Accueil Blog Page 65

Reprise des activités commerciales dans les zones occupées par le M23 au Nord Kivu: La joie des bénéficiaires n’a été que de courte durée

La mesure de l’autorité provinciale portant suspension des activités commerciales dans les zones occupées par le M23, n’aurai été que de courte durée. 24 heures seulement après sa mise en place par l’autorité provinciale Constant Ndima Nkongba, la décision a été vite suspendue.

La soirée du jeudi 02 mars 2023, le gouvernement provincial a, dans un communiqué rendu public justifié sa décision par le fait que les rebelles du M23 ont profité de la réouverture de ces routes pour tirer à bout portant au niveau de Katale sur un chauffeur qui quittait le territoire de Rutshuru pour la ville de Goma.

Dans ce même communiqué lu à la presse par le porte-parole du gouverneur de province, le lieutenant colonel Ndjike Kaiko Guillaume précise que la mesure a été prise la veille sur demande des opérateurs économiques de la province pour atténuer la souffrance de la population due à la hausse des prix des produits de première nécessité dans la ville de Goma.

Un fait qui n’existe pas?

Dans sa communication, le gouverneur s’appuie notamment sur les exactions qui seraient commises à Katale par le M23/EDF sur ce chauffeur et sa marchandise. Des sources du gouvernorat affirment que le chauffeur a été tué et sa marchandise qu’il transportait pillé par les assaillants. Cependant, des sources de la société civile locale ne reconnaissent pas le fait. Le prétendu chauffeur décédé serait arrivé dans la ville de Goma et en bonne santé, avant la publication du communiqué de l’autorité provinciale.

Une mesure qui pouvait aider les rebelles à s’approvisionner en recettes?

En autorisant la circulation des biens et marchandises dans les zones sous contrôles des rebelles du M23, le gouvernement provincial a automatiquement autorisé aussi à cette rébellion de percevoir des taxes sur ces marchandises, s’inquiète la société civile du Nord Kivu.

Vicar Batundi Hangu, l’un des experts de la coordination de la société civile estime que dans les zones sous contrôle du M23, les transporteurs vont subir une tracasserie et seront soumis au paiement des taxes illégales pour les appuyer à financer la guerre qu’ils mènent contre la République. Et cet argent va aider à l’ennemi de financer la guerre et accroître leur mouvement.

Des tracasseries enregistrées dans la zone contrôlée par l’armée congolaise

Les premiers chauffeurs qui sont arrivés à Goma la journée du jeudi dénoncent les tracasseries dont ils sont victimes de la part de l’armée congolaise. Pour ces derniers, dans toutes les zones contrôlées par les rebelles, ils circulent librement sans être inquiété mais pour passer dans celles contrôlées par les Forces armées de la République démocratique du Congo, il faut payer entre 1000 et 20000 francs congolais. Les opérateurs économiques quand à eux estiment que la mesure devrait rester de mise pour éviter que la ville de Goma, privée de tout approvisionnement ne soit asphyxiée économiquement.

Dans son communiqué rendu public le 28 févier dernier, le mouvement du 23 mars ( M23) avait autorisé la circulation des biens et marchandises sans la moindre coût.

La création d’emplois et la guerre dans l’Est constituent les principales préoccupations des congolais ( Enquête TARGET)

La création d’emplois en République démocratique du Congo ( RDC) fait partie des préoccupations la plus importante de la population. C’est ce qu’a révélé une étude menée par le cabinet d’études de marché TARGET.

D’après cette étude, dans les 11 grandes villes selon l’ancienne configuration de la RDC avant le découpage de 2011, environ 92% de la population éprouve ce besoin.

« Les étudiants sont beaucoup plus préoccupés par la création d’emplois (93%), ceci démontre le souci dont ils sont animés pour leur vie future. En termes de régions, Kasaï Occidental (99%), Kasaï Oriental (97%) se retrouvent en haut de l’échelle. La création d’emploi reste au top de la liste des priorités du Gouvernement dans plusieurs coins du pays, comme au Kongo Central (36%), Katanga (33%), Maniema (31%), Kasaï Oriental (27%) ainsi que dans la région du grand Bandundu (25%)«, a-t-on appris de TARGET.

En deuxième position, vient la situation sécuritaire à l’Est du pays caractérisée par les massacres des populations par les différents groupes armés. Au Nord-Kivu par exemple, la population estime que, la priorité du Gouvernement devrait être là résolution des problèmes d’insécurité dans la partie Est.

« La situation sécuritaire à l’Est préoccupe les populations de toutes les provinces du pays ainsi que les personnes de toutes les tranches d’âge confondues. Les chiffrés sont élevés en Province Orientale, au Kongo Central, à Kinshasa, Kasaï Oriental Occidental (93%). On enregistre respectivement 87% et 83% des répondants au Nord et Sud Kivu préoccupés par la situation sécuritaire », ajoute la même source.

Et de renchérir, « Pour ce qui est des priorités du gouvernement, les tendances par régions portent à croire que les priorités varient d’une région à une autre, conformément aux réalités rencontrées.
Au Sud Kivu, la priorité des gouvernants devrait être la bonne gouvernance (30%). L’Equateur aligne en premier plan la fourniture en eau et électricité comme priorité du Gouvernement en cette année 2023, avec 30% comme score. La construction des infrastructures routières est présentée comme un dossier prioritaire pour le Gouvernement au Kasaï Occidental (32%)».

Pour mener cette étude, Target indique avoir ciblé un échantillon de chaque 2000 personnes interrogées face-à-face à l’aide d’un questionnaire intégré dans le smartphone. Les quotas ont ténu compte des zones, genre, âge et poids électoral de la population aux élections de 2018, a-t-on appris.

