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LInafoot 2022-2023: une reprise imminente des championnats ?

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Les championnats de la ligue 1 et 2 sont interrompus depuis décembre 2022. Cela fait suite aux difficultés de déplacement des équipes engagées et le manque d’infrastructures sportives adéquates. Mais il semble que, l’une de ces deux difficultés serait sur la voie d’être résolue par le Gouvernement.

D’après certaines sources, le Gouvernement aurait accepté de prendre en charge le déplacement des clubs. Elles ajoutent que, le calendrier de la poursuite de la phase aller pourrait être dévoilé cette semaine.

Malgré cela, une interrogation s’impose quant au souci des infrastructures évoquées par la Ligue Nationale de Football (LINAFOOT) et d’autres exigences qu’avaient décrit l’Association des Dirigeants de Football du Congo (ADFCO) avant la poursuite de ces championnats.

Il s’agit entre autres, de la transparence et la traçabilité dans la gestion financière des ressources perçues par la Linafoot pour l’organisation du championnat ; la répartition équitable des fonds issue du sponsoring et droit télé ; l’ouverture par le Ministère d’une ligne des crédits pour le championnat d’élite de football à inscrire au budget de l’État ;

Aussi, la régularisation au regard des textes et la légitimation des animateurs de différentes structures de football dans un bref délai ; la mise en place d’un cadre permanent de concertation entre la FECOFA, la Linafoot et l’ADFCO pour l’élaboration d’une politique spécifique du championnat d’élite ainsi que l »engagement ferme du ministère des Sports et loisirs dans la réhabilitation des infrastructures sportives existantes et la construction des nouveaux stades.

Pour rappel, le championnat de la ligue 1 est dominé par l’Association Sportive Vita Club avec 31 points en 11 journées, suivie du FC St Eloi Lupopo qui compte 22 unités en 10 sorties et l’AS Maniema Union en 3ème position avec 19 points en 8 matchs joués.

Nicolas Kazadi préconise le ralentissement des dépenses des frais de fonctionnement jugées non contraignantes

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Devant la presse lundi dernier, le ministre des Finances Nicolas Kazadi a recommandé, le ralentissement des dépenses des frais fonctionnement estimées moins urgentes. Il a reconnu que les dépenses publiques avaient « accéléré » en janvier, mais qu’elles n’avaient pas nui au Trésor public.

Nicolas Kazadi a également recommandé la suspension jusqu’à nouvel ordre de paiement de la dette intérieure hormis celle déjà engagée, la limitation au strict minimum des dépenses effectuées en cash, le strict contrôle au moins le mois de l’évolution de la masse salariale, le strict respect de la chaîne de dépense ainsi que la réduction du paiement par procédure d’urgence

« Il y a la gestion de la trésorerie avec de haut et, nous régulons en fonction de disponibilité de trésorerie mais lorsqu’il y a une pression, une accélération pour l’une ou l’autre raison, lorsque au courant d’un même mois celui de janvier vous devez décaisser plus de 400 milliards CDF qui vont à la fois en dépenses sécuritaires et à la mise à la retraite des agents parce qu’on a donné une provision au ministre de la Fonction Publique pour continuer le paiement de mise à la retraite, et bien ça fait un coup supplémentaire. Et donc on se dit on doit gérer la trésorerie dans une gestion optimale, on réduit là où on peut réduire le temps de rattraper sur les recettes, c’est tout ce qui se fait », a-t-il dit.

Le ministre des Finances est aussi revenu sur l’une des décisions du Conseil des ministres interdisant le paiement de la dette intérieure, notant qu’il s’agissait d’une décision temporaire jusqu’à ce que le budget soit consolidé après les décaissements de janvier. Il a affirmé que cette situation ne va pas entraîner l’hyper inflation moins encore le recours à la planche à billet.

« Pour ce qui est de la dette, la dette intérieure, il n’y a pas de problème budgétaire, il n’y a pas de remise en cause budgétaire. Nous avons bien dit on suspend jusqu’à nouvel ordre, on n’a même pas donné d’horizon, ça peut être court selon l’évolution de la trésorerie. Nous avons dit, sauf pour les dépenses de la dette déjà engagée, ça veut dire qu’il y a d’inquiétudes à avoir, ce qui a été déjà engagé, c’est juste un signal de dire attention, on doit réguler. Il n’y a aucune remise en question, nous avons fait en janvier 105% du taux d’exécution, c’est-à-dire nous sommes toujours dans la bonne tendance ou nous sommes plutôt bien performants en matière des finances publiques », a-t-il poursuivi.

Et d’ajouter, « Nous avons une gestion de trésorerie qui est prudente et sage, c’est plutôt ça qu’il fallait saluer, nous n’avons pas creusé de déficit, nous avons utilisé les excédents antérieurs et les appuis budgétaires pour faire face aux besoins de trésorerie. C’est pour éviter que ça s’aggrave, nous disons ralentissons un peu sur telle ou telle autre catégorie de dépenses le temps qu’on se solidifie un peu, ce sont des choses à encourager, nous avons entendu certaines personnes alarmer alors que nous sommes en guerre».

