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Boxe : Martin Bakole un adversaire de rêve pour Carlos Takam

Tombeur de Tony Yoka, le boxeur français, par une décision partagée de membres du jury, Carlos Takam envisage un autre défi de taille. Cette fois-ci, le pugiliste franco-camerounais souhaite s’en découdre avec Martin Bakole au stade emblématique de Tata Raphael.

C’est ce que le boxeur de 42 ans a fait savoir lors de sa sortie médiatique lundi 13 mars dernier. « Depuis que je suis devenu boxeur professionnel, je n’ai jamais livré un combat en Afrique. J’aimerais que ça soit avec Martin Bakole. J’ai appris que le stade Tata Raphaël est en rénovation, mais on peut le faire même l’année prochaine lorsque le Stade va commémorer le 50e d’anniversaire du combat qui a opposé Mohamed et George Foreman » souhaite celui qui est taillé en hercule.

En revanche, celui que le Lion indomptable veut défier est en phase de préparation à Londres en Angleterre pour ses prochaines échéances. Martin Bakole, l’un des dix meilleurs boxeurs de la World Boxing Council (WBC) a passé 10 mois sans pouvoir livrer un combat. Son dernier match remonte en mai 2022 contre le récent adversaire de Carlos Takam.

ESU: l’UPN s’offre bientôt une bibliothèque numérique

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L’Université Pédagogique Nationale (UPN) connaîtra, dans les prochains jours sa première bibliothèque numérique. Un cadeau offert par l’un des partenaires de cet Alma mater.

Avec 17 000 livres, cette collection d’ouvrage sera lancée ce jeudi 16 mars 2023. Une offre qui pourrait être en premier temps au service des candidats pour l’obtention de diplôme de Master et Doctorat étant donné que ces derniers suivront désormais les enseignements en ligne.

Cette innovation d’organiser des enseignements à distance a été lancée lundi 13 mars 2023, en présence de la rectrice de l’UPN, madame Anastasia Masanga Maponda. Cette invention est le fruit du partenariat de ladite université et une société américaine spécialiste dans l’enseignement à distance.

Dans le même cadre, l’UPN n’est pas la seule institution d’enseignement universitaire a bénéficier, notamment à ce mois courant, d’un savoir à travers le numérique. l’Université de Kisangani a également ouvert les portes, jeudi 09 mars dernier, de son campus numérique.

Ce collège a été doté de cinquante ordinateurs connectés à l’Internet, d’une salle de formation à distance avec un dispositif de vidéo conférence et d’un cyber café.

Éliminatoires CAN 2024: Le rassemblement des Léopards pourrait intervenir ce weekend

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Les Léopards A pourraient se regrouper à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, ce weekend. Ce rassemblement interviendra dans le cadre de la double confrontation qui opposera la RDC à la Mauritanie.

D’après certaines sources, la ville cuprifère accueillir entre samedi 18 et dimanche 19 mars prochain, 29 Léopards convoqués par le sélectionneur national, Sébastien Desabre.

Ce dernier séjourne depuis lundi 13 mars à Lubumbashi avec son adjoint Raphaël. Dans la perceptive de ce déplacement, l’ancien sélectionneur de l’Ouganda aura une rencontre ce mercredi 15 mars avec la Fédération congolaise de football association (FECOFA) et les représentants de l’équipementier des équipes nationales, O’Neill pour la livraison des équipements.

Ce regroupement des Léopards ne fait jusqu’à présent l’objet d’un communiqué officiel de la part de la FECOFA.

La RDC affronte la Mauritanie le 24 mars prochain au stade TP Mazembe, avant le match retour prévu 4 jours après.

Le ministre des Finances de Kinshasa limogé après l’indexe de l’IGF

Le ministre provincial des Finances de la ville de Kinshasa Ngoy Mvunzi Jean est démis de ses fonctions. C’est ce qu’a indiqué l’arrêté du gouverneur Gentiny Ngobila publié lundi 13 mars. Ce document précise qu’il est remplacé par Nkuluta Nkula Félicien.

Le désormais ex ministre provincial des Finances de Kinshasa est accusé, dans une correspondance de l’Inspection générale des Finances ( IGF) adressée au Gouverneur Gentiny Ngobila, de procéder à des pratiques qui privent la ville des moyens de sa politique.

Le gouverneur justifie sa décision par le besoin d’améliorer l’efficacité du gouvernement provincial de la ville de Kinshasa. Dans cette même correspondance, l’IGF avait insisté que la sauvegarde des intérêts de la ville passe par le changement d’un acteur clé de la chaîne de la recette à savoir, le ministre provincial des Finances.

RDC : « Le mandat des forces armées angolaises est diplomatique » (Christophe Lutundula)

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Les Forces armées angolaises (FAA) seront déployées dans l’Est de la RDC, pas pour un mandat offensif, mais plutôt diplomatique. C’est qu’a indiqué au cours d’une conférence de presse lundi 13 mars, le chef de la diplomatique Christophe Lutundula.

Ce contingent dont l’effectif exact n’est pas connu, sera responsable de la sécurité des zones où les terroristes du M23 devraient être stationnés.

« C’est une structure que l’Angola gère. Nous avons aussi désigné un officier de liaison, le Rwanda aussi. Le mini-sommet d’Addis-Abeba a confié à l’Angola la charge de notifier au M23 chaque fois les notifications des décisions prises par ces assises. Le président Angolais était appelé à travailler avec Uhuru Kenyatta. C’est pour cela que vous avez vu qu’il a reçu une délégation du M23 »,a-t-il expliqué.

