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CAF C2 : bloqué à Luanda, le DCMP risque un forfait ?

Le Daring Club Motema Pembe est dans une impasse. Les Tupamaros devraient s’envoler pour le Nigeria afin de tenter de rebondir contre Rivers United ce mercredi 08 mars 2023. Mais les joueurs et le staff technique de la formation kinoise n’ont jusqu’Ă  preuve du contraire foulĂ© le sol Nigeria Ă  6h du coup d’envoi prĂ©vu Ă  17h.

Après avoir raté le vol du lundi 06 mars dernier, les joueurs et tous les membres du staff ont encore raté le vol du hier soir mardi 07 mars vers Lagos, la ville où se déroulera ce match comptant de la 4e journée de la phase des groupes de la Coupe de la Confédération de la Confédération Africaine de Football (CAF).

Par consĂ©quent, les immaculĂ©s pourraient ĂŞtre dĂ©clarĂ©s forfait. Cet abandon s’explique par Ă©valuation de la durĂ©e du vol par rapport Ă  l’heure (17h) prĂ©vue du coup d’envoi de ladite rencontre.

L’Ă©quipe de Kinshasa, capitale de la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo, a 3 heures et 3 minutes de vol en quittant Luanda, capitale de la l’Angola, vers Lagos, l’une des villes du Nigeria. Elle doit Ă©galement prendre quelques transports routiers qui prendront Ă©galement du temps avant d’arriver au stade Godswill Akpabio.

Les deux Ă©quipes se sont dĂ©jĂ  affrontĂ©es lors de la 3e journĂ©e de cette compĂ©tition Ă  Luanda. Le score qui a sanctionnĂ© cette rencontre a Ă©tĂ© en faveur de l’Ă©quipe visiteuse, Rivers United (0-1). Un rĂ©sultat qui a favorisĂ© le club nigĂ©rian de prendre le fauteuil du leader avec 6 points.

Le club congolais est 4e, soit dernier du groupe B avec 2 points en 3 sorties.

TP Mazembe vs Monastir : l’heure de la revanche a sonné ?

Le Tout Puissant Mazembe reste sur une sĂ©rie de deux dĂ©faites. La dernière remonte Ă  dimanche 26 fĂ©vrier dernier contre l’US Monastir sur la note de (0-2) dans son fief de Kamalondo. Ces Ă©checs ont compliquĂ© les affaires de Pamphile Mihayo et de ses poulains dans le groupe D en les clouant Ă  la 3e position avec 3 points. Mais ce statu quo ne sape pas le moral de l’entraĂ®neur des Corbeaux. Ce dernier croit Ă  une revanche contre la mĂŞme Ă©quipe ce mercredi 08 mars 2023 au stade de Rades.

Dans une confĂ©rence de presse d’avant match tenue ce mardi 07 mars, l’ancien sociĂ©taire de cette Ă©quipe de Lubumbashi, Chef-lieu de la province du Haut-Katanga, demande Ă  ses hommes un esprit de vainqueur afin d’aller rĂ©aliser cet exploit de dĂ©crocher cette prĂ©cieuse victoire.

« Demain, ça sera un grand match et ça sera un match vraiment ouvert parce que les deux Ă©quipes vont jouer pour espĂ©rer Ă  la qualification […] C’est le mĂŞme Ă©tat d’esprit que nous sommes en train de demander Ă  nos joueurs actuellement d’avoir cet Ă©tat d’esprit de gagneur et moi, je crois qu’on peut faire mieux Ă  partir de demain » a-t-il conseillĂ© Ă  ses joueurs.

Cette confrontation qui mettra en opposition le club congolais Ă  celui de la Tunisie, se dĂ©roulera pour le compte de la 4e journĂ©e de la Coupe de la ConfĂ©dĂ©ration de la CAF. C’est une rencontre qui s’annonce dĂ©cisive et difficile pour la formation de la ville cuprifère.

Cette Ă©quipe chère de MoĂŻse Katumbi peut se remettre dans les bons rails en cas d’un succès et grimper Ă  la 2e position avec 6 points. Cette place qualificative peut Ă©galement s’obtenir en cas d’une dĂ©faite du club tanzanien de Young Africans.

Mais Mazembe dĂ©fie non seulement son bourreau, mais aussi leader de cette poule D avec 7 points et une Ă©quipe de Monastir qui coure derrière sa qualification Ă  la prochaine Ă©tape de la compĂ©tition en cas d’une victoire demain Ă  14h00.

FECOFA : Les élections annoncées pour le 15 juillet 2023

Dans un communiquĂ© rendu public ce mardi 07 mars 2023, la FĂ©dĂ©ration Congolaise de Football Association (FECOFA) annonce la tĂ©nue des Ă©lections au sein de l’instance pour le 15 juillet prochain.

Dans ce document signĂ© par son SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral, Belge Situatala, la FECOFA fait savoir que « le Chronogramme actuel, dont certaines Ă©tapes prĂ©liminaires n’ont pas Ă©tĂ© accomplies par la raison de la publication au journal Officiel des Statuts, prĂ©voit la tenue de l’AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale Élective des membres du ComitĂ© ExĂ©cutif de la FECOFA pour le 15 juillet 2023 »

Sur le mĂŞme texte, l’instance faĂ®tière du football national rassure prĂ©cise que le processus de la mise en place des animateurs au sein de la FECOFA et ses entitĂ©s subordonnĂ©es se fait en harmonie avec la FĂ©dĂ©ration Internationale de Football Association (FIFA) et la ConfĂ©dĂ©ration Africaine de Football (CAF).

D’après certaines sources, la FIFA en collaboration avec la CAF auraient dĂ©cidĂ© de mettre la FECOFA sous la Commission de normalisation. Ce bureau, d’après les mĂŞmes sources, aurait la mission de rĂ©viser des statuts et règlements sportifs et organiser les Ă©lections des nouveaux membres Ă  qui la FIFA pourra enfin remettre le pouvoir.

Lydie Alakani, championne dans la transformation des produits agricoles Ă  Goma

L’autonomisation  c’est l’idĂ©al de toutes les femmes du monde mais chacun s’y prend Ă  sa manière. il faut se battre et se mettre dans le processus visant Ă  aboutir Ă  l’Ă©mancipation. C’est le leitmotiv de Lydie Alakani Miteke, fondatrice de la sociĂ©tĂ© Alasha Multiservice qui intervient dans le domaine agropastoral.

Celle-ci qui fait la transformation des produits de champ vient de mettre sur le marchĂ© l’huile de palme transformĂ©e en provenance de Kisangani. Face Ă  l’oisivetĂ© dĂ©criĂ©e de certaines femmes, appelle ses semblables Ă  s’adonner aussi aux activitĂ©s gĂ©nĂ©ratrices des revenus pour soulager les besoins et relever ainsi les besoins du panier de la mĂ©nagère.

« Notre sociĂ©tĂ© a pour ambition des services agropastoraux. Nous avons une concession de 10 hectares dans la ville de Kisangani oĂą nous cultivons des produits agricoles notamment, les palmiers Ă  huile, les ananas, le maĂŻs et nous faisons aussi la transformation de tous ces produits. Notre première rĂ©alisation dans ce secteur, nous avions effectuĂ© la transformation du palmier en huile de palme et le nĂ´tre nous l’avions surnommĂ© Alacha Palma que nous vendons ici Ă  Goma Ă  un prix abordable» a fait savoir cette dame. 

Fonctionnaire d’État, celle-ci fait savoir que l’inspiration de crĂ©er la SociĂ©tĂ© Alacha multiservices remonte de 2017 quand elle avait pris part Ă  une formation sur l’entrepreneuriat dans la ville de Goma.

«En ma qualitĂ© d’agent de l’Ă©tat en voyant comment on vit avec le salaire minime que nous recevons on ne peut pas faire des projets. Après avoir participĂ© Ă  cette colloque oĂą il y avait plusieurs intervenants dont le pasteur Camil Ntoto qui nous avait Ă©difiĂ© sur le thème l’idĂ©e c’est la richesse, j’ai capitalisĂ© toutes les notions apprises Dieu m’a inspirĂ© de faire l’agrobusiness» a t-elle ajoutĂ©e. 

