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RDC : l’UDPS va annoncer si « oui » ou « non » poursuivre ses partenariats avec le FCC et l’UNC, à la fin de sa retraite de 3 jours

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L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a débuté une retraite de trois jours, ce mardi 28 janvier au Centre Catholique Nganda à Kinshasa. Le parti présidentiel va, au cours de cette retraite, évaluer sa gestion du pouvoir depuis l’arrivée au sommet de l’Etat de Félix Tshisekedi.

« C’est d’abord une remise en question. Nous voulons évaluer objectivement notre première année au pouvoir. Nous voulons en toute objectivité essayer d’élaborer un bilan pour savoir ce qui a marché, ce qui n’a pas marché et pourquoi cela n’a pas marché. Et qu’est-ce qu’il faut faire pour que ça puisse marcher. C’est dans ce sens que nous nous sommes réunis ici. C’est non seulement pour établir un bilan, mais faire des projections et des propositions pour l’avenir », a dit Paul Tshilumbu, porte-parole et cadre de l’UDPS.

En plus de l’action de l’exécutif, il y a également l’évaluation des partenariats dont avec le Front Commun avec le Congo (FCC) et avec l’Union pour la Nation Congolaise (UNC).

« Il n’y a pas des sujets tabous. Nous allons parler de notre alliance non seulement avec le FCC, mais aussi avec l’UNC. Nous sommes des partenaires, un moment il faut s’arrêter pour savoir qu’est-ce qui va et qu’est-ce qui ne va pas. Est-ce qu’il faut continuer ou il faut arrêter. L’évaluation est une bonne chose et nous la prenons dans un sens positif », a t-il ajouté.

Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe sont liés par une coalition dite accord de Nairobi qui a permis de constituer ce qu’ils ont appelé le « duo gagnant » Fashivit matérialisé par le regroupement Cap pour le Changement (CACH).

Après une période des tensions avec ses partenaires du FCC, l’UDPS peut toutefois surprendre le monde dans ses résolutions qui sortiront de sa retraite de 3 jours au Centre catholique Nganda. Wait and see.

Tribune : « Le Conseil d’ Administration actuel est le seul depuis mon époque à avoir engagé une action forte en faveur de la Transformation de la GECAMINES » (Prof Mabi Mulumba)

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Si je prends aujourd’hui la plume, c’est pour essayer d’apporter un peu de sérénité dans le tumulte ambiant qui entoure la GECAMINES. Je voudrais, à l’aune de mon expérience personnelle, notamment comme Président du comité de surveillance de la GECAMINES Holding en 1986 en ma qualité de Ministre des Finances remettre en perspectives les vrais défis de cette entreprise que l’agitation actuelle tend à nous faire perdre de vue.

A longueur de rapports ou de lettres ouvertes toutes plus critiques les unes que les autres, voire « d’affaires », on constate à quel point la GECAMINES continue à être l’objet de toutes les attentions. Dans notre pays, aucune autre entreprise, aucune institution, ne fait l’objet d’autant d’intérêt de la part de sa classe politique, ni même de la société civile et des ONG internationales, qui pour ces dernières ne sont souvent que le paravent des intérêts étrangers pour nos ressources naturelles.

Pourtant sa situation actuelle est bien différente de celle des années 80, quand elle était au fait de sa capacité de production et encore en situation de monopole sur notre territoire. Mais force est de constater, que malgré la chute de sa production, malgré l’obsolescence de ses unités de production et la réduction comme peau de chagrin de son patrimoine minier , elle conserve suffisamment d’attraits pour continuer à alimenter toutes les passions. Il est vrai cependant que depuis quelques années, on a pu observer des actions positives engagées par la GECAMINES pour redevenir un acteur qui pèse dans son environnement. Peut être est-ce là une des raisons qui justifient cet intérêt chaque jour plus croissant de la part de ses critiques.

On peut notamment souligner les luttes qui ont été engagées pour rééquilibrer les partenariats inéquitables qui lui furent imposés, souvent en remerciement de l’appui étranger dans les différentes crises qui avaient secoué le pays.
J’avais d’ailleurs personnellement assisté en 2018 à Indaba, avec certains collègues parlementaires, à un véritable réquisitoire, prononcé par le Président du Conseil d’Administration de la GECAMINES à l’encontre de ses partenaires. Il y avait alors dénoncé méthodiquement les pratiques mises en place pour que les revenus de l’exploitation des mines aillent de notre manière légale aux bénéfices de leurs sociétés, privant ainsi l’Etat des revenus de l’impôt et la GECAMINES des dividendes qu’elle aurait pu attendre de ses participations. L’histoire semble lui avoir donné raison, non seulement ses propos ne furent jamais démentis ni contestés, mais surtout la GECAMINES a obtenu des résultats largement positifs dans les renégociations qu’elle a engagées face à des mastodontes, et notamment le plus gros trader du monde.

La réforme du code minier, votée par le Parlement en 2018 aura été la suite logique de ces premières batailles pour rééquilibrer , non plus certains partenariats, mais désormais l’ensemble de notre législation, en amendant le régime de 2002, qualifié à raison par tous, comme trop favorable aux investisseurs. La RDC de 2018, tout le monde en conviendra, n’était plus celle de 2002, et plus rien ne justifiait ces règles extrêmement défavorables à notre pays pour attirer les investisseurs. A ma connaissance, l’intérêt pour nos mines n’a pas décru depuis lors, bien au contraire.

Toutes ces actions, mises en perspective, constituent donc une réaction de défense de notre pays à l’histoire tourmentée qu’il a subi depuis les années 2000. Elle est la réaction légitime de l’Etat, et d’une de ses entreprises pour rééquilibrer ce qui pouvait l’être, après l’abandon aux multinationales étrangères de ce qui a fait notre richesse, notre potentiel minier exploitable.

On n’a pris suffisamment la mesure des propos que les représentants de la GECAMINES n’ont eu de cesse de répéter depuis de nombreuses années, qu’en cédant 32 millions de tonnes de cuivre de réserves certifiées entre 1996 et 2010, c’est en quelque sorte avoir laissé le Roi nu, et le Roi c’est la République Démocratique du Congo.
Roi, parce qu’il nous reste des ressources potentielles, et c’est le mot potentiel qui est important, mais nu parce qu’il ne restait plus en 2010 au pays – à travers la GECAMINES – aucune réserve certifiée ou presque, c’est-à-dire directement exploitable, contrairement à celles qui furent cédées dans les années 2000 dans ce grand élan libéral d’ouverture du pays à l’investissement international. J’ai pu lire récemment que la situation s’était améliorée et que la GECAMINES avait pu reconstituer un certain patrimoine minier, ce dont je ne peux que me réjouir. Néanmoins, presque la totalité des meilleures mines du pays, certifiées pour certaines au début du siècle comme à Kamoto ou Tenkefungurume, ne nous appartiennent plus qu’indirectement et pour un retour pour le pays bien inférieur à ce qu’il a toujours été.

Car c’est cela le fond du sujet et la seule vraie bataille qui vaille. Nous pourrons toujours nous battre pour rééquilibrer notre secteur minier ou mieux contrôler les investisseurs étrangers, tant que nous ne reconstruirons pas un outil national performant d’exploitation de nos matières premières, nous ne serons pas les maitres de notre destin.

C’est pourquoi je regrette toute cette agitation actuelle autour de la GECAMINES, tous ces lanceurs d’alertes, tous ces résistants de la dernière heure, et ils sont nombreux, et toutes ces interpellations, dont le caractère purement politicien n’échappe plus à personne, avec pour seul résultat tangible le risque de bloquer la transformation en cours de la GECAMINES.