Le gouvernement provincial de Kinshasa se vide de ses membres

Quelque mois après la démission du ministre des Affaires foncières, urbanisme et habitat, l’hôtel de ville de Kinshasa vient de perdre encore un de ses ministres, en la personne de Didier Tenge Te Litho.

Il s’agit cette fois d’un poids lourd du gouvernement Ngobila qui jette l’éponge. L’ancien bourgmestre de la commune de Kintambo détenait lui seul les portefeuilles de l’Intérieur, sécurité et justice de la capitale.



Celui-ci a quitté le gouvernorat de la capitale comme son collègue des Affaires foncières sans avancer ses raisons.

Depuis son avènement à la tête de la ville, le gouverneur Gentiny Ngobila a enregistré plusieurs départs dont notamment celui de son ancien vice-gouverneur Néron Mbungu. Ce dernier reprochait à son titulaire de conduire la province sans consulter ses collaborateurs.

« Nouvel Élan ne va jamais mobiliser ses militants pour accueillir le Président français » ( Blanchard Mongomba)

A la veille de l’arrivée du président français Emmanuel Macron à Kinshasa, capitale congolaise, le parti politique Nouvel Élan indique qu’aucun de ses membres n’ira accueillir celui-ci.

D’après Blanchard Mongomba, Secrétaire général de ce parti politique cher à Adolphe Muzito, la France s’est toujours distinguée par son côté égoïste à vouloir bénéficier de la richesse de l’Afrique.

« Nouvel Élan ne va jamais alors jamais mobiliser ses militants pour aller accueillir le président français ! Nous prenons acte de cette visite. La France s’est toujours distinguée, comme je l’ai dit tantôt, par son côté égoïste à vouloir bénéficier de la richesse de l’Afrique sans pour autant accompagner l’Afrique à avoir son indépendance politique et surtout économique », a-t-il déclaré.

Toutefois, Nouvel Élan attend de la France l’interdiction « à des entreprises soumises au droit français comme le Paris Saint-Germain de collaborer avec un pays qui finance sa visibilité par le sang des innocents ».

« En arrivant en Afrique, on espère cette fois qu’il va se désolidariser de tous les tireurs de ficelles dans cette situation y compris la communauté internationale dont son pays fait partie. Nous attendons donc des condamnations et des sanctions, sinon il donnera raison à ceux qui ont manifesté hier devant l’ambassade française », a insisté Blanchard Mongomba.

C’est ce samedi 4 mars que le Président Emmanuel Macron arrive à Kinshasa, dans le cadre de sa mission dans quelques pays d’Afrique. A en croire la présidence française, ce voyage vise également à approfondir les relations franco-congolaises.

Situation sécuritaire dans l’Est de la RDC : Des soldats burundais attendus à Goma ce week-end

Un contingent burundais va arriver ce samedi 4 mars à Goma, dans la province du Nord-Kivu, dans le cadre de la force régionale de l’EAC, annonce ce vendredi 3 mars son secrétaire.

Les différents sommets tenus sur la situation dans l’Est de la RDC ont recommandé le déploiement complet des troupes, indique le communiqué.

Bien avant cela, le Burundi avait déjà déployé ses unités dans la province du Sud-Kivu où elles opèrent conjointement avec les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

« La quête de l’EAC pour trouver une solution durable au rétablissement de la paix et de la sécurité dans l’Est de la RDC a reçu le soutien du monde entier », déclare le communiqué de l’organisation sous régionale.

« Le calendrier de constitution et de déploiement du mécanisme de surveillance et de vérification de l’EAC (EAC-MVM) ; pour surveiller et vérifier le cessez-le-feu et le retrait de tous les groupes armés, a été fixé au 28 février 2023. », précise-t-il.

Une autre recommandation des différentes assises s’est le retrait à partir du 28 février dernier des rebelles du M23 des zones occupées. Ce retrait n’est pas effectif à ce stade. L’EAC va dépêcher ses équipes de vérification sur le terrain.

Le Kenya a déjà déployé ses troupes au complet. Les Ougandais qui opèrent depuis plus d’une année à Beni et à Irumu contre les islamistes ADF devraient aussi envoyer des troupes supplémentaires dans le cadre de l’EAC. Près de 750 soldats du Sud-Soudan seront déployés en RDC.

Le gouvernement appelé à prendre des mesures urgentes pour maîtriser la situation socio-économique

Des voix s’élèvent face à la détérioration de la situation socio-économique en République démocratique du Congo ( RDC) caractérisée notamment par la hausse des prix de certains produits.

L’acteur politique Germain Kambinga estime que le gouvernement doit prendre des mesures urgentes pour remédier à cette situation. D’après lui, un bilan politique sans résultats économiques et sociaux s’appelle démagogie.

« La détérioration progressive de la situation socioéconomique appelle du gouvernement des mesures contracycliques urgentes en vue de maîtriser ce qui s’apparente à une véritable crise économique. », a-t-il écrit via son Twitter.

Récemment, lors du lancement de son parti politique, Corneille Naanga, ancien président de la CENI a soutenu que la faiblesse de l’Etat s’observe dans les secteurs de défense et sécurité, économique, éducatif, social et culturel.

De ce fait, il avait noté « l’absolue nécessité de rompre avec l’extrême pauvreté qui avilit le peuple congolais et de lui redonner sa dignité à travers le travail qui est le vrai facteur de production des richesses et du bien-être auxquels il a droit ».

Actuellement à Kinshasa, capitale congolaise, une bouteille d’eau qui se négociait à 500 FC est vendue à 700 FC, le taux d’échange est passé de 2000 FC à 2250 FC voire 2300 FC. Aussi, certains conducteurs des taxis se contentent de majorer les prix de courses mettant en avant la hausse du prix du carburant.

