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La RDC et l’Ouganda, visas d’entrée, supprimé

Après le rapprochement militaire pour une opération conjointe dans la traque des ADF, un mouvement terroriste affilié à l’État islamique (EI), la République démocratique du Congo et l’Ouganda ouvrent encore d’autres horizons de leur coopération.

A l’issue de la 8ème grande Commission mixte RDC-Ouganda organisée à Kinshasa, du 12 au 14 octobre, le gouvernement de deux pays ont décidé d’exempter leurs ressortissants des visas d’entrée en RDC et à l’Ouganda.

C’est depuis novembre 2021 que les armées congolaise et ougandaise mènent des une lutte contre les ADF dans une opération baptisée “Shujaa”. Ce mouvement est à l’origine de plusieurs exactions dans la partie est de la RDC. Cette commission mixte a également évalué les résultats des opérations de la traque des terroristes. 

Bukavu: la Dynamique des visionnaires chrétiens affûte les armes pour la candidature de Josué Unique Bibentyo

Une journée du dimanche sans repos pour l’ambitieux à la députation provinciale dans la ville de Bukavu, Unique Josué Bibentyo qui a tenu une réunion stratégique avec les représentants de différents axes de ses Quartiers généraux dans les trois communes de la ville de Bukavu. 

Devant ces partisans, ce dernier a eu suffisamment du temps pour revenir à fond sur les stratégies de terrain qui devront être mises en place durant cette période d’avant la campagne proprement dite et celle de la campagne électorale au mois de novembre prochain. 

Réunis majoritairement au sein de la dynamique des visionnaires chrétiens (DVC), les participants se sont engagés de vive voix de porter haut la candidature de Mulumeoderhwa Bibentyo Unique Josué aligné pour le compte du parti politique Action pour un Congo nouveau du sénateur Nvunabandi, afin que ce dernier soit proclamé meilleur élu de la ville de Bukavu. 

Perdant à cette activité, les autres membres de leur parti politique (ACN) dont Pacifique Malekani et Bahati Khana Jeanne ont encouragé ce grand public venu les écouter en leur demandant de soutenir les candidats de cette formation politique. 

Paulin Aganze

Nord Kivu : les Wazalendo déjouent la ruse du M23 à Kitshanga

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Un mouvement de panique généralisée a été observé dans la journée de ce dimanche 15 octobre dans la cité de Kitshanga, chefferie de Bashali en territoire de Masisi dans la province du Nord-Kivu.

À la base, un débordement des terroristes du M23/RDF a surgi au même moment où des éléments des groupes d’autodéfense Wazalendo faisaient la relève de leurs positions des lignes de front dans le groupement de Bishusha, en territoire de Rutshuru.

La présence de ces résistants M23 dans la cité a ainsi poussé à des interrogations de la population et la panique s’en est suivie. Ce débordement osé du M23, a été vite maîtrisé par les jeunes patriotes, en raison de quelques coups de balles entendus à Kitshanga.

La population locale continue à faire des mouvements notamment vers Mweso et près des bases militaires de la force burundaise de l’EAC et de la MONUSCO dans la cité.

Malgré cette panique qui a duré moins de deux heures, la cité stratégique de Kitshanga reste toujours sous contrôle des groupes d’autodéfenses Wazalendo et des éléments FARDC visibles, alors que les combats se poursuivent vers Kizimba dans le groupement Binza, en territoire de Rutshuru.

Paulin Aganze

Jean-Félix Mwema : « Mon engagement a toujours été motivé par le désir de voir un Congo meilleur »

Il est l’un des jeunes les plus actifs dans le milieu associatif. Acteur de la société civile depuis plusieurs années, Jean-Félix Mwema Ngandu né à Kinshasa il y a une trentaine d’années. Il a initié Buswe Institute consacré à la recherche indépendante et à la politique innovante, et mis en place « Community service Day » une action mensuelle d’assainissement. 

Alors qu’un grand bruit faisait de lui candidat au gouvernorat de Kinshasa en 2018, cinq ans plus tard c’est dans la circonscription de Lubumbashi qu’il se lance à la course aux élections législatives et provinciales du 20 décembre 2023. Entretien avec celui qu’on a surnommé par ses pairs « domestique national ».

Q/ De la société civile vous basculez à la politique. A quel moment vous vous êtes dit « je me lance » et qu’est-ce qui a motivé cette réorientation de votre action ?

Jean-Felix Mwema : J’ai été de par ma formation, prédisposé à occuper des fonctions politiques. Je suis consultant certifié et diplômé dans le domaine de la gouvernance. J’ai créé des initiatives qui ont permis de former des milliers de jeunes au leadership, jeunes qui aujourd’hui ont créé et dirigent des initiatives locales. Mais après des années sur le terrain, j’ai constaté que l’écosystème dans lequel nous évoluons nécessitait que les acteurs du développement soient présents là où se prennent les décisions pour influer sur les politiques publiques et les faire correspondre à la réalité du terrain.

Il est clair que si je m’engage aujourd’hui, c’est le résultat et la conséquence de toutes ces interactions qui, tout au long de mon parcours, ont fondé chez de nombreux jeunes notamment, l’assurance que je suis, une personne qualifiée pour porter leurs revendications dans les instances où, leurs problèmes sont abordés, car parler des jeunes sans les jeunes eux-mêmes, ne permet généralement pas de faire bouger les lignes. Mais je dois avouer que ça n’a pas été une décision facile à prendre. Il m’a fallu du temps, de la réflexion et trop d’hésitations pour finalement franchir le pas.

Quelle que soit sa forme, mon engagement a toujours été motivé par le désir de voir un Congo où chaque Congolais joue pleinement son rôle et contribue au vivre ensemble. De ce point de vue, je ne considère pas que c’est totalement une réorientation de mon action mais plutôt un prolongement de mon action pour plus d’impact. 

