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Ndaye Mulamba : «Cette coupe d’Afrique viendra à Kinshasa, c’est prévisible»

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L’ancienne gloire du football congolais qui séjourne depuis début décembre 2016 en Inde pour des raisons médicales, a lancé un message d’encouragement aux joueurs de la selection de la République démocratique du Congo. De son lit de malade, le recordman de buts (9 buts) en une seule édition de la coupe d’Afrique a indiqué qu’il suivait de prêt le parcours des léopards dans cette Can 2017. «Je suis votre parcours de mon lit d’hôpital. Nous allons jouer ce soir un grand match contre le Togo», a dit le champion d’Afrique 1974 sur une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.

Dans ce message où il s’exprime en lingala, le sexagénaire assure les poulains de Florent Ibenge du soutien de tous les anciens léopards. «Nous leurs ainés nous sommes derrière eux. Il n’ont a rien à craindre. Qu’ils fassent comme nous nous avons fait. Cette coupe d’Afrique viendra à Kinshasa, c’est prévisible», a ajouté l’ancien léopards.

Vous pouvez écouter l’intégralité du message de Ndaye ici :

Mbala

 

Nord-Kivu: L’insécurité bloque les travaux d’enrôlement d’électeurs

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La représentation provinciale de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) au Nord-Kivu a déploré dimanche 22 janvier plusieurs incidents qui handicapent le processus d’enrôlement et d’identification des électeurs dans cette province de l’est de la RDC. Elle a par ailleurs invité les autorités provinciales à sécuriser ce processus.

Parmi les incidents signalés par la CENI figure le vol du kit d’enrôlement et d’identification des électeurs dans la nuit de vendredi à samedi dernier par des hommes armés, au centre de l’EP Tambi, axe Kitshanga, en collectivité des Bashali-Mokoto, territoire de Masisi.

Par conséquent, l’opération est suspendue dans ce centre, selon la même source.

Dans le territoire de Lubero, ce sont des Maï-Maï qui empêchent le déroulement des opérations d’enrôlement à Mangurujipa. Il ne s’agit pas d’une décision de la CENI, mais des combattants de Nduma Defense Of Congo, NDC/Rénové, a précisé l’administrateur de ce territoire.

Selon lui, ces combattants disent vouloir empêcher les rebelles hutus rwandais de s’enrôler.

En outre, trois employés de la CENI et quelques autorités locales de Munzoa auraient été arrêtés et détenus à Fatua par les mêmes Maï-Maï-Nduma/du chef de guerre Guidon au Sud-Lubero.

L’insécurité et l’enclavement restent les défis majeurs à relever pour le bon déroulement de ces opérations électorales au Nord-Kivu, font remarquer des sources locales.

Kinshasa Times/ Benilubero online

CAN 2017 : la rencontre Togo-RDC inspire plusieurs artistes congolais

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Les congolais ne manquent pas de s’inspirer des événements pour les interpréter à leur manière. Ils savent donner des connotations particulières aux événements. Cela va de la politique, à la musique en passsant par le sport. Faire le lien entre plusieurs faits pour augmenter la grinta populaire, c’est l’une des spécialités made in RDC. La CAN 2017 est une occasion qu’ils ne laissent échapper. Pour cause, les trois pays avec qui léopards partagent le Groupe C ont un lien avec la RDC. Un lien avec son histoire récente, et même très récente.

«Le Maroc, la côte d’ivoire et le Togo doivent payer leurs dettes pendant cette CAN. On va en finir avec eux», disait un animateur de l’équipe nationale congolaise à Oyem. «Nous serons peut-être indulgents avec les marocains parce qu’ils gardent bien la dépouille de notre ancien président. Mais les ivoiriens eux ne seront pas pardonnés», ajoutait-il.

Pour rappel la méga star congolaise Papa Wemba est décédé à Abidjan le 24 avril dernier en plein concert, lors d’un festival de musique. Et le deuxième président de la RDC, Mobutu a été entérré au cimétière chrétien de Rabbat en 197. Sa dépouille s’y trouve jusqu’à ce jour.

En marge de l’ultime rencontre de la troisième journée du groupe C entre Togo et la République démocratique du Congo, quelques congolais inspirés n’ont pas manqué d’amuser la toile avec des dessins et photomontages. Hormis les raisons sportives, à l’origine de cette grinta il y a la médiation raillée (par une frange de la classe politique congolaise) de l’ancien premier ministre togolais, Edem Kodjo lors des négociations entre pouvoir et opposition politique en RDC, fin 2016. «Kodjo a bouffé notre argent, ils vont payé pour ça», disait le célèbre animateur albinos de l’équipe nationale congolaise précité.

 

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Ce dessin signé Papy Aganze montre le selectionneur congolais, prêt à fouetter l’actuel entraineur du Togo (référence faite au mantra actuel des léopards « Fimbu » en lingala qui veut dire « Chicotte »).

Florent Ibenge recroise sur son chemin le sorcier blanc, Claude Le Roy, selectionneur des diables rouges du Congo-Brazza en 2015, qu’il a éliminé en quart de final de la can il y a deux ans. La rencontre de ce soir est un match retour entre deux coachs à la tête de deux selections, deux nations qui ne s’affronteront pas que sportivement.

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Cette image truquée à partir des celle des lutteurs américains présage la peine que fera subir

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Sur ce dessin on peut voir un léopard de la RDC chicotter avec un épervier à l’aide d’un batôn (tant que ça peut faire mal c’est une chicotte). C’est signé Gloria Muluku.

Le togolais E. Adebayor et le congolais DM Mbokani pour qui cette CAN est peut être la dernière ont déclaré par medias interposés que la rencontre de ce soir était la plus «importante» de leur carrière. La rencontre Togo-République démocratique du Congo est un rendez vous qui sort de l’ordinaire. Un match nul suffira aux léopards pour se qualifier pour le prochain tour alors que les éperviers sont obligés de gagner pour espérer une place au quart de final. Durant 90 minutes à Lomé tout comme à Kinshasa, des cœurs se lacéreront avant d’exploser de joie d’une part et se déchirer de l’autre.

Mbala

CAN 2017: Le match nul contre le Sénégal excite le départ de Georges Leekens

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Après le match nul face au Sénégal, et de son élimination au premier tour de la CAN du Gabon, la Fédération algérienne de football a annoncé lundi 23 janvier la démission de son sélectionneur, Georges Leekens.

L’équipe nationale Algérienne, annoncés comme favori pour monter sur le toit de l’Afrique, a terminé cette 31e édition de la Coupe d’Afrique des nations à la troisième place du groupe B avec seulement deux points après le Sénégal (7 pts) et la Tunisie (6 pts) ont décroché les deux billets pour les quarts de finale.

Georges Leekens, 67 ans, avait été mis en place en octobre dernier à la suite de l’éviction de Rajevac. Comme son prédécesseur, il aura à peine tenu quelques mois. C’était la deuxième fois qu’il venait entraîner l’Algérie après un bref passage de six mois en 2003. Il a dirigé les verts durant quatre rencontres officielles soldées par deux défaites et deux nuls.

Kinsahasa Times/ AFP

Plusieurs blessés et morts dans les affrontements entre la police et adeptes de Bundu dia Kongo à Kimpese ce mardi

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C’est depuis le dimanche dernier que les habitants de Kimpese dans la province du Kongo-Central vivent dans l’insécurité. Les agents de l’ordre font face aux adeptes de la secte Bundu dia Kongo. Ce mardi 24 janvier, les affrontements ont encore repris.

Selon un prêtre catholique contacté par la Radio Top Congo, les rues de Kimpese sont désertes ce matin comme depuis deux jours. «Les adeptes de Ne Muanda Nsemi s’attaquent aux forces de la police depuis le dimanche dernier. Les activités sont paralysées. Il y a tant de blessés que des morts depuis dimanche. La situation est de nouveau tendue depuis ce matin. Il n’y a pas de circulation», dit le curé de la paroisse Saint Joseph de Kimpese.

Selon les informations données par la société civile du Kongo-Central, tout aurait commencé lorsque les adeptes de BDK ont mis à sac la résidence du vice-ministre de l’infrastructure, qu’ils accusent d’offense à leur chef spirituel. La police serait intervenue pour interpeller les saccageurs qui ont pris à partie les éléments de la police.

«Bundu dia Mayala est un parti politique alors que Bundu dia Kongo (BDK) est un mouvement religieux qui prône notamment l’indépendance du Kongo-central et la réhabilitation de l’ancien empire Kongo», a précisé le président provincial de Bundu dia Mayala face à l’amalgame semé par certains qui «ne font aucune différence entre Bundu dia mayala et Bundu dia Kongo».

