Trois norvégiens dont M. Lars Royne, vidar Gamst et Leland  ont été arrêtés jeudi 29 septembre à l’aéroport international de N’djili avec 850 munitions pour le fusil d’assaut et 450 munitions 9 mm.

Dans le document signé par le secrétaire général du ministère intérieur, ces expatriés détiennent une autorisation tenant lieu de permis de port d’arme à feu d’autodéfense. Il s’agit de marque d’arme sig saveur 226.

Cependant, les services de sécurité de l’aéroport international de N’djili interceptés les trois norvégiens avec les armes qui ne concordent pas avec celles déclarées au ministère de l’intérieur.

« Il n’y a aucun moyen de se déplacer actuellement. Des policiers sont partout, ils sont accompagnés par des FARDC », confie à kt.cd ce vendredi 30 septembre, Caroline Marko’s, résidante du quartier des officiers dans la commune de Lingwala.

Une matinée différente pour les habitants de cette commune. Depuis la nuit du vendredi 30 septembre, la police et les agents de sécurité ont quasiment quadrillé Lingwala. Des contrôles s’effectuent dans les parcelles. Les activités sont paralysées.

« Récemment, les kulunas avaient tué deux agents de sécurité dont un militaire et un policier, voilà ils ont effectué un bouclage pour les arrêter », poursuit Caroline Marko’s.

Les boutiques sont pour l’instant fermées. Seuls les élèves sont autorisés à se rendre à l’école. Plusieurs personnes attendent encore pour rejoindre les lieux de service. Et même les vendeuses de pain n’ont pas pu s’approvisionner tôt le matin comme d’habitude.

« Il y a des soupçons selon lesquels les Rwandais ont infiltré la ville. Ces rumeurs sont répandues dans notre commune et je crois que les policiers cherchent des infiltrés qui se sont déguisés en fou », ajoute un autre habitant qui a préféré gardé l’anonymat.

Le Premier ministre Sama Lukonde a réitéré la détermination du gouvernement de continuer à œuvrer pour l’amélioration sensible du climat des affaires en RDC. Il l’a dit ce jeudi 29 septembre au cours la cérémonie d’ouverture de la première édition de la conférence Risque pays-RDC.

« Mon gouvernement et moi-même, sommes pleinement engagés à faire de la République démocratique du Congo une destination de plus en plus attractive des investissements collectifs et ceci, en tenant compte des défis sécuritaires pour lesquels il est engagé à rencontrer et totalement éradiquer », a-t-il indiqué.

Plusieurs personnalités du monde politique, économique et de la société civile participent à cette conférence dont l’objectif est de donner une perspective de l’interprétation des risques du pays.

Elle aborde des problématiques soulevées dans le tout premier rapport risque pays de la République démocratique du Congo.

D’après la Primature, le risque pays constitue l’ensemble des facteurs internes et externes susceptibles d’impacter l’activité économique, politique et sociale d’un pays.

« Le tout premier rapport sur la cartographie des risques pays de la RDC présenté à cette occasion par Stanislas Zeze, PDG de Bloomfield Investment Corporation, perçoit à long terme, une amélioration sensible du climat des affaires en RDC. La RDC a obtenu une notation globale de 5.1, ce qui constitue un résultat satisfaisant même si beaucoup reste à faire en cette matière », a-t-on appris.

Dans sa réplique à ce rapport, le ministre des Finances Nicolas Kazadi a salué à sa juste valeur les conclusions de Bloomfield, tout en apportant des remarques importantes sur les performances et les réformes en cours de réalisation au pays.

La chambre haute du parlement a adopté ce jeudi 29 septembre le calendrier qui va guider les travaux au cours de cette session de septembre essentiellement budgétaire.

Au total 14 matières ont été retenues, parmi lesquelles 10 nouvelles et 4 arriérés législatifs. C’était au cours d’une plénière dirigée par son président Modeste Bahati Lukwebo.

Outre l’examen de la loi des finances 2023, le contrôle parlementaire sera également au rendez-vous lors de cette session à travers des interpellations, questions orales, questions d’actualités, et des commissions d’enquêtes. L’objectif est de rendre le travail efficace au niveau de la Chambre haute du Parlement, renseigne le Sénat.

Signalons qu’au cours de la même plénière, ce dernier a autorisé la prorogation de l’état de siège dans les province du Nord-Kivu et Ituri.

Les sénateurs qui vont s’absenter au 3/4 des séances plénières sans autorisation risquent de perdre leurs sièges conformément au règlement intérieur de cette Chambre parlementaire. C’est ce qu’a annoncé, lors de la séance plénière de ce jeudi 29 septembre, le président de la Chambre haute du Parlement, Modeste Bahati Lukwebo.