En ce qui concerne les recettes mobilisées du 1er au 31 janvier 2023, rapporte le compte rendu de la 87e réunion du conseil des ministres, elles sont de l’ordre de 1151 milliards FC contre une prévision de 1098 milliards FC soit un taux d’exécution de 105% par rapport aux assignations budgétaires mensuelles. Comparé à janvier 2022 l’augmentation est de 12%. Les dépenses se sont chiffrées à 1659 milliards FC laissant un déficit de 496 milliards occasionnés principalement par les dépenses sécuritaires, les mises à la retraite ainsi que le fonctionnement. Il a été intégralement financé par le bon de trésor, les obligations du trésor et des appuis budgétaires des bailleurs.

FECOFA : Cacophonie autour du choix du stade Japoma

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À la suite de l’invalidation du stade des Martyrs et Kibassa Maliba d’accueillir les compétitions internationales, la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) avait été contrainte de porter un choix sur autre stade pouvant accueillir le match des Léopards A contre la Mauritanie.

Sa décision a été actée pour le stade Japoma du Cameroun, mais cette option n’avait non seulement obtenu les faveurs des congolais mais elle a également engendré une contradiction au sein de la FECOFA.

Lundi 20 février 2023, la FECOFA était revenu sur sa décision de considérer le stade Japoma un cadre pour accueillir la prochaine échéance des Léopards. C’était au cours d’une réunion convoquée par le présent Donatien Tshimanga. À la sortie de cette réunion, les membres du Comité exécutif se sont livrés à la presse pour faire le point sur leur résolution. Il s’agit du vice-président, Théobald Binamungu et le secrétaire général, Belge Situatala.

Dans ses propos, Théobald Binamungu a rassuré que « Le Comité exécutif n’a pas porté des gants si bien que le secrétaire général s’en est sorti avec des graves sanctions. Et le président négocie à la CAF, un petit moratoire afin de lui permettre de rencontrer les autorités du pays notamment le ministère des Sports et aussi la présidence ».

Pour sa part, Belge Situatala rejette toutes les accusations portées sur lui et dit que le stade Japoma était une décision fondé par un consensus.

« Je ne cesserai jamais de le dire. Je n’ai jamais pris seul la décision de jouer ce match au stade de Japoma. C’était un choix consensuel. Vous savez que la FECOFA est suffisamment organisée. Quand une réunion se tient ce n’est pas le vice-président qui fait le rendu de la réunion. Je ne peux pas parler de moi-même […] Le vice qui a parlé de la sanction j’espère qu’il vous a donné la lettre ? », s’est-il interrogé.

Ce dernier a expliqué que ce choix « émanait de l’entraîneur, mais étant donné il n’a pas su s’assumer on a réagi en conséquence ».

C’est au mois de mars que la sélection congolaise de football va affronter la Mauritanie dans le cadre de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations ( CAN) Côte d’Ivoire 2023.

Goma: Deux agents de la CENI commis à l’E.P Mont Carmel révoqués et mis à la disposition de la police

Bahati Sangoko Guy et Paluku Katuve, respectivement président du Centre d’identification et d’enrôlement des électeurs et préposé à l’identification à l’école primaire Mont Carmel dans la ville de Goma ont été révoqués par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Dans un communiqué rendu public ce mardi 21 février 2023, le Secrétariat provincial de la centrale électorale n’a pas mis en évidence les raisons de cette décision. Il indique toutefois que, ces deux agents ont été également mis à la disposition de la police.

Par ailleurs, plusieurs sources proches de la centrale électorale affirment qu’il est reproché à ces derniers d’avoir monnayé le processus d’enrôlement des électeurs. Cette décision vient de tomber après plusieurs enquêtes sur ce cas qui s’avère pourtant vrai, ajoutent les mêmes sources.

A noter que, la CENI décourage tout monnayage dans les centres d’inscription et d’enrôlement. Elle a même mis à la disposition des requérants trois numéros au travers lesquels ils doivent faire parvenir leurs alertes.

Journée internationale de la langue maternelle : Le français impose sa prédominance en RDC

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Proclamée par la Conférence générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en novembre 1999, la Journée Internationale de la Langue Maternelle est célébrée dans tous les Etats membres le 21 février de chaque année.

Cette année ladite journée est placée sous le thème « L’éducation multilingue, une nécessité pour transformer l’éducation ».

En République démocratique du Congo, le français, langue officielle, impose sa prédominance même sur les langues locales.

Si la langue maternelle est la première langue que l’enfant apprend, beaucoup de parents préfèrent apprendre à leurs enfants la langue française, justifiant leur choix par l’organisation de la société congolaise qui valorise celle-ci.

Pour Aristote Pelly, étudiant en sciences sociales « La langue maternelle est le premier moyen de traduire véritablement le sens du monde et de faciliter la compréhension par l’enfant de son environnement».

« Nos langues locales ne font plus l’objet de Nos langues maternelles. Vous remarquerez que dans les milieux universitaires ou commerciaux, celle la langue officielle (le français) qui prime au détriment de Nos langues locales», estime Aristote Pelly.

Pour cet étudiant en sciences sociales, « C’est d’ailleurs le moment de mettre en valeur nos langues locales qui constituent aussi majoritairement nos langues maternelles ».

« Aujourd’hui, le français est devenu la langue maternelle courante. Les parents apprennent à leurs enfants à parler français dès leur naissance », confie Arthur Matunga, enseignant.

Cet éducateur estime que, la prédominance de la langue française se justifie par le fait que les langues locales sont limitées.