Cette huile de palme bio et naturelle est la première transformation de cette sociĂ©tĂ© qui compte dans un avenir proche travailler aussi sur d’autres produits de champs pour permettre Ă  la population une consommation saine des aliments des champs congolais et lutter ainsi contre les maladies d’origine inconnue.

Cessez-le-feu au Nord Kivu : Les FARDC démasquent une énième hypocrisie du M23

A peine annoncĂ© Ă  travers un communiquĂ© de presse, le cessez-le-feu de la rĂ©bellion du M23 est en mĂŞme temps violĂ©. Ce mouvement vient d’annoncer la journĂ©e de ce mardi un cessez-le-feu effectif conformĂ©ment Ă  la demande des autoritĂ©s angolaises qui ont assurĂ© la mĂ©diation entre Kinshasa et ces rebelles pour une issue favorable Ă  la crise.

Pendant ce temps, les combats se poursuivent dans les territoires de Masisi et Rutshuru dans la province du Nord Kivu oĂą, selon un communiquĂ© de l’armĂ©e, les rebelles du M23 attaquent les positions des forces armĂ©es de la RD Congo.

Dans la communication de l’armĂ©e dans la soirĂ©e de ce mardi, elle dĂ©nonce la violation flagrante du fameux cessez-le-feu par les rebelles qui ont tentĂ© de rĂ©cupĂ©rer les localitĂ©s de Karumba et Rwindi.

Le porte-parole des opĂ©rations Sokola 1, le lieutenant Colonel Ndjike Kaiko Guillaume qui a lu ce communiquĂ© devant la presse parle aussi de violation des droits de l’homme et crime contre l’humanitĂ© après que ces rebelles aient causĂ© la mort de trois personnes et six blessĂ©s Ă  Mubambiro près de Sake en territoire de Masisi.

Il en appelle Ă  la force de l’EAC de tirer toutes les consĂ©quences qui s’imposent face Ă  l’attitude hypocrite de l’armĂ©e rwandaise sous couvert du M23.

Cessez-le-feu : le M23 s’ouvre au dialogue, Mais Kinshasa n’a pas encore dit son mot

Chose dite, chose faite. Le M23 dĂ©clare enfin le Cessez le feu effectif qui entre en vigueur Ă  partir de ce mardi 07 mars 2023. Et ce, conformĂ©ment au communiquĂ© de ce mouvement, rendu public en dĂ©but d’après-midi de ce mĂŞme mardi après leur tĂŞte-Ă -tĂŞte avec le prĂ©sident angolais JoĂŁo Lourenço Ă  Loanda la fois dernière.

Ouverture direct au dialogue

Cette dĂ©cision du cessez-le-feu ouvre directement la voie au dialogue entre le gouvernement congolais et la rĂ©bellion du M23 qui pourra aboutir au retrait effectif de ce mouvement de toutes les zones qu’il occupe depuis un certain moment dans plusieurs entitĂ©s dans les territoires de Rutshuru et Masisi en province du Nord Kivu.

Très demandĂ© par le M23, le dialogue n’a jamais Ă©tĂ© parmi les lignes prioritaires de Kinshasa qui ne jure que sur les affrontements depuis le dĂ©but des hostilitĂ©s pour dĂ©fendre l’intĂ©gralitĂ© de son territoire.

Un cessez-le-feu d’hypothĂ©tique

La rĂ©bellion du M23 après avoir tentĂ© Ă  plusieurs reprises de rĂ©cupĂ©rer des entitĂ©s stratĂ©giques dans le territoire de Masisi, donc Rubaya se trouve devant un fait accompli d’obtempĂ©rer Ă  la volontĂ© des dirigeants de la sous rĂ©gion de l’Afrique de l’est. Dans son communiquĂ©, le mouvement du 22 mars fait savoir par ailleurs qu’il rĂ©itère son engagement Ă  rĂ©soudre pacifiquement les conflits mais se rĂ©serve le droit de se dĂ©fendre une fois que les Forces armĂ©es de la RD Congo attaqueraient ses positions.

Les revendications du M23

Les accords du 23 mars, à la base de la rébellion du M23 qui occupe actuellement une partie du Nord-Kivu, contiennent une clause demandant la mise en place d’un nouveau modèle de découpage du territoire national fondé sur «la nécessité d’une meilleure prise en compte possible des réalités sociologiques du pays». Cet accord inclut aussi la reconnaissance des provinces du Nord et du Sud-Kivu comme des « zones sinistrées ».

Tout comme en 2012 lors de l’occupation de la ville de Goma, les rebelles du M23 rĂ©clament l’ouverture des nĂ©gociations politiques avec le chef de l’Etat, FĂ©lix Antoine Tshisekedi avant tout retrait des zones qu’ils occupent.

Leurs revendications ont évolué puisqu’en prenant les armes il y a plus de 10 ans, les rebelles du M23, à travers leur coordonnateur Jean Marie Runiga, exigeaient du gouvernement congolais, le respect des clauses de l’accord signé le 23 mars 2009 entre le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) de l’ancien général Laurent Nkunda et le pouvoir de Kinshasa. Les chefs militaires du M23 sont issus du CNDP.

Parmi ces clauses, il y a notamment la proposition d’un nouveau modèle de découpage du territoire national censé aider le rapprochement entre les administrateurs et les administrés, peut-on lire dans cet accord sans plus de détails. Cet accord jetait aussi les bases d’un mécanisme de retour pour les réfugiés congolais et autres déplacés internes en RDC.


Selon cette dernière clause, le gouvernement s’engageait à relancer, dans les plus brefs délais, les Commissions tripartites relatives aux réfugiés congolais se trouvant dans les pays voisins et à initier des actions de réhabilitation nécessaires à leur réinsertion dans leurs milieux d’origine.


En plus de cela, le gouvernement devait dĂ©clarer les provinces du Nord et Sud Kivu, « zones sinistrĂ©s », et mettre en Ĺ“uvre des projets intĂ©grateurs et de dĂ©veloppement, en commençant par les territoires les plus sinistrĂ©s, lieu de rĂ©sidence des dĂ©mobilisĂ©s et des rĂ©fugiĂ©s de retour. Les projets intĂ©grateurs devaient puiser sa main-d’Ĺ“uvre parmi les dĂ©placĂ©s et les rĂ©fugiĂ©s de retour dans leurs territoires.


Ces accords incluent aussi l’intégration des forces du CNDP au sein des FARDC et de la police nationale, avec la reconnaissance de leurs grades. Le CNDP revendique également une loi d’amnistie en faveur de ses hommes, couvrant la période de juin 2003 jusqu’à la date de sa promulgation.

Kinshasa veut camper sur sa position

Quelques heures avant l’effectivitĂ© du cessez-le-feu, le Ministre congolais en charge de l’enseignement supĂ©rieur et universitaire, Muhindo Nzagi Butombo a assurĂ© que le gouvernement congolais n’a aucune volontĂ© de dialoguer avec le M23. Au cours d’un point de presse tenu Ă  Goma, celui-ci a rassurĂ© que les groupes armĂ©s communĂ©ment appelĂ©s « Wazalendo » devront tout faire pour s’armer afin de faire front commun avec les forces loyalistes contre les rebelles du M23.

Pour l’instant, plusieurs initiatives diplomatiques ont Ă©tĂ© lancĂ©es. Un mini-sommet organisĂ© en novembre 2022 Ă  Luanda avait notamment ordonnĂ© un retrait du M23 de ses positions, ce qui n’a pas eu lieu. Le 17 fĂ©vrier Ă  Addis-Abeba, les dirigeants d’Afrique de l’Est ont adoptĂ© un nouveau calendrier, prĂ©voyant un « retrait de tous les groupes armĂ©s » d’ici au 30 mars, en mars dernier un tĂŞte-Ă -tĂŞte entre la rĂ©bellion et les autoritĂ©s de la sous rĂ©gion a Ă©tĂ© tenue ayant conduit Ă  ce cessez-le-feu.