En tant que ministre des Finances de la République, j’ai eu en 1986 à connaître de la GECAMINES et à m’y impliquer personnellement. A cette époque, alors que tous les signaux semblaient être au beau fixe pour l’entreprise et la production n’avait jamais été aussi importante cette année là avec 486 000 tonnes de cuivre produites, certains tiraient déjà la sonnette d’alarme dénonçant une situation préoccupante :trop de prélèvements de l’Etat, trop de malversations internes, trop peu d’anticipation pour les investissements à réaliser , trop peu de management moderne, des méthodes de production inadaptées, un retard coupable en matière de découverture et de maintenance, etc. En un mot comme en cent, trop peu de gestion rationnalisée pour une entreprise de cette importance, et dont le coût de production était logiquement supérieur de 100% à ceux de ses concurrents.

En 1990, le coût de production du Cuivre à la GECAMINES était supérieur à 1 dollar la livre de cuivre contre 53 cents chez les concurrents et ce, malgré la teneur de son minerai plus élevée que partout ailleurs. A l’époque, en cette qualité de Ministre des Finances, mais aussi de Président du Comité de Surveillance de la GECAMINES Holding où j’avais été nommé pour reprendre les choses en main, je confiai une mission à une société internationale, le cabinet Bechtel. Celui-ci était bien connu pour avoir accompagné les Chiliens dans la transformation de leur société minière nationale, la CODELCO, aujourd’hui un des plus grands, si ce n’est le plus grand producteur mondial. Ce programme d’études avait pour objet l’optimisation du fonctionnement du Groupe GECAMINES et devait être suivi d’un accompagnement par cette même société pour d’une part redéfinir l’organisation du Groupe GECAMINES et d’autre part réviser tous les plans et méthodes d’exploitation, ainsi que la stratégie et la politique commerciale.

Hélas, après avoir présenté en mai 1987 les résultats de ce programme d’études au Président MOBUTU, celui-ci me fit savoir que la Haute Direction de la GECAMINES l’avait informé que toutes les compétences techniques, financières et managériales existaient au sein de l’entreprise et que l’entreprise serait tout à fait en capacité de mettre seule en oeuvre les recommandations du Rapport Bechtel. Ainsi fut dit, mais évidemment rien ne fut fait, car ce n’était pas à ceux qui avaient à cacher leurs propres turpitudes ou incompétence qu’il fallait s’adresser pour transformer et réformer ce qui devait l’être.

Pire, malgré les mises en garde répétées du consultant de la GECAMINES K vapil sur les risques qui pesaient sur la mine de Kamato en raison de travaux miniers menés sans aucun respect des règles applicables à ce genre d’exploitation souterraine, le sous-sol de la mine s’effondra en 1990, entrainant avec elle la GECAMINES et assez largement de tout le pays, comme l’avait rappelé en son temps le Professeur Gamela.
On peut noter que c’est le même lobby interne – évidemment appuyé par tous ceux qui avaient intérêt au statu quo – qui a également bloqué la tentative de la Banque Mondiale et de SOFRECO dans les années 2000 de refaire de GECAMINES un acteur minier , les poussant à décréter que toute réforme serait impossible avec à la clef la proposition de fermer la partie production de l’entreprise.

C’est pourquoi, au regard de mon expérience passée, au regard de la responsabilité que portent ceux qui ont entravé à l’époque la réforme que nous voulions mener et au regard de l’importance de cette entreprise pour notre pays, je ne peux que soutenir les efforts et la démarche entreprise par le Conseil d’ Administration actuel, à la demande du Président de la République Joseph KABILA KABANGE, de vouloir refaire de la GECAMINES un acteur minier de rang international. Je ne peux que les féliciter d’avoir eu le courage d’engager depuis la fin 2015, un processus coordonné et systématique d’audits techniques et organisationnels avec des cabinets extérieurs pour réformer l’entreprise, la moderniser et lui faire enfin jouer le rôle qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’avoir.

Ce processus s’intègre parfaitement dans la vision de l’actuel Chef de l’Etat Félix TSHISE grâce fait TSHILOMBO. D’ailleurs à ma connaissance, les maux dont souffre l’entreprise n’ont pas fondamentalement changé depuis mon époque, et ce qui était vrai hier , l’est malheureusement encore aujourd’hui, probablement à quelques exceptions près en raison notamment du changement de statut de l’entreprise, de société publique, en société commerciale. Sur ce point en particulier et à rebours de toutes les critiques un peu simplistes qu’on peut lire sur un prétendu manque de contrôle de l’entreprise par l’Etat, on ne peut que rappeler que ce changement de statut volontaire a été institué spécifiquement pour limiter la porosité entre le politique et l’économique au sein de la GECAMINES.

Je rappelle, par exemple, qu’à l’époque nous avions eu à connaître d’achat de matériel militaire directement en échange de cuivre, avec 10 000 tonnes livrées en France pour des hélicoptères ou 20 000 en Italie pour des avions militaires. Que ceux qui regrettent l’absence supposée de contrôle de l’Etat, se souviennent d’où nous venons et pourquoi la GECAMINES a été soustraite à cette emprise directe. Je me contenterai de me référer à ce que j’ai écrit à ce sujet dans « Congo-Zaïre : les coulisses du pouvoir sous Mobutu – Témoignage d’un ancien Premier Ministre », où j’avais alors listé les problèmes rencontrés par l’entreprise : – Les conditions d’exploitation et de gestion technique défaillantes qui impactaient les programmes d’exploitation, l’approvisionnement des stocks, la maintenance des matériels. Le budget n’était exécuté qu’à 50% alors qu’en 1975, les budgets avaient un taux d’exécution de 90% ; -la non fiabilité des projets d’investissements : où par exemple les crédits bancaires alloués par la Banque Mondiale, la Banque Libyenne Arabe ou la Banque Européenne d’Investissement furent consommés alors même que les projets pour lesquels ces crédits étaient alloués étaient ajournés ; -les circuits de commercialisation et d’approvisionnement.

A l’époque il s’agissait de SOZACOM et sa filiale SOZAREX qui rendaient bien plus flous les circuits de commercialisation. Sur ce point on peut noter que GECAMINES n’a plus de structure commerciale dédiée ; – le management de la GECAMINES et la gestion des ressources humaines marquées assez largement par une forte politisation et un certain tribalisme et clanisme dans les recrutements ; -et les fortes impositions gouvernementales, qui n’ont pas cessé avec les « avances sur fiscalité » mais dont on voit qu’elles ne datent pas d’aujourd’hui ; -la prise en charge des activités étrangères à son objet social, comme les activités agro pastorales, les activités sociales liées à l’éducation et à la santé. Je crois que ces différents problèmes subsistent toujours, à un degré plus ou moins fort et que s’agissant des problèmes purement internes, le Programme de Transformation qui a été engagé par la Direction de la GECAMINES s’attache à les dépasser.

Cependant, du peu que j’ai eu à en connaitre à travers les prises de paroles publiques de ses représentants ou de leurs écrits, je ne peux que souscrire au processus qui a été engagé, tant sur la forme, que sur le fond. La démarche tout d’abord, c’est celle d’avoir fait le choix de s’adjoindre un cabinet conseil extérieur – EY – de réputation mondiale pour faire le diagnostic et mettre en oeuvre la feuille de route. Cela ne garantit pas que le processus aboutira, mais cela garantira a minima, que les adversaires de la Transformation, les réfractaires au changement, ne seront les seuls acteurs d’un processus dont ils ne veulent pas et ne pourront pas tout bloquer par leur inertie coupable.

