Depuis le début des opérations d’identification et d’enrôlement en République démocratique du Congo ( RDC) déjà plus de 25 millions de personnes soit 512 % se sont enrôlées.
D’après Patricia Nseya, rapporteur de la Commission électorale nationale indépendante ( CENI) qui l’a indiqué mardi dernier, au total 49.382.552 personnes sont attendues pour ces opérations.
«… L’enrôlement des électeurs couvre actuellement l’ensemble du territoire national et les 5 pays pilotes pour l’identification et l’enrôlement des congolais résidant à l’étranger. Total général (sans compter les électeurs de l’étranger ), nombre d’électeurs attendus : 49. 382. 552, nombre d’enrôlés : 25. 331. 717, soit 51,2 %», a-t-elle indiqué.
A ce jour, les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs se poursuivent dans les deuxième et troisième aires opérationnelles ainsi que dans les 5 pays pilotes notamment, USA, Belgique, France, Afrique du Sud et Canada.
Dans la première aire opérationnelle composée de 10 provinces dont la clôture était intervenue le 17 février dernier, au total 18.346.235 personnes ont été enrôlées.
Elections en RDC : au moins 25 millions de personnes déjà enrôlées
Éliminatoires CAN : 42 joueurs congolais présélectionnés pour les matchs contre la Mauritanie
Le sélectionneur national de la RDC, Sébastien Desabre, a rendu public ce mardi 28 avril la liste de 42 joueurs présélectionnés pour la double confrontation face à la Mauritanie en mars prochain.
Cette double confrontation s’inscrit dans le cadre des 3ème et 4ème journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations ( CAN) prévue en Côte d’Ivoire 2023.
Parmi ces joueurs, on note la première sélection en équipe nationale de quelques joueurs. Il s’agit entre autres d’Esdras Kabamba, Grady Diangana ou William Balikwisha. L’on note également le retour de Cédric Bakambu.
Ci-dessous, la liste de 42 présélectionnés
Gardiens : Siadi; Kabamba; Kiassumbwa ; Mpasi; Lomboto
Défenseurs : Mukoko; Kalulu; Ikoko ; Mbakata ; Masuaku ; Kayembe ; Nsimba ; Zola; Mbemba ; Inonga ; Ikoyo; Bope, Ouaneh.
Milieux : Tshibola ; Kayembe ; Mpanzu ; Bastien ; Muyumba ; Michée ; Kinsombi ; Okita ; Elia ; Lilepo ; Bongonda ; Lusamba ; Moutoussamy ; Balikwisha ; Diangana; Akolo.
Attaquants : Bakambu ; Mayele ; Laura ; Muleka ; Katompa ; Kakuta ; Kalulu ; Wissa
Xénophobie en Tunisie : le témoignage écœurant d’une étudiante congolaise
« La peur me ronge. Certains de mes proches sont dans la rue parce que les bailleurs les ont chassés avec ce froid hivernal », confie à kt.cd en larmes une étudiante congolaise en Tunisie. Par peur d’être détectée par les autorités tunisiennes, elle a préféré garder l’anonymat.
La Tunisie est devenue est un pandémonium pour les africains subsahariens, particulièrement ténébreux pour les étudiants de la République démocratique du Congo. Après la vague d’arrestations et surtout les propos très durs du président Kaïs Saïed, la situation est devenue extrêmement tendue pour les Africains subsahariens présents sur le sol tunisien. Illustrant l’atmosphère de panique, de nombreuses personnes se sont tournées vers leurs ambassades, espérant être rapatriées.
L’étudiante congolaise qui est à Tunis depuis 2021 ne compte pas sur le gouvernement congolais pour être rapatriée à Kinshasa.
« Je suis quand-même en sécurité parce que je vis dans une résidence mais nous ne sortons pas. Notre ambassade, n’en parlons même pas. C’est compliqué. Mieux vaut compter sur nos propres moyens pour nous en sortir. Personnellement j’attends que la situation soit un peu calme pour faire mes démarches afin de retourner à Kinshasa », déclare-t-elle.
« Les autorités ne nous entendent pas. Nous essayons de les contacter depuis longtemps. Ils disent que nous sommes en sécurité mais pourtant ce n’est pas le cas. La majorité de congolais viennent en Tunisie pour les études, contrairement à ceux qui viennent par la voie terrestre », poursuit-elle, faisant référence à d’autres africains qui entrent clandestinement sur le sol tunisien.
« Il y a plusieurs étudiants congolais qui sont enfermés dans des prisons. Même si tu montres ton visa ou ta carte, on va t’arrêter, la haine des tunisiens contre les noirs est très grave », dit-elle d’une voix tremblotante.
« Nous avons beaucoup supporté. On se disait que tous les tunisiens ne sont pas les mêmes. Il y a toujours eu des agressions contre les noirs dans certains coins reculés de la Tunisie. Mais depuis que le président tunisien est passé à la télé pour dire que les noirs veulent changer la démographie de la Tunisie, la violence a pris une autre envergure », avoue-t-elle.
