En visite, ce mercredi 28 septembre à Bukavu dans la province du Sud-Kivu à l’hôpital de Panzi du docteur Dénis Mukwenge, l’ancien président français François Hollande a déploré les violences faites aux femmes dans l’Est de la RDC.

M.Hollande a appelé à une justice ferme de tous les auteurs de violences. « Il y a des violences partout là où il y a des guerres, mais on parle moins des violences commises en RDC que dans d’autres endroits de la planète. Il est important qu’ici dans l’Est du Congo, la France et plusieurs personnalités travaillent pour que ces crimes ne restent pas impunis. Toute violence faite à la femme mérite à la fois la condamnation la plus ferme et justice la plus ferme aussi », a-t-il déclaré devant la presse.

Par ailleurs, il a souligné que la même punition et le même mot (crime de guerre, ndlr), doivent être opérés et utilisés partout où il y a violence faites aux femmes.

Il sied de signaler que François Hollande a inauguré, ce même mercredi lors de sa visite à l’hôpital de Panzi, l’institut africain de chirurgie minimale invasive qui formera les médecins et va traiter des cas de fistule et autres opérations sans déchirures.

Les conclusions des travaux de recherche géologique, géochimique et géophysique qui ont conduit à l’évaluation des ressources nationales en hydrocarbures et la catégorisation des blocs pétroliers en 4 zones spécifiques dans le cadre du lancement d’appels d’offres des blocs pétroliers et gaziers retiennent l’attention du député claudel lubaya.

Dans un document transmis au bureau de l’Assemblée nationale ce mercredi 28 septembre, le député national Claudel Lubaya adresse une question écrite au ministre des Hydrocarbures Didier Budimbu à ce sujet.

En substance, cet élu de Kananga veut savoir

– L’identité des bureaux d’études et/ou des personnes compétentes et qualifiées, sélectionnés par le gouvernement et qui ont élaboré le rapport complet d’étude ainsi que les circonstances de leurs accréditations ;

– La copie du rapport unique complet et récent d’études géologiques ;

– Les procédures technique et scientifique ayant permis d’évaluer le volume de ces réserves tels que publié ;

– La copie du rapport complet et récent d’impact sur l’environnement ainsi que les mesures d’atténuation et de protection des écosystèmes en amont et en aval ;

– L’arrêté pris par le ministre sur la subdivision du bassin sédimentaire en blocs d’exploitation.

Signalons que le président Félix Tshisekedi, a signalé, à la 77ème Assemblée Générale de l’ONU, qu’aucun instrument juridique international pertinent ratifié par la RDC ne lui interdit d’exploiter ses ressources naturelles pour cause de protection de l’environnement ou par crainte de l’aggravation du réchauffement de la planète.

Dans un communiqué rendu public mardi 27 septembre dans la soirée, L’Agence congolaise de grands travaux (ACGT) interdit l’accès aux usagers à la passerelle située sur le boulevard Lumumba au quartier Pascal dans la commune de Masina.

Selon ce document, la passerelle serait endommagée suite à un camion grue qui se serait heurté contre celle-ci, cet incident a affecté les planchers de la passerelle en ôtant quelques éléments de ces derniers.

Après évaluation par la direction de gestion des projets de l’ACGT, la capacité portante de la structure est restée intacte mais pour plus de précaution, « Il est recommandé de remplacer les éléments du plancher endommagés. Les dispositions y relatives sont prises avec l’entrepreneur ZENIT GROUP.

En attendant le démarrage des travaux de réparation, pour la sécurité des usagers, “l’accès est interdit », lit-on dans ce communiqué.

Environ 6000 réfugiés ayant fui les violences dans certaines parties du Sud-Est de la RDC en 2017 ont été rapatriés, mardi 27 septembre, par les autorités zambiennes et l’Agence de Nations Unies (HCR) jusqu’au poste frontière de Lunkinda dans le Haut Katanga.

Selon le HCR, le rapatriement volontaire des réfugiés de la colonie de Mantapala dans la province de Luapula vers Pweto (Haut-Katanga) en RDC a commencé en décembre 2021.