Une autre tâche assignée à cette unité, ajoute-t-il, est de protéger les membres du Mécanisme spécial de vérification tel que déterminé par le processus de Luanda. Le mécanisme est dirigé par le général Massone Joao de l’Angola.

« L’Angola a l’obligation de mettre en mouvement ce mécanisme de suivi qu’on lui a confié. Le président Lourenco a informé les présidents Tshisekedi, Kagame, Ruto, Ndayishimiye, Samia de ce qui va être fait. Je crois que c’est un bataillon avec tous les équipements qu’il faut. Pas pour aller attaquer, mais pour faire en sorte que ce qui a été décidé et notifié au M23 soit exécuté, notamment en vérifiant que le cantonnement se fasse et que ce cantonnement sera sécurisé », a ajouté Christophe Lutundula.

Il a laissé entendre que l’Angola est dans son mandat et il a informé les chefs d’Etat de la région.

Coupe d’arabe : Lilepo et Ngoma mettent Al Hilal sur la bonne voie

Glody Lilepo Makabi et Fabrice Ngoma Luamba ont été les artisans du succès d’Al Hilal Omdurman. Les internationaux congolais marqué lors de victoire à domicile du club soudanais devant Manama Bahreïn (3-0) lundi 13 mars dernier pour le compte du match aller de la Coupe d’Arabe.

Les hommes de Jean-Florent Ibenge Ikwange ont été en difficulté devant un protagoniste très difficil à manœuvrer. Le technicien congolais l’a même avouer lors de la conférence de presse d’après-match. « Le match d’aujourd’hui n’a pas été facile. Manama est une équipe qui joue de manière organisée » a-t-il lâché devant la presse.

Mais rien n’était impossible pour permettre à l’ancien entraîneur de l’AS V Club de trouver une solution pour contourner son adversaire. À la seconde période, notamment à 77e minute, l’ancien milieu de terrain de Raja Club, Fabrice Ngoma a été le premier à montrer la voie du succès. Ensuite il sera imité 10 minutes après, soit à la 88e par son compatriote, Glody Lilepo, ancien attaquant de l’AS V Club. Les bleus et blancs du Soudan se dirigeaient vers leur 3e victoire de suite en 3 match avant qu’Abdel Rahman scelle cette meilleure performance de son équipe à (3-0) aux temps additionnels, soit (90+2).

Grâce à la participation de deux anciens des dauphins noirs de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, Al Hilal Omdurman prend une sérieuse option pour la qualification avant le match retour. Ce deuxième round est prévu le 10 Avril 2023.

Eruption sans danger du volcan Nyamulagira dans le Nord-Kivu

La ville volcanique de la République démocratique du Congo (RDC) fait parler d’elle à nouveau. Presque deux ans après l’éruption du volcan Nyiragongo, le volcan Nyamulagira reprend du poil de la bête. Ce dernier connaît une activité peu habituelle depuis le lundi soir, mais cela ne représente aucun danger pour l’instant confirme l’Observatoire volcanologique de Goma (OVG).

« A partir de 18H00 heure locale, une lueur ardente a été observée au sommet du volcan Nyamulagira», a expliqué dans un communiqué l’OVG, précisant que les données actuelles de la sismicité indiquaient « un mouvement des magmas à de faibles profondeurs vers le cratère central ».

« Si l’activité actuelle au Nyamulagira conduit à une éruption sur le flanc, la lave s’orienterait dans le Parc national des Virunga », a indiqué l’OVG, appelant la population de la ville de Goma, située au pied du volcan, à « garder son calme » et à « vaquer librement à ses occupations ».

Constant Ndima, gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu, où se trouve le volcan, a annoncé que le volcan Nyamulagira est entré en activité. Selon lui, il n’existe pas de risque pour la population.

Culminant à 3.058 mètres d’altitude, ce géant du Nord-Kivu avait connu sa dernière éruption en 2011.

Goma: A la recherche de la carte d’électeur, une femme perd son bébé d’un mois

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C’est depuis hier dimanche 12 mars 2023 que le bébé a disparu des mains de sa maman qui était partie s’enrôler au centre de Byahi dans les périphéries de la ville de Goma dans la province du Nord Kivu.

Selon un communiqué de la famille, signé par Pierre Musafiri Benda, père de la victime, sa femme a perdu l’enfant quand elle était déjà sur la fil des requérants à l’école primaire Byahi.

Celui-ci fait savoir que celui qui est partie avec l’enfant était une femme qui a trompée la vigilance de sa mère disant qu’elle part lui payer des frites revenir après.

Jusqu’à présent, la dame et le bébé ne sont pas encore retrouvés. Dans ce même communiqué, la famille demande à toutes personnes de bonne volonté qui trouveront l’enfant de l’emmener au domicile du chef de cellule Kabutembo. L’esprit du communiqué dit prévoir même un cadeau pour celui qui le retrouverait.

Par ailleurs, le chef de la famille met en garde cette dame qui est partie avec le bébé sans l’autorisation de sa mère.

Un fait enregistré seulement quelques jours après qu’une fille ai été victime du viol quand elle se rendait très tôt au centre d’enrôlement pour récupérer sa carte d’électeur.

EPST : Tony Mwaba lance les travaux de construction de 150 écoles à Maluku 

Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) Tony Mwaba a donné le go des travaux de construction de 150 écoles. La cérémonie a eu lieu ce lundi 13 mars à l’école primaire Maman Antoinette. 