Je rappelle que si les alertes avaient été entendues, si le programme BECHTEL avait été mis en oeuvre, la GECAMINES serait peut-être aujourd’hui un géant mondial et notre pays n’aurait certainement pas connu la même trajectoire. Que ceux qui se sont opposés à l’époque à cette volonté de changement mesurent aujourd’hui la responsabilité historique qu’ils portent face au pays sur ce qu’il est advenu ensuite. Sur le fond, il ne faut pas être grand clerc pour se dire que l’organisation héritée de l’Union Minière dans toutes ses dimensions, doive être adaptée au nouvel environnement minier pour permettre à l’entreprise de faire face à la concurrence.

Les chantiers évoqués par la GECAMINES me paraissent frappés au coin du bons sens – et quoi qu’il en soit, chaque jour qui passe rend la réforme toujours plus indispensable. Alors, avec l’expérience qui est la mienne dans ce pays et les responsabilités que j’ai exercées à tous les niveaux, permettez-moi de vous dire que lorsque je lis ou entends les propos des uns qui ne pensent qu’à prendre le pouvoir et des autres, qui ne souhaitent que bloquer la réforme en cours pour revenir à un système qui n’a jamais marché depuis 1990, je suis affligé et sincèrement inquiet. Ces personnes sont en fait les mêmes que celles qui avaient précipité l’effondrement de Kamoto. Ce sont les mêmes que celles qui n’ont rien fait, ni rien entrepris depuis 1990 pour relever l’entreprise et se sont contentées de gérer le « corbillard » comme on a pu le lire.

En conclusion, en regardant la réalité en face, il faut reconnaitre que le Conseil d’ Administration actuel est le seul depuis mon époque à avoir résisté au lobby des experts internes de l’entreprise et de leurs soutiens et à avoir engagé une action forte en faveur de la Transformation de la GECAMINES pour votre compréhension rendre à cette entreprise sa grandeur et offrir au pays l’outil dont il a tant besoin pour son développement.

RDC : l’impunité de la justice à la base de l’accentuation des violences faites aux femmes (Tribune de Themoly Makanzu Walomba)

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Les yeux ont presque tout vu, les oreilles ont entendu les cris et les pleurs, et la voix a décidé de se lever. Comme un soldat sur le champ de bataille, s’opposant à la peur, méprisant le danger et la souffrance qui pourront arriver après. C’est le cas d’un activiste passionné des droits de l’homme, qui a refusé d’être spectateur des violences faites aux femmes.

C’est si facile à tout le monde de dire : je défendrai une victime d’abus, de violence, de viol ou d’agression sexuelle. Mais la réalité que nous voyons dans la societé nous prouve pratiquement le contraire de ce qu’on se décide. En fait, il y a des jours, des semaines, des mois et des années qui ouvrent notre esprit pour découvrir la réalité qui était cachée depuis le temps.

Cette triste réalité nous fait voir ceci : qu’en RDC, certains hommes politiques, administrateurs sportifs, icônes du monde des affaires, policiers, les personnes censées apporter de l’aide dans la société sont pour la plupart ceux qui violent les droits de l’homme (de la femme précisément). Dans ce cas des célébrités et des personnes de pouvoir, cela a toujours été clair devant la justice de la République démocartique du congo, que la solution serait de cacher, de prétendre qu’il ne s’agissait que d’un simple malentendu, livrant ainsi les victimes à leurs tristes sorts, modifiant ainsi leurs images du monde et hypothéquant leurs futures.

Après tout, quel sera le sort de ces victimes ? Comment seront leurs images devant le monde ? Qu’allons nous dire pour leurs vies, leurs futures ? Il y a donc tant de questions qui se posent au sujet de cette crise.

Selon le Haut-commissaire adjointe de l’ONU aux droits de l’homme, Mme Kate Gilmore plus de 900 personnes ont été victimes de violences sexuelles en RDC sur une période d’un an, et les investigations ont fait voir que la grande partie des crimes a été perpétrée par les personnes censées proteger les civils. Mme Gilmore a déclaré au Conseil des droits de l’homme que la majorité des 900 cas de violence sexuelle enregistrés au cours d’une année ont été perpétrés par la police, l’armée ou des milices. Nous avions tous eu à croire aux promesses du Président Félix Tshisekedi lors de sa campagne en 2018, que l’impunité des agents de l’État sera levée, mais 12 mois après son élection, peu de mesures semblent avoir été prises.

Bien qu’au délà de ce qu’on peut imaginer, nous sommes tous persuadés que la justice en République democratique du congo trouve du mal à s’exprimer sur les gens sous prétexte ayant des immunités ou privilèges judiciaires, à cause de leurs argents ou encore leurs rénomées au pays.

C’est pourquoi, nous activistes des droits de l’homme, devrions nous ténir main dans la main pour éclairer les citoyens sur leurs Droits et Devoirs ainsi que le savoir Juridique élémentaire, afin que tout le monde connaisse la liberté, l’égalité en dignité et en droit.

Themoly Makanzu Walombua,
Chercheur en Politique Internationale à L’Université de l’Afrique du Sud (Unisa).

Santé : Lancement officiel de fexinidazole, nouveau médicament contre la maladie du sommeil

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Le Vice-Ministre de la santé publique, Albert Mpeti a procédé au lancement officiel du nouveau médicament contre la Trypanosomiase Humaine Africaine (THA) dénommé « féxinidazole » ce mardi 28 janvier 2020 au centre Hospitalier Roi Baudouin I de Masina à Kinshasa devant plusieurs partenaires.

Après dix ans de recherche et de développement, voici le premier traitement intégralement par voie orale à prendre pendant dix jours et une fois le jour selon la prescription donnée. Ce médicament ne requiert pas d’hospitalisation des patients.

L’organisation Mondiale de la Santé (OMS), présente à la cérémonie, a procédé à la remise symbolique des médicaments au Vice-ministre de la santé Albert Mpeti qui a indiqué que le Fexinidazole sera distribué gratuitement auprès des patients atteints de la maladie du sommeil après diagnostic.

En outre, A. Mpeti a procédé à l’administration du médicament au premier patient à Kinshasa.

« La mise en circulation du Fexinidazole en RDC marque une étape cruciale vers l’élimination de la maladie du sommeil « , a déclaré le Dr Eric Miaka, Directeur du Programme National de Lutte contre la Trypanosomiase Humaine Africaine (PNLTHA).

Selon le Dr Nathalie Strub – wourgaft, Directrice des Maladies Tropicales Négligées de DNDi, « fexinidazole est le fruit de la collaboration entre le programme national et les partenaires congolais, c’est un produit développé par les congolais pour les congolais avec l’aide des partenaires ».
Le précèdent traitement proposé contre la THA, la thérapie combinée nifurtimox-eflornithine (NECT), bien qu’efficace, est lourde pour les patients et le personnel de santé, nécessitant des défis logistiques d’hospitalisation, particulièrement difficile pour les personnes vivant dans des regions reculées.

Le Fexinidazole est un traitement innovant développé par un partenariat conduit par l’ONG Drugs for Neglected Diseases initiative (DNDi) et la société pharmaceutique française Sanofi, avec des essais cliniques menés en RDC et en République centrafricaine.

Ce lancement entre dans le cadre de la célébration de la journée mondiale des Maladies Tropicales Négligées (MTN) et marque la 3ème journée nationale dédiée à la Trypanosomiase humaine africaine.