« Félix Tshisekedi a mis notre pays, la RDC, dans une situation extrêmement difficile», (Martin Fayulu)

0

Le président du parti de l’opposition Ecidé, Martin Fayulu a critiqué, lors d’une conférence de presse jeudi 02 mars à Kinshasa, le gouvernement congolais sur sa politique concernant la situation sécuritaire à l’est de la RDC. Il estime que le président Tshisekedi a mis le pays par terre, avec la complicité de l’Ouganda et du Rwanda.

Pour lui, le refus du gouvernement congolais de rompre les relations diplomatiques avec le Rwanda, malgré des preuves évidentes de son soutien au M23, et son refus de doter l’armée congolaise de moyens substantiels, constituent des facteurs qui conduisent les Nations à refuser d’apporter son aide à la RDC.

« Même pendant que la RDC assurait la présidence de l’UA, de la CEEAC et de la SADC, elle n’a pas réussi à amener ces organisations à condamner le Rwanda. Curieusement, lors du 37ème sommet de l’UA, le Rwanda a réussi à faire inscrire la question du retour des « refugiés » congolais se trouvant sur son territoire dans le communiqué final au moment où la RDC était incapable de faire inscrire la question de l’éloignement des FDLR de notre territoire pour ôter à Monsieur Kagame son éternel prétexte à la base de son agression contre notre pays », a déclaré Fayulu.

A l’en croire, il est difficile que quelqu’un puisse venir en aide à un Etat qui refuse de déclarer la guerre contre son agresseur conformément à la Constitution et au droit international, qui refuse de fermer ses frontières avec le même agresseur et de rompre les relations diplomatiques avec ce dernier, un Etat qui refuse de doter son armée des moyens conséquents et qui ne peut mobiliser le peuple comme un seul homme contre cette agression ».

« Messieurs Tshisekedi et Kagame doivent arrêter d’entretenir la confusion autour de la guerre d’agression. Ils doivent cesser d’en faire un fonds de commerce pour servir leurs intérêts politique et hégémonique », a-t-il conclu.

Les USA mettent un paquet de 5 millions USD pour celui qui envoi d’informations sur le Leader de Daech-RDC Seka Musa Baluku

Le programme de Récompenses pour la justice (RFJ) du Département d’État des États-Unis, qui est géré par le Service de sécurité diplomatique, offre une récompense d’un maximum de $5 millions pour toute information pouvant mener à l’identification ou la localisation du leader de Daesch-RDC, Seka Musa Baluku.

Sous le leadership de Seka Musa Baluku, Daesch-RDC a fait preuve de violence brutale contre des citoyens congolais et les forces militaires régionales dans les provinces du Nord Kivu et de l’Ituri, dans l’est de la RDC. 

Daesch-RDC, aussi connu sous les noms des Forces démocratiques alliées (ADF) et Madina à Tauheed Wau Mujahedeen, entre autres noms, a tué plus de 849 civils pendant la seule année 2020, selon le Conseil de sécurité des Nations unies. 

Sous le commandement de Baluku, cette organisation continue de cibler, de tuer, de mutiler, de violer et de commettre d’autres actes de violence sexuelle et pratique des enlèvements de civils, y compris d’enfants. 

Le groupe recrute aussi et utilise des enfants pendant les attaques et les contraints au travail forcé dans le territoire de Beni en RDC. 

En mars 2021, le département d’État a désigné Baluku comme Terroriste mondial expressément désigné (SDGT). En même temps, le département d’État a aussi désigné Daesch-RDC comme Organisation terroriste étrangère et SDGT.

À la suite de ces désignations, entre autres conséquences, tous les avoirs et les intérêts immobiliers des personnes désignées qui sont soumis à la juridiction des Etats-Unis sont bloqués et il est généralement interdit aux citoyens américains d’effectuer des transactions avec elles. 

Les institutions financières étrangères qui effectuent ou facilitent sciemment quelque transaction importante que ce soit au nom de Baluku ou de Daesch-RDC pourraient faire l’objet de sanctions américaines relatives aux comptes de correspondants ou aux comptes de passage. 

En outre, cela constitue un crime de fournir délibérément un appui matériel ou des ressources à Daesch-RDC ou d’essayer de faire cela ou de conspirer dans le même but.

Les ADF ont précédemment été sanctionnés par le département du Trésor des États-Unis et les Nations unies dans le cadre du régime de sanctions pour la RDC du Conseil de sécurité des Nations unies en 2014 pour leur violence et leurs atrocités. 

Le département du Trésor des États-Unis a aussi sanctionné Baluku et cinq autres membres des ADF en 2019 dans le cadre du Programme mondial de sanctions Magnitsky, pour le rôle qu’ils ont joué dans de sérieuses violations de droits de l’homme. 

En 2020, l’ONU a désigné Baluku pour l’imposition de sanctions supplémentaires dans la cadre de son programme de sanctions pour la RDC.

Nous encourageons quiconque détient des informations sur Seka Musa Baluku à contacter RFJ par l’entremise de Signal, Telegram ou WhatsApp au +1-202-702-7843. Toutes les informations seront préservées sous le sceau de stricte confidentialité. La relocalisation peut être disponible. 

Depuis sa création en 1984, ce programme a déboursé plus de $250 millions en faveur de plus de 125 personnes à travers le monde, lesquelles ont fourni des informations exploitables ayant aidé à résoudre des menaces envers la sécurité nationale des États-Unis. 

Ambassade USA Kinshasa-RDC

Nord-Kivu : L’ouverture des routes de desserte agricole est une occasion d’accroître le financement des rebelles (Vicar Batundi)

Seulement 24heures après l’annonce de l’ouverture des routes de desserte agricole par le gouvernement provincial du Nord-Kivu dans les zones occupées par la rebellion du M23, la société civile de cette province craint que ceci profite à l’énnemi pour financer la guerre.