D’après les sources à l’EPST, ce site de l’EP Maman Antoinette fait partie des 9 sites pilotes où les travaux seront lancés simultanément à travers l’ensemble du pays. 

Pour cette école, le projet prévoit la construction de deux bâtiments de trois écoles chacun, un bâtiment administratif, un autre bâtiment latrines ainsi qu’une salle polyvalente sur un délai de Sept mois.

À l’entreprise d’exécution, le numéro 1 de l’EPST a insisté sur le respect du délai d’exécution. Les autorités locales de ce sous-secteur, eux, sont invités aux décennies pour s’assurer de l’évolution et l’efficacité des travaux.

Aux côtés de la campagne »Pas une école sans banc », ce projet vise également à faire face aux effets induits de la gratuité de l’enseignement primaire, notamment le surpeuplement des élèves dans les salles de classe.

Inter-clubs de la CAF : À bout de course, les clubs congolais face d’une équation du second degré

Les 4 représentants de la République démocratique du Congo aux compétitions interclubs de la Confédération Africaine de Football (CAF) n’ont plus leurs destins entre les mains. Il s’agit de l’AS Vita Club, Tout Puissant Mazembe, DC Motema Pembe et Saint Eloi Lupopo. Ces formations n’ont réussi, après 4 sorties, à décrocher l’une des deux places qualificatives au prochain tour. Ainsi donc, ils semblent être face à une équation du second degré.

Seul représentant de la RDC en Ligue des champions cette saison, l’AS V Club fait face à l’un de ses pires cauchemars depuis l’instauration de la nouvelle configuration dans cette compétition. Quatrième du groupe A avec 3 points, soit à 4 unités de retard de la deuxième position et 6 de la première après 4 journées, le club de la capitale est tout près de sa 5e élimination en phase des groupes de ladite compétition depuis 2017.

Au regard de ce qui précède, la qualification à la prochaine étape parais plus laborieuse pour les « Bana Mbongo ». Ces derniers ne doivent non seulement remporter leurs deux prochaines rencontres, mais également ils doivent s’attendre à un match nul entre JS Kabylie contre le club Angolais de Petro Athletico et une défaite des algériens de Kabylie contre les marocains de Wydad respectivement lors de la 5e et 6e journée.

L’unique formation congolaise à passer le cap de la phase des poules dans toutes les compétitions interclubs de la CAF depuis 2017, le Tout Puissant Mazembe traverse l’une de ses plus longues épreuves douloureuses.

En 3e position du groupe D avec 3 points en Coupe de la confédération, soit à 4 unités de retard à la deuxième place et 7 à la première place, les Corbeaux ont du pain sur la planche pour obtenir leurs 3e qualification au quart de finale dans deux compétitions prestigieuses africaines des clubs. Ils ne sont pas seulement obligés d’engranger les 6 points mis en jeu lors de leurs prochains rendez-vous. Pamphile Mihayo et ses poulains doivent se contenter au minimum d’un match nul de Young Africans de Fiston Mayele et contre l’US Monastir.

Dernier du groupe B avec 2 points après deux matchs nuls et deux revers, soit à 5 points de retard de la deuxième place et 7 de la pole position, le Daring Club Motema Pembe est tout près de sa 2e élimination en phase des groupes en C2 depuis 2020.

L’éternel rival de l’AS V Club doit mettre une bouchée double afin de sauver peut-être sa saison. Les Tupamaros ne doivent pas uniquement remporter leurs prochaines rencontres, mais également dépendre du résultat d’un match nul de l’ASEC Mimosas et Diable noir dans leurs confrontations respectives.

17 ans après, le Football Club Saint Eloi Lupopo a affranchi cette étape des poules en Coupe de la confédération. C’était un objectif accompli pour les cheminots cette saison. Mais cela n’exclut à ces derniers d’aller chercher une qualification pour le prochain tour qui serait un bonus pour eux.

À 3 points de la deuxième position et 5e de la première, Mohamed Magassouba et ses hommes doivent mettre encore plus les batteries en marche afin de combler le retard arracher la qualification. Pour ce faire, le technicien burkinabé et sa bande doivent non seulement, comme Mazembe et DC Motema Pembe, dépendre du résultat de ses protagonistes, mais battre impérativement l’US Monastir à « domicil » et aller chercher au forceps une victoire en Afrique du Sud contre Marumo Gallants, actuel leader de ce groupe avec 9 points.

« Le football ne s’explique pas, mais il se vit » dit-on. Mais les cadors congolais ont beaucoup de travail à accomplir afin de rendre ce dicton une réalité.

Airtel Africa réaffirme son engagement à fournir une éducation de qualité aux enfants africains ( Segun Ogunsanya)

Airtel Africa, l’un des principaux fournisseurs de services de télécommunications et d’argent mobile, présent dans 14 pays d’Afrique, a réaffirmé, le 3 mars 2023, son engagement dans la poursuite incessante d’un meilleur avenir pour les enfants africains en leur donnant accès à l’éducation numérique.

Le Dr Segun Ogunsanya, DG d’Airtel Africa plc, a pris cet engagement à l’ouverture d’une conférence de deux jours à Nairobi, au Kenya, la semaine dernière, où les dirigeants d’Airtel Africa et du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) se sont réunis pour discuter de la mise en œuvre de ce partenariat historique dans treize des quatorze marchés d’Airtel. Airtel Africa s’est engagé à investir 57 millions de dollars dans des programmes éducatifs au cours des cinq années de partenariat avec l’UNICEF.

