Accueil Blog Page 538

Renaissance du Congo et Akanda du Gabon se neutralisent (0-0)

0

Fc renaissance de la République démocratique du Congo vient de faire un match nul de (0 – 0) ce soir face à Akanda à Libreville, a appris KINSHASATIMES.CD

Cette affiche s’est inscrite dans le cadre de la manche aller de la phase des préliminaires de la Coupe de la Confédération africaine de Football (Caf), deuxième tournoi de taille du continent.

La manche retour de cette phase des préliminaires se disputera une semaine après, soit vendredi le 17 Février à 14h 30 TU au stade Tata Raphaël à Kinshasa.

Pour rappel, le club cher au pasteur Pascal Mukuna a séjourné depuis lundi 6 février dernier à Libreville, capitale gabonaise dans le cadre des préparatifs de la dite compétition continentale.

LDC CAF : V.Club vs les léopards du Swaziland ce samedi 11 Février

0

L’Association Sportive Vita Club de Kinshasa rencontre ce samedi 11 février 2017, au stade de Mbabane avec la formation du Football Club Royal Léopards du Swaziland.

Cette rencontre entre le premier représentant de la République démocratique du Congo à entrer en lice en Ligue des champions et le club swazi s’inscrit dans le cadre de la manche allé de la phase des préliminaires de la 21ème édition de la première compétition majeure de football interclubs du continent.

Les verts noirs s’assignent un seul objectif : bien négocier cette entame de la compétition par une victoire avant de sceller leur qualification lors de la manche retour prévue dimanche 19 février à Kinshasa. Les poulains de Florent Ibenge ont été réconfortés par la présence de leur entraineur et d’Emmanuel Tshisekedi, premier Vice-président qui ont rejoint l’équipe mardi 06 Février en Afrique du Sud où l’équipe a passé toute sa période de préparation après quelques séances organisées au stade Tata Raphaël de Kinshasa, peu avant leur départ.

Rappelons que l’As V.club a été battu sur le score de (1-0) par les Royal Léopards de Swaziland à Mbabane en 2015 dans le cadre de la manche aller du seizième de finale de la 18ème édition de la Ligue des champions de la Confédération africaine de football. Lors de la manche retour, le «Nzombo le soir» du technicien congolais Florent Ibenge avait renversé la vapeur au stade Tata Raphaël en battant le club du Swaziland sur le score de (3-1).
A en croire une source proche de l’équipe, le club Congolais pourrait regagner le pays dimanche 12 Février.

Lutte contre les abus sexuels : Joseph Gode K : « Les églises de réveil ont échoué »

0

Le président de la Ligue de la Zone Afrique pour la défense des droits des enfants et des élèves (Lizadeel) estime que les églises de réveil ont lamentablement échoué dans la lutte contre les violences sexuelles, dont souffre malheureusement la société congolaise.

D’après Joseph-Godé Kayembé qui s’exprimait à l’issue d’une tribune de presse, organisée par le Réseau des journalistes « Amis des enfants », appuyé par le Fonds des Nations unies pour l’Enfance (Unicef), le mariage précoce est un fléau contre le pays, contre l’avenir de la société. Car, souligne-t-il, la plupart des enfants « kulunas », leur mère ont été mariées jeunes.

« Nous avons mené une campagne pour que toutes les églises de réveil s’impliquent contre le mariage précoce. Au lieu de dire tout le temps aux gens que Dieu va vous bénir, de manière concrète comment Il va bénir une femme pauvre, qui n’a pas étudié, un kuluna. Il faut que l’église s’implique. Tous les pasteurs des églises de réveil ont signé l’acte d’engagement pour non célébration des mariages des enfants et nous avons signé un protocole d’accord avec l’évêque responsable des églises de réveil pour que chacun en ce qui le concerne mène la campagne contre les violences sexuelles et contre les mariages précoces. Mais dans la plupart des dossiers que nous recevons, ce sont les chrétiens qui commettent ces actes. (…) sur 90% de cas de violences sexuelles, ce sont les chrétiens qui violent. Ce ne sont pas des musulmans. Aujourd’hui l’église a échoué », a déploré cet activiste de la société civile, d’un ton monté et interpellateur à l’endroit de l’église de réveil du Congo.

Pour ce qui est de sa structure, présente également dans l’arrière du pays, celle-ci travaille activement pour que les droits des enfants soient respectés et d’application sur toute l’étendue du territoire national. La Lizadeel assure un accompagnement juridique, médical, social et la réinsertion économique des victimes.

« La victime qui vient à la Lizadel, parce que nous savons que lorsqu’une femme, ou fille est violée, elle est débosselée, elle est détruite, on lui a volé son moi, elle est d’abord prise en charge par le psychologue avant que les médecins s’occupent d’elle aux frais de la Lizadeel, qui juridiquement met à la disposition de la victime un avocat. Et dans tout ce que nous faisons comme travail, la victime ne paie rien », a conclu Joseph-Godé Kayembe.

Lutte contre le sida : Michel Sidibe reçoit le Prix de “Champion passionné pour la santé et l’humanité”

0

L’Université Emory des Etats Unis vient de décerner la médaille honorifique « EmoryUniversityPresident’s Medal » au Directeur Exécutif de l’ONUSIDA avec la mention  » Champion passionné pour la santé et l’humanité  ». C’est ce qu’indique un communiqué du bureau de l’Onusida en Rdc, parvenu ce vendredi à KINSHASATIMES.CD.

Ce document précise que le Dr Claire STERK, première femme Présidente de l’Université Emory et chercheuse principale en VIH, qui a remis ce prix à Michel SIDIBE, Directeur Exécutif de l’ONUSIDA en reconnaissance de ses contributions uniques à la santé, aux droits de l’homme et au bien-être humain, à travers ses efforts pour réduire de manière radicale les infections à VIH et les décès liés au SIDA.

Dans son allocution d’acceptation, le Directeur Exécutif de l’ONUSIDA a indiqué qu’il accepte cette médaille « au nom de tous ceux qui travaillent pour mettre fin au sida».
Il a été invité plus tard, comme conférencier principal, au symposium universitaire d’inauguration sur les défis et les opportunités pour la santé mondiale.