Selon les dernières informations, les éléments de l’armées seraient appelés en renfort pour appuyer la police provinciale, afin de mater les troubles qui empêche les habitants de la cité de Kimpese de vaquer à les occupations diurnales depuis dimanche.

Patrick Nsimba

E. Thisekedi depuis ce matin à Bruxelles

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Le leader de l’Union pour la démocratie le progrès social (Udps), Etienne Tshisekedi s’est finalement envolé pour la capitale en Belgique pour un contrôle médical, a appris Kinshatimes.cd d’une source aéroportuaire.

Trahi un peu par le poids de l’âge, l’opposant historique congolais a peiné pour prendre place à bord de son avion, qui l’a amené à Bruxelles, où selon une source proche de la famille, le leader maximo de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps), y est allé juste pour un contrôle de santé et qu’il n’ya rien d’inquiétant.

En dépit de son état de santé affaibli, Etienne Tshisekedi Wa Mulumba va devoir présider à la tête du Conseil national de suivi de l’Accord de la Saint Sylvestre (CNSA), conclu grâce à l’intervention de la Conférence nationale épiscopale du Congo (Cenco).

De cet accord, les Congolais auront un nouveau premier ministre, qui devra remplacer l’actuel, Samy Badibanga qui est à la tête d’une pléthore de 67 ministres et vice-ministres y compris. C’est justement à ce niveau que les discussions chauffent depuis le matin. Aucune issue n’est encore conclue et les prélats catholiques menacent d’imposer un plan B, que personne ne connait, si seulement si les politiques ne parviennent pas à une sortie de crise avec un gouvernement consensuel.

Kinshasa  Times

E. Tshisekedi en route pour la Belgique, le Rassemblement téléguidé de Bruxelles?

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Le président du conseil des sages du Rassemblement a pris son vol aux petites heures du matin ce mardi 24 janvier, direction la capital belge, pour un contrôle et suivi médical. Un avion privé a été affrété la veille pour acheminer le vieil opposant congolais qui s’est fait accompagné par son épouse, l’un de ses fils et son chargé de protocole.

Étienne Tshisekedi, 84 ans, restera éloigné de la République démocratique du Congo pendant plus de vingt jours pour un séjour de suivi médical au royaume de Belgique. Son entourage rassure que le lider maximo n’est pas affecté physiquement. « C’est pour un check-up médical qu’il effectue ce déplacement, une simple consultation de routine », a affirmé son fils Félix Tshilombo.

Cet éloignement de l’opposant historique laisse quelques interrogations quant aux rôles lui confiés d’après l’accord signé le 31 décembre pour une transition négociée entre signataires et non signataires de l’accord du 18 octobre, mais aussi la grande famille de l’opposition à la tête de laquelle il se trouve.

Le Président de l’Union pour la démocratie et le progrès social quitte Kinshasa au moment où le consensus semble se dégager entre délégués en discussions sur l’arrangement particulier au centre interdiocésain. La nouvelle de son déplacement pour Bruxelles est tombée au moment où les parties prenantes se réunissaient autour des prélats de la Conférence épiscopale nationale du Congo, question de progresser sur la question du partage des responsabilités dans la future équipe gouvernementale et au Conseil national de suivi de l’accord, organe qui aura pour charge le contrôle de l’application effective des résolutions issues du compromis politique de la Saint sylvestre.

Président du conseil national de suivi de l’accord designé sans conteste au cours des pourparlers menés par la Cenco, Étienne Tshisekedi sera remplacé pendant son absence par ses trois adjoints, de manière rotative.

Le premier ministre du futur gouvernement d’union nationale issu du compromis politique signé sous les auspices des évêques catholiques sera designé par le Rassemblement. Les différentes composantes membres de cette plate-forme de l’opposition née à Genval en juin 2016, s’en sont remis au pouvoir discrétionnaire du Sphinx de Limete pour choisir le prochain chef de l’exécutif national.

Un délégué du Rassemblement aux négociations sur l’arrangement particulier a laissé entendre que la formation du nouveau gouvernement interviendra au plus tard début février. La formation du gouvernement passant par la nomination du premier ministre, plus d’un congolais s’interroge alors si le fait qu’E. Tshisekedi soit absent du pays ne retardera pas le processus de mise en œuvre de l’accord. Certains dans le sillage du vieil parti de l’opposition par contre affirment que le Sphinx aurait déjà son candidat à la primature.

Étienne Tshisekedi aurait-il fait le choix du successeur de Samy Badibanga? Chuchotera-t-il ce nom à partir de Bruxelles? Ou faudra-t-il attendre son retour qui ne tardera selon ses proches. Rien n’est moins sûr pour l’instant, reste à savoir si son absence ne suscitera pas de nouveau la guéguerre entre primaturables.

Patrick Nsimba

Ida Sawyer de nouveau expulsée de la Rdc

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Ida Sawyer, directrice pour l’Afrique centrale à Human Rights Watch, a été obligée de quitter la République démocratique du Congo le 20 janvier 2017, a déclaré Human Rights Watch ce lundi 23 janvier 2017.

Les autorités chargées de l’immigration de la ville de Goma, dans l’est du pays, ont annulé son visa et l’ont escortée à la frontière, a appris Kinshasatimes.cd.

« Le fait de délivrer à Ida Sawyer un visa un jour et de le révoquer 15 jours plus tard remet en question l’engagement du gouvernement congolais à inverser le climat de répression qui règne dans le pays »

, a indiqué Kenneth Roth, directeur exécutif de Human Rights Watch. «

Nous espérons que la situation sera rapidement résolue et qu’Ida Sawyer sera bientôt autorisée à retourner en RD Congo pour y mener ses travaux sans interférences. »

Le 19 janvier, le ministre de la Communication Lambert Mende a déclaré à un média congolais qu’Ida Sawyer « n’était pas autorisée » à se déplacer en RD Congo et qu’elle était « toujours indésirable ». Le 20 janvier, les autorités chargées de l’immigration à Goma ont informé Ida Sawyer qu’elle était considérée comme un « cas spécial » et qu’elle nécessitait une autorisation écrite du directeur général de la Direction Général de Migration (DGM) avant de solliciter un visa.

Ida Sawyer n’avait pas été informée de cette « procédure spéciale » lorsqu’elle a fait sa demande de visa ou lorsqu’elle est entrée dans le pays. Les autorités ont ensuite annulé le visa d’Ida Sawyer et l’ont escortée à la frontière avec le Rwanda voisin. Juste avant de franchir la frontière, des fonctionnaires de l’immigration ont remis à Ida Sawyer un document disant que son visa n’était pas en règle avec les conditions de son obtention.

Ida Sawyer n’a pas signé le document, étant donné que toutes les procédures régulières avaient été suivies lorsque le visa lui a été délivré et quand elle est entrée dans le pays. L’avocat de Human Rights Watch en RD Congo a adressé un courrier au directeur général des services de l’immigration le 21 janvier, demandant à ce qu’Ida Sawyer soit autorisée à retourner en RD Congo.

Kinshasa Times /Mediacongo

L’opposant E. Thisekedi doit être évacué en Europe

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Le leader de l’Union pour la démocratie le progrès social (Udps), Etienne Tshisekedi doit être évacué pour l’Europe précisément à Bruxelles pour un contrôle médical, a appris Kinshatimes.cd d’une source proche de la 10ème rue Limete.

« Pour le moment, le leader maximo de l’opposition congolaise n’attend plus que l’autorisation de la part des autorités pour survoler l’espace aérien congolais. Mais je crois d’ici peu le problème sera réglé et que le président va devoir partir en Europe pour revoir son médecin traitant habituel », a lâché quelqu’un de l’entourage de l’opposant congolais, qui a requis l’anonymat.

Etienne Tshisekedi Wa Mulumba va devoir présider à la tête de la Commission chargée de suivi et de l’Accord de la Saint Sylvestre, conclu grâce à l’intervention de la Conférence nationale épiscopale du Congo (Cenco).
De cet accord, les Congolais auront un nouveau premier ministre, qui devra remplacer l’actuel, Samy Badibanga qui est à la tête d’une pléthore de 67 ministres et vice-ministres y compris. C’est justement à ce niveau que les discussions chauffent depuis le matin.

Aucune issue n’est encore conclue et les prélats catholiques menacent d’imposer un plan B, que personne ne connait, si seulement si les politiques ne parviennent pas à une sortie de crise avec un gouvernement consensuel.

Kinshasa Times

Tanganyika : le gouverneur Kitangala poursuit les Instigateurs des conflits communautaires

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Lors d’un point de presse tenu samedi 21 janvier à Kalemie, Richard Ngoy Kitangala, le gouverneur de la province du Tanganyika a fait savoir que tous les promoteurs des conflits communautaires de sa province doivent se présenter à la justice.

