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Propositions de la loi Tshiani : « Les députés décideront librement » (Christophe Mboso)

Le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso a déclaré dans son discours à la plénière de ce jeudi 20 avril, que la responsabilité revient aux députés nationaux de discuter et décider une fois que la loi sur la congolité sera alignée.

« Pour qu’une proposition de loi passe, elle va d’abord au bureau d’étude. Quand le bureau d’étude rejette on ne peut rien. Cette proposition avait déjà été rejetée et on avait signifié à l’auteur que votre proposition énerve la Constitution. Mais si un député s’entête à déposer encore sa proposition ça n’engage aucun membre du bureau, ça n’engage que lui », a expliqué le speaker de la chambre basse du parlement.

Il a aussi évoqué le dernier ballet diplomatique à son bureau en rapport avec cette initiative parlementaire.

« Les ambassadeurs sont venus voir les membres du bureau pour s’imprégner de ça, il s’agit de quoi? L’ancienne proposition vous l’avez rejetée, il s’agit de quoi, nous voulons des explications », a-t-il relaté.

Ainsi, il a affirmé que Nsingu Pululu a déjà été signifié une fois que sa proposition de loi énervait la constitution, « mais si un député s’entête à déposer, à corriger sa proposition, ça n’engage pas le bureau », dit-il.

Goma: Lancement de la première édition du concours « Miss femme noire » pour la paix

«Femme noire dans la cohabitation pacifique en province du Nord-Kivu», tel est le thème principal de la première édition Miss femme noire organisée dans la ville de Goma.

Selon les organisateurs, cette première édition qui intervient pendant que l’Est du pays traverse une situation sécuritaire à désirer, vise à faire voir à la junte féminine son rôle dans la cohabitation et la pacification de l’est de la République démocratique du Congo.

Jonathan Bisimwa, l’un des organisateurs et directeur artistique de l’évènement de cette complétion, a affirmé que cette compétition va promouvoir la mode ainsi que la femme noire de la ville de Goma. Il appelle les jeunes filles et femmes à s’inscrire pour participer à des avantages de la compétition.

« L’objectif poursuivi est premièrement de promouvoir la mode dans notre région, puis valoriser la femme noire mais aussi se lancer dans la recherche de la paix dans notre province. La compétition est déjà lancée et l’inscription continue. Ça va prendre fin le 15 mai prochain. La gagnante aura une récompense de 1000$ et un voyage d’une semaine dans la capitale Kinshasa. Je fortifie toute les femmes et j’espère qu’avec elles, la paix sera possible grâce à leur implication» a-t-il dit.

La mannequine Rachelle croit que, la femme noire, particulièrement congolaise peut apporter un changement dans la paix si et seulement si elle reconnait la valeur qu’elle porte.

Madame Rachel

«A travers ce thème la femme noire, ça sera une occasion de faire comprendre à la femme qu’elle est aussi actrice de la paix. En s’aimant, la femme elle peut découvrir tous les autres potentiels qu’elle possède et que possède ses pairs femmes pour aboutir à la paix durable dans la région. Tout ce qu’elle doit faire une femme c’est reconnaître ce qu’elle possède en elle pour apporter un plus au développement du pays», a-t-elle dit.

A noter que, c’est à l’hôtel Colline, dans le centre-ville de Goma qui a été retenu comme lieu d’inscription pour prendre part à ce concours

Nord Kivu : Ensemble pour la République dénonce les propos “provocateurs” de Paul Kagame

Au cours d’une conférence de presse tenue à Goma ce jeudi 20 avril 202, la Fédération du parti politique Ensemble pour la République au Nord-Kivu a dénoncé avec toute dernière énergie les propos « provocateurs » du Président rwandais Paul Kagame tenus à Cotonou au Bénin le weekend dernier.

D’après le député provincial élu de Lubero Kakule Saasita, coordonnateur provincial de ce parti politique cher à Moïse Katumbi, les propos de Kagame est une provocation pire et simple. Il propose ainsi qu’il y ait un leadership bien assis au sommet de l’etat pour préserver ce qui revient de droit à la RDC.

D’un autre côté, Ensemble pour la République exige le retrait sans condition de la force régionale de l’EAC qui selon lui joue le jeu de l’ennemi. Il dit craindre que dans les jours à venir de voir les forces étrangères se battre en RDC comme c’est fut le cas à Kisangani dans les jours passés.

Bien plus, Ensemble pour la République demande la restructuration de l’armée congolaise pour faire à toute belligérance sans faire recours à la force étrangère. Il exige aussi la levée de l’état de siège pour assurer à la population la liberté d’expression durant cette période électorale ainsi que post électorale.

S’agissant de la situation politique, ce parti de l’opposition fustige plusieurs failles qui selon lui, émaillent actuellement le processus d’identification et d’enrôlement des électeurs en RDC, particulièrement dans la province du Nord Kivu.

S’appuyant sur la déclaration commune des leaders de l’opposition dont Katumbi, Matata, Fayulu et Sessanga tenu à Lubumbashi, ce parti de Moïse Katumbi s’est dit préoccupé par la situation sécuritaire dans la province du Nord Kivu, la situation politique en général ainsi que la situation socio économique dans le nord Kivu.

