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Goma: La station service Mugabo Bahavu MB victime d’un braquage en début de soirée

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La station service Mugabo Bahavu MB, vers le marché Maman Olive Lembe, vient d’être la cible d’un braquage dans la soirée de ce jeudi 09 décembre 2021.

Les auteurs se sont volatilisés dans la nature, après avoir emporté une importante somme d’argent, indiquent des sources sur place.

Selon ces dernières, le braquage a eu lieu en moins d’une minute, pendant que le pompiste faisait les comptes journalières. Aucune perte humaine n’a été signalée. Les malfrats ont tiré des balles pour s’effrayer le chemin.

Signalons que la panique règne au sein de la population de cette partie de la ville de Goma.

Kinshasa: La musique au cœur d’une rencontre culturelle dénommée « Mwinda na Molili »

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La salle Nouvelle saison de l’Institut national des Arts (INA) a servi de cadre pour une rencontre culturelle ce jeudi 09 décembre, baptisée « Mwinda na Molili ». Jeunes et vieux, étudiants, professeurs, artistes tout comme la presse étaient tous réunis, pour une rencontre riche en couleurs, basée sur la musique.

Organisée sous forme d’un panels, cette activité est un moment d’échanges tournés autour du thème: « La musique comme facteur de la cohésion sociale pour la construction des communautés résilientes chez les victimes des injustices sociales et des conflits ethniques en Afrique centrale ».

L’éthique et l’esthétique

Parmi les panélistes, le professeur Yoka Lye Mudaba, Directeur général de l’INA a brossé un tableau sombre des artistes congolais qui, selon lui, ne se donnent plus à la recherche, mais se contentent de puiser dans la culture étrangère, sans pour autant filtrer l’éthique et l’esthétique.

« Le sens de l’art réside dans la beauté. Mais aujourd’hui, les artistes se penchent sur la valorisation de la culture extérieure faute de recherche. Ils doivent maîtriser le débat entre l’éthique et l’esthétique. La Misère esthétique est cause de la misère morale dans nos danses et nos musiques », a déclaré le professeur André Yoka, avant d’appeler les artistes de musiciens à persister dans leur engagement, pour que la musique soit réellement un facteur de la cohésion sociale pour la construction des communautés.

Les artistes et le renforcement des capacités

Pour Pascaline Zamunda, sociologue de formation, responsables de l’ONG Cadre de récupération pour l’épanouissement de la jeunesse, « la musique pourrait bien contribuer à la lutte contre les injustices sociales, tout dépend du contenu que l’on donne à cette musique », a-t-elle indiqué.

Cette femme qui accompagne les jeunes artistes à s’épanouir en leur donnant l’instruction, estime que « les artistes doivent passer par les renforcements de capacité et militer avant d’exiger leur liberté dans la production de leurs œuvres »

Après l’exposé des panélistes, l’interactif des questions réponses s’est ouvert avec les participants, avant que la prestation en électronique d’une slameuse sénégalaise ne sanctionne ce moment d’échanges.

RDC: Gouvernance démocratique, Fabrice Puela lance les travaux de la table ronde

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 » Une société civile autonome, indépendante et responsable face aux enjeux de la gouvernance démocratique« , tel est le thème des travaux la table ronde sur la gouvernance démocratique, lancés ce jeudi 9 décembre par Fabrice Puela, ministre des Droits humains.

Réunissant les organisations de la société civile de la République démocratique du Congo, le ministre a salué « l’inclusivité » desdits travaux, affirmant en même temps son optimisme sur les résolutions qui y sortiront.

 » (…) Beaucoup de défis se présentent encore devant nous dont celui de rendre évidente la démocratie. Il y a des efforts qui sont fournis dans le domaine des droits humains. Nous attendons des grandes résolutions qui sortiront de ces travaux pour en faire une politique », a-t-il dit à l’ouverture.

Bien plus, il a exhorté la société civile à être  » assez ouverte, responsable et prompte à écouter et à comprendre certains défis de la gouvernance ».

 » On peut organiser maintenant dans ce pays des marches encadrées par la police. Ce sont des progrès même si nous ne devons pas nous arrêter là », s’est réjoui Fabrice Puela.

Signalons que cette table ronde est organisée par la synergie des organisations de la société civile du Congo.

Sama Lukonde représente Tshisekedi à la fête de l’indépendance de la Tanzanie

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C’est depuis l’avant midi de ce jeudi 9 décembre que le Premier ministre de la République démocratique du Congo est Dar-es-Salam, la capitale tanzanienne où prendra part aux festivités de fête nationale de l’indépendance de ce pays de l’Afrique de l’Est.

