L’Union européenne a octroyé, mercredi 8 novembre, 13,3 millions d’euros pour renforcer la réponse humanitaire face à l’escalade de la violence et la détérioration de la situation humanitaire dans l’est de la République démocratique du Congo.

A en croire le commissaire de la commission européenne, Lenarčič, «cette aide humanitaire d’urgence allouée par l’UE vise à atténuer les souffrances des plus vulnérables, en étroite coopération avec nos partenaires humanitaires sur le terrain », explique-t-il.

Dans son communiqué, la Commission européenne a par ailleurs indiqué que le montant alloué à la RDC représente la moitié de l’enveloppe globale de 26,7 millions d’euros destinés à répondre à de multiples crises humanitaires, aggravées par les conflits et les catastrophes liées au climat dans la région des Grands lacs et dans la corne de l’Afrique, plus précisément au Soudan du Sud, en Ouganda, en Somalie et en République démocratique du Congo.   

Depuis le début de l’année, l’Union européenne a déjà engagé près de 96 millions d’euros, en plus des EUHAF (European Humanitarian Air Flights) et des ponts humanitaires aériens organisés pour appuyer la réponse à la crise humanitaire dans l’est de la République démocratique du Congo. Preuve qu’elle garde un œil sur toutes les crises partout dans le monde.

Alexis Deswaef, l’avocat en Belgique de la famille de Chérubin Okende, a déposé, mercredi 8 novembre, une plainte pénale contre le général-major Christian Ndaywel, le chef des renseignements militaires, l’ex-Demiap. Selon l’avocat, il peut être jugé en Belgique car il est de nationalité belge.

 « Nous sommes en présence d’un ressortissant belge suspecté d’avoir commis soit comme auteur, co-auteur, complice ou commanditaire, un crime grave », a-t-il affirmé. 

Il ajoute que le général-major Christian Ndaywel  et les renseignements militaires sont pointés par une note de l’ANR comme ayant un rôle important dans l’enlèvement, les mauvais traitements, la torture et la mort, l’assassinat de Chérubin Okende. 

« Il se fait que le général-major Ndaywel, après enquête, on a découvert qu’il avait la nationalité belge. On sait que la nationalité congolaise est unique et pas cumulable. Donc, nous sommes en présence d’un ressortissant belge suspecté d’avoir commis soit comme auteur, co-auteur, complice ou commanditaire, un crime grave dans un contexte de guerre que connaît le Congo et donc dans le cadre de crimes de droit international humanitaire, crimes de guerre ou crimes contre l’humanité, un fait grave qui peut être un fait unique, un assassinat, des faits de torture pour lesquels les juridictions belges sont compétentes parce que justement la personnalité active, l’auteur présumé du crime a la nationalité belge », conclut-il. 

Le 13 juillet dernier, Chérubin Okende Senga, porte-parole d’Ensemble, le parti de Moïse Katumbi, et député de la Lukunga (Kinshasa) était découvert mort dans son véhicule abandonné sur l’avenue des Poids Lourds.

La veille, il avait répondu à une convocation du procureur de la République et, ayant laissé partir son chauffeur, il avait traversé à pied le parking situé devant la Cour constitutionnelle, ne devant y déposer qu’une correspondance. Après avoir rejoint son véhicule, il aurait ensuite été enlevé par des membres des renseignements militaires.

Le mouvement citoyen Lutte pour le changement LUCHA appelle au lancement rapide et sans conditions, des opérations militaires de grande envergure contre les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda. Cette recommandation est contenue dans le mémorandum de ce mouvement non-partisan déposé aux autorités provinciales à l’issue d’une marche pacifique ce mercredi 8 novembre 2023 en ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

Ce mouvement citoyen demande au gouverneur militaire ad intérim d’écarter certains officiers militaires qui seraient soupçonnés de collaborer avec les groupes armés encore actifs dans la région.

Tout en appelant les autorités congolaises à doter les militaires engagés dans les différentes lignes de front au Nord-Kivu, la Lucha plaide aussi pour le lancement des offensives militaires contre l’ennemi en lieu et place de jouer à la défensive ainsi qu’au cessez-le-feu.

Il en appelle également à l’implication personnelle de l’autorité provinciale afin d’obtenir la libération de certains militants arrêtés et détenus à l’instar de Mwamiso Ndungo qui a totalisé plus d’un an en prison. 