Selon l’ONU, Ce conflit a fait trois cents mille déplacés et environ 150 personnes ont perdu la vie à depuis juillet 2016.

« Les instigateurs, les leaders qui incitent les gens à la haine, à la tuerie, seront arrêtés. On ne joue pas avec l’Etat », a martelé le gouverneur.

Le gouverneur dit vouloir encourager l’apaisement et pense organiser des forums de paix du 13 au 15 février. Il a instruit le procureur de la République de libérer, «au nom de la paix», 37 jeunes arrêtés pour implication dans ce conflit.

Le conflit entre pygmées et luba a contraint de nombreux paysans à quitter leurs contrées où ils produisent des cultures vivrières. Conséquence : la hausse des prix des produits vivriers sur l’ensemble des marchés de ladite province.

Le gouverneur du Tanganyika annonce la tenue du forum de paix prochain sur le conflit communautaire entre pygmée et bantou.

Kinshasa Times

CAN2017 : Ce que pense Florent Ibenge sur la rencontre de la RDC contre le Togo

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Le coach de la RDC, Florent Ibenge, pense récupérer Gabriel Zakwani, Jacques Maghoma, Jordan Ikoko , Fabrice Nsala pour la dernière rencontre de phase de groupe contre le Togo mardi 24 janvier à Port-Gentil à 20 heures, heure de Kinshasa. Sur ces entrevues, les Eléphants de la Côte d’ivoire se tireront la corde contre les Marocains.

Pour la RDC, première du groupe C avec (4 points, +1) un match nul suffit pour sa qualification aux quarts de finale.

Signalons que les quatre joueurs précités, blessés lors de la première et deuxième journées se sont entrainés avec le groupe dimanche 22 janvier à Port-Gentil. C’est ce lundi que décideront les médecins de l’équipe sur disponibilité de ces joueurs.

Notons que c’est depuis hier que la délégation congolaise composée entre autres des joueurs, supporters, animateurs et journalistes, a quitté Oyem pour Port-Gentil, lieu choisi pour accueillir les équipes logées dans le groupe C.

Kinshasa Times

Crise au sein de la Dynamique de l’opposition: Gilbert Kikwama sort du silence

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Alors qu’hier il ne voulait pas s’étendre longtemps sur la crise qui ronge sa plate forme, le notable du Kongo central,Gilbert Kiakwama au téléphone de Kinshasatimes.cd avait promis de répondre de manière peaufinée à toutes les déclarations tenues à contre courant sur sa personne, sa qualité de modérateur et sur la plateforme.
Le voici en intégralité, dans cette lettre adressée à ses pairs politiques de la Dynamique de l’opposition:
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La Rédaction

Mercato: Firmin Mubele dan le viseur d’un club de Ligue 1

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Titulaire au sein d’une attaque de la RD Congo au sein de la Coupe d’Afrique des Nations, Firmin Ndombe Mubele a tapé dans l’œil du Stade Rennais avec ses performances, et notamment la dernière assez épatante face à la Côte d’Ivoire.
Le club breton, à la recherche d’un attaquant cet hiver, aurait accéléré très nettement dans ce dossier, au point d’espérer pourvoir le conclure la semaine prochaine annonce Yahoo Sports. Cet attaquant de 22 ans qui adore jouer sur le côté gauche n’a pour le moment aucune expérience en Europe, lui qui a quitté rapidement son premier club pour rejoindre le championnat du Qatar. Avec Al Ahli, club du milieu de tableau, Mubele se met en évidence depuis deux saisons, se trouvant actuellement cinquième meilleur buteur du championnat avec huit réalisations, soit la moitié des buts de son équipe. De quoi remédier aux problèmes offensifs de la formation de Christian Gourcuff.

Kinshasa Times/Foot01

Traffic: standard day in New York

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Dynamique de l’opposition: Freddy Matungulu surpris de sa suspension

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Freddy Matungulu, l’un des chefs des partis politiques membres de la Dynamique de l’Opposition s’est dit surpris d’apprendre par un media en ligne qu’il est suspendu de toutes les activités de sa plateforme, peut-on lire dans son blog.

« Je suis surpris d’apprendre par l’actualite.cd (un media en ligne) que je suis suspendu de mes activités au sein de la Dynamique de l’opposition pour avoir soutenu Gilbert Kiakuama », a confié Kinshasa Times ce soir.

L’auteur s’étonne de l’annonce de cette décision, alors qu’il y a peu, à l’issue d’une réunion tenue à Faden House pratiquement tous les membres de la plateforme, présents à la rencontre, avaient estimé bon de reconduire Gilbert Kiakuama à la tête de leur mouvement au regard de la fragilité politique du moment en attendant que les négociations à la Cenco se terminent.

Outre Freddy Matungulu, le notable du Kongo central, Gilbert Kiakuama, serait aussi suspendu. Cependant, si toutes ces suspensions de confirment, ça serait une vraie cacophonique au sein de cette plate forme de l’opposition qui malheureusement risque d’être discrédité aux yeux de congolais pendant que 2017 sannonce une année électorale.

La Rédaction

Crise au sein de la Dynamique de l’opposition: G. Kiakuama un peu surpris, promet de réagir

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La crise s’enfonce davantage au sein de la Dynamique de l’opposition, ou malheureusement l’aile Claudel Lubaya vient de suspendre le modérateur Gilbert Kiakuama. Joint par Kinshasa Times, le notable du Kongo central, un peu surpris, promet de réagir plus tard.

« D’accord, nous aurons le temps d’en parler plus tard », a répliqué Gilbert Kiakuama sans ajouter un mot de plus.

Rappelons que lors d’une réunion secrète tenue dans une résidence privée à Gombe, un groupe de membres de cette plate forme de l’opposition avait désigné Claudel Lubaya comme modérateur en remplacement au notable du Kongo central dont le mandat aurait déjà pris fin au regard des textes qui régissent la plate forme. Ce que malheureusement avait rejeté un autre ténor du Groupe, Joseph Olenga Nkoy et bien d’autres qui estiment que Gilbert Kikwama est en plein exercice de ses fonctions de modérateur et qu’eux ne reconnaissent pas la réunion de la Gombe tenue secrètement.

Kinshasa Times

[EXCLUSIF] Noel K. Tshiani Muadiamvita: « Nous développerons la RDC car l’impossible n’est pas Congolais »

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Pendant que majorité, opposition et société civile sont dans des interminables pourparlers à Kinshasa autour des évêques catholiques, lui pense élection, voit l’après 2017, dans un Congo meilleur. Noel Tshiani, 59 ans, économiste, fonctionnaire depuis plusieurs années à la Banque mondiale et candidat indépendant à la prochaine présidentielle congolaise passe au crible l’actualité politique en République démocratique du Congo. Au Micro de KINSHASATIMES.CD, le présidentiable raconte sa perception des enjeux autour de l’accord de la Saint Sylvestre, la gestion de la transition, ses relations avec Etienne Tshisekedi, mais surtout ses ambitions politiques à travers son plan de développement de la RDC le ‘’Plan Marshall’’. L’économiste de formation, révèle également   et ses rapports avec d’autres acteurs de la classe politique congolaise. Des Etats-Unis, il se confie à KINSHASATIMES.CD dans une interview exclusive.

 KINSHASATIMES.CD : Bonjour Monsieur Tshiani ! Pouvez-vous vous présenter ?

NOEL TSHIANI : Je m’appelle Noel K. Tshiani Muadiamvita. Je suis congolais, docteur en sciences économiques, économiste international avec 36 ans d’expérience professionnelle dont 10 dans  les banques commerciales et d’investissement à New York et 26 avec la Banque mondiale à Washington. Comme moi, mon épouse, Astride, est Congolaise à 100 pourcent. Je suis auteur de plusieurs livres sur la RDC et en particulier de deux récentes publications : « La Force du Changement: Bâtir un pays plus beau qu’avant » et « Aux grands maux, les grands remèdes : Un Plan Marshall pour la RDC ». Ces deux livres constituent ma vision de développement pour transformer la RDC d’un pays pauvre sans avenir à un pays à revenus intermédiaires ou émergent en l’espace de 15 ans.

KT : Le 31 décembre dernier,  l’opposition politique, la société civile et le pouvoir ont signé un compromis politique sous la médiation de la Cenco, lequel accord permet au Président Kabila arrivé fin mandat le 20 décembre 2016 de rester au pouvoir jusque fin 2017, après élection de son successeur. Quelle lecture faites-vous de cet accord ?