Le Rwanda toujours accusé


Victimes des attaques, les personnes déplacées dans des camps vivent dans des conditions précaires en raison du manque de ressources. Les activités du M23 correspondent aussi à de la traite humaine, au sens de la définition des Nations unies, par l’exploitation d’enfants. Les enfants recrutés comme soldats par les rebelles sont leurrés avec des promesses d’emploi. Lorsqu’ils tentent de s’échapper, ils se retrouvent soit exécutés ou détenus et torturés dans des prisons souterraines.

Ces massacres exposent la tension existante entre la RDC et le Rwanda. Le président congolais Félix Tshisekedi a déclaré, devant son conseil des ministres, qu’il tenait le Rwanda responsable des attaques du M23. Il déclare que son pays subit « une agression de la part du Rwanda, agissant sous le couvert du M23». Ces dires sont confirmés par des experts de l’ONU et par les États-Unis, via l’ambassadeur des États-Unis en RDC. Le Rwanda ne serait pas le seul pays à appuyer le M23. L’Ouganda serait aussi liée aux activités du groupe rebelle.

Le président rwandais Paul Kagame rejette ces accusations et accuse le président congolais de fuir ses responsabilités. Entre-temps, les représentants politiques en RDC continuent de dénoncer la xénophobie en souhaitant établir une paix entre toutes les communautés ethniques. D’ailleurs, une coalition de groupes armés congolais tente de combattre et repousser le M23.

Contrat chinois : le CREFDL identifie les 40 infrastructures qui ont coûtées 824,5 millions $ à la RDC

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Dans un communiqué publié lundi 6 mars, le Centre de recherche en Finances publiques et développement local (CREFDL) est parvenu à identifier la liste de 40 infrastructures, réhabilitées ou construites dans le cadre de la convention sino-congolaise signée en 2008, évaluées à 824,5 millions $.

Après analyse, le CREFDL fĂ©licite l’IGF pour ce travail important, qui contribue Ă  l’amĂ©lioration de la gouvernance des finances publiques en RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo, note le communiquĂ©.

NĂ©anmoins, CREDL constate que la liste des infrastructures rendue public par l’IGF et reprise dans la convention signĂ©e en 2008 a Ă©tĂ© rĂ©visĂ©e en 2010, suite Ă  la pression exercĂ©e par le Fonds MonĂ©taire International (FMI).

« Actuellement, la convention n’est plus dans sa forme initiale convenue avec la Chine. Malheureusement, la nouvelle liste n’est pas disponible. Des informations recueillies auprès du Ministère des Infrastructures, il ressort que les deux parties (RDC et GECÂą) s’Ă©taient engagĂ©es Ă  produire des Ă©tats de besoins annuels, assortis d’un budget opĂ©rationnel », a-t-il indiquĂ©.

De ce qui ressort de cette analyse, il s’agit de 953,92 Km des routes, dont 91,08 Km modernisĂ©es, un hĂ´pital, (…).

Ainsi, le constat est le suivant:

A. FINANCEMENT 2008 – 2014

  1. Projet Terrassement et bitumage de la RN5 Lubumbashi – Kasomeno: mise en Ĺ“uvre dans la province du Haut-Katanga pour 137,00 Km au coĂ»t de 162,2 millions $. La rĂ©ception dĂ©finitive a eu lieu le 17/12/2016. Travaux exĂ©cutĂ©s par CREC 7.
  2. Bitumage de la RN4 tronçon Beni -Niania: effectué au Nord-Kivu par SINOHYDRO pour une longueur de 14,60 Km au coût de 57,7 millions $. La réception définitive est intervenue le11/11/201;
  3. Modernisation de l’avenue Tourisme Ă  Kinshasa: Longue de 6,80 KM Ă  une valeur de 297,7 millions $ et la rĂ©ception dĂ©finitive est intervenue le 26/02/2013.
  4. Modernisation de la Route Lutendele à Kinshasa: travaux effectués par CREC 8, longue de 2,80 Km à hauteur de 19,9 millions $. La réception définitive est intervenue le 26/02/2013.
  5. Boulevard du 30 Juin Lot 1 à Kinshasa par CREC 7 pour 5,32 Km, le montant décaissé est de 4,1 millions $, la réception définitive est intervenue le 29/07/2014.
  6. Boulevard du 30 Juin Lot 2 à Kinshasa: travaux effectués par CREC 8, pour 2,50 Km à 9 341 204,19 $. Réception définitive le 23/07/2014.
  7. Boulevards Sendwe et Triomphal à Kinshasa: travaux effectués par CREC 8 pour 3,67 Km à 6,2 millions $. Réception définitive le 13/04/2013.
  8. Hôpital du Cinquantenaire à Kinshasa: travaux effectués par SINOHYDRO 2, Capacité de 500 Lits pour un montant de 14,8 millions $. Réception définitive le 27/08/2014;
  9. Esplanade du Palais du Peuple: travaux effectués par SINOHYDRO 2 pour un montant de 25,1 millions $. Réception définitive le 25/08/2011.
  10. Implantation de l’Usine des prĂ©fabriquĂ©s Ă  Kisangani dans la province de la Tshopo, par SCHNELL pour un montant de 7,4 millions $. RĂ©ception dĂ©finitive le 07/04/2018.

B. FINANCEMENT 2015

  1. Modernisation de la traversĂ©e de Butembo (Suite)/Nord-Kivu par SINOHYDRO 14, d’une longueur de 7,85 Km Ă  3,3 millions $. RĂ©ception dĂ©finitive le 05/06/2017.
  2. Asphaltage de la Route Bukavu-Kamanyola (PK0-PK5): effectué par SINOHYDRO pour 14,5 Km à 3 millions $. Réception définitive le 15/04/2018.
  3. Réhabilitation de la Route Luambo-Mitwaba-Manono-Kalemie (PK22+00-PK171+600): Haut-Katanga, Lualaba et Haut-Lomami: effectué par CREC 7 pour une longueur de 149,60 Km à 30 millions $. Réception définitive le 02/04/2019.
  4. Réhabilitation et modernisation de la voirie de Kolwezi/Lualaba par CREC 8 à hauteur de 4,657 Km à 6 000 000,00$. Réception définitive le 20/08/2019.
  5. RĂ©habilitation de la Route Bunagana-Rutshuru-Goma/Nord-Kivu:
    SINOHYDRO 13 d’une longueur de 100,00 Km bitumĂ© Ă  10 000 000,00 $. RĂ©ception dĂ©finitive le 18/07/2019.
  6. Modernisation de la Voirie de Uvira / Phase 1 au Sud-Kivu: effectuée par SINOHYDRO à une longueur de 14,2 et 23 Km au montant de 10 millions $. Réception définitive le 16/07/2019
  7. Modernisation de l’Avenue Nzolana Ă  Kinshasa par CREC 8 pour 10,976 Km (Première Phase AchevĂ©e: 1,4 Km) au coĂ»t de 15 000 000,00 $, rĂ©ception dĂ©finitive le 15/12/2018.
  8. Renforcement des boulevards Sendwe et Triomphal à Kinshasa par CREC 7, pour une longueur de 3,665 Km à 5 millions $. Réception définitive le 13/05/2019.
  9. Réhabilitation de la Route revêtue Mbuji Mayi-Mwene Ditu/Kasaï-Oriental et Lomami par CREC 8 de 135,000 Km, 15 Millions $. Réception définitive le 08/12/2019.

Nord-Kivu : Un mort et 6 blessés dans des explosions des bombes attribuées au M23

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Au moins une personne tuée et six autres blessées dans des explosions des bombes attribuées au M23 lundi 6 mars, à Sake et Mubambiro, à 27 kilomètres de Goma, dans la province du Nord-Kivu.

D’après la société civile de Mubambiro, 5 autres personnes ont été blessées par des éclats des bombes il y a deux jours à Katembe, non loin de Sake. Ces personnes ne sont toujours pas évacuées de la zone car occupée par les rebelles, rapportent-elles.

