Cet élément de la Police National Congolaise, PESIKA, auteur d’une bavure policière a l’égard du Ministre des infrastructures et travaux publics ce dimanche 19 décembre lors de son passage à Mbudi, a été arrêté par les forces de l’ordre.

Cette annonce est fait par l’intermédiaire du porte-parole du gouvernement, Patrick MUYAYA via son compte tweeter, ce dernier est mis en cause et devra répondre de ses actes devant la justice

« Le commissaire Pesika responsable du Groupe Mobile d’Intervention-Ouest GEMI détaché à la sécurité de la concession CPA-IMMOTEX, responsable des tirs durant le passage du ministre Gisaro a été appréhendé ce soir par la police. Il répondra de ses actes devant la justice » a dit Muyaya Patrick.

Dans la matinée d’hier dimanche, alors que le Ministre d’ITP était en inspection des chantiers dans le cadre des travaux du projet «Tshilejelu »,un policier commis a la garde d’une entreprise CPA-IMMOTEX a ouvert le feu sur le ministre ainsi que sa délégation.
Aucun perte en vies humaines a été déploré, seulement un membre de sa délégation se trouverait dans situation critique.

Ça tire dans tous les sens dans plusieurs quartiers au nord de la ville de Goma depuis tôt le matin de ce lundi 20 décembre.

Ces tirs sont pour disperser les jeunes de Majengo et Katoyi qui sont descendus dans la rue pour dire non à la situation d’insécurité, assassinat et kidnappings devenue recurente dans la ville de Goma depuis plusieurs mois.

L’on signale, qu’ un manifestantnet un élément de la police ont déjà perdu la vie, trois personnes sont gravement blessées et 2 armes de la police ont été récupérées par les manifestants à l’entrée de Don Bosco au quartier Magengo en ville de Goma.

Pour l’heure, la situation semble se maîtriser avec l’intervention de la police qui vient de renforcer son effectif pour tenter de remettre de l’ordre.

Pour rappel, samedi dernier, le collectif des organisations des jeunes de la ville de Goma avait déclaré cette journée de lundi comme étant une journée ville morte afin de dire assez aux tueries et s’opposer à l’entrée de la police rwandaise à Goma pour sécuriser la population.

La descente ce dimanche 19 décembre sur terrain dans le cadre du travail du ministre des Infrastructures travaux publics (ITP) Alexis Gisaro à tourner au vinaigre. Selon la cellule de communication, le ministre qui conduisait une délégation composée de cinq députés à Mbudi a été tiré déçu avec sa délégation par des policiers bien armés.

Le service de communication du ministère affirme que M. Alexis Gisaro est introuvable. Mais le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya indique sur Twitter qu’il a parlé avec son collègue Gisaro. Selon lui, il n’a pas été touché et il serait en sécurité. Des sources affirment qu’un député est blessé par balle.

D’après une source le ministre et les cinq députés nationaux(5) allaient inspecter une concession qui appartiendrait à un sujet Belge du nom de « Philippe wuatelcott », construite sur une avenue barrant la route. À l’arrivée de la délégation, poursuit la même source, sur le lieu le Belge a ordonné aux policiers qui montaient la garde de la dite concession de tirer pour empêcher la délégation d’y accéder.

On note également qu’une femme aurait reçue une balle sur la tête,sa mâchoire s’est cassées. La cuisse et l’épaule sont également  touches par des balles.

La victime serait dans un état critique dans une structure sanitaire.

Au total 4 combattants de la coalition Makanika-Twigwaneho se sont rendus samedi 18 décembre, à la base de la Monusco située à Minembwe en territoire de Fizi, province du Sud-Kivu.

Selon le porte-parole de l’armée dans cette zone, ces combattants sont venus de la forêt de Bijabu, considéré comme fief de ces groupes armés.

Le Major Dieudonné Kasereka renseigne que, ces combattants dont l’âge varie entre 24 et 26 ans étaient munis de deux armes AK56 et une centaine des munitions.

« Tous quatre,sont les enfants originaires des localités de Kabingo et Kakenge, aux environs de Minembwe », explique le Major Dieudonné Kasereka.

Selon la même source, lors de leur reddition ces combattants ont déclaré avoir intégré ces groupes armés en 2020, après avoir été « trompé » par les initiateurs de ces groupes armés.

 » Ces jeunes gens ont regretté d’avoir passé deux ans dans la brousse » explique le porte-parole de l’armée dans cette partie du Sud-Kivu.

Il ajoute que depuis le début de l’année 2021, plusieurs autres combattants ont déjà fait reddition avec leurs armes à la Monusco.

L’armée regrette que pendant que ces mouvements de reddition sont rapportés, d’autres groupes armés nationaux et étrangers continuent à faire des alliances, pour continuer à insecuriser les paisibles citoyens.

