Le chef du gouvernement Sama Lukonde a lancé ce mardi 18 janvier, en ville de Kinshasa, les travaux du comité multisectoriel pour l’élaboration de l’annuaire national des ressources naturelles renouvelables et non renouvelables du sol et du sous-sol congolais.

Pilotées par le ministre de l’Aménagement du Territoire Guy Loando, ces assises s’inscrivent dans la vision du président de la réunion de doter le pays d’une base des données de differentes ressources naturelles que regorgent le sol et le sous-sol.

« La RDC, pays aux dimensions continentales fait face aux problèmes de l’organisation planifiée de ses ressources naturelles. Situation accentuée par l’absence des outils de planification spatiale pour garantir l’intégration et le développement du pays », a indiqué Sama Lukonde.

Pour sa part, le ministre Guy Loando a soutenu que cet atelier  » constitue la première phase d’un projet ambitieux qui s’inscrit dans la continuité de l’action gouvernementale qu’est le projet de développement de 145 territoires ».

L’annuaire retracera d’une manière exhaustive les différentes ressources naturelles renouvelables et non renouvelables ainsi que leurs usages, tout en proposant une perspective nouvelle de ces ressources », a déclaré Jean -Michel Sama.

Une jeune femme, du nom de Mwa Mbuyi Muenga (mère des jumeaux), est décédée, samedi 15 décembre dernier à Mbuji-Mayi, au Kasaï Oriental, de suite de pénurie d’eau.

Une affirmation faite ce mardi 18 janvier, par le chef du quartier Ndaya, Bwana Abasi.

Ce dernier a indiqué que la femme d’une trentaine d’âge a rendu l’âme après avoir parcouru un long trajet à la recherche de l’eau.

« Elle est tombée au niveau du Collège Moderne. Elle s’est évanouie avec le bassin d’eau qu’elle portait sur la tête. Elle est morte sûrement sur place parce que quand nous sommes arrivés à l’hôpital c’était déjà trop tard. Elle revenait de la rivière Lubilanji. Elle avait déjà son eau quand elle est tombée aux environs du petit marché du Collège Moderne ».

C’est depuis bientôt deux semaines que les habitants de la ville haute du Kasaï Oriental font face à cette situation. Selon des témoins sur place, le déficit en eau est lié à une panne technique à la centrale hydroélectrique de Tshiala, qui alimente en énergie la Regideso dans la desserte en eau.

L’affaire RAM (Registre des appareils mobiles) est loin d’être finie. Les députés promettent d’y revenir à la session prochaine. Et ce, non sans menace. Eliezer Ntambwe, l’un des élus nationaux ville province de Kinshasa, vient de le déclarer ce mardi 17 janvier, sur les antennes de la radio Top Congo.

« Le Premier ministre pourrait être sanctionné à la session prochaine qui ouvre au mois de mars 2022 », a déclaré le député Eliezer Ntambwe.

Le député de Kinshasa rappelle à Sama Lukonde le pouvoir de la représentation nationale, celui du contrôle de l’exécutif. « Il doit savoir que nous sommes l’autorité de contrôle du gouvernement », insiste-t-il, avant d’ajouter :  » il nous a endormi, espérant que nous allons oublier l’affaire RAM ».

L’élu souligne que l’Assemblée nationale avait demandé au gouvernement de supprimer la taxe dite de « Registre des appareils mobiles (RAM), mais celui-ci s’entête. « Nous avons demandé au gouvernement de supprimer le RAM, mais il s’entête. Le RAM est une manière de piller le peuple », affirme-t-il.

Après le meurtre de leur collègue Black’S Balume, les musiciens de la ville de Goma montent au créneau. Ces derniers exigent l’ouverture d’une enquête, afin de rétablir les responsabilités et que les coupables soient punis conformément à la loi congolaise.

A en croire Mikael Sambo, président de cette catégorie en province du Nord-Kivu, ce meurtre qui n’est pas le premier, met les artistes en insécurité dans la première ville de cette province.

Il a demandé aux autorités de l’état de siège de veiller sur leur sécurité, pour leur permettre d’exercer le métier de l’édification et divertissement qu’ils ont choisi en faveur des populations.