Q/ Vous vous engagez sous la bannière d’Alternative pour un Congo nouveau. Parlez-nous brièvement de votre plateforme, les valeurs qui vous ont conduit à y adhérer …

JFM : Je m’engage sous la bannière du Parti politique Alternative Citoyenne. Alternative Citoyenne (AC) nous rappelle l’urgence de donner une nouvelle direction à notre pays afin de concrétiser les aspirations de nos Pères de l’indépendance, à savoir : bâtir une nation dynamique, bienveillante et démocratique, au sein de laquelle chaque individu est valorisé et participe activement à façonner son avenir et celui de la collectivité. Nous croyons fermement en une vision de la société selon laquelle chaque citoyen joue efficacement le rôle qui est le sien. AC-CONGORDC prône une démocratie citoyenne qui invite à une participation active des citoyens et oui, je partage totalement les idéaux et valeurs d’Alternative Citoyenne qui est issu d’un courant porté par des activistes et citoyens engagés de la société civile actifs depuis des décennies. 

Q/Vous êtes donc un mouvement de l’opposition ?

JFM: Nous sommes un mouvement qui s’oppose au système prédateur qui s’est installé dans notre pays depuis son indépendance. Ce système est incarné par des acteurs qui sont dans tous les camps identifiés aujourd’hui, de l’opposition comme du pouvoir. Nous sommes donc un mouvement de l’opposition au système mais pas un mouvement qui se reconnaît dans l’opposition que vous connaissez. 

Q/ Pourquoi avoir stoppé cet élan d’entrepreneur social initiatives sociales remarquables à votre actif pour passer sur terrain où il est plus complexe de traduire ses idées en actions concrètes ?

JFM: Je pense que je serai toujours un entrepreneur social et je revendique le droit de continuer à m’identifier comme un entrepreneur social. Je suis convaincu que c’est un plus pour ma carrière politique que je ne pense pas incompatible d’ailleurs. Toutes les initiatives sociales que j’ai initiées vont continuer. Elles doivent également continuer pour nous rappeler d’où nous venons et où nous avons toujours voulu aller. 

Q/Le congolais a une image peu reluisante des acteurs passés de la société civile à la politique et les exemples étayant cela sont légion. Que répondez-vous à ce constat maintenant que vous choisissez cette voie

JFM : Être acteur de la société civile n’est malheureusement pas une garantie d’intégrité. Le Congo dans son ensemble souffre de ces Hommes. Cependant, je crois que des personnes intègres le Congo en compte et j’espère en faire partie. Nous avons choisi d’être différents, de faire la politique différemment et nous invitons les Congolais à attendre et à exiger de nous uniquement le meilleur. Les Congolais m’ont vu à l’action pour mon pays et je vais continuer à œuvrer pour l’intérêt des congolais. 

Q/ Quelles seront vos priorités de votre action politique au regard de multiples défis de la RDC ?

JFM : L’éducation globalement et particulièrement l’éducation civique/citoyenne, la gestion de l’environnement avec un accent particulier sur l’assainissement urbain, l’emploi avec un accent sur l’entrepreneuriat des jeunes seront naturellement les priorités de mon action politique. Je pense qu’il nous faut une meilleure protection sociale des enseignants, des militaires et policiers, des travailleurs dans l’ensemble et nous travaillerons à améliorer les mécanismes existants en les adaptant aux réalités du terrain. 

Q/ La jeunesse en RDC se revendique depuis bien d’années comme alternative face à la mauvaise gouvernance de la classe politique dirigeante. La jeunesse peut-elle être gage de changement ? 

JFM : Il est vrai que l’âge ne garantit pas l’aptitude à apporter le changement, et certains jeunes peuvent être inefficaces ou même nuisibles en tant qu’acteurs politiques. Cependant, cela ne signifie pas que les jeunes ne doivent pas s’engager dans la politique ou dans le processus de changement. En effet, les jeunes apportent souvent une perspective différente et innovante qui peut aider à résoudre des problèmes complexes de manière créative. Ils sont de ce point de vue, une alternative naturelle mais doivent se confirmer comme une alternative crédible. Être jeune est un atout mais certainement pas le seul atout. 

Pour ma part, je ne me présente pas que comme jeune ou comme le candidat des jeunes uniquement. Je m’inscris dans l’optique de l’Espoir qu’il faut redonner aux masses, en travaillant pour garantir des conditions de vie proportionnelle à nos ressources. Je suis convaincu que je possède outre ma jeunesse d’autres atouts importants pour véritablement servir nos populations et je suis membre d’un parti porteur d’une offre politique cohérente. 

Q/ La RDC est un pays à la traîne au regard des évolutions de notre époque vu son potentiel développement. Au-delà des clivages, quels devraient être selon vous le leitmotiv d’un jeune congolais qui s’engage en politique aujourd’hui.

JFM : Un jeune congolais engagé en politique devrait avoir une vision claire et ambitieuse du progrès pour le pays. Il devrait s’efforcer de promouvoir des politiques et des initiatives qui favorisent le développement économique, social et environnemental de la RDC en étant au-dessus des clivages. Un engagement politique responsable implique d’être un leader exemplaire, qui agit avec intégrité, transparence et responsabilité. Un jeune congolais devrait chercher à incarner ces valeurs et à susciter la confiance de la population. La RDC fait face à des défis majeurs en matière de corruption. Un jeune congolais engagé en politique devrait s’engager fermement à lutter contre ce fléau, en promouvant la transparence, la reddition des comptes et la bonne gouvernance. 