Mais tout n’a pas commencé à la déclaration de Kaïs Saïed. Pour cette étudiante congolaise, détenteur d’une licence en journalisme et communication à l’Université Arabe des Sciences « UAS » « tout a commencé dès l’assassinat d’une ivoirienne par les guinéens », informe-t-elle, « Après cela, les autorités tunisiennes ont dit que nous les noirs on se tue entre nous et on tue les tunisiens. Ensuite, ils ont commencé à contrôler pour expulser les sans-papiers », se souvient-elle.
Le contrôle a malheureusement pris une autre identité de xénophobie. « Ils ont commencé à arrêter même les étudiants même qui ont des papiers. Après ces arrestations, il y eut des manifestations d’étudiants sur les réseaux sociaux. Quand les tunisiens ont appris cela, leur président est passé à la télé pour dire que les noirs veulent changer la démographie de la Tunisie. Donc la Tunisie ce n’est pas l’Afrique ? » Interroge-t-elle.
« Les tunisiens nous appellent ici des africains. La population tunisienne agresse tous les noirs. La police arrête sans limite. C’est déjà la troisième semaine que nous sommes à la maison. Comment tu vas sortir pour aller vers les administrations ? Même si on veut rentrer, comment vas-tu aller à l’aéroport ? Si tu sors on t’agresse. Par exemple, le wifi de notre appartement veut expirer, comment je vais le renouveler ? », Se demande-t-elle.
« On nous traite des signes, gira-gira en arabe. Sale race, des injures qui font très mal », conclut-t-elle en espérant que la situation se calme pour retourner à Kinshasa.
Sud-Kivu : Deux enseignants meurent foudroyés à Kabare
Alors qu’ils étaient en réunion pédagogique, deux enseignants ont été tués par la foudre à l’institut Mushosho, une école non conventionnée située en groupement de Bushumba, dans le territoire de Kabare au Sud-Kivu.
Selon les sources sur place, les enseignants morts venaient de finir à dispenser les cours avant qu’ils ne rejoignent les autres qui étaient en pleine réunion pédagogique.
« La foudre qui a tué nos collègues est intervenue de suite d’une pluie diluvienne qui s’est abattue sur tout le groupement de Bushumba», confirme un enseignant de l’institut Mushosho.
Celui-ci renseigne en outre que, la foudre a touché trois enseignants mais un d’eux s’est retrouvé quelques minutes plus tard. Les deux autres ont été vite acheminés au centre hospitalier de Birava où les médecins ont constaté leurs décès.
Insécurité dans l’Est : Emmanuel Macron pointe le M23 sans citer le Rwanda
A la veille de sa visite en Afrique centrale, dont la République démocratique du Congo, le Président français Emmanuel Macron a déclaré lundi 27 février que la guerre qui ravage l’Est de la RDC « ne doit pas être une guerre oubliée ».
« L’offensive en cours de la milice M23 est une guerre qui nous ramène dix ans en arrière, elle a des conséquences terribles pour la population », a-t-il déclaré.
Pour le locataire de l’Elysée, la situation dans l’Est de la RDC est inacceptable, alors que les combats font rage entre l’armée congolaise et les rebelles du M23, une rébellion majoritairement tutsi que Kinshasa accuse d’être soutenue par le Rwanda.
« L’unité, la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo (RDC) ne se discutent pas », a martelé M. Macron, sans citer le Rwanda.
Convaincu que la réponse doit être collective, ce dernier indique que, « La première urgence est humanitaire et nous y travaillons avec nos partenaires européens ».
« Il n’y a pas deux poids deux mesures », a-t-il déclaré, en référence à la guerre en Ukraine.
Le Président français Emmanuel Macron sera à Kinshasa, capitale congolaise du 3 à 4 mars prochain. D’après la présidence française, ce déplacement aura pour objectif « d’approfondir les relations franco-congolaises dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la recherche, de la culture et de la défense ».
Du 1er au 5 mars, le locataire de l’Elysée se rendra dans quatre pays d’Afrique centrale pour un sommet sur la protection des forêts équatoriales et le renforcement des relations bilatérales dans une zone d’influence de plus en plus disputée entre la Russie et la Chine.
Chute de Rubaya face à l’avancée du M23, la RDC perd gros
Située à plus 60 km à l’ouest de la Ville de Goma, la cité de Rubaya en territoire de Masisi est le principal bassin d’exploitation minière dans la province du Nord-Kivu.
Avec ses verts pâturages et des collines, elle a été construite autour des années 1940 par les déplacés Hutu et Tutsi venus du Rwanda pour soutenir l’économie coloniale dans les hauts plateaux de Masisi.
La cité de Rubaya est aussi reconnue pour la production artisanale du « tantale » communément appelé « coltan » qui préoccupe et intéresse les grandes compagnies internationales de la téléphonie et les entreprises médicales.
Ce minerai est utilisé dans la fabrication des cellulaires et autres composantes mobiles ainsi que dans la confection d’instruments chirurgicaux et d’implants.