La même source a indiqué que « le rapatriement volontaire, qui se poursuivra cette année, s’inscrit dans la continuité de l’accord tripartite signé en 2006 entre le HCR, les gouvernements de la Zambie et de la RDC », note-t-elle.

« Alors que certaines parties du pays restent très peu sûres, d’autres régions comme le Haut-Katanga sont stables, ce qui permet ces retours », a déclaré le porte-parole du HCR, Boris Cheshirkov, lors d’une conférence de presse à Genève (Suisse).

Et d’ajouter : « Les réfugiés ont exprimé leur joie de rentrer chez eux et sont impatients de retrouver leurs familles et leurs amis et de recommencer leur vie ».

Par ailleurs, le porte-parole du HCR a rappelé que « le rapatriement volontaire nécessite un engagement total du pays d’origine pour aider à la réintégration de sa propre population et le soutien continu de la communauté internationale », dit-il.

Les rapatriés ont reçu également une aide en espèces pour couvrir les dépenses de base à leur arrivée chez eux. Cette aide couvre le transport jusqu’à leur destination, les articles d’hygiène et de ménage, ainsi que l’aide au loyer initial.

En fonction de la taille de la famille, les rapatriés reçoivent également un mois d’approvisionnement en légumes secs, en farine de maïs, en huile et en sel. Une aide supplémentaire à la réintégration, telle que l’aide à l’inscription des enfants à l’école, est également fournie.

Dans la même perspective, plus de 11 000 réfugiés congolais sont enregistrés pour retourner en RDC d’ici fin 2022, suite à la déclaration d’une amélioration de la sécurité dans certaines zones de la province du Haut-Katanga.

Pour rappel, ces réfugiés avaient été déplacés à la suite des affrontements inter-ethniques ainsi qu’aux combats entre les forces de sécurité congolaises et des milices dans certaines parties du Sud-Est du pays en 2017.

La société Transco va bientôt desservir la ville de Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï. c’est la confirmation du gouverneur de la province du Kasai M. Dieudonné Pieme, à l’issue d’une audience tenue lundi 25 septembre, avec le Directeur adjoint de Transco et le député national Guy Mafuta Kabongo, venus de Kinshasa.

Selon le chef de l’exécutif de cette province, une étude de faisabilité sur l’arrivée imminente des bus Transco dans la ville de Tshikapa a été faite ensemble et le plaidoyer entamé pour l’acquisition de ces engins de transport en commun à Tshikapa va se réaliser incessamment.

Par ailleurs, le numéro un de la province du Kasai a précisé qu’un recrutement de conducteurs des bus sera lancé sur place, dans le but de mettre à la disposition de cette entreprise les chauffeurs qui seront encore recyclés. Et l’identification du site de ce véhicule se fera au même moment, a dit Dieudonné Pieme.

Satisfait de leur entretien et de l’aboutissement de cette démarche, le député national Guy Mafuta, l’élu du territoire de Tshikapa, a salué l’implication de l’exécutif provincial.

Les députés nationaux ont adopté, mardi 27 septembre, le calendrier de la session ordinaire de septembre 2022.

Hormis le projet de Loi de Finances exercice 2023, qui constitue la matière principale de cette session, environ 64 matières ont été inscrites dans ce calendrier réparti en différentes commissions permanentes.

Parmi elles, le projet de Loi sur la programmation militaire et la proposition de Loi sur les réparations des victimes de viols et violences sexuelles.

De surcroît, quatorze autres nouvelles matières y ont été inscrites, dont la proposition de Loi relative à la lutte contre le chômage des jeunes.

Par ailleurs, la rubrique dédiée aux matières non législatives a été adoptée moyennant amendement.

Ce calendrier reste ouvert pour les ajouts d’autres matières moyennant avis favorable de la plénière qui est souveraine, indique la Chambre basse du Parlement.

Rappelons que le projet de calendrier a été adopté lors de la réunion de la conférence des présidents du vendredi 16 septembre dernier.

La session de septembre ouverte depuis le 15 septembre dernier est essentiellement budgétaire dans laquelle elle doit doter le pays de son budget pour l’exercice 2023.

Le Gouvernement Sama Lukonde a même déjà déposé, le 15 septembre dernier, le projet de loi de finances de l’exercice 2023.