Q/ Quel homme politique encore vivant en RDC vous inspire comme modèle aujourd’hui ?

JFM : Il est très difficile d’en détacher un seul. Pour des raisons différentes, j’essaie de puiser ce qui est bon dans plusieurs politiques congolaises. 

Q/ Faites-vous confiance au processus électoral en cours ?

JFM : C’est une question qui suscite souvent des débats animés et passionnés. La confiance dans le processus électoral dépend de nombreux facteurs, tels que la transparence, l’impartialité et la légitimité des institutions chargées d’organiser les élections. Cependant, la confiance ne se limite pas seulement à croire en la perfection du processus électoral, car il peut y avoir des défis et des imperfections. Il est plutôt question de travailler à améliorer continuellement notre système électoral et à renforcer la confiance des citoyens. La confiance dans le processus électoral en cours dépend donc de la manière dont les principes démocratiques sont respectés et mis en pratique. Il est important de rester vigilant, et de faire entendre sa voix pour contribuer à l’amélioration continue du processus électoral.

Q/ A l’approche des échéances électorales proprement dites, que faut-il pour garantir une suite apaisée de ce processus ?

JFM :  La question de la crédibilité du processus électoral est en effet cruciale, car elle influence la confiance de l’opinion publique et des acteurs politiques. Il est compréhensible que les débats et les inquiétudes surgissent à ce stade du processus électoral. Un accès équilibré des acteurs et un traitement objectif des informations sur le processus par les médias publics et privés contribuera à promouvoir une atmosphère sereine et apaisée.

Q/ Un dernier mot pour finir ?

JFM : Tout ce que j’ai entrepris comme acteur de la société civile, je l’ai fait pour contribuer à la construction d’un Congo dont nous pouvons tous être fiers. Aujourd’hui que je suis engagé politiquement, je voudrais continuer à travailler pour l’intérêt général. L’électorat peut attendre de moi d’être un citoyen ordinaire proche des autres citoyens, sensible aux problèmes des congolais. Ce que j’attends de l’électorat c’est qu’il soit avec moi sur ce chemin, qu’il mène ce combat avec moi car c’est seulement ensemble que nous allons y arriver.

Goma : au moins 7 personnes d’une même famille périssent dans un incendie criminel à Kotoyi

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Sept membres d’une famille ont trouvé la mort dans un incendie qui s’est déclaré, dimanche, dans une parcelle située sur l’avenue Mulongwe au quartier Katoyi, dans la commune de Karisimbi à Goma.

« Nous avons sept corps et ce sont ces personnes que nous allons enterrer en toute dignité », a expliqué Mme Prisca Kamala Luanda, conseillère principale du gouverneur de la province du Nord-Kivu en charge des Affaires sociales, dépêchée sur le lieu pour faire le constat et acheminer les corps à la morgue de l’hôpital provincial.

« Le gouverneur nous a dépêché ici pour transmettre ses condoléances les plus émues aux habitants et voir dans quel état sont les corps de nos compatriotes qui sont morts, mais aussi de voir dans la mesure du possible comment les enterrer », a indiqué l’envoyée de l’autorité provinciale qui a également annoncé l’ouverture des enquêtes pour déterminer la cause de cet incendie.

Toute la maison est partie en fumée et tous les biens transformés en cendres, causant la mort de sept personnes dont les deux parents et leurs cinq enfants. Les témoignages recueillis sur place font penser à un incendie d’origine criminelle, car le portail de l’enclos de la parcelle était fermé au cadenas de l’extérieur.

En ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu où les habitations des citoyens moyens sont construites en planches, les cas d’incendies sont fréquents. Cette situation est exacerbée par la promiscuité des maisons car une parcelle mesurant 20mx20m peut héberger plus des six ménages.

Dans un rapport, l’Asbl Uwema, basée à Goma, avait recensé 50 personnes tuées et 50 maisons incendiées, au cours du seul mois d’aout 2023 en ville de Goma. Parmi ces victimes figuraient six membres d’un même ménagé qui, également, avaient péri dans leur maison d’habitation au cours d’un incendie qui s’était aussi déclaré la nuit.

Paulin Aganze, depuis Goma

Le pasteur Moïse Mbiye donne rendez-vous au stade des Martyrs pour le 19 mai 2024

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Le chanteur congolais du gospel et pasteur responsable de l’Eglise Cité Béthel Moïse Mbiye vient de signer ce vendredi 13 octobre 2023 à Pullman Grand Hôtel, un contrat avec l’agence de production événementielle ‘’360’’, pour livrer un méga concert au Stade des Martyrs de la Pentecôte à Kinshasa en date du 19 mai 2024.

Pour le Président Directeur Général de cette agence de communication Ethel Ngombe, cet événement est très attendu par les amoureux de la musique gospel.

« Cet événement est très attendu par les amoureux de la musique gospel. Il sera assurément une opportunité de leurs offrir un spectacle à la hauteur de leurs espérances. Au travers de cette production, nous sommes fiers de mettre notre expertise au service de ce grand artiste » a déclaré Ethel Ngombe.

Il sied de rappeler que, le pasteur Moïse Mbiye a déjà fait ses preuves dans le secteur de la musique en République démocratique du Congo et à l’extérieur du pays. Aux neuvièmes jeux de la francophonie qui se sont tenus à Kinshasa, il a été parmi les invités qui se sont produits à l’esplanade du palais du peuple devant une foule immense qui était émerveillée par son spectacle hors pair.

Sud kivu : un enfant sous oxygènerateur décède après coupure du courant dans un hôpital à Kamanyola

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La circonstance est survenue ce vendredi 13 octobre 2023 à l’hôpital Saint Joseph de Kamanyola au sud de la ville de Bukavu, dans le territoire de Walungu au Sud Kivu après coupure du courant par les agents de la société nationale de l’électricité SNEL venus prélever le taux de consommation à cet hôpital. 