Rubaya a connu son essor pendant la rébellion du RCD après que le coltan avait été découvert dans ces collines, à trois kilomètres du centre-ville; ce qui a conduit les habitants à abandonner les secteur agro pastorale vers l’exploitation artisanale jugée beaucoup plus rentable.
Lors de la rébellion du CNDP, Rubaya qui était l’un des principaux bastions des rebelles a été le principal champ de bataille à Masisi entre les FARDC, les rebelles du CNDP et le groupe armée PARECO. Le congrès gouvernait la cité et contrôlait les activités minières par le biais d’une administration parallèle.
Aujourd’hui encore, les Nyatura, les APLCS restent toujours actifs dans les environs immédiats de Rubaya qui serait aussi à la base d’une prolifération d’armes parmi les habitants du milieu.
Rubaya demeure le royaume du tantale au pays et s’apprête à devenir commune selon la loi cadre de la décentralisation.
Chaque année, Rubaya produit près de 900.000 tonnes des tantales, dont la grande quantité est exportée vers le Rwanda en passant par la grande barrière en ville de Goma; selon un rapport de la division provinciale des mines et géologie du Nord-Kivu.
Des jeunes de 15 à 35 ans travaillent de l’aube au crépuscule. Certains exploitants artisanaux, appelés Hiboux, travaillent jour et nuit en équipes à la lumière de lampes torches.
Guerre du M23: Promesse Matofali favorable pour un dialogue afin de faire taire les armes
Ayant constaté un échec de toutes les voies militaires et diplomatique justifié notamment par la prise des plusieurs villages par les rebelles du M23 sous couvert du Rwanda, le député provincial Promesse Matofali propose au gouvernement congolais de dialoguer directement avec les terroristes du M23.
Dans une conférence de presse tenue à Goma ce lundi 27 février 2023, cet élu de Butembo dans la province du Nord Kivu estime que la situation qui se passe actuellement en province, depuis la prise de Bunagana à Rutshuru, jusqu’à la prise de Rubaya et plusieurs autres entités à Masisi en passant par le territoire de Nyiragongo devra interpellé le pouvoir de Kinshasa et l’amener à opter pour la voie de dialogue.
Pour lui, les négociations avec le M23 permettront non seulement de faire taire les armes mais aussi comprendre d’autres revendications que peut avoir ce mouvement et obtenir ainsi un retour effectivement de la paix.
Il sied de noter que le M23 continue à récupérer avec ou sans combat plusieurs localités dans plusieurs territoires dans la province du Nord Kivu. De son côté, l’armée congolaise ne cesse de décrier haut et fort ma violation flagrante du cessez le feu de la récente à Bujumbura rencontre avec les chefs de l’EAC.
Boxe WBC: Ilunga Makabu promet de prendre la revanche sur Badou Jack
Après avoir perdu le titre du champion du monde poid lourds-legers World Boxing Council par TKO, Ilunga Makabu Junior promet à ses fans de prendre la revanche sur Badou Jack. Il l’a dit dans une vidéo publiée ce lundi 27 février 2023 sur le compte twitter de sa fondation.
Dans cette même vidéo il a félicité son tombeur et a également exprimé toute sa gratitude à tout son entourage.
« Après la détention et défense de la ceinture WBC j’ai perdu le combat face à Jack. Je profite de l’occasion pour lui féliciter et remercier mon équipe, mes compatriotes et fans. La boxe reste pour nous une passion et nous continuons à compter sur vous pour la suite de notre carrière » , a-t-il déclaré.
Comme indiqué dans le contrat, le boxeur congolais a fait savoir qu’il défiera le boxeur suédois en match retour dont la date sera communiquée dans les prochains jours.
Infrastructures sportives : La licence de la pelouse du stade des Martyrs bientôt renouvelée
Malgré qu’il soit dans la liste noire des stades qui ne pourront pas abriter les rencontres internationales organisées par la Confédération Africaine de Football (CAF), le stade des Martyrs cherche à se remettre en bon sens de la marche. L’entre situé à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, va bien renouveler la licence de sa pelouse.
La semaine dernière, un inspecteur pelouse de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), avait foulé le sol de la capitale de la RDC. Son séjour s’inscrit dans le cadre d’évaluation et renouvellement de la licence de ladite pelouse qui a expiré en septembre 2022.
Ce dernier va également s’acquérir de la situation de ce gazon pendant son évaluation car Mr Anthony Stéphane Apparailly, le dernier inspecteur délégué à Kinshasa en 2021 par la même instance qui gère le football continental avait bien apprécié cette pelouse. Ce dernier avait fait savoir que le gazon artificiel du stade des Martyrs est approuvé qualité FIFA avec un bon système de drainage.
Cependant, bien que toutes ces manœuvres s’effectuent avec la poursuite de quelques travaux de rénovation de cette enceinte, certains congolais notamment les kinois doivent encore attendre pour voir les équipes nationales de football se produire dans ce stade pour le compte des compétitions internationales.
Ces derniers ne verront surtout pas Sébastien Desabre, sélectionneur national des Léopards A, avec sa prochaine équipe se produire au pays depuis sa nomination en 2022.