Nord-Kivu : le Médecins Sans Frontières alerte sur des cas de choléra et rougeole signalés à Kirotshe

Le Médecins Sans Frontières (MSF) a annoncé ce jeudi 20, que des nouveaux cas de choléra et de rougeole ont été notifiés dans la zone de sante de Kirotshe, proche de Goma, où 20 000 personnes sont réfugiées suite aux affrontements dans la province du Nord-Kivu.

En cinq jours, le MSF affirme avoir appuyé le centre de santé de Sake où plus de 50 cas de choléra ont été soignés.

« Comme sur les autres sites de déplacés de Goma, le manque criant d’eau potable et latrines favorise la propagation des maladies hydriques. Dans certains sites, il y a une seule latrine pour plus de 7 000 personnes », explique le Dr Olebanga, responsable d’intervention pour MSF à Sake.

En l’espace de quelques mois, des centaines de milliers de personnes ont été forcées de fuir leur maison et leur village pour se réfugier dans des familles d’accueil ou des sites informels.
Le manque d’eau potable et de latrines, combinés à des abris inadéquats et surpeuplés, créent des conditions propices à l’apparition et la propagation des maladies.

Au cours des mois passés, la rougeole et le choléra ont éclaté dans des sites de déplacés au nord de Goma, dans le territoire de Nyiragongo, tandis que ces dernières semaines la situation sanitaire est devenue critique à Bulengo et Lushagala, où les cas suspects de rougeole et de choléra se sont multipliés.

Environ 3 000 abris, accueillant près de 15 000 personnes, ont été construits depuis un an à la périphérie de Goma ; « un chiffre bien trop faible par rapport à l’ampleur des besoins », a fait savoir dans un communiqué de presse Raphaël Piret, représentant national de MSF en RDC.

Insécurité dans l’Est : le SG de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique exprime sa solidarité à la RDC

Le Secrétaire général de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), Georges Rebelo Pinto Chikoti a exprimé, mercredi 19 avril la solidarité de son organisation au gouvernement congolais, en cette période marquée par l’agression rwandaise en RDC.

Reçu par le Premier ministre Sama Lukonde, ce haut responsable de l’OEACP a évoqué la question de paix en RDC. Il a encouragé le Premier ministre dans ses efforts pour la restauration de la paix sur l’ensemble du territoire national, rapporte la primature.

« Notre soutien à la RDC est d’abord politique. C’est un soutien de solidarité au niveau de l’organisation. La RDC a déjà un ambassadeur qui est très actif au sein du comité des ambassadeurs qui nous informe régulièrement. Donc, je crois que cette solidarité soudée, que nous avons autour de nos problèmes, est importante », a-t-il confié à la presse.

Et d’ajouter : « Je crois que quand un membre de l’OEACP a des problèmes, qu’il est malade, ça touche tous les membres. Et donc pour nous, c’était très important de manifester notre solidarité auprès du Gouvernement de la République démocratique du Congo ».

Georges Rebelo Pinto Chikoti a également insisté sur l’importance de l’accord de partenariat entre l’OEACP et l’Union européenne, négocié depuis 2018 mais qui n’est pas encore signé.

« L’accord de partenariat en négociation avec l’Union européenne est très important pour l’ensemble de nos pays. Il renforce d’une part la relation de coopération et de partenariat que nous avons avec l’Union européenne. Mais il permet également de pouvoir rentrer dans la nouvelle ère de cet accord. Donc nous avons donné toutes ces informations à son Excellence Monsieur le Premier Ministre », a-t-il ajout

Trois villes de la RDC accueilleront une formation d’entraîneurs à la seconde moitié de cette année

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Kinshasa, Lubumbashi et Goma vont abriter une session de formation d’entraîneurs du niveau Licence C de Confédération Africaine de Football (CAF) à seconde moitié de cette année 2023. Cette formation sera dispensée par la Direction technique nationale (DTN) de la FECOFA.

« La Direction technique nationale de la FECOFA informe les entraîneurs désireux de prendre part à la formation de la Licence C CAF qu’elle organise en deux modules, à prendre leur inscription à partir de ce jour auprès de son secrétariat » renseigne t-il avant de préciser « Seuls 30 candidatures par session seront validés pour cette session de la Licence C », a-t-on appris d’une dépêche de l’Agence congolaise de presse ( ACP).

La même source explique qu’ « A Kinshasa, la formation se déroulera du 5 au 28 juin 2023 pendant que la période d’inscription qui était ouverte le 27 mars dernier prendra fin le 30 avril prochain ; A Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, les matières seront dispensées du 7 au 30 août 2023 et les inscriptions se dérouleront du 1er mai au 16 juillet prochain. A Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, la session se tiendra du 4 au 27 décembre prochain, sachant que le délai des inscriptions ira du 1er septembre au 5 novembre prochain »

Voici ci-dessous les conditions d’éligibilité

Être détenteur d’une licence D, C, B ou A fédérale, ne disposant pas de licence C CAF;

Être de nationalité congolaise ;

S’acquitter des frais de participation fixés à 100 dollars américains par module, soit 200 dollars américains pour les deux modules, payables jusqu’à la date de la fin d’inscription ;

Déposer les dossiers complets de candidature au secrétariat de la DTN, dès ce jour jusqu’au 30 avril prochain, 16h00 pour la ville de Kinshasa

Enfin, tout dossier doit être constitué d’une lettre manuscrite de demande adressée au secrétariat de la fédération congolaise de football association (FECOFA), d’un curriculum vitæ, deux photos passeport, une photocopie de la carte d’identité, un certificat d’aptitude physique, une copie de diplôme scolaire ou académie le plus élevé.