Rappelons que, le jeune musicien Black’S Balume a été enlevé depuis le vendredi dernier. Son corps sans vie a été retrouvé deux jours après, soit le dimanche 16 janvier, flottant sur les eaux du lac Kivu, amputé de quelques organes.

Dans une interview lundi 17 janvier 2022, accordée à un média local, Edgard Maestro, le vice-président de cette organisation au Nord-Kivu, s’est opposé à l’extraction vers l’Ouganda du co-fondateur des rebelles Allied democratic Force (ADF), Benjamin Kisokeranio. Il voudrait le voir jugé sur le territoire congolais, afin que les victimes des atrocités de ce mouvement terroriste soient soulagés.

« Le drame se passe au Congo et le principe élémentaire du droit voudrait qu’on soit jugé là où on a commis des forfaits. C’est au Congo que toutes ces forfaitures ont été commises, mais c’est l’Ouganda qui réclamerait l’extradition », s’est-il indigné.

Et rappeler que  » nous avions plusieurs fois sollicité que Jamil Mukulu (numéro 1 des ADF arrêté, il y a quelques années en Tanzanie et jugé depuis mai 2018 en Ouganda) soit extradé de l’Ouganda vers le Congo, pour répondre de ses actes commis au Congo, mais c’est le contraire qui a été observé ».

Ce membre ADF qui n’est pas ougandais est réclamé par Kampala. Serait-ce pour le juger ? Pour faire disparaitre les traces ou pour le protéger ? S’est-il interrogé.

C’est le 11 janvier dernier que les FARDC ont annoncé l’arrestation de Benjamin Kisokeranio, co-fondateur de la rébellion ADF, en ville d’Uvira, au Sud-kivu, alors qu’il tentait de traverser la frontière du Burundi voisin.

Les rebelles des FDLR exigeant illégalement des taxes aux agriculteurs congolais, notamment dans la région de Nyamilima à une centaine de Kilomètres au nord-est de Goma, dans le territoire de Rutshuru province du Nord-Kivu arlette la population locale.

La même source renseigne que, c’est depuis le mois d’octobre 2021 que cette situation perdure et ces taxes sont devenues pratiquement courantes, surtout, en période culturelle.

Un média local a récemment fait savoir que, la taxe dénommée «Rangira Vhumiza » en Kanyrwanda ou « Sauve ta vie » est obligatoire à leurs champs situés vers Nywamitwitwi, Bisoso et Nyamuragiza, à 7 kilomètres de leur village.

Sur place, un habitant de Nyamilima, a témoigné avoir payé, pas plus tard que vendredi 14 janvier, la somme de 15.000 francs congolais, auprès de ces combattants FDLR, avant d’accéder dans son champ, moyennant un jeton qui fait d’office une quittance  » à défaut de l’achat de ce jeton, les récalcitrants sont sérieusement tabassés, renseignent les mêmes sources ».

De leur côté, les autorités administratives ont également indiqué qu’en période de récolte, ces rebelles prélèvent quelques unités forfaitaires sur chaque produit récolté, et par personne, comme tribu.

À la deuxième réunion du comité de pilotage qu’il a tenue le dimanche 16 janvier 2022, le président Tshisekedi et tous les participants ont débattu sur les choix opérationnels de ce projet, afin de répartir les tâches entre les ministères sectoriels et son cabinet. Tous ont été invités à approfondir la planification stratégique y afférente, avant la prochaine réunion qui est prévue dans les jours à venir, afin de déterminer le calendrier de déploiement du programme sur le terrain.

Signalons que c’est pour la deuxième fois en une semaine que le chef de l’Etat préside cette réunion.

Le parti politique Ensemble pour la République, de Moïse Katumbi au Sud-Kivu à travers sa dynamique des femmes a enregistré des nouvelles figures.
L’adhésion de ces dernières est intervenue le dimanche 16 janvier 2022, au cours d’une séance d’adhésion massive, organisée par cette dynamique en ville de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu.

Estimées à une centaine, ces femmes sont parties de plusieurs coins de la province, notamment de Panzi, Nguba et plusieurs autres contrées, certaines associations de la ville qui se sont jointes à elles ont acheté des cartes de membre séance tenante, pour témoigner leur attachement au parti politique de Moïse Katumbi.

