidentielles, étrangères à la fonction législative.

Des membres du Gouvernement attendus au Palais du Peuple 

Etant donné qu’en matière d’argent, il arrive que l’information ne circule pas correctement, y compris parmi les Députés, il y a lieu de signaler  que des membres du Gouvernement Badibanga concernés par cette question sont attendus au Palais du Peuple avant la clôture de la présente session extraordinaire, pour des explications appropriées notamment, sur des questions d’ordre budgétaire.

Kinshasa Times/La Pros.

Nord-kivu : les groupes armés appelés à une trêve pour faciliter l’enrôlement des électeurs

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Au sortir d’une réunion d’évaluation de la sécurisation du processus électoral au Nord-Kivu le lundi 9 janvier au gouvernorat de province, le vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Norbert Basengezi Katintima,a exhorté les groupes armés à observer une trêve pour permettre aux populations d’aller s’enrôler en masse.

« Le taux d’enrôlement des électeurs enregistré jusque-là est faible.Tout le monde doit savoir qu’un faible taux d’enrôlement induit une faible représentation d’élus à l’Assemblée nationale », a indiqué Norbert Basengezi Katintima au terme de la réunion avec le comité provincial de sécurité, les députés et ministres provinciaux, et les délégués de la société civile.
Au stade actuel, les statistiques indiquent le taux d’enrôlement de 23% dans la ville de Goma ; Beni ville (0,6%), Butembo (3,4%) ainsi que dans les territoires de Beni territoire (0%) ; Lubero (0,3%), Rutshuru (0,7%), Nyiragongo (36,1%), Masisi (0,4%) et Walikale (3,1%). « Pourtant, précise-t-il, le Nord Kivu attend enrôler 4 millions d’électeurs pour avoir 50 députés ».

« Mêmes les groupes armés ont besoin des cartes d’électeurs »
Pour sa part, le président de l’Assemblée provinciale, Jules Hakizumwami, demande aux groupes armés de cesser de tracasser les agents de la CENI et les populations qui vont s’enrôler. « Même les membres de ces groupes armés ont besoin des cartes d’électeurs, car ils sont Congolais. Qu’ils obtiennent, eux aussi, les cartes pour que, demain, ils élisent les dirigeants de leurs choix »,souligne-t-il.

Forte mobilisation pour réussir le pari

Le gouverneur Julien Paluku semble, lui, optimiste. « Les opérations de 2006 et 2011 se sont déroulées dans les mêmes conditions d’insécurité. L’accalmie peut toujours être au rendez-vous », soupire l’autorité provinciale.
Le vice-président de la CENI a invité tous les responsables politiques et de la société civile à aller sensibiliser leurs proches et les électeurs à leur portée. Les députés provinciaux ont pris l’engagement d’aller, chacun, mobiliser dans son fief. Le gouverneur Julien Paluku a ainsi accompagné le vice-président de la Centrale électorale dans les villes de Beni et Butembo pour mobiliser les électeurs.
Le nombre d’électeurs enregistrés jusque-là par la Commission Electorale Nationale Indépendante reste très faible, selon tous les observateurs. Certains territoires sont encore à la merci des groupes armés qui sèment l’insécurité et de nombreux habitants sont déplacés.
Kinshasa Times/FDA

Dépréciation du taux de change : 1300 Fc pour un dollar américain

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Restée stable par rapport au dollar américain au cours de cinq dernières années, la monnaie nationale connaît depuis fin 2016 une volatilité intense, résultat d’un contexte économique mondial de récession alors qu’au niveau national plane incertitude politique décourageant l’investissement.

Continuant une tendance haussière depuis la fin de l’année 2016, le dollar américain se change actuellement au taux de 1300 FC. La place Le Château, faisant office de marché financier à ciel ouvert de Kinshasa,  différents bureaux de change à travers la ville ainsi que quelques banques commerciales confirment cette volatilité du franc congolais.

Réagissant à cette fluctuation, le Premier Ministre Samy Badibanga Ntita a présidé une séance de travail le 11 janvier 2017 avec le Ministre des Finances et le Gouverneur de la Banque Central du Congo. Selon le communiqué publié par le site de la primature, « ce groupe restreint a passé en revue la situation économique et financière du pays. Un accent particulier  a été mis sur la volatilité du taux de change ». Afin d’endiguer les méfaits de cette flambée, le Ministre de Finances « a laissé entendre qu’il y a eu une série de propositions,  des mesures à très court terme, au niveau budgétaire et au niveau monétaire qui seront communiquées dans un bref délai », renseigne le communiqué.

