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Affaire 100 000 USD à Bakole : L’IGF dénote  » l’incompétence » des autorités sportives

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Le boxeur congolais Martin Bakole, ne cesse de faire parler de lui après son uppercut infligé au gouvernement dans une histoire de 100.000 USD perçu en liquide au cabinet du ministre des Sports pour la préparation de son prétendu combat en mars prochain.

L’inspecteur chef des services à l’inspection générale de Finances ( IGF), Jules Alingete est de ceux qui voient d’un mauvais œil la méthode adoptée par les autorités sportives.

« L’uppercut de Bakole au Trésor public démontre à suffisance l’incompétence des nos autorités sportives. Pourquoi le ministère des Sports a sollicité, par écrit, un paiement du Trésor public sans au préalable disposer des preuves de ce combat ? », s’est-il interrogé.

M. Bakole avait quitté Kinshasa le même jour après la perception de cette somme. Ce, bien avant le démenti de Michaël Hunter son prétendu adversaire sur ce combat .

En réaction, le boxeur congolais a rassuré que son combat aura bel et bien lieu le 4 mars prochain mais avec un autre adversaire suite au refus de Hunter de se mesurer à lui. Mais ses proches ont affirmé qu’il n’aura pas de combat le 04 mars.

Éliminatoire CAN: Le match RDC – Mauritanie se jouera au Cameroun

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C’est officiel ! La RDC va jouer son match face à la Mauritanie au stade Japoma de Douala du Cameroun. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations ( CAN.) 2024.

Cette délocalisation se justifie par le choix de la Fédération congolaise de football association ( FECOFA) de ne pas jouer au stade TP Mazembe après la fermeture du stade des Martyrs non homologué par la CAF.

La RDC dernière au classement avec 0 unité, va affronter le leader du groupe avec 4 points, suivi du Gabon même nombre de points et le Soudan en 3eme position avec 3 points.

A la suite de deux revers enregistrés lors des deux premières journées, la FECOFA avait décidé de divorcer avec l’entraîneur Hector Cuper. Ce dernier a été quelque temps remplacé par le français Sébastien Desabre.

La Chine étonnée, juge non crédible le rapport de l’IGF sur le contrat sino-congolais

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Dans une déclaration rendue publique ce vendredi 17 février, le gouvernement chinois a jugé non crédible le rapport sur le Contrat chinois par l’Inspection Générale des Finances (IGF) de la République Démocratique du Congo.

« Nous avons le regret de constater que le rapport, dont le contenu est plein de préjugés, ne correspond pas à la réalité, ne peut pas être considéré comme crédible et n’a pas de valeur constructive », commente le porte-parole de l’Ambassade de Chine en RDC.

Pour la Chine, le contrat chinois constitue un bel exemple du partenariat gagnant- gagnant. « Il s’agit d’un fait indéniable. De nombreuses réalisations palpables prouvent que la partie congolaise a bénéficié effectivement de cette coopération », a-t-il vanté.

Il précise dans sa déclaration que le gouvernement chinois encourage les entreprises chinoises à travailler avec leur partenaire congolais pour améliorer la coopération en la faisant bénéficier davantage à la partie congolaise, et résoudre les désaccords à travers le dialogue amical et raisonnable. « Il va défendre fermement les droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises et riposter résolument à toute violation des droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises », a-t-il conclu.

Jeudi 16 février, Jules Alingete, le chef des services de l’Inspection générale des finances (IGF) a dénoncé « le déséquilibre criant, le bradage, la dilapidation de minerais de la RDC constatés dans le contrat sino-congolais.

Ainsi, il a déclaré que le processus est mis en charge au travers de l’agence pour qu’il y ait rééquilibrage de gains, avantages et charges dans cette convention ».

« La RDC a mis à la disposition de la convention des gisements dont la valeur est estimée à plus de 90 milliards de dollars américains. S’agissant de la constitution de la société Sicomines, le Congo n’a eu que 32% des parts, tandis que la partie chinoise s’est accaparée de 68%, pour un capital sous-évalué de 100 millions de dollars » , a décrié Jules Alingete.

CENI/Enrôlement : plus de 14 millions d’électeurs identifiés dans la première aire opérationnelle

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C’est ce vendredi 17 février, que l’opération d’identification et d’enrôlement va se clôturer dans la première aire opérationnelle composée de 10 provinces dont Kinshasa, capitale congolaise.

Le rapporteur de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Patricia Nseya qui l’a fait savoir, précise qu’au total, 14.288.816 personnes ont été enrôlées.

« Au regard des exploits réalisés relatifs au nombre d’enrôlés qui avoisine ses prévisions, la CENI est heureuse d’annoncer pour vendredi 17 février 2023, la fin de l’opération dans les 10 provinces constituant l’aire opérationnelle 1 (AO1) », a-t-elle indiqué.

Elle a également indiqué que cette fermeture se fera au cas par cas suivant les procédures relatives à l’opération de révision du fichier électoral.

Ce processus lancé depuis le 24 décembre de l’année dernière dans la première aire opérationnelle s’était vu être prolongé de 25 jours suite au nombre de personnes qui n’avait pas encore rempli ce devoir civique. Jeudi 16 février dernier, la CENI a lancé l’enrôlement dans la troisième aire opérationnelle composée des provinces en proie de l’insécurité.

Les dirigeants africains à Addis-Abeba pour un sommet  annuel décisif de l’UA

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Au moins 35 présidents et quatre Premiers ministres  seront à Addis-Abeba, capitale éthiopienne, du samedi à dimanche 19 février, pour un sommet annuel de l’Union africaine (UA) axé sur la mise en place de la zone de libre-échange continentale.

Dans un contexte marqué contexte marqué par les répercussions de la guerre en Ukraine et la persistance des insurrections armées, le 36e sommet de l’UA, va porter sur « l’accélération » de la Zlec.

Depuis de nombreuses années, les dirigeants du continent échangent sur la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlec), qui doit réunir 1,3 milliard de personnes et ainsi devenir le plus grand marché mondial avec un PIB combiné de 3.400 milliards de dollars, selon l’ONU.

Initialement, le marché devait être effectif dès le 1er juillet 2020. Mais la fermeture de la plupart des frontières à cause de la pandémie de coronavirus a repoussé le calendrier.

La Zlec doit, selon ses promoteurs, favoriser le commerce au sein du continent et attirer des investisseurs. Selon la Banque mondiale, d’ici 2035, l’accord permettrait de créer 18 millions d’emplois supplémentaires et « pourrait contribuer à sortir jusqu’à 50 millions de personnes de l’extrême pauvreté ».