En revanche, c’est les lushois, qui vont savourer peut-être une première victoire des Léopards aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024. En ce qui concerne ces éliminatoires, la RDC offrira son hospitalité, le 24 mars prochain, à la Mauritanie au Stade TP Mazembe de Kamalondo à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga en match comptant de la 3e journée.
Journée sans taxi à Bukavu : l’ACCO dit non à la tracasserie routière
Les chauffeurs et propriétaires des taxis ont répondu favorablement à l’appel de l’Association des Chauffeurs du Congo (ACCO) qui a appelé à une journée sans taxis sur toute l’étendue de la ville de Bukavu. Il s’observe, une rareté des taxis et bus de transport en commun dans la ville de Bukavu ce lundi 27 février 2023. Les transporteurs disent non à la tracasserie routière dont-ils sont victimes de la part des éléments de la Police de circulation routière (PCR).
Tôt le matin, on pouvait voir des personnes marcher des longues distances à pied pour atteindre leurs lieux de travail. Seuls les motards et quelques véhicules des particuliers étaient visibles sur les différents artères de la route.
Les quelques conducteurs des taxis qui ont tenté de braver l’appel ont vu les pneus de leurs véhicules crevés ou décompressés. Plusieurs chauffeurs membres de l’ACCO se sont déployés sur différents axes pour faire respecter l’appel de leur association.
Cette situation handicape les activités socio-économiques dans la ville de Bukavu, les passagers et leurs biens n’ayant pas d’autres moyens de transport à part les taxis et bus dont les propriétaires sont membres de l’ACCO.
Il sied de signaler que depuis plusieurs mois maintenant, des acteurs de la société civile se sont prononcés pour dire non à la tracasserie routière sur les routes urbaines. Sur un tronçon routier de moins d’un kilomètre, on y trouve environ 5 éléments de la police routière.
Tous les coins de la ville sont encerclés par les éléments de la PCR qui contrôlent, terrorisent et soumettent les conducteurs à des paiements d’argent.
Au-delà du contrôle, ces éléments se livrent à la corruption à ciel ouvert, demandant le « massage » (argent) aux conducteurs non en ordre avec les documents de bord. Une situation qui est perçue comme une tracasserie de la part de la PCR sur les conducteurs.
Betin Bulonza depuis Bukavu
« La persistance de la guerre à l’Est risque d’hypothéquer le processus électoral » ( Félix Tshisekedi)
Alors que les élections ont été annoncées pour le mois de décembre prochain, la persistance de l’insécurité dans l’Est risque de causer préjudice à ce processus.
C’est le chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi qui l’a dit ce lundi 27 février dans son mot à la 52ème session du conseil des droits de l’homme des Nations-Unies.
« La persistance de la guerre à l’Est de notre pays risque d’hypothéquer le processus électoral dont les opérations d’enrôlement sont déjà en cours par suite du déplacement massif des personnes des zones des combats, de l’insécurité et de l’inaccessibilité à ces zones », a-t-il indiqué.
Toutefois, le Président congolais a rassuré que, « le Gouvernement de la République et moi-même attachons le plus grand intérêt et portons une attention soutenue à leur tenue en toute transparence, en toute liberté et sans exclusion basée sur des considérations politiques, tribales ou ethniques ».
Il appelle ainsi la communauté internationale à s’impliquer davantage aux côtés de son pays pour la restauration de la paix et de l’autorité de l’État dans la partie Est du territoire national.
C’est depuis le 16 février de l’année en cours que la Commission électorale nationale indépendante ( CENI), a lancé les opérations d’identification et d’enrôlement dans la troisième aire opérationnelle composée des provinces en proie de l’insécurité.
Félix Tshisekedi veut rapatrier les congolais-rwandophones
Dans son speech au Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies, le chef de l’État congolais Félix Tshisekedi indique avoir eu des discussions avec le Haut commissariat des réfugiés ( HCR) pour le rapatriement des congolais-rwandophones dans leurs pays respectifs.
D’après lui, cette décision vise notamment à faire taire les rumeurs sur les prétendues persécutions des congolais – rwandais résident en République démocratique du Congo ( RDC).
« Afin de faire taire tout prétexte des dirigeants rwandais qui se sont constitués sans procuration avocats de cette communauté, le gouvernement de la République démocratique du Congo vient de saisir le Haut commissariat des nations unies pour des réfugiés pour lui demander de prendre toutes les initiatives requises en vue de la tenue dans les plus brefs délais des discussions tripartites RDC – Rwanda – HCR pour le rapatriement de leurs réfugiés respectifs dans leurs pays », a-t-il souligné.
Il a soutenu que, son pays attend » impatiemment » ces discussions auxquelles seront associées du côté congolais les notabilités coutumières des communautés concernées « afin de régler définitivement les problémes soulevés et réaliser une réconciliation vraie et durable entre ces communautés ».
Le Président congolais a tout de même rassuré que, son gouvernement reste ferme contre tout individu qui tiendrait le discours de haine contre le peuple Tutsi congolais.