Ce mouvement appelle, cependant, à la mise en place d’un programme d’allègement fiscal en faveur de la population de la partie Orientale qui fait face à l’activisme des groupes armés.

Réceptionnant le mémo des manifestants, David Kamuha, conseiller principal du gouverneur militaire chargé des finances, a rassuré de remettre ce document à l’autorité provinciale afin de le canaliser à sa hiérarchie.

Des recommandations sont formulées pendant que les affrontements sont signalés dans plusieurs à Kitshanga et Kirolirwe dans le territoire de Masisi. A Kibumba et Buhumba dans le territoire de Nyiragongo, les affrontements se sont encore poursuivis depuis tôt le matin de ce mercredi et des bombes sont encore tombées sur les installations de Virunga énergies, laissant la majeure partie de la ville de Goma sans courant électrique.

En mission officielle dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, le chef d’état-major général des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le général d’armée Christian Tshiwewe a réuni ce mardi 7 novembre 2023, les commandants des grandes unités des FARDC.

D’après nos sources, cette rencontre visait à réarmer moralement, à booster la performance des militaires congolais à cette période durant laquelle la République démocratique du Congo fait face à l’agression rwandaise via le M23.

Par cette occasion, le chef d’état-major général des FARDC a présenté le lieutenant-général Fall Sikabwe, commandant de la force terrestre, comme coordonnateur des opérations militaires dans la province du Nord-Kivu.

« Une mesure très importante a été annoncée aux autorités militaires de la place, elle consiste à la nomination d’un coordinateur des opérations. Le gouverneur militaire est bel et bien Gouverneur a.i et il continue sa mission du commandant des opérations, mais tout ce qu’il aura à poser dans le cas de sa mission, sera désormais coordonné par le lieutenant-général Fall Sikabwe, commandant de la force terrestre » a indiqué, le lieutenant-colonel Guillaume N’djike Kaiko, porte-parole des FARDC dans la région et porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu.

Le chef d’état-major général des FARDC, le général d’armée, Christian Tshiwewe a à l’issue de cette réunion purement militaire, visité quelques lignes physiques des militaires engagés dans la guerre qui se vit dans la région.

Après de violents combats toute la journée d’hier lundi 06 novembre , jusque tard dans la soirée un calme précaire règne ce mardi matin dans les groupements de Kibumba et Buhumba, au nord de la ville de Goma en territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu).

Ces entités ont vécu des affrontements entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 la vieille jusqu’à conduire à une coupure d’électricité dans la majeure partie de la ville de Goma suite aux bombes qui sont tombées sur la ligne moyenne tension de la société Virunga énergies qui dessert Goma en électricité.

Ce mardi matin, aucune détonation n’est entendue à Nyiragongo tout comme à Masisi, précisent des sources locales. Jusqu’à présent, les FARDC ne se sont pas exprimés sur l’évolution de la situation de ces derniers jours. Seulement, en début d’après-midi du hier lundi, l’armée congolaise par le truchement de son porte-parole, le lieutenant colonel Ndjike Kaiko Guillaume a fait savoir qu’elle a déjouer une attaque armée du M23 soutenue par le Rwanda au niveau de Rukoko en territoire de Nyiragongo.

Selon lui, l’ennemi voulait tendre une embuscade à une position de l’armée loyaliste basée dans cette partie du territoire national à la limite du Rwanda voisin.

Pendant ce temps, le général d’armée Tshiwewe Christian , chef d’État-major général de l’armée congolaise est arrivé tard dans la soirée du même lundi dans la ville de Goma. Selon l’armée « Sa présence va booster la détermination des FARDC à défendre la nation face à l’agression Rwandaise ».

Peu avant, il était question pour les FARDC qui ont lancé conjointement l’opération Springbok avec la Mission de l’ONU (MONUSCO) d’effectuer la journée du lundi à Kimoka dans la cité de Sake, une visite d’inspection dans le cadre de cette opération qui vise à protéger la ville de Goma contre la progression du M23.

Dans son rapport présenté lundi 6 novembre, le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé que la croissance économique de la République démocratique du Congo est affichée à 6% en Afrique subsaharienne.

Par contre, l’inflation est estimée à 20 %, indique Luc Eyraud, directeur régional des études au FMI.