NT : Dans une démocratie fonctionnelle animée par des hommes politiques intègres, on ne devrait pas avoir besoin d’un accord politique pour organiser les élections  et pour gérer le pays pendant la transition. L’existence de cet accord signifie que la démocratie est en panne. Faute de mieux (respect strict de la constitution) et pour éviter une effusion de sang additionnelle de nos compatriotes, l’accord politique de la Saint Sylvestre a le mérite de rappeler aux uns et aux autres  que les élections présidentielle et législatives doivent avoir lieu dans les délais convenus, que le mandat du Président de la République a un début et une fin, et que le peuple est le détenteur du pouvoir et de la légitimité. Fallait-il arriver à cette compréhension seulement au prix du sang de nos compatriotes les 19 et 20 décembre 2016?  Les autorités congolaises devraient avoir honte de n’agir que sous pressions populaires et internationales.


Le fait que tout le monde comprend maintenant que les élections devront avoir lieu dans les douze mois; que la constitution ne sera pas modifiée; qu’il n’y aura pas de référendum constitutionnel; et que le Président de la République ne se représentera pas pour un troisième mandat est une avancée louable. Maintenant il faut mettre en œuvre cet accord politique dans les délais et sans tergiversations. 

KT : Cet accord confie au Rassemblement de l’opposition la direction du futur gouvernement de transition, ce qui suscite les ambitions des uns et des autres et quelques remous au sein de cette plate-forme politique. Avez-vous une préférence sur une personnalité qui serait à même de conduire le pays aux élections selon le timing ?
NT : Je préfère qu’on mette plus d’accent sur les principes que sur les personnes. Je pense que tout congolais incorruptible, intègre et compétent, remplissant des critères objectifs de sélection et capable de mettre en œuvre l’accord de la Saint Sylvestre devrait être éligible de diriger le gouvernement de transition. Et comme l’accord de la Saint Sylvestre  indique que le Premier Ministre doit provenir de l’opposition et en particulier du Rassemblement, Il est logique que Dr. Etienne Tshisekedi Wa Mulumba en sa qualité de  Président des Forces Politiques et Sociales Acquises au Changement use de son pouvoir discrétionnaire, de sa sagesse et de son expérience politique pour établir la short liste des candidats remplissant les critères de sélection pour la Primature. Faisons confiance qu’il fera le meilleur choix pour le pays car cela fera aussi partie de l’héritage qu’il laissera à la RDC et au peuple Congolais. 

KT : Le compromis politique signé la veille du nouvel an a été précédé par un accord, celui du 18 octobre qui a donné lieu à la formation de l’actuelle équipe gouvernementale. Quel devrait être le sort des signataires de l’accord de la cité de l’Union africaine, spécifiquement ceux qui sont au gouvernement Badibanga et qui résistent encore pour adhérer à l’accord du centre interdiocésain?

NT : La question importante devrait être: que deviendra le peuple congolais avec tous ces accords. 80 millions de congolais sont plus importants que quelques individus qui sont d’ailleurs inclus dans le peuple comme tout le monde.  L’accord politique du 18 octobre et celui du 31 décembre 2016  concernent et affectent 80 millions de congolais et non seulement leurs signataires. Un accord signé remplace le précédent et concerne tous les congolais, y compris les signataires de l’accord du 18 octobre. Le gouvernement issu de l’accord de la Saint Sylvestre remplacera celui issu de l’accord du 18 octobre. C’est assez élémentaire à comprendre.  Plus tôt les signataires de l’accord du 18 octobre comprendront cette évidence, mieux ça vaudra pour eux, pour le peuple congolais et pour notre patrimoine commun, la République Démocratique du Congo. 

KT : Au vu de la situation économique actuelle en RDC, est-ce possible de tenir le délai fixé pour organiser les élections en mobilisant à temps les fonds d’ici décembre 2017?

 

NT : La situation économique de la RDC est très mauvaise. Le budget de l’Etat a été réduit de 9 milliards en 2015 à 4,5 milliards en 2017; les réserves de change à la Banque Centrale du Congo sont tombées de 1,7 milliards à 800 millions pendant que le budget électoral passe de 1,2 milliards à 1,8 milliards de dollars américains. Les participants au dialogue discutent de la répartition des postes au gouvernement, mais ne disent pas d’où viendraient les ressources pour financer les élections. L’avenir est très sombre. 

 La CENI et la Majorité Présidentielle ont refusé d’organiser les élections dans les délais constitutionnels. Si les mêmes récalcitrants sont dans le groupe chargé d’organiser les prochaines élections, Il faut craindre que les mêmes causes ne produisent les mêmes effets. A ce stade, en analysant de près la situation et en regardant les acteurs politiques impliqués, il faudra un miracle pour que les élections soient organisées dans les délais convenus pour que la passation des pouvoirs à la présidence de la république intervienne au plus tard le 31 décembre 2017.

KT : Avez-vous pris connaissance du texte du compromis politique du centre interdiocésain ? Y-a-t-il un détail particulier qui rencontre vos préoccupations ?

NT : En lisant le texte de l’accord politique et les propositions de l’Opposition et de la Majorité Présidentielle sur l’Arrangement Particulier devant régir la République Démocratique du Congo pendant la période de transition, il semble que l’accent est mis sur le Conseil National de Suivi de l’Accord  (CNSA) que présidera le Président Etienne Tshisekedi, le gouvernement d’union nationale que dirigera un Premier Ministre à désigner d’après des critères à convenir entre les deux camps sur base des propositions des uns et des autres, et les institutions citoyennes d’appui à la démocratie telles que la CENI et le CSAC.

Je voudrais attirer l’attention de la Cenco et de tous les participants au dialogue que la gestion d’un pays va au-delà de ces organes précités. Au-delà des organes précités, s’il n’ y a pas de clarté dans la répartition des responsabilités et dans les changements à opérer pour remettre le pays sur les rails, la bonne marche de la transition vers les élections crédibles et transparentes risque de se voir entravée par des conflits de compétence.  

Sans être exhaustif, je propose que l’Arrangement Particulier couvre également les aspects relatifs à la gestion des institutions ci-après: La Banque Centrale du Congo, les régies financières, les entreprises et autres institutions publiques, l’armée, la police et les services de renseignement. La cogestion de la période de transition n’aurait aucun sens si ces domaines clés de la vie de la nation et ayant un impact sur les finances publiques et la sécurité de tous continuent à être gérés unilatéralement comme avant sous des gestionnaires acquis à la cause d’un seul camp. 

KT : Est-ce possible de réunir les moyens financiers pour avoir les élections dans le délai?

NT : La crédibilité de l’équipe chargée de mettre en œuvre l’accord politique de la Saint Sylvestre et les politiques que cette équipe sera capable de concevoir seront déterminantes pour mobiliser les ressources nécessaires au financement du processus électoral. Si cette équipe n’est pas crédible et n’inspire pas confiance, personne ne viendra jeter son argent par la fenêtre. C’est pour cela que je le dis et répète encore : Mettons l’homme qu’il faut à la place qu’il faut pour que le pays se remette débout.

KT : Vous vous êtes déclaré candidat à la prochaine élection présidentielle. Quels sont vos projets pour l’avenir du Congo?

NT : Je pense que la RDC souffre d’un problème de gouvernance et de leadership. Regardez la scène politique congolaise. Ce sont les mêmes que vous connaissez et qui ont mis le pays dans le gouffre, qui sont là et font beaucoup de bruits, mais n’offrent rien de neuf pour améliorer la gouvernance et accélérer le développement économique et social du pays. Ils sont le problème et non la solution. 

Je n’ai jamais participé à la gestion honteuse et rocambolesque de la chose publique qui nous a amenés au chaos actuel. Je n’ai jamais volé un seul centime des caisses de l’état congolais. Je n’ai jamais participé aux assassinats et au pillage des richesses naturelles de la RDC. Je n’ai jamais participé à la violation de la constitution du pays. Je n’ai jamais fait partie des régimes politiques qui ont géré le pays de 1960 à nos jours et sont à blâmer à cause de la situation politique actuelle. Ceux qui ont participé à ces régimes corrompus utilisent l’argent volé du trésor public pour recruter des lobbyistes ou des think tanks à Bruxelles, Paris et Washington qui font leur publicité afin qu’ils reviennent au pouvoir pour continuer à piller le pays et à brader nos richesses nationales qu’ils partagent avec leurs complices à l’étranger. Ils utilisent leurs richesses mal acquises pour acheter la conscience de nos compatriotes appauvris et meurtris par leurs actes de vol et de prédation. Nous ne devons plus accepter que cette maffia dirige encore notre pays dans l’avenir. 

J’ai un projet de société dénommé « Le Plan Marshall de Noel K. Tshiani pour la Reconstruction de la RDC » qui, mis en œuvre, permettrait de créer des emplois pour tous les congolais, d’améliorer leurs conditions de vie et de développer rapidement le pays. J’ai de l’expérience dans la gestion moderne des institutions et des pays. J’aime mon pays et mon peuple. J’ai étudié avec la bourse de la RDC et suis devenu ce que je suis grâce à mon pays. Je voudrais renvoyer l’ascenseur à mon pays et à mes compatriotes en difficulté aujourd’hui pour créer des conditions durables de développement.  