« Quant au discours de haine contre nos compatriotes Tutsis congolais, mon Gouvernement reste ferme contre tout individu ou groupe d’individus qui tiendrait un tel discours et réitéré à toute personne, organisation ou partenaire extérieur de le dénoncer. La justice congolaise appliquera avec toute rigueur les lois de la République aux auteurs d’incitation à la haine tribale ou ethnique », a martelé F. Tshisekedi.
Aussi, ce dernier a de nouveau condamné l’agression de la RDC par le Rwanda sous couvert des terroristes du Mouvement du M23 à la base de plusieurs morts et déplacement massif.
Sud-Kivu: Theo Ngwabidje conteste toujours sa déchéance
Destitué par l’Assemblée provinciale et replacé par son vice pour assumer l’intérieur, Théo Ngwabidje est loin de lâcher le fauteuil.
Dans une lettre adressée au vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, celui qui a dirigé la province du Sud-Kivu pendant environ 4 ans dit n’est pas prêt à quitter le pouvoir. Selon lui, la lettre du ministre de l’Intérieur notifiant au Vice-Gouverneur l’intérieur n’a pas sa raison d’être.
Théo Ngwabidje dans cette lettre indique que son recours envoyé à la cour constitutionnelle n’ayant Jusque-là -là aucune réponse, le Vice-premier ministre et ministre de l’intérieur n’a pas raison de parler d’une quelconque élection au Sud-Kivu.
“J’ai introduit devant la cour constitutionnelle une requête en inconstitutionnalité de la dite motion de censure. L’élection du nouveau Gouverneur doit attendre décision Cour Constitutionnelle ” écrit Théo Ngwabidje.
Félix Tshisekedi à Genève pour le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies
Le président Félix Tshisekedi est arrivé dimanche soir à Genève, en Suisse où il va participer ce lundi 27 février à la 52ème Session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.
D’après la source présidentielle, le cinquième président de la RDC attend prononcer un discours solennel devant l’assemblée du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
Ainsi, fera le point sur les avancées notables en matière de respect des droits de l’homme enregistrées en RDC depuis 4 ans. L’occasion aussi de rappeler les dégâts humanitaires causés par l’agression injuste du Rwanda via le M23 à l’Est du pays sur les populations congolaises, rapporte la même source.
Le chef d’Etat congolais va également avoir des entretiens bilatéraux avec des hautes personnalités du système des Nations Unies présentes à Genève durant cette semaine, dont le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
CAF C2 : Mazembe s’enfonce
Le Tout Puissant Mazembe a achevé la manche de la phase de groupe de la Coupe de la confédération de la CAF aller par une mauvaise note en concédant encore une autre défaite. Il a été défait cette fois-ci par US Monastir sur la note de (0-2) au stade TP Mazembe de Kamalondo ce dimanche 26 février 2023.
Alors qu’ils avaient bien lancé leur campagne africaine par un succès de (3-0) devant l’AS Real Bamako du Mali, les corbeaux semblent être à court de leur rythme. Ils enregistrent leur deuxième échec d’affilée contre les tunisiens après celui contre le Young Africans de Tanzanie (3-0).
Malgré le nul de (0-0) à la première période, les hommes de Pamphile Mihayo n’ont pas parvenu à tenir leur rang à la seconde mi-temps. Ils ont lâché prise à la 52e minute. C’est à ce moment précis que le portier a été trompé par Traoré avant que les visiteurs enfoncent le clou à (0-2). Ce deuxième but était l’œuvre d’Aloui à la fin du temps réglementaire, soit à la 90e minute.
Suite à ce revers, le TP Mazembe devient le deuxième club congolais à concéder 2 défaites de suite après Lupopo lors de la 1e et 2e journée. Malgré cette déception les protégés de Moïse Katumbi conservent leur 3e place dans le groupe D. Ils gardent cette position grâce un match nul enregistré par le Real Bamako et Young Africans.
Cette même posture pourrait permettre aux corbeaux d’avoir les arguments en Tunisie contre la même équipe. Cette rencontre de la 4e journée, soit pour le compte de la phase retour, se déroulera mercredi 8 mars prochain à 14h 00.
Boxe WBC: Ilunga Makabu cède son fauteuil de champion du monde
Ilunga Makabu Junior n’est plus champion du monde. Le boxeur congolais a perdu par KO dimanche 26 février dernier en Arabie Saoudite devant le suédois, Badou Jack. C’était à l’occasion d’un combat de défense de sa ceinture de champion du monde de poids lourds-légers World Boxing Council.
Après avoir réussi à tenir son rang de détenteur du titre de champion du monde devant le nigérian, Olanrewaju Durodola par KO au 7e round et face au canadien Thabiso Muchunu aux points, le pugiliste de 35 ans cette fois-ci n’a pas été à l’hauteur de défendre ce prestigieux titre planétaire.
Après 11 rounds, soit précisément à la 12e round le poids lourds-légers a lâché prise par un KO. Cette défaite est la troisième de l’histoire de sa carrière professionnelle qu’il a commencé en 2008. Depuis cette année le natif du Kananga Chef-lieu de la du Kasaï-Central a remporté 29 combats dont 25 par KO en 32 matchs livrés.