Léopards senior A : Le staff de Sébastien Desabre pourrait être réduit

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Composé de 22 personnes, le staff technique de la sélection nationale des seniors A commandé par Sébastien Desabre tend vers une réduction à 15 . Nous en saurons plus d’avantage à l’issue d’un tête-à-tête attendue à la fin de cette semaine entre le ministre des Sports et loisirs, François Kabulo Mwana Kabulo et le sélectionneur national.

D’après le cabinet du ministre des Sports,« Le ministre François Kabulo veut se conformer aux normes FIFA-CAF, qui veulent que le nombre de membres d’un staff technique d’une sélection soit au maximum 15 personnes. L’on ne sait pas si le nombre de 22 personnes que compose l’actuel staff technique des Léopards a été décidé par la Fédération congolaise de football association (FECOFA), ou par le sélectionneur-manager».

Et d’ajouter, : « Le ministre Kabulo qui a déjà échangé avec la FECOFA sur ce point, voudrait aussi parler avec le patron de l’équipe nationale pour qu’ensemble, une décision consensuelle soit prise ».

Par ailleurs, Le patron des Sports congolais et le technicien français, Sébastien Desabre échangeront également sur des préparatifs du match Gabon-RDC de la 5ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN)-Côte d’Ivoire 2024, prévue pratiquement dans moins de deux mois, soit en juin au Gabon.

Cette rencontre est la première depuis la nomination de l’actuel ministre des Sports et loisirs par une ordonnance présidentielle au mois de mars dernier.

L’ONU alerte sur les risques d’une reprise des combats entre les FARDC et le M23

Huang Xia, l’envoyé spécial de l’ONU dans la région des Grands Lacs a prévenu, mercredi 19 avril, sur les risques des nouveaux affrontements entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 dans l’Est de la République démocratique du Congo.

Devant les 15 membres du Conseil de sécurité, Huang Xia a présenté la situation sécuritaire de la RDC, qui d’après lui est marquée par « une légère amélioration ».

« Sur le plan militaire, une accalmie fragile s’est installée dans l’Est de la RDC. Les jours se succèdent sans affrontements majeurs. Entre l’armée de la RDC et le Mouvement du 23 mars, un fragile cessez-le-feu semble tenir », a-t-il souligné.

Il a également relevé une baisse des « échanges diplomatiques » entre les autorités congolaises et rwandaises.

L’envoyé spécial des Nations unies pour la région des Grands Lacs a déploré à cette même occasion, le retrait partiel du M23 des zones occupées. « Le désarmement et le cantonnement de ses guerriers se font attendre depuis longtemps ; et une solution politique négociée tarde à se concrétiser », a-t-il noté.

Kinshasa accuse toujours Kigali de soutenir la rébellion du M23 qui a refait surface depuis plus d’une année jusqu’à occuper de vastes zones dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi.

La Force régionale de l’EAC a admis cette semaine que le retrait du M23 n’était pas facile.

9e jeux de la Francophonie : Une formation des journalistes sportifs en vue

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La formation des journalistes sportifs est le dessein du comité de Kinshasa de l’Union nationale de la presse congolaise (UNPC). Cette structure nationale de la presse est allée voir, mercredi 19 avril dernier, le ministre des Sports et loisirs, François Kabulo Mwana Kabulo afin de solliciter ce cadre du savoir pour le compte de la 9e édition des jeux de la Francophonie qui se tiendront à Kinshasa en juillet et août 2023.

Selon Jean-Marie Kassamba, président de cette structure au niveau de Kinshasa, au sortie de cette audience leurs accordée par le ministre des Sports, « L’UNPC était venue solliciter l’appui du gouvernement à travers le ministère des Sports et loisirs pour une formation des journalistes sportifs œuvrant à Kinshasa, avant les jeux de la francophonie ».

Profitant de la même occasion, il a également souligné que « Former les chevaliers de la plume et des micros qui évoluent dans ce secteur serait la meilleure approche qu’il soit à même de produire un travail de qualité comme cela a été le cas lors des séjours de sa Sainteté le pape François. La RDC accueillera plusieurs pays dans le cadre de ses joutes, d’où, il faudra outiller les chevaliers de la plume »

Le président de l’UNPC-Kinshasa a précisé que la formation sera assurée par les journalistes chevronnés en la matière et sera sous le haut patronage du ministre François Kabulo Mwana Kabulo.