Commentant cette distinction prestigieuse, le Directeur régional de l’ONUSIDA pour l’Afrique occidentale et centrale , Dr Djibril DIALLO a déclaré ceci:

« Cette reconnaissance est aussi une bénédiction unique pour nos efforts visant à mettre fin au sida en 2030 dans la région et je suis convaincu que nous pouvons tous être inspirés et dynamisés dans nos efforts quotidiens pour traduire le Plan de Rattrapage d’urgence de l’Afrique de l’Ouest et du Centre en gains concrets pour les peuples que nous servons ».

L’université Emory est une prestigieuse institution basée à Atlanta aux Etats Unis. Elle a une longue expérience dans la riposte au sida – l’emtricitabine, un antirétroviral bien connu a été découvert dans cette institution. Plusieurs personnalités de renommée internationale ont déjà reçu ce prix. Parmi elles, le Dalaï Lama (ndlr : Chef spirituel de la Communauté bouddhiste tibétaine),le Président Jimmy CARTER (ndlr : 39ème Président des Etats Unis) , le député John LEWIS (ndlr : Congressman, Démocrate et figure du Mouvement afro-américain des droits civiques) et l’autre activiste américaine des droits civiques Mme Rosa PARKS, l’épidémiologiste renommé Bill FOEGE.

She Okitundu à Bruxelles sur Obsèques Tshisekedi : «le gouvernement a tout prévu et est prêt pour l’enterrement»

0

Arrivé à Bruxelles ce vendredi 10 février sur invitation de son homologue belge, le ministre des affaires étrangères de la République démocratique du Congo, Leonard She Okitundu, et Didier Reynders ont eu une réunion bilatérale cet après-midi selon le compte Twitter officiel du ministère des affaires étrangères de la RDC.

Les chefs des diplomaties belge et congolaise ont abordé plusieurs sujets parmi lesquels la question polémique du rapatriement du corps du président du conseil des sages du Rassemblement de l’opposition Etienne Tshisekedi. A ce sujet, le vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères a affirmé que le gouvernement congolais avait déjà tout prévu pour l’enterrement du président de l’UDPS.

Le gouvernement belge s’est dit être à la disposition de la famille de l’illustre disparu et les autorités congolaise pour le rapatriement de leader de l’opposition congolaise.

She Okitundu a également indiqué que la nomination du premier ministre présenté par le Rassemblement comme le prévoit l’accord du 31 décembre était conditionnée par la clôture des travaux en cours et signature de l’arrangement particulier.

«Le retour annoncé de Moise Katumbi avec la dépouille de Tshisekedi est prématuré car son cas n’est pas encore réglé en commission à la Cenco», a dit l’ancien directeur de cabinet de Joseph  Kabila.

Ceni : Corneille Nangaa visite la société textile de Kisangani

0

Le Président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a visite la Société Textile de Kisangani (Sotexki) à Kisangani. C’est ce qu’indique une dépêche de la Centrale électorale parvenu à KINSHASATIMES.CD.

A en croire la source, Corneille Nangaa a voulu par cette visite s’enquérir du fonctionnement de cette société qui produit plusieurs supports de sensibilisation de son institution d’appui à la Démocratie.

Visiblement très satisfait du travail abattu par cette société qui fait la fierté du pays, le Président de la Ceni, fort de l’expérience et de la qualité du travail abattu par cette société congolaise, promet de poursuivre la collaboration entre la Ceni et Sotexki en matière de production des pagnes de la Ceni.

Corneille Nangaa a visité tous les compartiments de cette grande firme congolaise et s’est informé sur tous les services qu’offre Sotexki. La dernière étape pour la production des pagnes est la table pour le découpage, l’emballage et le pli. Ici d’ailleurs les pagnes de la Ceni produits par cette société sont plus que visibles et le Président se félicite de la qualité du travail fourni.

Pour lui, cela est une manière pour Sotexki de soutenir le processus électoral en cours en fournissant à son Institution un travail de qualité à un temps record.

Vodacom Congo : du bleu-blanc au rouge-blanc, le télécom revêt d’un nouvel habillage

0

L’annonce a été faite à l’occasion de la célébration des quinze ans de présence de Vodacom en République démocratique du Congo.

L’entreprise de télécommunication a justifié sa décision par le fait de s’aligner à la stratégie et la vision de la maison mère, le groupe international Vodafone. Ce changement d’identité visuelle s’accompagne du changement du slogan de la marque qui passe de « leader dans le monde cellulaire » à « Avec Vodacom, c’est à toi de jouer ».

Arrivé en RDC en 2002, Vodacom Congo revendique à ce jour avoir dix millions d’abonnés.

Renaissance du Congo affronte Akanda à Libreville aujourd’hui

0

La formation du Football Club Renaissance du Congo de Kinshasa sera reçue, ce vendredi 10 février 2017, au stade de l’Amitié de Libreville au Gabon par l’équipe locale, le Football Club Akanda.

Le club cher au pasteur Pascal Mukuna a quitté la capitale Kinshasa depuis le lundi 6 février dernier pour Libreville, capitale gabonaise en vue de s’acclimater et bien préparer son entrée en lice dans cette compétition continentale de la Caf.

Ce match s’inscrit dans le cadre de la manche aller de la phase des préliminaires de la coupe de la confédération de la Confédération africaine de football (Caf), deuxième tournoi de taille du continent.

La manche retour de cette phase des préliminaires se disputera une semaine après au stade Révérend Père Raphaël à Kinshasa.

La formation du Football Club Renaissance du Congo de Kinshasa a tout intérêt à négocier même un nul à défaut d’une victoire à l’extérieur pour espérer une quelconque qualification à la manche retour dans son fief, Kinshasa, le 17 février prochain.

Festival Amani : un mort et un blessé grave à quelques heures du rendez-vous culturel pour la paix

0

Les faits se sont déroulés dans la nuit du 9 février à Goma dans la province du Nord-Kivu. Un jeune bénévole engagé dans l’organisation de la quatrième édition du festival culturel Amani a perdu la vie après une altercation avec un agent de l’ordre. Ils étaient à deux quand le policier a tiré sur eux à bout portant, faisant un blessé grave et un mort.

Le communiqué publié par la direction du festival à la suite de cet incident indique que le policier commis à la garde au collège Mwanga (site de l’évènement ndlr) a ouvert le feu sur deux jeunes ; un artiste nommé Djoo Paluku, artiste bénévole, un habitué du rendez-vous culturel qui a succombé de ses blessures, et un autre Ezéchiel Bandu, scout bénévole admis aux soins intensifs.

Selon des sources sur place à Goma, les deux volontaires auraient tenté d’empêcher l’élément de la police nationale congolaise (PNC) de s’emparer d’un matelas pendant qu’il assurait la garde du site.