Contrat sino-congolais : La RDC ne se retrouve pas, affirme Nicolas Kazadi

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« Au vu des chiffres livrés par l’IGF, il est clairement établi que la RDC ne se retrouve pas. Il faudrait qu’on en parle », a dit lundi 20 février, Nicolas Kazadi, ministre congolais des Finances.

Cette déclaration intervient après le rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) sur le contrat entre les entreprises chinoises et le gouvernement congolais.

Toutefois, Nicolas Kazadi écarte toute option de crise entre la RDC et la Chine. « Nous n’avons pas envie de nous facher avec la Chine qui est un partenaire important », a-t-il précisé.

Le ministre des Finances a aussi indiqué qu’il réclame en vain depuis un temps 200 millions de dollars à la Sicomines au titre de super-profit.

La semaine dernière, l’IGF a indiqué dans son rapport que qu’en 15 ans de mise en œuvre, la RDC n’a tiré que 822 millions de dollars en termes d’infrastructures dans ce contrat, alors que les entreprises et banques chinoises ont déjà gagné près de 2 milliards de dollars.

« Le rapport  est technique et se résume en une chose : ce qu’on nous a promis dans la convention, ne nous a pas été donné. Nous réclamons seulement qu’on puisse le donner et qu’en plus, on revisite la convention pour rééquilibrer les avantages, rien que ça », a insisté Jules Alingete, chef de l’IGF.

De leur côté, les entreprises chinoises réunies au sein de Sicomines rejettent ce rapport et le jugent non fondé.

Choix du stade Japoma : La FECOFA revient sur sa décision

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La Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) annule son choix porté sur le stade Japoma pour accueillir la rencontre entre la RDC contre la Mauritanie le 24 Mars prochain.

Cette décision a été prise lors d’une réunion tenue par le Comité exécutif hier lundi 20 février 2023 au siège de ladite Fédération. Le prochain stade n’a pas été annoncé. Il pourrait être dévoilé ce mardi 21 février 2023.

C’était sur la convocation du président de la FECOFA, Donatien Tshimanga que tous les membres du Comité exécutif se sont mis autour d’une table de cette instance. Cette occasion les a permis de revenir sur la décision portée sur le stade Japoma devant accueillir la rencontre de la troisième journée des éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en Côte d’Ivoire.

La désignation de ce stade faisait suite à l’invalidation pour les compétitions internationales du stade des Martyrs de Kinshasa et de Kibassa Maliba de Lubumbashi. C’était la Confédération Africaine de Football (CAF) qui n’avait pas approuvé ces deux stades qui semblent ne pas répondre à ses normes soumis à la FECOFA.

Paix dans l’Est : Bestine Kazadi insiste sur l’évaluation de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba avant son exhumation 

L’accord cadre d’Addis-Abeba a été exhumé le week-end dernier lors du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, réunie pour la première fois depuis sa création au plus haut niveau des chefs d’Etat et de gouvernements en marge de la 36ème sommet de l’Union africaine, à Addis-Abeba en Ethiopie. 

« L’Accord-Cadre demeure un instrument viable pour soutenir la RDC et les institutions de la région afin de parvenir à la paix et à la stabilité, appelle à cet égard à sa revitalisation urgente. Les pays signataires doivent, individuellement et collectivement, redoubler d’efforts pour mettre pleinement en œuvre les engagements nationaux et régionaux inscrits dans l’Accord-Cadre » souligne le communiqué final du Conseil de paix et de sécurité de l’UA. qui demande une collaboration avec la CAE, la CEEAC, la SADC, la CIRGL et l’ONU, pour la revitalisation urgente de l’Accord-Cadre et de faire rapport au Conseil dans un délai de six semaines ». 

Mais pour la Représentante personnelle du chef de l’État près de l’OIF, Bestine  Kazadi, il faut cette fois une méthodologie rigoureuse pour gagner le pari de la revitalisation de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Dans un tweet, cette dame de fer attentive aux questions de paix et de sécurité auxquelles l’OIF accorde un intérêt particulier, appelle à l’évaluation préalable des engagements souscrits par les parties prenantes. Ce, en vue d’en tirer les leçons en fonction desquelles jeter les bases solides de sa réactivation. 

Depuis sa signature le 24 février par la RDC, ses pays frontaliers, l’Afrique du sud, le Kenya  le Soudan ainsi que l’ONU, l’UA, la CIRGL et la SADC dans le but de mettre fin aux cycles récurrent des violences dans l’Est de la RD Congo l’Accord-cadre d’Addis-Abeba n’a pas été évalué de manière globale. Une situation qui contribue à porter atteinte à l’affirmation de son utilité.

Près de dix ans après, le résultat est loin de se conformer à la réalité sur terre. Défait militairement et auto dissous en 2013 dans la foulée de la signature de l’Accord-cadre, le Mouvement du 23 mars (M23) a ressurgi depuis novembre 2021 sans aucune action coercitive des parties prenantes dudit Accord. 

De la tête de la Ceni à la politique, Corneille Nangaa explique son choix

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Déterminé à apporter une pierre à l’édifice qui est la République démocratique du Congo, l’ancien président de la commission nationale électorale indépendante (CENI) vient d’annoncer officiellement qu’il n’est plus neutre politiquement.

Sans pour autant donner beaucoup de précisions sur sa nouvelle couleur politique, Corneille Nangaa motive sa volonté d’embrasser la carrière politique qui n’est rien d’autre que de transformer positivement la RDC.