Le porte-parole des FARDC du Nord-Kivu, le lieutenant-colonel Njike Kaiko, a de nouveau dĂ©noncĂ© la violation du cessez-le-feu par les rebelles du M23 et l’armĂ©e rwandaise, qui auraient pris pour cible des positions des FARDC ainsi que des troupes nouvelles dĂ©ployĂ©es au Burundi et un camp de dĂ©placĂ©s.

Selon plusieurs sources, dont la sociĂ©tĂ© civile, au moins 6 explosions ont Ă©tĂ© enregistrĂ©es dans diffĂ©rentes zones rĂ©sidentielles, notamment au quartier Virunga (chez Maman Zaina) dans un site d’Ă©vacuation des populations.

Leopold Mwisha, prĂ©sident de la sociĂ©tĂ© civile de Mubambiro, a dĂ©clarĂ© qu’une femme dans la soixantaine Ă©tait dĂ©cĂ©dĂ©e alors que les blessĂ©s Ă©taient transportĂ©s Ă  l’hĂ´pital pour un traitement appropriĂ©. Le second a ajoutĂ© que ces incidents ont provoquĂ© une grande panique et que certaines familles ont de nouveau quittĂ© la rĂ©gion pour se rĂ©fugier, a-t-il dĂ©clarĂ©.

Est de la RDC : Le M23 pressé d’appliquer un cessez-le-feu ce mardi à midi

La rébellion de M23 doit normalement se retirer des zones occupées en RDC ce mardi 7 mars. Ce, conformément au mini-sommet tenu le 23 novembre à Luanda.

Lundi 6 mars, Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’ONU Antonio Guterres a exhortĂ© le M23 Ă  respecter le cessez-le-feu afin de crĂ©er les conditions nĂ©cessaires Ă  son retrait total et effectif de toutes les zones occupĂ©es Ă  l’est de la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo.

À en croire le porte-parole de M. Guterres, Stéphane Dujarric, l’ONU condamne toute violence contre les civils et renouvelle son appel à tous les groupes armés congolais et étrangers à déposer les armes et à désarmer sans condition.

Le M23 est censé appliquer un cessez-le-feu à partir d’aujourd’hui mardi à 12 heures. L’annonce a été faite par les autorités angolaises qui assurent la médiation entre Kinshasa et Kigali. Le président angolais João Lourenco avait obtenu le 17 février 2023, à la suite du mini-sommet sur la paix et la sécurité dans la région des Grands Lacs tenu à Addis-Abeba, le mandat de discuter directement avec le commandement du M23 pour faire avancer le processus de paix.

Le chef de l’ONU a pressĂ© lundi le M23 en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo (RDC) de se conformer Ă  une trĂŞve censĂ©e entrer en vigueur mardi et de se retirer Ă  terme des « zones occupĂ©es » dans le pays en conflit.

La RDC accuse depuis des annĂ©es le Rwanda de soutenir cette rĂ©bellion du M23 « Mouvement du 23 mars », Ă  dominante tutsi, vaincue en 2013 mais qui a repris les armes pour s’emparer depuis 2022 de vastes territoires du Nord-Kivu, province riche en minerais. Des experts de l’ONU ont corroborĂ© l’Ă©tĂ© dernier cet appui rwandais et des Etats occidentaux comme les Etats-Unis l’ont dĂ©noncĂ©.

Pour le 8 mars, aucune fête ne sera célébrée en RDC

La ministre du Genre, famille et enfant Gisèle Ndaya Luseba, a annoncé lundi 6 mars à Kinshasa, qu’aucune activité festive n’est prévue pour la journée du 8 mars, dédiée aux droits de la femme.

Elle prĂ©cise que « Il n’y aura pas d’activitĂ©s festives partout au pays. Tout au long de la pĂ©riode allant du 8 mars au 8 avril, il sera organisĂ© Ă  travers le pays des ateliers de rĂ©flexion, des journĂ©es portes ouvertes, des journĂ©es d’Ă©change sur la participation de la femme au processus de la pacification et reconstruction du pays, la Foire de l’entrepreneuriat fĂ©minin au Palais du Peuple, la dĂ©coration des femmes et des hommes qui se sont distinguĂ©s dans la promotion des droits des femmes, l’organisation des Ă©missions Radio/TĂ©lĂ©visions et la clĂ´ture interviendra en province », dit-elle.

Elle a annoncé par ailleurs que le thème international a été décliné en thème national comme suit: « Education numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation des femmes et des filles en RDC », suite à la situation sécuritaire préoccupante actuelle de notre pays, plus particulièrement dans les provinces de l’Est.

Elle a justifié ce thème par le fait que l’intégration numérique soit incontournable dans le processus de développement du pays et de réduction de la pauvreté. Elle permet d’atteindre la plupart des cibles des Objectifs de Développement Durable (ODD).

« Ainsi, il est donc important pour la République démocratique du Congo de réduire la fracture numérique qui constitue un frein réel au développement. Cependant, « sans la paix, il est illusoire de parler de l’autonomisation de la femme congolaise et du développement sous n’importe quelle facette », a-t-elle insisté.

Nyota Mihalina, une artiste qui se surpasse pour transformer les possibilités en réalité

Depuis plusieurs annĂ©es, l’art Ă©tait un domaine rĂ©putĂ© des hommes car pour certaines femmes, s’engager sur cette voie les exposerait Ă  des prĂ©jugĂ©s, humiliation, dĂ©pendance et bien d’autres faits. Mais dĂ©sormais, ce secteur intĂ©resse de plus en plus les femmes bien que jusque-lĂ  minoritaires.

Ă€ Kinshasa, capitale congolaise, la rĂ©daction de KinshasaTimes a rencontrĂ© l’artiste multidisciplinaire en arts plastiques, Nyota Buzilu Mihalina, Ă©tudiante en L1 ( ancien système) Ă  l’AcadĂ©mie des beaux-arts en sculpture. PassionnĂ©e de l’art, cette jeune femme artiste a terminĂ© ses Ă©tudes humanitaires en art cĂ©ramique avant la formation en peinture Ă  l’Institut des beaux-arts de Lubumbashi.

L’art, le dĂ©vouement et la bravoure

« Avant, c’Ă©tait plutĂ´t bizarre, gĂŞnant et angoissant d’Ă©voluer dans un domaine oĂą les hommes se croient maĂ®tres et au commande. Agaçant de subir les prĂ©jugĂ©s de notre entourage en faisant le choix de l’art plastique en tant que femme; Ă©nervant de subir les dogmes qui disaient que les femmes sont favorisĂ©es puisqu’elles ne vont pas s’en sortir dans tel ou tel domaine de l’art plastique ; ou encore qu’elles ne sont pas faites pour Ă©voluer dans ce domaine; difficile de supporter les harcèlements et les dĂ©rangements venant de tous les cotĂ©s, des avances pour intĂ©grer telle ou telle organisation en art. J’ai appris Ă  prendre des dĂ©cisions et Ă  assumer mes responsabilitĂ©s; j’ai choisi cette option parce que j’ai un rĂŞve Ă  rĂ©aliser», a-t-elle indiquĂ©.


Et d’ajouter, « Je suis lĂ  pour affirmer, me faire une place dans un monde oĂą les hommes se croient Ă  la tĂŞte et changent de dogme ! Je suis lĂ  pour me surpasser et non me comparer aux hommes, en mettant en avant mes objectifs. Ma façon de vivre au milieu de tous ces hommes a changĂ© ! Je dirais mĂŞme que je ne remarque pas que les hommes sont plus nombreux que les femmes ; que ça soit dans mon auditoire ou dans le milieu professionnel. J’ai appris Ă  vivre avec eux, et du jour au lendemain j’apprends Ă  les comprendre. Et donc, tout se passe plutĂ´t bien, suis Ă©panouie et pleine d’espoir pour demain».


Pour Nyota Mihalina, au-delĂ  du fait que l’art soit pour elle un don, le cĂ´tĂ© libĂ©ral de l’art, le souci de communiquer , d’informer pour former puis transformĂ©s constituent sa motivation.

La dĂ©termination pour l’atteinte des objectifs

L’artiste multidisciplinaire en arts plastiques, Nyota Mihalina estime que tout doit partir de la capacitĂ© Ă  braver la peur afin de transformer les possibilitĂ©s en rĂ©alitĂ©.