Ce revers du congolais, Ilunga Makabu, fait plus les affaires du cogneur d’origine gambienne. Celui-ci n’est pas seulement couronné champion du monde, mais il a également amélioré ses statistiques. Il compte désormais 25 victoires dont 15 par KO et 3 défaites ainsi que 3 nuls.
CAF C2 : Lupopo dompte Al-Akhdar et se remet au bon sens de la marche
Après un long passage à vide, le Football Club Saint Eloi Lupopo se remet dans le bon sens de la marche. Un but contre rien (1-0) a été suffisant pour permettre au club lushois de dominer Al-Akhdar. Une courte victoire enregistrée ce dimanche 26 février 2023 au stade Mwanawasa de Ndola en Zambie.
Les cheminots ont attendu longtemps pour mettre un terme au chemin de croix. C’est à la 3e journée de la Coupe de la confédération de la Confédération Africaine de Football (CAF) que ces derniers se sont enfin frayés la voie qui mène vers la resurrection. Un réveil retrouvé grâce à leur succès décrocher par l’entremise d’Emmanuel Bola Lobota à la 45e minute, soit avant la pause.
Cette victoire est un fruit d’un grand travail battu par Mohamed Magasouba, entraîneur de cette équipe de Lupopo d’origine burkinabé. Un boulot qui s’illustre à ces 19 tirs dont 5 cadrés avec une possession de ballon de 60% ainsi que 438 passes réussies par ses hommes. Avec ces statistiques Lupopo devient provisoirement l’équipe qui a le plus des tentatives dans ce groupe A en terme des tirs qui se chiffrent en 37 et elle se place en 3e position en terme des tirs cadrés avec 8 tentatives en 3 sorties. Elle est également le seul club que l’équipe lybienne d’Al-Akhdar a moins trouvé le chemin de tir avec 3 tentatives auxquelles elle n’a rien cadré.
À la suite de cette victoire, Lupopo grimpe à la 3e place avec 3 points et met la pression à USM, deuxième avec 4 points qui joue à 20h contre Marumo Gallants, leader incontestable avec 6 points en 2 matchs. C’est dans cette position de confiance que Lupopo s’envolera mercredi 8 mars prochain en Lybie pour défier la même équipe en match comptant de la 4e journée, soit en manche retour.
Nord Kivu : La société de la commune rurale de Masisi exige le changement de commandement des opérations
Pour barrer la route à l’avancée des rebelles du mouvement du 23 mars vers le chef lieu du territoire de Masisi, la société civile force vive communale dudit territoire exige le changement en toute urgence de la force de commandement des opérations dans ce territoire.
Celle-ci est l’une des recommandations de cette structure citoyenne rendues public l’après-midi de ce dimanche 26 février 2023. Dans leur déclaration, les acteurs de la société civile de Masisi dénonce la léthargie de l’armée congolaise face à l’avancée des rebelles du M23 qui, depuis la prose de la localité de Mushaki continent à conquérir sans combat d’autres milieux stratégiques en violation du cessez le feu de Bujumbura.
D’autres points contenus dans cette déclaration, tel que nous le dit David Muisha Kasiwa, président de cette structure; c’est notamment protéger le chef de Masisi pour qu’il ne puisse pas tomber entre les mains de ces assaillants.
Poursuivant, la société civile de Masisi demande aussi la prime régulière des militaires au front appuyée d’une alimentation adaptée aux assauts pour une durée raisonnable.
Elle exige en outre que soient suspendues toutes les autorités qui avaient fui la population de Masisi lorsque Kichanga et Mushaki tombaient entre les mains du M23.
Il sied de singaler que depuis la soirée de ce samedi, les activités d’exploitation minière ont été brusquement arrêtées dans la cité de Rubaya. Un déplacement massif de la population a été signalé dans cette contrée car les creuseurs et les habitants craignant pour leur sécurité, préfèrent se déplacer vers des milieux jugés plus ou moins sécurisés.
CAF C2 : Mohammed Magasouba met leurs échecs au rang des vieux péchés
À un jour de leur défi face à Al-Akhdar pour le compte de la 3e journée de la Coupe de la Confédération de la Confédération Africaine de Football (CAF), l’entraîneur du Football Club Saint Eloi Lupopo, Mohamed Magassouba ne pense plus aux fautes passées et dit que ses poulains sont déjà prêts.
« Nous avons oublié tous ces déboires que nous avons traversé. J’ose croire qu’aujourd’hui les enfants sont dans les meilleurs dispositions en tout cas sur le plan de la récupération aussi, sur le plan mental, sur le plan technique, tactique également ils sont fin prêt pour aborder ce match avec beaucoup de sérénité d’engagement surtout, la volonté pour pouvoir relever le défi » a-t-il fait savoir lors d’une conférence de presse tenue ce samedi 25 février à Ndola en Zambie.
Le technicien burkinabé a profité de cette occasion devant la presse pour prêcher l’unité au sein de Lupopo.