Pour lui, transformer la RDC nécessite des personnes qui connaissent à fond ce vaste pays qui a comme priorité le retour de la paix dans sa partie Est.

« Pour avoir été président de la CENI, je suis parmi les rares congolais qui maîtrisent physiquement plusieurs coins et recoins de ce pays. À travers les différents voyages effectués, étant agriculteur j’ai constaté que ce qui manque à la RDC, c’est une dure labeur » a-t-il fait savoir.

Il appelle les congolais à travailler avec lucidité pour concilier les efforts afin que le délai de la tenue des élections soit respecté et permettre qu’il y ait changement de l’actuelle classe politique.

Réagissant à la question de l’enrôlement des étrangers, Corneille Nangaa estime qu’il va falloir qu’on évalue l’issue avant de critiquer en amont le processus.

Processus électoral en RDC: Corneille Nangaa doute du succès dans les zones en conflit dans l’Est

Ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa doute de l’effectivité du processus d’enrôlement et d’identification des électeurs dans la partie est de la RDC en guerre depuis plusieurs mois déjà.

Il l’a fait savoir ce lundi 20 février 2023 au cours d’une conférence avec la jeunesse de la ville de Goma dans la salle de l’hôtel Cap Kivu.

Se référant à la récente déclaration des évêques de la province ecclésiastique du Kivu qui déplorent les tueries dont sont auteurs les rebelles du M23 et autres groupes rebelles au Nord Kivu, cet ancien président de la CENI émet des doutes sur le nombre élevé des déplacés internes et ceux qui traversent les frontières, y compris la situation humanitaire devenue dégradante.

Il s’interroge sur comment les opérations d’enrôlement seront organisées dans les zones où sont tués les officiers FARDC.

«Est-il envisageable en bipassant ces zones occupées?» s’interroge-t-il tout en précisant qu’il ne faut pas que ces élections soient un cheval de bataille pour amener l’ennemi à profiter pour proposer que le pays soit divisé.

Par ailleurs, Corneille Nangaa propose un coup d’arrêt de ces processus et chercher à dialoguer avec tous ceux qui mettent en mal le pays pour que le Congo survive.

Cette conférence a réuni plusieurs jeunes de Goma. Elle était axée sur « Le processus électoral dans un contexte sécuritaire incertain; cas du Nord Kivu et de l’Ituri ».

Bukavu : Au moins 100 prisonniers bénéficient de la grâce présidentielle

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En ville de Bukavu, dans la province du Sud-kivu, 116 prisonniers dont une femme ont bénéficié de la grâce présidentielle le week-end dernier.

D’après les sources sur place, les bénéficiaires de cette grâce présidentielle, ont été soit poursuivi pour vol, abus de confiance et violation des consignes.

Pascal Katangodwa, conseiller du gouverneur de province chargé des questions pénitentiaire, les a appelés à un comportement responsable dans la société.

Dans les prochains jours, cette grâce sera également accordée aux détenus des prisons de Kabera et de l’Uvira, a ajouté le conseiller du gouverneur Théo Ngwabidje.

L’ODEP demande la suspension du contrat sino-congolais

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Dans un communiqué dimanche 19 février, l’Observatoire de la dépense publique (ODEP) a demandé la suspension du contrat sino-congolais, conclu en 2008 entre la RDC et le Groupe des entreprises chinoises (GEC)

L’ONG a également suggéré l’annulation de ce contrat qu’elle juge d’«un crime économique, un énorme scandale de pillage savamment organisé des ressources naturelles».

L’ODEP a par ailleurs demandé à la Cour de cassation de la RDC de se saisir de ce dossier dans lequel le pays a perdu plusieurs dizaines des milliards sans aucun résultat visible des infrastructures construites.

Elle rappelle qu’en vertu de ce contrat, la RDC a fourni à la coentreprise Sicomines créée pour l’occasion un acompte de 93 milliards de dollars et que le pays recevra 3 milliards de dollars en infrastructures. Pour l’ONG, la conférence était un crime économique, un scandale bien organisé de pillage des ressources naturelles.

« Nous regrettons que ce dossier qui aurait pu être traité en priorité dès janvier 2019 par Félix TSHISEKEDI ait été à ce point négligé par les gouvernements de ILUNGA ILUNKAMBA et celui de SAMA LUKONDE (…). Nous recommandons à la société civile et au peuple congolais de s’approprier ce dossier qui fait partie des défis à lever pour l’amélioration de la gouvernance minière et des finances publiques dans notre pays », ajoute l’ODEP.

De cette convention avec la Chine devait à la RDC :

La construction de 5000 logements sociaux, 2 barrages hydroélectriques à Katende et à Kakobola, 3700 Km de rails, 145 centres de santé dans les 145 territoires de la RDC, La construction de 31 hôpitaux de 150 lits chacun,
la réhabilitation complète des aéroports de Goma et Bukavu, la construction de 2 universités modernes ;

Les revenus produits par la joint-venture: 12 milliards au total répartis de la manière suivante :

2 milliards d’intérêts payés aux banques chinoises, 9 milliards des revenus gagnés par le consortium des entreprises chinoises actionnaires dans la SICOMINES ;
822 millions de dollars pour l’Etat congolais en Infrastructures.