Les sites choisis pour la ville province de Kinshasa sont : le Centre Hospitalier Roi Baudouin, Le Centre Neuro Psycho Pathologique (CNPP) ainsi que l’hôpital de Maluku.

Kinshasa : L’UDPS en retraite pour évaluer son premier mandat au pouvoir et ses alliances

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L’Union pour la démocratie et progrès sociale, (UDPS), s’octroie trois jours de retraite du 28 au 30 janvier 2020 au Centre Catholique Nganda à Kinshasa, pour évaluer la gestion du parti depuis l’arrivée de Félix Tshisekedi au sommet de l’Etat ainsi que ses alliances avec ses partenaires du FCC et du CACH.

Pour le porte-parole et cadre de l’UDPS Paul Tshilumbu, cette retraite consiste à faire une auto-évaluation sur les réalisations du parti, l’établissement d’un bilan sur les lacunes qu’a connu le parti, mais aussi une mise en place des projections et des propositions pour l’avenir.

 » C’est d’abord pour autoévaluer le parti et notre première année au pouvoir. Nous établirons un bilan d’analyse sur les lacunes que connaissent le parti, savoir ce qui a marché, ce qui n’a pas marché et pourquoi cela n’a pas marché. Et envisager les solutions quant à cela. Mais nous allons aussi faire des projections et des propositions pour l’avenir », a-t-il déclaré.

De son côté, Jean Marc Kabund président intérimaire du parti présidentiel a demandé aux intervenants de ces travaux, d’évaluer avec rigueur l’exercice du pouvoir conquis depuis une année.

Il affirme par ailleurs qu’à la sortie de cette retraite, l’UDPS ne sera plus jamais comme avant.

L’UDPS va au cours de cette période faire également un examen sur leur collaboration avec le FCC et son principal allié du CACH, l’UNC de Vital Kamerhe, directeur de cabinet du Chef de l’Etat.

RDC-Dépense publique : Sele Yalangwila étable le bilan du projet 100 jours du Chef de l’Etat.

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Le ministre des finances José sele Yalangwila a affirmé que le budget décaissé du trésor public pour le programme de 100 jours du président de la République, Félix Tshisekedi ne coïncide pas avec le niveau des travaux exécutés. Cette affirmation a été faite ce mardi 28 janvier dans une interview accordée à la radio Top Congo FM.

Selon le ministre des finances, seuls 70% des ressources réservés au projet d’urgence du chef de l’Etat avaient déjà été décaissés avant la prise de ses fonctions.

A l’en croire, les missions ont été effectuées sur le terrain afin de s’assurer que le niveau d’exécution était assez avancé. Cependant, le niveau d’exécution physique était en deçà du niveau d’exécution financière.

Par ailleurs, Sele Yalangwila, a recadré l’affirmation du directeur du cabinet du chef de l’Etat, Vital Kamereh selon laquelle 70% des travaux dudit projet serait réalisé.

 » il ne faut pas confondre. Lorsqu’on dit réalisation à 70%, il ne faut pas prendre le cas d’un projet isolé parmi une dizaine des projets pour dire que c’est ce pourcentage qui s’applique à tout les restes. Il faut prendre la moyenne de tout les projets qui aujourd’hui en terme d’exécution physique c’est en deçà de 50% « a-t-il déclaré.

Pour lui, Vital Kamerhe a fait dans son bilan, seulement allusion au saut-de-mouton réalisé à pompage.

RDC: Michelle Bachelet clôture sa visite à la cité de l’UA

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La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet a clôturé lundi 27 janvier, sa visite en République démocratique du Congo. C’était à la cité de l’Union africaine (UA), où elle a été reçu par le chef de l’état Félix Tshisekedi après une tournée de l’Est à la capitale du pays.

Parti de l’Est de la république, où elle a entamé sa visite, Michelle Bachelet a échangé avec le ministre des droits humains et les membres du comité de la province de l’Ituri. Et a également rencontré les communautés Hema et Lendu avec qui elle a discuté sur les violences faites dans le territoire de Djugu.

La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, a aussi rencontré dans la capitale le Premier ministre, sylvestre Ilunga et la Présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, pour discuter des questions sécuritaires, de la justice, des violences sexuelles et d’un éventuel appui de l’ONU.

En clôture de sa visite, Michelle Bachelet a été reçu par le chef de l’Etat Félix Tshisekedi avec qui elle a prit parole.

Certaines annonces lui ont été faites par le président notamment la justice pour les victimes des atrocités constatées à l’Est, la lutte contre les violations sexuelles faites aux femmes, la lutte contre la traite des êtres humains, et aussi l’élaboration et la validation d’un plan d’actions stratégiques pour la période 2020-2024.

Bachelet a salué les progrès en matière de droits civiques et politiques, mais regrette toute fois que les acteurs étatiques soient pour 54% responsables des violations répertoriées et que les violations par les groupes armés aient augmenté de 40%.

Kinshasa-ISC : les instigateurs de la manifestation à l’ISC ne sont pas étudiants de l’Institut selon le DG Mbangala

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Le DG de l’Institut Supérieur du commerce (ISC), Augustin Mbangala a dénoncé devant la presse lundi 27 janvier 2020 qu’un nombre d’inciviques non reconnu comme des étudiants de l’institut, a initié le soulèvement des étudiants pour manifester contre une probable augmentation des frais académiques.

Il confirme que la police a interpellé quatre d’entr’eux. Ces derniers devront avoué ceux qui les ont commandités.

« Nous devons d’abord interroger des voyous qui ont été arrêtés et qui ne sont pas étudiants de l’ISC. On en a pris quatre, qui n’ont pas de cartes d’étudiant et disent être dans des classes des vacations jour et soir de l’ISC. Mais après vérification, on a constaté qu’ils ne sont pas nos étudiants. Nous sommes en train de poursuivre les recherches pour savoir qui les a commandités  » a-t-il dénoncé.

Le DG Mangala a précisé par ailleurs qu’aucune négociation n’a encore été tenue pour la fixation de frais académiques en cette nouvelle année 2019-2020.

Cependant, quelques dégâts matériels ont été constatés pendant cette manifestation, des vitres ont été cassées, des voitures ont été caillassées, plusieurs vols aussi ont été enregistrés.

Notons que l’Institut Supérieur du commerce (ISC), est le quatrième établissement public à se soulever depuis le début d’année contre à la hausse des frais académiques après l’Université de Kinshasa (UNIKIN) ; l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (IFASIC) et l’institut supérieur de techniques appliquées (ISTA)

Kinshasa : Grogne à l’ISTA et ISC, les étudiants manifestent contre l’augmentation des frais

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Les étudiants de l’Institut Supérieur des Techniques Appliquées (ISTA) manifestent ce lundi 27 janvier, suite à l’augmentation des frais académiques. A les en croire, les frais académiques seraient passés de 450 000 FC à 600 000 FC.

Pas des cours au sein de l’ISTA. Pas de passage pour les usagers de cette route, les étudiants ravissent des téléphones et des biens des passants.Aucune présence policière n’est signalée à l’ISTA.Ces événements interviennent au même moment qu’à l’Institut Supérieur de Commerce ou une rumeur d’augmentation des frais académiques a été à la base d’un soulèvement de quelques étudiants. Des vitres et chaises de la guérite de cet Institut ont été cassées par les étudiants avant que la police intervienne. Le DG de l’ISC a démenti toute hausse des frais. Il affirme que les négociations n’ont même pas débuté pour fixer les frais à payer cette année.