« Si Lupopo traverse sa période de vache maigre, il ne faut pas jeter de l’anathème. Laissons les considérations tendancieuses, laissons les petites mesquineries. Réunissons la famille de Lupopo c’est de ça qu’il s’agit s’il vous plaît. Nous sommes une équipe. Les démons de la division nous n’allons pas vous écouter. Si vous êtes prêts à nous diviser, nous sommes prêts à nous unir et demain nous allons le montrer… Comme toutes les grandes équipes du monde connaissent leur période de difficulté, nous en sommes dans une situation d’impasse et nous allons tout faire pour nous en sortir » a-t-il déclaré.
Dans l’objectif de vouloir se relancer ses deux échecs concédées lors de deux dernières journées, Lupopo affrontera cette équipe lybienne à ce dimanche 26 février 2023 sur le coup de 14h 00.
Sud-Kivu : le VPM de l’intérieur prend acte de la déchéance du Gouverneur Théo Ngwabidje
Le vice Premier ministre en charge de de l’Intérieur a pris acte de la déchéance du Gouverneur du Sud-Kivu. C’est en tout cas ce qu’on peut lire dans un message télégramme daté du 24 février courant et dont copie a été consultée par Kt.cd.
Dans ce document officiel, le ministre de l’intérieur désigne le Vice-Gouverneur Marc Malago comme Gouverneur ad intérim jusqu’à l’élection du nouveau Gouverneur.
Il faut dire que c’est depuis le 24 novembre 2023 que le Gouverneur Théo Ngwabidje et tout son gouvernement sont tombés sous le coup d’une motion de censure votée par l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu.
Malgré ce vote, Théo NGwabidje n’a jamais accepté de quitter le fauteuil. Il a continué à exercer comme Gouverneur jusqu’à ce jour.
Bertin Bulonza
CAF C1 : Lema relance V Club dans sa campagne africaine
Buteur, Lema Mabidi a redonné à l’Association Sportive Vita Club le saveur d’une victoire à l’occasion de la 3e journée de la Ligue des champions de la CAF. C’était ce samedi 25 février 2023 au stade Massamba Débat contre la JS Kabylie d’Algérie. Le score de cette explication a été sanctionné par un score étriqué de (1-0).
Attendus au tournant cet après-midi après leur défaite contre Petro Athletico pour le compte de la deuxième journée, les moscovites ont bien répondu à leur rendez-vous face aux Algériens. Les dauphins ont enfin bien lancé leur campagne africaine grâce à son milieu de terrain, Lema Mabidi. L’ancien de Raja Club Athletic a trouvé le chemin du but à la 65e minute de la seconde mi-temps.
Une victoire qui a tout relancé dans ce groupe A. Le club de la capitale congolaise prend désormais la 3e position avec 3 points en ex-æquo avec le Wydad Athletic. Le même de Bestine Kazadi, présidente de la Coordination du club, est la seule à infliger une défaite aux Algériens dans une meilleure dynamique d’une victoire et un match nul.
En outre, pour marquer encore des points dans cette Ligue des champions 2022-2023, Raul Shungu et toute sa bande sont attendus au Maroc vendredi 03 Mars prochain. C’est pour achever cette manche aller dans cette phase des groupes. Ils défieront en match en retard de la première journée le Wydad Athletic Casablanca d’Arsène Zola au stade Mohamed V de Casablanca, une des villes du Maroc.
Nord-Kivu: Les activités d’exploitation minière stoppées à Rubaya suite à l’avancée du M23 vers la cité
Après la prise de la cité touristique de Mushaki la veille, les rebelles du Mouvement du 23 mars avancent actuellement vers la cité de Rubaya, dans le territoire de Masisi.
C’est ce que rapportent des sources locales qui confirment également que les affrontements se poursuivent actuellement dans les localités environnants la cité de Rubaya un site minière d’une importance capitale pour la province du Nord Kivu et le territoire de Masisi en particulier.
Les mêmes sources font savoir en outre que suite à cette situation, toutes les activités d’exploitation minière sont arrêtées à Rubaya. Craignant pour leur sécurité, les habitants de Bihambwe, Rubaya et Matanda sont obligés de quitter leurs habitations pour se déplacer vers les zones jugées plus ou moins sécurisées.
Les Forces armées de la République démocratique dénoncent la violation du cessez le feu de Luanda par le Rwanda sous couvert du M23 qui ne cesse d’attaquer ses positions.
Kinshasa accueille huit chefs d’Etat pour le sommet de la CEEAC
Sur les onze chefs d’Etat annoncés pour le sommet de la Communauté économiques des États d’Afrique centrale (CEEAC) en RDC, huit sont attendus à Kinshasa ce samedi 25 février, ont appris des sources à la présidence congolaise.
Les présidents de l’Angola, du Burundi, de la Centrafrique, du Congo, du Gabon, de la Guinée Equatoriale et du Tchad seront les hôtes de leur homologue Félix Tshisekedi, actuel président en exercice de la CEEAC. Le Cameroun est représenté par le Premier ministre, alors que le Sao Tome & Principe est représenté au niveau ministériel, a appris l’agence congolaise de presse.