CAF C2 : Un coup de panne pour Mazembe, le DCMP se contente encore d’un nul

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Deux clubs congolais n’ont pas trouvé satisfaction hier dimanche 19 février 2023 à l’occasion de la 2e journée de la manche aller de la phase des groupes de la Coupe de la Confédération africaine . Il s’agit du Tout Puissant Mazembe défait par Young Africans (3-1), et le DC Motema Pembe qui s’est contenté au partage de points contre le Diable noir.

Tombeur de Real Bamako lors de la première journée dans son fief de Kamalondo, Mazembe s’envolait en total confiance à Dar-es-Salaam pour défier le Young Africans, canard boiteux suite à défaite devant l’US Monastir (3-0). Par contre cette assurance n’a pas suffit aux corbeaux d’enchaîner un deuxième succès.

Le portier du club lushois, Nlend, a été trompé trois fois dans cette explication. Notamment par Musonda, Yahya et Kisinda. Le trio tanzanien s’est illustré à la 7e, 11e 90e minute. L’unique but des Corbeaux a été l’œuvre de Ngoga, buteur lors du premier match de Mazembe contre les maliens de Real Bamako.

De sa part le DCMP était attendu au tournant sur la pelouse du stade de 11-Novembre d’Angola afin de se relancer après son nul blanc de (0-0) ramené du côté de la Côte d’Ivoire contre l’ASEC Mimosas.

Malheureusement les immaculés ne trouvent toujours pas d’envolée dans cette compétition. Malgré leur 7 tirs, 23 fautes provoquées et 2 corner obtenus Ils ont été accroché par les congolais de Brazzaville de Diable noir (0-0).

Suite à sa chute, Mazembe occupe désormais la deuxième place du groupe D avec 3 points en ex-æquo avec le club tanzanien. De son côté le DCMP stagne à la 3e position avec 2 points cette fois-ci et le club brazzavillois conserve sa pole position avec 4 unités.

Chancel Mbemba et Bakambu au clou du spectacle en Europe

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Chancel Mbemba, buteur lors du succès de l’Olympique de Marseille devant Toulouse Football Club (2-3) et de Cédric Bakambu auteur d’un but à l’occasion de la victoire de l’Olympiakos sur la pelouse de Lamia (0-3), les deux internationaux congolais ont été au clou du spectacle hier dimanche 19 février 2023.

Dans une meilleure série depuis décembre 2022 à l’image de leur 2 succès de suite en Ligue 1 française, Chancel Mbemba et l’OM continuent à enchaîner les bonnes performances. Ils viennent d’enregistrer leur 6e victoire d’affilée à l’extérieur.

Mené au score (1-0) dès la 3e minute de la première période, le défenseur congolais et ses coéquipiers ont trouvé une solution pour reprendre le large. Ils ont fini à renverser la donne à (1-3) par l’entremise de Chancel Mbemba (52e), C. Ünder (59e) et Nuno Tavares (78e). Ce retournement de situation a été bien conservé malgré la réduction du score des Toulousains à la 87e minute (2-3).

De son côté Cédric Bakambu est dans une ascension fulgurante. L’attaquant congolais a inscrit son 11e but toutes compétitions confondues à la 60e minute de son 26e matchs avec l’Olympiakos cette saison.

Une meilleure performance de ces deux internationaux, qui semble le mettre dans une meilleure position pour la prochaine sélection en équipe nationale de la République démocratique du Congo qui défiera la Mauritanie. Cette rencontre se déroulera dans le cadre de la 3e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023.

Est de la RDC : Les pays de l’EAC optent pour un plan conjoint pour baisser la crise

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Les dirigeants de la communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) ont opté, lors du mini-sommet de l’UA à Addis-Abeba, capitale de l’Éthiopie, pour la mise en place d’un plan conjoint en vue de résoudre la crise sécuritaire dans l’EST de la RDC.

Pour les pays membres de l’EAC, cette option aidera à la normalisation des relations politico-diplomatiques entre la RDC et le Rwanda.

Ils ont par ailleurs insisté sur la cessation des hostilités, en particulier des attaques du M23 contre les FARDC et la MONUSCO. Mais aussi sur le retour des déplacés dans leurs milieux d’origine ainsi que les réfugiés congolais qui se trouvent au Rwanda tel que mentionné dans la feuille de route de Luanda.

Les chefs d’états ont chargé la République d’Angola, en collaboration avec le facilitateur désigné de l’EAC, Uhuru Kenyata, de contacter le commandement du M23 afin de transmettre les décisions du mini-sommet d’Addis-Abeba.

Dans leur communiqué, les pays de l’EAC sont revenus sur le cantonnement et désarmement du M23 sur le territoire congolais sous le contrôle des autorités congolaises, de la force régionale, du mécanisme de vérification ad hoc et de la mission onusienne.

CAF C2 : Lupopo peine à retrouver ses marques

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Patou Kabangu n’a pas suffit au FC Saint-Eloi Lupopo de marquer ses trois premiers points. Le club lushois s’est incliné au stade Levy Mwanawasa de la Zambie ce dimanche 19 février 2023 sur la note étriquée de (1-2).

C’était devant le club sud-africain de Marumo Gallants, tombeur d’Al Akhdar (4-1) le weekend dernier. En match comptant de la 2e journée de la phase de groupes de la Coupe de la Confédération Africaine de Confédération Africaine de Football (CAF).