Le chef du gouvernement représente le chef de l’Etat congolais, président en exercice de l’Union africaine, qui a reçu l’invitation de Madame Samia Suluhu, la présidente de la Tanzanie.

République fédérale, la Tanzanie prône le multiculturalisme. Elle est née le 26 avril 1964, de la fusion du Tanganyika et du Zanzibar qui avaient accédé à l’indépendance respectivement, le 9 décembre 1961 et le 10 décembre 1963, après les colonisations allemande puis britannique.

Crise politique et sécuritaire au Kongo Central: Un élu de Seke Banza sollicite l’implication de Daniel Aselo

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La situation sécuritaire et politique au Kongo Central était au cœur de l’entretien mercredi 08 décembre Kinshasa, entre le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Daniel Aselo et Mavungu Tshiku, député provincial élu de Seke Banza.

A l’occasion, le député Joachim Mavungu a sollicité l’implication du numéro un de la sécurité nationale, en rapport à la situation politique et sécuritaire de la province du Kongo Central en général, et du territoire de Seke Banza en particulier.

Étant arbitre important de la sécurité de la RDC, Daniel Aselo lui a promis des solutions idoines d’ordre sécuritaire pour cette province, a-t-il confié au sortir de l’audience.

Il a a assuré qu’il était aussi question, pour l’élu de Seke Banza, de présenter des civilités au patron de l’Intérieur, pour sa nomination à la tête de ce ministère.

Il convient de souligner que la province du Kongo Central, comme la plupart de province en République démocratique du Congo est en situation d’instabilité politique et sécuritaire suite, généralement, au conflit entre l’exécutif et l’Assemblée provinciale.

Sud-kivu : Le vice-Gouverneur Marc Malago suspendu pour insubordination

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Malago Kashekere Marc, vice-gouverneur et gouveneur a.i de la province du Sud-kivu a été suspendu de ses fonctions mercredi 8 décembre par le Vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières en République Démocratique du Congo, Daniel Aselo.

« Est suspendu de ses fonctions de Vice-Gouverneur du Sud-Kivu Monsieur Malago Kashekere Marc. Le Secrétaire Général à l’intérieur est chargé de l’exécution du présent arrêté qui entre en vigueur à la date de sa signature », peut-on lire dans l’arrêté ministériel parvenu à la rédaction de kt.cd ce jeudi.

D’après cet arrêté, Marc Malago est reproché d’insubordination pour n’avoir pas répondu à l’appel de ses autorités dans la capitale Kinshasa conformément au message officiel du 2 décembre dernier.

« Considérant le deuxième message officiel n°25/CAB/VPM/MININTERSEDECAC/AOK/117/2021 du 2 décembre 2021 rappelant le message précité à l’endroit des autorités provinciales n’ayant pas répondu à l’invitation pour consultation à Kinshasa ; considérant le caractère flagrant de sa lettre du 6 décembre 2021 adressé au Ministre Provincial en charge de l’Intérieur du Sud-Kivu, traduisant son obstination à ne pas répondre à l’appel de la hiérarchie, ce qui relève de l’insubordination », renchérit cet arrêt.

Notons qu’après sa destitution par l’Assemblée provinciale, le gouverneur du Sud-kivu Théo Ngwabidje s’était envolé pour Kinshasa où il a été invité par sa hiérarchie, ce, avant sa réhabilitation

Haut-Uele: Après plusieurs semaines de rupture de stock des vivres, la prison centrale d’Isiro de nouveau alimentée

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Après plusieurs semaines de rupture de stock des vivres, ce jeudi 9 décembre la situation est redevenue à la normale à la prison centrale d’Isiro dans la province de Haut-Uele. 

Selon le ministre provincial de la Justice et des droits humains, Martin Aladro, une enveloppe a été mise à la disposition de cette maison carcérale par l’autorité provinciale afin de couvrir les besoins alimentaires des détenus de la prison centrale d’Isiro et de Dungu. 

« A l’heure où je vous parle, ils sont bel et bien servis. Non pas seulement les prisonniers d’Isiro mais aussi ceux de Dungu. L’enveloppe qu’on m’a remise concerne deux prisons. Dans le Haut-Uele, nous en avons trois : la prison centrale d’Isiro, la prison centrale de Dungu ainsi que celle de Watsa. Donc à l’heure où je vous parle, la situation des prisonniers d’Isiro est déjà décantée en même temps celle de Dungu. Au début de la semaine, l’autorité m’a promis de résoudre aussi le problème de ceux de Watsa alors il n’y a plus rien à s’inquiéter. Le problème est déjà résolu », a affirmé Martin Aladro. 