Il faudrait rappeler que la Banque Centrale du Congo avait déjà abaissé les prévisions de croissance du PIB de 2016 à 2,5%, par rapport à la prévision initiale de 4,3%.

La RDC traverse une situation économique détériorée qui, selon la Banque Mondiale, conduit à une hausse de l’inflation, une dépréciation du taux de change face au dollar, et une baisse des réserves de devises du pays.

Par ailleurs, la Banque Africaine de Développement (BAD), dans ses perspectives pour la RDC publiées en 2016 souligne que «la croissance de l’économie congolaise a décéléré à 7.7 % en 2015 contre 9.2 % en 2014, une tendance qui devrait se poursuivre en 2016 (7%), avec un rebond attendu à partir de 2017 (8 %) ».

Cependant, l’incertitude politique née de la fin du deuxième et dernier mandat constitutionnel du Président Kabila pourrait plomber le retour à la croissance prédit par la BAD. Le compromis global et inclusif négocié par l’Eglise catholique pour juguler cette incertitude peine encore à dégager un consensus général sur la gestion de la transition post-2016.

Entretemps, cette inflation ne fera qu’effriter davantage le pouvoir de la population congolaise et amenuiser le panier de la ménagère.

Aimé Zonveni

CENCO : les discussions sur les arrangements particuliers débutent ce jeudi

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Les délégués parties prenantes aux assises du centre interdiocésain se sont retrouvé autour des évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) ce mercredi, pour reprendre les discussions en vue de l’harmonisation des arrangements particuliers qui permettront la mise en œuvre effective des résolutions l’accord signé le 31 décembre dernier. Les parties signataires et non signataires de l’accord du 18 octobre étaient tous représentés à cette rencontre de réouverture des échanges autour des prélats. Le Mouvement de libération du congo (MLC) qui a claqué la porte des négociations directes à la veille de la signature du compromis était  aussi présent.

La majorité, le Rassemblement, l’opposition signataire de l’accord de la cité de l’union africaine ainsi que le Front pour le Respect de la constitution ont tous déposé leurs propositions sur les arrangements particuliers. La plate-forme conduite par le MLC tient tout de même à ce que soient prises en compte ses revéndications et son vœu d’obtenir la présidence du conseil de suivi de l’accord.

Les évêques ont remis aux différentes parties les documents déposés par les uns et les autres et appellent les délégués à faire preuve de diligence et de célérité dans la recherche de solutions consensuelles. Les discussions reprennent ce jeudi à 10 heures au centre interdiocésain et se clôtureront le samedi selon le chronogramme donné par les prêtres.

Mbala / Kinshasa Times

Primature: Félix Tshisekedi ne fait pas l’unanimité, O. Nkoy parle des spéculations

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Le président national des Forces novatrices pour l’Union et la solidarité (Fonus), membre de la plate-forme « Rassemblement », Joseph Olenga Nkoy estime que c’est de la spéculation qui bat son plein sur
celui qui sera le futur locataire de la primature.

Au sortir d’une matinée d’échange eue avec les prélats catholiques sur l’arrangement particulier sur l’accord politique de la Saint Sylvestre,  ce leader politique pense que le choix du futur premier ministre est un problème interne, qui concerne sa plate-forme. Et que seul, son président en la personne d’Etienne Tshisekedi, connait le
nom du futur premier ministre.

« C’est un problème interne et de par mon éducation, tout ne se fait pas sur la place publique. Il  y a de ces choses auxquelles les comportements d’homme d’Etat, ça se sent. Et la maturité politique, ça s’essaie et ça ne se sent pas dans la rue mais dans les méthodes. Ce n’est pas dans la rue moins encore dans  l’internet que l’on dépose
des candidatures. Moi, je crois que  c’est au patriarche à qui on a reconnu cette autorité là de poser, de transmettre et  pour le reste, nous sommes ici pour discuter sur l’architecture de ce qui va gérer le
Congo », a déclaré l’initiateur des Fonus.

Ainsi, pense-t-il, le nom  que l’on cite de gauche à droit comme premier ministre, ne signifie rien tant que le président du Rassemblement n’a encore rien dit.  Il affirme en ces termes : « Je ne veux pas entrer dans ce débat, mais soyez sûr que le Rassemblement va présenter un seul candidat. Il va donner un nom qui fera le consensus
de tout le monde et c’est cette personne qui va  bénéficier de la confiance de l’ensemble. Et ça je ne suis pas autorisé de venir ici verser le nom à la tête de vos caméras, non, je n’ai pas eu ce mandat
là. Mais soyez en sur que la nation connaitra au moment opportun », a
renchéri Joseph Olenga Nkoy.