En dépit de cet incident le comité organisateur maintient la tenue de cette quatrième édition dudit festival qui rassemble plusieurs artistes. Une rencontre a eu lieu ce matin avec les différents services de sécurité afin de prendre des mesures idoines pour le bon déroulement de l’évènement prévu du 10 au 12 février.

Classement FIFA: la RDC fait un bond de 12 places et intègre le top 5 africain

0

La RDC a avancé de 12 places dans le classement FIFA publié jeudi 9 février. Placés à la 49e position en janvier, les Congolais sont désormais 37e sur le plan mondial. C’est le meilleur classement de l’histoire de la RDC.

En Afrique, la RDC, éliminé en quarts de finale de la dernière Coupe d’Afrique des nations 2017, occupe le 5e rang.
D’ailleurs, les principaux changements intervenus dans ce classement sont liés à la CAN 2017.

L’Egypte (23e, +12), vice-championne d’Afrique, a pris la tête du classement africain devant le Sénégal (31e, +2), le Cameroun (champion d’Afrique, 29e, +29) et la Tunisie, prochain adversaire de la RDC dans les éliminatoires du mondial 2018.

Le Burkina Faso (38e, +15) et le Ghana (45e, +9), demi-finalistes malheureux de la CAN 2017 ont également réalisé de bonnes progressions.

Le trio de tête mondial est inchangé. L’Argentine est toujours la meilleure équipe devant le Brésil et l’Allemagne.

La Super coupe de la CAF : TP Mazembe face à Mamelodi Sundowns 18 février

0

Le Tout Puissant Mazembe, vainqueur de la Coupe de la confédération, croisera ce samedi 18 février (13h30, TU) le club sud-africain de Mamelodi Sundowns, vainqueur de la Ligue des champions, au Lucas Moripe Stadium de Pretoria (Afrique du sud). Ce, dans le cadre de la Super coupe de la CAF.

Selon le site du club sud africain, c’est à 15h30 heure locale et même heure à Lubumbashi que le coup d’envoi de ce duel sera donné au Lucas Moripe Stadium, situé dans la banlieue de Pretoria, avec une capacité de 28.900 spectateurs.

Cependant, à en croire une source proche du club lushois, les corbeaux disputeront trois matchs amicaux dans le cadre de la préparation de la Super Coupe de la CAF. Le programme de ces rencontres se présente comme suit : Vendredi 10 février, TPM – AS New Soger à 9h00. Seules les deux tribunes latérales seront accessibles. Le samedi 11 février, TPM – Lubumbashi Sport, dès 15h00. Les tribunes latérales, centrale et d’honneur seront accessibles. Et le mardi 14 février, TPM – JS Groupe Bazano à 9h00. Pour cette rencontre, seules les deux tribunes latérales seront accessibles.

Rappelons que ces trois matches seront jouer à Kamalondo et ouverts aux supporteurs et médias.

Mariages précoces : le Gouvernement appelle les filles à dénoncer

0

« Nous appelons les enfants, précisément les jeunes filles à dénoncer le mariage précoce et les agressions sexuelles qui peuvent leur arriver », a déclaré le Chef de Divion, chargé de Programme au Ministère congolais de la Femme, Famille et Enfant. C’était lors d’une tribune de presse, organisée par le Réseau de journalistes Amis des enfants (Rjae), appuyé par le Fonds des Nations unies pour l’Enfance dans le cadre du Programme « Homme et Femme, progressons », financé par l’Union européenne.

D’après Gilbert Lusambo, le mariage précoce est un mal qui ronge la société congolaise et même au niveau africain. « Si les ministres des pays africains se sont retrouvés pour arrêter ce phénomène, donc c’est sérieux et ce n’est pas seulement au Congo. Il y a plusieurs raisons qui militent en faveur de cet abus, parce que les gens se justifient pour dire que les gens sont pauvres, il n’y a pas assez de moyens pour payer la scolarité des enfant (…) tout ça ne devrait pas être des raisons valables, parce que nous tous, qui avons grandi dans les villages nos parents n’avaient pas des moyens mais il y avait d’énormes au niveau de la société pour qu’un enfant ne puisse pas arriver en ce moment-là pour être mariée officiellement », a indiqué cet expert du Ministère de la Femme, Famille et Enfant, signifiant que plusieurs initiatives ont été menées par sa Division, appuyée par l’Unicef pour fustiger le mariage précoce.

Des campagnes ont été réalisées dans des universités, soutenues par les médias pour accélérer la lutte contre cette pratique qualifiée d’honte.

« Vous imaginez qu’un parent, un oncle viole sa nièce, la fille a peur dénoncer. Et donc, seule la dénonciation qui peut amener les gens peut-être à prendre des dispositions pour ne pas arriver à ces choses ».
S’appuyant sur la loi, le chef de Division, chargé de Programme a rappelé que la loi interdit le mariage et les fiançailles d’enfants. Et de préciser, que la loi a institué des infractions assez aggravées quand une personne viole sexuellement un enfant. « La peine est aggravée surtout si le bourrot a une autorité morale, un enseignant, pasteur, prêtre,… la loi est claire », a-t-il martelé, devant une quinzaine d’étudiants de l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la Communication (Ifasic) et des Enfants reporters, invités à cette tribune.

Prenant à son tour la parole, le président de la Ligue de la Zone Afrique pour la défense des droits des enfants et des élèves (Lizadel). La Lizadel travaille activement pour que les droits des enfants soient respectés et d’application dans notre pays. En ce qui concerne le mariage précoce, c’est un fléau dans notre pays et de l’avenir de nos enfants, vous allez constater que la plupart des enfants qui sont des « kulunas », leur mère ont été mariées jeunes.

« Nous avons mené une campagne pour que toutes les églises de réveil s’implique contre le mariage précoce. Au lieu de dire tout le temps aux gens, Dieu va vous bénir. De manière concrète comment Il va bénir une femme pauvre, qui n’a pas étudié, un kuluna. Il faut que l’église s’implique. Tous les pasteurs des églises de réveil ont signé l’acte d’engagement pour non célébration des mariages des enfants et nous avons signé un protocole d’accord avec l’évêque responsable des églises de réveil pour que chacun en ce qui le concerne mène la campagne contre les violences sexuelles et contre les mariages précoces. Parce que dans la plupart des dossiers que nous recevons, ce sont els chrétiens qui commettent ces actes. Nous avons 90% des cas de violences sexuelles, ce sont les chrétiens qui violent. Ce ne sont pas des musulmans. Ç’a qu’aujourd’hui l’église a échoué »,

La Lizadel assure un accompagnement juridique, médical, social et la réinsertion économique des victimes sans rien payer en contrepartie.