« Ce sommet se tient à un moment particulièrement délicat pour le continent », a souligné par ailleurs l’organisation International Crisis Group.

Mais des divergences demeurent sur le continent.

« Il y a des pays qui sont un peu hésitants sur certains points, notamment sur le protocole de libre circulation des personnes et des biens. Certains pays africains craignent que l’ouverture des frontières n’entraîne un afflux de personnes qu’ils ne peuvent pas contrôler » , a souligné Dorine Nininahazwe, directrice de l’ONG ONE pour l’Afrique de l’Est, évoquant également des questions de protectionnisme.

Tous les pays de l’UA, à l’exception de l’Erythrée, y ont adhéré, mais les discussions achoppent sur le calendrier des réductions des droits de douane, notamment pour les pays les moins développés.

« Il y a une volonté politique affichée et affirmée (concernant la zone de libre-échange) mais cela va être long à mettre en place »  , a affirmé Paul-Simon Handy, directeur du bureau de l’Institute for Security Studies à Addis Abeba.

Pour l’heure, le commerce intra-africain ne représente que 15% des échanges totaux du continent.

Martin Bakole, le coup qui met tout le monde K.O

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Il est maintenant plus célèbre qu’il l’était après sa victoire contre le boxeur français d’origine congolaise Tony Yoka, champion olympique des poids lourds en 2016. Martin Bakole puisqu’il s’agit bien de lui est maintenant cité dans quasiment toutes les publications sur la toile. Il est également à la Une des médias congolais.

Pugiliste très redoutable. Très talentueux, il est actuellement classé numéro 2 de World Boxing Association (WBA) dans la catégorie des poids lourds avec 19 victoires dont 13 par K.O en 20 combats. Ce ne sont pas ses prouesses dans le ring qui le placent sous les projecteurs, mais ce dernier fait parler de lui cette fois pour ses talents cachés. Il lui a fallu juste trois rounds pour mettre tout le monde K.O. Ses administrateurs, des fans, la Fédération congolaise de Boxe et le gouvernement, tous sont devenus les dindons de la farce.

Le sensationnel au sommet de l’état

À travers une petite feinte de vidéo buzz partager lui-même sur la toile, le jeune frère de Ilunga Makabu réussit à démonter la garde du gouvernement congolais. Serge Nkonde, ministre des Sports, perd contrôle, sur ordre de la haute hiérarchie, décaisse un montant de 100 milles dollars dans le vide. Aucun membre de la Fédération de Boxe est présent ni le manager de Bakole, seul un journaliste manager de circonstance a accompagné l’athlète.

Cette somme d’argent était destinée à la préparation de son combat qui apparaissait jusque-là réel contre l’Américain Michaël Hunter le 04 mars prochain. Or cet argument n’était qu’un prétexte pour réussir son coup. À peine la somme encaissée, l’homme en T-shirt jaune muni de son Mushashino noir attaché à la hanche, toc de cow-boy à la tête, a été aperçu même à moto pour échapper aux embouteillages monstres de la capitale. Le soir, il s’est volatilisé.

Destination : Europe. Dans un pays où les programmes de vol varient à temps et contretemps ou la réservation s’avère impérieux pour espérer obtenir son vol, comment tout s’est vite passé en un seul jour ? Bon ! « L’argent répond à tout » dit la bible. « Tout est possible à celui qui croit » indique toujours les saintes écritures. Un boxeur de haut rang comme Bakole rate rarement ses hypercutes surtout s’il a bien étudié son vis-à-vis.

Combat inexistant, reporté ou annulé ?

« Le combat sera programmé dès qu’un adversaire va se présenter. Depuis ma victoire contre Tony Yoka, aucun challengers ne veut me défier. Michael Hunter a des problèmes avec son équipe, il ne peut plus combattre », se justifie-t-il. Il est immédiatement recadré par Hunter. Dans un tweet, cet ex, futur challenger, crie au « mensonge ».

Quelques heures après, les sources proches du Congolais annonce que Bakole ne va pas combattre le 04 mars. Ridicule. Et la somme perçue pour la préparation, que devient-elle ? Il va peut-être servir à la poursuite de préparation pour que l’athlète reste au point, mais les chances pour le gouvernement de retrouver cette somme intact reste minime.

« Nazo mérité mbongo ango te ?(entrndez : je ne mérite pas cette cagnotte ?), s’interroge-t-il. « Je ne mérite pas le soutien du gouvernement après l’honneur que je fais à mon pays ? Je ne suis pas un escroc. Je me promène avec l’étendard du pays, je défends le congolais partout où je passe. Mettons la haine de côté, je suis votre compatriote. Je vous aime », dit-il dans une vidéo live sur Twitter.

Cette histoire n’est pas loin de la fable de la Fontaine, le Corbeau et le Renard : « Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l’écoute. Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. Le Corbeau honteux et confus, Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus ».

L’IGF révèle un bradage des intérêts de la RDC par un groupe d’entreprises chinoises

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Mercredi 15 février, l’Inspection Générale des Finances (IGF) a révélé dans un rapport plusieurs déséquilibres sur le résultat d’un contrat “ infrastructures contre mines” signé depuis 2008 entre la RDC et un groupement d’entreprises chinoises (GEC). L’Igf propose au gouvernement de revoir ses contrats avec la Chine.

Cet audit du contrat Chine-RDC révèle que, la Chine a exploité les ressources minières d’une valeur de 10 milliards USD. En contrepartie, elle n’a construit que des infrastructures estimées à environ 822 millions USD. Un véritable bradage des intérêts du pays avec des Congolais comme complices, indique-t-on.

La partie chinoise s’était engagée à construire 3500 km de routes, autant de kilomètres de chemins de fer, des infrastructures de voiries, 31 hôpitaux de 150 lits et 145 centres de santé. Le tout pour une valeur estimée à 6,5 milliards de dollars, selon l’entente et la Chine est devenue le premier destinataire des exportations minières congolaises, dénonce l’igf.

Le rapport déclare que la RDC a mis à la disposition de cette convention des gisements dont la valeur réelle est estimée à plus de 90 milliards USD. Alors que sur terrain, il n’existe aucune visibilité sur les infrastructures que les sociétés chinoises devraient livrer.

L’IGF note dans son rapport, ce qu’elle considère comme une « faiblesse criante et une modicité des investissements des infrastructures ».

Aussi, l’IGF retrace d’importantes importations des biens en exonération totale sans évidence dans les états financiers, le dumping commercial pratiqué et manipulations des prix de transfert, de paiement sans production des contrats, et de plus, l’empiètement des gisements de la GECAMINES S.A par les installations de SICOMINES. Ainsi, l’IGF propose au gouvernement d’opposer à la partie chinoise l’exception de la non-exécution du contrat.