Tous ceux qui ont été des ministres, gouverneurs de province, députés et sénateurs, premiers ministres et mandataires de l’Etat doivent rendre compte des résultats de leur gestion commune et collective. Ils doivent expliquer au peuple comment un pays avec tant de ressources naturelles est aujourd’hui le plus pauvre du monde avec une population vivant sur moins de 1,25 dollars par jour. Ils doivent expliquer comment la RDC se retrouve classée 228ème sur 228 pays d’après le niveau du développement. Ils doivent expliquer au peuple comment ils sont devenus milliardaires en dollars comptant parmi les plus riches du monde alors que le peuple qu’ils sont supposés aider et diriger est aujourd’hui le plus pauvre de la planète.

KT : Voulez-vous dire que vous symbolisez le changement et la rupture? Avec quelles ressources humaines comptez-vous réussir votre pari de développement de la RDC?
Je me propose d’amener le vrai changement qualitatif dont la RDC a besoin pour retrouver le chemin de la paix, de la sécurité et du développement économique et social durable permettant d’exploiter nos ressources naturelles immenses au profit et pour le bénéfice de chacun et de tous les congolais sans exception. Mon ambition est de mobiliser tous les congolais de l’intérieur et de la diaspora pour faire de la RDC un pays stable, prospère et équitable qui crée des opportunités pour toutes les Congolaises et tous les Congolais. Pour y arriver, nous devons éradiquer le tribalisme, le favoritisme, la corruption et l’injustice. 

Nous devons promouvoir l’investissement dans le capital humain à travers l’éducation, la santé et l’autosuffisance alimentaire. Je connais l’importance des études universitaires. Je voudrais que tous les enfants congolais aient l’opportunité d’accéder aux études de qualité comme celles que j’ai eues aussi. Un enfant qui n’est pas éduqué est une perte pour lui même et pour le pays.  

Nous devons promouvoir la bonne gouvernance, l’Etat de droit, le respect des biens publics, l’utilisation efficiente des ressources publiques, les libertés individuelles, et le libéralisme économique  encadré par une administration publique fonctionnelle et un État catalyseur capable. 

 A travers une combinaison des politiques axées sur la construction des grands travaux d’infrastructure à haute intensité de main d’œuvre, l’industrialisation accélérée du pays et la promotion d’un secteur privé et financier national responsable, nous créerons des emplois rémunérés correctement pour toutes les congolaises et tous les congolais, ce qui permettrait d’améliorer les conditions sociales de tout le monde. Si nous travaillons ensemble en tant que Congolais et mettons de côté les jalousies destructives inutiles, nous développerons la RDC  car, à mon avis, l’impossible n’est pas Congolais !

 

KT : A quand votre retour en République Démocratique du Congo ?
NT : Je reviendrais au pays d’un moment à l’autre pour faire le tour de la République et rencontrer tous nos compatriotes. Je connais parfaitement mon pays pour y avoir vécu et surtout pour avoir vécu dans les coins les plus reculés, y compris les milieux ruraux. 

Je sais que mon peuple n’a pas d’eau, d’électricité, de services de télécommunication. Mon peuple manque de routes, de ponts, d’écoles et d’hôpitaux de qualité. Il manque du travail et quand il a du travail, Il n’est payé que des salaires de misère ne permettant pas de vivre décemment. Il n’a pas de logement décent. Il est exclu de la participation aux richesses du pays dont se sont accaparés ses dirigeants et leurs familles politiques et biologiques. Je sais que malgré l’abondance des ressources naturelles du pays, l’ironie fait que la population congolaise est la plus pauvre du monde pendant que ses dirigeants et leurs familles sont les plus riches de la planète. C’est scandaleux et honteux. Je voudrais changer tout ça pour créer des opportunités pour tous les congolais sans exception. 

KT : Vital Kamerhe, Moise Katumbi, Freddy Matungulu et Martin Fayulu sont des candidats pressentis  ou déclarés à la prochaine présidentielle. Quelle différence y a-t-il entre vous et ces autres candidats à la présidence de la RDC ? 
Je ne suis pas un politicien. Je suis plutôt un économiste international et un banquier de développement qui est spécialisé dans les questions de développement des pays. Le développement des pays, c’est mon travail. C’est ce que je fais tous les jours pour vivre. 

 La RDC a été trahie par ses dirigeants. Ils sont nombreux ceux qui ont participé à la gestion de ce pays depuis 1960 jusqu’à ce jour: Elle est aujourd’hui classée le pays plus pauvre et le moins développé du monde d’après l’indice de développement humain du PNUD. Il est malsain d’attribuer  ces résultats de la gestion du pays  à la seule personne du Chef de l’Etat et disculper tous les autres collaborateurs quels que furent leurs rôles et le moment de leur participation à la gestion de la chose publique. Chacun doit donc s’assumer.

Moi, je suis un homme nouveau car vierge politiquement. Je n’ai jamais occupé des fonctions officielles en République Démocratique du Congo. Toute ma carrière a été dans les banques commerciales, d’investissement et de développement à New York et à Washington, DC. Pour un pays qui cherche à changer de gouvernance et de mode de fonctionnement, je me trouve dans une classe  à part et incarne le changement profond tant attendu de la population congolaise.

KT : Comment voyez-vous l’avenir de la RDC à l’issue de la transition qui va nous conduire à l’alternance inédite de notre histoire ?
NT : En tant que Congolais, nous sommes en droit de rêver d’un meilleur Congo et d’aspirer au bonheur dans notre propre pays à l’instar d’autres peuples du monde, comme les Américains, les Allemands, les Belges, les Français,  les Anglais, les Japonais, les Chinois, ou les Sud-Africains par exemple. Nous sommes  capables de changer notre destin et de vivre mieux. C’est pour cela que je propose le Plan Marshall de Noel K. Tshiani pour la Reconstruction de la RDC ou en d’autres termes  « Le rêve congolais« . 

KT : En quoi consiste ce rêve ? :
Pour moi,  « le rêve congolais » consiste pour un congolais: 1. de rester chez lui au Congo et d’y vivre en paix et en sécurité ; 2. d’étudier au Congo dans des bonnes conditions pour acquérir des connaissances lui permettant d’être compétitif par rapport aux autres citoyens du monde;  3. d’avoir des soins médicaux de standards internationaux en RDC; 4. de trouver en RDC un travail  de qualité bien rémunéré après ses études;  5. de créer et developper seul ou avec assistance de l’Etat une entreprise privée dans un environnement incitatif permettant d’avoir accès au crédit bancaire; 6. d’espérer avoir une retraite confortable après des années de travail au service de l’Etat et dans le secteur privé;  7. d’avoir des propriétés qui conservent de la valeur grâce à une monnaie nationale crédible bien gérée par une autorité monétaire de qualité, 8. de s’acheter au Congo une maison et une voiture avec son salaire pour élever sa famille dans un confort raisonnable et en toute tranquillité; 9. de rouler dans sa voiture sur des autoroutes allant de Boma à Ngandajika, de Sakania à Zongo, de Lisala à Beni, de Goma à Kikwit, de Lubumbashi à Kinshasa ou de sa maison à n’importe quel coin de la république; 10. de manger à sa faim et de nourrir et habiller sa famille dignement; 11. d’acheter des produits fabriqués en RDC sur base des matières premières congolaises; 12. de restaurer l’intégrité territoriale, l’Etat de droit et la justice de manière à vivre en toute sécurité n’importe où dans le pays sous la protection d’une police, d’une armée et des services de sécurité dans lesquels il a confiance; et 13. d’être capable de prendre des vacances pour aller se reposer ou pour visiter d’autres provinces du pays grâce au développement des facilités touristiques accessibles à tous les citoyens sans distinction. 

Le rêve congolais est enfin que la RDC retrouve sa dignité, sa respectabilité et ses lettres de noblesse. C’est ça mon rêve. C’est aussi le rêve de tous les Congolais. Travaillons ensemble pour  réaliser ce rêve. Si nous le faisons, nous allons le réaliser car je suis convaincu que l’impossible n’est pas Congolais. 

KT : Ne pensez-vous pas que l’opposition devrait s’unir autour d’un seul
candidat pour la présidentielle à venir?

NT : Je pense que l’opposition devrait s’unir derrière  le candidat qui a une vision de développement et un projet de société pour le pays. Si tout le monde de l’opposition s’unit derrière un candidat ayant un bon projet de développement, nous avons les chances de gagner lors des prochaines élections présidentielles car le peuple a été trahi par la mauvaise gouvernance actuelle.  