Selon le médecin directeur de cet hôpital, une délégation est arrivée la veille pour la cause, et après leur départ, les techniciens de l’hôpital ont constaté avec regret que le compteur du courant serait tripoté. Surpris, il a reçu une autre délégation de cette même société le vendredi pour la même cause, et celle-ci a vite coupé le courant sans se rendre compte des malades internés au sein de l’hôpital. 

Aussitôt, mort d’homme s’en est suivi. Il s’agit d’un enfant sous oxygènerateur qui est décédé par manque d’oxygène pendant que plusieurs autres malades parmi lesquels des femmes enceintes s’attendaient à des interventions qui nécessitaient qu’il y l’énergie électrique.

Aussitôt informé de la circonstance, la direction provinciale de la SNEL a dépêché une autre délégation qui était en mission dans cette partie du territoire de Walungu pour tenter de décanter cette situation en rétablissant le courant en attendant toute autre procédure administrative dans un bref délai et raisonnable. 

Par ailleurs , la société civile forces vives de Kamanyo exige que justice soit faite et les responsabilités soient établies de deux côtés. Elle demande aux deux parties de régler leurs différends au préalable en mettant au centre la vie humaine pour éviter que pareil cas ne se reproduise plus jamais.

Paulin Aganze

RDC : Félix Tshisekedi allège l’état de siège en Ituri et au Nord Kivu 

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Dans une adresse à la nation tard dans la soirée de jeudi 12 octobre, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a annoncé des mesures qu’il qualifie transitoires pour aboutir à la levée de l’état de siège décrété depuis plus de deux ans dans le Nord Kivu et en Ituri particulièrement touchées par l’insécurité.

Le chef de l’État congolais a rappelé la nécessité de « conduire les populations du Nord Kivu et de l’Ituri vers un allègement progressif et graduel du régime de restriction de l’état de siège avec les meilleures garanties du maintien d’une pression maximale sur les ennemis de la paix » dit-il. 

Ainsi, il a décidé du rétablissement des autorités civiles dans les entités déjà sécurisées et sous contrôle des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), la lève de la restriction des libertés constitutionnelles des populations et la fin du couvre-feu. Les gouverneurs militaires restent tout de même à la tête de ces deux provinces. 

Cette mesure s’annonce à deux mois de la présidentielle prévue le 20 décembre prochain. Le président de la République a rappelé la nécessité de la liberté de manifestation pour les candidats aux élections prochaines. 

Elle s’annonce également après une table ronde entre le gouvernement et les forces vives de ces deux provinces. Le président Tshisekedi affirme avoir « examiné en toute responsabilité l’ensemble des recommandations formulées par les trois commissions de cette table ronde », avant de trancher. 

CAN Côte d’Ivoire : la RDC retrouve le Maroc

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De la retrouvaille. La RDC à l’occasion de remonter l’humiliation que lui a infligé le Maroc dans la dernière phase des éliminatoires de la coupe du monde 2022. Les Marocains ont,  à leur tour, l’occasion d’imposer sa suprématie sur les Congolais. 

Les deux sélections vont partager le groupe F en coupe d’Afrique des nations prévue du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire. Tel est le sort du tirage organisé dans la soirée du jeudi 12 octobre 2023. 

La Zambie et la Tanzanie seront également dans ce même groupe qui paraît moins simple pour les quatre nations. Le plus grand favori dans ce groupe reste le Maroc, auteur d’une du monde hors du commun. 

Des jeunes de Rutshuru réclament le départ des Forces de l’EAC d’ici la fin du mois pour « inefficacité »

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La force régionale de la communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) est menacée de quitter le territoire de Rutshuru où elle est engagée sur le front depuis quelques mois déjà. 

Un ultimatum de quelques-uns a été lancé ce jeudi 12 octobre par le conseil territorial de la jeunesse dudit territoire pour que ces troupes quittent le sol congolais. 

Patient Twizere, président du CTJ Rutshuru a fustigé le comportement qu’affichent, ces jours, les troupes militaires de l’EAC déployées dans le territoire de Rutshuru qui, à l’en croire, s’interposent dans les affrontements qui opposent depuis quelques jours, les groupes d’autodéfense (Wazalendo) et les terroristes du M23.

« Nous exigeons que la force régionale de l’EAC puisse dégager notre territoire. Ils sont en train de bloquer les Wazalendo sur la ligne de front. C’est une force qui est venue peut-être renforcer les terroristes du M23. On ne comprend pas pourquoi quelqu’un qui est en train de défendre sa patrie et qu’une autre personne vienne l’interdire. C’est pour cette raison que nous exigeons le départ de cette force » a-t-il dit.

Dans la soirée du mercredi 11 octobre, lors de violents affrontements entre les Wazalendo et le M23, pendant que les Wazalendo prenaient déjà le dessous sur les assaillants, les troupes de l’EAC se sont interposées pour empêcher ces résistants patriotes de les pourchasser. 

Ce qu’a dénoncé aussi la coordination territoriale de la société civile de Rutshuru qui, dans un entretien avec la presse ce jeudi, a assuré à travers son président que ces jeunes du milieu ont réussi à libérer plusieurs villages de Rutshuru entre les mains du M23.

Paulin Aganze, depuis Goma

Le Président Tshisekedi  fait Docteur Honoris causa de l’université de Kinshasa

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Le Président de la République Démocratique du Congo, RDC, Félix-Antoine Tshisekedi a reçu le diplôme « doctorat honoris causa » de la part de l’Université de Kinshasa, UNIKIN. C’était au cours d’une séance solennelle académique tenue ce jeudi 12 octobre 2023 à Kinshasa.