Retour de M.Katumbi : Lambert Mende réplique

0

Le porte-parole du Gouvernement a répliqué à la déclaration de l’ancien gouverneur de l’ex-province de Katanga, Moise Katumbi, qui a annoncé, il y a peu, son retour au pays pour les obsèques d’Etienne Tshisekedi.

Pour Lambert Mende, qui réagissait au téléphone de KINSHASATIMES.CD, seule la Justice s’occupera de lui. Le Gouvernement n’à rien avoir avec lui. « Le Gouvernement n’a pas un problème avec Moise Katumbi, c’est la Justice, qui a un problème avec Moise Katumbi. Vous ferez mieux de poser la question à la Justice. Nous savons qu’il est condamné et qu’il est en fuite. J’imagine que la Justice attend avec intérêt le retour d’un condamné en fuite. Mais nous Gouvernement, nous n’avons rien à dire, voilà », a lâché le porte-parole du Gouvernement.

Rappelons que l’homme d’affaires congolais a affirmé ce jeudi lors de la messe organisée en mémoire d’Etienne Tshisekedi à Bruxelles, selon un journal belge qu’il sera de retour en République démocratique du Congo «avec la dépouille» du président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDSP) lorsqu’elle sera rapatriée dans ses terres.

Moise Katumbi Chapwe, ancien proche de Joseph Kabila passé à l’opposition est poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’Etat et pour spoliation de bien immobilier. Il a été condamné à trois ans de prison à la suite d’un procès controversé. Il s’est envolé pour Europe via l’Afrique du Sud pour des raisons de santé et est depuis considéré comme exilé politique.

Moise Katumbi confirme son retour à Kinshasa pour les obsèques de Thisekedi

0

L’homme d’affaires congolais l’a affirmé ce jeudi lors de la messe organisé en mémoire d’Etienne Tshisekedi à Bruxelles, selon un journal belge. Moise Katumbi a annoncé aux médias présents dans la basilique de Koekelberg qu’il sera de retour en République démocratique du Congo «avec la dépouille» du président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDSP) lorsqu’elle sera rapatriée dans ses terres.

«C’est clair et définitif», a martelé l’ancien gouverneur de la province du Katanga et candidat déclaré à l’élection présidentielle en RDC.

Moise Katumbi Chapwe, ancien proche de Joseph Kabila passé à l’opposition est poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’Etat et pour spoliation de bien immobilier. Il a été condamné à trois ans de prison à la suite d’un procès controversé. Il s’est envolé pour Europe via l’Afrique du sud pour des raisons de santé et est depuis considéré comme exilé politique.

Obsèques du Sphinx : Le Gouvernement persiste qu’il couvrira toutes les charges

0

Le Gouvernement de la République démocratique du Congo signe et persiste qu’il couvrira toutes les charges relatives aux obsèques de l’ancien Premier ministre Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), décédé le 1er février en Belgique à l’âge de 84 ans. C’est ce qu’indique un communiqué du Gouvernement parvenu ce matin à KINSHASATIMES.CD

Une position opposée à celle affichée depuis hier par cette formation politique de la 10ème rue Limete, qui voit ce que tout le monde ne voit pas dans la démarche de l’Etat congolais. L’UDPS parle ici de la récupération politique et va même loin en conditionnant le rapatriement du corps du père de la démocratie en RDC contre la mise en place du Gouvernement de transition, lequel devra sortir des négociations politiques actuellement au point mort en attendant l’enterrement du président du Conseil national de Suivi de l’accord (CNSA).

Pour L’UDPS, c’est ce nouveau Gouvernement attendu, qui prendra en charge les obsèques de son défunt président. Et comme deuxième condition, elle veut connaitre le lieu et le type d’enterrement, qui seront réservés à Etienne Thisekedi.

Cependant, une délégation de la famille du défunt s’est déjà envolée pour la Belgique afin de rapatrier le corps du leader de l’Udps. Une attitude, qui fragilise celle du parti.

Voici en intégralité le communiqué du Gouvernement, parvenu ce matin.

 

22

Noel Tshiani : «La survie de l’UDPS est importante pour la démocratisation du pays et en tant que contrepoids du pouvoir»

0

Plusieurs questions se posent sur la succession d’Etienne Tshisekedi. Entre la présidence de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), la présidence du conseil des sages du Rassemblement de l’opposition, celle du Conseil national de suivi de l’accord ainsi que le leadership dans de l’opposition congolaise, le Sphinx de Limete laisse un vide difficile à combler. KINSHASATIMES.CD s’est planché sur l’après Tshisekedi wa Mulumba au cours d’un entretien lui accordé par l’économiste Noel Tshiani, héritier idéologique du Lider Maximo et candidat à la future élection présidentielle en République démocratique du Congo.

KINSHASA TIMES : Tshisekedi fut un leader politique poids lourd qui, par sa détermination politique, a apporté une contribution significative en jetant les bases de la démocratie en RDC. Quelles seront, selon vous, les implications de sa disparition dans la scène politique congolaise ?

Noel tshiani : Etienne Tshisekedi a été effectivement un poids lourd de la politique en RDC. Il a joué un rôle remarquable dans les efforts de démocratisation et de l’avènement de l’état de droit dans le pays. Il va donc de soi que sa brusque disparition puisse avoir des implications majeures dans le paysage politique congolais. D’entrée de jeu, son propre parti politique, l’UDPS, sera appelé à faire face au double défi de sa propre survie en tant qu’organisation sociale et de son positionnement comme fer de lance de la lutte politique non-violente en cours pour l’alternance démocratique et constitutionnelle au sommet de l’Etat. De la survie de l’UDPS dépendra celle du Rassemblement de l’Opposition comme corps organisé. Les calculs politiciens, jusqu’ici essentiellement basé sur la prise en compte du poids de Tshisekedi sur la scène politique devront être reconsidérés dans les états-majors des partis adverses ou alliés et cela pourrait avoir des conséquences inévitables sur l’issue des pourparlers (négociations modérées par l’église catholique en RDC ndlr) en cours.