« Je travaille aisĂ©ment, je ne me sens pas menacĂ©e, je ne suis pas en compĂ©tition avec qui que ce soit, j’ai des objectifs Ă  atteindre en visuels et je travaille chaque jour pour ressortir la meilleure version de moi-mĂŞme et je connais ma plus grande force et ma capacitĂ© d’imagination. Alors, autant le mettre en Ĺ“uvre que de se prĂ©occuper ou de se recroqueviller sur soi-mĂŞme parce qu’il y’a plus la prĂ©sence masculine que fĂ©minine dans l’art plastique », soutient cette artiste.



« Pour toute celle qui a eu peur, doute ou la prĂ©hension d’ĂŞtre prise pour une loque humaine dans ce mĂ©tier, je tiens Ă  vous dire que, vos pensĂ©es ne sont pas toujours le reflet de la rĂ©alitĂ© ; la rĂ©alitĂ© est plus profonde que tout ce que vous pouvez croire. Vous ĂŞtes les seules personnes capables de dĂ©fendre vos rĂŞves. Personne ne le fera Ă  votre place! Et je vous avoue que la chance sourit toujours Ă  ceux qui se surpassent. Attirez vers vous les Ă©toiles; attrapez les , honorez vos rĂŞves. Vous avez le pouvoir de transformer les possibilitĂ©s en rĂ©alitĂ© », a-t-elle martelĂ©.

L’art, en particulier la peinture et la sculpture demeurent une passion pour Nyota Mihalina, « parce que, c’est le fruit de la crĂ©ativitĂ© des Hommes libres », a-t-elle conclu.

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Sud-Kivu : ThĂ©o Ngwabidje laisse 48 185,78 dollars amĂ©ricains et 33 895 144,21 FC  dans les comptes de la province

Destitué par l’assemblée provinciale, le gouverneur du Sud-Kivu Théo Ngwabidje a laissé un montant de 48 185,78 dollars américains et 33 895 144,21 francs  congolais dans les comptes de la province. Ce montant a été livré à la presse par son remplaçant Marc Malago lors d’une conférence de presse tenue ce lundi 6 mars à Bukavu.

Marc Malago s’est beaucoup plaint de cette situation financière qu’il a qualifié de catastrophique. « Je dois vous avouer qu’à la prise de mes nouvelles  fonctions le 28 février 2023, j’ai hérité une situation financière très catastrophique. 48 185,78 dollars américains et 33 895 144,21 francs  congolais » a regretté le Gouverneur ad intérim.

Par ailleurs, Marc Malago a rassurĂ© que les services techniques en la matière sont Ă  pied d’œuvre pour mettre au clair cette situation. En parlant d’une situation financière catastrophique, Marc Malago a regrettĂ© que cette dernière  rend difficile l’action gouvernementale, d’oĂą son appel Ă  la mobilisation de tous pour surmonter ce grand dĂ©fi.

Dans le mĂŞme chapitre, le Gouverneur ad intĂ©rim du Sud-Kivu a pris la dĂ©cision de suspendre tous les contrats de partenariat public-privĂ© en cours  concernant la mobilisation des recettes  de la province.

En attendant les conclusions du rapport d’une commission mixte assemblée provincial et exécutif provincial sur cette situation, le Gouverneur ad intérim a indiqué que les services techniques et les divisions vont reprendre la perception de toutes les taxes dues à la province et ce sous l’encadrement de la DPMER

Bertin Bulonza depuis Bukavu

Sud-Kivu : Marc Malago promet une gouvernance de  redevabilitĂ© et de dialogue social permanent

A peine reconnu comme Gouverneur ai, Marc Malago alors Vice-Gouverneur du Sud-Kivu promet à ses administrés une gouvernance axée sur la redevabilité et le dialogue social permanent. Cette promesse a été faite lors de sa première prise de parole en conférence de presse comme chef de l’exécutif provincial ce lundi 6 mars 2023.

Pour Marc Malago l’heure n’est plus aux querelles mais plutôt à la cohésion entre institutions provinciales et les administrés. « L’heure n’est ni au bilan, ni à la chasse aux sorcières comme le prétendent certaines mauvaises langues mais à la cohésion et au travail » a-t-il insisté, avant de rassurer tout le monde et surtout à la population du Sud-Kivu de sa plus grande détermination pendant son intérim à ne ménager aucun effort pour répondre tant soit peu à ses attentes.

Il a prêché le pardon et la cohésion comme remèdes pour rassembler les filles et fils du Sud-Kivu au bout de l’idéal de paix et de développement. Lors de cette adresse à la presse, Marc Malago a rassuré que pendant la période de son intérim, sa priorité sera focalisée sur la sécurité, le social, les infrastructures et l’accompagnement au processus électoral.

Bertin Bulonza depuis Bukavu

Retour sur les accords conclu entre la RDC et la France, au passage d’Emmanuel Macron  

La visite du prĂ©sident français ne s’est limitĂ©e qu’à un tĂŞte-Ă -tĂŞte entre les deux chefs d’État. Sous la direction des prĂ©sidents congolais, FĂ©lix Tshisekedi, et français, Emmanuel Macron, plusieurs accords et contrats de partenariat  Ă©conomique ont Ă©tĂ© signĂ©s Ă  Kinshasa. 

Au cours du forum économique organisé samedi en marge de la visite du Président Macron à Kinshasa, les deux pays sont parvenus à des accords après les travaux des experts. Les trois composantes thématiques concernées étaient réparties en trois principales tables rondes : « métaux critiques et transition énergétique (Mines) », « infrastructures et villes durables », « numérique et technologies ».

Le Président Tshisekedi, dans son intervention, a émis le vœu de voir ce genre d’exercice se répéter, pour la consolidation de la coopération entre la RDC, la France et l’Union européenne. Avant de faire un tour d’horizon des opportunités d’affaires qu’offre ce partenariat, qu’il a qualifié d’historique, sur des questions sécuritaires, humanitaires, éducatives et sanitaires.

Le Président Emmanuel Macron a, dans son intervention, plaidé pour « un partenariat exigeant, loyal et bénéfique, qui aidera à construire l’avenir dans l’intérêt respectueux des peuples » dit-il.

« Élections ou pas, Tshisekedi doit faire ses valises le 23 janvier 2024 » (Martin Fayulu)


Martin Fayulu, acteur politique et opposant du rĂ©gime Tshisekedi ne jure que sur le respect du dĂ©lai constitutionnel de la tenue des Ă©lections. Pour lui, le chef de l’État actuel devra partir le 24 janvier 2024 mĂŞme si les Ă©lections n’auront pas lieu.

L’on ne compte plus que 9 mois avant la tenue des Ă©lections prĂ©sidentielles et lĂ©gislatives en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo (RDC) conformĂ©ment au calendrier de Commission Ă©lectorale nationale indĂ©pendante (CENI).

Des acteurs politiques de l’opposition comme de la majoritĂ© affĂ»tent dĂ©jĂ  les armes pour ces Ă©chĂ©ances. La CENI qui ne cesse de rassurer sur le respect du dĂ©lai constitutionnel, poursuit les opĂ©rations d’identification et d’enrĂ´lement dans les aires opĂ©rationnelles.

« Nous rappelons à M. Félix Tshisekedi que le mandat qu’il a usurpé, comme tout le monde l’a confirmé, prend fin le 23 janvier 2024 à minuit. Qu’il y ait élections ou pas, il doit faire ses valises et partir à cette date-là. Nous ne transigerons pas sur le délai constitutionnel », a-t-il insisté.

Dans sa lettre rendue publique rĂ©cemment, ce leader de la plateforme Lamuka dit avoir constatĂ© notamment la lenteur et l’incompĂ©tence des agents dans les 2ème et 3ème aires opĂ©rationnelles comme dans l’aire opĂ©rationnelle 1.

Ă€ ce jour, outre Martin Fayulu, plusieurs autres acteurs politiques ont dĂ©jĂ  annoncĂ© leurs candidatures Ă  l’Ă©lection prĂ©sidentielle prĂ©vue le 23 dĂ©cembre de l’annĂ©e en cours.