« Les objectifs de développement africain sont en train d’être réalisés par les télécoms » (Directeur général, Airtel Africa PLC )

Le développement africain est au cœur d’une révolution numérique passionnante, différente et de rupture, y compris dans le domaine critique de l’éducation. Le mois de mars sera marqué par un événement très attendu, organisé à l’Université du Rwanda. Il s’agit du premier sommet africain sur l’éducation, le premier, nous l’espérons, d’une longue série.

Les écoles et les établissements d’enseignement supérieur ne sont qu’un des secteurs dans lesquels les entreprises de télécommunications ouvrent la voie pour libérer le potentiel du continent, qui a été étouffé pendant des années par des infrastructures qui ont été laissées à l’abandon ou qui n’ont jamais existé.

Les progrès réalisés dans le domaine des communications numériques, tels que le déploiement des réseaux 4G, aident les Africains à franchir les étapes intermédiaires de leur développement et à profiter des avantages des dernières technologies. Pour reprendre les termes du magazine Inside Telecom : « En Afrique, les télécommunications jouent déjà un rôle fondamental dans la société africaine. Ce secteur a créé un circuit fermé de croissance économique et d’innovation. »
Le continent regorge de défis et d’opportunités et les entreprises de télécommunications, comme Airtel Africa Plc, cotée à Londres, jouent un rôle central pour les relever. Examinons quelques exemples.

Grâce à leur téléphone, les petits agriculteurs peuvent savoir combien ils devraient facturer pour leurs récoltes, et avec un taux de déscolarisation post-pandémie sub-saharienne de 31 %, l’apprentissage numérique a un rôle énorme à jouer.


L’exclusion financière est un problème majeur et de longue date en Afrique, tant pour les entreprises que pour les particuliers. De plus, c’est un problème qui a un impact sur l’égalité des sexes, les femmes étant exclues de manière disproportionnée du système financier.  Les services monétaires de notre secteur permettent à des millions de personnes d’accéder aux services financiers essentiels dont elles ont besoin pour réaliser leur potentiel et leurs aspirations.

Ensuite, il y a la fracture numérique. En avril 2022, le Carnegie Endowment estimait que seulement 33 % de la population africaine utilisait l’internet. En s’appuyant sur les bases de clientèle existantes, le secteur contribue à augmenter ce chiffre, permettant à de plus en plus d’Africains de bénéficier de la capacité de la technologie numérique, comme le dit le Carnegie Endowment, « à fournir des biens et des services dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la finance, du commerce, de la gouvernance et de l’agriculture ».

Une infrastructure de communication efficace, robuste et en expansion est essentielle pour rapprocher les entreprises et les clients, dans leur intérêt mutuel. Et les entreprises de télécommunications permettent cela, tout en veillant à ce que l’impact environnemental des activités soit réduit au minimum (conformément à notre engagement de parvenir à des émissions nettes de gaz à effet de serre avant l’échéance de 2050 fixée par l’Accord de Paris).

Tout cela est tout a fait dans l’intérêt de nos actionnaires au Royaume-Uni et à l’international, ainsi qu’à travers l’Afrique : selon les mots du président Sunil Bharti Mittal : « La durabilité et la rentabilité sont inextricablement liées ».
Traditionnellement, les institutions officielles de financement du développement ont joué un rôle de premier plan dans l’apport de capitaux à l’Afrique. Cette situation est en train de changer, avec l’intérêt croissant des investisseurs privés. Mais comme l’a noté la Banque mondiale en janvier 2022, en termes globaux, le marché des investissements « verts » en Afrique reste faible.

La Banque mondiale a nuancé cette évaluation en observant que « l’attraction d’investissements durables est un défi majeur pour la région pour plusieurs raisons. Premièrement, si le changement climatique et les risques physiques associés seront ressentis par tous les pays, certaines des températures les plus sévères sont prévues en Afrique subsaharienne. La région est également exposée directement et indirectement aux risques de transition liés au changement climatique, ce qui est amplifié par la dépendance de nombreuses économies, et de nombreux emplois, aux minéraux, à l’énergie et à l’exploitation minière. »
L’Afrique a reçu des milliards de dollars d’aide au cours des dernières décennies.

L’espérance de vie et la population ont toutes deux augmenté de manière spectaculaire, et la pauvreté absolue a diminué. Pourtant, l’augmentation du niveau de vie a été relativement faible, et peu de pays africains ont atteint la croissance économique rapide observée dans une grande partie de l’Asie.
Mais face à ces facteurs, il y a l’histoire convaincante de l’‘ « achat » de l’Afrique présentée par la croissance démographique fulgurante du continent, associée aux défis et aux opportunités que cela représente. Avec un taux de 2,7 %, l’expansion démographique annuelle dépasse celle des autres régions à croissance rapide, à savoir l’Asie du Sud (1,2 %) et l’Amérique latine (0,9 %). D’ici 2050, la population de l’Afrique devrait avoir doublé pour atteindre 2,5 milliards d’habitants.

Ces personnes sont de plus en plus susceptibles de vivre dans des zones urbaines. En effet, 43 % d’entre elles le font déjà, attirées par la perspective de meilleures possibilités économiques, un chiffre qui devrait atteindre 50 % d’ici 2040. Les améliorations de la gouvernance politique en Afrique laissent penser que cette tendance favorisera l’émergence d’une nouvelle classe moyenne.


La clé de l’apparition d’une telle classe est le secteur des télécommunications, avec sa capacité à stimuler l’adoption de technologies transformatrices et les services qu’elles offrent. Des entreprises telles qu’Airtel Africa sont donc absolument essentielles pour exploiter le potentiel de ce vaste continent, qui ne cesse de fasciner.

Airtel Africaplc : Découvrez les résultats pour la période de neuf mois clôturée le 31 décembre 2022 (Communication)

Une gestion solide permet de maintenir une croissance à deux chiffres du chiffre d’affaires et de l’EBITDA malgré un environnement macroéconomique difficile.

Points clés

• Le nombre total de clients est passé à 138,5 millions (en hausse de 10,1 %), la pénétration des services de données et d’argent mobile ayant poursuivi sa progression, entraînant une hausse de 13,6 % du nombre de clients pour les services de données et de 22,2 % pour les services d’argent mobile.

• Croissance du revenu moyen par utilisateur de 7.2% à taux de change constant, en grande partie grâce à l’augmentation de l’utilisation des services de téléphonie, de données et d’argent mobile.

• La valeur des transactions d’argent mobile a augmenté de 37,0%, pour atteindre une valeur annualisée de 100milliards de dollars au 2ème trimestre 23.