La désignation d’un remplaçant de Tshisekedi à la tête du conseil national de suivi de l’accord du 31 décembre tout comme les discussions sur la désignation du premier ministre ne seront plus envisagées de la même manière que du vivant du Président Tshisekedi. Cependant, l’éveil de conscience politique qui caractérise actuellement la majorité de la jeunesse congolaise est tel qu’il présente une pesanteur importante héritée du combat du Vieux et que personne ne contrôlerait totalement. En bref, le vide laissé par Etienne Tshisekedi sera, certes, difficile à combler au niveau des structures auxquelles il était associé et ce, avec toutes les conséquences pour les rapports de force avec le pouvoir en place.

KT : Il a eu à jouer un rôle clé dans le processus ayant conduit à la signature du compromis global et inclusif sous l’égide de l’Eglise Catholique en décembre 2016 et il devait être président du conseil de suivi de l’application de l’accord, un rôle pratiquement de surveillance et de contrepoids. Comment sa mort va-t-elle affecter la suite du processus ?

NT : La mise en application de l’Accord du 31 décembre 2016, accord inclusif pour l’aboutissement duquel le Président Etienne Tshisekedi s’était totalement investi de son vivant, est déjà mise à mal par l’enlisement des discussions en cours sur certains points de l’Arrangement Particulier, notamment sur la question relative à la désignation du Premier Ministre et au contrôle des postes ministériels clés. Elle se grippe davantage avec sa disparition, étant donné que ses sages conseils et orientations, en tant qu’autorité morale de l’une des parties engagées dans le processus, pesaient énormément pour décanter la crise des pourparlers dans un contexte également marqué par des divergences notables au sein même de sa composante sur certaines questions.

Si la désignation du Vieux à la tête du conseil de suivi de l’accord était taillée sur mesure et symbolisait déjà le double souci de décrispation du climat politique par la cogestion relative de la période pré-électorale et de recherche de la rigueur dans le suivi des engagements, il est aisé de déduire que sa brusque disparition fragiliserait significativement ledit conseil de suivi dans son efficacité, en mettant tout éventuel remplaçant au défi de prouver à chaque épreuve qu’il serait aussi crédible et incorruptible qu’un Etienne Tshisekedi wa Mulumba dans le même rôle. Il n’y a pas de doute que l’opposition peut faire preuve de maturité en négociant en toute responsabilité et en s’accordant sur les dispositions à prendre pour combler avec succès le vide laissé par l’illustre disparu à la tête du conseil de suivi de l’accord pour en garantir l’efficacité.

KT : Il est un fait constat en politique congolaise que les partis politiques ne survivent pas à leurs leaders. Quelle est votre opinion sur l’avenir de l’UDPS, le parti de Tshisekedi, après la mort de son leader ?

NT : D’une manière générale, depuis l’indépendance du pays jusqu’à ce jour, les partis politiques en RDC, fonctionnent difficilement, même du vivant de leurs leaders charismatiques, tant qu’ils ne sont pas liés d’une manière ou d’une autre au pouvoir en place. La question de financement des partis politiques en RDC n’est toujours pas résolue tandis que les régimes autoritaires qui se sont jusqu’ici succédés ne cessent de mener la vie dure aux partis politiques de l’opposition : dédoublement des partis, débauchage des membres influents, arrestations arbitraires, chantage, etc. Et, à plus forte raison, lorsque le leader disparait, les choses se compliquent davantage : s’ils ne survivent pas avec beaucoup moins d’influence sur terrain que du vivant de leur autorité morale, les partis politiques « orphelins » sont effectivement voués à la disparition ou à l’éclatement. L’ABAKO de Kasa-Vubu, le MNC/Lumumba de Patrice Lumumba, le MPR-fait privé de Mobutu, tout comme l’UFERI de Nguz Karl-I -Bond, et nous en passons, ne semblent pas avoir résisté à cette dure réalité.

KT : Donc cela sera aussi le cas pour l’UDPS ?

NT : Les choses ne sont pas si automatiques pour tous les partis. En effet, si l’UDPS s’est retrouvée déjà à plusieurs reprises au bord de l’éclatement du vivant-même de son leader et a pu en survivre, ce n’est pas seulement le fait du rayonnement ou du charisme de la personne d’Etienne Tshisekedi. L’endurance de l’UDPS est aussi et surtout à cause du large soutien dont ce parti bénéficie de la majorité de la population congolaise du fait de la justesse et de la noblesse de son long et pénible combat politique: le combat pour la démocratie, l’Etat de droit et le bien être du peuple congolais. J’en appelle à tous les cadres de ce parti de rester sereins lors du Congrès du parti qui déterminera certainement ses nouveaux dirigeants pour poursuivre la lutte noble du Sphinx de Limete en mettant le peuple d’abord. L’UDPS est un grand parti. Sa survie est importante pour la démocratisation du pays et en tant que contrepoids du pouvoir en place. Mon espoir est que le futur leadership rassemble toutes les différentes fractions du parti pour se mettre en ordre de bataille pour les échéances présidentielles, législatives et locales à venir.

KT : De manière générale, comment évaluez-vous le rôle de Tshisekedi dans l’instauration du changement démocratique en RDC ? Peut-on dire que ce rôle a été un succès ? Sinon, qu’aurait-il pu faire différemment?

NT : La justesse de la noble lutte d’Etienne Tshisekedi aura été largement favorisée par les dérives dictatoriales permanentes dont souffre le peuple de la RDC depuis la Deuxième République jusqu’à ce jour. La constance de cette lutte, que d’aucuns ont assimilé, à tort ou à raison, à la « radicalité », est à ce titre la réplique à la persistance desdites dérives et de leurs effets néfastes sur la vie économique et sociale des congolais.

Cette constance a été ponctuée des moments de fortes frustrations : arrestations, intimidations, relégations… et des épisodes de relatives détentes (Accord du Palais de Marbre 1&2, CNS, Dialogue de Sun City, Accord de la Saint Sylvestre, etc.). Par ailleurs, le combat d’Etienne Tshisekedi tout au long de ces différents épisodes n’a pas été que réussite ou échec pour sa personne. Il a surtout été une source d’inspiration et un modèle pour les nouvelles générations.

KT : A-t-il encore eu une certaine influence sur la jeunesse durant ces dernières années?