Tisya Mukuna, la huitième merveille de Kinshasa à la conquête du vaste monde

Mars, mois dédié à la femme, la rédaction de Kinshasatimes (kt.cd) vous propose une série de publications mettant au devant de la scène la femme congolaise. Les portraits des femmes qui excellent dans le domaine réputé « masculin » et de celles dont le parcours inspire seront quotidiennement publiés. Mais aussi les reportages et enquêtes. Ouvrons cette série par Tisya Mukuna.

Elle a repoussé le mythe selon lequel le café ne pouvait pas pousser sur les terres congolaises. Aujourd’hui, elle est le symbole palpable de l’étoile montante de l’agriculture congolaise. Tisya Mukuna a fait du Café la Kinoise, sa marque, l’une des entreprises florissantes en République démocratique du Congo. De Kinshasa, à Paris, en passant par les Forbes, Tisya Mukuna nourrit l’espoir de la femme congolaise battante.

Mercredi 01 mars, d’un sourire scintillant et enjolivant, alors qu’elle est Ă  Paris, capitale de la France, Tisya Mukuna, avec sa petite barrette rouge sur les cheveux remporte le trophĂ©e de l’agriculteur du monde au Salon International de l’Agriculture. Pour le CafĂ© la Kinoise et son CEO, l’annĂ©e de 2023 commence de la plus belle manière. Son habituelle barrette ne manque pas quand elle passe Ă  la tĂ©lĂ© ou Ă  ses rendez-vous avec les mĂ©dias. Cheveux soignĂ©s, barrette rouge, parfois rose, fiertĂ© dans la prise de parole, ou encore la verve qui captive, Tisya Mukuna accroche dès les premières minutes ses interlocuteurs.

Si la jeunesse congolaise avait un portrait d’espoir de si bon augure, il s’appellerait Tysia, l’étoile, comme pourrait se traduire son prénom en hindi (une des langues officielles de l’Union indienne, NDLR).

Une enfance qui prédisait sa prédilection

« On veut proposer un café 100% congolais », lâche-t-elle avec détermination.
Cette prédisposition de la perfectionniste qui veut à tout prix apporter des solutions est une marque de fabrique de la jeune entrepreneure congolaise. A Kinshasa, l’année 1992 marque la naissance de Tisya Mukuna, l’étoile qui brillera à jamais dans le firmament de toute la République démocratique du Congo. Paris est la ville où elle a grandi. Elle n’est pas le fruit du hasard dans le monde des affaires. La fondatrice du café la Kinoise est née de deux parents entrepreneurs. Son père fait notamment de l’élevage et de la pisciculture. Toute petite, alors qu’elle était adolescente, Tisya Mukuna fait ses débuts dans le monde des affaires. Avec sa sœur, elles faisaient déjà des mélanges du sirop et de l’eau, les revendre par la suite pour ne pas manquer de l’argent pour les sucreries et les pâtisseries.

C’est au lycée Honoré de Balzac dans le 17e arrondissement de Paris, qu’elle décroche en 2010 un Baccalauréat économique et social option mathématiques, puis intègre l’Université Paris Nanterre dont elle sort diplômée d’une bi-licence en gestion et langues anglophones, en 2014.

Elle a ensuite effectuĂ© des stages chez Panasonic France, Microsoft France et l’agence de publicitĂ© Biborg pour renforcer ses connaissances dans le domaine du marketing. Les expĂ©riences positives, cependant, lui feront rĂ©aliser que dĂ©pendre de l’employeur n’est pas fait pour elle.

C’est par la crĂ©ation du blog culinaire Fitmiam, axĂ© sur la promotion du bien-manger, que Tisya va encore exprimer sa passion de l’entrepreneuriat. La patronne de la Kinoise retourne sur le banc de l’universitĂ©. Étudiante Ă  l’IÉSEG School of Management, elle a fait le choix d’un Master en Marketing et a choisi de combiner ses Ă©tudes sur le campus de Paris-La DĂ©fense avec son temps d’Ă©tudes en Chine, ce qui lui a valu un Master en Management des Affaires en 2016 (MBA) en nĂ©gociation commerciale par l’UniversitĂ© internationale de Shanghai.

Le retour à Kinshasa, le point de départ

En 2017, Tisya Mukuna retourne à Kinshasa, la terre de ses ancêtres. Elle développe l’habitude de se rendre à une vingtaine de kilomètres au sud de Kinshasa, dans leur parcelle familiale de 20 hectares, située dans la commune de Mont-Ngafula, où elle prenait plaisir à cultiver tous types de fruits et légumes.

De cette culture de cultiver les fruits sera ensuite née l’idée ingénieuse de la culture de caféiers. Elle fonde en 2018 son entreprise de cafetiers baptisée « La Boîte ».

« L’histoire du café a commencé quand j’étais étudiante. Au départ, je voulais juste vivre cette expérience d’expérimentation. Les gens me disaient que le café ne pousse pas, que ça prenait trois à quatre ans pour pousser. J’avais juste de la curiosité pour voir si ça pouvait pousser », se souvient-elle.

En 2019, pour sa toute première récolte commercialisée, Tisya Mukuna obtient trois tonnes de café : 90 % d’arabica et 10 % de robusta.

Si en 2018 elle crée de manière informelle son entreprise, la « Kinoise » voit le jour officiellement en 2020, la première marque de café cultivé et produit dans la ville de Kinshasa. « La Kinoise fait référence à la plantation qui est à Kinshasa », explique la jeune dame à la barrette rouge sur les cheveux.

La « Kinoise » est spécialisée dans la production de quatre gammes de café Arabica, Robusta, Mochaccino, Arabusta.

Tisya Mukuna, la jeune congolaise dans Forbes

Aujourd’hui, la Kinoise est une plantation de plus de 6 000 cafetiers. C’est une prouesse remarquable pour la jeune femme. Lauréate de l’ICN Top Emerging African Young Women Leaders 2021, Tisya Mukuna se voit parmi les 50 jeunes femmes leaders les plus influentes du continent africain, avant de figurer dans le Top 30 Under 30 du magazine Forbes, paru en juillet 2022.

« Quand mes amis me l’ont annoncĂ©, je l’ai pris pour une blague. Comme tout le monde, j’étais surprise. Je me souviens, ce jour-lĂ , j’étais avec ma famille. C’est une autre Ă©tape pour moi, car je ne me suis pas lancĂ©e dans l’entrepreneuriat pour les recommencĂ©s. C’était avec un sentiment de fiertĂ© que j’avais appris ça », avoue-t-elle, avec un air dĂ©tendu.

Le rêve qui ne s’arrêtera pas

Face aux problèmes liés aux infrastructures routières, l’électricité, l’accès à l’eau, lesquels constituent un frein pour le travail en République démocratique du Congo, Tisya Mukuna, dissidente, se dit prête à se battre pour lever encore plus haut, l’image de l’entrepreneur congolais.

Pour la toute première fois que la RDC enregistre des femmes dans la culture du café, Tisya affronte aussi des difficultés sur certains clichés des certaines personnes qui décrédibilisent encore son travail. Elle reste néanmoins courageuse, car elle sait que la jeunesse consciente s’identifie en elle.

Si l’audace avait un visage, elle aurait le visage de Tisya, celui du cafĂ© Kinoise qui a conquis Kinshasa, Matadi, Lubumbashi, aujourd’hui, au Salon International de l’Agriculture Ă  Paris.

Ă€ Kinshasa, Macron glisse entre les doigts des mouvements citoyens  

RĂ©putĂ© pour son “arrogance”, tel qu’expliquĂ© par le mĂ©dia français La Croix, Emmanuel Macron a fait un pĂ©riple la queue entre les jambes Ă  Kinshasa. Plusieurs kinois attendaient lui montrer l’expression de leurs colères, pour son attachement au rwandais Paul Kagame que Kinshasa considère comme un agresseur mais aussi dĂ©crier ses dĂ©marches de paix dans l’est du pays face Ă  la rĂ©bellion du M23. Macron a echappĂ© belle.