« L’inflation entre janvier et aujourd’hui est d’à peu près 20 %. C’est la dépréciation du taux de change qui crée de l’importation notamment en augmentant les prix des produits importés. Mais aussi parce que la façon dont les gens fixent les prix en monnaie locale, il y a des ajustements quand on a une dépréciation du change », a-t-il expliqué.

Pour lui, la véritable réponse est dans la production. 

« C’est une réponse de moyen et long terme. Il faut accroître la production et réduire nos importations », martèle-t-il.

Après de violents combats toute la journée d’hier lundi 06 novembre , jusque tard dans la soirée un calme précaire règne ce mardi matin dans les groupements de Kibumba et Buhumba, au nord de la ville de Goma en territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu).

Ces entités ont vécu des affrontements entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 la vieille jusqu’à conduire à une coupure d’électricité dans la majeure partie de la ville de Goma suite aux bombes qui sont tombées sur la ligne moyenne tension de la société Virunga énergies qui dessert Goma en électricité.

Ce mardi matin, aucune détonation n’est entendue à Nyiragongo tout comme à Masisi, précisent des sources locales. Jusqu’à présent, les FARDC ne se sont pas exprimés sur l’évolution de la situation de ces derniers jours. Seulement, en début d’après-midi du hier lundi, l’armée congolaise par le truchement de son porte-parole, le lieutenant colonel Ndjike Kaiko Guillaume a fait savoir qu’elle a déjouer une attaque armée du M23 soutenue par le Rwanda au niveau de Rukoko en territoire de Nyiragongo.

Selon lui, l’ennemi voulait tendre une embuscade à une position de l’armée loyaliste basée dans cette partie du territoire national à la limite du Rwanda voisin.

Pendant ce temps, le général d’armée Tshiwewe Christian, chef d’État-major général de l’armée congolaise est arrivé tard dans la soirée du même lundi dans la ville de Goma. Selon l’armée « Sa présence va booster la détermination des FARDC à défendre la nation face à l’agression Rwandaise ».

Peu avant, il était question pour les FARDC qui ont lancé conjointement l’opération Springbok avec la Mission de l’ONU (MONUSCO) d’effectuer la journée du lundi à Kimoka dans la cité de Sake, une visite d’inspection dans le cadre de cette opération qui vise à protéger la ville de Goma contre la progression du M23.

Des affrontements entre les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda et les forces armées de la RDC coalisées aux patriotes Wazalendo dans le territoire de Nyiragongo, sont à la base de la coupure de l’électricité dans une bonne partie de la ville de Goma.

Dans un communiqué, Virunga Energies, l’un des fournisseurs d’électricité dans le chef-lieu du Nord-Kivu, explique que cette coupure est intervenue au niveau de Kibumba.

« Virunga Energies n’est malheureusement pas en mesure de rétablir l’électricité à l’heure actuelle et est incapable de dire quand ses équipes auront accès aux zone endommagées par les affrontements », indique-t-elle dans son communiqué.

La société Virunga Energies fait savoir que cette coupure d’électricité peut être à la base de nombreuses conséquences telle que l’impossibilité d’alimenter les pompes de la ville distribuant l’eau courante, notamment à Kyeshero et au camp des réfugiés de Bushagara; d’allumer les éclairages publics ou encore de fournir l’électricité dans des hôpitaux, ce qui du reste, souligne cette société « peut possiblement découler à des pertes de vie humaines. »

« Virunga Énergies garde ses équipes en alerte et en attente afin de procéder aux réparations le plus vite possible, dès que la situation sécuritaire le permettra », conclut-elle.

Notez que des violents affrontements entre les jeunes résistants Wazalendo et les rebelles du M23 ont été signalés ce lundi 6 novembre 2023 dans le secteur de Kibumba à une vingtaine de kilomètres au nord de la ville de Goma en territoire de Nyiragongo.

Des affrontements ont repris ce lundi matin dans les Kibumba et Buhumba en territoire de Nyiragongo proche de Goma après près d’une semaine d’accalmie. Des sources locales affirment que ces combats opposent les FARDC et les M23. Pendant ce temps, un calme précaire règne dans le Masisi après une journée d’hier dimanche caractérisée par de violents combats entre wazalendo et M23.