Il sied de noter que, cette aide est intervenue une semaine après la visite de la première dame Denise Nyakeru dans cette partie du pays.

Covid-19 : En RDC, Muyembe Tamfum constate l’augmentation de cas ces derniers jours

Les cas de Covid-19, maladie à Coronavirus sont en augmentation en République démocratique du Congo (RDC). Constat du docteur Jean-Jacques Muyembe Tamfum, le virologue congolais.

« Nous sommes en pleine 4ème vague. Le nombre de cas ne fait qu’augmenter au jour le jour« , affirme le professeur Muyembe qui indique en même temps que la situation est plus que préoccupante.

Le célèbre médecin congolais alerte qu’avec la menace du variant Omicron, la situation risque donc de s’empirer. D’où son appel pour le renforcement des mesures barrières.

Rappelons que dimanche dernier, les autorités sanitaires et gouvernementales de la RDC ont publié des nouvelles mesures, pour prévenir le nouveau variant qui, jusqu’ici n’est encore affirmé au pays de Tshilombo.

Sama Lukonde invite les pays de la CEEAC à s’impliquer dans la mise en application de la résolution 1325

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L’appel est du chef du gouvernement congolais, Sama Lukonde, à l’occasion de clôture des travaux de la conférence régionale sur des questions des Femmes, de paix et sécurité en Afrique centrale. Des assises qui ont réuni à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), les pays membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC ).

Le Premier ministre a salué la déclaration de Kinshasa, laquelle marque un tournant décisif dans la marche vers l’affirmation du rôle davantage significatif de la femme dans les processus de prévention, participation, protection, secours et relèvement des femmes pendant et après les périodes de conflit. 

Cette déclaration a le mérite de cristalliser l’engagement de la communauté sous-régionale dans la promotion de la place de la femme sur les tables de négociations, là où se décide son avenir et celui de ses enfants, a soutenu Sama Lukonde. 

Ce dernier a exprimé le souci de voir la déclaration de Kinshasa être adoptée, lors des assises de la CEEAC prévues à Brazzaville du 10 au 11 décembre courant. Cette déclaration, précise-t-il, a été alimentée par des recommandations formulées après des échanges hautement nourris par des panels ayant analysé, les différents angles de la question qui a été à l’origine de la convocation du présent sommet.

Placé sous le thème: « l’implication de la femme dans les processus de prévention, de médiation et de consolidation de la paix en Afrique centrale « , la conférence s’est clôturée en présence de Modeste Bahati, président du Sénat congolais, de Madame Catherine Samba Panzu, présidente honoraire de la République centrafricaine et co-présidente de FemWise-Africa.

RDC: Assemblée nationale, un hippodrome des vides sur lesquels crachent les ministres ?

En République démocratique du Congo (RDC), l’Assemblée nationale, chambre basse du Parlement congolais ne représenterait plus rien d’autre que cet hippodrome constitué des hommes et femmes ( Ndlr: à quelques exceptions près), abusivement estampillés du titre d’honorables députés, et qui se rencontrent pour des fins du lucre ? La question est d’un observateur qui a contacté Kt.cd sous anonymat.

Ce, malheureusement, au détriment des attentes du peuple souverain du Congo, des missions et mandats reçus du souverain primaire, fait-il observer à votre média.

La preuve? « L’institution n’est plus prestigieuse. Elle ne mérite plus aucune révérence comme par le passé », ajoute-t-il, avant de justifier :  » que cette chambre législative, dont l’une des missions est le contrôle de l’exécutif, se laisse défier maintes fois, par ceux sur lesquels elle a pouvoir de faire et défaire ».

Et ce n’est pas tout. Chahut et fouillis organisés. Des ministres invités et/ou concernés par des questions orales avec ou sans débat, ont plus d’une fois boycotté ces initiatives. Brandissant une publication du Député Alphonse Ngoyi Kasanji qui, dans un tweet, le mercredi 8 décembre, dit regretter de constater qu’un ministre attendu par son institution, pour répondre à une question lui adressée, se targue de prendre l’avion à l’heure même où la représentation ( Ndlr: abusivement) nationale l’attendait:  » C’est dommage ! Le bureau de notre chambre vient juste de m’informer que le ministre de l’économie nationale va en mission officielle aujourd’hui en Namibie. C’est à l’heure où la plénière de son audition devait démarrer que cette information tombe??? », s’étonne et s’interroge l’ancien gouverneur du Kasaï Oriental.