Reprise de la Ligue : Les clubs sont prêts de poursuivre la manche aller

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l’Association des dirigeants de football du Congo (ADFCO) dit qu’ils sont prêts à reprendre le championnat national de la Ligue 1. Une annonce faite à l’issue de leur réunion de fixation tenue mercredi 19 avril dernier à Africana Palace dans la commune de Lingwala à Kinshasa.

« Les clubs seront prêts à reprendre le championnat néanmoins sous réserve de certaines contraintes. Par exemple le timing qu’il faudrait donner aux clubs pour reprendre convenablement les entraînements mais il y a aussi quelques contraintes. Mais nous sommes tous prêts à reprendre le championnat, il n’y aura pas de soucis de ce côté-là » a déclaré le président de l’ADFCO au sortir de cette réunion.

Pour M. Lambert Osango ce cadre leur a permis de réfléchir sur des questions importantes avant leur discussion prévue ce jeudi 20 avril 2023 avec le ministre des Sports et loisirs, François Kabulo Mwana Kabulo dans son cabinet de travail.

« Vous avez suivi que le ministre a invité les clubs rayonnés au sein de l’ADFCO demain à onze heures. Comme d’habitude nous nous réunissons de temps en temps pour réfléchir sur certaines questions importantes avant de répondre à ces genres d’invitation… Nous ne savons pas ce que le ministre va nous dire, mais nous avons quelques préoccupations qu’on va profiter d’échanger avec le ministre», a-t-il fait savoir.

S’agissant de leur table ronde tenue le même jour avec la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) dans son siège, le président de l’Académie Club Rangers renseigne que : « Le Comité de l’ADFCO était à la fédération. Il était question pour la fédération de nous restituer leur échange avec le ministre… La FECOFA a insisté sur la reprise du championnat qui pourrait être imminente mais il y a encore à échanger avant de prendre une décision finale. Nous pourrions encore nous retourner à la FECOFA d’ici le début de la semaine prochaine »a-t-il lancé.

Nord-Kivu : Les Forces armées de la RDC, libèrent deux civils entre les mains des rebelles ADF-MTM à Beni

Deux personnes toutes des agriculteurs de Samboko Tsane Tsane dans le territoire de Beni ont été libérées par les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans la localité de Kiskivi, secteur Beni Mbau Territoire de Beni au Nord-Kivu.

C’était après les échanges entre les les forces loyalistes et les rebelles ougandais ADF-MTM qui a eu lieu dans la soirée de mardi 19 Avril dernier.

Le président de la société civile noyau de Mamove, Kinos Katuho qui nous livre cette information ce mercredi a indiqué que les rebelles ougandais de l’ADF-MTM ont érigé plusieurs bastions dans le territoire de Beni.

Cet acteur civil signale qu’il a des morts à Katere et au village Mambumembume où le corps d’un habitant du village Mukakira a été retrouvé et même sa moto a été brûlée par ces hors la loi.

Kinos Katuho appelle la population d’être vigilante et à l’armée d’aller traquer ces rebelles ougandais ADF-MTM qui circulent en électron libre dans le secteur Beni Mbau.

Un bilan provisoire de 5 morts et plusieurs personnes portées disparues depuis mercredi dernier dans ces agglomérations a été dressé par la société civile du milieu.

Reprise de la Ligue 1: La FECOFA propose les clubs de poursuivre la manche aller

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La Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) a proposé aux clubs de poursuivre la manche aller du championnat national de la Ligue 1. C’était lors d’une réunion tenue ce mercredi 19 avril 2023 dans son siège avec l’Association des Dirigeants de Football du Congo (ADFCO).

La reprise de la compétition de l’élite congolaise n’est plus qu’une question de temps. D’après certaines sources, le budget qui assurera la poursuite de la phase aller a été déjà évalué par la LINAFOOT, organisatrice du championnat. Cette enveloppe est estimée à 1 millions de dollars américains.

Pour rappel, le ministre des Sports et loisirs va échanger avec l’ADFCO ce jeudi 20 avril 2023 afin de se fixer quant à la reprise de cette compétition organisée par la Ligue nationale de football (LINAFOOT).

Elections 2023 : La CENI et l’entreprise META s’accordent pour lutter contre la désinformation et l’ingérence électorale


Une délégation de l’entreprise META regroupant les réseaux sociaux dont Facebook, Messenger, Whatsapp et Instagram, a été reçue mardi 18 avril dernier par le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima.

Les discussions entre les deux parties ont tourné autour de la désinformation et l’ingérence électorale dans l’utilisation des outils numériques de META.

Selon la cellule de communication de la centrale électorale, Denis Kadima a apprécié la synergie qui prend corps entre son institution et le groupe. Cette synergie, a ajouté la même source, a été matérialisée par une séance de formation organisée dans la même journée au bénéfice de l’équipe communication de la CENI.

Lors de cette formation, le directeur de cabinet du président de la CENI, Dieudonné Tshiyoyo a souligné l’importance de première force que revêtent les outils numériques devenus incontournables, surtout dans le contexte électoral.

Siddo Ide Balkissa qui a conduit la délégation de Meta, a indiqué que, plus de 40.000 personnes, à travers le monde, travaillent dans le domaine de la sécurité. C’est trois fois plus qu’en 2017, a-t-on appris.