C’est dans intérêt de tous les congolais d’éduquer notre population à voter le candidat qui a une vision pour développer le pays. Nous devons dénoncer et rejeter des candidats qui se sont enrichis malhonnêtement sur le dos du peuple et qui utilisent cette richesse mal acquise pour acheter le vote ou les consciences populaires.  Nous devons dénoncer les discours populistes creux, sans contenus, sans idées nouvelles. La démagogie et le populisme ne doivent pas l’emporter sur une vision de développement bien réfléchie et mûrie depuis plusieurs années et capable de sortir notre pays des sentiers battus et du sous-développement.

KT : Quelles sont vos relations avec les acteurs politiques de la RDC ?

NT : J’entretiens d’excellentes relations avec tous mes compatriotes de l’opposition, de la majorité présidentielle et de la société civile. Je peux rassembler tout le monde autour des objectifs communs de développement du pays. J’ai rencontré personnellement la plupart des leaders de la classe politique congolaise actuelle: Dr. Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, Jean Pierre Bemba, Vital Kamerhe, Eve Bazaiba, Samy Badibanga, Moise Katumbi, Joseph Kabila, Aubin Minaku, Andre Kimbuta, Adolphe Muzito, Martin Fayulu, Frank Diongo, Jean Claude Vuemba, Catherine Nzuji wa Mbombo, Marie Ange Mushobekwa, Angele Makombo, etc. pour ne citer que ceux là. 


Aux uns et aux autres, j’ai dis la même chose: la RDC est appelée à  un bel avenir si nous mettons de côté nos divergences pour exploiter correctement et mettre en avant ce qui unit tous: la République Démocratique du Congo. Je leur ai dis que pour arriver à un destin radieux, la RDC doit relever de nombreux défis de développement qui sont : le leadership politique, la paix et la sécurité, la bonne gouvernance, l’Etat de droit, l’inclusion sociale, le développement en milieu rural, l’investissement privé et public, le gap infrastructurel, le climat des affaires et la démocratie. Je leur dis qu’il est impossible de résoudre les problèmes d’un pays si le leadership politique n’est pas à la hauteur des ambitions de développement du pays.

KT : Etes-vous membre d’un parti politique?
En tant que Fonctionnaire international, je ne suis pas autorisé à militer dans des partis politiques. Mais j’entretiens de relations de collaboration avec Dr. Etienne Tshisekedi wa Mulumba et l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social depuis des décennies. Nous partageons les mêmes idées et les mêmes idéaux, et poursuivons les mêmes objectifs. Au-delà de cela, avec un groupe d’amis, nous avons créé une structure de vulgarisation de ma vision de développement de la RDC. La structure est dénommée « La Force du Changement » qui regroupe toutes les congolaises et tous les congolais mécontents de la situation actuelle et qui prônent le changement pacifique en vue du développement économique et social du pays et de l’amélioration du niveau de vie de la population.  

KT : Votre avis sur l’organisation des partis politiques en RDC ?

La vie politique a besoin d’être assainie avec notamment le regroupement de  plus de 700 partis politiques ethniques ou familiaux (lesquels partis politiques sont en majorité créés et entretenus avec l’argent volé du trésor public) en deux ou trois grands partis politiques au maximum pour que la démocratie fonctionne normalement. Un tel  regroupement devra être  fait en utilisant des critères objectifs à définir, tels que le poids de chaque parti politique au sortir des élections législatives transparentes et crédibles, ou la similarité des projets de société.  Il faudra avoir le courage de et la vision pour mener de telles réformes institutionnelles qui sont dures, mais nécessaires pour sauver notre pays du chaos actuel. 

 KT : Un mot pour conclure?

NT : La RDC, notre pays, est un bijou. Ne le gaspillons pas. Nous avons tous les atouts pour réussir et nous développer si nous dotons le pays d’un leadership compétent, éduqué, intègre et travailleur. La RDC a besoin des dirigeants altruistes et non égoïstes. 

Interview réalisée par Patrick Nsimba

Guerre des Dauphins à la MP : Evariste Boshab ouvre les hostilités

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Les grands hommes saisissent souvent des grands moments pour livrer des grands messages. Ce 16 janvier 2017, l’attention de tout le monde était tournée vers la commémoration du seizième anniversaire de la disparition du troisième président de la RDC, M’zée Laurent-Désiré Kabila. C’est le moment choisi par l’ancien Vice-premier Ministre, Ministre de l’intérieur Evariste Boshab, pour larguer sa bombe oratoire, en direction de ses détracteurs, sur ses comptes Twitter et Facebook.

Il a réussi à attirer l’attention de tout le monde sur sa traque orchestrée.

Ce message n’est pas innocent. Le tableau politique de la RDC tel que peint par l’accord du 31 décembre, semble exiger qu’un nom soit inscrit dessus. Oui : le nom du Dauphin du Président Joseph Kabila qui va batailler pour la majorité présidentielle à l’élection présidentielle à venir. Mais qui ? Comment l’indexer ? Il faut sans doute une révélation du Saint Esprit pour répondre à des telles questions. Tant que Joseph Kabila n’a rien dit, personne ne sait rien.

Il faut l’écarter de la course

Dans le passé, l’accession aux hautes responsabilités au sein de la Majorité présidentielle a plus tenu à la subjectivité de son autorité morale, le Président de la République, qu’à l’objectivité d’un mode d’élévation en dignité clairement défini. Ceci justifie par exemple le fait qu’Augustin Matata Ponyo, un « nain » politique dans la MP et même au sein du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie fut élevé au rang de premier ministre, au détriment des géants comme le Secrétaire général du PPRD, Evariste Boshab.

Cet hasard alors laisse tous les cadres de la mouvance présidentielle prétendre chacun bénéficier de la faveur présidentielle et devenir candidat (e) Président (e) de la République, pour le compte de la MP à la prochaine élection. La guerre fratricide est lancée. En politique, c’est de bonne guerre dit-on.

Evariste Boshab entre en guerre à travers les réseaux sociaux. Pour ce faire, il a mobilisé son champ sémantique pour tenir une rhétorique qui cristallise la guerre des Dauphins à la MP. Dans sa communication, le langage est sec, direct. Le ton est tranchant, sans pardon :

« Je voudrais rassurer tous ceux qui sont scandalisés par des cabales organisées par des personnes incapables d’assumer leurs propos qui me les prêtent, pour jeter mon honneur et ma dignité en pâture, que ces charognards qui vivent des dépouilles ne sauront nullement ébranler ma détermination au sein du PPRD dont l’initiateur est le Président Joseph Kabila, pour un Congo toujours débout et plus fort », lâche-t-il.

Jusque là, la guerre était tacite. Après cette sortie, elle doit être bien ouverte. En laissant courir des rumeurs sur son départ du PPRD, ceux qu’Evariste Boshab qualifie de « démons de la division » ciblent certainement la crédibilité qu’il a aux yeux de l’autorité morale, le décideur, Joseph Kabila.

Mais pourquoi ? Parce que ce proche de Joseph Kabila a déjà parcouru quasiment tous les postes auxquels peut prétendre un politicien. Il les détaille dans sa communication du 16 janvier: «Directeur de cabinet adjoint du cabinet du Président de la République et Secrétaire Général du gouvernement, Directeur de cabinet du Président de la République, Secrétaire Général du PPRD, Président de l’Assemblée nationale, Vice-premier Ministre et Ministre de l’intérieur et sécurité», il rajoute : «Il n’y a aucun militant du PPRD qui a été autant promu que moi par son parti».

Joseph Kabila a plus d’une fois exprimé son estime envers cet homme. Douter qu’il peut être désigné candidat Président de la République qui va représenter la Majorité présidentielle, relèverait de la naïveté. Il faut l’écarter de la course, décident les responsables des rumeurs sur son départ du PPRD.

Dans un passé récent, ce constitutionnaliste à qui la configuration de l’Assemblée nationale actuelle est attribuée à tord ou à raison, est passée à deux doigts de la primature, à cause d’une campagne organisée contre lui.

Immaculé ou entaché, l’affaire de la SNEL et celle des fonctionnaires du palais du peuple ont pesé lourdement sur son dos, de telle sorte qu’il n’a pas pu avancer jusqu’où se trouvait le siège du Premier Ministre. Joseph Kabila l’a quand même placé au somment de son cabinet. L’histoire veut se répéter et le maître à jouer se montre déterminé à ne pas laisser ses assassins politiques répétés leur histoire d’assassinat politique.
Evariste Boshab, Candidat de la MP ?

Il est une évidence, le Vice-premier Ministre, Ministre de l’intérieur honoraire dispose de beaucoup d’atouts pour briguer la magistrature suprême de la RDC. Son intelligence. C’est un professeur à thèse, enseignant le droit constitutionnel à l’Université de Kinshasa. Auteur de plusieurs publications.