Pour notre observateur, ce cas n’est pas le premier. Des cas similaires ont régulièrement lieu depuis le début de cette législature. Des ministres, sans égard aucun à l’endroit de cette institution ont séché et/ou reporté à leur gré ce genre des rendez-vous. Et l’institution qui doit forcer admiration ne représente rien d’autre que ce cirque où l’on se rencontre pour croquer les beignets, soutient-il.

Une légèreté orchestrée par les animateurs de celle-ci ? Une hypothèse que notre observateur n’écarte point. Contrairement à son point de vue, nombreux sont ceux qui soutiennent qu’il « n’existe » de différence entre la législature actuelle et celles passées.

Sud-Kivu: Après agression des journalistes à Bukavu, l’UNPC invite les journalistes à une marche ce vendredi

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Les journalistes de la ville de Bukavu et ses environs sont invités à prendre part à une marche ce vendredi 10 décembre 2021.

L’invitation leur a été lancée le mercredi 08 décembre, par le l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) locale.

Selon ce communiqué dûment signé par Darius Kitoga et Égide Kitumaini, respectivement président et secrétaire de l’UNPC, le mobile de cette marche c’est pour dénoncer l’agression des trois journalistes le 02 décembre dernier à l’Assemblée provinciale, lors de l’examen et vote de la motion contre le gouverneur Théo Ngwabidje.

Par ce document, les professionnels des médias et les défenseurs des droits de l’homme sont appelés à se présenter à cette marche habillés en noir, à l’occasion de la journée internationale des droits de l’homme.

La manifestation partira de l’hôtel de poste à Bukavu, pour chuter au gouvernorat, où un mémorandum sera lu et déposé à l’autorité provinciale.

Rutshuru: Deux hommes retrouvés morts dans leurs domiciles à Shonyi

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Les mobiles de la mort de deux hommes restent
inconnus. Ils ont été trouvés déjà mort dans leurs maisons à Shonyi, dans le groupement de Bukombo, chefferie de Bwisha, en territoire de Rutshuru. Il s’agit de Monsieur Kanaume Bahinga et Dunda Bahinasi. Des inconnus les auraient décapités par machette, la journée du mercredi 8 décembre 2021.

Contacté, Aimé Mbusa Mukanda, notable de Rutshuru, déplore ce nouveau cas d’insécurité dans cette partie de la province. Il estime que la situation s’est empirée depuis l’instauration de l’état de siège et la nouvelle incursion des rebelles du M23 à Rutshuru le mois passée.

C’est depuis l’état de siège que nous avons une multiplicité de cas de tuerie, de vol ainsi que des viol, tandis que la paix régnait avant l’état de siège. C’est pour dire que c’est inconcevable que ces atrocités continuent à se produire dans un milieu où existe les agents de l’ordre”, s’indigne le notable.

Il indique cette situation prouve combien les Forces armées de la RD Congo (FARDC) sont incapables de protéger la population et ses biens. Pour lui, aucun changement n’est visible jusque-là, pourtant ils vivent ensemble depuis plusieurs mois.

Notre source s’interroge sur la léthargie des animateurs de l’état de siège face à des cas d’attaque, de vol, et pillages perpétrés par des bandits armés contre des paisibles citoyens dans différents groupements de Ruthsuru.

Mbusa demande aux autorités ayant la sécurité dans leurs attributions, de renforcer des agents de l’ordre dans cette partie de Ruthsuru.

Signalons dans la même journée, un homme d’une trentaine révolue et père de quatre enfants a été retrouvé mort dans un champ, dans la localité Nyamitwitwi.

Nord-Kivu: Des assaillants attaquent un convoi de l’ONU dans le territoire de Lubero

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Des assaillants (non autrement identifiées) ont attaqué un convoi de l’ONU, mercredi 8 décembre, à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), dans le territoire de Lubero, en province du Nord-Kivu.

Selon la mission onusienne, cette attaque qui a visé un convoi du Haut commissariat pour les réfugiés (HCR), escorté par les casques bleus de la Monusco a eu lieu autour de 12 heures locales.

Des coups de feu ont subitement retentis dans le village Ndoluma, sur l’axe Butembo-Goma. Trois employés ont été blessés et sont acheminés dans un centre de santé le plus proche où ils ont bénéficié des premiers soins.
La même source a confié que l’équipe voyageait dans un véhicule du HCR clairement identifié. Elle était sur le chemin de retour vers Béni via Kirumba, au Sud Lubero.