Sabina Kazima, présidente de cette Dynamique a profité de l’occasion pour remercier le président national de leur parti, Moïse Katumbi pour l’attention particulière qu’il accorde aux femmes et à la jeunesse.

Avant de recevoir leurs cartes des membres, des cadres et leaders de ce parti ont expliqué aux nouvelles adhérentes l’idéologie du parti.

En fin mandat à la tête de la présidence tournante de l’Union africaine (UA), le président Tshisekedi a tenu, samedi 15 janvier 2022, sa dernière réunion au bureau de cette organisation.

Axée sur le rapport de l’évolution de la situation politique, paix et sécurité sur le continent, la réunion a également épinglé la réponse réservée à la situation de la pandémie de Covid-19 et les préparatifs des réunions statutaires de l’Union africaine, ainsi que la préparation du passage de témoin entre le président sortant, Félix Tshisekedi et le président entrant, le sénégalais Macky Sall qui aura lieu lors de la 35ème Assemblée de l’UA.

C’était aussi occasion pour lui, de remercier ses pairs africains pour le soutien dont il a bénéficié durant une année à la tête de la structure panafricaine.

Il s’est clôturé samedi 15 janvier dernier, en ville de Goma au Nord-Kivu le premier forum national de la société civile sur le programme de désarmement, démobilisation relèvement communautaire et stabilisation (P-DDRCS).

Cette première activité réunissant tous les acteurs de la société civile venus des différentes provinces de la RDC a été sanctionné par la signature d’un protocole d’accord pour soutenir ce programme qui vise notamment le retour de la paix effective et durable en RDC.

Après quatre jours des travaux, le cadre de concertation de la société civile et tous les participants à ce forum ont doté la société civile du congo d’une feuille de route définissant les actions, les responsabilités et les échéances en vue de la réussite du P-DDRCS et du plan de transition de la Monusco.

A cette même occasion, les participants ont formulé 18 recommandations et ont opté pour la mise en place d’un groupe de travail du P-DDRCS et de ce plan de transition d’une part et d’autre part d’œuvrer pour l’opérationalistion dudit programme et des résolutions issues de ces assises.

Satisfait de la pertinence des matières traitées lors de ce forum, Déo Buuma responsable de l’organisation de l’Action pour la paix et la Concorde (APC), a appelé les uns et les autres à donner leur expérience pour l’enrichissement de ce programme sans tenir compte de ses animateurs.

Il a également appelé à la solidarité de tous pour la réussite du P-DDRCS qui paraît salutaire pour la population congolaise en général de part sa forme.

Notons que, ce programme a été mis en place par la décision du président de la République nommant à sa tête Tomy Tambwe pour le rétablissement d’un climat de paix en RDC.

La plateforme des organisations de la société civile des jeunes (JS4) soutient les décisions issues du premier forum national du cadre de la société civile tenue dans la ville de Goma du 12 au 15 janvier 2022.

Dans une interview accordée à la presse au sortir de ces assises, Espoir Balangaliza, directeur international de cette organisation des jeunes, fait savoir que la JS4 a réaffirmé la détermination de toute sa plateforme à accompagner le gouvernement congolais à travers le programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilité (P-DDRCS) et le plan de la transition de la Mission onusienne en République démocratique du Congo.

Selon Espoir Balangaliza, ce programme qui vise le retour de la paix durable en RDC a bénéficié de l’appuie de ces jeunes par le fait qu’il sensibilise aussi les autres jeunes à quitter la brousse pour contribuer au développement économique et social du pays.

Il rassure en outre que ce programme est salutaire par le fait qu’il vise à lier tous les tissus sociaux de nos communautés déchirées des affres de la guère, bien protéger la diaspora congolaise, la création des projets intégrateurs du développement et de ramener la cohésion, la paix mais aussi réintégrer les jeunes dans la vie socioéconomique.

La SJ4 dit soutenir aussi la Monusco dans son plan de transition en faveur des désarmés et pour sa volonté de plus de 20 ans à la recherche de la paix durable en RDC.

A noter qu’à l’issue de ces assises de trois jours ayant mis sur la même table tous les acteurs du cadre de concertation de la société civile du Congo, un protocole d’accord a été signé où toutes les parties prenantes se sont mis d’accord à soutenir le programme DDRCS.