Segun Ogunsanya a évoqué les effets de la pandémie de Covid-19 sur l’éducation en Afrique, entraînant des fermetures d’écoles, et a demandé aux participants de continuer à travailler en étroite collaboration avec les parties prenantes, notamment les gouvernements et les autorités éducatives, afin de s’assurer que les enfants, en particulier les enfants vulnérables des communautés éloignées, aient la possibilité d’apprendre.

Il a reconnu les défis rencontrés dans la mise en œuvre du partenariat dans certains des treize pays africains, et a exhorté les gouvernements des pays concernés à soutenir cette importante initiative. En tant qu’entreprise de télécommunications leader dans la région, Airtel Africa utilise ses connaissances uniques pour défendre le droit des enfants africains à l’éducation et à l’égalité des chances. M. Ogunsanya a réitéré l’objectif d’entreprise d’Airtel Africa, qui est de transformer des vies, et a promis que l’organisation continuerait à se battre pour réduire la fracture numérique et promouvoir l’inclusion financière.

Accueillant également les participants, la directrice régionale adjointe de l’UNICEF, Lieke van de Wiel, a décrit le partenariat Airtel Africa/UNICEF comme une collaboration importante entre les secteurs privé et public, visant à mettre les enfants au cœur de leur apprentissage, et à changer le récit sur l’éducation après des années à perte pendant la pandémie de Covid-19. Elle a félicité Airtel Africa pour sa participation et a encouragé les participants à saisir l’occasion en partageant leurs expériences et en échangeant des idées et des enseignements sur la meilleure façon de mettre en œuvre l’initiative.

En 2021, Airtel Africa et l’UNICEF ont signé un partenariat historique dans lequel ils s’engagent à donner accès à une éducation de qualité à plus d’un million d’enfants en connectant les écoles à Internet et en donnant accès à des plateformes éducatives gratuites dans treize pays africains. Airtel Africa est la première entreprise du secteur privé sur le continent à s’associer à l’UNICEF pour soutenir des programmes axés sur l’accélération de l’apprentissage numérique, l’accès à l’éducation étant l’un des principaux objectifs de la stratégie de durabilité d’Airtel Africa.

Football: Bakambu, Chancel Mbemba et Masuaku envoient un message à la Mauritanie

À deux semaines des prochaines échéances en équipe nationale, les internationaux congolais Cédric Bakambu, Chancel Mbemba et Arthur Masuaku envoient un message fort à la Mauritanie en marquant lors de la dernière sortie de leurs clubs respectifs dimanche 12 mars dernier.

Cédric Bakambu est devenu un solide buteur depuis le début de cette année 2023. L’avant-centre de l’Olympiakos le Pirée, s’est impliqué quasiment à 100% lors de la victoire de son équipe en déplacement contre AEK Athènes (1-3). Il a marqué un but à la 53e minute et délivré une passe décisive. Grâce à cette performance, l’ancien sous-marin jaune compte désormais 13 buts en 29 matchs et trône à la tête du classement des meilleurs buteurs de la Super League grecque.

Toujours brillant depuis son arrivée à Marseille, Chancel Mbemba continue à gagner des points dans cette Ligue 1 française. L’ancien défenseur du FC Porto a été l’auteur du premier but de son équipe à la 49e minute et ramène son compteur à 6 buts cette saison.

Malgré son ouverture du score, l’Olympique de Marseille n’a pas été à mesure de s’offrir Strasbourg. l’OM a été tenu en échec par les strasbourgeois (2-2) et laisse filer Paris Saint Germain vers le titre. Les Phocéens se retrouvent désormais à 10 unités d’écart avec le PSG, leader avec 66 points.

De son côté, en déplacement avec son club à Istanbul, Arthur Masuaku a été l’une pièce maîtresse lors du succès de Besiktas devant Istanbul Basaksehir (0-2). Il inscrit son deuxième but de la saison 2022-2023 à la 56e minute. Grâce à cette belle prouesse, l’ancien latéral gauche de West Ham devient le défenseur le plus décisif du club turque sur le plan offensif. Il compte dans sa gibecière 2 buts et 3 passes décisives.

Nord-Kivu: Les FARDC continuent à infliger d’énormes pertes au M23

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Les rebelles du M23 continuent à perdre le contrôle des territoires après d’intenses combats avec l’armée congolaise. C’est le cas de la cité de Mwesso dans le territoire de Masisi où aucune présence de la rébellion n’est signalée après l’occupation de la cité par cette dernière depuis près de deux semaines.

Des sources locales précisent que l’armée congolaise a repoussé de très loin l’ennemi après lui avoir infligé d’énormes pertes humaines.

Avec un nombre réduit de son effectif, le mouvement du 23 mars (M23) sous couvert du Rwanda au travers son porte-parole, Willy Ngoma ne fait que pleurnicher en demandant l’intervention de la force régionale jugée d’ineficace par la communauté congolaise.

Certains observateurs pensent que les rebelles n’ont pas été vaincus mais ils se seraient retirés de cette cité de Mwesso pour se concentrer dans d’autres entités jugées stratégiques.

« Il est clairement établi que le Rwanda soutient le M23 » ( ONU)

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Le conseil de sécurité des Nations-Unies reconnaît que le Rwanda apporte son soutien aux terroristes du Mouvement du 23 mars (M23) qui incriminent la population congolaise dans la partie Est.