• Le chiffre d’affaires en monnaie de présentation a augmenté de 12,1 %, pour atteindre 3 914 millions de dollars, avec une croissance de 10,7 % au troisième trimestre 23.

• La croissance du chiffre d’affaires en monnaie constante a été de 17,3% (18,0% au troisième trimestre 23) grâce à une croissance à deux chiffres dans tous les secteurs d’activité. Le chiffre d’affaires des services de téléphonie mobile a augmenté de 20,9% au Nigeria, de 11,9% en Afrique de l’Est et de 11,8% en Afrique francophone (et de 15,9% pour l’ensemble du Groupe, avec une croissance de 12,7% pour les services de téléphonie et de 22,3% pour les services de données). Le chiffre d’affaires des services d’argent mobile a augmenté de 29,8%, grâce à une croissance de 32,5% en Afrique de l’Est et de 21,7% en Afrique francophone.

• L’EBITDA a atteint 1 916 millions de dollars, en hausse de 12,6 % en monnaie de présentation et de 17,4 % en monnaie constante, avec une marge d’EBITDA de 49,0 %, en hausse de 20 points de base en monnaie de présentation et globalement stable en monnaie constante.

• Le bénéfice après impôt s’est élevé à 523 millions de dollars, soit une hausse de 1,7 %, la croissance de l’EBITDA ayant été partiellement contrebalancée par des pertes de change et des pertes dérivées plus importantes à hauteur de 184 millions de dollars.

• Le BPA avant éléments exceptionnels s’est établi à 10,8 cents, soit une baisse de 5,8 % largement imputable à une hausse des pertes de change et des pertes sur produits dérivés d’un montant de 184 millions de dollars. Le BPA de base a augmenté pour atteindre 12,5 cents (soit une hausse de 6,3 %) suite à la comptabilisation d’un actif d’impôt différé au Kenya. Le BPA avant éléments exceptionnels et hors pertes de change et sur produits dérivés a augmenté de 21,6 %.

• Les dépenses d’investissement ont augmenté de 5,8 % pour atteindre 457 millions de dollars, conformément à notre orientation, dans la mesure où nous continuons à investir pour notre croissance future. En outre, au cours de cette période de neuf mois, nous avons acquis des fréquences au Nigeria, en RDC, en Tanzanie, en Zambie et au Kenya..

• En juillet 2022, le Groupe a remboursé de manière 450 millions de dollars de l’encours de la dette externe auprès de la Holding. La dette restante envers la Holding s’élève désormais à 550 millions de dollars, et viendra à échéance en mai 2024. Le ratio d’endettement de 1,4x est légèrement supérieur à celui de septembre 2022 (1,3x), en grande partie du fait de l’acquisition de fréquences au Nigeria.

Segun Ogunsanya, Directeur général, à propos de ce bilan des opérations :

Fournir des services abordables, innovants et indispensables aux clients présents sur nos 14 marchés, avec une qualité de réseau et un service client inégalés, fait partie intégrante de notre ambition visant à transformer des vies dans toute l’Afrique. Ces résultats solides témoignent de cette stratégie malgré les incertitudes macroéconomiques et géopolitiques actuelles.

La mise en œuvre de notre stratégie en six points continue de constituer la base de notre croissance, celle-ci entraînant une augmentation de 10 % de la clientèle, avec une croissance de 14 % de la clientèle des services de données et de plus de 22 % de la clientèle des services d’argent mobile. L’augmentation de l’utilisation des services de téléphonie, de données et d’argent a contribué à une nouvelle croissance du revenu moyen par utilisateur de plus de 7 %, entraînant une croissance du chiffre d’affaires de 18 % au cours du trimestre, la pénétration au sein de chaque secteur d’activité continuant d’augmenter. Je suis particulièrement enthousiasmé par les performances de notre activité d’argent mobile, avec un montant de transactions annualisé atteignant près de 100 milliards de dollars, tandis que nous continuons à favoriser l’inclusion financière sur le continent.

Malgré les pressions inflationnistes sur nos marchés, les excellents résultats du chiffre d’affaires au cours des neuf premiers mois de l’année, associés à l’attention constante que nous portons à la maîtrise des coûts, ont contribué à une croissance de l’EBITDA de plus de 17 % en monnaie constante, avec des marges EBITDA stables. Grâce à nos excellents résultats d’exploitation et à une attention constante portée à nos priorités en matière d’allocation de capital, nous sommes parvenus à réduire les risques de notre bilan en remboursant de manière anticipée la dette de 450 millions de dollars envers la société Holding au mois de juillet de cette année.
 
Nous continuerons à investir dans l’expansion de notre réseau et dans le développement de notre gamme de services afin de renforcer l’inclusion financière et numérique sur nos marchés. Nous nous sommes particulièrement concentrés sur l’amélioration de notre implantation en matière de fréquences sur tous nos marchés.

Au cours des neuf derniers mois, nous avons dépensé près de 490 millions de dollars pour l’acquisition de fréquences 4G et 5G sur des marchés clés afin d’améliorer la capacité et la qualité du réseau, de préparer l’avenir de l’entreprise à des opportunités de croissance continue et de favoriser les progrès économiques sur tous nos marchés.

Je suis particulièrement satisfait de ces résultats qui démontrent les opportunités que présentent ces marchés, notre capacité à les concrétiser et la contribution que nous apportons aux communautés et économies locales partout où nous sommes présents. Pour le reste de l’exercice financier, nous continuons à prévoir une croissance soutenue de l’activité ainsi qu’une résilience durable de la marge EBITDA.“

Nord Kivu: La CENI compte enrôler plus de 4 millions d’électeurs dans 30 jours

Au total 4 millions 735 mille 835 électeurs répartis en 1004 centres d’inscriptions sont attendus dans la province du Nord Kivu pour l’enrôlement des électeurs. Ces données ont été révélées ce jeudi 16 février 2023 lors du lancement de ces opérations dans la province du Nord Kivu.

Considérée comme deuxième grand bassin d’électeurs en RDC après la ville province de Kinshasa et sous menace de l’agression rwandaise, la province du Nord Kivu a connue le go de l’opération d’enregistrement et d’identification des électeurs malgré les doutes qui planaient sur l’effectivité de ce processus.

Paul Muhindo Vahumawa, rapporteur adjoint de la commission électorale nationale indépendante (CENI) qui a procédé à ce lancement à l’Institut Zaner dans la ville de Goma en présence du Gouverneur militaire. Celui-ci précise que l’enrôlement va durer 30 jours soit du 16 février au 17 Mars 2023 et vise à couvrir toute la province sans exception aucune.