Plus de 150 civils ont été tués en Ituri depuis début avril (OCHA)

Le Bureau de coordination humanitaire de l’ONU (OCHA) a révélé mardi 19 avril que plus de 150 civils ont été tués dans la province de l’Ituri depuis le début du mois d’avril.

D’après la même source, les attaques contre les civils ciblent surtout trois territoires distincts : Djugu, Irumu et Mambasa.

« La localité de Komanda, dans le territoire d’Irumu est devenue le refuge de milliers de personnes fuyant l’insécurité généralisée dans la chefferie (regroupement de villages) de Walese Vonkutu », indique OCHA.

Le bureau de coordination humanitaire de l’ONU signale aussi des attaques contre les infrastructures de base, notamment contre le centre de santé de Rimba (territoire de Mahagi), saccagé le 12 avril par des éléments armés.

Dans son dernier rapport trimestriel, fin mars, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a chiffré à 485 le nombre de civils tués depuis le début de décembre 2022 dans cette province de la RDC.

Parmi les groupes armés qui sèment la terreur, l’on note, la milice Coopérative pour le développement du Congo (Codeco), qui dit défendre la tribu Lendu, et la milice rivale Zaïre, qui affirme protéger les Hema.

Lors d’un point de presse mardi 19 avril, le coordonnateur du Programme de désarmement, démobilisation, réinsertion communautaire et stabilisation (P-DDRCS) Tommy Tambwe a fait savoir que la province de l’Ituri compte 20 groupes armés dont deux étrangers.

Réunion sur l’évaluation du mandat de l’EAC, un rendez-vous manqué

La RDC devait discuter, ce mercredi 19 avril, avec des ministres de La Défense des pays membres de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) sur l’avenir de la force est-africaine dans l’Est du Congo, mais le rendez-vous ne s’est pas tenu.

cette rencontre qui allait avoir lieu à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu a été reportée à une date non précisée pour l’instant par les autorités congolaises.

« Seule la réunion entre les Chefs d’état-major doit se tenir aujourd’hui pour évaluer l’exécution du mandat », apprend-t-on des sources concordantes.

Lors d’un briefing Patrick Muyaya a estimé qu’il y a des points pour lesquels le gouvernement congolais n’est pas d’accord, notamment « dans la manière dont les choses ont fonctionné », évoquant la prochaine réunion extraordinaire des ministres de la Défense de l’EAC en vue d’évaluer la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.

Le général de la force d’EAC Jeff Nyagah a lui, déclaré lors d’une conférence de presse lundi 17 avril, que l’EAC n’envisage pas de rester sur le sol congolais au-delà du mandat accordé par le RDC. D’après lui, le renouvellement de mandat dépend du gouvernement congolais.

Vers une justice accessible pour tous en RDC ?

La justice de la République démocratique du Congo veut devenir plus accessible pour tous. Mardi 18 avril dernier au cours d’une plénière, l’Assemblée nationale a déclaré recevable la proposition de portant code de procédure pénale du pays.

Cette proposition de modification du code de procédure pénale vise, d’une part, l’amélioration de l’accès à la justice qui reste un réel défi, en RDC, et, d’autre part, la protection légale des groupes sociaux vulnérables, rapporte l’Assemblée nationale.

La même source renseigne également que : « Ce texte de loi vise l’exemption de tous les frais de justice en faveur des victimes des violences sexuelles et violences basées sur le Genre, des témoins des violences sexuelles, les personnes vivant avec handicap permanent, ainsi que les veuves et orphelins abandonnés, auxquels aucune dévolution successorale significative n’a été pourvue ainsi que des personnes de troisième âge habitant un home des vieillards ou abandonnés par sa progéniture »

Les frais de justice un handicap pour plusieurs personnes ?

Selon l’auteur de la proposition de cette loi, le député Juvénal Munubo, les frais de justice constituent un vrai handicap et un frein pour de nombreuses personnes démunies qui intentent en justice.

Il explique que la suppression de ces frais par le truchement de cette loi « ne causera pas préjudice sur les recettes judiciaires à mobiliser par le gouvernement, mais contribuera à coup sûr, à l’édification d’un État de droit où tous sont égaux devant la loi » avant d’affirmer que ce texte contribuera à lutter contre les violences sexuelles, en l’occurrence contre l’impunité, qu’elles entraînent à améliorer l’accès à la justice pour tous et à protéger les plus vulnérables.

À noter que, le texte de ladite loi a été envoyé par le bureau de cette Chambre basse, à la commission Politique administrative et juridique (PAJ) pour enrichissement en rapport avec les préoccupations soulevées par les députés nationaux.

Médias : Vers la vulgarisation de la nouvelle loi congolaise sur la presse

Le secteur de la communication et médias congolais réfléchit déjà sur la vulgarisation de la nouvelle loi sur la presse. Mardi 18 avril dernier au centre Nganda, le comité de suivi des recommandations des états généraux de la communication et médias s’est plus interressé à cette question lors de sa 6e session.

En qualité de président de ce comité, le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya a fait savoir que, ce cadre s’inscrit également dans le cadre de faire comprendre les parties prenantes de ce secteur et les préparer à la divulgation de ladite loi.