Cette affirmation est de Nicolas de Rivière, représentant permanent de la France auprès des Nations-Unies dimanche dernier lors d’une conférence de presse au Nord-Kivu. Il affirme de ce fait que cette situation doit cesser.

Aussi, ce membre de l’ONU souligne la nécessité d’aider la République démocratique du Congo ( RDC) à faire face à la crise humanitaire à la base des déplacements massifs.

« Il y a un problème qui touche aussi les ressources naturelles qui sont pillées, tout le monde sait. C’est très clair que les ressources naturelles dans l’Est de la RDC sont pillées par les voisins », a-t-il déclaré.

Le Rwanda de Paul Kagame agresseur de la RDC continue de soutenir les terroristes du M23 malgré les multiples condamnations de la communauté internationale et bien d’autres pays.

Le cessez-le-feu annoncé après la réunion tenue à Addis-Abeba et Luanda reste sans succès. L’on signale que plusieurs d’autres villages ont été pris par ces assaillants, ce, malgré la présence des troupes de la force régionale de la communauté d’Afrique de l’Ést ( CAE).

A la suite de cette, Angola a envoyé des soldats pour combattre aux côtés des Forces armées de la RDC ( FARDC) afin de planifier cette partie de l’Est en proie de l’insécurité depuis plusieurs décennies

La COGEP veut voir clair sur l’accord signé par le gouvernement et Ventora

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Dans un communiqué publié dimanche 12 mars, la Coalition pour la gouvernance des entreprises publiques (COGEP) a demandé au Premier ministre Sama Lukonde de publier toutes les annexes à l’accord approuvé signé par son gouvernement et la Ventora Corporation. .

Le COGEP s’inquiète de la non publication des annexes à l’accord de règlement global des différends et d’intérêts mutuels signé entre la République démocratique du Congo et le groupe Ventora, une société affiliée à l’homme d’affaires Dan Gertler.

Un an après la signature de cet accord, la COGEP s’interroge sur son application, notamment pour les actifs miniers qui n’ont pas été restitués aux régulateurs compétents, le 6ème intérêt cumulé de plus de 240 millions d’euros dû par l’Etat du Congo à Dan Gertler.

Le syndicat soutient que le contrat signé par le gouvernement congolais et la Ventora Corporation viole les règles de transparence tant que ses avenants restent confidentiels.

Il est donc important que toutes les annexes soient publiées pour permettre à la société civile et au peuple congolais de se prononcer définitivement sur cet accord, en toute connaissance de cause, recommande le COGEP dans son communiqué.

Elle demande également au président de la République, Félix Tshisekedi, d’y participer afin que les dispositions légales et l’engagement international de la RDC en matière de transparence soient respectés, ainsi que toutes les annexes à l’accord signé entre le gouvernement congolais et le groupe Ventora soit rendu public.

Quant au procureur général près la Cour de cassation, le syndicat recommande d’ouvrir un dossier judiciaire contre les personnes accusées d’entrave à la transparence.

Le Conseil de sécurité de l’ONU soutient la voie diplomatique pour ramener la paix en RDC

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En visite en République démocratique du Congo (RDC), la délégation du Conseil de sécurité de l’ONU estime, dimanche 12 mars, que la négociation est la voie excellente pour mettre fin à la montée de la violence dans l’est de la République démocratique du Congo.

« Le Conseil de sécurité a un large éventail d’outils pour ramener la paix et la sécurité, les sanctions sont un de ses leviers mais il n’y a pas que les sanctions, il y a la négociation, et la négociation est l’outil par excellence de la diplomatie et des Nations-Unies », a déclaré Michel Xavier Biang, l’ambassadeur du Gabon aux Nations Unies.

Il a souligné que la sortie de ce conflit ne peut être que politique et ne peut être obtenue que par la négociation.

« Les Nations-Unies, le Conseil de sécurité en particulier est engagé pour la paix et la sécurité en RDC et particulièrement à l’Est de la RDC et nous sommes disposés à être davantage engagés aux côtés des autorités de la RDC. C’est pourquoi nous sommes sur le terrain pour exprimer notre engagement ferme aux côtés des populations du peuple de la RDC et de ses autorités », a ajouté le diplomate gabonais.

L’Est de la RDC, frontalier notamment du Rwanda, connaît une flambée de violence depuis que la milice du M23 a repris les armes fin 2021 et s’est emparée de l’ensemble du territoire.

Des combattants du M23 ont également avancé ces derniers jours, menaçant désormais de bloquer toutes les routes d’accès à Goma, la principale ville à l’est de la RDC, très proche du Rwanda et qui abrite plus d’un million d’habitants.

Selon les Nations Unies, les combats entre les forces congolaises et celles du M23, qui, selon la RDC et d’autres pays, sont soutenus par le Rwanda, ont jusqu’à présent déplacé plus de 800 000 personnes.

Membre de cette délégation, l’ambassadeur de France auprès des Nations unies, Nicolas de Rivière, a déclaré dimanche devant la presse que le M23 devrait se retirer des territoires qu’il occupe, ajoutant qu’«il n’y a plus besoin de le prouver. Le Rwanda soutient le M23 » et que des éléments rwandais s’infiltrent régulièrement dans la province congolaise du Nord-Kivu, dont Goma est la capitale.

Goma: Aussitôt enrôlé, Acheni Lukwebo formule des recommandations à la CENI

Le Président national du parti Alliance des forces démocratiques et pour le progrès du Congo (AFDPC) Acheni Lukwebo Romain s’est acquitté du devoir civique en s’enrôlant dans son fief électoral à Goma le 11 mars 2023 dernier.