L’un des stratégistes clés de Joseph Kabila en décisions politiques. A l’intelligence, s’ajoute l’expérience dans la gestion, expérience acquise grâce à l’exercice de plusieurs fonctions au sein de l’Etat ou de sa famille politique. Il ne faut pas non plus oublier sa loyauté envers Joseph Kabila qui justifie la confiance que lui fait ce dernier.

Aucune dissension observée entre les deux depuis leur mariage. Une ascension continuelle observée dans la vie de l’inconnu Evariste Boshab, d’il y a quinze ans.

Cependant, son passage à la vice-primature, ministère de l’intérieur n’a pas beaucoup contribué à sa grandeur dans la scène politique congolaise. La loi électorale présentée et défendue au parlement qui a occasionné les manifestations du 19, 20 et 21 janvier 2015, le dédoublement des partis politiques de l’opposition, ceux jadis membres de la MP et actuellement au G7, nés alors qu’il a en charge l’intérieur, la répression et l’interdiction des manifestations publiques qui lui ont valu des sanctions du gouvernement américain, ont largement contribué à la dégradation de son image dans l’opinion locale et internationale, à tel enseigne qu’il ne figurera même pas au gouvernement né de l’accord politique du 18 octobre 2016.

Décider en faveur ou en défaveur de la candidature d’Evariste Boshab à la prochaine présidentielle, c’est jongler entre ses forces et ses faiblesses, tout en s’inscrivant dans le contexte actuel. L’enjeux est de taille.

La Rédaction

CAN 2017: ivoiriens et congolais se neutralisent (2-2)

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C’est sur un score de deux buts partout que les léopards de la République démocratique du Congo et les éléphants de la Côte d’ivoire se sont séparés lors du match de la deuxième journée du groupe C de la Can 2017. Les ivoiriens sont revenus au score par deux fois (Wilfried 25è et Serey Die 69è), après les buts des léopards marqués à la 12è (Kebano) et à la 25è minute (Kabananga). Les champions d’Afrique on évité l’effet fimbu des fauves congolais.

La RDC reste à la tête du classement du groupe C avec quatre points, en attendant l’autre rencontre de ce groupe entre le Maroc et la Tunisie qui aura lieu à 20 heures.

Mbala

C. Nangaa échange avec Lola Kisanga

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Le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Corneille NANGAA YOBELUO, a échangé avec le Gouverneur de la province du Haut Uélé, le Sénateur Jean-Pierre LOLA KISANGA sur les préoccupations relatives au déploiement des kits d’enrôlement des électeurs, à la cartographie des Centres d’inscription et à la sensibilisation de la population de cette province à une participation massive lors des opérations de la révision du fichier électoral.

La province du Haut Uélé faisant partie de l’Aire opérationnelle 3 (AO3), les deux personnalités ont évoqué le déploiement des Kits électoraux, la cartographie des Centres d’inscription en vue de l’identification et l’enrôlement des électeurs et la sensibilisation de la population à une participation massive à l’opération de révision du fichier électoral.

A l’issue de l’audience, le Gouverneur de Haut Uélé a déclaré ce qui suit : « J’ai tenu à rencontrer le Président de la CENI à l’occasion de ma visite officielle à Kinshasa pour évoquer trois questions majeures qui nous tiennent au niveau de la province du Haut Uélé en relation avec le processus électoral.

La première question que nous avons examinée au niveau du CPO (Comité Provincial des Opérations) de la province du Haut Uélé tenait aux 93 sites d’enrôlement inaccessibles au jour d’aujourd’hui soit du fait que ces sites sont occupés par des groupes armés soit que ces sites ont vu leur population complètement déplacée du fait de l’insécurité soit alors on a des sites dont l’accessibilité est interrompue par des zones insécurisées. Nous avons passé en revue ces questions majeures, essayé de trouver ensemble avec le Président de la CENI des réponses à donner lorsque l’opération d’enrôlement va devoir commencer très bientôt dans notre province.

La deuxième question que nous avons abordée, très majeure, c’est certains conflits qui se dégagent avec le processus d’enrôlement au niveau des provinces voisines. Nous avons au niveau du territoire de Watsa et de territoire de Mambassa une juxtaposition d’un centre d’enrôlement qui, du fait de la cartographie électorale réalisée et sites d’électeurs potentiels qui se trouvent à la fois dans le Haut Uélé et dans l’Ituri.

La question a fait l’objet des échanges personnels avec mon collègue de l’Ituri, aujourd’hui nous avons fait le constat technique avec la CENI que réellement il y a un souci qui doit être vite rencontré afin de trouver une réponse solide à la question de cette juxtaposition cartographique. Nous avons également le même problème qui se pose mais pas dans les mêmes termes entre le territoire de Wamba et le territoire de Bafwasende qui se trouve dans la Tshopo mais après une lecture technique des cartes respectives, nous nous sommes rendu compte que cette question a trouvé sa réponse que ce centre dont il est question se trouve bien dans le territoire de Bafwasende donc en province de la Tshopo. Je voudrai à l’occasion ici faire un appel vibrant à toute la population de la province du Haut Uélé où nous n’avons pas encore commencé l’enrôlement, nous sommes en face de sensibilisation de bien vouloir patienter et attendre les kits d’enrôlement qui sont destinés, qui sont codifiés pour la province du Haut Uélé.

Ces kits sont en déploiement et lorsqu’ils seront dans des sites précis, la population concernée devra donc s’enrôler. Qu’il n’y ait pas cette avalanche que nous constatons avec les centres voisins des provinces voisines et ou des territoires voisins qui se trouvent dans d’autres provinces qui emballent un peu la population riveraine des centres qui ne se trouvent pas chez nous de vouloir y aller. Qu’ils soient patients, qu’ils attendent nos kits vont être déployés bientôt et la phase d’enrôlement va devoir commencer dans le Haut Uélé incessamment ».

Répondant à une question spécifique sur la sensibilisation de la population, le Gouverneur LOLA KISANGA s’est exprimé en ces termes : « C’est le volet du travail politique que nous sommes appelé à réaliser. C’est le travail de la sensibilisation que nous avons commencé et d’ici la semaine prochaine, nous allons faire le lancement solennel du processus de sensibilisation électorale pour l’enrôlement avec le passage du Président de la CENI qui s’est annoncé pour atteindre notre province.

Je crois que ce travail de sensibilisation qui est un travail de tout le monde, de tous les acteurs tant politiques que sociaux nous oblige, question de responsabilité politique, de pouvoir assumer notre rôle en appelant tous les électeurs potentiels, ceux qui répondent aux critères d’être électeurs de pouvoir s’enrôler pour que nous puissions avoir une meilleure représentation au niveau des organes délibérants à tous les niveaux », a-t-il conclu.

Yassa

Tout Kinshasa derrière les léopards de la RDC dans l’inclusivité et sans réserve

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L’équipe nationale de la RDC affronte ce vendredi à 17 heures la sélection de la Côte d’ivoire pour le compte de la deuxième journée du groupe C de la CAN 2017. Rassurés par les poulains de Florent Ibenge depuis leur victoire contre le Maroc le 16 janvier dernier, les congolais sont plus que jamais déterminés à soutenir leur équipe nationale de près à Oyem au Gabon. Mais aussi de loin, à Kinshasa où la mobilisation est au zénith depuis les petites heures de la matinée.

Difficile de faire cent mètres à Kinshasa ce vendredi 20 janvier, sans apercevoir les couleurs de la République démocratique du Congo. Enfants, femmes et hommes arborent avec fierté le bleu, rouge, jaune du drapeau national. Des vendeurs le long de grandes artères de la capitale font des profits en commercialisant autocollants, casquettes,écharpes et plusieurs autres accessoires le temps d’un match.

« Nous avons confiance en nos joueurs et le coach Ibenge. Nous sommes plus que sûrs qu’il feront tout pour arracher la victoire aujourd’hui », dit un chauffeur taxi le visage peint aux couleurs du drapeau de la RDC. Des chansons en hommage au sélectionneur des léopards s’improvisent dans les arrêts de bus.  » Ibenge président! », crient en courant deux adolescents habillés en maillot des léopards, sur la place sainte Thérèse à N’djili.

Des élèves se précipitent vers les vendeurs d’accessoires décorés pour s’acheter des autocollants qu’ils fixent au front ou sur les joues. « Aujourd’hui en classe tout le monde aura une insigne avec les couleurs du pays, j’aime mon équipe je la soutien à ma manière », s’explique un élève de secondaire. Au rond point victoire
des passants se joignent au concert de vuvuzela (rythmé par l’hymne Fimbu) initié par deux vendeurs de ces trompettes. On se croirait dans un stade de Johannesbourg. Cela n’a l’air de déranger personne sous ce soleil accablant qui chauffe sur Kinshasa.