Dieudonné Kasereka qui cite le commandant secteur opérationnel Sukola2 Sud Sud-Kivu inve tous ces Groupes armés d’empreinter la voie de la Paix.

L’amélioration du social des congolais figure parmi les priorités du gouvernement pour l’année 2022.

Vendredi dernier au cours de la réunion du conseil des ministres, le Premier ministre Sama Lukonde rappelé aux membres du gouvernement la lutte du chef de l’Etat celle de mener « des actions à impact visible et social que la population attend avec impatience ».

Dans cette optique, il a les exhortés à travailler davantage et à obtenir des résultats chacun dans son domaine respectif.

Reconnaissant que, le peuple est encore insatisfait, Sama Lukonde a indiqué l’année 2022 doit être l’année du social pour le peuple.

« L’année 2022 doit véritablement être l’année du social pour le peuple. Le Président de la République l’a rappelé avec pertinence, le peuple est encore insatisfait (…)Que cette interpellation soit notre leitmotiv», a-t-on lu dans le compte rendu dudit conseil signé par Patrick Muyaya, ministre de communication et médias.

Deux hommes armés ont fait incursion en matinée de vendredi 17 décembre, à l’hôpital général de Matanda situé en commune de Mususa, dans la ville de Butembo.

Une situation qui a suscité la panique dans le chef des malades et prestataires des soins de santé au sein cette structure hospitalière. Les deux malfrats ont giflé toute personne qu’ils croisaient à leur passage, a-t-on appris.

« J’étais entrain de torchonner. Après que j’ai déposé l’eau au niveau du balcon, j’ai vu les gens fuir dans tous les sens. L’un d’eux est venu me gifler. Jusque maintenant j’ai très mal à l’oreille et au niveau de la tête. Je ne sais plus la suite », témoigne un personnel.

Ces présumés bandits ont été maitrisés grâce à l’intervention des passants dont les motards. Certains infirmiers témoignent également du mauvais traitement qu’ils ont été victimes de la part de ces inciviques.

« On croyait que l’un était malade et que l’autre était son garde malade. Curieusement, ils étaient tous des bandits. Quand j’ai maitrisé l’un, l’autre m’a donné un coup de pierre. C’est comme ça que nous les avons maitrisés grâce à l’intervention des motards et des voisins de l’hôpital », explique un agent à l’hôpital général de Matanda.

Signalons que, ces présumés bandits ont été molestés par la foule en colère, avant de les mettre à la disposition des forces de l’ordre et de sécurité.

Le syndicat national des chefs de travaux et assistants (SYNACASS) monte au créneau et appelle au boycott de la rentrée académique 2021-2022, dans toutes les universités du secteur public de la république démocratique du Congo.

Dans un communiqué de presse du secrétariat général de cette structure, parvenue à la rédaction de kt.cd, ces scientifiques disent n’avoir pas jusqu’à ce jour trouvé un début de solution à leurs désidératas.

Pour ce faire, une grève générale sera observée le 5 janvier 2022, date fixée par le Ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire, pour la rentrée académique 2021-2022.

« Chers chefs de travaux, assistants et CPP (chargé de pratique professionnelle) des établissements d’enseignement supérieur et universitaire de la RDC, membres de Synacass, à l’issue de la conférence des délégués syndicaux provinciaux du Synacass, il a été été décidé, au regard des recommandations des membres du corps scientifique, et du contexte, l’observation d’une grève générale, à travers tous les établissements de l’ESU du secteur public, à partir du 05 janvier 2022. Tous les CT, assistants et CPP sont invités à se préparer à toute éventualité », lit-on dans ce communiqué signé par Jude-Chrétien Kinkani Kasongo, secrétaire général du Synacass.

Cette décision est soutenue par la représentation provinciale du syndicat. Déjà le 25 novembre dernier, le Synacass Kasaï Oriental avait, au cours de son assemblée générale extraordinaire, tenue à Mbuji Mayi, fustigé notamment le « traitement injuste, dégradant, ignoble, éhonté » qui leur est infligé par l’Etat congolais depuis plusieurs
décennies.

Ses membres ont constaté que depuis plus de 15 ans, les professeurs ont connu des augmentations salariales (minimes soit-elles), mais l’Etat ne pense pas aux chefs de travaux, assistants, CPP, qui sont leurs collaborateurs, ce qui traduit selon eux « une méchanceté notoire de la part des décideurs et un manque criant de considération au corps scientifique congolais par l’employeur,
l’Etat ».

Ils en ont pour preuve l’écart « trop considérable et injustifié » entre ce que touche un professeur ordinaire (2.969.885 CDF), un professeur (2.896.078 CDF) et un professeur associé (2.849.953 CDF) tandis qu’un Chef de travaux touche, après soustraction de 15% de l’IPR environ 260$ (526.000 CDF), un Assistant touche 109$
(218.000 CDF) « (et les autres chefs de travaux et assistants ne sont même pas pris en charge par l’Etat), soit moins qu’un chauffeur, un Jardinier à la Primature ou ailleurs, un bettoyeur à l’Assemblée nationale, un huissier au Sénat, un réceptionniste dans un
Ministère, etc ».