Cependant, il juge malvenu ce débat, mieux, cette spéculation sur le nom de celui qui sera le futur premier ministre. Car, il estime qu’il y a encore des préalables à remplir avant de spéculer sur les noms.
A l’en croire, les choses sont encore au niveau de textes. Et donc, rien ne sert à courir en présentant  un candidat alors que rien n’est encore décidé au sein de la plate-forme.

« Je ne saurais pas vous citer des noms ici, c’est à la discrétion de Etienne Thisekedi… Il faut donner à César ce qui est à César et à Dieu, ce qui est à Dieu.  C’est lui seul qui peut répondre à votre question. Tous les gens qui spéculent sont en train de parler à côté de la plaque… », a conclu cet opposant.

Par ailleurs, la Coalition des alliés du président de l’Udps, Etienne Tshisekedi (CAT) a proposé la candidature de Félix Tshisekedi au poste du Premier ministre du gouvernement de transition. Elle a fait cette proposition à travers une déclaration politique rendue publique hier mardi 10 janvier à Kinshasa, lue par son coordonnateur, Jean-Pierre Lisanga.
 Yassa / Kinshasa Times

Primature : Félix Tshilombo contre Valentin Mubake

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Une quasi-certitude. Au Rassemblement, la guerre de la Primature n’aura pas lieu. Faute de combattants. Ou plus exactement de postulants. Toutes les sensibilités ou presque de la méga plateforme « tshisekedo-katumbiste » s’étant effacées au profit de l’UDPS. C’est donc au sein du parti d’Etienne Tshisekedi où deux « primaturables » sont cités : Valentin Mubake Numbi et Félix Tshilombo Tshisekedi

Le premier étant au moins aussi tshisekediste que Tshisekedi lui-même. Certains à la 10ème rue Limete seraient même enclins à juger que l’intraitable Mubake serait plus royaliste que le roi. Tant cet ingénieur civil arrivé à l’UDPS via la Société civile des années CNS passe pour l’un des ténors de la ligne dure.
Certaines confidences présentent Mubake comme une alternative crédible dans l’hypothèse où le lider maximo s’aviserait à ne pas avoir « fiston » à la primature alors que lui se retrouverait à la tête du Conseil national de suivi.
Félix. Son patronyme en dit suffisamment long sur son pedigree. Fils de son père, il est naturellement adoubé par des pans importants de la base sociologique du parti. Pas nouveau sous les tropiques. Même ailleurs où le phénomène  » fils de…  » est de saison. La prime à l’enfant maison. Parfaitement au propre comme au figuré.
En plus, cela n’a échappé à personne. Depuis un certain temps, le père du haut de ses plus de 80 ans fait l’échelle- la courte échelle ?- au fils. Ces cinq dernières années, Félix est devenu incontournable dans la galaxie tshisekediste.
De Secrétaire national aux Relations extérieures il a été promu secrétaire général adjoint du parti. Au Centre interdiocésain, sa prééminence sur la délégation du Rassemblement sautait aux yeux. Par son fils, le sphinx veille au grain. Pas seulement. Le chef de l’UDPS aurait voulu dessiner à grands traits le profil de son dauphin qu’il ne s’y prendrait pas autrement.
Hors UDPS, Félix Tshisekedi peut compter des soutiens. Hier, la Coalition des alliés de Tshisekedi (CAT) a jeté le dévolu sur Tshitshi junior. Non sans avoir acte de prosélytisme en direction des autres loges du Rassemblement. De bonne guerre.
Reste que la carte Mubake revêt toute son importance dans une configuration Tshisekedi père à l’instance d’évaluation des recommandations de la Transition. Les Tshisekedi ne devant pas être juge et partie à la fois.
Cette alchimie ferait mauvais genre, pour ne pas dire sentirait du népotisme à mille lieues. En tout cas, cet attelage sonnerait mal pour un parti qui n’a de cesse de se poser en « modèle de vertu ». Vieux briscard de la politique, le très populaire Etienne Tshisekedi wa Mulumba ne l’ignore pas.