De son côté, le lieutenant général Constat Ndima gouverneur du Nord Kivu rassure la population que même les déplacés de guerre seront pas oubliés par ce processus, tout en précisant que même dans les zones occupées par les M23, l’enrôlement y sera déroulé progressivement selon que les FARDC sera entrain de les conquérir l’une après l’autre.

A noter sur ces opérations ont été aussi lancé sur toute l’étendue de la zone opérationnelle 3 qui comporte notamment les provinces du Nord Kivu, Sud Kivu et Maniema.

Affaire 100.000 USD à Bakole : Fanny Tshisekedi déplore la méthode du Gouvernement

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Des réactions sont enregistrées à la suite d’une vidéo publiée mercredi 15 février 2023, sur les réseaux sociaux montrant le ministère des sports et loisirs, qui remet une somme en liquide de 100 000 dollars américains au boxeur congolais Martin Bakole en marge de son prétendu combat contre celui des États-Unis, Michaël Hunter, au mois de mars prochain.

En dernière en date, Fanny Tshisekedi, fille aînée du président de la République qui ne s’est pas inscrite dans la logique du gouvernement.

« Dans un pays où la majorité des gens est pauvre ce genre de scène est une insulte ! Voilà la preuve qu’on peut aider plus démunis mais que les regards sont justes ailleurs! », Peut-on lire via son compte twitter.

Pour rappel, le petit frère de Junior Ilunga Bakabu a quitté Kinshasa depuis hier, mercredi 15 février 2023 à destination de Londres. C’est dans cette capitale anglaise que ce dernier pretend défier Michael Hunter dans un combat d’illusion.

Meurtre de l’ambassadeur d’Italie en RDC : le tribunal pleinement informé, clos les débats

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Le tribunal militaire qui juge  à Kinshasa les présumés assassins  de l’ambassadeur d’Italie tué en 2021 a estimé mercredi  15 février être « pleinement informé » après quatre mois d’instructions.

Ainsi,  le tribunal  a décidé de clore le débat. Le juge-major Freddy Eume, président du tribunal militaire de garnison de Kinshasa-Gombe, a indiqué que l’inculpation du procureur et les plaidoiries  de la défense auront lieu lors de la prochaine audience, qui est prévue le 1er mars.

Il a rappelé que six accusés sont accusés de meurtre, d’association de malfaiteurs, de possession illégale d’armes et de munitions de guerre.

Ces accusés sont Murwanashaka Mushahara André, Issa Seba Nyani, Bahati Antoine Kiboko, Amidu Sembinja Babu alias Ombeni Samuel et Shimiyimana Prince Marco, qui comparaissent depuis le 12 octobre devant ce tribunal de la prison militaire de Ndolo, où ils sont détenus. Sixième, en fuite, est évalué par défaut. Tous sont jugés pour l’assassinat le 22 février 2021 de l’ambassadeur d’Italie en RDC, Luca Attanasio, de son garde du corps italien, le carabinier Vittorio Iacovacci, et d’un chauffeur congolais du Programme alimentaire mondial (PAM), Mustafa Milambo.

Trois hommes ont été abattus après être tombés dans une embuscade près du parc national des Virunga, dans la province du Nord-Kivu (est).

Au cours de l’audience, des vidéos d’interrogatoires par des inspecteurs de police à Goma, la capitale provinciale, ont été visionnées. On y voit les accusés raconter en détail le rôle de chacun et le déroulement de l’embuscade meurtrière.

Le prince Shimiyimana Marco a été désigné par au moins deux complices comme l’homme qui « a tiré sur l’ambassadeur ». Sur ces images, le prince Marco dit avoir été impliqué dans l’embuscade, faisant sortir des gens des voitures, bloquant les routes, faisant partie de ceux qui conduisaient des otages dans les buissons, des fusillades avec ses rangers du parc des Virunga.

« Prince, pourquoi avez-vous tué l’ambassadeur qui vous avait donné pour mission de le tuer, que vous a-t-il fait ? », Alors demandez au président.

« Je n’ai pas tué l’ambassadeur, je ne l’ai pas dit », « voici les vidéos », a-t-il répondu devant le tribunal, comme lors des précédentes audiences il a tout nié, comme tous les autres prévenus renard.

Procureurs et avocats civils ont dénoncé la « politique de dénégation » adoptée par les prévenus.

Leur avocat, Me Peter Ngomo, souligne que dans cette vidéo, Ombeni Samuel a une cicatrice sur le visage et dit qu’il est « dommage que des gens soient torturés pour témoigner » dans cette affaire.

Luca Attanasio, l’ambassadeur de de l’Italie en RD-Congo  avait 43 ans, lorsqu’il accompagnait  lundi  22 février 2021, un convoi du Programme alimentaire (PAM), l’organisme onusien prix Nobel de la paix 2019, dans le Nord-Kivu, à l’est du pays. Le convoi est tombé dans une embuscade sur la route nationale 2 (RN2) dans le territoire de Nyiragongo, au lieu-dit « 3 antennes ».

Selon certaines sources, les assaillants tentaient d’évacuer sept personnes du convoi lorsque des agents de la protection écologique du parc des Virunga sont intervenus pour les arrêter. Pour d’autres, l’attaque était dirigée contre l’ambassadeur d’Italie. Blessé, Luca Attanasio a été évacué par des agents de la protection de l’environnement avant de décéder de ses blessures, à l’arrière d’un véhicule, entouré d’un homme lui tenant la main.

Boxe : Michaël Hunters vs Martin Bakole, mythe ou réalité ?

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Les 100 000 dollars américains du gouvernement pour la préparation est déjà dans la poche depuis, mercredi 15 février, quelques jours après son coup de gueule. Mais le fameux combat semble désormais un mythe au regard des dernières révélations.

Tombeur de Tony Yoka, boxeur français, lors de son tout dernier combat en 2022, l’actuel numéro 2 de World Boxing Association (WBA) Martin Bakole devrait disputer son prochain challenge à Londres au mois de mars contre l’Américain Michaël Hunters.

Mais d’après certaines sources, la prochaine confrontation du poids lourd congolais prend une apparence trompeuse ou c’est une histoire montée de toute pièce. Selon les informations à notre possession, même son adversaire n’a aucune fois confirmé ce rendez-vous.

Dans un tweet du 14 février dernier de Michael Benson, un éditeur de boxe en ligne de talkSPORT.com, a fait savoir que le boxeur américain, Michael Hunter a révélé qu’il est en négociation pour un match au Royaume-Uni contre Joseph Parker, pugiliste néo-zélandais.