NT : Oui, bien sûr. L’avènement et la montée facile en puissance des mouvements citoyens dans les milieux de la Société civile sur toute l’étendue de la République (Filimbi ou Lucha entre autres) doit, entre autres causes, s’expliquer par les mêmes facteurs que ceux qui ont justifié le combat politique d’Etienne Tshisekedi. Par conséquent, ce combat a eu certainement le mérite d’influencer celui dans lequel lesdits mouvements semblent être désormais engagés. Si le peuple arrive déjà à se prendre en charge, nous ne pouvons qu’associer cela au combat de Tshisekedi sans, bien entendu, sous-estimer l’apport inestimable de celui de la Diaspora et des autres acteurs engagés dans la lutte pacifique pour le changement dans notre pays.

KT : Pensez-vous que sa mort puisse jouer en faveur du pouvoir et amener celui-ci à se dédire des engagements pris, notamment sur la limitation des mandats pour Joseph Kabila?

NT : Le vide créé par le décès d’Etienne Tshisekedi va certainement influencer les calculs politiques tant dans les états-majors du Pouvoir que dans ceux de l’opposition. Il est bien possible, dans ces nouvelles conditions, que les ajustements opportunistes des uns et des autres aboutissent à une curieuse reconfiguration des rapports de force jusqu’à mettre en péril l’Accord du 31 décembre 2016 ainsi que le cycle actuel des négociations portant sur la gestion pacifique et consensuelle de la période pré-électorale. Mais comme le décès d’Etienne Tshisekedi ne vient modifier ni la Constitution ni l’Accord de la Saint Sylvestre, toute tentative de violation de ces deux outils trouvera certainement le peuple sur son chemin. Les différents cycles de négociations suscitées par la non organisation des élections dans les limites et conditions fixées par la Constitution ont eu la vertu insoupçonnée de véhiculer un message pédagogique pour la population. Cette dernière est de plus en plus convaincue qu’elle est le dernier rempart du respect de l’ordre constitutionnel et qu’elle a la mission historique de peser de tout son poids pour se faire. A cet égard, Etienne Tshisekedi est monté à plusieurs reprises au créneau pour inviter à la retenue les populations en furie. Maintenant qu’il s’en est allé, il y a lieu d’inviter le pouvoir et l’opposition à la prudence et à la circonspection, car tout peut arriver avec des conséquences incalculables sur la stabilité du pays et l’avenir de notre population.

KT : Un mot de la fin?

NT : Le combat commencé par Etienne Tshisekedi wa Mulumba n’est pas encore fini. Il ne finira pas tant que la RDC n’est pas une démocratie fonctionnelle, un Etat de droit, une île de paix et de prospérité partagée, un pays où la bonne gouvernance favorise le développement durable et permet de partager équitablement les richesses nationales. Le combat n’est pas fini tant que la corruption, le tribalisme, le favoritisme, les conflits d’intérêts, les trahisons, la prédation des richesses nationales et les vols des biens publics continuent à miner le développement économique et social du pays. Le combat n’est pas fini tant qu’une minorité opprime la majorité de nos compatriotes en bafouant les libertés individuelles et collectives. Ce combat là, nous le continuerons jusqu’à la victoire finale qui est de faire de la RDC un pays stable, prospère et équitable que nous pourrions léguer à nos enfants et à nos petits enfants de la même façon qu’Etienne Tshisekedi nous a légué le courage et la détermination de nous prendre en charge.

Kinshasa toujours sous les eaux : Un bilan provisoire fait état de quatre morts

0

Encore sous les eaux, la ville province de Kinshasa peine à se relever après cette pluie diluvienne tombée le mardi matin faisant quatre morts et une blessée avec d’énormes dégâts matériels.

C’est ce qu’a indiqué le gouverneur de la ville, André Kimbuta à KINSHASATIMES.CD après un Conseil extraordinaire des ministres, élargi aux bourgmestres et experts.

« Nous avons enregistré quatre morts dans la seule commune de Barumbu. C’est un bilan encore provisoire. En plus, il y a une dame, qui est blessée sérieusement dans la commune de Bumbu. Vu l’importance des dégâts, j’ai convoqué un conseil des ministres extraordinaire, élargi aux bourgmestres et des experts », a indiqué le Gouverneur André Kimbuta.

D’après l’autorité de la ville, le Conseil extraordinaire a décidé de la mise en place d’une Commission, qui a pour mission d’identifier les dégâts humains et matériels et les actions à mener par rapport aux urgences des conséquences de cette pluie diluvienne.

Cependant, a précisé André Kimbuta parmi les urgences : « D’abord enterrer les morts, assister les familles qui sont éprouvées, ensuite curer les rivières Kalamu, Makelele, celle de la Gombe qui sont à la base de tout ce que nous avons connu et intervenir aussi dans les écoles et centres médicaux, qui ont connu des dégâts et réhabiliter en urgence les routes de Kulumba à Masina, Pelenda à Masina qui est détruite ».

Autres urgences, la réhabilitation de la nationale n°1 vers le cimetière Benseke et la route qui mène vers la décharge publique à Mpasa, actuellement coupées suite à la cette pluie. Aussi, la lutte contre les érosions, qui s’activent depuis un temps dans la ville.

« Je demande à la population d’être prudente par rapport à cette saison, qui est une période de pluies.», a-t-il exhorté avant d’appeler les Kinois à ne pas habiter le long des rivières. Et que tous ceux qui ont construit sur les caniveaux, les collecteurs seront identifiés et interpellés, et de promettre que toutes les
constructions anarchiques seront détruites à moyen terme.

La Mettelsat plaide pour la mise en place d’une alerte à travers la ville S’exprimant sur la problématique, le Directeur général adjoint de la Mettelsat, Nestor Niangi a plaidé pour la mise en place d’une alerte à travers la ville province de Kinshasa. Ce qui permettra d’aviser la population de Kinshasa sur le genre catastrophes qui pourrait arriver à la suite d’une une pluie.

A l’en croire, ce défi passe par une gestion rationnelle des réseaux pluviométriques de la ville de Kinshasa. Une initiative prise qui a été prise par l’Union européenne. « Il était question que l’on confie la gestion de ce réseau à Mettelsat, mais jusqu’aujourd’hui, rien est fait et personne ne sait qui gère ce réseau », a-t-il indiqué avec remords.

Or, poursuit le Dga de la Mettelsat, ce réseau est très important pour la gestion de ce genre de situation. « On a parlé des morts d’hommes suite aux inondations (…) des études doivent être menées pour savoir la recrudescence de ce genre de pluie, mais pour arriver à amener ces études, il faut disposer des données.