KinshasaTimes/FDA

Can/Gabon 2017: Les Léopards quittent Mbankomo pour Oyem au Gabon

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Les Léopards/football de la RDC quittent ce mercredi 11 janvier, le centre d’excellence de la CAF de Mbankomo au Cameroun. Destination finale, la ville d’Oyem au Gabon où ils livreront leurs matches de
groupes pour le compte de la 31ème Coupe d’Afrique des Nations qui se tiendra du 14 janvier au 5 février 2017.

Le média officer des Léopards, Jerry Angengwa a annoncé que ce changement de programme du voyage est dû à l’annulation du match amical que l’équipe nationale congolaise devait jouer face au Zimbabwe. Une coïncidence, car les zimbabwéens ont préféré jouer face aux camerounais le même mercredi. De noter que lundi 09 janvier, les Léopards ont battu, en amical, Apejes FC (club camerounais de la première division) par un score fleuve de 5-0.

Lors de cette rencontre, les joueurs Jonathan Bolingi Mpangi, Paul-José Mpoku et Neeskens Kebano ont marqué à la première période.
Après la pause, l’avant-centre Cédric Bakambu a réussi un doublé. Soulignons par ailleurs que Apejes FC de Mfou est détenteur de la coupe du Cameroun. Actuellement, il occupe la 11ème position de ce
championnat avec 43 points, de loin du leader, UMS de Loum qui compte 70 points.

 Kinshasa Times/L’Avenir

Corneille Nangaa face à une trentaine d’acteurs de la société civile

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Corneille NANGAA YOBELUO, Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a échangé avec une trentaine d’acteurs de la société civile œuvrant dans le domaine de l’éducation civique et électorale sur le processus électoral et sur les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs en cours dans 12 provinces de la République Démocratique du Congo (RDC).

Cette rencontre était l’occasion pour le Président de la CENI d’échanger les vœux avec les leaders de la Société civile pour l’an 2017 et de partager des informations sur le processus électoral en général ainsi que sur les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs en cours dans les provinces du Sud Ubangi, Mongala, Thsuapa, Equateur, Haut Katanga, Haut Lomami, Lualaba, Tanganyika, Sud Kivu, Nord Kivu, Maniema et Ituri.

Prenant la parole, Corneille NANGAA YOBELUO a remercié les acteurs de la société civile d’avoir répondu à son invitation, en vue d’échanger sur l’état des lieux du processus électoral, tout en mettant un accent particulier sur la situation politique de l’heure. Le Président de la CENI a salué la signature de deux accords  politiques (l’accord du 18 octobre et celui du 31 décembre 2016) qui, tous deux, portent essentiellement sur l’organisation des élections en République Démocratique du Congo. La CENI s’en félicite énormément.

S’agissant du processus électoral en cours, Corneille NANGAA s’est penché de prime abord sur l’opération de révision du fichier électoral, tout en explicitant la différence qui existe entre la mise à jour et la révision du fichier du fichier électoral. Sur ce, il a abordé la tenue de cette opération dans la province pilote du Nord Ubangi, qui a vu plus de 800.000 personnes enrôlées. Cependant, il a relevé le taux très faible de l’enrôlement des femmes, soit 45%seulement. Actuellement, la CENI est présente dans 12 provinces et d’ici la deuxième quinzaine du mois, elle va atteindre les autres provinces restantes, a annoncé le Président de la CENI.

Corneille NANGAA YOBELUO exhorte les acteurs de la Société civile à s’impliquer dans la sensibilisation de la population

La sensibilisation électorale n’est pas l’affaire de la CENI seule. Elle exige une implication totale de différentes forces vives du pays dont la Société civile. Pour ce faire, le Président de la CENI a exhorté les acteurs de la société civile présents à la rencontre à s’activer dans la sensibilisation de la population et surtout des femmes.

Le Président Corneille NANGAA a aussi épinglé les défis d’ordre logistique et sécuritaire dont fait face la CENI.

La sécurité est un atout non négligeable dans l’opération de révision du fichier électoral. La présence des forces et groupes armés ainsi que des conflits entre Bantous et autochtones  (pygmées) engendrent  l’insécurité et entravent la réussite des activités de la CENI sur terrain.

Il a annoncé l’organisation dans les prochains jours des missions dans les différentes provinces opérationnelles, missions où seront associés les acteurs de la société civile, en vue de sensibiliser les populations.

S’agissant du budget du processus électoral tel qu’annoncé d’un milliard deux cents millions de Dollars américains, le président de la CENI a précisé que ce budget s’étend sur une période de trois ans et concerne la tenue de différents scrutins jusqu’aux élections locales.