Kinshasa : la jeunesse de CACH qualifie d’outrageux, les propos de Mabunda envers Tshisekedi et en appelle à sa démission

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Les propos de Mabunda à l’endroit du chef de l’Etat concernant la fameuse question de dissolution du parlement sont qualifiés d’outrageux pour la jeunesse du Cap pour le Changement.

La jeunesse du CACH, réclame la démission immédiate de Jeannine Mabunda Lioko de sa fonction de Présidente de l’Assemblée nationale dès la rentrée parlementaire pour atteinte à l’honneur du chef de l’Etat.

Ils estiment que Jeanine Mabunda devrait donc se réserver lorsqu’il faut répondre au président de la République.

Pour Mubenga Kayembe, cadre de la ligue des jeunes UDPS-TSHISEKEDI, Jeanine Mabunda doit démissionner. « Nous exigeons la démission de Mme. Jeanine Mabunda au poste de Président de l’Assemblée nationale pour atteinte à l’honneur du Président de la République, et ceci, dès la rentrée parlementaire prochaine », a-t-il lu.

Ils promettent cependant d’entreprendre et de poursuivre avec des actions concrètes dès la prochaine rentrée parlementaire en mars 2020, si leur décision n’est pas prise en compte.

« Nous nous sommes rendus compte qu’elle-même est sous domination. C’est intolérable, elle a fait cette déclaration qu’elle ne pouvait jamais faire. Il y a 22 ans, personne ne pouvait tenir pareils propos à l’endroit du Chef de l’État. Nous voulons lui demander d’arrêter, ce qu’elle fait n’est pas correct. Vous savez que le Chef de l’État n’est pas redevable devant le parlement. Ça ne s’arrête pas là, à la rentrée parlementaire, nous allons continuer à se faire entendre avec les actions », a avancé le député Léon Mubikayi, président du groupe parlementaire du CACH.

Richard Makobo Musafiri

RDC : Pour le député Coco Mulongo, le mariage FCC-CACH ne produira pas des résultats car l’un des partenaires est ménopausé

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En République démocratique du Congo, les relations entre la coalition au pouvoir « FCC-CACH » ne sont plus au beau fixe depuis les propos tenus par Félix Tshisekedi devant la diaspora congolaise à Londres et la réplique cinglante de Jeanine Mabunda. Plus d’une semaine plus tard, aucun camp ne semble fumer le calumet de la paix, surtout que le Chef de l’Etat a redit sa menace devant les membres du gouvernement.

Répondant à une question posée par les jeunes de la coalition présidentielle samedi, le député national Coco Mulongo a utilisé une métaphore pour expliquer la difficile cohabitation entre l’actuel président de la République et son prédécesseur. L’élu de Lubumbashi considère la coalition comme un mariage. Et dans un mariage, dit-il, pour qu’il y ait des enfants, qu’il considère comme des résultats, il faut qu’il y ait un « homme » et une « femme ». Un « mariage homosexuel » ne peut jamais donner des enfants, assène t-il.

Ce cadre du parti présidentiel estime que s’il n’y a pas toujours de changement ou des résultats après une année de gestion, c’est parce que dans la coalition, la femme (FCC) veut se considérer comme le chef du foyer. Les invitant à se considérer « femme »dans cette union FCC-CACH, Il pense que ce n’est qu’à ce prix qu’ils enfanteront. Sinon, alors, ils ont atteint la menaupause après 22 ans au pouvoir.

« Dans tout mariage, Il y a toujours des problèmes. Dans ce mariage coalition FCC-CACH doit donner un résultat. Politiquement cette coalition doit donner un résultat, et ce résultat, nous l’attendons tous.

Et, le résultat, c’est le social du peuple, c’est le développement économique dans différents secteurs dans notre pays. Mais, dès lors que cette coalition n’amène pas un changement dans notre pays, là, Il y a un problème ».

Et d’ajouter:

« Personne n’est contre la coalition, mais il faut qu’elle donne les résultats. Si les résultats sont là, le peuple ne va pas critiquer la coalition. Mais, s’il n’y a pas des résultats, le peuple va chercher à savoir pourquoi la coalition ne parvient pas à donner des résultats. Et je crois que c’est ce qui se passe. Tout le monde se réveille le matin et se dit, mais, le changement ne vient toujours pas.

Qu’est ce qui fait que le changement ne vienne pas ? C’est parce que dans le mariage, dans le mariage, il y a une personne qui veut se faire homme alors qu’elle est une femme. Et, dans un mariage homosexuel, Il n’y a pas d’enfants. Et cet enfant pour moi, Ce sont les résultats », a dit Coco Mulongo, député élu de Lubumbashi sur la liste UDPS-TSHISEKEDI, dans sa réponse à la question d’un jeune.

Et de poursuivre:

 » si nous voulons des résultats, que ces gens-là reconnaissent qu’ils sont femmes et que nous, nous sommes les sommes, alors seulement, ils enfanterons, à moins qu’ils ne soient déjà des menaupausés.

Après 22 ans du pouvoir, peut-être qu’ils sont déjà dans la ménopause et dans ce cas, difficile d’attendre des résultats d’eux », renchérit -il.

RDC-Dissolution du parlement : Félix Tshisekedi réitère sa menace en cas d’obstruction de son action, d’où qu’elle vienne

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Le chef de l’Etat Félix Tshisekedi a rappelé lors du 18ème conseil des ministres tenu ce 24 janvier, à la cité de l’Union Africaine, qu’il n’hésitera pas à prendre ses responsabilités, dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles en cas d’obstruction de son action, d’où qu’elle vienne, si on l’y poussait.

Le compte rendu de cette réunion affirme que le président a réitéré ces propos quant au sujet de la dissolution de l’Assemblée nationale en cas d’empêchement de son action.

Selon ce rapport, le président a rappelé par ailleurs qu’il, n’hésiterai pas à sanctionner à travers un stylo rouge, certains ministres qui s’opposeraient à ses actions.

Au cour de leur discussion, le président a invité les ministres à la retenue dans les propos à l’égard du respect des institutions d’une part, mais également à une sincérité dans l’accomplissement de ses missions.

Il a aussi mis l’accent sur la relation qu’entretient les différents membres de la coalition FCC-CACH, et a également soulever des questions sur des tensions politiques qui rongent cette coalition.

Richard Makobo musafiri

Kinshasa : l’ISTA exclu définitivement 12 étudiants fauteurs des troubles

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Le Directeur Général de l’Institut Supérieur de techniques appliquées (ISTA), Pierre Kasengedia Motumbe, avec tous les membres du comité de gestion, ont signé et lu devant la presse ce vendredi 24 janvier 2020, une décision portant exclusion définitive de 12 étudiants.

Ces étudiants appartenant à une association des fauteurs des troubles appelée « bassistes », sont accusés d’être à la tête de nombreuses tumultes au sein de l ‘ISTA.

A en croire, le comité de gestion, ils sont accusés de détention d’armes blanches, des coups et blessures sur la personne du vice-président des étudiants de l’ISTA/Kinshasa ; et des
destructions méchantes du bureau de la coordination estudiantine de l’ISTA/Kinshasa.