L’ancien conseiller spécial  du chef de l’État chargé des questions stratégiques, Vidiyé Tshimanga vient de bénéficier dans la soirée de ce mardi 27 septembre, d’une mise en liberté provisoire par le Parquet Général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe.

D’après son avocat Me Théodore Ngoy Ilunga Wa Nsenga. Ce dernier a été libéré « et est rentré chez lui », a indiqué Me Théodore Ngoy.

Au cœur d’un scandale de trafic d’influence, L’ancien conseiller spécial du du chef de l’État chargé des questions stratégiques, Vidiye Tshimanga, a été convoqué le mercredi 21 septembre au Parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe avant d’être placé sous mandat d’arrêt provisoire.

Celui-ci avait démissionné de son poste le 16 septembre dernier à la suite d’une publication du journal suisse. les personnes qui ont enregistré les vidéos ont refusé de s’identifier, ce qui a suscité des soupçons de travailler pour une entreprise d’espionnage.

Comme annoncé, l’ancien président de la France, François Hollande est arrivé au Sud-Kivu ce mardi 27 septembre en début de soirée de ce mardi 27 septembre.

C’est par l’aéroport national de Kavumu situé en territoire de Kabare que celui-ci a foulé le sol Sud-Kivutien.

À sa descente d’avion, il a été accueilli par le gouverneur de la province du Sud-Kivu accompagné des quelques membres du conseil provincial de sécurité ainsi que des animateurs de l’hôpital de Panzi. Il s’est ensuite dirigé dans la ville de Bukavu, où il devra passer la nuit.

Des sources proches de l’hôpital de Panzi indiquent que François Hollande vient visiter cette structure sanitaire que dirige le Prix Nobel de la Paix 2018, le Dr Denis Mukwege.

François Hollande doit également visiter ce mercredi 28 septembre la Fondation Panzi où sont prises en charges des milliers des survivantes des violences sexuelles.

Il profitera de cette occasion pour procéder à l’inauguration d’un bloc opératoire à l’hôpital de Panzi.

Les députés nationaux membres du Front Commun pour le Congo ont demandé, lors de la plénière de ce mardi 27 septembre, l’inscription de l’examen des recours des députés invalidés dans le calendrier des matières à traiter au cours de la session parlementaire de septembre. 

http://www.kt.cd/lassemblee-nationale-vote-le-calendrier-de-la-session-de-septembre-ce-mardi/

« Cette grande plénière souveraine à partir de laquelle était planché le processus qui a abouti au 15 juin à l’invalidation de quelques collègues que cette même plénière puisse se prononcer d’un autre point dans ce projet de calendrier sur les matières non législatives, un point qui devrait aboutir à l’examen des recours de nos collègues qui se sont conformés à la décision les invalidants », sollicite le député André Tambwe lors de son intervention.

D’après lui, « la décision qui les a invalidés, leur accorde le droit de la défense comme prévoit l’article 61 de notre constitution », dit-il.

Adolphe Muzito, Henri Mova, Papy Niango, Luc Mulimbalimba Masururu et Marie-Ange Mushobekwa ont été invalidés comme députés nationaux à cause des absences non justifiées et non autorisées aux séances plénières de l’Assemblée nationale.

C’était à la suite du rapport de la commission chargée d’examiner le cas des élus absentéistes adopté lors de la plénière du 15 juin 2022.

De sa part, après l’invalidation de son mandat à l’Assemblée nationale suite aux, la députée nationale, Marie-Ange Mushobekwa a saisi l’Assemblée nationale pour récupérer son siège.

Selon elle, cette décision était arbitraire et injuste « Cette décision est non seulement inique mais aussi arbitraire. La Constitution en son article 110 et l’article 95 disposent qu’il y a fin du mandat dans le cas d’ une absence non justifiée et non autorisée à plus d’un quart des séances d’une session », a-t-elle indiqué. Chose qui ne serait pas son cas.

En visite en RDC en raison d’une mission privée, l’ancien président français, François Hollande a plaidé, ce mardi 27 septembre à Kinshasa, pour une force des Nations Unies plus efficace dans la partie est de la RDC.