Le HCR a condamné cette attaque qui est un préjudice au droit international humanitaire. L’agence onusienne rappelle respect de droit humain, lequel permet de protéger les civils et les travailleurs humanitaires dans cette partie du pays. Il a appelé les autorités compétentes de s’assurer que les auteurs de ces actes soient immédiatement traduits en justice.

Dans la même province, une autre attaque meurtrière des rebelles ougandais ADF a été enregistrée dans la même journée à Mangina, la commune rurale située à environ 30 Kilomètres à l’ouest de la ville de Beni.

Son bourgmestre, Éphrem Kasereka, a dressé un bilan provisoire de 5 personnes tuées, parmi lesquelles quatre hommes et une femme, fauchées à l’aide des armes blanches.

Cependant, le chef de cette localité a noté la présence des forces militaires pour traquer lesdits assaillants.

 » 5 morts, c’est un bilan provisoire. Nos militaires sont déjà sur le front pour le ratissage et la poursuite de l’ennemi « , a appris le bourgmestre.

Procès Chebeya : “Je savais que Chebeya devrait rencontrer John Numbi mais je ne savais pas qu’il allait être exécuté » (Paul Mwilambwe)

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Comme prévu le témoin clé du double meurtre de l’activiste des droits de l’homme Floribert Chebeya et son assistant Fidèle Bazana a comparu ce mercredi 8 décembre devant la Cour militaire pour dévoiler sa part de vérité et faire appel de sa condamnation au premier degré pour notamment meurtre, association de malfaiteur. La Cour a promis de poursuivre l’instruction le vendredi 10 décembre prochain.

A la barre, Paul Mwilambwe a reconnu avoir reçu le président de la Voix de sans Voix (VSV) le jour de sa mort, mais il n’était pas impliqué dans ce meurtre commanditer par le général Numbi sur instruction de sa hiérarchie. En parlant de la hiérarchie, il faisait allusion à l’ex-président de la République Joseph Kabila.

Chebeya est arrivé à 17 h dans mon bureau et il a passé deux heures avant que le général Kenga Kenga et l’adjudant Mulanga ne viennent le récupérer. Il lui a dit que le Général s’excuse, il compte vous recevoir à son domicile. A leur descente j’ai vu depuis mon bureau, un véhicule du bataillon canine s’approcher et les policiers l’ont pris brusquement balancer dans ce véhicule. En descendant, j’ai vu Christian Kenga Kenga avec le corps de Chebeya Cagoulé. Avant d’être embarqué dans la voiture. L’opération n’a duré que 03 à 05 minutes” raconte Paul Mwilambwe.

Et de poursuivre que “le général avait promis 500 000$ à Kenga Kenga pour cette mission mais il ne lui a remis que 10 000$.” Dans la nuit du 03 au 04 juin 2010, relate, Paul Mwilambwe, « un véhicule du colonel John Numbi était venu récupérer Kenga Kenga pour l’amener en cavale. « Christian m’a demandé aussi de me trouver un moyen de fuir parce que le général cherchait à m’éliminer parce que j’étais au courant de tout ce qui s’était passé.

EPST: L’AFD envisage la construction d’un grand centre de formation des enseignants

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En vue d’appuyer les efforts du gouvernement congolais sur la qualité de l’enseignement, dans le cadre de la coopération bilatérale avec la France, dans le domaine de l’éducation, l’Agence française de développement (AFD) envisage la construction d’un grand centre de formation d’enseignants.

C’est ce qu’a rassuré la délégation de cette agence au ministre congolais de l’Enseignement primaire, Tony Mwaba Kazadi, qui l’a reçue en audience ce mercredi 8 décembre. AFD a exprimé son souhait de faire plus, pour prouver « un réengagement très fort de la France, qui apporte un appui de 500 millions d’euros pour les 4 prochaines années, avec comme priorité nationale la gratuité de l’enseignement primaire ».

D’après son Directeur, Rémy Rioux, ce projet est un nouveau programme sur la formation des maîtres dénommé: « Molakisi Telema », dont le protocole d’accord a été signé hier à la cité de l’Union africaine, entre la RDC et la France, en présence du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.

Conduite par Bruno Aubert, Ambassadeur de la France en RDC, l’AFD et l’EPST ont également eu un entretien autour de la mise à la retraite des enseignants, pour une nouvelle génération des professionnels de la craie blanche bien formés et dynamiques.