Il s’agit nommément des étudiants suivants :

1. Nzeza Pululu, étudiant en G3 Mécanique/C, année académique 2019-2020;
2. Tshibuketi Mbaki, étudiant en G3 Électricité/B, année académique 2019-2020;
3. Mbumbu Mbaki, étudiant en G3 Électricité/B, année académique 2019-2020;
4. Mbangu wa Mbangu, étudiant en G3 RTM/B, année académique 2019-2020;
5. Onyumbe Wenyi Héritier, étudiant en G2 Électricité/B, année académique 2018-2019;
6. Mudianga Malovo, étudiant en G3 Électricité/B, année académique 2019-2020;
7. Lungondo Esengo, étudiant en G3 Électricité/B, année académique 2019-2020;
8. Bilo Balaki, étudiant en G3 Électronique/B, RT, année académique 2019-2020;
9. Nzinga Mbongo, étudiant en G3 Mécanique/A, année académique 2019-2020;
10. Kisinginisa N’Lambi, étudiant en G3 Électricité/A, année académique 2019-2020;
11. Mankoto Kumingana, étudiant en G3 RT/A, année académique 2019-2020;
12. Kindembi Muya, étudiant en Préparatoire/A, année académique 2019-2020.

Pour le DG de l’ISTA, ces étudiants sont exigés de ne plus se retrouver dans le site dès l’entrée en vigueur dudit communiqué, en cas d’échéance, les mesures sévères seront prises à leur égard.

« Les étudiants ainsi exclus sont formellement interdits de se trouver à dater de ce jour sur le site de l’ISTA/Kinshasa », à décidé le DG de l’ISTA Pierre Kasengedia Motumbe.

Richard Makobo musafiri

Kinshasa : la DGM empêche Shadary et Cishambo de quitter le sol congolais pour détention des passeports illégaux

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Le secrétaire permanent du parti de Joseph Kabila (PPRD), Emmanuel Ramazani Shadary et l’ancien gouverneur du Sud – Kivu, Marcelin Cishambo ont été interpellés pendant la nuit du 24 janvier 2020 à l’aéroport de Ndjili, par la Direction générale de migration (DGM), pour avoir essayé de se rendre au Burundi avec des passeports illégaux.

Le deux membres du PPRD, accompagnés d’une délégation de 9 personnes, devaient effectuer, hier la nuit une mission officielle à Bujumbura au Burundi, alors qu’ils détenaient des passeports diplomatiques qu’ils n’avaient plus droit depuis deux ans.

La DGM, a saisi les passeports des deux hommes alors que la délégation n’avait pas encore pris place à bord de l’appareil.

Alors qu’un tweet officiel du PPRD a circulé depuis ce matin dans les réseaux sociaux faisant un état d’une fake news (fausse information), une source digne de confiance nous a indiqué que la mission officielle dont devait prendre part la délégation du parti a été belle et bien annulée et que le parti sera représenté par une équipe au niveau du Burundi.

Richard Makobo musafiri.

RDC: Steve kivuata échelonne les éléments constitutifs du mauvais bilan du chef de l’Etat.

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Le porte-parole de LAMUKA, Steve kivuata s’est livré au cours d’un entretien avec la rédaction de Kinshasatimes, ce vendredi 24 janvier 2020, à échelonner les éléments constitutifs du mauvais bilan du chef de l’Etat qu’il traite d’être complément et presque à cent pour cent négatif.

Steve kivuata, s’est pas retenu à étaler les éléments qui selon lui ont été les causes d’un bilan complément négatif du chef de l’Etat pour sa première année de gestion au pouvoir.

Il a d’emblée signifié qu’il y avait un manque de vision commune dans la gestion des choses publiques FCC-CACH sous la gouverne du président Félix Tshisekedi, et à poursuivie par donner les éléments ci-dessous :

« sur le plan politique, il y’a une forte crise politique, effectivement dû au cafouillage et la confusion au sommet de l’état, sur le plan économique, il y’a une ingérence de la chose publique, il y’a non respect de la chaîne des dépenses ainsi que les règles de passation de marcher publique, il y’a un déficit budgétaire de 300 millions $ dépasser en 2019, il y’a des affaires concernant des millions des dollars que la justice n’a pas pu tranché la même année, l’instabilité du tôt de change, la diminution du pouvoir d’achat de la population, la hausse des frais académiques dans les universités et institution de l’Etat, des mauvaises qualités des routes construites pour 100 jours, qui n’ont duré que 100 jours, les inondations et la difficulté d’accès aux soins de santé primaires qui occasionnent des morts d’hommes. » a-t-il cité.

Il ajoute par ailleurs qu’il aurait épinglé la politique sur la gratuité de l’enseignement, qui est un acte constitutionnel et bénéfique pour beaucoup des ménages comme l’élément réussi du bilan du chef de l’Etat. Mais il affirme que cette politique a été mal conçue et aujourd’hui elle a des conséquences aussi négatives.

Le porte-parole de Lamuka, à cependant rappeler que la liberté des manifestations étant un acte constitutionnel et également un droit, devait être respecté comme tout autre acte constitutionnel. Il cite les manifestations du 30 juin 2019, ainsi que 17 janvier 2020.

RDC-24 janvier : Une année après l’alternance pacifique au sommet de l’Etat, plusieurs Kinois déplorent le social

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Un a passé depuis l’accesion à la magistrature suprême de Félix Tshisekedi. A Kinshasa, la question du social continue à inquiéter la population. Dans un baladeur réalisé ce vendredi 24 janvier par Kinshasatimes, la population kinoise se déchaîne.

Les commerçants déplorent la hausse du taux de dollars, la hausse des prix, le manque de circulation d’argent…

« Aveuglement, on ne sentirait pas la différence comparativement à l’ancien régime, sous Kabila », s’est exclamé un commerçant.

Pour ce groupe des commerçants, ce qui importe d’abord, c’est l’impact du changement social qui devait être célébrer en ce jour d’alternance. Un changement social qu’ils souhaiteraient être « ressenti et reconnu », par tous les congolais.

« Nous devrions célébré le changement social aujourd’hui. Un changement ressenti et reconnu par tous les congolais. Si le taux du marché n’est pas revu à la baisse, le social des congolais serait une histoire à dormir debout », à indiquer un commerçant du centre ville.

Du côté des étudiants, ils jugent non contribuable cette première année du président de la république relativement à son apport sur le phénomène de majoration des frais académiques dans différents établissements publics, notamment l’Université de Kinshasa (UNIKIN), et l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC).

« Il y a des tueries, des dégâts, des blessés, des tensions continuent chez les étudiants au sujet de cette majoration des frais académiques dans certains établissements publics etc… En somme, nous n’avons pas senti l’implication du chef de l’Etat sur ce sujet », se plaint Merveille Moteyi étudiante à l’IFASIC.

« Comment allons-nous juger son bilan d’après-vous ? Est-ce qu’à l’UNIKIN, les étudiants suivent les cours ? Nous sommes très déçus, l’enseignement est par terre, les portent sont fermées, pas d’activité, les parents regrettent du comportement de notre gouvernement, incapable de résoudre un problème dans un court délai, il le voit tout ça, mais il fait quoi ? Vous voulez un bilan avec tout ça ? », s’interroge Bweta junior, étudiant à l’UNIKIN.

Certains Kinois estiment que la coalition FCC-CACH serait à la base du bilan « mitigieux » de Félix Tshisekedi, une année après à la magistrature suprême.

« Que Le chef de l’Etat n’espère pas d’un bilan louable maintenant et dans des années avenirs tant que cette fusion dont plusieurs traînent, infernale sera à l’heure. C’est une réalité qui continuera à étouffer le développement de la RDC », déclaré une trentaine révolu.