« On est ensemble », s’exclame un wewa (chauffeur taxi-moto) qui aperçoit un homme de peau blanche au volant d’un véhicule décoré d’autocollants et près d’une dizaine des drapelets aux couleur de la RDC.

La cohésion nationale est à son zénith en ce 20 janvier. Le Congo est à ce jour loin des disputes politiques et partisanes ayant caractérisé l’ambiance du pays à la fin de l’année dernière. Pour une fois depuis des longs mois d’incertitude, les cœurs des Congolais peuvent encore battre au même rythme. Le rendez-vous est pris pour ce soir. Le match RDC et Côte d’ivoire c’est à 17 heures, heure de Kinshasa.

Patrick Nsimba

CAN2017 : LA RDC VS LA COTE D’IVOIRE

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Victorieux lors de leur premier match, les léopards de la RDC vont faire face aux Eléphants de la cote d’Ivoire cet après-midi à partir de 16h00 (GMT) au stade d’Oyem, en match de la deuxième journée du groupe C de la CAN 2017.
Les Kinois se sont réveillés sous un climat d’ambiance, la vente des stickers, drapelets, bracelets, éventails aux couleurs du drapeau de la RDC.

Insouciants qu’ils sont, les Congolais se confient au coach Florent Ibenge et espèrent gagner ce match.
« Le coach Ibenge est un homme de surprise, d’ailleurs nous lui sommes très reconnaissant. Depuis qu’il est à la commande de l’équipe nationale, les Congolais ont oublié les calculatrices. Il dispose sont temps à observer les techniques des adversaires, c’est la raison pour laquelle il avait gardé Botaka, Jose mpoko, Kebano et les autres.

Nous ne combattons pas pour la victoire, mais dans la victoire. C’est la fin qui justifie les moyens. Wait and see ».

En cas de victoire, les Léopards de la RDC premier du groupe C vont assurer leur qualification pour le prochain match.

Kinshasa Times

Enfin, l’Ouganda avoue l’évasion des M23 vers la RDC

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Enfin, Kampala a avoué aujourd’hui avoir perdu la trace de 40 ex rebelles du M23, qui se sont échappés de la base militaire ougandaise dans laquelle ils étaient cantonnés depuis 2014, alors que 101 autres ont été arrêtés pendant qu’ils tentaient de rejoindre la République démocratique du Congo (Rdc), indique l’Agence France Presse.

Cet aveu de la République d’Ouganda rejoint finalement le cri d’alarme lancé le dimanche le 15 par le gouverneur de la province du Nord Kivu, Julien Paluku, alors qu’une semaine durant, le gouvernement ougandais avait nié l’incursion des ex troupes rebelles du M23, qui ont trouvé refuge en terre ougandaise.

Cependant, estime-t-on, il ne suffit pas seulement pour l’Ouganda d’avouer ou encore d’admettre soit disant l’évasion des ex rebelles congolais vers le sol congolais, mais plutôt d’expliquer à l’Union africaine avec arguments, ce qui a réellement occasionné cette fuite pendant que le torchon sur la scène politique congolaise brûle. Il n’y a pas de hasard et rien n’est à sous-estimer dans un contexte aussi délicat que vit la République démocratique du Congo.

Dans un communiqué publié ce matin, les Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc) indiquent que les rebelles qui se sont introduits en RDC ce week-end vivaient dans un camp de réfugiés en Ouganda voisin et bénéficiaient ainsi de tout le nécessaire afin de préparer leur attaque.

Yassa/Kinshasa Times

Sassou Nguesso échange avec Samy Badibanga et la Cenco à Kinshasa

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Le président de la République populaire du Congo, Dénis Sasou Nguesso séjourne sur le sol congolais, depuis ce matin, a constaté Kinshasatimes.cd.

Venu assister aux obsèques de l’un des proches de son conseiller spécial, à Kinshasa, le président congolais a mis à profit son passage pour échanger avec les prélats catholiques ainsi que quelques acteurs politiques.

«Le président Sassou nous encourage de poursuivre la mission des bons offices afin de faire attérir les négociations sur l’arrangement particulier en douceur», a déclaré l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général a.i de la conférence épiscopale du Congo (Cenco). Le chef d’Etat congolais a également accordé une audience à l’actuel Premier ministre Samy Badibanga et le patron de la mission onusienne en RDC, Maman Sidiku.

Kinshasatimes.cd apprend des sources sûres, qu’avant de s’envoler pour Brazzaville, le chef d’Etat du Congo d’en face prendra également langue avec d’autres acteurs politiques et terminera certainement avec la société civile, qui occupe une place de choix dans les tractations qui se poursuivent au Centre interdiocésain de Kinshasa.

Yassa

Affaire Franck Diongo : les organisations de défense des droits de l’homme s’en mêlent !

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Franck Diongo est condamné mais son dossier continue de faire couler encre et salive non seulement dans les milieux politiques, mais aussi du côté des organisations des droits de l’homme. Les voix s’élèvent de partout exigeant, toutes la libération sans condition de cet opposant, membre du Rassemblement des Forces Politiques et Sociales acquises au Changement.

Après la Voix des Sans Voix, c’est autour de l’Association Africaine de défense des Droits de l’homme, Asadho en sigle, et la Fondation Bill Clinton pour la paix de monter au créneau. Au cours d’une conférence animée conjointement par Jean-Claude Katende et Emmanuel Code, les deux organisations, après avoir parlé de toute la procédure de l’instruction du dossier de Franck Diongo, ont conclu que cet élu n’avait rien fait qui devrait lui coûter 5 ans de prison. Par la même occasion, elles dénoncent les conditions de l’arrestation de ce député national, pourtant sur chaise roulante et sous perfusion.

Hier, mercredi 18 janvier, les organisations de défense des droits de l’homme sont revenues sur le dossier Franck Diongo. C’est un rebondissement que vient de connaître cette affaire. Pour eux, tout est clair, l’arrestation et la condamnation du Député National Franck Diongo, Président national du Mouvement Lumumbiste Progressiste, viole plusieurs normes nationales et internationales relatives aux droits de l’Homme notamment, le droit international Humanitaire qui dispose qu’on ne peut pas priver un être humain de son droit aux aliments et aux soins appropriés.

Elles citent ainsi la constitution, en ses articles 17 alinéa 2, 19, 41, 61, et 149 alinéa 5 ; la loi n°013/011-B du 11 avril 2013 portant organisation, fonctionnement et compétences des juridictions de l’ordre judiciaire.
Les organisations de défense des droits de l’homme notent, également, que le siège était irrégulièrement composé en ce que les juges ne disposaient pas des ordonnances de leur nomination.

Jean-Claude Katende et Emmanuel Code relèvent, également, l’incompétence de la Cour Suprême de Justice siégeant en matière de cassation dans la mesure elle n’a pas des compétences transitoires.

«Nous déplorons également le refus de recevoir l’appel du condamné au mépris des articles 21 de la Constitution et 100 du code de procédure pénal», ont dit les deux défenseurs des droits de l’homme. De ce qui précède, ces organisations de défense des droits de l’homme ont fait quelques recommandations de taille au Président de la République, à l’auditeur général des Forces Armées de la RDC, à la Conférence Episcopale Nationale du Congo, à la communauté internationale et au Secrétaire Général de l’Union Interparlementaire.

Au Président de la République, l’Asadho et le FBCP lui recommandent de faire libérer le Député Franck Diongo Shamba et les membres de son parti, car condamné ou poursuivis en violation de tous les principes garantissant un procès juste et équitable et de veiller à ce que les magistrats ne soient pas instrumentalisés pour régler des comptes aux adversaires politiques.

A la Cenco, les deux acteurs des défenses des droits de l’homme recommandent d’inscrire, sans tarder, sur la liste des personnalités emblématiques devant bénéficier des mesures de décrispation le Député Franck Diongo et les membres de son parti.

En ce qui concerne la communauté internationale, elle doit non seulement veiller à ce que le pouvoir en place puisse mettre fin à tout acte de nature à porter atteinte aux droits des opposants et des acteurs de la société civile, mais aussi accentuer la pression sur le Gouvernement de Kinshasa pour que le Député National Franck Diongo Shamba et les membres de son parti soient libérés.

Toujours en marge des recommandations, l’Association africaine de défense des Droits de l’homme, (ASADHO) et la Fondation Bill Clinton pour la Paix demandent au Secrétaire Général de l’Union Interparlementaire de conduire une enquête en RDC sur le cas du Député Franck Diongo Shamba et exiger sa libération. Ces deux organisations entendent suivre de très près ce dossier jusqu’à ce que cet élu national, le mieux élu de la Lukunga, recouvre sa liberté.

Kinshasa Times/Lapros.