Vicar Batundi Hangi, expert au bureau de la coordination provinciale du Nord-Kivu estime que cette ouverture ne profite en rien à la Republique. Pour lui, les autorités de l’état de siege devront à tout prix revoir cette decision et l’annuler car selon lui, partout où passeront les marchandises, les transporteurs seront soumis à des taxes qui iront dans la caisse de l’ennemi.

« C’est sûr que dans les zones sous contrôle du M23, les transporteurs vont payer des taxes. Et cet argent va aider à l’ennemi de financer la guerre. Donc, cette décision sera la source par excellence au financement de la guerre pour accroître la rébellion», dit-il.

Les premiers chauffeurs qui sont arrivés à Sake ce jeudi matin indiquent que dans les zones sous contrôle du M23, ils n’ont rien payé en terme de taxe. Ceux-ci dénoncent cependant les tracasseries dont ils sont victimes de la part des éléments de l’armée congolaise.

« Nous venons de Mwesso où nous étions cantonnés deux mois avant la prise de la cité. Quand le M23 est arrivé, nous avions été autorisé de continuer la route jusqu’à Goma sans aucun problème et sans payer quoi que ce soit. Mais arriver à Sake dans la zone de l’armée, on nous fait payer 5000 et 1000 pour traverser. Si vous n’avez pas de carte d’électeur, par là vous rester où carrément vous payer le triple», a indiqué l’un de leurs.

Nous avons tenté d’entrer en contact avec le lieutenant colonel Ndjike Kaiko Guillaume, porte-parole de l’armée pour sa version de fait, mais nos efforts n’ont pas payé.

Les terroristes du M23 avaient déjà autorisé la circulation des biens et services dans les zones sous son contrôle depuis le 28 février dernier.

Plus de 400.000 signatures déjà réunies demandant à Denis Mukwege de briguer la présidentielle 

Au moins 400.000 signatures déjà réunies au cours de trois mois par le consortium des Organisations de la Société Civile (OSC) au travers la République démocratique du Congo pour demander au Docteur Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix 2018 de se présenter à l’élection présidentielle de 2023.

Le mémo qui porte ces signatures a été présenté au cours d’une cérémonie intervenue mercredi 1er mars 2023 dans la cour de la Solidarité à Panzi. 

Selon les organisateurs, cette cérémonie a réuni plus de 10 000 patriotes venus de quatre coins du pays, « Un autre Congo est encore possible.  Il y a extrêmement urgence de sauver le pays du naufrage. Nous sommes venus vous dire : allez-y, nous sommes derrière vous, car vous êtes notre dernier espoir », a laissé entendre, Jean Chrisostom Kijana, Président national de Dynamique de la Société Civile en RDC.

À l’occasion, le consortium des organisations de la Société Civile de la RDC a remis au Dr Mukwege une image du Congo déchiré par la guerre et qui nécessite une unification.

À cette fin, le Prix Nobel de la Paix 2018 a dit accueillir cette demande des Congolais avec considération, ce, sans donner plus de lumière sur sa position. Toutefois, il a rassuré qu’il compte sur la mobilisation nationale (de la base au sommet) pour décider sur sa position quant à cela.

Bertin Bulonza

La crise politique et sécuritaire au Sud-Kivu au centre des discussions entre Mboso et les élus provinciaux   

En séjour depuis près de trois mois, les députés provinciaux du Sud-Kivu ont été reçus  mercredi  1er mars 2023 par Christophe Mboso Nkodia, président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC). 

Au menu de leurs échanges, des questions brulantes de la province, notamment la crise politique née de la destitution du gouvernement provincial dirigé par Théo Ngwabidje ainsi que la situation de la guerre qui sévit dans la partie Est.  

Au sortir de l’audience, le Vice-président et président ad intérim de l’assemblée provinciale du Sud-Kivu qui conduisait la délégation a affirmé avoir exprimé la gratitude des élus provinciaux de sa province aux institutions politiques nationales qui viennent de prendre acte du vote de la déchéance du gouvernement provincial.

« Nous avons parlé de la situation sécuritaire dans le nord Kivu en particulier et le Kivu en général. Nous avons condamné la énième agression de notre pays par  le Rwanda », a déclaré Bisimwa Yabe Ntaitunda, président ad intérim de l’Assemblée provinciale du Sud Kivu.

Les élus provinciaux du Sud Kivu autour d’une table avec le president de l’Assambléé nationale @photo Droits tiers

une autre raison de cette rencontre, c’est « pour lui exprimer notre gratitude dans le dossier de la déchéance du Gouverneur du Sud-Kivu et lui demander de transmettre au chef de l’État les remerciements des élus provinciaux du Sud-Kivu en lui rassurant de notre indéfectible  soutien à sa candidature aux prochaines échéances électorales« , ajoute-il. 

Abordant le point sur la déchéance du gouvernement provincial,  Yabe Ntaitunda s’est dit confiant quant à l’issue heureuse des évènements après deux rencontres avec le chef de l’Etat, qui  a pris acte de la démission d’office du gouverneur.

Selon lui,  il y a à ce jour, d’une part,  l’Assemblée provinciale bien en place, et d’autre part un gouvernement provincial démissionnaire et dirigé actuellement par le gouverneur ad intérim qui expédie les affaires courantes en attendant l’organisation des élections comme le veut la loi.  

À la population du Sud-Kivu, il a demandé de soutenir le chef de l’Etat qui a permis que la voix de la population soit entendue. Il a également appelé la population du Sud Kivu à réserver un accueil chaleureux ce samedi 4 mars à toute la délégation venue de Kinshasa avec comme message de se ranger derrière le chef de l’Etat en vue des échéances électorales avenir.