Yassa / Kinshasa Times

Une personnalité juridique s’impose pour la LUCHA

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La ministre congolaise des Droits humains, Marie-Ange Mushobekwa a demandé aux militants citoyens de la « Lutte pour le changement » (LUCHA) de s’enregistrer officiellement auprès de l’Etat congolais. C’est ce qui ressort d’un entretien eu cet après-midi à Kinshasa.
C’est un échange fructueux qui s’est passé entre la  ministre et les membres de ce mouvement citoyen, qui sont appelés à officialiser leur structure afin de bénéficier de toutes les assurances et protection de l’Etat congolais. « La protection de ces jeunes activistes ne pourrait être assurée que si les collectifs dans lesquels ils opèrent s’enregistrent auprès de l’Etat », a indiqué Marie-Ange Mushobekwa, avant de les appeler à œuvrer autant pour leurs devoirs que pour leurs droits, dont notamment la sensibilisation de la jeunesse sur l’importance de l’enrôlement au processus électoral.
Conscient de la démarche de la ministre, Nestor Fuluma, l’un des militants du Mouvement citoyen, a fait savoir que la ministre a pris en considération leurs préoccupations, dont notamment la libération de leurs membres qui sont toujours en détention.  « Nous avons profité de l’occasion pour dénoncer les abus des droits de l’homme dont la LUCHA est victime vu qu’elle se situe parmi les cibles du gouvernement (…) nous avons eu des garanties de la part de madame la ministre. Et elle nous a promis de travailler pour répondre à nos préoccupations » a-t-il fait savoir.
Yassa / Kinshasa Times

RD Congo : La MIBA produit un diamant (87 carats) d’une valeur de plus de 6 millions de dollars

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La société Minière de Bakwanga (MIBA), une entreprise mixte belgo-congolaise implantée à Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï-Oriental (centre de la RD Congo), a produit une pierre de plus de 87 carats, d’une valeur estimée à plus de 6.000.000 de dollars, annonce l’Agence congolaise de presse (ACP) qui ne précise cependant pas la date exacte à laquelle cette pierre a été découverte.

Cette gemme, appellation précise d’une pierre précieuse ou d’un diamant blanc, est issue d’un tamisage de kimberlite à la Nouvelle laverie de kimberlite (NLK) de la MIBA.
Certains géologues de cette société ont affirmé que cette pièce fabuleuse serait d’une grande valeur par rapport à la précédente de 146,80 carats produite au mois de décembre dernier, à partir des rejets par le service de traitement d’échantillon géologique de la MIBA.

Grâce au produit de vente de ces deux pierres précieuses, la MIBA peut, petit à petit, se relancer avec l’achat d’outils de production et le paiement de son personnel avant l’intervention des bailleurs de fonds, estime-t-on.

KinshasaTimes/AP

Bain de foule et dépôt d’un mémorandum à la Primature

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C’était une vraie ambiance de carnaval hier lundi 09 janvier 2017. Un cortège de plusieurs dizaines de motos et minibus a fait le tour de Kinshasa transportant des centaines de membres de l’association « Les Amis de Samy Badibanga(ASB) ». Ces derniers étaient porteurs d’un mémorandum adressé au président de la République, document dont les copies ont été adressées au président de l’Assemblée nationale et à son collègue du Sénat, au président de la CENCO ainsi qu’au Premier ministre. Ce carnaval a eu pour point de chute le bureau du premier ministre.

Slogans, cris de joie, chants et danses ont rythmé une ambiance somme toute électrique. Ne pouvant résister à une telle ferveur populaire en sa faveur, le Premier ministre Samy Badibanga a dû interrompre son travail pour venir saluer ses partisans venus nombreux lui témoigner ainsi leur soutien. Il a ainsi pris un bain de foule dans une ambiance festive.

Une délégation des ASB composée paritairement de trois hommes et trois femmes a par la suite conféré avec le ministre délégué auprès du Premier ministre, M. Fidèle Tingombay. Elle a donné lecture de son mémo avant de le lui remettre.