« Ils ont parlé également du lien entre l’enseignement de base, le secteur privé et l’entrepreneuriat, pour voir comment combiner les instruments pour plus des créations d’emplois », indique la cellule de communication de ce ministère.

RDC: 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, le PNUD sensibilise son staff

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En marge des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a sensibilisé son staff sur le leadership féminin.

Dans ce cadre, cette agence Onusienne a organisé ce mercredi 8 décembre à son siège de la commune de la Gombe, à Kinshasa, un cadre d’échanges sur  le renforcement de leadership de la femme dans la lutte contre les violences basées sur le genre.

Une occasion pour les participants, parmi lesquelles des influenceuses et d’autres partenaires de cogiter sur les pistes de solutions, en vue de lutter contre les violences que subissent la femme et la jeune fille dans plusieurs milieux.

À entendre Madame Berthe Akatshi Osako, coordonnatrice générale du Réseau des femmes d’entreprises du Congo (REFEC), le mauvais habillement des femmes est l’une des causes à la base des violences dont elles sont victimes, d’où la nécessité d’intervenir dès la petite enfance.

« En RDC, pour les violences basées sur le genre, on a encore du chemin à faire. Ce ne sont pas seulement les femmes qui sont violées mais les hommes également (…), je soutiens que la violence peut être provoquée par une femme. Une femme qui s’habille de façon très légère peut se mettre à la disposition des violeurs », a-t-elle déclaré.

Tout en reconnaissant que l’habillement non descend chez la femme serait l’objet de conflit dans la société, madame Xavérine Kira, responsable du genre au PNUD, pense que pour y remédier, il est nécessaire d’éduquer « les victimes et les auteurs. L’habillement de la femme ne peut pas être la cause de la violence », a-t-elle soutenu.

Pour sa part, Madame Odia Kabakele, estime que chaque personne « doit apprendre à désapprendre les mauvaises habitudes pour réapprendre les bonnes habitudes pour vivre en paix ».

« (…) Nous pouvons être capables de changer la mentalité, nous devons nous obliger à faire le formatage de nos esprits, de tout ce que nous avons dans notre subconscient pour qu’il (subconscient) emmagasine maintenant des choses positives et les mettre en action ».

Et d’ajouter: « les chaines de télévisions au lieu de diffuser des choses qui n’ont trait qu’à la danse, devraient maintenant commencer à faire beaucoup plus des films documentaires sur les formations, instructions et l’éducation ».

Sud-Ubangi: Le gouverneur Izato Nzenge présente sa démission au président Tshisekedi

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Quelques heures avant l’examen de la motion de censure contre lui et son gouvernement, Izato Nzenge,
gouverneur de la province du Sud-Ubangi, a présenté ce mercredi 8 décembre, sa démission au président Félix Tshisekedi.

Conformément aux articles 172 et 173 du Règlement intérieur de l’Assemblée provinciale, une motion de censure a été déposée au Bureau permanent de l’Assemblée provinciale contre le chef de l’exécutif du Sud-Ubangi.

Dénonçant un acharnement contre sa personne, le désormais ex gouverneur a précipité les évènements, en déposant sa démission au chef de l’Etat.

RDC: Arrivée hier à Kinshasa, la Directrice générale du FMI échangera ce mercredi avec Tshisekedi

Kristalina Georgieva, la patronne du Fond Monétaire International (FMI) est arrivée hier mardi 7 décembre à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC). Ce mercredi, elle sera reçue en audience, par le président congolais, Félix Tshisekedi, selon une communication de la cellule de communication du chef de l’Etat congolais.

Un point de presse est prévu tout de suite après les échanges en tête à tête entre les deux personnalités, apprend la même source. Déjà, il faut indiquer que, la mise en œuvre du nouveau programme conclut entre le FMI avec la RDC sera au menu de ces échanges.

Il y a plusieurs semaines, le FMI a octroyé plus d’un milliard de dollars à la RD. Congo, crédit qui rentre dans le cadre de la relance de l’économie, en ces temps de Covid-19. Crédit dont a bénéficié plusieurs autres pays africains.

Autre chose c’est que, le séjour de Mme Kristalina en RDC prend fin le jeudi 9 décembre, après un série d’entretiens avec les membres de la Société civile.

Soulignons que la présence en RDC de la patronne du FMI intervient quelques jours avant la réunion du Conseil d’administration de cette institution financière de renommée, qui aura lieu à la deuxième quinzaine du mois de décembre courant.