Bertin Bulonza

Sud-Kivu : après avoir obtenu la chute de Théo Ngwabidje les députés provinciaux rentrent à Bukavu

Après près de trois mois à Kinshasa pour multiples plaidoyers, notamment pour l’éviction de Théo Ngwabidje à la tête de la province, les députés provinciaux du Sud-Kivu rentrent ce samedi 4 mars à Bukavu, chef-lieu de la province.

C’est en tout cas ce qu’on peut lire dans une lettre signée par le Vice-président et président ad intérim de cette institution, adressée au maire de la ville de Bukavu.

Selon cette lettre, les députés vont rejoindre la ville de Bukavu via le port Ihusi à 13 heures locales. Il se tiendra un meeting populaire à la place du 24 pour un message pour que les députés transmettent le message du président de la République à la population du Sud-Kivu.

Après avoir évincé le chef de l’exécutif provincial au mois de novembre, ces derniers n’ont obtenu gain de cause que le week-end dernier au mois de février, soit trois mois après. Le ministre de l’Intérieur a pris acte de cette décision des mois après et a nommé un intérimaire qui dirige actuellement la province. 

Mais Théo Ngwabidje n’a pas encore dit son dernier. Il a déjà introduit une requête à la Cour constitutionnelle demandant l’annulation du vote qui a conduit à sa destitution.

Bertin Bulonza

Deux coréens, responsables de l’entreprise Congo Aconde SARL sanctionnés par les USA

0

L’Office of Foreign Assets Control (OFAC) du département du Trésor américain a annoncé le 1er mars avoir gelé les avoirs des ressortissants nord-coréens Hwang Kil Su (Hwang) et Pak Hwa Song (Pak). Les deux ont fondé depuis 2018 la société congolaise Aconde SARL spécialisée dans la construction de statues.

Le ministère des Finances a déclaré que Hwang et Pak « se sont engagés dans des activités génératrices de revenus pour le gouvernement nord-coréen ou le Parti des travailleurs de Corée ».

« Sous la direction de Pak et Hwang, la société congolaise Aconde SARL a également ouvert des comptes en dollars américains dans la succursale congolaise d’une banque au Cameroun », ajoute le mémo sur les sanctions.

En 2020, à la suite de l’ONG Global Witness et du PPLAAF, The Sentry, une autre ONG citée par RFI, affirmait que deux Nord-Coréens avaient créé la SARL Congo Aconde, obtenu des marchés publics et ouvert un compte bancaire en dollars auprès d’Afriland First Bank RDC. Ce que confirme l’OFAC.

« Sous la direction de Pak et Hwang, la société congolaise Aconde SARL a également ouvert des comptes en dollars américains dans la succursale RDC d’une banque au Cameroun. Congo Aconde SARL est désignée comme détenue ou contrôlée par, ou a agi ou a l’intention d’agir au nom de, ou directement ou indirectement pour Pak, une personne ayant un titre et un intérêt dans la propriété. 13810 », a déclaré l’OFAC.

Selon un rapport de 2021 du Groupe d’experts des Nations Unies, Congo Aconde SARL a été impliquée dans des projets de construction d’un certain nombre de statues en République démocratique du Congo de 2018 jusqu’à au moins fin 2019. Ces projets impliquent rejoint par Hwang et Pack. Selon The Sentry, Congo Aconde SARL a construit des statues remarquables dans la ville de Kamina (Haut-Lomami) et a également remporté un contrat pour la construction d’un bâtiment gouvernemental. Pak Hwa Song et Hwang Kil ont déjà été sanctionnés par les Nations Unies et l’Union européenne.

Présence des troupes kényanes à Kisangani : l’armée congolaise fixe l’opinion

Depuis 3 semaines, l’arrivée d’un contingent kenyan à Kisangani, dans la province de la Tshopo suscite une bronca de la population locale. Pour l’officier des FARDC, ce contingent kenyan arrivé à Kisangani (Tshopo) ne fait pas partie de la force régionale de la communauté de l’Afrique de l’Est (EAC).

Il a fait cette déclaration mercredi 1 mars en répondant aussi au président de l’assemblée provinciale de la Tshopo qui l’avait invité dans son bureau pour s’enquérir de la présence de cette force étrangère qui suscite des inquiétudes des organisations citoyennes.

Le commandant de la 31e région militaire, général de brigade Timothée Mujinga a précisé que ce contingent est arrivé depuis 3 semaines au chef-lieu de la province de Tshopo, dans le cadre de la coopération militaire bilatérale.

« Le contingent qui est ici à Kisangani est différent des forces de l’EAC. Il s’agit pratiquement d’un partenariat entre les deux armées qui n’a rien à voir avec ce qui se passe sur le terrain des opérations », a-t-il déclaré.

Il a par ailleurs félicité la population locale pour sa vigilance et l’exhorte à avoir toujours confiance en son armée qui n’a d’autres soucis que de lui donner la paix.

Samedi 25 février, lors d’un point de presse, les organisations de las société civile ont protesté contre la présence des troupes kényanes à Kisangani.

« Le vocable Congolais Rwandophone, c’est du méli-mélo », Patrick Muyaya

Le ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya, a désapprouvé, mercredi 1 mars, le vocable Congolais Rwandophone. Il a estimé que ce concept ne porte aucune signification.

« Lorsqu’on parle de congolais Rwandophone, c’est un méli-mélo. Il y a des Hutus et Tutsis en RDC. C’est un concept dans une vague avec le souci clair de se présenter comme défenseur en chef, sans mandat des communautés, de toutes les populations Congolaises qui parlent Kinyarwanda. Je souhaiterais que dorénavant l’on parle des Tutsi et Hutu comme on parle de Luba, ça serait plus clair », a déclaré le porte-parole du gouvernement congolais.

De son côté, Tshibangu Kalala, Enseignant des Droits des organisations internationales et du Droit international de l’environnement a estimé qu’il fallait arrêter d’utiliser ce concept.