Il ressort de ce texte que les Amis de Samy Badibanga saluent le souci qui anime le Chef de l’Etat de sauvegarder la paix et la quiétude du peuple congolais, ce qui selon le mémo a poussé le Chef d’Etat à confier à la CENCO la charge de mener une mission de bons offices entre les signataires et les non-signataires de l’Accord du 18 octobre 2016 afin de permettre aux seconds d’adhérer au compromis trouvé à la cité de l’UA. Mais ils se disent surpris de constater que le Rassemblement, qui a pris le train en marche, sollicite à son tour le même poste de la primature, pourtant déjà accordé à l’opposition signataire de l’Accord du 18 octobre 2016, ce qui, selon les signataires du mémo, crée une confusion totale au sein de l’opinion.
« Allons-nous partir de dialogue en dialogue pour satisfaire les besoins du Rassemblement alors qu’ils pouvaient obtenir ce qu’il revendique aujourd’hui si seulement il avait participé au dialogue de la cité de l’UA? » s’interrogent les Amis de Samy badibanga.
Aussi, les Amis de Samy Badibanga demandent à la CENCO d’être une véritable église au milieu du village en recherchant l’inclusivité tout en invitant d’autres confessions religieuses à l’accompagner dans cette tâche. En définitive, ils plaident pour qu’on laisse le Premier ministre Samy Badibanga et son gouvernement travailler tranquillement afin de conduire le pays aux élections qu’attend le peuple congolais.

Kinshasa Times/FDA

Arrangements particuliers : La MP et le Rassemblement déposent leurs documents auprès de la Cenco, Noel Tshiani lance le débat

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Haut fonctionnaire congolais à la Banque mondiale et candidat déclaré aux prochaines élections présidentielle en République démocratique du congo, Noel tshiani donne son point de vue par rapport au contenu des arrangements particuliers déposés par la majorité présidentielle et le Rassemblement de l’opposition en ce qui concerne la future équipe gouvernementale qui conduira le pays aux élections:

Je suis d’accord avec le Profile du Premier Ministre élaboré par la Majorité Présidentielle: (1) Rassembleur; (2) Niveau d’études, (3) Expérience professionnelle; (4) Expertise avérée, et (5) Connaissance parfaite du pays et de ses valeurs.

Mais,  je désapprouve la proposition de cette même Majorité Présidentielle d’un gouvernement éléphantesque de 60 membres dans un pays où le budget national a été réduit de moitié et où on n’a pas organisé les élections présidentielles et législatives  dans les délais constitutionnels sous prétexte de manque de moyens financiers pour financer le processus électoral.

La proposition du Rassemblement d’un Exécutif  national de pas plus de 45 membres du gouvernement de transition est,  de ce point de vue,  meilleure que la proposition de la Majorité Présidentielle de 60 membres. Pour des raisons budgétaires et d’efficacité, je propose même un Exécutif  National de 35 membres au total, sans Vice-Ministres,  ni Vice-Premiers Ministres,  ni encore moins,  Ministres d’Etat.

Pour ce qui est du Comité national de suivi, je suggère que la distinction faite entre l’opposition dite Rassemblement et l’opposition dite de la cité de l’OUA disparaisse car ceci sous-entend qu’il existe une vraie opposition et une opposition fabriquée de toute pièce. L’opposition dite de la cité de l’OUA n’a qu’à choisir son camp  en adhérant soit á la Majorité Présidentielle,  soit au Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement.

Etant donné que la Présidence du Comité de suivi a été confiée au Président Etienne Tshisekedi, je propose que la Vice Présidence de cette structure soit confiée à la Cenco’’.

Noël Tshiani Muadiamvita 

LUCHA chez la ministre des Droits humains

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Le mouvement citoyen la «  Lutte pour le changement » (LUCHA) échange actuellement avec la ministre congolaise des Droits humains. Ce, dans le cadre de ses concertations avec ceux qui œuvrent dans le secteur des droits humains.  C’est ce qu’indique un communiqué parvenu à Kinshasatimes.cd il y a peu.
Lors de cette rencontre, précise la source, la LUCHA entend  dénoncer les abus massifs sur les droits humains, les enlèvements, les arrestations arbitraires, dont les cas de ses militants encore en détention ainsi que ceux des autres mouvements citoyens.
Aussi ce mouvement citoyen entend dénoncer la répression aveugle  et autres multiples atteintes aux droits touchant  à l’éducation,  à  la santé, au travail, à  la justice,  au manque de logement, à l’expression et manifestation.
Lucha va profiter de cette rencontre pour exiger la libération des victimes de toutes ces violences, arrêtées arbitrairement.
Yassa / Kinshasa Times

La Belgique soutient le Programme alimentaire mondial pour ses opérations en Rdc

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Grâce à un financement belge de 2 millions d’euros, le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) sera en mesure de porter un secours alimentaire et nutritionnel à plus de 18 000 réfugiés centrafricains, ainsi que de soutenir le service aérien humanitaire des Nations Unies (UNHAS) en République démocratique du Congo (RDC).