UNC: Après la liberté provisoire de Kamerhe, le Conseil national optimiste au dénouement du procès

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La liberté provisoire accordée à Vital Kamerhe est un sentiment de joie pour son parti, l’Union pour la nation congolaise ( UNC).

Cette expression de joie est partagée par le Conseil national de ce parti, qui indique que la victoire n’est pas encore effective,  » tant que le président national de l’UNC n’aura pas recouvré sa liberté totale »

 » Le conseil national reste optimiste et prie les cadres et membres de l’UNC à rester sereins jusqu’au dénouement du procès « , écrit-il dans un message.

Vital Kamerhe, ancien directeur de cabinet du président de la République, condamné à 13 ans de prison au second degré a été libéré en début de soirée du lundi 6 décembre dernier.

L’annonce de la nouvelle de sa liberté provisoire continue à susciter des réactions au sein de la classe politique.

Sud-Kivu : Le Conseil Supérieur de la Magistrature invité à sanctionner les juges et magistrats qui « s’éloignent de la loi pour créer l’imbroglio sur la déchéance du Gouverneur »

L’Assemblée provinciale du Sud-Kivu s’est exprimée sur l’arrêt rendu le lundi 6 décembre dernier par la Cour d’appel du Sud-Kivu fondé sur une requête en référé-suspension initiée par le Gouverneur déchu de cette province contre la lettre lui adressée par l’Assemblée provinciale lui notifiant sa destitution.

En réaction à cet arrêt de la Cour d’appel du Sud-Kivu qui selon son esprit annule la notification de la motion de censure qui a vu le Gouvernement provincial destitué, l’Assemblée provinciale parle d’une annulation inopportune qui n’a rien à voir avec la décision de la plénière ayant déchu le gouvernement provincial.

Jacques Kamanda, rapporteur de l’organe délibérant du Sud-Kivu évoque pour ce faire, un imbroglio crée par le juge qui a rendu cet arrêt, car selon lui, le vote de la déchéance du gouvernement est un acte politique qui échappe totalement au référé-Suspension du juge.

« L’arrêt pris en référé-suspension par le juge Mulumba de la cour d’appel du Sud-Kivu n’a aucune incidence sur la décision de l’assemblée plénière prise lors du vote de la motion de censure contre le gouvernement provincial qui, du reste est un acte politique de l’Assemblée provinciale, échappant totalement au référé-suspension du juge administratif », a-t-il insisté.

Pour lui, la notification dont a fait objet de l’arrêt de la Cour d’appel du Sud-Kivu n’est qu’une simple formalité d’usage et dont la suspension n’altère en rien les effets de la motion de censure votée par la plénière.

Il soutient tout de même que, la démarche du Gouverneur de province tente à induire les juges en erreur d’où son appel au conseil supérieur de la magistrature à sanctionner les juges et magistrats qui s’éloignent de la loi pour créer de l’imbroglio en province.

L’Assemblée provinciale attire également l’attention de la ministre de la justice à avoir un œil regardant en vue du bon fonctionnement des Cours et tribunaux au Sud-Kivu.

Assemblée nat: Deux ministres rencontrent les questions des députés ce mercredi

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Le ministre de l’Economie nationale Jean-Marie Kalumba et son collègue de l’Enseignement Supérieur et Universitaire Muhindo Nzangi vont s’expliquer ce mercredi 08 décembre à l’hémicycle de la chambre basse devant la représentation nationale sur le fonctionnement de leur portefeuille.

Le ministre de l’Economie viendra répondre à la question député Ngoy Kasanji à propos de l’application de la loi sur les petitd commerces en République démocratique du congo.

De son côté, le ministre Nzangi va rencontrer la fureur du député Jean Pierre Kayembe. Cet élu de Kabanga juge controversés, les récents arrêtés pris par le ministre de l’ESU sur la nomination de gestionnaires des universités.

D’après le rapporteur de l’Assemblée nationale cette plénière va débuter dans les avant midi de ce mercredi. Les auditions des ministres figurent comme le seul point à l’ordre du jour.

RDC: Christian Nsengi s’en va en justice contre la FECOFA pour non paiement de ses primes

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L’ancien sélectionneur des Léopards de la République démocratique du Congo a porté plainte à la Fédération internationale de football association (FIFA) contre la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA).

Le successeur de Florent Ibenge déplore plusieurs mois d’arriérés de primes des matchs du haut de ses deux ans passés à la tête de la sélection nationale.

Nommé en 2019 en remplacement de Florent Ibenge, Christian Nsengi Biembe a été remercié par la fédération congolaise pour n’avoir pas qualifié la RDC à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN Cameroun 2021).