Les cheminots avaient une opportunité d’enregistrer leur première victoire dans ce mini-championnat de la C2 de la CAF 17 ans après, soit depuis 2006. Une occasion gâchée par les hommes de Mohamed Magassouba.

Dans ce grand stade de Ndola, l’entraîneur burkinabè, Mohamed Magassouba et ses poulains ont échoué à leurs missions. La 24e et 42e minute ont été déterminantes dans cette défaite.

C’est à ces moments précis qu’ils ont encaissé deux buts signés, Mvelase et Chivaviro avant que Patou Kabangu vienne de leur redonner l’espoir. Ce dernier a permis à ses coéquipiers de revenir à (1-2) à la 82e minute. Mais ce but n’était qu’une goutte d’eau dans la mer pour suffire à un match nul ou une victoire.

Suite à cette défaite, Lupopo aide à Marumo Gallants de caracoler à la tête du groupe A avec 6 points. En revanche, l’équipe de Lubumbashi, Chef-lieu de la province du Haut-Katanga, se retrouve lanterne rouge, soit à la dernière position avec 0 point.

CAF C1: V Club rate son entrée et laisse filer trois précieux points

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l’Association Sportive Vita Club débute avec une mauvaise note la phase des groupes de la Ligue des champions de la Confédération Africaine de Football (CAF). Le club congolais a été défait au stade Massambadebat du Congo Brazzaville hier samedi 18 février 2023 sur le score de (1-2). Une défaite concédée devant Petro Athletico de Luanda.

À l’occasion de la 2e journée de cette compétition prestigieuse des clubs organisée par la CAF, les moscovites ont mordu la poussière face aux Angolais et leur forcent de concèder une deuxième défaite cette saison et de devoir recoller, lors de leurs prochaines échéances, les morceaux de d’un brevet d’invincibilité en 14 matchs compétitions confondues.

Face à une équipe qui reste invaincue durant ses 8 dernières sorties, les hommes de Raul Shungu ont été à court de rythme défensivement et offensivement. Mené (0-1) dès 32e minute de la première période, les moscovites vont tendre l’autre joue pour recevoir une autre gifle à la 65e minute (0-2). Mais à la 82e minute les congolais vont trouver une solution pour un peu reprendre le large. Ils ont réduit le score par l’entremise d’Éric Kabwe (1-2).

Les Dauphins noirs de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, avaient l’opportunité de prendre la deuxième place du groupe A en cas d’un succès. En revanche, cette occasion s’envole suite une défaite qui perd trois précieux points. Par conséquent, V Club prends désormais la dernière place, soit 4e avec 0 pointé et Petro Athletico prends le commande de ce groupe avec 4 points en ex-æquo avec JS Kabylie d’Algérie.

Sommet de l’Union africaine : La délégation de la société civile venue du Kivu séquestrée dans un hôtel

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Venue de la province du Nord et du Sud Kivu pour faire entendre leur voix au mini-sommet des chefs d’état de l’Union africaine, la délégation des membres de la société civile et mouvements citoyens du Nord Kivu s’est vue placée en résidence surveillée dans la capitale Éthiopienne Addis-Abeba.

Jacques Nsizahera, militant de Amka Congo et l’un de ceux qui ont quitté Goma aller décrier devant les chefs d’états de l’UA l’agression dont est victime la RDC de la part du Rwanda, l’hôtel dans lequel ils se trouvent est encerclé par la police éthiopienne depuis la soirée d’ hier vendredi 17 février 2023.

Il affirme qu’on les interdit de sortir pendant que c’est ce samedi qu’ils devraient être reçu par la délégation de l’union africaine pour déposer leur mémorandum sur les affres de la guerre dans l’est de la République démocratique du Congo.

Il rassure que ces milliers des congolais venus de Goma, Bukavu et partout ailleurs prévoyaient tenir un sit-in devant les 52 présidents présents au 36e sommet de l’Union africaine qui se tient du 18 au 19 février 2023 en Addis-Abeba.

Il fait savoir en outre que ce vendredi, deux personnes de leur délégation ont été reçues par les chefs d’Etats à qui elles ont promis de revenir ce samedi pour déposer leur mémo.

A noter que selon le communiqué final ayant sanctionné ses assises, différentes recommandations y sont assorties.
C’est le cas du retrait de tous les groupes armés d’ici le 30 mars des zones occupées; un cessez-le-feu immédiat par tous les groupes armés ainsi que la réinstallation des déplacés à l’intérieur du pays.

RDC: Faux, la femme de l’ambassadeur Marcellin Cishambo n’est pas morte

Contrairement à ce qui se dit dans les réseaux sociaux, Valentine Nyamushala Cishambo n’est pas décédée.

La précision vient de son époux, l’ambassadeur Marcellin Cishambo Ruhoya et gouverneur honoraire de la province du Sud Kivu. Celui-ci a réagi à chaud après que des publications dans ce sens deviennent virales sur les réseaux sociaux.

Joint depuis Bruxelles où il se trouve au chevet de sa femme, l’Ambassadeur Marcellin Cishambo précise que sa Valentine est bel et bien vivante.

« Le Dieu tout Puissant n’a pas encore voulu l’appeler. Nous sommes ici à l’hôpital Léonard De Vinci, Rue de Gozée en Belgique où elle poursuit des soins» a-t-il indiqué tout en souriant.