« Le PAM apprécie grandement la générosité du gouvernement belge et le remercie chaleureusement pour cette contribution, qui nous permettra d’accroître notre capacité opérationnelle et logistique », déclare le directeur pays du PAM en RDC, Claude Jibidar. « En 2017, nous continuerons à compter sur les généreuses contributions de la Belgique, l’un de nos principaux partenaires financiers en RDC, afin de venir en aide aux personnes les plus vulnérables », a-t-il poursuivi.

Pour sa part, Alexander De Croo, vice-Premier ministre et ministre de la Coopération au développement du Royaume de Belgique, déclare que « des milliers de personnes ont fui la violence en République centrafricaine et vivent dans des conditions épouvantables de l’autre côté du fleuve Oubangui en RDC. Via ce financement humanitaire, la Belgique soutient le travail important du PAM pour subvenir aux besoins élémentaires de ces populations en matière de nutrition. »

Porteur d’un mandat humanitaire important en RDC, le PAM intervient rapidement dans les situations d’urgence pour sauver des vies et répondre aux besoins des personnes les plus vulnérables touchées par les conflits armés. En 2016, le PAM a prévu d’assister plus de 1,7 millions de personnes pour près de 148 millions de dollars. Cette assistance comprend aussi bien l’opération d’urgence en faveur des réfugiés centrafricains dans le Nord et Sud Ubangi que l’intervention prolongée de secours et de redressement dans les régions sud-est du pays.

Le PAM apporte également son assistance aux personnes vulnérables à travers ses opérations spéciales, notamment le service aérien humanitaire des Nations Unies,  le projet de réhabilitation des routes et le dispositif connu comme le “cluster”, qui permet la mise en commun des ressources logistiques.

Soulignons que le PAM est la plus grande agence humanitaire qui lutte contre la faim dans le monde en distribuant une assistance alimentaire dans les situations d’urgence et en travaillant avec les communautés pour améliorer leur état nutritionnel et renforcer leur résilience. Chaque année, le PAM apporte une assistance à quelque 80 millions de personnes dans près de 80 pays.

Yassa / Kinshasa Times

Le Collectif « Filimbi » dénonce l’arrestation arbitraire d’un de ses membres

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Par ailleurs, il accuse Félix Kabange Numbi et Koko Nyangi de tentatives éhontées de son dédoublement

Le Collectif « Filimbi » dénonce l’arrestratation arbitraire d’un de ses membres en la personne de  Charbonne Beni Wa Beya, enlevé depuis le 13 décembre 2016 alors qu’il participait à un sitin pacifique organisé devant le siège de la Conférence Epsicopale  nationale du Congo (Cenco).

«  Chabonne participait à un sitin devant la Cenco  réclamant le strict respect de la Constitution. Charbonne a été sequestré  dans un  camp militaire avant d’être transféré dans les locaux de l’Agence nationale des Renseignements (Anr) où il est toujours illégalement détenu en compagnie de trois jeunes activistes du Mouvement COMPTE  A REBOURS, Christ Shematsi, John Ngandu et Samuel Bosasele », a indiqué  Mino Bopomi lors d’un point de  presse tenu  au siège de l’Asadho à Gombe.

Le collectif Filimbi condamne cette grave violation des Droitsr de l’homme avec la dernière énergie  et exige leur libération immédiate et sans conditions. En outre,  ce collectif  informe  qu’une plainte a été dûment  déposée au parquet Général  militaire pour arrestation arbitraire et séquestrations.

Par ailleurs, le collectif  dénonce fermement  les tentatives éhontées  de son dédoublement orchestrées par le pouvoir désormais illégal et illégitime, dont notamment deux ministres membres de la Majorité présidentielle, messieurs Félix Kabange Numbi, ministre des Affaires foncières, et Koko Nyangi, ministre de l’Urbanisme et Habitat et secrétaire général adjoint de ladite majorité.

A cet effet, le Collectif affirme qu’il n’a jamais pris part à une quelconque rencontre  avec ces deux personnalités qui s’affairent depuis quelques semaines à dilapider l’argent du contribuable congolais en tentant de soudoyer des jeunes, y compris des militants  du Collectif Filimbi, pour les convaincre à adhérer à  leur manœuvre méprisable. «  Il en est de même d’un congrès dit des mouvements citoyens qui serait en préparation et qui tente  d’usurper le label du Collectif FILIMBI en utilisant un logo présenté comme étant celui de FILIMBI, originel. Le Collectif FILIMBI informe l’opinion tant nationale qu’internationale que tout militant impliqué dans cette superchérie ne fait plus partie du collectif qu’une plainte contre les deux ministres sera déposée incessament pour les menaces de mort que ces derniers ont proféré contre Joseph Alindi, un militant du collectif dont le témoingnage a récemment été rendu publi », dénonce de nouveau le Collectif.