« C’est après avoir posé les bornes entre la RDC et le Rwanda que l’on avait donné à la population locale un délai de 6 mois pour qu’elle choisisse leur lieu d’habitation soit en RDC ou Rwanda. La majorité des Hutus avait préféré rester au Congo, fuyant les agissements des colons allemands au Rwanda. C’est là où est né ce terme », a-t-il rappelé.

Et de poursuivre : « Il faut arrêter de prononcer le terme Rwandophone. Ou ce sont les Hutu, les Nandé ou les Tutsi. Le concept Rwandophone n’a aucun sens. Il n’y a pas de langue appelée Rwandophonie » ».

Beautiful Asian Women Looking For Guys

Asia is home to many amazing women who are searching for men. Single Asian girls seeking males are usually genuine and want to discover a partner who can share their very own lives and passions with.

They want to construct a family and spend the rest of their life using their partner. Additionally, they want to fulfill a man who can provide them with like, security, and support.

Besides being attractive, ladies who are looking for Finding Females as of yet From an Cookware Dating Service – ASFALTOS GR SAS men tend to be smart and confident. This top quality is very important for them since it demonstrates they are an adult and reliable, which can help these people establish a good relationship.

Asian females also look for men diagnosed with the assurance to do anything to succeed. Including being a risk-taker, showing self-reliance, and becoming self-sufficient.

A great number of ladies will not admit a man who lacks confidence or is constantly changing his brain, so be sure to are confident and don’t hesitate expressing your feelings. This will help you gain her trust and reverence, making your chances of finding a compatible match much better!

It’s important to end up being respectful and show a whole lot of endurance in your connection with a great Asian girl. If you are impolite or rapide, she will most likely think twice about your relationship Online Dating Messaging Tips, Examples, Advice, Etiquette and decide to date an alternative guy.

If you are not sure whether to start a conversation with an Asian sweetheart, consider asking her a question. She may not reply, but a couple of questions will help you get to know her better and determine whether she is the right person for you.

A good-humored character is definitely an attractive characteristic for Hard anodized cookware ladies and their families, hence try to be a little witty and lively in your conversation. This will likely be a smart way to keep her entertained while you How to get a Suitable Cookware Matchmaker To your Online Dating Service – dikon elementor pro templates build a connection.

Being honest is a big package for Oriental women and is going a long way in assisting you earn her trust. They do not believe in secrets and will appreciate a guy so, who The Best Online Dating Questions and Icebreakers is normally open and honest regarding his true intentions.

This is particularly important for Hard anodized cookware women who are searching for men, as they believe Trying to find An Oriental Bride – مرکز حراج مهر that integrity will help all of them get to know each other better and generate a lasting connection. In addition, being genuine is a top quality that will help you develop trust in a long-term marriage, which is important for the happiness of your family.

Asian ladies will not accept a male who is fresh or lacks integrity. They understand that through advantage 10 Online Dating Statistics (for U.S.) You Should Know of others, then it is normally impossible to have any kind of respect in return. That they https://blushingbrides.net/asia/ as well appreciate a male who is powered to be successful and does not take those value of value for granted.

When appointment an Asian girl online, this can be a good idea being cautious. You must stay away from her cash too early and stay careful about her attitude. In the event she begins snobbish or aggressive, then simply she may be a scammer who wants to take full advantage of you.

Demi-teinte de clubs congolais aux interclubs, Mazembe pointe Nicolas Kazadi

Face à une difficulté des compétitions en jambes qui leur engendre la désillusion aux compétitions interclubs de la Confédération Africaine de Football (CAF), les clubs congolais expriment leur ras-le-bol. Pour le Tout Puissant Mazembe, le ministre des Finances est l’une des causes de la régression du football congolais.

Dans son communiqué publié mardi 28 février dernier, la direction des Corbeaux remet en question les décisions de Nicolas Kazadi, ministre des Finances.

« Au cours de ces deux dernières années, les résultats ne sont pas à la hauteur de nos attentes ni de celles de nos supporters. Plusieurs éléments expliquent les contre-performances actuelles. Certaines sont de nature purement sportive… D’autres sont malheureusement imputables à des décisions extra-sportives. Nous devons les dénoncer et les surmonter. » lit-on dans ce communiqué signé par Frédéric Kitenge Kinkumba, manager du club.

Dans le même document, le club lushois explique que les compétitions nationales sont arrêtées suite au refus de Nicolas Kazadi de subventionner les déplacements des équipes engagées.

« Les compétitions nationales sont bloquées au refus de payer les titres de voyages des équipes qui doivent se déplacer. Ces décisions du ministre des Finances signent la condamnation à mort du football congolais dans l’élite africaine. Avant la mi-saison, l’arrêt des matchs constitue un très grave préjudice pour toutes les formations sportives congolaises. A court de compétition, les clubs congolais affrontent des équipes africaines beaucoup plus affûtées. Le ministre des Finances a délibérément choisi d’enterrer le sport-roi en RD Congo » explique le club.

Mazembe vient de concéder deux défaites de suite lors de la 2e et 3e journée de la Coupe de la Confédération après son large succès contre l’AS Bamako (3-1) lors de la 1ere journée. Par conséquent, il occupe toujours la 3e place avec 3 points.

Nord Kivu: Découverte d’un cache d’arme dans la résidence d’un député national à Rubaya

Plusieurs sources confirment l’arrestation à Kinshasa ce mercredi 1er mars 2023 du député national élu de Masisi Édouard Mwangacucu Isse président national du parti politique CNDP et DG de la société minière de Bisunzu (SMB).

Celui-ci a été arrêté par les services de l’Agence congolaise de Renseignement (ANR) après qu’un cache d’arme a été découvert à Rubaya à près de 60 kilomètres de Goma par les résistants patriotes congolais dans sa concession où loge également les installations de sa société.