« Il était essentiellement question de parler de l’ordonnance- loi qui a été récemment ratifiée à l’Assemblée nationale. Nous attendons donc l’étape de sa publication dans le journal officiel, pour avoir la copie avec laquelle nous allons faire campagne. Il fallait donc ici aujourd’hui discuter avec les parties prenantes du secteur pour qu’elles comprennent et se préparent à sa divulgation. Le souhait, ce n’est pas que le ministre puisse faire sa communication, mais que les journalistes, les associations et les organisations professionnelles du secteur puissent prendre le lead de cette initiative », a-t-il expliqué.

Et d’ajouter : « Parmi les recommandations phares de cette session, il faudra mettre un accent sur la divulgation de cette loi et, pourquoi pas, les grandes lignes en langues nationales. Surtout les innovations, pour en faire large échos ».

Cette nouvelle loi est entrée en vigueur le 4 avril et remplace la loi de 1996 considérée comme obsolète et très répressive par les médias et les ONG de la liberté de la presse. Celle-ci est favorablement accueillie. Et surtout elle se fonde sur les recommandations des travaux des états généraux de la presse organisés il y a un an.

Au moins 252 groupes armés locaux et 14 autres étrangers actifs dans l’Est de la RDC ( P-DDRCS)

Le coordonnateur du Programme de désarmement, démobilisation, réinsertion communautaire et stabilisation (P-DDRCS) Tommy Tambwe a relevé, lors d’un point de presse mardi 19 avril, que l’Est de la RDC compte près de 252 groupes armés locaux et 14 autres groupes étrangers, notamment dans les provinces du Sud-Kivu, Nord-Kivu, Ituri,Tanganyika et Maniema.

Selon la même source, la province de Tanganyika compte 19 groupe armés nationaux et aucun groupe étranger.

Il avance par ailleurs que le Maniema compte 20 groupes armés, zéro groupe étranger et le Sud-Kivu 136 groupe armés dont 5 étrangers.

Aussi, il a indiqué que le Nord-Kivu a 64 groupes armés dont 7 étrangers et l’Ituri a 20 groupes armés dont deux étrangers.

« Ce qui fait un total de 252 groupes armés locaux et 14 groupes armés étrangers », a fait savoir Tommy Tambwe, avant d’ajouter, « Nous avons la cartographie des groupes armées par territoire et par province, et la liste des seigneurs ou chefs des milices, où ils opèrent. Nous avons déjà des sites de désarmement, des sites de démobilisation et nous avons déjà des projets pilotes. Le travail qui reste c’est juste mobiliser les moyens pour avancer ».

Pendant plus de deux ans, la mise en œuvre du programme de désarmement et de démobilisation peinait à se concrétiser, tandis que de nouvelles milices se formaient dans l’est du pays.

Bien avant la création du P-DDRCS, le Gouvernement a fait une tentative malheureuse de regrouper les combattants de plusieurs groupes armés dans différents endroits afin de parvenir à leur désarmement, mais faute d’une politique cohérente, les efforts ont échoué.

Aux élus du Grand Katanga, Sama Lukonde promet des solutions sur la flambée des prix

Une délégation du caucus des députés nationaux membres de l’Union sacrée a été reçue, mardi 18 avril, par le Premier ministre Sama Lukonde.

Au sortir de l’audience, le député John Banza Lunda, président du caucus des députés nationaux de l’Union Sacrée de la Nation Grand Katanga a rapporté que le chef du Gouvernement a promis des solutions pour ce qui est de la flambée des prix.

Les deux parties ont également évoqué les questions sur la situation sécuritaire dans le Grand Katanga et la marche de la plateforme Electorale Union sacrée.

« Nous avons eu des réponses claires et des réponses rassurantes notamment sur la question de la sécurité de nos concitoyens au Katanga. Des dispositions sont prises pour que les criminels soient neutralisés. En ce qui concerne les questions liées à la flambée des prix, des solutions sont en train d’être trouvées. Et je crois que notre Gouvernement nous inspire confiance et nous croyons en ce Gouvernement et nous comptons avoir ces résultats le plus vite possible », a-t-il fait savoir.

RDC : le DG de la SNEL suspendu de toutes ses fonctions

Le Directeur général de la la Société nationale d’électricité (SNEL) Fabrice Lusende Wa Lusangi Kabemba, a été suspendu, mardi 18 avril, de toutes ses fonctions, selon l’arrêté signé par la ministre d’État en charge du Portefeuille, Adèle Kayinda Mahina.

Selon la source précitée, cette décision intervient après la recommandation formulée par l’Assemblée nationale après l’interprétation du DG Fabrice Lusinde. 

Lors de la plénière du mercredi 12 avril dernier, les élus nationaux avaient voté pour la révocation de ce responsable de la SNEL.

L’Assemblée nationale a justifié cette décision suite à l’incapacité du DG Lusinde, estimait-elle, à répondre aux différentes préoccupations de la représentation nationale sur les problèmes liés à la desserte en électricité sur toute l’étendue du pays ».