En fin, le Collectif  FILIMBI se félicite la Conférence nationale episcopale pour son implication et son engagemement en faveur de la paix à travers l’organisation d’un dialogue qui a abouti à la signature d’un accord politique, avant de signifier qu’il regrette que cet accord autorise au chef de l’Etat  de rester au pouvoir.

Kinshasa Times

La MP prête pour les élections

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La majorité présidentielle a lancé ce lundi 9 janvier sa centrale électorale à l’’hôtel Pullman dans la commune de Gombe àn Kinshasa.

Cette centrale aura pour mission de fédérer les forces politiques de la mouvance présidentielle afin de mettre en place des stratégies pour remporter les scrutins à venir.
Les cadres et militants de la majorité présidentielle se sont retrouvé à Kinshasa pour mettre leur machine électorale en marche. Députés, ministres, mandataires, sympathisants et autres membres de la mouvance étaient au rendez-vous au cahpiteau de l’hôtel Pullman.

Aubin Minaku, secrétaire général de la grande famille politique du président de la république a indiqué que la mise en place de cette structure est une vision de Joseph Kabila, autorité morale de la MP, afin de préparer les troupes à affronter les échéances électorales prochaines.

«Cette structure ne s’ingérera pas à l’organisation internes des partis membres de la majorité pour les élections, elle sera plutôt une centrale de coordinnation stratégique en vue de gagner les futures élections à tous les niveaux», a précisé Aubin Minaku.

Selon le secrétaire général de la MP, chaque parti devra avoir en son sein une cellule électorale qui travaillera en connivence avec la centrale au niveau du secrétariat général de la majorité.

D’après le speaker de la chambre basse du parlement, la cadre légal n’interdit pas aux partis ou plate-formes politiques de mettre en place des telles organisations.

Cette centrale permettra aux partis de la majorité de peaufiner leurs stratégies, ce, dans le but de fédérer leurs forces pour les élections. Elle est une structure de mobilisation pour la sensibilisation des partisans, donc elle ne doit pas être confondue à la Commission électorale.

«Nous croyons en notre victoire de la base au sommet, ce, par la voie des urnes. Chaque responsable doit s’approprier de cette stratégie et la mettre en œuvre», a-t-il exhorté à l’assistance.

A propos du dauphin de Joseph kabila, Aubin Minaku a clairement indiqué que «La MP est une structure bien organisée disposant du meilleur projet de société pour la RDC tel que porté par Joseph Kabila son autorité moral. Puisque le meilleur projet est porté par lui, c’est ce meilleur projet que le peuple acceptera» .

La majorité présidentielle est prête à aller aux élections à n’importe quel moment à en croire son secrétaire général. Comme en 2006 et 2011, elle alignera des candidats à tous les niveaux pour les élections à venir. «Ce n’est ni le moment ni le contexte de désigner nos candidats pour les législatives ou notre candidat à la prochaine présidentielle», a conclu Aubin Minaku.

Mbala /Kinshasa Times

Le MLP ce samedi dans la rue pour exiger la libération de Franck Diongo

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Le Mouvement Lumubiste Progressiste (Mlp) projette une marche pacifique ce samedi 14 janvier 2017 à Kinshasa afin de réclamer la libération de son initiateur, le député Frank Diongo et de tous ses militants arrêtés le 19 décembre 2016. C’est qu’ a appris Kinshasatime ce matin lors d’un point de presse organisé au siège de cette formation politique.
« Nous comptons entreprendre des marches pour la libération de Franck Diongo. D’ailleurs ce samedi nous appelons à une marche pacifique au cours de laquelle on doit déposer le mémorandum à la CENCO et à la Monusco pour réclamer la libération de Franck Diongo et de tous les militants arrêtés le 19 décembre dernier », a indiqué
cette formation politique lors de ce point de presse tenu sur l’avenue de l’Enseignement dans la commune de Kasa Vubu.
Le député Frank Diongo a été condamné à la soirée du 28 décembre 2016 à 5 ans de prison ferme pour séquestration de trois militaires de la garde Républicaine à son domicile le 19 décembre passé.
Kinshasa Times