Protocole avisé, il fallait tout faire pour sauver cette dernière étape de la tournée de Macron en Afrique centrale. La stratégie est simple, bouleverser quelques certains programmes, semer le flou sur les chemins que va emprunter le président français. 

le trou Ă  rat

La carte a rĂ©ussi, Macron passe par des voix inattendues, dĂ©tourne les regards que pouvaient attirer les manifestations programmĂ©es par les mouvements citoyens. Un Tshobo (entendait petit-pont, terme du football) Ă  la Ronaldinho, Macron file entre les doigts Ă©chapper Ă  la honte durant son sĂ©jour au grand « chaudron » de Kinshasa.. 

Les manifestants sont mobilisĂ©s. Il est 10 heures passĂ©es, la Place dit des ÉvoluĂ©s, situĂ©e Ă  quelque mètres du Palais de la Nation ou le prĂ©sident français sera reçu par FĂ©lix Tshisekedi, est remplie. Normalement le prĂ©sident va prendre cette route pour accĂ©der au palais. Mais son chauffeur a pris la petite voie devant la primature. Les manifestants sont restĂ©s perplexes de le savoir dĂ©jĂ  au Palais. 

Passage inaperçu  

Pas de marée humaine comme au Gabon où le président s’est même permis de serrer la main à la foule sans crainte ni peur d’attraper une gifle comme l’a fait un Français “abbas la marconi” avait-il lâché, (un acte barbare de triste mémoire).

Le Premier ministre, et quelques ministres sont venus accueillir l’hĂ´te du prĂ©sident de la RĂ©publique, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du parti au pouvoir est aussi lĂ , mĂŞme le bourgmestre de la commune de la N’sele. mais pas le public. 

A 23h passĂ©e, c’est difficile de drainer des bains de foule, le visiteur semble arriver Ă  l’heure qu’on s’attendait le moins. Certains kinois sont dans leurs couches, il est tard. Certainement d’autres Ă©taient dans leur occupation ou dans les coins les plus chauds de la capitale. L’heure de son dĂ©part aussi est stratĂ©gique 05h du matin de dimanche 05 mars, pas de foule non plus. 

Un tour à Bandalungwa 

C’est dans un quartier chaud de la ville, Ă  Bandalungwa que l’homme d’État fait son apparition au milieu de la foule, mais le contexte n’est pas le mĂŞme. L’idĂ©e, c’est de siroter une bouteille de bière Ă  cĂ´tĂ© de la star de la Rumba, Fally Ipupa, avant de retourner en France oĂą il va faire face aux tensions liĂ©es Ă  la rĂ©forme de retraites.

Ce mĂŞme jour, il a rencontrĂ© le Dr Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018, mais on en parle peu. L’Ă©pisode de Bandalungwa semble la meilleure Ă©tape de la visite. Ce n’etait que du tourisme ? Poser la question c’est y repondre.

Nord Kivu: Aussitôt arrivée à Goma, la troupe burundaise se campe à Mubambiro, près de Sake

PrĂ©vu pour samedi dernier, le dĂ©ploiement du premier convoi des troupes de soldats burundais Ă  Goma est intervenu ce dimanche 5 mars 2023 dans l’après-midi.

Selon le gĂ©nĂ©ral Emmanuel Kaputa, commandant adjoint de la force rĂ©gionale de l’EAC, ces troupes seront dĂ©ployĂ©es Ă  Sake, Kirolirwe et Kitchanga dans le territoire de Masisi. Elles vont aussi participer au retrait sans condition du Mouvement du 23 mars Ă  partir de ce 7 Mars comme prĂ©vu conformĂ©ment Ă  leur accord signĂ© Ă  Luanda avec le prĂ©sident angolais.

Après la prise de connaissance de leur base et un repas de convivialité, ce premier lot a été déployé à Mubambiro à la sortie de la ville de Goma, dans le groupement Kamuronza à quelques mètres de la cité de Sake autour de laquelle ont eu lieu les violents affrontements ce dimanche même.

Le commandant adjoint de la force régionale fait savoir en outre que ce premier lot est constitué de 30 soldats de troupe à qui seront ajoutés 70 autres qui vont venir incessamment dans la ville de Goma.

Les burundais viennent s’ajouter aux kĂ©nyans, rwandais, tanzaniens et sud Soudanais qui se trouvent dans la rĂ©gion depuis plusieurs mois dans le but de faire face Ă  la rĂ©bellion du M23.

Maladies émergentes et réémergentes en Afrique: La JICA et l’INRB clôturent avec succès la formation sur les diagnostics

L’Agence japonaise de coopĂ©ration internationale (JICA) avance Ă  grand pas dans son plan de la sĂ©curitĂ© sanitaire en RDC et dans la sous rĂ©gion, mais aussi dans le renforcement des capacitĂ©s de diagnostic des laboratoires ainsi que le dĂ©veloppement des techniques innovantes pour amĂ©liorer et guider les Ă©pidĂ©mies en Afrique.

Après près d’un mois de travail intense de formation sur le renforcement des compĂ©tences diagnostiques des maladies Ă©mergentes et rĂ©Ă©mergentes en Afrique, les autoritĂ©s sanitaires congolais ont procĂ©dĂ© samedi 04 mars Ă  la clĂ´ture de cette deuxième session de formation tenu du 06 fĂ©vrier au 04 mars au sein de l’Institut national de Recherche BiomĂ©dical (INRB) grâce Ă  l’appui de la Jica et d’autres partenaires (OMS, Banque mondiale, Union africaine, CDC Africa…).

Au total, 31 professionnels de la santé publique venus de la République démocratique du Congo (pays hôte), de la République Centrafricaine, du Burundi, du Congo-Brazzaville, du Cameroun, du Tchad et de la Guinée Conakry ont reçu dans la joie et avec une grande satisfaction les brevets sanctionnant cette deuxième séssion de renforcements de capacités.

Hironobu Murakami, représentant résident de la JICA @photo credit Kinshasatimes.

Hironobu Murakami, représentant résident de la JICA n’a pas caché sa joie de voir l’issue de cette session avant d’appeler tous les pays participants à travailler en collaboration pour lutter efficacement contre les maladies émergentes et réémergentes en Afrique.

« La Jica se réjouit de l’issue de cette cérémonie de clôture de cette formation régionale de renforcement de capacités. Cette formation va contribuer à améliorer la surveillance et la capacité managériales de laboratoire nationaux des pays ciblés. Nous osons croire que cette session de participation a été aussi l’occasion de renforcer la collaboration entre les participants de manière fonctionnelle un réseau fonctionnel au sein des laboratoires de la santé publique » dit-il.

Tout au long de cette formation, poursuit M. Murakami, « les participants se sont familiarisés à de nouvelles techniques de diagnostic en parasitologie, virologie et en bactériologie en vue d’une meilleure détection des maladies émergentes et réémergentes qui menace la population africaine »dit-il dans ses mots.

photo de famille Ă  la cloture de la formation @photo credit Kinshasatimes.

Cette formation va nous permettre de rĂ©pondre efficacement aux diffĂ©rentes Ă©pidĂ©mies en Afrique en gĂ©nĂ©ral dans et dans nos diffĂ©rents pays en particulier, c’est ce que pense Eric Kezakarayagwa, dĂ©lĂ©lguĂ© des participants. Ils ont Ă©galement reconnu en leurs formateurs de la hauteur d’atteinte de la mission et la rigueur.

Pour le Dr Steve Ahuka, le Directeur général de l’INRB, ce centre va continuer à bien jouer son rôle au centre de l’Afrique. Et cela grâce à leur différent partenaire notamment la JICA qui selon lui, 2020 a donné ce centre des capacités techniques et de l’infrastructure pour organiser ce genre de formation.

RDC: La force de la SADC Ă  Beni, pour quelle raison?

Après leur arrivĂ©e dans la ville de Goma le jeudi dernier, la dĂ©lĂ©gation de la CommunautĂ© de DĂ©veloppement d’Afrique Austral (SADC), est arrivĂ©e dans la ville de BENI, ce samedi 4 mars 2023 Ă  10h45′ heure locale.