Un jeune garçon d’une vingtaine d’années révolu vient d’être tué ce vendredi 17 décembre par la population en colère dans le quartier Bujovu avenue Mbahiki , cellule Nyarubande aux environs de 5 heure du matin .

Selon Célestin Bahimuke chef de ce quartier qui nous livre cette information , » Ils sont entrés dans une boutique d’où une maman grosse passe nuit , cependant, par malchance ils l’ont poignardés avec des couteaux sur la tête et dans son ventre maintenant , cette dame est entre la vie et la mort « , regrette t- il .

De son côté, Roger Kanane , chef de la cellule Indique que ce phénomène est devenu reçurent dans son entité
» Aujourd’hui nous observons le deuxième cas de justice populaire qui s’est vu encore après six mois , voilà que , nous invitons la jeunesse de laisser la justice faire son travail » indique t-il.

Notons que , la ville de Goma est devenue un Far west , où des cas de tueries et kidnapping sont devenus récurrents.

La Police nationale congolaise (PNC) fixe l’opinion au sujet de la prétendue présence des unités de la Police rwandaise en ville de Goma, au Nord-Kivu.

Ce vendredi 17 décembre, via son compte Twitter, la PNC a rassuré qu’il est nullement question d’un quelconque déploiement de ces unités dans cette partie du pays.

« (…) Contrairement à tout ce qui se dit sur la toile, il est nullement question d’un quelconque déploiement des unités de Police du Rwanda à Goma », lit-on.

La même source renseigne en outre, qu’un point de presse sera tenu par lee Ministre de Communication et médias et le porte-parole de la PNC, le 20 décembre prochain.

Le musicien révolutionnaire de la province du Nord-Kivu, Delphin Delcat Idengo vient d’écoper de 10 ans de prison ferme.

C’est le jugement de la Cour militaire de garnison de Goma, rendu la soirée de ce vendredi 17 décembre 2021, à l’issue du procès qui a opposé ce musicien au ministère public. Ce dernier le poursuivait pour démoralisation de l’armée au front.

Durant 4 mois de procès, le célèbre Idengo a été chargé d’avoir invité, à travers ses différentes chansons, la population de Beni et Butembo à boycotter toutes les initiatives de paix initiées par le président de la République en faveur de la région de Beni. Des faits que l’incriminé n’a pas nié tout au long de la procédure.

Delcat Idengo avait été arrêté à Butembo au mois de septembre dernier, pendant qu’il se préparait à livrer un concert. Il a été transféré à Goma, à la prison de Munzenze où il venait d’être condamné.

Dans un communiqué ce jeudi 16 décembre, les Bâtonniers et le Conseil de l’ordre des avocats, informent le public, qu’ils organisent un test d’aptitude intellectuelle et de contrôle de connaissance du droit congolais en date du 16 janvier 2022, lequel test sera organisé dans deux différents sites.

Pour ce faire, Ils invitent les candidats désireux de s’inscrire à déposer leurs dossiers au secrétariat administratif leurs dossiers, avec des éléments y afférents, repris dans l’annexe 1 du communiqué. Les conditions relatives aux frais d’inscription au dit test elles, sont à trouver dans l’annexe 2 du même document.

Les enseignants de la sous-division de Kwamouth 2 dans le territoire de Kwamouth en province du Maï-ndombe, menacent d’aller en grève pour n’avoir pas touché leur salaire de deux mois.

« Nous subissons la discrimination perpétrée par l’agent payeur, l’abbé Giscard Mamvaka, curé de la paroisse de Kwamouth qui n’a payé que l’axe fluvial en leur défaveur», a déploré leur porte parole, Jacques kawata, préfet de l’institut Mubanzila.

Et de renchérir « Nous sommes servis et payés par le même agent payeur : l’abbé Giscard Mamvaka de la paroisse Saint Yves de Kwamouth. Mais chose drôle, le mois d’octobre, le monsieur est arrivé avec les salaires à Kwamouth, il a servi l’axe fluvial, et maintenant quand nous nous sommes rendus au lieu de rendez-vous à Masiambio, le monsieur n’était pas venu. Nous avons attendu pendant une semaine durant, et nous sommes retournés sans avoir le salaire. Jusqu’à présent, deux mois impayés. Les enseignants sont vraiment mécontents, et ils décident d’aller en grève ».

Pour sa part, l’abbé Giscard Mamvaka a affirmé indique que, « à la paie du mois d’octobre ,les enseignants avaient demandé de recevoir deux mois du coup, étant donné que la paie avait pris beaucoup de temps à cause de la multiplicité des sites de paie . Tandis que pour le mois de novembre je ne suis pas encore en possession des fonds».