Ces mêmes sources affirment par ailleurs que cet élu de Masisi serait de mèche avec le Mouvement rebelle du M23 qui insécurise plusieurs territoires dans la province du Nord Kivu.

Il sied de rappeler que c’est depuis dimanche dernier que le M23 avait mis la main sur la cité minière et stratégique de Rubaya dans le territoire de Masisi. Une gloire courte qui n’avait été éphémère car l’autodéfense est intervenue pour les déloger de cette cité d’une importance capitale pour toute la province.

« Macron n’est pas le bienvenu en RDC » (Lucha )

La visite du président Français Emmanuel Macron à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC) n’enchante pas le mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA).

Ce mouvement citoyen motive sa position, « En raison du soutien actif qu’il apporte au président rwandais Paul Kagame qui pille, viole et massacre en RDC depuis 1996 ».

C’est dans ce cadre que les membres de la LUCHA s’étaient rassemblés ce mercredi 1er mars devant l’ambassade de France en RDC, a-t-on appris de ce mouvement citoyen.

Le Président Emmanuel Macron sera à Kinshasa du 3 à 4 mars prochain. D’après la présidence française, cette visite vise à approfondir les relations franco-congolaises dans les secteurs de l’éducation, de la santé, la recherche, la culture et la défense.

Lors d’une conférence de presse lundi dernier, le locataire d’Élysée avait déclaré que « l’offensive en cours de la milice M23 est une guerre qui nous ramène dix ans en arrière, elle a des conséquences terribles pour la population » mais ce dernier n’a pas cité le Rwanda ni Paul Kagame que les USA et les Nations unies reconnaissent comme précurseur de l’instabilité à l’Est de la RDC.

Aussi, il avait insisté sur le fait que « l’unité, la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo (RDC) ne se discutent pas » chose que le ministre congolais des Affaires étrangères a qualifié du déjà entendu.

CAF C1: V Club en route vers Maroc pour un rendez-vous décisif

l’Association Sportive V Club est pleine confiance après sa dernière victoire devant JS Kabylie (1-0). Avec cette assurance, le club kinois s’est envolé ce mercredi 01 mars 2023 depuis 2h vers Casablanca (Maroc) via Istanbul, capitale de la Turquie.

C’est périple des Dauphins noirs de Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo, s’inscrit dans le cadre du match en retard de la première journée de la phase des groupes de la Ligue des champions de la Confédération Africaine de Football (CAF).

Dans cette rencontre, ils seront face à Wydad Athletic de Casablanca d’Arsène Zola, ancien latéral gauche du Tout Puissant Mazembe. C’est choc entre les deux équipes se déroulera au stade Mohamed V vendredi 03 mars prochain à 20h.

En ex æquo avec 3 points en 2 sorties, les deux formations se livrent dans une bataille pour la conquête du fauteuil de leader de ce groupe A qui est actuellement occupé, Pétrole Athletico de Luanda. Le club angolais compte présentement 4 points après avoir joué toutes ses 3 rencontres de la manche aller.

Quant à ce, les moscovites vont fouler le sol marocain dans les prochaines heures avec une délégation de 38 personnes dont 26 joueurs convoqués par Raul Shungu, entraîneur titulaire du club.

Notons qu’en cas d’une victoire, l’AS V Club totalisera 6 unités et s’emparera de la première place. Soit, si l’équipe chère à Bestine Kazadi accroche le vainqueur de la dernière édition sur la note de (0-0), elle peut grimper à la 2e place.

Ferre Gola décale à une date ultérieure la sortie officielle de Dynastie vol 2 

Initialement prévu pour le 03 mars, la sortie officiels du deuxième volume de l’album « Dynastie » n’aura plus lieu pour des raisons stratégiques, c’est ce qu’ont annoncé les proches de l’artiste

En mars dernier, Jésus de nuance avait déjà lancé le vol 1 de son album Dynastie, son cinquième album solo est composé de 18 titres au rythme varié. Il fait découvert ses fans, les Golois, un nouveau style de rumba qu’il a baptisé lui-même comme de la « Rumba Traps ».

Dans sa préparation, cet album a suscité une controverse sur les déclarations de Bill Clinton et Celeo Scram, ses anciens collègues de Wenge. Le commandant des Golois devrait réunir les anciens musiciens de Wenge Musica Maison Mère, mais l’idée en soi n’a pas changé. Les proches de l’artiste confirment l’effectivité du projet tel que prévu. 

Sur le marché, la marque indélébile du volume 1 de cet album est encore visibles malgré la concurrence accrue. C’est à l’image du titre Bizorbie, une chanson à couper le souffle récemment sortie.

Notons que c’est la deuxième fois que Le Padre repousse la sortie officielle de ce volume 2. La première datte était fixée au 14 février 2023.

Après la vague de polémiques, Cindy le Cœur fait un comeback à Tshangu

C’est auprès de ses siens, dans la banlieue populaire de Kinshasa, que l’article à la voix angélique du Quartier Latin, Cindy Le Cœur va faire sa réapparition sur scènes après une vague de polémique suscitée des  affirmations gratuites contre sa personne. 

Cindy Le Cœur va se produire le 08 mars au terrain municipal de la commune de Masina dans un concert dédié à la femme dans le cadre de la journée internationale de la Femme. 

Dans son spot publicitaire lancé à ses admirateurs et ses fans, Cindy affirme qu’elle tire ses origines dans ce coin de la capitale. L’entrée est libre, le concert est “populaire” a-t-elle souligné. 

La superbe star de quartier latin a fait parler d’elle en début du mois dernier après son altercation avec Manicke, veuve de Babia.

Découverte des corps de deux élèves à Goma : Qu’est-ce qui s’est réellement passé?