La FECOFA est tenue à présenter ses moyens de défense face à ce nouveau feuilleton qui vient de s’ouvrir. Il faut souligner que le technicien Nsengi a été remplacé à la tête des Léopards par un coach argentin, Raul Hector Cuper.

Foot: TP Mazembe sommé à remettre le titre de l’édition 2020-2021 revenant à V.club

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Le sacre du TP Mazembe sur tapis vert à la 26e édition de la Ligue nationale de football n’est pas resté éternel. Après la décision du Tribunal arbitral de Sport (TAS) qui a remis l’As V.club dans ses droits, la Linafoot notifie les Corbeaux de Lubumbashi de la remise du trophée, la prime et les médailles qui reviennent aux vrais champions.

Dans une correspondance transmise au président du club lLushois par la Linafoot, après une pression des supporters de V.club et de la FECOFA, l’organisateur du championnat national reconnaît que «le titre de champion de la Vodacom ligue 1 édition 2020-2021 revient à l’AS V. Club» indique la lettre.

Le team vert et noir de Kinshasa a remporté la bataille judiciaire qui l’opposait au CS Don Bosco sur un prétendu usurpation d’identité de son joueur, Matutala Zao, qui serait un ancien de ce club de Lubumbashi.

Libération de Kamerhe : C’est un pas positif et considérable de la justice dans le cadre de l’affaire 100 jours (Prince Bugoma)

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Quelques heures après la libération provisoire de Vital Kamerhe, les réactions continuent de tomber de partout.

Prince Bugoma, porte-parole intérimaire de l’interféderation de l’Union pour la nation congolaise, Nord-Kivu (UNC/NK) se dit satisfait de cette décision de la justice congolaise.

Au cours d’une interview exclusive accordée à kt.cd, ce kamerhiste affirme que la libération de Vital Kamerhe n’a surpris personne « car il l’a méritée depuis le début du procès 100 premiers jours du Président de la République »

Pour lui, cette décision est un pas considérable que la justice congolaise pose dans le bon sens de l’affaire dit de 100 jours du Président de la République.

« Peu importe ce qu’il y a actuellement à la justice, il faut savoir que c’est la seule justice que nous avons. Nous faisons de notre mieux pour faire valoir l’état de droit avec cette même justice, nous sommes aussi convaincus qu’il y a bien de choses qu’il faut améliorer mais nous y allons comme ça croyant qu’il y a possibilité de pouvoir améliorer » a-t-il déclaré.

Pendant ce temps, l’UNC fédération du Nord-Kivu a organisé une caravane motorisée dans les artères principales de la ville de Goma pour célébrer cette sortie de prison de celui qu’ils appellent affectueusement « Le pacificateur ».

Il sied de rappeler que, Vital Kamerhe, condamné à 20 ans au premier degré et à 13 ans au second a été libéré la soirée du lundi 6 décembre après plusieurs mois passé en détention.

Mutualisation des forces entre les FARDC et l’UPDF : Pour Rubens Mikindo  » les résultats positifs sont déjà là »

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L’ancien ministre de l’hydrocarbure et cadre de l’UDPS Rubens Mikindo salue la décision du Président Félix Tshisekedi de mutualiser avec son homologue ougandais Yoweri Museveni pour combattre le phénomène ADF dans la région de Beni.

Dans une interview accordée à la presse ce mardi 7 décembre, ce fils de la ville de Goma en province du Nord-Kivu soutient qu’avec l’intervention de l’armée ougandaise sur le sol congolais, les jours des rebelles ADF sont à compter au bout des doigts « Les FARDC ont longtemps échoué à faire face à ce phénomène à cause de la légèreté de certains compatriotes« , a-t-il dit.

Poursuivant, il a fait savoir qu’à l’heure actuelle, il fallait nécessairement passer par la force pour mettre fin aux massacres et égorgéments enregistrés à Beni et Irumu depuis plus d’une décennie.

 » Il n’y a pas à s’alarmer. Ceux là qui estimaient qu’il ne fallait pas que les ougandais arrivent mais actuellement sans discours vu les résultats des opérations sur terrain. Ou bien ils voulaient que les ADF restent et qu’ils trouvent leur compte quand il y a insécurité ça et là« , a-t-il conclu.

Notons que c’est depuis la semaine dernière que l’armée ougandaise traquent les rebelles ADF sur le sol congolais, quelques jours seulement après l’explosion des bombes en pleine capitale Kampala.