Valentine Nyamushala et Marcellin Cishambo s’étaient croisé pour la première à Kinshasa au tour des années 80. Ils seraient tous membres d’une même chorale, Notre Dame de la sagesse de l’université de Kinshasa que dirigeait Cishambo et son ami Kabi Dibidibi à l’époque.

Ensemble, ils ont trois enfants (tous des garçons) : Lionel, Régis et Nathan Cishambo.

RDC-Mauritanie : La FECOFA justifie le choix du stade Japoma

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Suite à la désapprobation du stade des Martyrs et de Kibassa Maliba, dans ses attributions d’organiser les rencontres des équipes nationales de la République démocratique du Congo, La Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) avait fait son choix sur le stade Japoma du Cameroun. Pourquoi ce choix alors que le pays compte un stade homologué, le stade TP Mazembe de Kamalondo.

Cette décision n’a pas obtenu les faveurs de la majorité des Congolais mais la Fecofa s’explique.

Dans un communiqué rendu public sur ses réseaux sociaux hier vendredi 17 février 2023, la FECOFA a déclaré juste que  » le choix du site est technique La Fecofa a préféré Japoma suite à la qualité de la pelouse naturelle  » indique Belge situatala secrétaire.

Le match entre la RDC et la Mauritanie se jouera le vendredi 24 mars au stade Japoma de Douala au Cameroun pour le compte de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations, Côte d’Ivoire 2023.

Dans la même annonce, l’instant faîtière du football national fait savoir que sa lettre sollicitant de nouveau l’inspection du stade des Martyrs après 30 jours des travaux a été rejetée par la CAF.

RDC: L’IGF veut agir après les désordres observés au ministère des Sports

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Après la frappe du célèbre boxeur Martin Bakole, une mission de l’inspection générale des finances (IGF) a été entamée au ministère des Sports et loisirs, à la banque centrale du Congo ainsi qu’au stade des Martyrs de la pentecôte.

Les agents de l’IGF auront pour mission de contrôler la destination des fonds décaissés par le Trésor public du 1er janvier 2021 jusqu’à ce jour, établir les responsabilités ainsi que les fournisseurs bénéficiaires et le niveau d’exécution physique des travaux au niveau du stade des Martyrs.

Cette mission intervient après la non homologation du stade des Martyrs par la confédération africaine de football (CAF) pour n’avoir pas rempli les normes liées aux standards exigées.

Plusieurs sources affirment que depuis décembre 2022, le ministère des Sports avait déjà consommé tout le budget lui alloué. Il ne faisait que faire recours au ministère du budget pour couvrir toutes les autres dépenses à sa charge.

Une situation qui intervient aussi après que celle du boxeur Martin Bakole pour qui le gouvernement congolais a décaissé une somme de 100.000$ pour un combat imaginaire.

La non homologation du stade des Martyrs impacte très négativement sur les activités sportives en RDC. Plusieurs équipes alignées dans les compétitions continentales et même l’équipe nationale de la RDC préfèrent se réfugier dans les pays voisins que de jouer dans le stade du TP Mazembe, l’unique stade homologué au niveau du pays.

CAF C2 : Mazembe pour confirmer, DCMP et Lupopo pour se relancer

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En course afin de chercher les deux places qualificatives pour le prochain tour de quart de finale, le Tout Puissant Mazembe, le DC Motema Pembe et le Football Club Saint Eloi Lupopo vont ainsi respectivement se produire ce weekend en vue d’assurer les résultats.

Tombeurs de l’AS Real Bamako dans leur fief de Kamalondo (3-1) dimanche 12 février dernier, les corbeaux sont appelés à confirmer leur meilleure lancée dans cette coupe de la Confédération de Confédération Africaine de Football (CAF).

Le club cher à Moïse Katumbi s’est déjà envolé il y a 24 heures pour Dar-es-Salaam (Tanzanie) avec une délégation 38 personnes dont 25 joueurs pour défier les jaunes et vert de Young Africans. Cette opposition à plus de soixante-dix pourcentage de congolais aura lieu ce dimanche 19 février 2023 pour le compte de la 2e journée de cette phase des poules.

Les Tupamaros et les Cheminots, privés de se produire au Stade des Martyrs et Kibassa Maliba suite à leur désapprobation par la CAF d’accueillir les compétitions internationales, vont tenter de se relancer dans cette compétition loin de leurs fiefs respectifs.

Privant la semaine dernière l’ASEC Mimosas deux précieux points devant ses fans en Côte d’Ivoire sur la note vierge de (0-0), le DC Motema Pembe va offrir son hospitalité, au stade du 11-Novembre d’Angola aux Diables noir du Congo Brazzaville, leader du groupe A avec 3 points après son succès devant Vipers United (3-0).

De sa part, après sa déception en Algérie en tombant devant USM Alger (3-0), le FC Saint Eloi Lupopo va tenter de retrouver son rythme de croisière également ce dimanche. Pour ce jour dominical, le club de Lubumbashi, Chef-lieu de la province du Haut-Katanga, recevra en Zambie au stade Ley Mwanawasa de Ndola, les Sud-Africains de Marumo Gallant à 15 heures.