Jonathan et Hippolyte Kamate respectivement élève de la première et deuxième année primaire ont été retrouvés morts au niveau du port public de Goma ce mercredi 1er mars 2023. Fils d’un agent à l’Agence nationale de Renseignement, ces derniers étaient à l’école le lundi 27 février selon le registre de leurs classes respectives et depuis lors ils ne sont plus rentrés à la maison, qu’est-ce qui s’est réellement passé?

Leurs corps sans vie ont été découverts deux jours après par un pasteur qui prêchait au niveau du port, c’est ainsi qu’il a alerté les autres passagers jusqu’à venir même à l’école ou étudiaient les victimes après l’avoir identifié.

Arrivé à l’école, ce pasteur s’est entretenu avec le directeur lui faisant comprendre qu’on venait de découvrir les corps sans vie de ses élèves au niveau du port Bisengimana dans la ville de Goma.

Une situation qui a été à la base d’une vive tension à cette école. Les habitants, en majorité les motards sont venus s’attaquer aux autorités scolaires ainsi qu’aux bâtiments après l’annonce de cette découverte macabre. Il a fallu l’intervention des éléments de l’ordre pour les maîtriser.

L’un des manifestants qui s’est fait passé pour membre de la famille des victimes dit venir à cet établissement parce que l’école n’a pas reconnue que ces enfants étaient leurs élèves.

«Je suis l’oncle des ses enfants. Nous venons ici pour réclamer à l’école de nous donner les enfants en vie et en bonne santé. Nous les avions envoyés à l’école depuis lundi, ils ne sont plus revenus jusqu’à présent» a-t-il dit tout en pleurant.

Jean claude Mulindwa, directeur principal de l’EP Mama Yetu affirme que ces enfants étaient bel et bien inscrits à son école. Il poursuit en disant qu’ils étaient là lundi dernier et c’est ne que le même lundi au tours de 17h, 18h leur parent a alerté l’école sur leur disparition. L’enseignant qui a été contacté par les parents leur a demandé d’alerter la police pour diligenter déjà des enquêtes.

« On termine les cours à 13h, ces deux élèves ne prenaient pas le bus scolaire. Chaque jour après les cours, ils se débrouillent pour retourner chez eux en utilisant n’importe quel moyen et selon la volonté de leurs parents. Il se pourrait qu’il y ait quelqu’un qui a appelé les parents les demandant de payer une rançon sans laquelle les enfants seraient tués. Tout ça, ça reste à vérifier » a dit le directeur.

Poursuivant, il rassure que contrairement à ce qui se dit, les enfants n’ont pas été renvoyés car étant en ordre avec tous les frais. Il demande aux parents de demander à leurs enfants de ne pas prendre n’importe quel motard pour leur sécurité.

Nepo Sanvura, chef de quartier Murara où résident les parents des victimes, affirme que les corps des enfants ont été déposés à la morgue de l’hôpital Général sur ordre du procureur général de la République. Celui-ci appelle à son tour les parents à veiller à la sécurité de leurs enfants pour éviter que pareil cas ne se reproduise.

« Les parents et l’école sont des partenaires. Ils doivent échanger sur la sécurité des enfants. Donc assurer des élèves à l’école, revient aux enseignants et à la maison, il revient aux parents» a-t-il fait savoir.

Il faut noter que la police a arrêté deux présumés suspects parmi les manifestants dont l’une se faisant passer pour la mère de ces enfants et qui portait même le tricot de l’un parmi les victimes.

Sud-Kivu : le gouverneur ai amorce la désactivation de la signature de Théo Ngwabidje sur les finances de la province

À peine notifié comme gouverneur ad intérim du Sud-Kivu, Marc Malago vient de saisir les banques et institutions des microfinances qui logent les comptes de la province afin d’obtenir la désactivation de la signature de l’ancien gouverneur pour les comptes de la province.

Dans une lettre consultée par Kt.cd, Marc Malago motive cette démarche par le fait que Théo Ngwabidje a été destitué par l’Assemblée provinciale et que cette décision ayant été actée par le ministère de l’Intérieur, celui-ci ne peut plus engager la province dans une opération bancaire quelque soit sa nature.

Marc Malago gouverneur ai du Sud Kivu

Il en est de même pour les opérations de retrait d’argent en ligne dans les comptes de la province, dit-il.

Le gouverneur ad intérim indique que seuls les mandataires connus et dont les banques et institutions des microfinances détiennent les spécimens sont autorisés à effectuer des opérations bancaires dans les comptes de la province.

Bertin Bulonza

Insécurité dans l’Est : Lamuka dans la rue ce samedi contre la présence des troupes l’EAC

La plateforme de l’opposition Lamuka annonce une marche de résistance patriotique ce samedi 11 mars dans les grandes villes de la RDC pour condamner l’agression rwandaise en RDC mais également dénoncer « la complicité » et « l’incompétence » du pouvoir en place dans la conduite de la guerre contre l’agression rwandaise.

Dans son communiqué signé par Martin Fayulu, cette plateforme de l’opposition indique que, cette manifestation vise également à exiger le départ  » immédiat » des troupes de la Communauté d’Afrique de l’Est ( CAE) du pays.

A travers cette marche, les manifestants vont également demander aux Nations-Unies et à l’Union africaine d’éloigner les éléments de FDLR de la RDC, a indiqué le même document parvenu à Kt.cd ce mercredi 1er mars.

Il y a quelques jours, d’autres cités de la province du Nord-Kivu ont été prises par les terroristes du mouvement du M23 appuyés par le Rwanda. Ceci intervient à 250 jours depuis la prise en possession de la cité de Bunagana.

Lors de son discours au sommet du conseil des droits de l’homme à Genève, le chef de l’État Félix Tshisekedi a noté plusieurs violations en droit de l’homme enregistrées suite à l’agression rwandaise.