Accompagné par les partisans et cadres de son parti, Acheni Lukwebo a reçu sa carte d’électeur au Centre d’inscription de l’Institut Mikeno islamique situé au quartier Ndosho dans la commune de Karisimbi, après avoir accompli toutes les formalités lui exigées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Une occasion pour lui d’appeler la population de la ville de Goma à s’enrôler massivement pour bénéficier du droit de vote et celui d’être voté, mais aussi des autres avantages de la carte d’électeur.

« Je suis dans la joie, parceque je viens de m’enrôler. La carte obtenue aujourd’hui me donne le droit de voter ainsi que celui d’être voté. J’encourage tous les compatriotes à se faire enrôler en masse pour qu’ils puissent avoir le même droit que moi» a-t-il fait savoir.

Poursuivant, celui-ci compatit avec toute la population de la province du Nord Kivu victime des affres de la guerre causée par la rébellion du mouvement du 23 mars (M23).

Néanmoins, s’inquiète-t-il , « Je réalise qu’il y a peu de machines par rapport au nombre très élevé des gens qui veulent s’enrôler. C’est le plus grand défi que j’ai vu« .

A cet effet, celui-ci recommande à la CENI de renforcer les machines et de multiplier les centres pour permettre que cette opération d’identification et d’enrôlement des électeurs soit inclusive.

La date butoir pour le processus d’enrôlement pour la troisième aire opérationnelle dans laquelle se trouve aussi la province du Nord Kivu est prévue le 17 mars prochain, conformément au calendrier rendu public par la centrale électorale.

Nord-Kivu: A moins d’une semaine de la fin de l’enrôlement, les voix se lèvent pour exiger à la CENI de prolonger le délai

C’est le cas de l’organisation Action d’Animation pour le Développement des Paysans, ACADEPA-ZABURI 133 Asbl, membre de la Société civile qui demande à la Commission Électoral National Indépendante (CENI) de prolonger les délais prévus pour l’identification et enrôlement des électeurs pour permettre à toute la population d’avoir des cartes d’électeurs.

Bosenibamwe Muzungu Jean Étienne, secrétaire exécutif de cette structure citoyenne avance diverses raisons. Il cite notamment l’insuffisance des Centres d’inscription dans des zones en conflit, les différentes pannes des Kits dans différents Centres d’inscriptions mais aussi la situation d’insécurité à laquelle sont exposés les requérants qui se réveillent tôt le matin à la recherche de cette pièce.

Il recommande aux membres des différents Centres d’Inscription de faciliter les requérants pour accédez aux cartes d’électeurs ; un bon nombre ont perdus de leurs lors de l’éruption volcanique du 2022 et les guerres en répétitions à l’Est de la RDC.

Selon le calendrier de la CENI, la date butoir pour la troisième aire opérationnelle dans laquelle se trouve le Nord Kivu est prévue pour le 17 mars prochain. Dans la deuxième aire dont la fin était prévue le 10 mars, la Centrale électorale a ajoutée 10 jours pour permettre aux congolais d’avoir des cartes.

Gédéon Kalulu forfait pour le face à face RDC-Mauritanie, Mukoko Amale rappelé

Gédéon Kalulu, va devoir encore attendre avant de porter les couleurs du drapeau de son pays d’origine dans une rencontre officielle.

Le latéral droit du Football Club Lorient de la ligue 1 française est déclaré forfait pour la double confrontation qui opposera la République démocratique du Congo et la Mauritanie en marge de la 3e et 4e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024. Il est remplacé par Mukoko Amale, annonce la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) ce dimanche 12 mars.

À 25 ans, celui qui a été formé à l’Olympique Lyonnais en France, était tout près de pouvoir porter les couleurs de la RDC pour sa 4e fois. Après ses trois matchs amicaux, l’ancien d’Ajaccio était parmi les 29 Léopards convoqués par Sébastien Desabre, sélectionneur national. Mais hélas! il ne rejoindra pas la tanière de l’équipe nationale qui va devoir se réunir dans les prochains jours pour avoir contracté une blessure.

Celui qui compte 23 apparitions avec son club actuel cette saison, est touché aux adducteurs. D’après les informations de la dernière minute, la durée de sa blessure n’a pas été dévoilée. Mais celle-ci n’apparaît pas grave. C’est ce qu’a révélé son entraîneur, Régis Le Bris.

C’est pour la deuxième fois cette saison que le défenseur congolais est renvoyé à l’infirmerie. En 2022 il avait contracté une blessure au mollet. Celle-ci a duré 27 jours, soit du 02 au 29 octobre 2022. Par conséquent, celui qui a disputé 1986 minutes cette saison avec les oranges et noirs a même manqué la victoire (2-0) de son équipe cet après-midi contre trois pour le compte de la 27e journée de la Ligue 1.

Présélectionné ensuite mis en réserve après la publication de la liste définitive de 29 Léopards convoqués, Mukoko Amale, l’actuel sociétaire de Difaã El Jadida, club de la première division marocaine, a été rappelé dans ce poste du latéral droit. Il va se mettre en concurrence dans ce rôle d’arrière droit avec Jordan Ikoko, l’ancien latéral de Guingamp.