Après de rudes combats ce dimanche 05 novembre, les rebelles du M23 appuyés par le Rwanda ont réussi à contrôler plusieurs villages dans le territoire de Masisi après une semaine d’accalmie dans cette partie de la province du Nord-Kivu.

Ces rebelles ont aussi lancé ces attaques sur Kitshanga et Goma pour tenter de reprendre le contrôle de la route, mais ces derniers ont été maîtrisés par les FARDC, coalisées aux forces patriotes wazalendo. Ils visent également à reprendre leurs anciennes positions jusqu’à Kilolirwe, selon les sources dans le Masisi.

Pendant qu’une accalmie s’est observée ce lundi matin sur l’axe Masisi, le nord de la ville de Goma a lui bougé au rythme des bruits de détonations des armes lourdes et légères à Kibumba et Buhumba. Des sources de la société civile font savoir que l’armée congolaise ne cesse d’apporter main forte au M23 qui débordent à partir du territoire de Nyiragongo jusqu’à se rapprocher de la première ligne des positions des FARDC.

Selon le lieutenant-colonel Ndjike Kaiko, porte-parole de l’armée congolaise, en début d’après-midi de ce même lundi ; une nouvelle tentative du M23 d’avancer vers la ville de Goma a été déjouée à Kanyamohoro dans le Kibaya en territoire de Nyiragongo. Les écoles se trouvant vers Kibumba et au niveau de la limite entre le Rwanda et la RDC dans le Nyirogongo n’ont pas ouvert leurs portes, suite à cette situation. Toutes les autres activités sont restées paralysées, ce qui a créé une autre vague des déplacées vers des zones jugées plus ou moins sécurisées.

L’Union européenne a annoncé, ce lundi 6 novembre, le déploiement d’une mission d’observation électorale (MOE) pour les élections générales prévues le 20 décembre prochain en République démocratique du Congo.

D’après l’UE, c’est une réponse à l’invitation du ministère des Affaires étrangères de la RDC. 

À cet effet, Josep Borrell, Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a nommé Malin Björk, députée européenne, comme observatrice en chef de cette mission.

« Les prochains mois seront importants pour la consolidation démocratique en RDC et la coopération bilatérale entre la RDC et l’UE. Il revient à toutes les parties de travailler ensemble pour rendre les élections pleinement inclusives, libres, transparentes et apaisées. Les libertés fondamentales d’expression, des médias, de réunion, d’association et de mouvement ne doivent souffrir d’aucune entrave », a déclaré Josep Borrell.

De son côté, Malin Björk se dit honorée de diriger cette mission en RDC, la première dans ce pays depuis 2011. 

« Tout doit être fait pour que les élections puissent se dérouler dans un climat compétitif, apaisé, inclusif et transparent. Mon souhait est d’apporter une contribution positive au processus. La MOE de l’UE observera et évaluera l’ensemble du processus électoral à la lumière des normes internationales et régionales que la RDC a souscrites », dit-elle.

L’équipe cadre de la MOE UE est composée de 13 experts électoraux qui arriveront en RDC en novembre. Vers la fin du mois, 42 observateurs de long terme rejoindront la mission et seront déployés à travers le pays pour suivre la campagne électorale. Il est également prévu que 12 observateurs de court terme soient déployés à l’approche du jour du scrutin. Enfin, un certain nombre d’observateurs à court terme recrutés localement et accrédités en RDC au sein des États membres de l’UE pourront intégrer la mission le jour du scrutin. La MOE UE restera dans le pays jusqu’à la conclusion du processus électoral.

Conformément à la méthodologie d’observation électorale de l’UE, la mission publiera une déclaration préliminaire et tiendra une conférence de presse à Kinshasa après les élections. Le rapport final, qui comprendra un ensemble de recommandations pour les prochains processus électoraux, sera présenté et partagé avec les parties prenantes après la finalisation de l’ensemble du processus électoral.

La force de la Communauté d’Afrique australe (SADC) va être déployée dans l’Est de la RDC avant le mandat le départ des troupes de l’EAC. C’est ce qui a été résolu, l’issue du sommet de la SADC samedi 4 novembre à Luanda. Aucune date officielle n’a été pourtant communiquée.