Conduite par le lieutenant GĂ©nĂ©ral Martin Kambulu Pinahas, chef d’État-major GĂ©nĂ©ral adjoint de l’armĂ©e Namibienne, les officiers membres de la SADC sont en mission officielle Ă  Beni pour s’informer de la situation sĂ©curitaire dans la rĂ©gion oĂą les massacres sont observĂ©s depuis près de deux dĂ©cennies.

Selon le Chef de la délégation la RDC étant membre de la SADC, il est incompréhensible que cette organisation reste loin de la RDC qui fait face aux groupes étrangers et locaux dans sa partie Est.

Après l’aĂ©roport de Mavivi,la dĂ©lĂ©gation de la SADC a eu droit Ă  un briefing sur la situation sĂ©curitaire actuelle dans la rĂ©gion de BENI.

Des exposés sur le mouvement terroriste Djihadistes ADF et autres groupes armés locaux, ont été présenté à la délégation.

Le lieutenant Général Martin Kambulu Pinahas et sa suite,ses sont dit éclairés sur la situation sécuritaire dans la région de Beni et ont promis de faire rapport aux autorités hiérarchiques pour que la solution durable puisse être trouver.

« La RDC mérite le même traitement que l’Ukraine », (Emmanuel Macron)

Le président français, Emmanuel Macron, en visite officielle à Kinshasa, en République démocratique du Congo, a déclaré ce samedi 4 mars lors d’une conférence de presse commune avec son homologue congolais Félix Tshisekedi que ce pays mérite, en proie des violences qu’il subit, le même traitement que l’Ukraine.

« Cette visite arrive à un moment particulier où une région vit le nouvel acte d’une tragédie qui dure depuis 30 ans » , a souligné le président Macron.

Évoquant la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, le locataire de l’Elysée annonce qu’il y aura des sanctions, que ça soit pour le Rwanda et d’autres voisions qui ne vont pas respecter les rendez-vous qu’ils donnent sous la supervision des médiateurs.

« Dans tous mes entretiens avec les chefs d’états, tout le monde s’est engagé à respecter la parole donnée des rendez-vous et dates, y compris le président Kagame », dit-il, en soulageant que les efforts doivent être collectifs pour ramener la paix dans cette partie de la RDC.

Sur le M23, rébellion soutenu par le Rwanda, Emmanuel Macron soutient le processus de paix engagé par la région.

« Pour ce qui est du M23 et des sanctions, aujourd’hui la région assume ses responsabilités en mettant un plan de pacification qui est à ses premiers pas. Nous sommes d’accord pour appliquer ce plan, il est une opportunité de régler tous les sujets », dit-il.

« La France est dans un réveil collectif.., nous devons pas y ajouter l’oubli et l’abandon… La RDC ne doit pas être un butin de guerre, ni pillage, ni balkanisation, ni guerre », a également ajouté le président français.

Il a déploré la responsabilité des autorités congolaises face à cette situation que vit le pays de Lumumba.

« Depuis 1994, vous n’avez pas été capable de restaurer l’autorité de l’état, c’est là que se trouve la responsabilité de ce qui se passe aujourd’hui », affirme le président français.

Il a annoncé aussi que la France va notamment soutenir le pont humanitaire annoncé par l’Europe au profit des populations de Goma.

Emmanuel Macron a par ailleurs mentionnĂ© le numĂ©rique, la culture, et l’exploitation des minerais stratĂ©giques de la RDC.

« Le rôle de la France est aussi de tout faire pour qu’il y ait un chemin de la paix. Ensemble nous devons travailler pour imposer la désescalade et la paix », précise-t-il.

Emmanuel Macron déjà à Kinshasa

Le Président français Emmanuel Macron a foulé le sol de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo ( RDC) tard la nuit de ce vendredi 3 mars.

L’information a Ă©tĂ© confirmĂ©e par le ministre congolais de la communication et des mĂ©dias, Patrick Muyaya. « Bienvenu Ă  Kinshasa Emmanuel Macron », a-t-il Ă©crit sur son Twitter.

Dans la capitale congolaise, accueilli par le Premier ministre Sama Lukonde, le locataire d’ElysĂ©e va s’entretenir avec son homologue congolais notamment sur les relations entre les deux pays.

A la veille de son arrivĂ©e, bon nombre de congolais ont exprimĂ© leur dĂ©sintĂ©ressement Ă  cette visite. Pour le parti politique Nouvel Elan, la France s’est toujours distinguĂ©e par son cĂ´tĂ© Ă©goĂŻste Ă  vouloir bĂ©nĂ©ficier de la richesse de l’Afrique.

De son cĂ´tĂ©, le mouvement citoyen Lutte pour le changement ( LUCHA) avait indiquĂ© que, le prĂ©sident français n’est pas le bienvenu Ă  Kinshasa. Aussi, Lambert Mende et Steve Mbikayi avaient respectivement soulignĂ© aucun membre de leur parti ne va accueillir celui-ci.

Nord Kivu: Les jeunes sont incontournables dans toute initiative entrepreneuriale ( Guy Kibira)

La jeunesse occupe une place prĂ©pondĂ©rante dans la croissance Ă©conomique d’un pays, surtout Ă  travers le secteur de l’entrepreneuriat. C’est le fond de la pensĂ©e de Guy Kibira Ndoole, Chef de division provinciale de la jeunesse et initiation Ă  la nouvelle citoyennetĂ© dans la province du Nord Kivu.

Il l’a dit ce vendredi 03 mars 2023 au cours d’un forum sur l’entrepreneuriat organisĂ© dans la ville de Goma par la sociĂ©tĂ© Grand Kivu magazine.

Le chef de division de la jeunesse lance un appel Ă  tous les entrepreneurs de mettre les jeunes au centre de leurs entreprises pour bĂ©nĂ©ficier de leurs mains d’Ĺ“uvre et surtout de leur savoir faire pour accroĂ®tre leur capital.

Il a par la mĂŞme occasion fustigĂ© le fait que les jeunes gens, par manque d’emploi, tombent souvent dans des manipulations politiciennes et commettent des dĂ©rapages lors des diffĂ©rentes manifestations dans la ville de Goma.

Guy Kibira appelle les jeunes Ă  prendre conscience de toutes les potentialitĂ©s qu’ils portent pour changer surtout leur Ă©tat. Aux jeunes Ă©tudiants, le chef de division demande Ă  capitaliser aussi les acquis du système LMD pour passer de la thĂ©orie Ă  la pratique.

A noter que la quatrième Ă©dition de ce forum a portĂ© sur le thème principal « De la crise vers les opportunitĂ©s d’affaires et la paix durable, la croissance Ă©conomique, la compĂ©titivitĂ© des entreprises et organisations en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo ».

Kinshasa : Gratien Tsakala nouveau ministre provincial de l’intĂ©rieur, sĂ©curitĂ© et justice



Le ministère provincial de l’intĂ©rieur, sĂ©curitĂ© et justice de la ville de Kinshasa a un nouveau locataire, Ă  moins de 24 heures après la dĂ©mission de Tenge Te Litho de ce poste.

C’est dĂ©sormais Gratien Tsakala Nkilantambu qui va piloter ce ministère. Telle est la substance d’un arrĂŞtĂ© du Gouverneur Gentiny Ngobila rendu public ce vendredi 3 mars.

« ConsidĂ©rant la vacance de poste occasionnĂ©e par la dĂ©mission telle qu’exprimĂ©e par la lettre du 2 mars 2023 du ministre provincial de l’intĂ©rieur, sĂ©curitĂ© et justice. ConsidĂ©rant la nĂ©cessitĂ© et l’urgence, est nommĂ© ministre provincial de l’intĂ©rieur, sĂ©curitĂ© et justice de la ville de Kinshasa, monsieur Tsakala Nkilantambu Gratien », a-t-on appris de ce document.

Ce nouveau ministre Ă©tait jusque lĂ  conseiller politique de Gentiny Ngobila. Dans sa lettre de dĂ©mission, Tenge Te Litho, n’a mis en Ă©vidence aucune raison ayant occasionnĂ© cette dĂ©cision.