Ce diplôme d’honneur lui a été décerné en reconnaissance de ses actions concrètes visant à promouvoir la gouvernance au service du peuple, tant sur le territoire national que sur la scène internationale.

Au nom du jury, le recteur de l’UNIKIN, le professeur Jean-Marie Kayembe, a épinglé quelques-unes de ces actions. C’est notamment l’amélioration du climat des affaires, l’afflux des investisseurs, l’accroissement du budget national, la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption.

Dans son mot, le Docteur Félix-Antoine Tshisekedi a déclaré être motivé de plus à travailler pour l’amélioration du vécu des Congolaises et congolais.

Félix-Antoine Tshisekedi en est à son deuxième diplôme de Docteur honoris causa. Le premier lui avait été décerné par l’Université israélienne Netanyahu en octobre 2021.

Vers une stabilisation du taux de change ? 

Il s’observe une stabilité relative du taux de change en RDC. A Kinshasa particulièrement, le taux est resté le même depuis plus de deux semaines, malgré la dépréciation de la devise locale face à la monnaie étrangère.

Face au dollar américain, ce jeudi 12 octobre, le franc congolais se change à 2500 francs pour un dollar. Pour le gouvernement congolais, “la stabilité continue au niveau du taux d’échange ainsi que de l’inflation”. 

Dans une réunion mercredi 11 octobre autour du Premier ministre, le Comité de conjoncture économique a passé en revue la situation économique nationale et l’impact de l’économie internationale sur le pays. C’est dans cette réunion que le gouvernement a constaté cette stabilité. 

Selon le ministre du plan, la situation sécuritaire au Proche-Orient avec les attaques du Hamas contre l’État d’Israël impacte déjà sur la flambée du Baril du pétrole dans différents pays tributaires.

Can 2023 : les nations vont connaître leur sort ce jeudi 

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Les sélections nationales engagées à la 34e Coupe d’Afrique des nations seront fixées ce jeudi 12 octobre des groupes dans lesquels elles vont évoluer dans le cadre de la prestigieuse compétition africaine qui aura lieu du 13 janvier au 11 février en Côte d’Ivoire.  

Le tirage au sort des groupes de la phase finale aura lieu à Abidjan, capitale ivoirienne, dans une soirée qui sera agrémentée par la star d’origine sénégalaise Akon. 24 équipes sont en lice et sont réparties en quatre chapeaux. 

Les chapeaux pour le tirage au sort de la CAN 2024

Chapeau 1 : Côte d’Ivoire (pays hôte), Sénégal, Égypte, Tunisie, Maroc, Algérie.

Chapeau 2 : Nigeria, Mali, Ghana, Burkina Faso, Cameroun, Afrique du Sud.

Chapeau 3 : RD Congo, Cap-Vert, Guinée, Zambie, Guinée équatoriale, Mauritanie.

Chapeau 4 : Guinée-Bissau, Angola, Tanzanie, Namibie, Mozambique, Gambie.

Kinshasa : Gentiny Ngobila n’etait pas loin d’une destitution 

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Les députés provinciaux ont rejeté, mercredi à l’Assemblée provinciale de Kinshasa, une motion de défiance contre le gouverneur Gentiny Ngobila. Un vote a été organisé et une grande majorité a été favorable au rejet de la motion et au maintien du gouverneur. 

C’est en l’absence du président de la Chambre que ses événements se sont déroulés. Les deux députés supposés signataires ont contesté leurs signatures. Joseph Kayembe a nié devant l’hémicycle sa signature en indiquant qu’il n’a jamais signé aucun document relatif à une quelconque motion.

Didier Tenge Litho, ancien ministre provincial de la Ville de kinshasa, par une motion incidentielle, a appelé au rejet de cette motion, car selon lui, ne respectait pas le règlement d’ordre intérieur de l’APK qui veut que la motion soit signée par cinq députés provinciaux.

Cette motion a été initiée, quelques mois après les échauffourées entre le président de l’Assemblée provinciale et le gouverneur de la ville. Depuis, les deux personnalités ne sont plus en odeur de sainteté. Gode Mpoyi était à son tour aussi visé par une motion de défiance, mais c’est la Cour d’Appel qui l’a réhabilité après sa destitution. 

La Banque mondiale salue les progrès du gouvernement concernant la gratuité de l’enseignement.

La gratuité de l’enseignement a connu un succès et a abouti à la scolarisation de près de 4 millions d’enfants supplémentaires, surtout dans les zones reculées” se réjouit Victoria Kwakwa, la vice-présidente de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Est et du centre, rapporte les services du ministère des Finances mercredi 11 octobre. 

Cette dernière a félicité le gouvernement congolais pour divers progrès réalisés. C’était lors d’une rencontre entre ce haut responsable de la BM et les ministres congolais des Finances, Nicolas Kazadi et celui du Budget, Aimé Boji. Ces derniers ont échangé, le 10 octobre, sur le renforcement du partenariat BM-RDC, lors des Assemblées Annuelles du Fonds monétaire international et la Banque mondiale à Marrakech (Maroc). 

Pour le ministre Kazadi, le gouvernement congolais se réjouit d’excellentes relations avec la Banque Mondiale et son rôle dans le financement des infrastructures du pays. Il ne ménagera aucun effort pour implémenter les réformes en cours, et finaliser le programme avec le FMI dans le cadre de la FEC.

Cette réunion s’est focalisée sur le cadre macroéconomique, les infrastructures ; les mines ; la diversification de l’économie ; le développement du capital humain, etc. pour lesquels les investissements et les réformes doivent se poursuivre et les acquis doivent être préservés.