Les chefs d’État ont discuté du budget, des pays contributeurs, notamment l’Afrique du Sud, le Malawi et la Tanzanie ont fait part de leur intention de fournir des troupes. Ils ont également échangé sur le calendrier de ladite force.

Le président angolais et président en exercice de la SADC João Lourenço, a été chargé, à de redoubler d’efforts pour assurer le rapprochement entre Kinshasa et Kigali. 

Les pays de la SADC ont par ailleurs exprimé leur « préoccupation face à la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire dans l’est de la RDC ».

Cette force de la SADC devrait toutefois cohabiter au Nord-Kivu avec les éléments burundais. En effet ces derniers, en vertu d’un accord de coopération bilatéral, sont amenés à rester dans la région même après le retrait de l’EAC.

Le Président Félix Tshisekedi se rend, ce samedi 4 novembre en Angola, où il va prendre part au sommet de la Communauté d’Afrique australe (SADC), sur le déploiement de sa force dans l’Est de la République démocratique du Congo.

Ensemble avec d’autres membres du gouvernement congolais, le président Félix Tshisekedi vont discuter sur les modalités du déploiement de la force de la SADC, dénommée SAMIDRC pour lutter contre les rebelles du M23. Cette force va remplacer les troupes de la communauté est-africaine, jugée insatisfaisante par la RDC.

« Il n’y aura toutefois pas d’annonce sur le nombre de militaires attendus – c’est une information classée secret défense – mais ils viendront d’au moins trois pays : l’Afrique du Sud, le Malawi et la Tanzanie, qui ont d’ores et déjà annoncé leur intention d’être pays contributeurs de troupes », prévient une source.

Vendredi, experts et ministres des pays membres se sont réunis pour préparer ce Sommet consacré à la consolidation de la paix, de la sécurité et de la gouvernance dans la Région. Le déploiement, dans l’Est de la RDC, de la mission de la SADC (SAMIDRC) était au cœur des débats.

Cette force de la SADC devrait toutefois cohabiter au Nord-Kivu avec les éléments burundais. En effet ces derniers, en vertu d’un accord de coopération bilatéral, sont amenés à rester dans la région même après le retrait de l’EAC.

Le général de brigade, Eddy Kapend, a pris officiellement, ce vendredi 3 novembre à Lubumbashi, le de commandement de la 22e région militaire des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).

Arrivé à Lubumbashi depuis le mardi 31 octobre, Eddy Kapend a rappelé, à ceux qui font la politique à ne pas confondre la politique avec la défense. Il a promis de participer à la défense de la patrie à travers les frontières de sa juridiction.

« Lorsque nous tous nous parlons le même langage, nous allons assurer à notre population la paix et la sécurité. Ceux qui ne veulent pas comprendre que la politique ce n’est pas la défense nous devons les aider à faire la différence. Ceux qui font la politique, qu’ils fassent la politique dans le respect des lois et celui qui touche au domaine de la défense, celui qui touche au domaine de la sécurité il va menacer la sûreté de l’Etat et par conséquent, l’armée, la police, le service de sécurité et la justice vont s’occuper de cet homme », a-t-il souligné.

Gracié en 2021, vingt ans après avoir été condamné pour l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila, Eddy Kapend a été élevé au grade de général et nommé à la tête de la 22e région militaire dans le Haut-Katanga, dans le sud-est de la RDC, aux termes d’une série d’ordonnances lues dans la nuit de jeudi à vendredi 20 octobre sur la Télévision nationale congolaise (RTNC).

Pour sécuriser la ville de Goma et la cité de Sake contre la menace des attaques du M23, dans la province du Nord-Kivu, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et la MONUSCO ont lancé, ce vendredi 3 novembre, l’opération conjointe « « Springbok ».

Le lancement de cette opération intervient après près de 6 jours de combats intermittents entre les FARDC et les rebelles du M23, cette semaine, autour de la ville de Goma dans le territoire de Nyiragongo. 

D’après le commandant de la force de la MONUSCO, Général de corps d’armée Otávio Rodrigues de Miranda Filho, cette opération est d’abord défensive. « Néanmoins, elle peut devenir offensive si la menace s’accroît », dit-il dans un point de presse conduit conjointement par le commandant de la force de la MONUSCO et le porte-parole du gouverneur militaire.

Il explique également que l’opération Springbok tire son appellation du nom d’une antilope sauteuse d’Afrique.