M. Hollande juge la MONUSCO indispensable pour dissuader et protéger en RDC, et prévient que remettre en cause sa présence serait faire le jeu des groupes qui terrorisent la population ou se livrent à des prédations insupportables « dit-il.

Par contre, il estime que « les conditions d’engagement, la composition de ces forces, leur équipement, ne sont pas parfaits pour assurer le mandat qui leur a été confié ». Ces forces, selon lui, doivent être « beaucoup plus efficaces, pour aller même au contact de ces groupes armés » ajoute-t-il.

« La RDC est un pays souverain, indépendant, démocratique, qui doit régler par lui-même les affaires qui le concernent, y compris ces guérillas qui viennent troubler la vie des populations », a déclaré l’ancien président français à l’AFP.

Accompagné de son épouse Julie Gayet, l’ancien président venait de visiter le musée national de RDC et devait ensuite se rendre à Bukavu, pour assister mercredi à l’inauguration d’un nouveau service de l’hôpital du célèbre gynécologue congolais Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018 pour son action en faveur des femmes victimes de violences sexuelles.

«Je vais dans l’est car c’est une zone qui reste encore, hélas, trouble, avec des victimes civiles. Le PR Macron a aussi pris l’initiative de favoriser la paix dans cette partie du pays, la fin des ingérences étrangères et des prédations qui s’y commettent (…) », a-t-il expliqué.

Malgré l’annonce par le ministre de la Santé de la suppression des tests Covid aux passagers totalement vaccinés arrivant à Kinshasa, les services commis à l’aéroport de N’djili continuent à exiger les tests aux passagers.

L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) qui alerte sur cette situation affirme que les passagers sont obligés de payer plus ou moins 50 dollars américains.

« Pire, ne pas s’y soumettre nous expose à un refus sur le territoire de la République démocratique du Congo », déplore cette ONG des droits de l’homme dans un document paru ce mardi 27 septembre.

Cette attitude, poursuit-il, « entrave non seulement le droit d’aller et venir, mais également s’apparente à une tracasserie inutile qui nuit gravement à l’image de la République et de ses institutions souvent accusées de ne pas déférer à ses propres décisions ».

Cette structure appelle de le ministre Jean-Jacques Mbungani à prendre toutes dispositions pour faire respecter la décision du gouvernement sur cette question.

Le nouveau directeur général de l’Agence congolaise de presse (ACP), Bienvenu Bakumanya a pris ses fonctions ce mardi 27 septembre dans une brève cérémonie de remise et reprise organisée dans les locaux de l’ACP

Ce dernier a été nommé directeur général il y a quelques semaines par une ordonnance présidentielle lue sur les antennes de la Radiotélévision nationale Congolaise (RTNC).

Bienvenu Bakumanya reconnu dans l’univers médiatique comme un excellent journaliste, il était jusque-là un pion incontournable de l’Agence France Presse. Il sera secondé par Jean-Médard Liwoso, connu de par son parcours dans l’audiovisuel.

Le duo Tharcisse Kasongo Mwema au Conseil d’administration et Bienvenu Bakumanya a la charge de remettre cet organe national de presse au cœur du système informationnel de la RDC.

L’ancien président français, François Hollande séjourne en République démocratique du Congo en raison d’une mission privée, annonce la représentation française à Kinshasa.

Il est arrivé à l’aéroport de N’djili dans la soirée du lundi 26 septembre à bord d’un vol régulier d’Air France en provenance de Paris, capitale française.

Accompagné de son épouse, l’ancien locataire de l’Elysée a été accueilli au bas de la passerelle sur le tarmac par l’ambassadeur français en poste à Kinshasa, Bruno Aubert.

Les sources diplomatiques renseignent que François Hollande se rendra à Bukavu pour rencontrer le prix Nobel de la paix, le docteur Mukwege mercredi 28 septembre à son hôpital de Panzi qui prend en charge les femmes victimes des violences sexuelles.

Il sied de noter qu’aucun agenda politique n’est envisagé par l’ancien président Français, précisent les mêmes sources.

Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Tony Mwaba est attendu à l’Assemblée nationale pour répondre à la question orale avec débat lui adressée par le député Paulin Odiane.

Cet élu du peuple veut avoir des explications sur le contrat qui lie ce ministère à entreprise de droit privé allemand Veridos, sur la mise en œuvre du projet national d’identification et du suivi informatisée des élèves en RDC.