Oligui Nguema et Tshisekedi en tête-à-tête sur fond d’un probale réintégration du Gabon à la CEEAC 

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Le Général Oligui Nguema, Président de la transition du Gabon, est arrivé ce mercredi à Kinshasa, capitale congolaise pour une courte visite. Il va rencontrer en tête-à-tête, le Président Félix Tshisekedi au Palais présidentiel.

Cette visite est due générale Oligui RDC s’inscrit dans le cadre de sa tournée diplomatique dans la sous-région de la communauté economiques des etats de l’Afrique centrale. Celui qui a mis fin au règne de plusieurs décennies de la famille Bongo, entend sensibiliser ses homologues afin que son pays réintègre cette organisation dont il est suspendu depuis le 30 août dernier après le coup d’Etat.

Le chef de la junte au pouvoir au Gabon a déjà rencontré le président congolais Sassou Nguesso, le centrafricain Archange Touadera, le guinéen Teodoro Obiang Nguema ainsi que le Tchadien Mahamat Idriss Deby, tous membres de la CEEAC.

Fussillade de civils à Goma: Ephraïm Bisimwa responsable de la secte messianique « Wazalendo » condamné à une peine de mort

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Le verdict du tribunal de Goma est tombé ce lundi 9 octobre 2023. Au total, 63 personnes arrêtées lors de la dispersion de la marche pacifique du 30 août dernier ont été également condamnées alors que 52 autres ont été acquittées par le tribunal de Goma.

Alors que le fameux Ephraïm Bisimwa a été condamné à mort, certains de ses fidèles arrêtés ce jour, ont écopé la peine allant de 10 à 20 ans pour participation à un mouvement insurrectionnel, association des malfaiteurs et meurtre.

Réagissant à chaud, Espoir Ngalukiye, cadre du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, parle d’un jugement rendu contre les victimes innocentes en lieu et place selon lui, de condamner les vrais auteurs de la mort de plus 57 personnes dans la marche pacifique du 30 août dernier en ville de Goma.

La Cour militaire du Nord-Kivu a dans l’audience de 2 octobre dernier, condamné le Colonel Mike Mikombe, commandant brigade de la garde républicaine à la peine de mort dans l’affaire de la tuerie de plus de 50 personnes lors de la dispersion par l’armée, de la marche pacifique des Wazalendo le 30 août dernier à Goma pour exiger le départ de la MONUSCO et des troupes de l’EAC. Il est également radié des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

De leur côté, les trois prévenus dont Mbaya Mbaya Mwati et Daniel Amira ont écopé chacun d’une peine de dix ans de servitude pénale principale.

Paulin Aganze

Affrontement armé entre Wazalendo et M23 à Kitshanga : quel est le sort de la population?

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La société civile du territoire de Masisi alerte sur le danger que court la population de Kitshanga, une entité devenue le théâtre des affrontements armés entre les patriotes résistants Wazalendo et la rébellion du M23 et où la situation reste toujours volatile depuis la semaine dernière.

Dans un communiqué rendu public par cette structure citoyenne ce dimanche 8 octobre, la société civile dit craindre une éventuelle représaille des terroristes à l’égard des populations civiles qui n’ont pas quitté la cité lors de ces récentes échauffourées, un jour après l’accueil réservé aux Wazalendo suite à leur entrée triomphale dans la cité.


Télesphore Mitondeke son président appelle d’une part, le gouvernement congolais à prendre en main ses responsabilités vis-à-vis de la population civile et de l’autre, à l’implication de la Communauté internationale, afin de ramener la paix dans cette partie de la province du Nord-Kivu.


Signalons que depuis la qu’après d’intenses combats ce dimanche, la cité de Kitshanga est redevenue encore sous le contrôle de résistants patriotes Volontaires pour la défense de la patrie communément appelé Wazalendo.

Paulin Aganze

Nord Kivu: les Wazalendo reprennent le contrôle de la cité de Kitshanga

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Les groupes de patriotes résistants volontaires pour la défense de la patrie communément appelé Wazalendo ont encore une fois repris ce dimanche 08 octobre, le contrôle de la cité stratégique de Kitshanga en territoire de Masisi, dans la province du Nord-Kivu. 

Cette reprise intervient 24 heures seulement après l’avoir perdue devant les terroristes du M23, soutenus militairement par le Rwanda.

Selon des sources locales jointes par nos confrères de la radio Okapi, aux côtés de la cité, des villages comme Nturo et une partie de Kilolirwe sont également repassés entre les mains des jeunes patriotes résistants.

Cela revient comme un théâtre, qui prend de plus en plus forme dans cette partie du territoire de Masisi. Les résistants avaient encore assiégé la cité le vendredi à la satisfaction des populations locales, avant que les supplétifs de l’armée rwandaise ne reviennent à la charge le lendemain, causant une débandade dans le chef de la population, obligée de prendre diverses directions voire se déplacer plus proche des positions de l’armée burundaise de l’EACRF.

Cette situation risque de persister aussi longtemps que les Forces armées de la République démocratique du Congo continueront de jouer l’observateur du cessez-le-feu mis en place par les Chefs d’États de l’East african community car lors de la chute de Kitshanga samedi, les Wazalendo l’avaient attribuée au manque des munitions nécessaires pour la maintenir sous leur coupe.

Pour rappel, les Forces armées de la République démocratique du Congo ont été attaquées par deux bombes larguées par les terroristes du M23/RDF sur leurs positions dans le groupement de Buhumba en territoire de Nyiragongo. En réponse, la promesse d’une réplique au cas où les terroristes récidivent.