Décès du frère de Ferre Gola : Fally Ipupa présente ses condoléances 

Fally Ipupa, considéré comme l’un des concurrents de Ferré Gola, n’est pas resté indifférent face à cette nouvelle annonçant la mort du jeune frère de son ancien collègue du Quartier Latin, celui que plusieurs considèrent comme son rival. 

« RIP Guy Gola digital, artiste et jeune frère j’en profite pour présenter mes condoléances à Hervé, ainsi qu’à toute sa famille biologique», a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.

L’artiste Ferré Gola a annoncé lundi 17 avril, via ses réseaux sociaux la mort de son frère Guy Gola à Kinshasa de suite d’une longue maladie. Des jours avant son décès, les photos de Guy Gola circulaient sur la toile le montrant dans un état de santé très critique.

Au mois de février dernier, certaines indiscrétions ont rapporté que Guy Gola s’était même rendu à l’église ACK que dirige l’évêque Pascal Mukuna, afin d’implorer la grâce divine pour sa guérison d’une tuberculose. Mais cette version de fait avait été trop vite démentie par l’entourage de son grand frère.

Reprise de la Ligue 1 : Une réunion décisive s’annonce entre le ministre des Sports et l’ADFCO

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Le championnat national de la Ligue 1 est sur la voie de reprendre après un arrêt de 4 mois. En effet, tous les moyens efficaces sont dans la préparation.

L’Association des dirigeants de Football du Congo (ADFCO) a annoncé pour ce jeudi 20 avril 2023 des échanges avec le ministre des Sports et loisirs, François Kabulo Mwana Kabulo.

Dans cette perceptive, l’ADFCO appelle les dirigeants des clubs membres de l’association de prendre part à une réunion de fixation et d’harmonisation entre eux, ce mercredi 19 avril à l’hôtel Africana Palace à 15h00.

‹‹ Il est demandé à tous les dirigeants des clubs prenant part aux championnats nationaux de la ligue 1 et ligue 2, ainsi qu’à ceux des ententes de football de prendre part à une importante réunion de l’ADFCO ›› lit-on avant de poursuivre, ‹‹ L’ordre du jour est la préparation de la réunion le jeudi prochain avec le ministre des sports et loisirs François-Claude Kabulo Mwana Kabulo ››, a-t-on appris de ce document.

Cette rencontre avec le ministre, est une occasion pour cette association de présenter leurs préalables exigés au mois de février dernier.

Ci-dessous ce qu’ils avaient exigé

  1. La mise à disposition des fonds nécessaires au profit des clubs pour leur participation effective et complète au championnat afin de pérenniser la volonté du chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à soutenir le championnat d’élite;
  2. La transparence et traçabilité dans la gestion financière des ressources perçues par la LINAFOOT pour l’organisation du championnat;
  3. La répartition équitable des fonds issus du sponsoring et droits télé;
  4. L’ouverture par le ministère des Sports d’une ligne de crédit pour le championnat d’élite de football à inscrire au Budget de l’Etat:
  5. La régularisation au regard des textes et la légitimation des animateurs des différentes structures du football dans un bref délai;
  6. La mise en place d’un cadre permanent de concertation (FECOFA, LINAFOOT, ADFCO) pour l’élaboration d’une politique spécifique pour le championnat d’élite;
  7. L’engagement ferme du ministère des Sports dans la réhabilitation des infrastructures existantes et la construction des nouveaux stades.

Crise politique au Sud-Kivu : La Société Civile dénonce une « main noire » de Kinshasa

La crise politique qui se vit au Sud-Kivu ne laisse pas indifférent la Société civile de cette province. Dans une déclaration ce mardi 18 avril 2023, le bureau de coordination de la Société civile du Sud-Kivu a dénoncé une situation inédite dominée par des scènes d’un théâtre politique entre les deux institutions provinciales (assemblée provinciale et gouvernement provincial) avec une main « complice » de Kinshasa.

Pour les organisations membres de cette structure citoyenne, il s’agit bel et bien d’une situation politique entretenue par Kinshasa pour des intérêts non avoués. A ce propos, la société civile regrette le silence du président de la République face à cette crise qui laisse la province dans un gouffre et qui implante le désespoir dans les cœurs des Sudkivutiens.

« Pourquoi le président de la République, chef de l’Etat, grand démocrate et garant du bon fonctionnement des institutions garde-t-il silence ? A-t-il oublié sa promesse à cette population ? A-t-il oublié que le moment de la sanction populaire est proche et que cette situation de gouvernance chaotique au Sud-Kivu ternit son image ? », s’est-elle indignée.

Dans cette même optique, elle a également dénoncé ce qu’elle qualifie d’immixtion du VPM de l’intérieur par ses correspondances incessantes bloquent les démarches de l’Assemblée provinciale qui dans ses prérogatives veut voir clair sur la gestion « chaotique » du Gouverneur Théo Ngwabidje.

« Pourquoi le gouvernement central laisse-t-il le ministre de l’intérieur s’immiscer à tort et à travers jusqu’au débordement avec ses correspondances intempestives, contradictoires et entachées de beaucoup d’irrégularités administratives dans le fonctionnement des institutions provinciales de la République. Pourquoi ne viendrait-il pas une fois au Sud-Kivu pour écouter la version de la population que de rappeler chaque fois les partis en conflit à Kinshasa sans avoir la version du terrain ? », s’interroge la société civile.