 » Joseph Parker vs Michael Hunter est pourparlers pour se produire ensuite au Royaume-Uni et se « rapproche » d’un accord conclu  » peut-on lire dans ce tweet. Mais le boxeur congolais a déjà quitté Kinshasa après avoir obtenu la reconnaissance de sa demande, Martin Bakole

Non-homologation du stade des Martyrs : Le gouvernement instruit d’achever les travaux en temps utiles

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À la suite de la non-homologation du stade des Martyrs de Kinshasa, le Chef du gouvernement Sama Lukonde a instruit de tout mettre en œuvre pour que les travaux soient exécutés en temps utile.

C’est le ministre d’État en charge du Budget, Aimé Boji qui l’a fait savoir devant la presse à l’issue de la réunion du Comité de conjoncture économique ( CCE) mercredi 15 février dernier.

Il a également rapporté que, le ministre des Sports et loisirs, Serge Nkonde invité à prendre part à cette rencontre, a présenté un état de besoins pour les travaux qui devraient se terminer au plus tard le 15 mars prochain.

« Il a présenté un état de besoins pour les travaux qui doivent être exécutés et qui devraient se terminer au plus tard le 15 mars prochain. Le Gouvernement a reçu l’instruction ferme de la part de son chef, le Premier ministre, de tout mettre en œuvre pour que ces travaux soient exécutés en temps utiles pour permettre à notre équipe nationale de football de pouvoir s’entraîner en préparatifs du championnat africain », a-t-il fait savoir

Après l’inspection de la Confédération africaine de football (CAF) aux stades des Martyrs et TP Mazembe, seul le stade des corbeaux a été autorisé d’accueillir les matchs internationaux. D’après la CAF, le stade des Martyrs ne respecte toujours pas les normes après la dernière dérogation.

ESU : Le réseau des professeurs entame une grève ‘ générale et illimitée  » ce 16 février

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Dès ce jeudi 16 février 2023, les professeurs des universités et instituts supérieurs vont entamer une grève générale et illimitée pour l’année académique 2022 – 2023.

C’est ce qui ressort d’un communiqué du Réseau des associations des professeurs des universités et instituts supérieurs du Congo ( RAPUCO) rendu public ce mercredi 15 février.

« Tenant compte des avis et considérations évaluatifs à la mise en œuvre des accords de Bibwa/ N’sele qui, après constat, échanges et délibération, restent gravement en souffrance contrairement aux clauses et échéances convenues », lit-on dans ce document.

Le Réseau des associations des professeurs des universités et instituts supérieurs conditionne ainsi la reprise des activités par l’exécution effective et totale de tous les engagements pris à Bibwa/ N’sele.

Au mois d’octobre de l’année dernière, ce réseau des professeurs avait décidé de suspendre la grève, tenant compte des avancées significatives et du contexte particulier de la guerre dans la partie Est du pays.

Le Rwanda veut s’attaquer à la province du Sud Kivu comme c’est le cas avec le Nord Kivu ( Théo Ngwabidje)

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Le gouverneur du Sud Kivu Théo Ngwabidje Kasi estime que le Rwanda veut à tout prix s’attaquer à la province qu’il gouverne, comme c’est le cas avec la guerre d’agression que ce pays dit  » des milles collines  » mène dans la province voisine du Nord Kivu.

Ces propos sont contenus dans un communiqué officiel que l’autorité provinciale a rendu public ce mercredi 15 février 2023 après que le Rwanda a diffusé à la veille un autre communiqué portant allégation de 14 militaires congolais qui auraient traversé la zone neutre de la frontière au niveau du poste frontalier de Ruzizi II.

Théo Ngwabidje balaie d’un revers de la main ces allégations en précisant qu’aucun élément de la force congolaise n’a traversé la zone neutre, encore moins aucune balle n’a été tiré vers le Rwanda en provenance de Bukavu la nuit du 14 au 15 février, comme indiqué dans le communiqué du gouvernement de Kigali.

Ngwabidje précise par ailleurs qu’il s’agissait plutôt d’un cas d’altération entre la PNC, les FARDC et une bande des criminels qui fuyait après avoir opéré dans le quartier avoisinant la frontière.

« Aucun cas des FARDC ont franchi la zone neutre, encore moins ouvrir le feu en direction du Rwanda» précise le gouverneur du Sud Kivu en rassurant que toutes ces allégations ne sont que des mensonges.

Cette situation intervient pendant que la guerre entre les FARDC et les rebelles du M23 depuis quelques mois dans plusieurs villages dans la province du Nord Kivu.

Sud-Kivu : Accrochages entre les FARDC et l’armée rwandaise, Kigali alerte sur un acte de provocation

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Des affrontements ont eu lieu entre militaires rwandais et congolais ont été signalés ce mercredi 15 février entre la RDC et le Rwanda, au Sud-Kivu, à la frontière de la Ruzizi 2 entre la ville congolaise de Bukavu et la ville rwandaise de Cyangugu.

Des coups de feu ont retenti entre 3h et 4h du matin, rapportent quelques habitants de cette contrée.

Dans un communiqué, Kigali parle de « 12 à 14 » soldats congolais qui sont entrés dans la zone neutre et ont ouvert le feu. « Nos forces de sécurité ont riposté et les soldats des FARDC se sont retirés », indique le communiqué.

Kigali assure qu’il n’y a pas eu de victimes du côté rwandais et la situation est calme.

A Bukavu, un conseil de sécurité a été convoqué en urgence. Dès lors, la communication congolaise est attendue.

Kinshasa : Une marche se prépare pour dire Non à la force régionale de l’EAC

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La jeunesse intercommunautaire du Nord-Kivu à Kinshasa prévoit une marche dite pacifique le samedi 18 février prochain pour dire Non à l’agression rwandaise et la Force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) en RDC.

Cette structure dit constater avec tristesse que cette force invitée pour combattre aux côtés des FARDC occupe des zones abandonnées par les terroristes du M23 sans l’armée congolaise.

A travers cette manifestation, la jeunesse intercommunautaire du Nord-Kivu à Kinshasa veut également décrier ce qu’elle qualifie de la complicité de la communauté internationale.

« Malgré les appels à la consommation du Rwanda, silence à l’ONU, l’UA, les USA, France, UK… C’est inacceptable, le complot contre notre pays atteint le plus haut niveau. Portons la voix du Nord-Kivu, Ituri très haut », a indiqué la cellule de communication de cette structure.

A l’Est de la République démocratique du Congo, la population quitte son lieu habituel pour des milieux estimés sécurisés suite à l’insécurité causée par les terroristes du M23 sous couvert du Rwanda.