Paulin Aganze, depuis Goma

L’obsession de la finition et du détail : le cabinet BENCOR de Yves Beny Kimvudi lauréat du prix « Meilleur concept immobilier » du Batiko 2023 

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Dans le monde de l’architecture, la quête de la perfection est un art. Yves Beny Kimvuidi, à la tête du cabinet BENCOR, en a fait sa mission et son obsession. 

C’est cette passion pour la finition et le détail qui a valu à son cabinet la prestigieuse distinction du « Meilleur Concept Immobilier » lors du BATIKO 2023, un salon incontournable de la construction et de l’immobilier en République Démocratique du Congo (RDC).

Depuis sa création, le cabinet BENCOR, dirigé par Yves BenyKimvuidi, s’est imposé comme une référence en matière d’architecture et de design en RDC. 

Inspiré par son père, un architecte d’intérieur, Yves a nourri dès son plus jeune âge une passion inébranlable pour la construction. Son approche minutieuse et son souci du détail se reflètent dans chaque projet entrepris par son cabinet.

La Villa Nira : Une Illustration de la Perfection

Parmi les nombreuses réalisations du cabinet, la Villa Nira se distingue particulièrement. Cette résidence illustre parfaitement l’approche de BENCOR : une harmonie parfaite entre fonctionnalité et esthétique, où chaque détail est pensé pour créer un ensemble cohérent et raffiné. La Villa Nira n’est pas seulement une habitation, c’est une œuvre d’art architecturale qui témoigne de l’engagement de Yves BenyKimvuidi pour l’excellence.

Le BATIKO, salon annuel dédié à la construction et à l’immobilier, est une plateforme prestigieuse qui rassemble les meilleurs professionnels du secteur en RDC. Être nommé « Meilleur Concept Immobilier » lors de cet événement est une reconnaissance majeure pour Yves Beny et son cabinet. 

Ce prix souligne non seulement la qualité des projets réalisés par BENCOR, mais aussi l’innovation et la créativité qui les caractérisent.

L’Impact de la Perfection

Pour Yves Beny Kimvuidi, la finition et le détail ne sont pas de simples aspects esthétiques, mais des éléments fondamentaux qui influencent la qualité de vie des habitants. Cette philosophie se retrouve dans chaque projet du cabinet, qu’il s’agisse de résidences, de complexes industriels ou d’institutions publiques.

Fort de cette reconnaissance, Yves Beny Kimvuidi et son équipe ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. Le cabinet BENCOR continue de se projeter vers l’avenir avec des projets ambitieux, toujours guidés par cette même obsession de la perfection. 

Yves Beny est également engagé dans la formation et le mentorat des jeunes architectes, partageant son savoir-faire et son expérience pour faire évoluer le secteur de l’architecture en RDC.

Le prix du « Meilleur Concept Immobilier » décerné à BENCOR lors du BATIKO 2023 est une consécration bien méritée pour Yves Beny Kimvuidi et son équipe. Il symbolise non seulement l’excellence de leurs réalisations, mais aussi leur engagement envers une architecture de qualité, où la finition et le détail occupent une place centrale. 

Le cabinet BENCOR continue de redéfinir les standards de l’architecture en RDC, prouvant que la quête de la perfection est un chemin sans fin, mais ô combien gratifiant.

Élections 2023: le coup de boutoir de Félix Tshisekedi à ses adversaires

Après avoir déposé sa candidature à la Commission nationale électorale indépendante (CENI), samedi 7 octobre, le président sortant, Felix Tshisekedi n’a pas manqué l’occasion de tirer des missiles sur ses adversaires pour les élections du 20 décembre prochain.

Pour lui, « le Congo n’est pas un véhicule ou un organe du corps humain pour être réparé ». Une réponse au docteur Denis Mukwege, candidat président qui promet de réparer le Congo.

« Le Congo est une nation. Le Congo, c’est un peuple qui a besoin de pain et de paix. Nous travaillons à lui ramener du pain et de la paix grâce à un programme très ambitieux de transformation agricole », a-t-il lâché.

D’après le président sortant, Denis Mukwege est soutenu par les étrangers. 

« Je vais mettre en garde notre population face aux candidats de l’étranger. J’ai parlé de notre ambition de devenir indépendant sur le plan économique. Cela ne plaît pas aux étrangers. Ces étrangers vont fabriquer des candidats. Ces candidats vont venir vous parler, faites très attention. Ne craignez rien parce que vous êtes le plus fort », a-t-il ajouté.

Par la même occasion, Félix Tshisekedi a critiqué la gestion de Moïse Katumbi, l’ex-gouverneur du Katanga , l’autre candidat à la présidentielle. 

« Aujourd’hui il y a un aéroport international à Kolwezi. Pourtant, il y a des gens qui ont été gouverneurs à l’époque, ils n’ont pas été en mesure de doter cette ville qui est la capitale mondiale du cobalt d’un aéroport digne de son nom. Aujourd’hui c’est une réalité », s’est-il réjouit.

Yves  Beny Kimvuidi, ce jeune architecte au parcours insolite 

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L’architecture urbaine ne se limite pas à la simple construction de bâtiments. Elle façonne nos villes, influence notre qualité de vie et reflète notre culture. 

En République Démocratique du Congo (RDC), cette mission est incarnée par des professionnels visionnaires comme Yves Beny Kimvuidi. Nous avons eu l’occasion de discuter avec Yves Beny de son parcours, de sa philosophie et de sa vision pour l’avenir de l’urbanisme en RDC.

Yves Beny Kimvuidi, fondateur de Bencor, a été inspiré dès son plus jeune âge par son père, un architecte d’intérieur renommé. Cette passion pour la construction et le design l’a conduit à se former rigoureusement et à s’engager dans des projets d’envergure. Yves Beny a contribué à des réalisations significatives, allant de bâtiments résidentiels à des bâtisses religieuses et des institutions publiques. Son approche détaillée et harmonieuse a fait de lui une nouvelle figure incontournable dans le paysage architectural de la RDC.