« Nous avons été large vu que par le passé nous étions pris par plusieurs choses mais cette fois, nous allons veiller au règlement », prévient Bahati Lukwebo.

Le président du Sénat a par contre, exempté son prédécesseur, Alexis Thambwe Mwamba, sur la liste des sénateurs qui pourraient perdre leurs mandats.

Présent à la plénière de ce jeudi, l’ancien président de la Chambre haute du Parlement Alexis Thambwe Mwamba revenait d’une longue période de maladie et était autorisé par le bureau de s’absenter pour des soins médicaux.

Jouissant de son statut de sénateur à vie, l’ex-président de la République Joseph Kabila ne sera pas concerné par cette annonce de Bahati.

L’Union européenne (UE) a annoncé, dans un communiqué rendu public ce jeudi 29 septembre, une aide humanitaire de 300 000 EUR pour faire face à l’épidémie de choléra dans la province de Sankuru.

Ce financement, a expliqué l’UE, aidera l’UNICEF à réagir à l’épidémie, en améliorant la détection rapide des cas, suivie d’une réaction réactive afin d’interrompre directement la transmission dans et autour des ménages touchés.

« Cela passe par un cordon sanitaire, la distribution de kits WASH/choléra (y compris des comprimés de purification de l’eau), la mise en place de points de réhydratation orale, le contrôle de la qualité de l’eau et le soutien des centres de traitement », ajoute-elle.

La même source a indiqué que le taux de mortalité est alarmant dans cette province avec 8,2 %. La province a déjà enregistré 342 cas et 28 décès depuis le mois d’août de cette année.

Une population estimée à plus de 118 000 habitants sur le 2.6 millions d’habitants que compte cette province est touchée ou menacée d’infection. Les cas de choléra augmentent également dans d’ autres régions du pays, indiquent les autorités sanitaires.

La société Africa Ltd et les partenaires financiers ont fait part de l’état d’avancement du projet de la construction d’une route de près de 180 Km entre la Zambie et le Haut Katanga. C’était au cours d’un échange avec le Premier ministre Sama Lukonde mercredi 28 septembre.

A en croire Klaus Findt, le CEO de GED Africa Ltd, les travaux ont démarré sur le site et la maintenance de la route Kasomeno et Kasenga a été déjà lancée. Le coût total du projet c’est près de 730 millions de dollars américains.

« C’est un projet qui sera réalisé en RDC et en Zambie. C’est un projet très important qui a un impact économique énorme en RDC et en Zambie. Donc, le coût total du projet c’est près de 730 millions de dollars américains. Nous avons l’investissement en capitaux propres. Et nous sommes dans le processus de collectionner d’autres financements pour compléter l’investissement en capitaux propres. Néanmoins, nous avons déjà démarré les travaux sur le site et nous avons également lancé la maintenance de la route Kasomeno et Kasenga », a-t-il fait savoir.

Il a également rassuré que l’investisseur principal, Szijj Laszlo, a déjà mobilisé plus de 230 millions pour le développement de ce projet dans le délai.

Le ministre des Infrastructures, Travaux publics et reconstruction (ITPR), Alexis Gisaro, qui a accompagné cette délégation s’est dit satisfait des assurances sur l’état d’avancement de ce projet. «Ils sont venus exprimer par eux-mêmes tout leur engagement dans ce projet », s’est-il réjoui.

Au moins trois personnes ont été tuées, dont un civil et deux combattants ADF, dans la matinée de ce jeudi 29 septembre lors des affrontements entre les FARDC et les ADF à Bulongo, sur la route Beni-Kasindi au Nord-Kivu.

D’après les autorités congolaises, le civil tué est une femme. Elle a été touchée par les balles des assaillants alors que l’armée s’affrontait avec ces rebelles dans cette zone.

Le capitaine Anthony Mualushayi, porte-parole des opérations Sokola 1 a précisé que « les combattants ADF voulaient traverser la route nationale N°4, avant d’ajouter qu’une arme des assaillants a été récupérée ».

Signalons que la route Beni-Kasindi est souvent l’objet des attaques terroristes dont les commerçants sont souvent visés dans ce tronçon routier qui relie la RDC à l’Ouganda.

Le Comité de la conjoncture économique (CCE) réuni mercredi dernier autour du Premier ministre Sama Lukonde a tablé sur la grève des professeurs de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) déclenchée il y a quelques jours.