Échec du cessez-le-feu  : l’Angola s’invite au champ de guerre 

La République d’Angola enverra une unité du contingent de soutien aux opérations de maintien de la paix des forces armées angolaises, c’est ce qu’a annoncé le gouvernement angolais samedi 11 mars après énième échec du cessez-le-feu de M23 dans la province du Nord Kivu à l’est de la RDC. 

Luanda indique que Ladite unité a pour objectif premier de sécuriser les zones de cantonnement des éléments du M23 et de protéger les membres du Mécanisme ad hoc de vérification” et cette mesure entre dans le cadre de ses responsabilités de Médiateur dans le cadre du « Processus de Luanda »

Le gouvernement angolais affirme avoir consulté les autorités de la République démocratique du Congo, avant de prendre cette mesure. Mais il faudra attendre l’autorisation de l’Assemblée nationale angolaise telle que prescrit la loi angolaise sur l’envoi des contingents militaires angolais et des forces militarisées à l’extérieur du pays. 

Malgré un cessez-le-feu conclu entre toutes les parties, qui devait entrer en vigueur le mardi 7 mars à midi, les combats entre les rebelles et l’armée loyaliste continuent. Selon certaines sources, les combats se rapprochent de la province voisine du Sud-Kivu.

Kinshasa : l’opposition manifeste sans casse 

Aucun mort, pas blessé, ni des casses à déplorer. La marche organisée, samedi 11 mars à Kinshasa, par l’opposition contre l’agression de la République démocratique du Congo par le Rwanda s’est déroulée dans une ambiance bon enfant. 

Martin Fayulu, Augustin Matata Ponyo, Set Kikuni, Dieudonné Bolengetenge représentant de Moïse Katumbi et plusieurs autres figures de l’opposition, excepté Adolphe Muzito, ont battu les pavés à Kinshasa pour protester notamment contre la présence des forces de l’EAC dans l’est de la RDC. La manifestation s’est déroulée sans casse. 

Les leaders et leurs sympathisants sont encadrés par la police tout au long de la marche question de rester dans l’itinéraire tracé par l’autorité urbaine. Une altercation entre militants de l’opposition et ceux de la majorité s’est produite vers le siège de l’Union pour la Démocratie et le Progrès sociale (Udps), parti au pouvoir. mais elle n’était que de courte durée, la police a rétabli le calme.

Avant toute chose, j’aimerais qu’on applaudisse pour la Police nationale congolaise” lance Martin Fayulu. Il a du répondant. Pour lui, “la police a porté haut l’étendard de la nation”. “ Si toutes les marches se passent de cette manière, nous allons porter haut notre pays” dit-il dans un meeting dans l’enceinte du stade Tata Raphael, point de chute de la marche. Le rond-point Ngaba était le lieu de rassemblement.  

Il était question de “dénoncer et condamner l’agression dont la RDC est victime, dénoncer et condamner la complicité et l’incompétence du pouvoir en place dans la conduite de la guerre contre l’agression rwandaise, exiger le retrait immédiat des troupes de l’EAC du pays et demander aux Nations-Unies et à l’Union Africaine d’éloigner les éléments des FDLR du pays”indique Martin Fayulu dans son appel à la manifestation. 

La situation sécuritaire à l’est de la RDC, dans  la province du Nord Kivu reste préoccupante. Les combats se poursuivent entre les Forces armées de la RDC et les rebelles du M23 qui cherchent à poursuivre leur avancée vers la ville de Goma, capitale du Nord-Kivu, malgré plusieurs cessez-le-feu décrétés par les chefs d’Etat de la sous régions.

Marche de l’opposition à Goma: Une dizaine des manifestants arrêtés après la répression

Initialement annulée par le maire policier de la ville de Goma, la marche initiée par les partis de l’opposition Ensemble pour la République, LGD et Lamuka a été réprimée par les éléments de la police dans la ville de Goma.

Partie de plusieurs coins chaudes de la ville, ladite marche n’a pas connue une issue favorable. Au niveau de l’hôtel New Riviera en face du gouvernorat où ils devraient déposer leur mémorandum, elle a été vivement réprimée.

Fadhili Lifo Kimwanga rapporteur national adjoint de la ligue des jeunes du parti Ensemble de Moïse Katumbi précise que la marche visait à exprimer à travers un mémorandum pour condamner l’agression dont la Rd Congo est victime de la part du Rwanda sous couvert du M23.

Par ailleurs, il dénonce la brutalité à travers laquelle la police nationale congolaise les a réprimé. Lifo Kimwanga reproche au gouvernement congolais de prendre à la légère l’agression dont le pays est victime en ne mettant pas en pratique les stratégies nécessaires pour faire taire les armes.

« Nous sommes au front et on ne comprend pas jusqu’à présent qui mène les offensives contre l’ennemi. Dans les années 2012-2013, on avait vu le général feu Bauma et on a vu les résultats. Mais avec ce régime de Tshilombo on ne comprend pas, tous les généraux préfèrent venir à l’est pour s’enrichir que de combattre » a-t-il dit.

Il était également question pour les manifestants de profiter de la présence de la délégation d’une mission du Conseil de sécurité de l’ONU pour exprimer leurs ral bols. Le mémo n’a pas été déposé et une dizaine des manifestants arrêtés.

Kinshasa : la délégation du Conseil de sécurité des Nations-Unies reçue par Sama Lukonde

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La délégation du Conseil de sécurité des Nations unies a été reçue par le Premier ministre Sama Lukonde ce vendredi 10 mars 2023 à Kinshasa. La mission de cette délégation est d’évaluer la situation sécuritaire en RDC et l’exécution du mandat de la MONUSCO, conformément à la résolution 2666 (2022) du Conseil de sécurité.