Des données historiques sur au moins trente ans. Or, sur la ville de Kinshasa, notre réseau, c’est à l’aéroport et à Binza. Donc, ça ne nous permet pas de suivre la situation exacte de la ville de Kinshasa. Pour cela nous devons renforcer ce réseau d’observation pluviométrique, parce que les paramètres varient le plus ici dans la ville de Kinshasa », a-t-il

Le remplaçant d’Etienne Tshisekedi à la présidence du Conseil de suivi de l’accord est connu

0

Ce ne sera pas un évêque. Le secrétaire général intérimaire de la Conférence épiscopale nationale du Congo, l’abbé Nshole qui l’a déclaré à une radio allemande. Il a indiqué que le futur président du conseil des sages du Rassemblement de l’opposition prendra naturellement la place qui devait revenir à Etienne Tshisekedi –décédé le 1er février 2017-, c’est-à-dire, la présidence du Conseil national de suivi de l’accord du 31 décembre.

«Vous ne verrez nulle part dans l’accord où le nom d’Etienne Tshisekedi est mentionné comme président du Conseil national de suivi de l’accord. C’est au président du conseil de sage que revient le poste», a dit l’abbé Nshole au média bavarois selon les propos rapportés par Top Congo. Le prélat a également tenu à taire toute allusion faite à une quelconque participation des membres de la Cenco à la prochaine équipe gouvernementale.

Par ailleurs le secrétaire de la Conférence épiscopale a précisé que les évêques n’abandonneront pas les discussions en cours tant qu’un accord sur tous les points ne sera pas trouvé. «On ne se désengagera pas tant qu’il n’y aura pas d’accord. On s’est rendu compte que ce serait irresponsable de la part des évêques d’abandonner la médiation», a-t-il martelé.

Depuis le décès il y a plus d’une semaine du président du Conseil des sages du Rassemblement Etienne Tshisekedi, des questions se posaient sur celui qui devait prendre la place qui lui revenait à la tête de l’organe de suivi de l’application de l’accord comme prévu. La composante de provenance du nouveau président du conseil de suivi de l’accord était vu par certains comme une question à renégocier. Avec l’intervention de la Cenco par le biais de son secrétaire général, il n’y a plus au doute là-dessus. Reste à savoir si les différentes parties vont l’entendre de cette oreille.

Kinshasa : des fortes pluies attendues dans les prochains jours

0

La capitale de la République démocratique du Congo pourrait connaitre d’autres fortes précipitations comme celle qui s’est abattu le mardi dernier. A en croire le chef de service de prévision de temps de l’agence nationale de météorologie et télédétection par satellite (METELSAT), les conditions météorologiques indiquent que des fortes pluies sont prévisibles dans les jours à venir.

Le jour n’a pas été précisé par la Metelsat. L’agence congolaise de prévision de temps indique qu’il est difficile de dire avec exactitude à quel moment cette pluie va s’abattre et invite donc la population à prendre des dispositions utiles pour éviter les dégâts.

Pour rappel, une forte pluie s’est abattu toute l’avant-midi sur Kinshasa le mardi 7 février, causant d’énormes dégâts humains et matériels. Le bilan provisoire communiqué officiellement par le gouverneur de la ville de Kinshasa a fait état de quatre morts et deux disparus. Hormis ces pertes en vies humaines plusieurs communes ont été inondées par les eaux des rivières sorties de leurs lits, laissant des foyers sans abri.

Insécurité dans le Kasai central : Une mission de l’Onu sur le lieu

0

La Mission des Nations unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco) a annoncé ce mercredi l’envoi d’une mission d’évaluation dans la province du Kasai central, où sont signalés malheureusement à répétition les affrontements violents entre les policiers et les miliciens du chef coutumier Kamwina Nsapu.

« Cette situation à Luiza est très préoccupante. Nous avons appris qu’il y aurait une quarantaine de tués (…) Dans le cadre de ces informations qui sont assez alarmantes, la Monusco a décidé de déployer une mission d’évaluation dès demain [jeudi] pour aller faire le point de la situation », a déclaré le colonel Félix-Prosper Basse, porte-parole de la mission onusienne.

C’était lors de la conférence de presse hebdomadaire de cette mission des Nations unies en Rdc.

Cette partie de la Rdc est en proie aux multiples affrontements soldats et policiers congolais aux partisans d’un chef coutumier défunt, Kamwina Nsapu dans le territoire de Luiza, frontalier de l’Angola dans la province du Kasaï-central.

Obsèques Tshisekedi : l’UDPS indigné par le comportement « récupérateur du gouvernement » pose deux conditions

0

Le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) Jean-Marc Kabund-a-Kabund a tenu ce mercredi 8 février au siège de son parti une conférence de presse pour de mise au point, en réponse aux décisions arrêtées par le gouvernement par rapport au rapatriement et organisation des funérailles de son président.

Deux conditions ont été posées avant que la date du rapatriement du corps du leader de l’UDPS ne soit communiquée. Premièrement la fixation du lieu et type d’enterrement. L’UDPS exige l’érection d’un mausolée au centre ville de Kinshasa, « où sera gardé pour l’éternité » le corps de son leader. Deuxièmement elle indique que tous les frais liés aux obsèques seront payés par l’Etat congolais à travers le gouvernement de large union national à mettre en place, conformément à l’accord du 31 décembre.

L’UDPS frustrée

« Ce sont les familles biologique et politique du défunt qui coordonnent valablement les cérémonies y relatives. Les autres partenaires ne viennent qu’en appui », a fait savoir le secrétaire général de l’UDPS Jean-Marc Kabund, avant d’ajouter que son parti ne reconnaît aucun comité « parallèle », notamment celui rendu public par le gouvernement à travers son porte-parole.

Dans le lot, l’UDPS par la voix de son secrétaire général rejette les titres de voyage mis à la disposition de ses cadres par le gouvernement pour se rendre à Bruxelles, afin de revenir avec la dépouille. Elle dénonce le caractère « ostentatoire et malveillant » de cette offre.

Ceni : C. Nangaa et sa délégation à l’étape de Kisangani

0

Après les provinces de l’Ituri et du Haut Uélé, le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante ainsi que la délégation qui l’accompagne dans la grande tournée de supervision opérationnelle de proximité, entamée depuis dimanche 29 janvier 2017, viennent d’arriver à Kisangani dans la province de la Tshopo. C’est ce qu’a appris KINSHASATIMES.CD hier soir.