La société civile coordination territoriale de Nyiragongo alerte sur l’interdiction par la coalition rebelle M23/RDF de l’utilisation des réseaux Airtel, Vodacom et Orange dans les groupements Kibumba et Buhumba dans le territoire de Nyiragongo au nord de la ville de Goma chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

D’après cette structure citoyenne, les terroristes du M23 soutenus par l’armée rwandaise ravissent les cartes Sim dans les téléphones des habitants des groupes ci-haut cités et cela précise-t-elle, dans le souci d’imposer à tout le monde le réseau MTN du Rwanda.

« La coordination territoriale de la société civile forces vives de Nyiragongo alerte l’opinion locale, nationale et internationale que le mouvement terroriste du M23-RDF semble vouloir par tout le moyen transformer les groupements Kibumba et Buhumba à un territoire rwandais » a-t-on lu dans un texte partagé par le président de la société civile de Nyiragongo Mambo Kawaya.

Selon l’esprit de l’alerte de la société civile de Nyiragongo, certaines maisons des déplacés de guerre et qui sont cantonnés dans le camp de Kanyaruchinya, sont actuellement, occupées par des personnes venues du Rwanda.

Tout en déplorant l’exploitation des champs et destruction des limites de ces derniers par des sujets rwandais, Mambo Kawaya, président de la société civile de Nyiragongo fait savoir par ailleurs, qu’il s’observe plusieurs vaches dans le parc national des Virunga venant du Rwanda.

« Comme cela ne suffisait pas, ces terroristes viennent d’interdire formellement l’utilisation des réseaux de télécommunications congolais en confisquant les cartes Sim Airtel, Vodacom et Orange voir même des téléphones portables à certaines populations et exigent que chaque Congolais du coin utilise le réseau MTN. Il s’agit d’une violation grave des droits humains de trop, perpétrée par le M23/RDF. De ce fait, recommandons au gouvernement congolais d’accentuer la pression militaire pour libérer la population sous le joug des terroristes » a-t-il chuté.

Les combats se poursuivent depuis quelques jours sur l’axe Kibumba à une vingtaine de kilomètres de la ville de Goma entre les M23 et les FARDC coalisées à plusieurs groupes de jeunes patriotes dit Wazalendo.

Une délégation de la société africaine Anti sida a été reçue, jeudi 2 novembre à Kinshasa, par le premier ministre Sama Lukonde, venue lui présenter le projet d’organiser République démocratique du Congo, en 2025, la Conférence Internationale sur le SIDA et les IST (Infections Sexuellement Transmissibles)en Afrique (ICASA).

Cette délégation est composée de trois personnes, notamment, le Président docteur David, le secrétaire général docteur Aliou Syla, et le Secrétaire permanent docteur Luc Armand H.Bodea. 

« Nous organisons ICASA tous les deux ans et la Conférence se tient au Zimbambwe à Harare du 4 au 9 décembre prochains. Nous sommes ici présentement parce que nous projetons la Conférence de 2025. Nous sommes là pour évaluer le pays, pour voir si la RDC a la capacité d’abriter cette conférence en 2025 », a expliqué le président de ladite société, le Dr David P. PARIRENYATWA.

A en croire le Secrétaire général de la Société Africaine Anti sida, docteur Aliou Sylla, la RDC dispose des infrastructures capables d’abriter la Conférence Internationale sur le SIDA et les IST en Afrique (i ICASA).

« Les entretiens avec les différentes autorités, que ce soit le ministre de la Santé, que ce soit avec le Premier Ministre, qui vient tout de suite, de nous certifier son implication dans la facilitation par rapport à l’obtention des visas pour les délégués », espère docteur Aliou Sylla.

En effet, la conférence internationale sur le Sida de cette année 2023 se tiendra du 04 au 09 décembre prochain au Zimbabwe sous le thème: « Lutter contre les inégalités, accélérer l’inclusion et l’innovation».

En substance, la Société africaine anti-sida est une organisation non gouvernementale à but non lucratif, fondée en 1989, dont la vision est celle d’un continent africain sans VIH, ni tuberculose ni paludisme. Elle vise à atteindre cet objectif en promouvant la recherche et des politiques qui soutiennent les ripostes gouvernementales à ces maladies.