En octobre, Kinshasa a abrité le deuxième sommet de cette même organisation sous régionale consacré exclusivement au processus de transition politique en République du Tchad, dans le cadre du conseil de paix et de sécurité de l’Afrique Centrale (COPAX).
Ce sommet avait abouti à la désignation d’un médiateur de la CEEAC en vue d’accompagner le processus politique au Tchad.
Trans-academia : Plus de 200 bus mis en service
Faciliter la mobilité des étudiants, c’est l’objectif pour lequel le président de la République Félix Tshisekedi a mis en service un total de 220 bus Transacademia. La cérémonie a eu lieu vendredi dernier à l’Institut supérieur de commerce ( ISC) Kinshasa.
Le Directeur général de Trans-academia, a indiqué que ce projet vise notamment à faciliter la mobilité des étudiants à travers la ville. Il a expliqué que, cela se fera avec un tarif social moyennant une application mobile qui permet à l’étudiant d’avoir une carte d’accès.
Pour sa part, le Directeur général de l’ISC Kinshasa, Émile Ngoy Kasongo a salué la vision émergente du chef de l’État pour le système éducatif de la République démocratique du Congo ( RDC).
« Nous vous souhaitons la bienvenue et exprimons à cette occasion notre immense gratitude à son Excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo Président de la République, Chef de l’Etat pour la vision d’émergence qu’il porte pour notre système éducatif et qui se matérialise encore aujourd’hui avec cette cérémonie de lancement des bus Trans-Academia qui faciliteront désormais la mobilité de la jeunesse estudiantine de notre Pays », s’est-il réjoui.
Il y a une année, 100 premiers bus du projet Trans-Academia sur un total de 600 ont été mis à la disposition des étudiants par le président de la République Félix Tshisekedi
A l’occasion, Cherubin Okende à l’époque ministre des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement avait indiqué que ce projet sera bénéfique à tout établissement universitaire du pays.
« Le processus électoral conduit par Kadima est une vaste escroquerie », (LAMUKA)
« Le malheureux accident routier de Tshikapa vient de nous révéler l’ampleur de la fraude en préparation par M. Kadima et son équipe », a déclaré la coalition LAMUKA, à travers sa coordination des opérations électorales ce vendredi 24 février.
Les rapports de plusieurs individus non qualifiés en possession de cartes d’électeur vierges et de documents de la commission électorale nationale indépendante retrouvés dans un véhicule à Tshikapa dans la province du Kasaï Central ne cessent de susciter des nombreuses réactions au sein de la classe politique congolaise.
Dans sa déclaration, la coordination des opérations électorales de LAMUKA s’interroge si combien d’autres parlementaires et membres de l’union sacrée sont en possession des documents de la CENI, comme le député qui a été pris la main dans le sac?
« Nous exigeons, toute affaire cessante, que la criminelle entreprise des fiches d’identification et des cartes d’électeurs trouvées dans le véhicule d’un député soit élucidée par une commission d’enquête indépendante à mettre en place », fait-elle savoir.
Le communiqué de la CENI du 22 février courant n’est pas convaincant
« Comme si cela n’était pas suffisant, il est aujourd’hui prouvé que des Congolais vivant à l’étranger peuvent se procurer à distance des cartes d’électeurs en envoyant une simple photo via Whatsapp et une somme d’argent. Ceci démontre à suffisance la légèreté et l’irresponsabilité avec lesquelles ce processus est conduit », s’indigne-t-elle.
Elle demande par ailleurs à la CENI de donner le nom de l’imprimerie chargée de fournir les cartes d’électeurs ainsi que la quantité commandée et livrée à la CENI.
« Nous demandons aussi à la CENI de faire toute la lumière sur les cas des politiciens qui louent des véhicules pour transporter les citoyens hors de leurs lieux d’habitation pour se faire enrôler dans des bureaux fictifs », ajoute-elle.
Et de poursuivre : « Ceci expliquant sûrement cela, l’on comprend maintenant pourquoi certains compatriotes affirment ouvertement qu’à chaque membre de la CENI, il a été attribué un quota des députés à nommer ».
Les cartographies des centres d’enrôlement des aires opérationnelles 2 et 3 non publiées par la CENI
« On constate notamment, la lenteur et l’incompétence des agents chargés de l’enrôlement, les pannes répétées des machines, les difficultés d’alimentation en énergie électrique, le marchandage des cartes d’électeurs, le nombre insuffisant de centres d’enrôlement et des kits dans certaines provinces, les longues distances à parcourir pour rejoindre les centres d’enrôlement, les intimidations que subissent la population par les agents de la police et ceux de la CENI », déclare-t-elle.
La coordination des opérations électorales de LAMUKA note également « un processus totalement discrédité ».
« Dans l’aire opérationnelle numéro 1, notamment dans la ville de Kinshasa, nous avons répertorié des centres fictifs, des centres cartographiés mais non opérationnels depuis le début de l’opération, des centres fonctionnant sur des adresses autres que celles indiquées par la CENI, des centres sans agents de la police nationale et des centres qui ont fermé avant même la date prévue de clôture des opérations dans l’aire numéro 1 », poursuit-elle.