Avant de boucler complètement sa mission dans la province du Haut Uélé, le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, Corneille NANGAA YOBELUO s’est entretenu ce mardi 07 février 2017, dans la matinée, avec le gouverneur du Haut Uélé, le Dr LOLA KISANGA. Les deux personnalités se sont entretenues durant plus d’une heure sur toutes les questions liées au processus électoral et surtout à la sécurisation des élections dans cette province où quelques poches d’insécurité sont encore signalées. Une occasion propice pour le patron des élections au pays de sensibiliser l’autorité provinciale à l’identification et à l’enrôlement massif de la population de sa province.

Pour faciliter le travail de sensibilisation et de mobilisation de la population par des autorités politico administratives de la province du Haut Uélé, le Président de la CENI a remis un lot important des pagnes et autres matériels de sensibilisation au Gouverneur de province.

Très ému par ce geste du Président de la CENI, le Gouverneur LOLA KISANGA s’est dit prêt à sensibiliser et à mobiliser sa population pour une participation totale à l’opération de révision du fichier électoral. Il promet de dépasser les estimations de la CENI qui s’élève à un million d’électeurs dans cette province. La CENI y implantera 678 centres d’inscription.

Juste après cette séance de travail, la délégation que conduit Corneille NANGAA a pris la direction de l’aéroport de Matari, cap sur la province du Bas Uélé via la province de la Tshopo. Après 55 minutes de vol, la délégation composée des députés nationaux, des membres de la Société Civile et des agents et cadres de la CENI a atterri à Kisangani, Chef-lieu de la province de la Tshopo. Ici le numéro 1 de la CENI a un seul message aux Boyomaises et aux Boyomais (habitants de la ville de Kisangani) : la mobilisation tous azimuts à l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs.

Avant de prendre la route pour Buta, Chef-lieu de la province du Bas Uélé, la délégation a pris la direction du gouvernorat de la Tshopo, question de présenter des civilités aux autorités provinciales de la Tshopo où Corneille NANGAA est accueilli par le Vice-gouverneur Léon Dehon BASANGO. Ce dernier promet au nom de la population de la Tshopo de soutenir cette opération au moment venu.

Kinshasa sous les eaux, trois personnes mortes à Masina

0

Trois personnes, dont un nourrisson ont malheureusement été retrouvées sans vie hier mardi 7 février, dans le quartier Nzuzi wa Mbombo, après la forte pluie diluvienne qui s’est abattue dans la ville province de Kinshasa.
Cette pluie meurtrière et dévastatrice qui a débuté vers 5 heures locales, a entraîné des débordements des eaux qui ont envahi des habitations et des infrastructures publiques. C’est le cas notamment de la commune de Masina, où 3 personnes sont décédées.

« Lorsque nous sommes arrivés sur le lieu du drame, les trois corps ont été évacués pou la morgue. La famille est fragilisée », a indiqué Djeff Ngamokuba, habitant le même quartier avec les deux familles victimes.
A l’en croire, deux corps sont d’une même famille, alors que l’autre est des voisins mais se retrouvant tous au bord de la rivière Nsanga au quartier 1 de la Commune de Masina.

Cependant, soulignons qu’à Limete, Bumbu, Matete, Gombe, Kalamu, Ngaba, le gouvernement provincial de Kinshasa a fait état de plusieurs pertes en matériels. Des nombreux biens ont été emportés ou endommagés par ces eaux sales et sauvages.

Certains habitants de la capitale ont profité de ce drame pour vider le contenu de leur fosse sceptique, sans tenir compte des effets néfastes de cette pratique sur leur propre santé. Cela se fait à l’air libre, et justifient cette pratique au coût de la vie devenu de plus en plus cher pour faire appel à au service de vidange des fosses sceptiques. Une pratique honteuse et nuisible à la santé, cependant qui passe se pratique à chaque fois que la pluie s’annonce dans une ville, où les services d’hygiène n’existent plus. Ce qui doit interpeller le gouvernement de Kinshasa mais aussi les députés provinciaux de cette agglomération.

CAF : F. Ibenge rejoint l’AS V. Club à Johannes bourg

0

Florent Ibenge , l’entraîneur principal de l’AS V. Club a rejoint depuis mardi 06 février son équipe à Johannesburg en Afrique du Sud, où ses joueurs son en maquis depuis le dimanche 29 janvier pour la préparation du match aller des préliminaires de la 21ème Ligue des champions de la Confédération africaine de football (CAF ).

Pour sa première rencontre, l’As V. Club de la Rdc va matcher le 12 février prochain contre Royal Léopards du Swaziland. Ce match aller se jouera dans la ville de Mbabane.

Les Kinois devront prendre leur mal en patience pour voir et assister au match retour, dont la date n’est pas encore connue.

Rappelons que Jean Florent Ibenge Ikwange est également entraîneur de l’équipe nationale de la RDC, les Léopards, qui sont rentrés dans la nuit du jeudi 2 février à Kinshasa en provenance de Libreville où ils avaient pris part à la 31ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) remportée par le Cameroun.

A en croire une source proche de l’équipe nationale congolaise, Jean-Florent Ibenge a trainé à Libreville, capitale gabonaise, où s’est déroulé la Can, parce qu’il devrait, lui et le médecin des Léopards, le Docteur Jean Pierre Bungu Kakala, préparer le rapatriement du corps de Maitre Washino Mbombo, le garde du corps du coahc congolais, décédé le dimanche 29 janvier.

Monusco-Ceni : Préparation des opérations de revision du fichier électoral à l’aire opérationelle N°4

0

L’appui des nations unies au processus électoral en République démocratique du Congo se poursuit. Cette aide axée principalement sur le transport aérien grâce aux avions cargos de la mission onusienne en RDC, permet à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) d’acheminer ses matériels de Kinshasa vers les antennes difficiles d’accès.

A ce stade l’ensemble des équipements mis à la disposition de la Monusco par la Ceni ont été transportés vers les destinations indiquées. En plus de cent vols, c’est un total de 1.800 tonnes de matériel électoral qui ont été transportées entre autres vers Bukavu, Mbandaka, Lubumbashi, Gemena, Mbuji-Mayi…

Hormis le transport, l’Onu met également à la disposition de la Ceni des entrepôts de stockage, des équipes et matériels de manutention pour les manœuvres aéroportuaires. Dans les jours à venir les opérations débuteront à l’aire opérationnelle numéro quatre. Des aéronefs de la Monusco ont été déployés à Bandundu-Ville en perspective du lancement des opérations dans cette zone.