Situation sécuritaire dans l’Est : L’Union Européenne accentue sa pression sur le Rwanda

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Dans une déclaration mardi 14 février, l’Union Européenne a condamné les violences perpétrées par M23 dans l’Est de la RDC.

Elle exhorte le Rwanda à cesser son appui au M23, et à utiliser tous les moyens pour faire pression sur le M23 afin qu’il se retire des zones occupées. Ce retrait se fera, «comme prévu dans le plan convenu entre les chefs d’Etat-Major de l’EAC le 9 février à Nairobi », a-t-elle déclaré.

L’UE exhorte également la RDC à cesser toute coopération entre les FARDC et les groupes armés, notamment les FDLR

L’UE a fait une demande similaire en décembre dernier, soutenant les processus de Luanda et de Nairobi pour rétablir la paix à l’Est. Elle « encourage le déploiement rapide des forces régionales de l’EAC et la poursuite d’un dialogue global ».

Sur la tension entre le Rwanda et la RDC, l’UE appelle à l’apaisement, à la retenue et au dialogue, et recommande aux parties impliquées d’utiliser les mécanismes régionaux existants afin de clarifier les faits et d’établir les responsabilités.

L’UE réaffirme son soutien à la MONUSCO et condamne les récentes attaques qu’elle a subies. Elle réitère son attachement à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de tous les pays de la région.

« Ne falsifions pas la vraie cause de la guerre à l’Est » ( Samy Adubango )

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Dans son mot lors de la clôture des travaux de la revue annuelle du plan cadre de coopération des Nations-Unies 2020-2024, le vice-ministre des Affaires étrangères, Samy Adubango Ahoto a évoqué la situation préoccupante à l’Est de la RDC.

Sans passer par le dos de la cuillère, en présence de plusieurs partenaires, ce diplomate congolais a déclaré « nous n’avons pas besoin de l’assistance humanitaire, nous avons besoin de la paix ».

Réaffirmant la détermination du gouvernement de ne pas à céder une partie de son territoire, le vice-ministre des Affaires étrangères a invité les partenaires à faire taire les armes pour permettre à la population en déplacement de regagner son domicile.

« Nous sommes fatigués de ce qui se passe à l’Est, nous n’en avons pas besoin (…) Aujourd’hui c’est démontrer, ne falsifions pas la vraie cause de la guerre qui se passe à l’Est, Paul Kagame est derrière les richesses de la RDC », a dit Samy Adubango.

De son côté, le coordonnateur résident du Système des Nations-Unies, Bruno Lemarquis a reconnu que le conflit à l’Est détourne l’attention du développement de la République démocratique du Congo (RDC).

À cette fin, ce représentant des Nations-Unies a annoncé pour bientôt le lancement du plan de réponse humanitaire pour 2023 dont le coût est estimé à plus de 2 millions de dollars américains.

« Le conflit à l’Est détourne l’attention du développement du pays » ( Bruno Lemarquis )

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La situation sécuritaire à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), caractérisée par les massacres des populations par les groupes armés, freine le développement du pays.

C’est ce qu’a affirmé Bruno Lemarquis, Coordonnateur résident du Système des Nations Unies ce mardi 14 février lors de la clôture des travaux de la revue annuelle du plan cadre de coopération des Nations Unies (UNSDCF 2020 – 2024 ).



« Le conflit à l’Est détourne l’attention du développement du pays et d’autre part un grand nombre de ressources qui pourraient être allouées au développement du pays doivent aller à l’aide humanitaire », a-t-il fait savoir.

A ce propos, il a annoncé pour bientôt le lancement du plan de réponse humanitaire pour 2023 dont le coût est estimé à plus de 2 millions de dollars américains. « C’est de l’argent qui pourrait aller au développement si la situation de l’Ést était pacifiée et stabilisée », a-t-il regretté.

D’un autre côté, B. Lemarquis a indiqué que, ces travaux qui ont réuni les experts du Gouvernement, de la société civile, du secteur privé et des Nations-Unies étaient l’occasion de revoir tous les résultats délivrés en 2022 avant de formuler des recommandations.

Pour ce qui est des défis à relever pour la poursuite de ce plan, outre la situation sécuritaire à l’Est, ce représentant de l’ONU en RDC a également cité les difficultés logistiques ainsi que le besoin de cohérence en termes entre certaines institutions.



C’est depuis 2019 que le Système des Nations-Unies (SNU) en RDC a signé avec le Gouvernement congolais un cadre de coopération pour le développement durable couvrant la période 2020-2024 ( UNSDCF).

Ce cadre de coopération s’articule autour de la consolidation de la paix, respect des droits de l’homme, protection des civils, cohésion sociale et démocratie, croissance économique inclusive économique, développement agricole, protection et gestion durable des ressources naturelles, accès aux services sociaux de base et assistance humanitaire.

Saint-Valentin : Fête de l’amour ou d’abus ?

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Le climat est doux à Kinshasa, capitale de la RDC, ce mardi 14 février, journée dédiée aux amoureux. Très tôt dans la matinée, la pluie a arrosé quelques parties de la ville, donnant ainsi une atmosphère favorable aux rencontres amoureuses dans une contrée électrique qui, parfois est méconnaissable après l’averse.

Certains habitants de la ville, pour la plupart des jeunes, recherchent des occasions de renouveler leurs vœux d’amour et de cadeaux.

C’est un jour spécial d’exprimer l’amour à son partenaire, estime Moise Esapa, épris du numérique et blogueur.

« Pour moi, la Saint Valentin est un moment de partage, d’échange de bons mots, de cadeaux. Un moment où les couples peuvent aussi en profiter pour parler de leur avenir, de leurs projets et d’autres choses. Il est vrai que chaque jour nous célébrons l’amour, non seulement la Saint Valentin peut exprimer l’amour à notre partenaire, mais le 14 février est un peu spécial », avoue-t-il.

Dans une société où les jeunes profitent de journée festive pour se permettre de tout faire, Moise Esapa pense que les abusent de cette journée parce qu’ils ne comprennent pas réellement son sens. « Tout amoureux peut célébrer la saint Valentin malgré que la fête n’a aucune racine chrétienne », ajoute-t-il.

Il invite par ailleurs les jeunes d’éviter tout comportement qui pourrait avoir des conséquences néfastes pour leur avenir. « Surtout, évitez la promiscuité. Juste pour le plaisir d’un jour, on peut détruire son avenir, mais le reconstruire prend du temps. Sois sage », a-t-il déclaré, tenant son bouquet de fleur réservé à son amoureuse, sourire aux lèvres pour cette journée de fête.