« 80% des gens qui nous gouvernent sont ceux qui ont travaillé avec Kabila. Il y a une réalité au fond, tant qu’il y a toujours ces gens là, que Félix oublie un bilan louable aujourd’hui et dans des années avenirs », ajoute Carolle mbombo, agent de l’Etat.

Pour rappel, le 24 janvier symbolise la première alternance pacifique au sommet de l’Etat qu’a connu la RDC, entre un président de la république entrant et un autre sortant.

Richard Makobo Musafiri

RDC : le CLC encourage Félix Tshisekedi à dissoudre l’Assemblée nationale si elle devient un obstacle aux attentes de la population

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Dans une correspondance adressée à Félix Tshisekedi, le Comité Laïc de Coordination (CLC) l’encourage dans la procédure de l’Assemblée Nationale au cas où elle manifestait une « léthargie de l’Etat » en se mettant en obstacle des attentes de la population.

« Si l’Assemblée nationale, dont on connaît les conditions de mise en place, continue à donner des signaux négatifs de maintien de la léthargie de l’Etat au détriment des attentes réelles de la population et de nos partenaires, il est de votre devoir d’exercer effectivement vos prérogatives constitutionnelles de sa dissolution, comme vous l’avez pertinemment relevé dans votre adresse à Londres, devant les compatriotes de la diaspora », renseigne une correspondance du CLC adressée au président Félix Tshisekedi.

Le Comité laïc de coordination invite aussi le chef de l’Etat à « supprimer le bicéphalisme » au sommet de l’Etat. Pour le CLC, ce système qui « s’est installé dans la gestion de l’Etat, engendrant deux pôles antagonistes d’exercice du pouvoir qui se neutralisent et empêchent toute avancée significative de la nation. »

La coalition au pouvoir (FCC-CACH) traverse des moments de turbulences marqués par des attaques des uns contre les autres. Les derniers cas en date sont les déclarations consécutives à l’intention exprimée par Félix Tshisekedi de dissoudre l’Assemblée nationale si le FCC tentait de bloquer l’exécution de son programme.

En réaction à cette menace, Jeanine Mabunda a elle, brandi les dispositions constitutionnelles (article 148). Mabunda a aussi jugé mineur et indécent le débat autour de la dissolution de la chambre basse alors que la population connaît des « douleurs sociales ». Elle a surtout brandi la menace de “haute trahison” si Tshisekedi arrivait à dissoudre l’Assemblée nationale. Des déclarations que les députés de la coalition Cap pour le Changement ont qualifié d’incendiaires et d’outrageant envers le président Félix Tshisekedi.

Sommet Royaume-Uni-Afrique : Félix Tshisekedi promet de simplifier l’impôt et de faciliter la tâche aux investisseurs en RDC

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Au cours du sommet d’investissement Royaume-Uni-Afrique, Félix Tshisekedi s’est engagé à améliorer l’environnement des affaires en RDC pour attirer les investissements. Il a annoncé le lancement de diverses mesures pour améliorer la facilité de faire des affaires, notamment en simplifiant les impôts et en mettant en place un mécanisme pour résoudre rapidement les défis auxquels des investisseurs pourraient faire face.

« Il était important pour moi de participer au Sommet d’investissement UK-Afrique pour écouter comment les autorités politiques et chefs d’entreprises du Royaume-Uni redéfinissent leur nouvelle relation avec l’Afrique après le Brexit. Ce sommet a été une bonne opportunité pour moi de les informer des progrès réalisés depuis le début de mon mandat et des réformes en cours pour améliorer le climat des affaires afin de faire de la RDC une destination d’investissements plus attractive », a déclaré Félix Tshisekedi.

Le chef de l’Etat congolais a aussi annoncé que la RDC était ouverte aux affaires et a discuté de la façon de stimuler les investissements propres et durables pour soutenir la stabilité et la prospérité de la RDC, au cours de sa participation au sommet d’investissement Royaume-Uni-Afrique organisé sous l’initiative de Boris Johnson, le premier ministre britannique à Londres.

Avec le premier ministre britannique, Boris Johnson, ils ont discuté du soutien annuel du Royaume-Uni à la RDC et de la nécessité pour le gouvernement de la RDC de mener des réformes concrètes en 2020 pour améliorer le développement économique, instaurer la paix et la stabilité dans toutes les régions du pays et de réduire l’épidémie d’Ebola à zéro nouveau cas.

Le chef de l’Etat s’est aussi appesanti sur son plan de développement des infrastructures en RDC, y compris dans le secteur des énergies renouvelables. Une initiative conjointe avec le Royaume-Uni contribuera également à accroître les investissements privés pour la fourniture d’énergie durable à la population croissante de la RDC.

Le président Tshisekedi et le Premier ministre Johnson ont également mis l’accent sur l’importance de la RDC dans les efforts mondiaux pour la lutte contre le changement climatique en prévision de la COP26 qui se tiendra au Royaume-Uni cette année. Ils ont également discuté de la manière dont les deux pays pourraient travailler ensemble pour renforcer la sécurité et la prospérité à plus long terme en RDC.

Félix Tshisekedi a également rencontré des dirigeants de 20 autres pays africains, des entreprises africaines, des chefs des institutions financières internationales et des investisseurs britanniques lors de ce sommet. Il a assisté à une réception au palais de Buckingham et a rencontré des membres de la famille royale.

RDC : Emmanuel Ramazani Shadary, avertit de paralyser le pays en cas d’attaque contre Albert Yuma

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Le Secrétaire Permanent du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), Emmanuel Ramazani Shadary, a menacé de paralyser le pays en cas d’attaque contre Albert Yuma. Il a fait l’annonce au cours d’une matinée dédiée à l’installation de la ligue des femmes à Kinshasa du PPRD

« Qu’ils expliquent pourquoi les gens poursuivent le PCA de la Gécamines. Vous le connaissez ? Il n’a rien fait. On lui cherche une faute, il n’y a rien. Quelle faute ? Si on apprend que quelque chose de mal lui est arrivé, je vais donner un mot d’ordre, nous allons nous soulever et nous allons mettre tout le monde débout et paralyser ce pays », a martelé Emmanuel Ramazani Shadary.

« Vous allez voir ce que nous ferons s’il y a un problème avec les gens du PPRD », a-t-il réitéré lors de son speech.

Albert Yuma, président du Conseil d’administration de la Gécamines, est accusé d’être à la base d’un litige financier de 200 million €, qui oppose la Gécamines à l’homme d’affaire Israélien Dan Gertler.

Dans un communiqué lu le 27 décembre dernier, le président Félix Tshisekedi a affirmé que cette affaire est grave et a indiqué que la justice devait faire son travail.

L’affaire est à ce jour entre les mains de la justice, et Albert Yuma est sous interdiction de quitter le sol congolais pour des raisons d’enquêtes.

Richard Makobo Musafiri

IFASIC : les professeurs posent 3 conditions avant la reprise des cours

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L’Association des professeurs de l’IFASIC, (API) réunie en assemblée générale ce mercredi 20 janvier, a fixé ses conditions avant la reprise des cours à l’IFASIC.

Après des violentes manifestations survenues en date du 20 janvier 2020, les professeurs ont déclaré que la reprise des cours est conditionnée par 3 éléments :

– La sécurisation du site et de l’ensemble du personnel;

– L’identification des étudiants régulièrement inscrits et ayant le droit d’assister au cours;

– La demande publique du pardon par les étudiants à travers leur coordination pour le préjudice moral et psychologique subi par la communauté universitaire de l’IFASIC.