« Ainsi, je vous demande de fixer la représentation nationale sur les avantages et désavantages de ce contrat », a écrit le député national Paulin Odiane.

L’affaire Veridos est un dossier de 2 millions d’euros que la société Veridos touchait à titre d’acompte pour l’octroi des cartes biométriques aux élèves du primaire, moyennant une somme de 5 euros par élève.

Le ministre Tony Mwaba avait bloqué ce dossier, faisant valoir la gratuité de l’enseignement de base prônée par le chef de l’État, mais des zones d’ombres restent persistantes dans cette affaire à en croire cette convocation à la Chambre basse du Parlement.

À son arrivée en ville de Kindu, dans la province du Maniema depuis la soirée du lundi dernier, le président du parti politique Union pour la Nation Congolaise (UNC), Vital Kamerhe a exprimé son regret sur les problèmes non résolus de cette ville, notamment le manque d’électricité, d’eau potable, des infrastructures, le chômage ainsi que l’absence des routes de desserte agricole.

« Aujourd’hui, je suis arrivé et je viens de voir par moi-même. Je pensais que ces problèmes étaient résolus. La ville n’a toujours pas de courant ? Et ce problème d’eau persiste encore ? Le train de Kalemie n’arrive plus, le ciment a connu une montée vertigineuse ?», s’est-il interrogé lors de son meeting tenu à la tribune centrale de Kindu où il a également dit être porteur d’un message de paix, de cohésion, d’amour et de développement.

Il a exprimé son vœu de voir routés être réhabilitées et désenclavées, tout en affirmant Kindu peut nourrir le Congo.

« Si vous voulez l’huile de palme c’est possible, le maïs aussi, même le haricot. Comment se fait-il que la ville de Kindu, le chef-lieu de la province, ne soit pas reliée à Kasongo, Kabambare, Pangi, Punia et Lubutu [Ndlr : 6 de 7 territoires de la province du Maniema]», a-t-il poursuivi.

D’un autre côté, Vital Kamerhe a déploré le non alignement de certains agents publics, disposant des numéros matricules mais qui n’ont jamais bénéficié de leur salaire. Il a promis de faire part aux autorités compétentes des désidératas du Maniema pour qu’une solution soit trouvée.

Il convient de signaler que, la ville de Kindu est alimentée par intermittence par la centrale hydroélectrique de Rutchurukuru située à 101 kilomètres de la ville dans le territoire de Pangi. Cette centrale n’alimente que quelques ménages, a-t-on appris.

Cette visite de Vital Kamerhe s’inscrit dans le cadre de sa tournée dénommée « Amani » qui concerne la partie Est de la RDC. Bien avant Maniema, il s’était rendu au Nord et Sud-Kivu.

Comme tous les autres, l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication ( IFASIC) vient d’ emboîter les pas. Les membres de l’Association des Professeurs de l’IFASIC (API), réunis en session extraordinaire lundi 26 septembre, ont annoncé la suspension des enseignements à dater de ce mardi 27 septembre jusqu’à nouvel ordre.

Cette décision tombe à deux mois de la fin de l’année académique 2021-2022. Elle fait suite à la grande décision prise à l’issue de l’Assemblée générale extraordinaire du Réseau des Associations de professeurs des Universités et instituts supérieurs du Congo (RAPUICO), tenue le jeudi 22 septembre 2022 à Kinshasa. Les enseignants des universités et Instituts supérieurs officiels sur toute l’étendue du territoire national ont décidé d’aller en grève.

Le RAPUICO accuse le Gouvernement de non-respect des engagements pris à Bibwa et du refus, par le ministre des Finances, de verser la deuxième et la troisième tranches de paiement pour les véhicules chez le concessionnaire, à 8 jours de d’expiration de l’échéance.

Ce syndicat des professeurs des universités officielles dénonce par ailleurs ce qu’il qualifie de légèreté et de banalisation du traitement des dossiers de tous les professeurs de la RD Congo.

D’où l’appel lancé pour l’arrêt de toutes les activités scientifiques et académiques dans tous les établissements publics de l’Enseignement supérieur et Universitaires.