Le ministre du Budget Aimé Boji qui s’est confié à la presse, indique que quelques propositions seront faites aux professeurs afin de mettre fin à cette situation.

« Les enseignants ont décrété cette grève parce que le gouvernement tarde à exécuter certains engagements pris dans ces accords. A cet effet, il propose certaines solutions et le ministre en charge de l’ESU va communiquer ces propositions des solutions aux professeurs d’universités, à leurs syndicats pour que nous puissions mettre fin à ce mouvement de grève », a-t-il indiqué.

Et de poursuivre, « Pour ce qui est du secteur de l’EPST, la vice-ministre a rassuré le Comité de Conjoncture que la situation est stable mais elle a attiré l’attention sur la nécessité de mettre en application certains aspects des résolutions des engagements pris par le gouvernement à Bibwa notamment en ce qui concerne le réajustement de la prime de gratuité qui doit être payée aux enseignants de l’école primaire ».

Outre le Premier ministre Sama Lukonde, cette rencontre a connu la présence des ministres sectoriels membres du CCE, la gouverneure de la Banque Centrale du Congo (BCC), le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU) ainsi que la vice-ministre de l’EPST.

Rita Bola, la gouverneure de la province du Maï-Ndombe, a rassuré, après avoir été reçu le mercredi 28 septembre à Kinshasa, par le président de la centrale électorale Dénis Kadima, qu’il y aura enrôlement des électeurs dans le territoire de Kwamouth malgré le conflit communautaire entre les communautés Téké et Yaka.

« Nous sommes venues à la CENI pour en savoir davantage en ce qui concerne l’enrôlement des électeurs qui se fera bientôt. Nous venons d’avoir les assurances pour notre territoire de Kwamouth, qui est un peu dépeuplé suite au conflit qui oppose deux tribus dans ce territoire », a déclaré la gouverneure du Maï-Ndombe au terme de leur échange.

A cet effet, Rita Bola a assuré qu’il était temps pour la province du Maï-Ndombe de se préparer en conséquence.

« Nous avons obtenu les assurances du responsable de la CENI qu’il y aura bel et bien enrôlement des électeurs à Kwamouth. Ce qui, à l’évidence, nous redonne de l’énergie de nous y préparer afin de répondre positivement à cette obligation », conclut-elle.

La Commission électorale nationale indépendante (CENI), a promis d’organiser l’opération de révision du fichier électoral dit enrôlement des électeurs avant la fin de cette année.

Le lundi 19 septembre dernier, elle a reçu un lot de kits d’identification et d’enrôlement des électeurs pour le test grandeur nature de la société sud-coréenne Miru Systems C.o qui sont actuellement soumis au test grandeur nature.

À l’approche des élections en RDC la question se pose notamment sur les mécanismes mis en place par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour assurer un meilleur accès à l’information électorale.

Au cours d’un News forum ce mercredi 28 septembre, Patricia Nseya, rapporteur de la CENI a fait part de ces différents mécanismes dont la tribune d’expression populaire, qui permet d’échanger directement avec la population.

« La CENI utilise des médias traditionnels mais aussi modernes, notamment les communiqués de presse, nous avons également les réseaux sociaux. Nous communiquons également à travers le cadre de concertation et dans le plan de communication et d’information, nous avons aussi relevé un autre point très important, c’est la tribune d’expression populaire, à travers laquelle nous allons dans les milieux reculés pour échanger directement avec la population », a-t-elle expliqué.

S’agissant des questions liées à l’accès à l’information sur le calendrier électoral et plan de décaissement, Patricia Nseya a indiqué que la décision de rendre public le plan de décaissement revient à l’Assemblée plénière.

« Il ne suffit pas seulement de le mettre sur la toile mais aussi on peut le mettre à la disposition de la société civile sans pourtant passer par les réseaux sociaux. Par rapport au calendrier, au niveau de la CENI nous avons un projet de calendrier que nous avons adopté. Nous allons le rendre public très bientôt, avant qu’on démarre la révision du fichier électoral », a ajouté le rapporteur de la CENI.

D’autres panélistes dont Cyrille Ebotoko, Eric Nsenga et Henri Longendja ont tour à tour relevé quelques avantages de l’accès à l’information électorale. Pour eux, cela permet non seulement de réduire la tension politique et publique mais elle participe aussi à la transparence du processus électoral.

Pendant environ 2 heures, cette activité organisée par le média d’information en ligne Actualité.cd a été placée sous le thème « l’accès à l’information publique et le e-gouvernement comme gage des élections transparentes et apaisées à l’ère du numérique ».