L’association des professeurs de l’IFASIC a appuyé la décision prise par le comité de gestion quant à l’exclusion définitive des étudiants fauteurs des troubles.

L’API manifeste par ailleurs sa solidarité à l’egard de leurs pairs, d’autres universités victimes du comportement négatif des étudiants.

L’API demande aux pouvoirs publics de dédommager, le cas échéant, les enseignants dont les biens ont subi une dégradation du fait des troubles causés par les étudiants.

En définitif, l’API appelle le gouvernement à la remise en question du comité de partenariat (COPA) et le payement régulier des frais de fonctionnement des établissements publics.

Richard Makobo Musafiri

RDC: Dissolution du parlement, la présidence fait une mise au point

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L’équipe de communication de la présidence de la République sort enfin de son silence. La « dissolution du parlement n’est pas à l’ordre du jour pour le chef de l’État », renseigne une note explicative de l’équipe de cette équipe concernant le speech de Félix Tshisekedi aux congolais de Londres.

Pour l’équipe de communication de la présidence, Félix Tshisekedi serait obligé de dissoudre le parlement que s’il se retrouve dans une situation l’empêchant de satisfaire le peuple congolais.

« Il ne souhaiterait pas en le faisant, créer une crise au pays. Toutefois, a-t-il souligné, s’il est mis dans une situation où il n’arriverait pas à satisfaire le peuple qui l’a élu, il n’y aura pas d’autre choix », ajoute l’équipe de communication de la présidence.

Quid du FCC-CACH ?

Pour ce qui est de la coalition FCC-CACH, poursuit le document, le Président de la République, a conscientisé tout le monde, que ce soit les membres du Front Commun pour le Congo( FCC) que ceux de Cap pour le changement( CACH) »de travailler pour l’intérêt supérieur de la nation et non pour les familles politiques auxquelles nous appartenons ».

« Nos détracteurs commencent déjà à murmurer et à nous prêter de mauvaises intentions en disant qu’après une année, conformément à la constitution, le président devrait dissoudre le parlement. Alors que moi personnellement, je ne rêve pas pour le moment de le dissoudre pour éviter une crise au pays. Par contre, si vous me poussez ou me mettez dans une situation telle que je ne sois plus à mesure de servir mon peuple comme il se doit et que j’estime que la mission pour laquelle j’ai été porté à la tête de l’Etat est étouffée, je n’aurai pas d’autre choix que de dissoudre le parlement », avait déclaré Félix Tshisekedi, sur des propos traduits par l’équipe de communication de la présidence de la République.

L’équipe de la communication de la présidence appelle la coalition FCC-CACH à privilégier l’intérêt patriotique.

Kinshasa : le prof André MBATA à Jeanine Mamunda : »le fait de se retrouver à la tête de l’Assemblée nationale ne fait pas de quelqu’un un constitutionnaliste »

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Le député national élu du parti au pouvoir, Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le professeur André Mbata, a recadré Jeanine Mabunda, présidente de l’Assemblée nationale qui réagissait sur les propos du président de la République, Félix Tshisekedi menaçant de dissoudre le parlement

Dans une note parvenue à la rédaction de Kinshasatimes.cd ce mercredi 22 janvier 2020, le professeur André MBATA, a rappelé qu’ utiliser des expressions latines ayant traits au droit, ne fait nullement de quelqu’un un constitutionnaliste.

Par ailleurs, indique le cadre de l’UDPS, les conditionnalités d’ exercice de l’article 148 ne privent le Chef de l’Etat, Felix Tshisekedi de son droit constitutionnel de dissoudre un jour l’Assemblee nationale, tout en soulignant que l’intention du garant de la nation n’est pas de dissoudre l’assemblée nationale, mais qu’il serait contraint en cas crise persistante.

Le professeur Mbata sollicite la pitié du président Tshisekedi à ne pas dissoudre le parlement même si les conditions seraient réuni, mais également à la partie adversaire (FCC) de garder un profil bas pour ne pas énerver la nation qu’ils avaient condamnée a l’inanition. »

Richard Makobo Musafiri.

L’UE prête à assister les institutions congolaises dans plusieurs domaines

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La présidente de l’Assemblée nationale Jeanine Mabunda a échangé mardi 21 Janvier dans son cabinet de travail avec Jean-Marc Chataigner, délégué de l’Union européenne en République Démocratique du Congo.

Selon le diplomate Français, l’Union européenne est prête à assister la RDC, dans les domaines des infrastructures, navigation fluviale, social et même dans l’expertise.

“Nous sommes prêts à assister les institutions congolaises. Nous essayons de faire un maximum dans le secteur social, dans les domaines des infrastructures, navigation, fluviale et même expertise. Nous sommes impliqués sur beaucoup de projets. Donc, nous sommes prêts à soutenir les efforts qui sont en cours”, a déclaré Jean-Marc Chataigner.

Cet accompagnement, indique t-il, n’est pas conditionné par quelques préalables, le pays ayant réussi sa première alternance pacifique et ses institutions étant toutes installées à ce jour.

Kinshasa : commémoration de la mort de Thérèse Kapangala, sa famille réclame justice

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L’association « Génération Thérèse Kapangala » (GTK) a commémoré ce mardi 21 janvier 2020 au Centre Catholique Nganda, les deux ans de disparition de l’aspirante catholique, Thérèse Dechade Kapangala. Cette dernière a été tuée le 21 janvier 2018 dans l’enceinte de la paroisse Saint François de Kintambo, lors de la répression par la police d’une marche du Comité Laïc de Coordination (CLC) qui manifestaient contre un troisième mandat du président horaire, Joseph Kabila.

La famille Kapangala a lancé un appel au président Félix Tshisekedi de s’impliquer dans ce dossier qui jusque-là tarde encore au niveau de la justice afin « de mettre fin à l’impunité ainsi qu’à la politique de deux poids deux mesures longtemps décrié en RDC », déclare Jean-Claude Kapangala, coordonnateur de GTK.

Plusieurs membres de sa famille, ses amis et connaissances ainsi que des militants des mouvements citoyens ont relaté le parcours de sa vie à travers des témoignages lors de cette activité.

Par ailleurs, l’association citoyenne Génération Thérèse Kapangala prône l’avènement d’une nouvelle forme politique, fondé sur le droit des populations, la transparence, la bonne gouvernance et le développement juste et durable.

Jeanine Mabunda: « ma vision d’un Congo fort est subordonnée à une presse forte »

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La présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda a sollicité ce mardi 21 janvier, la collaboration des journalistes afin de présenter aux congolais ainsi qu’ au monde extérieur, un nouveau visage de la RDC. C’était au cours de la cérémonie de présentation des voeux à la presse nationale et internationale, organisée par l’Assemblée nationale.

« Ma vision d’un Congo fort est subordonnée à une presse forte. Une presse comme c’est le cas dans les démocraties anciennes, qui joue efficacement son rôle du quatrième pouvoir. Pour moi le journaliste est comme un far dans la pénombre, qui met en lumière l’action des décideurs pour éclairer l’ opinion publique », a déclarée Jeanine Mabunda, présidente de l’Assemblée nationale.

Selon elle, il n’y a pas de meilleur vecteur pour transmettre une nouvelle image du pays, un nouvel élan que par la presse nationale et internationale.

La patronne de la chambre basse du parlement a par ailleurs exhorté les professionnels des médias, de penser pendant l’exércice de leur métier, aux règles d’éthique et déontologie mais aussi aux Congolais. « Un article on sait qui le signe, mais pas qui le lit », conclut-elle.