Ainsi, elle invite le chef de l’Etat à trouver une voie transitoire, soit en trouvant quelqu’un de plus ou moins rassembleur pour gérer la province, afin de « soulager la population et redorer son image déjà ternie ».

Au VPM de l’intérieur Peter Kazadi, la Société civile lui demande de rappeler à Kinshasa le Gouverneur Théo Ngwabidje et son Vice-Gouverneur Marc Malago autant qu’il l’a fait pour les députés provinciaux il n’y a quelques jours.

Bertin Bulonza depuis Bukavu

Quinze personnes condamnées à mort pour des actes de terrorisme à Kwamouth

Kalwila alias six vitesses Satan Kazunga Mengawani Jean, Kombozi Bokata Cédric, Mingu Kamuleta Manassé, Kakesa Miala Arnold, Ngunza Mutesa Patrick, Kabeya Papy alias Cyborg sont tous condamné à mort par le tribunal militaire de garnison de Bandundu, Bagata et Maï-Ndombe lundi 17 avril.

La même sentence a egalement ete prononcer pour Ngwanza Patience, Suka Mavinga Jean-Pierre, Roddy alias Major, Mupay Georges Mozombo, Manga Kangolo Jérémie, Ngiangia Adechendo, Ngwala Ngiaka, ainsi que de Kimvula Mbuluku Mbuta.

Ils ont tous été reconnus des violences, pillage et participation à des mouvements insurrectionnels dans l’affaire des attaques armées des villages de Kwamouth dans la province de Mai-Ndombe.

L’incident dont ils ont la charge s’est produit entre août et novembre 2022, sur la route entre les villages de Mibe, Mutsheto, Shomaku et Bisiala sur la route 17 dans la région de Twa, à Kwamouth.

Dans son réquisitoire, le colonel auditeur Richard Kabeya a requis la peine de mort pour leur participation à l’insurrection, la prison à vie pour vol et la peine de mort pour terrorisme. Les 15 assaillants ont également été condamnés à payer en francs congolais une amende équivalant à 12 000 dollars à chacune des 13 parties civiles.

A cette occasion, le tribunal a annoncé la fin de l’action publique contre Fidèle Mumona, Matondo Kakweni Jr, Fidèle Makila Tamfutu, Ngubansamba Kiziba, Kinzombo Mayamba, Mafutula Mangala Marlin, Lokwa Bolumbu Kembo, tous décédés dans la prison centrale du Bandundu.

Plusieurs autres ont été condamnés dans cette affaire de conflit de Kwamouth à la même condamnation, par la même juridiction. La condamnation définitive a eu lieu le 24 mars à Bandundu.

« Lorsque la paix sera rétablie, nous n’aurons plus de raisons de rester ici », (général Jeff Nyagah, de l’EAC)

Le général de la force d’EAC Jeff Nyagah a déclaré lors d’une conférence de presse lundi 17 avril, que l’EAC n’envisage pas de rester sur le sol congolais au-delà du mandat accordé par le RDC. D’après lui, le renouvellement de mandat dépend du gouvernement congolais.

« Les textes nous permettant d’être ici disent cependant que notre mandat est de six mois, trois fois renouvelables. Après, il y aura la révision de la stratégie politique par l’EAC. J’espère que nous militaires, n’avons rien à décider sur le plan politique », a-t-il indiqué.

Mais aussi, il s’est félicité des les forces de l’EAC qui, selon lui, ont réussi à faire cesser le feu entre le M23 et les FARDC « Après donc l’expiration du premier mandat, il faut l’évaluation », a-t-il poursuivi.

Le général Jeff Nyagah a souligné l’importance d’une rencontre avec le gouvernement de la RDC sur ledit renouvellement.

« Nous devons nous conformer aux lois de la RDC. Nous avons été invités par la RDC. Il y a des rencontres qui se font à ce sujet. Moi, comme commandant de la force, mon objectif est de savoir où sont les rebelles du M23, ils se retirent d’où, ils avancent vers où? Est-ce que le cessez-le-feu est observé? Est-ce que les habitants sont en sécurité? », s’est-il interrogé.

Jeff Nyagah a également parlé de la « réussite » du retrait des combattants du M23 de certaines localités, dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi.

« Hier, ils se sont retirés de Mulimbi. Avant hier, nous étions à Bunagana, à Kiwanja, à Rutshuru. Il n’y avait que près de 200 combattants du M23 entre Kiwanja et Rutshuru. Pourquoi dire qu’ils ne se retirent pas? Ils ont abandonné Sake, Mushaki, Kilolirwe, Kibirizi, Mweso et ailleurs. Les images sont là. Ils se retirent », a-t-il ajouté.

Pourtant, lors d’un briefing Patrick Muyaya a estimé qu’il y a des points pour lesquels le gouvernement congolais n’est pas d’accord, notamment « dans la manière dont les choses ont fonctionné », évoquant la prochaine réunion extraordinaire des ministres de La Défense de l’EAC en vue d’évaluer la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.