A en croire Christophe Lutundula, ministre des affaires étrangères, la priorité des priorités, c’est la restauration de la paix et de la sécurité.

Pour y arriver, affirme-t-il, « il faut mettre fin à l’agression contre la RDC et aux aventures meurtrières, criminelles du M23 avec le soutien de l’armée rwandaise. Cela nécessite la mise en œuvre du plan d’action, du plan de paix de Luanda-Nairobi, qui a été avalisé par les Chefs d’État de la région et par les Nations-Unies. Cela nécessite également que la Monusco soit réajustée ».

« Si on veut avoir une Monusco qui travaille, qui est légitime aux yeux des congolais, il faut revoir, muscler son mandat et lui donner les moyens qu’il faut », ajoute-t-il.

Pour le Chef de la diplomatie congolaise, « il ne sert à rien de jeter des hommes, des femmes, militaires ou civils dans une affaire pour laquelle ils n’ont pas les moyens. Pour arriver à ce résultat d’éradiquer le cancer des groupes armés et de l’agression, il faudra des sanctions. Et nous avons insisté. Les Nations-Unies, en particulier, et le Conseil de Sécurité en ont les moyens. La tradition est là. Les Nations-Unies ont tout ce qu’il faut pour sanctionner comme ils l’ont fait dans le passé et comme ils le font aussi par exemple, par rapport à la Russie dans la guerre en Ukraine. C’est ce que nous leur avons dit », conclut-il.

Nord-Kivu : une aide humanitaire pour les déplacées de guerre arrive à Goma

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Un avion-cargo transportant plus de 72 mètres cubes de fournitures médicales de l’UNICEF pour les personnes déplacées a atterri ce vendredi 10 mars à Goma, au Nord-Kivu.

Le matériel a été livré à Goma par un vol humanitaire Air Bridge organisé par l’Union européenne avec le soutien de la France.

Parmi les fournitures de santé et de nutrition livrées vendredi, des kits médicaux d’urgence contenant des médicaments et du matériel seront également distribués dans certains centres médicaux, annonce l’UE.

« Le matériel d’urgence contient 50 000 sachets de sels de réhydratation orale (SRO) qui joueront un rôle vital dans la lutte contre la diarrhée et le choléra. Les sachets seront principalement distribués à des milliers de personnes déplacées par les récentes violences dans la région de Goma, au Nord-Kivu. La menace du choléra dans les camps surpeuplés où elles vivent est de plus en plus préoccupante. Le choléra, la rougeole et le paludisme sont des problèmes de santé majeurs dans tout l’est de la RDC, en particulier dans les zones touchées par d’importants mouvements de population », écrit l’UE dans son communiqué.

« Ce vol contribuera à fournir des fournitures nutritionnelles et sanitaires à des dizaines de milliers de personnes dans des zones touchées par une violence accrue. , prévenir la malnutrition et minimiser l’impact de la rougeole », ajoute le document.

Pour Grant Leaity, représentant de l’UNICEF en RDC, cette aide « n’aurait pas non plus été possible sans le financement des opérations européennes de protection civile et d’aide humanitaire (ECHO), du Fonds central d’intervention pour les urgences humanitaires (CERF), du Canada, de l’agence gouvernementale suédoise pour le développement (SIDA), de la Banque mondiale et de l’Allemagne ».

La cargaison de matériel médical est arrivée à Goma en même temps que les visites dans la capitale du Nord-Kivu des ambassadeurs de l’UE et de la France en RDC.

« Cet engagement confirme et renforce notre solidarité avec toutes les victimes de cette tragédie humanitaire dans l’est de la RDC, parallèlement à notre plein soutien aux diverses initiatives en cours pour y rétablir une paix durable », a déclaré l’ambassadeur de l’UE en RDC, Jean-Marc Châtaigner.

Bien que la majeure partie de la cargaison soit livrée à Goma, précise le communiqué certains équipements, notamment des kits pour sages-femmes, seront livrés dans l’ensemble des provinces de l’est du pays ou le conflit a déplacé plus de cinq millions de personnes. Dans le seul Nord-Kivu depuis le début de la dernière crise en mars 2022, plus de 800 000 personnes ont été forcées de fuir leurs maisons.

Dans la préfecture de l’Ituri, on estime que 190 000 enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition aiguë et des milliers ont été déplacés depuis le début de 2023.

L’humoriste Junior Nkole enfin libre

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Détenu depuis le 9 février dans les locaux de l’Agence nationale des renseignements (ANR), suite à une vidéo où il a incarné un chef d’entreprise recruteur Kasaien qui sélectionne les candidats sur base d’une appartenance tribale, Ce qui a été considéré comme incitant au tribalisme.

Introuvable et ne donnant point de nouvelle, plusieurs artistes et autres se sont mis à dénoncer cet acte sur les réseaux sociaux et médias en exigeant sa libération.

La nouvelle de sa libération a été confirmée hier jeudi 09/03, où L’humoriste apparaît sur une vidéo au côté du député national Ados Ndombasi, qui avait lui aussi dénoncé le fait que l’arrestation de Junior Nkole accuserait un certain artifice politique de museler les artistes congolais alors que la constitution en son article 23 consacre la liberté d’expression et d’opinion.

Par ailleurs, le sit-in organisé en soutien de l’artiste prévu ce vendredi a dû être annulé suite à cette libération.