CAF C1: V.club à la conquête de la 2e place

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L’Association Sportive Vita Club va acceuillir au stade Massambadebat de Brazzaville, capitale de la République du Congo, le club angolais de Petro Athletico de Luanda pour le compte de la 2e journée de la phase des groupes de la Ligue des champions de la Confédération africaine de football (CAF).

Dans une très bonne dynamique à l’image de ses 10 succès et un match nul enregistré au championnat national de la ligue 1, l’AS V Club va tenter, par une victoire, d’engranger trois précieux points face à ce club angolais afin d’aller chercher cette deuxième place du groupe A dominé par JS Kabylie d’Algérie. Ce dernier compte désormais 4 points après son succès vendredi 17 février dernier devant Wydad Athletic du Maroc (1-0).

Quant à ce, pour leur entrée également en lice après le report de leur confrontation de la première journée contre Wydad Athletic Club, les Dauphins noirs de Kinshasa sont appelés à bien négocier cette opposition afin de se mettre en confiance pour la suite de la compétition.

Dans cette perceptive, Raul Shungu, entraîneur de cette équipe de la capitale congolaise, a au cours de la conférence de presse d’avance match appelé les « joueurs de jouer sans se mettre en tête qu’ils sont en dehors du pays… On est bien préparé, le moral est au fixe je crois qu’on va le réussir ».

Mini-sommet d’EAC à Addis-Abeba : Les chefs d’Etats exigent un retrait de tous les groupes armés d’ici le 30 mars

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Les chefs d’État des États de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) réunis dans un mini-sommet, ce vendredi 17 février 2023 à Addis-Abeba sur la crise sécuritaire dans l’est de la RD Congo ont appelé au « retrait dirigé de tous les groupes armés partis d’ici le 30 mars 2023, des zones occupées.

Ils exigent également un « cessez-le-feu immédiat recommandé pour tous les groupes armés » et  » la réinstallation dirigée des personnes déplacées » par un conflit contre les forces spéciales militaires congolaises à propos de l’insurrection du M23, a déclaré l’EAC sur sur Twitter.

Les dirigeants de l’Afrique de l’est recommandent par ailleurs la formation d’un mécanisme de suivi et d’évaluation de l’EAC pour compléter le mécanisme de vérification conjoint élargi et le mécanisme de vérification ad hoc.

L’Angola et le Burundi ont présidé cette réunion avec la participation des pays de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), ainsi que l’Angola, médiateur de l’UA pour la (RDC). Le président rwandais a refusé de prendre part à ce mini sommet pour protester contre le rapport de cette organisation sous régionale qui l’accable pour sa main noir derrière les M23 pour déstabilisé l’Est de la RDC.

Autour de la table se trouvaient les présidents angolais, burundais, congolais, rwandais et tanzanien. L’Ouganda et le Soudan du Sud sont tous deux représentés par des ministres des Affaires étrangères. Objectif :
Redémarrage des processus de Luanda et de Nairobi presque au point mort.

Zlec : « Il est temps pour la RDC de se choisir un destin pour les 20, 30 prochaines années à venir », (Al Kitenge)

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Addis-Abeba, capitale éthiopienne et siège de l’Union Africaine, s’apprête à accueillir du samedi à dimanche 19 février, les dirigeants africains pour le 36e sommet de l’UA. Ce sommet va s’appesantir sur l’accélération de la zone libre-échange continental (Zlec).

Le président congolais Félix Tshisekedi qui séjourne déjà en Éthiopie, attend porter la voix de la République démocratique du Congo.

Pour l’économiste Al Kitenge, c’est une grande question qui traîne de longues années sous plusieurs appellations. « Mais aujourd’hui, le continent se rend compte qu’il a intérêt, pour survivre, de pouvoir parler d’un langage intelligent. Le continent se rend également compte qu’il faudrait qu’il se parle de plus en plus et qu’il ait un plan de résilience, de sorte qu’en cas de choc en dehors du continent, nous ne soyons pas victimes évidentes », confie-t-il dans une interview à kt.cd.

« Il est donc important que les gens se parlent pour être en mesure de déterminer son programme sur quinze ans qui va finalement consacrer un total espace de libre-échange comme il va se passer, qui va faire quoi, quelles sont les infrastructures de base dont on a besoin », poursuit-il.

Al Kitenge s’interroge également du rôle que doit jouer la RDC sur le plan continental. « Et ça, c’est bien-sûr la vision continentale et la vision congolaise », précise-t-il.

D’après cet spécialiste en économie , « il est important pour la RDC de se choisir d’abord son destin pour les 20, 30 prochaines années de sorte que l’intégration dans la zone économique de libre-échange continentale ne soit pas une espèce de consécration du succès des autres sur nous, qu’ils nous prennent pour un marché », martèle M. Kitenge.

La RDC, estime-t-il, doit avoir la capacité de pouvoir devenir le fournisseur des biens et services. « Ça veut dire que nous pouvons importer, mais nous devons être en mesure d’exporter », dit-il.

L’économiste Al Kitenge pense aussi que la stratégie de la transition énergétique de la République démocratique du Congo ne doit pas dépendre exclusivement de la vision continentale.

« Les atouts majeurs de la RDC, c’est d’être le fournisseur d’énergie électrique. C’est pour ça qu’on parle de grand Inga comme étant le projet continental. Nous devons avoir un chapitre national qui détermine comment nous industrialisons notre pays pour être en mesure de répondre au besoin du marché continental que nous devons être apte à saisir », conclut-il.