Bencor : une Vision de l’Harmonie et de la Cohérence

Bencor, sous la direction d’Yves Beny Kimvuidi, ne se contente pas de bâtir des structures. L’entreprise vise à créer des espaces qui incarnent l’harmonie, la cohérence et la fonctionnalité. Chaque projet est une symphonie de détails, où chaque élément a sa place et son rôle précis. 

Yves Benyexplique : « Nous croyons que chaque bâtiment doit raconter une histoire, refléter son environnement et répondre aux besoins de ses occupants. » Parmi les nombreuses réalisations de Bencor, la Villa Niragongo primé au salon Batiko 2023 se distingue comme un exemple de design innovant. 

L’Urbanisme : Un Outil de Transformation Sociale

Pour Yves Beny, l’architecture urbaine va au-delà des murs et des toits. Elle est un outil puissant de transformation sociale. En créant des espaces publics inclusifs et durables, les architectes urbains peuvent améliorer la qualité de vie des habitants et promouvoir un développement équitable. « Chaque projet est une opportunité de faire une différence », affirme-t-il. 

« Nous devons penser au-delà du présent et imaginer comment nos créations influenceront les générations futures », poursuit-il. 

Alors que Kinshasa et d’autres villes congolaises continuent de croître, le rôle des architectes comme Yves Beny Kimvuididevient encore plus crucial. En intégrant des pratiques durables et en restant à l’écoute des besoins des clients, Bencoret ses pairs peuvent guider le l’archicteture urbain vers un avenir plus équitable et respectueux de l’environnement.

Yves Beny Kimvuidi souligne l’importance des détails dans la construction du futur. 

Grâce à sa vision, son dévouement et son engagement, il transforme non seulement les besoins des clients mais aussi l’environnement urbain congolais. 

Enfin, Bencor se veut d’être un phare d’innovation et de responsabilité sociale, montrant la voie à suivre pour les générations à venir.

Le député Mwangachuchu condamné à une peine capitale pour détention illégale d’armes

Le député national Édouard Mwangachuchu a été condamné pour détention illégale d’armes. Le verdict de la cour militaire est tombé ce vendredi 6 octobre 2023.

À part la condamnation à la peine capitale, l’élu du territoire de Masisi au Nord-Kivu devra également payer une amende de 100.000.000 de dollars payables en francs congolais pour civilement responsable.

La Haute Cour militaire n’a pas ordonné la déchéance de son mandat de député national, « la compétence étant réservée à la Cour constitutionnelle ». Elle a tout de même prononcé la confiscation des armes au profit de l’Etat congolais.

Il a été inculpé de trahison, détention illégale d’armes et de participation à un mouvement insurrectionnel. 

Le camp de l’accusé a toujours clamé que ce procès était basé sur une préméditation. Et ce vendredi, Édouard Mwangachuchu ne s’est pas présenté physiquement. 

Un autre prévenu, Robert Mushamalirwa est, quant à lui, acquitté. Il avait déclaré que l’objectif de ce procès était de s’emparer de la mine de coltan exploitée par la SMB.

Don Paulin Aganze

CAF C1 : Mazembe retrouve Mamelodi et Pyramids FC

Le TP Mazembe de la République démocratique du Congo va évoluer dans le groupe A que le club sud africain de Mamelodi Sundowns, les égyptiens de Pyramides FC et le FC Nouadhibou de la Mauritanie, tel est le sort du tirage de la Ligue des Champions de la CAF tenu ce vendredi 06 octobre à Johannesburg, en Afrique du Sud.

Face à Mamelodi, le TP Mazembe retrouve l’un de ses grands challengers dans les interclubs de la CAF. Un autre retrouvaille entre les congolais et les égyptiens après leur double confrontation la saison passée. Les Corbeaux vont découvrir une équipe mauritanienne qui en est à sa première expérience dans cette phase de la compétition.

L’unique représentant encore en lice de la République démocratique du Congo retrouve cette phase de la compétition plus de trois ans après son absence.

Nord Kivu : près d’une semaine des combats intenses dans le Masisi entre les Wazalendo et le M23

De nouveaux affrontements ont été rapporté ces derniers jours entre des groupes de jeunes résistants appelés « Wazalendo » et les rebelles du M23 dans le territoire de Masisi au Nord-Kivu.

Aux dernières nouvelles les agglomérations de Busumba, Kirolirwe et Nturo ont été récupérées par les résistants avec à leur tête le chef de guerre autoproclamé Guidon Shimirayi du NDC-Rénové aux côtés d’un autre chef de guerre Janvier Karairi de l’ APCLS.

A en croire des témoins que nous avions contactés sur place, ils ont fait leur entrée à Masisi Centre en début d’après-midi de ce jeudi 05 octobre 2023, accueillis par les applaudissements des habitants du milieu.

Ce vendredi, plusieurs sources confirment que ces troupes ont marché sur la cité de Kitshanga, jadis contrôlés par les M23.

Plus tard dans la soirée de jeudi, il a été rapporté que des militaires rwandais ont été déployés dans la zone pour appuyer les rebelles du M23 qui dénoncent la violation du cessez-le feu tel que décidé par le sommet de Luanda, une accusation que rejette l’armée congolaise qui dit ne pas prendre part aux combats.

Dans un communiqué, les FARDC affirment qu’elles sont respectueuses du cessez-le-feu en vigueur, et appellent les rebelles du M23 à répondre à la main tendue des chefs d’État de la sous-région en s’inscrivant dans la logique du pré cantonnement.