Démontrer son amour à son amoureux ou son amoureuse ne devrait pas attendre le 14 février. C’est ce que pense Sarah Kayeye, habitante de la commune de Kalamu « Ce n’est qu’un jour symbolique et on ne doit pas se casser la tête pour une journée dérisoire », affirme-t-elle.

Les jeunes exagèrent dans leur manière de fêter, poursuit-elle. « Les jeunes gens vont un peu plus loin en abusant de la journée de la Saint-Valentin. Cette fête est réservée à une catégorie de personnes. Donc, ce n’est pas tout le monde qui doit fêter », conclut-elle.

Ladies Dating Foreigners

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Women seeing foreigners is a trend that is growing widely used in nowadays society. That they prefer to day men via a different region or cultural background because they like the cultural variances.

There are several rewards of dating foreign people, but at this time there can also be some problems you need to consider before starting the partnership. This is especially true should you want to stay abroad for a extended Techniques to Date A Divorced Female – La Cooper – Messina period of time.

Tunisian women

Females dating foreigners is a progressively more common happening. It’s a great way to meet females from numerous cultures and countries while not having to travel a lot.

Tunisian young ladies are known to be beautiful, and they’re as well open to online dating foreigners. Yet , their seeing customs can be a bit distinct from in other countries.

They are conservative regarding sex and prefer not to talk to their partners, as they believe everything must be done in bed.

If you need to date a Tunisian girl, you’ll must be patient and understanding. She’ll likely be timid at first, nonetheless once you get her comfortable who are around you, she’ll start showing need for sex.

Chinese girls

Chinese girls are a popular choice designed for foreign men looking for take pleasure in. They are delightful and loyal, and so they make splendid long-term companions.

Many women night out foreigners for a lot of reasons, from becoming lonely in China to seeking a better existence abroad. Yet , if you’re foreign people interested in dating a Chinese woman, there are several things that The 15 Most Attractive Nationalities People Across the World Voted For / Bright Side you need to know before you begin your.

For instance , a lot of foreign people are too Swift Advice In lady to marry In The Usa – research journal loud and outspoken, which is often seen as irritating or aggressive by Chinese girls. Also, some men adopt a “macho” frame of mind that may come off mainly because sexist and disrespectful. This is why it’s important to understand the culture for the country you’re seeking an mixte relationship with.

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Korean language women

Korean language women are often hesitant to date foreigners. There are many reasons for this kind of, but for the reason that Korea is mostly a homogeneous nation and it is hard to find outsiders that can understand the customs.

But the development has changed to be a growing quantity of Korean men have found husband and wife from other Parts of asia.

Those couples have created a social trend called intercultural marriage, which has been seen on social media.

Researchers have studied this movement and found that the significant number of Korean girls are interested in seeing foreigners. Some have even married them.

Indian ladies

Indian girls are a well-liked choice amongst men right from around the world. They’re incredibly family-oriented and benefit their human relationships with their tourists and good friends.

Despite their particular conservative traditions, they can be quite fiery and independent-minded. This may make dating an American indian woman an effort, but it doesn’t have to be!

In fact , you should be in a position to communicate with her family and admiration their ideals and traditions. If your lady sees that you’re bluff to all of them, her appeal will soon disappear.

Indonesian girls

Women dating foreigners is a movement that has caught findforeignbride.com – Findforeignbride on in Dalam negri. Many girls are looking for another husband because they would like to 5 Science-Backed Ways to Optimize Your Online Dating Profile end up being treated mainly because an equal in the family and they may be interested in Western customs.

These types of girls are mainly Muslim, although there is also a significant number of Christian girls in the country. You will find that they normally are more interested in traditional western guys than Indonesian guys.

You can connect with First Date After Meeting Online- 20 Tips For First Face To Face Meeting Indonesian girls web based on dating sites just like eHarmony or perhaps MBW. These websites readyformarriagedating include a wide variety of Indonesian girls to choose from, which suggests you should really have the ability to find somebody who is perfect for you.

As with virtually any relationship, you have to make your intentions clear in the first place. This is especially significant if you have prolonged families in her home country.

Bukavu : plus de 10 morts par noyade dans un accident entre un bateau et une pirogue

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Plus de 10 personnes sont décédées par noyade lors d’un accident sur le lac Kivu entre le bateau Emmanuel et une pirogue motorisée.

Samedi 12 février dernier, le bateau Emmanuel a percuté une pirogue motorisée en provenance du port Muhanzi pour l’île d’idjwi. Lundi 13 février 2023, le gouvernement provincial a indiqué qu’il y avait 8 disparus et 2 morts.

Ce mardi 14 février dans la matinée, 8 corps sans vies ont été retrouvés. Le bilan passe ainsi de 2 à 10 morts.

Des sources concordantes ont indiqué qu’il y aurait une quarantaine de disparus.

« Difficile de dire s’ils sont morts mais nous ne les avons pas vus depuis samedi», confie monsieur Ishara rencontré au port Muhanzi.

Nous y reviendrons!

Ituri : Au moins 20 civils tués par la milice CODECO

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Plus de 20 civils ont été tués dimanche dernier dans de nouvelles attaques en Ituri, province productrice d’or du nord-est de la République démocratique du Congo. L’information a été confirmée lundi 13 février par l’ONU et la société civile.

Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, a déclaré à New York que la milice Codeco, selon ces premières informations, avait « tué au moins 20 civils et incendié plusieurs maisons ».

Il a ajouté que, les mêmes miliciens ont également déclaré que « les infrastructures médicales ont été endommagées lors d’une série d’attaques contre des villages du territoire de Djugu ».

La Codeco (Coopérative pour le développement du Congo) est une milice de plusieurs milliers de personnes qui prétend défendre la tribu Lendu contre la tribu Hema et l’armée nationale en Ituri.

De sa part, Dieudonné Lossa, coordinateur de la société civile de l’Ituri, a fait savoir qu’il y avait eu « une double attaque par la milice Codeco » dimanche. La première fois dans trois villages du territoire, où ils ont « tué 9 civils, incendié 23 boutiques et dévalisé 32 chèvres ».

Ils ont ensuite « infiltré Mongbwalu dans la soirée » où ils ont tué 12 personnes, a ajouté M. Lossa.

Le maire de cette commune rurale, Jean-Pierre Bikilisense, a confirmé à l’AFP que 12 personnes avaient été tuées par ces miliciens, dont un autre civil tué par d’autres braqueurs lors d’un cambriolage.

Le porte-parole du secrétaire général des Nations unies a également évoqué des attaques contre deux villages d’une autre province de la province par les ADF (Allied Democratic Forces). Ces attaques sur le territoire d’Irumu auraient fait au moins 12 morts, un bilan que des sources locales n’ont pas confirmé lundi soir.,