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La femme à l’honneur au salon débat littéraire de la Fondation Friedrich Ebert Stiftung

Mme Lucy Tamlyn, ambassadeur des États-Unis en République démocratique du Congo était l’invitée spéciale au salon débat littéraire organisé chaque mois par la Fondation Friedrich Ebert Stiftung, pour ce mois de mars ce débat s’est tenu le 08, jour où le monde entier célèbre la Journée internationale des droits des femmes. 

Ce salon débat a porté sur le livre  « Walden ou la vie dans les bois», publié en 1854 par l’écrivain américain Henry David Thoreau. De la vie de l’auteur, du contexte de la rédaction du livre et du contenu, cet ouvrage a occasionné une discussion bien nourrie dans les locaux de la Fondation Friedrich Ebert Stiftung. L’hôte de la journée n’a pas manqué de glisser quelques mots sur l’actualité, notamment la question de l’insécurité dans l’est de la RDC. 

Henry David Thoreau, polyglotte de six langues parlées, professeur puis chômeur, se retire de la vie urbaine pour vivre dans une cabane construite par lui-même au bord de l’étang de Walden, dans le Massachusetts aux USA, se nourrissant des produits de la cueillette. La période de son retrait de la vie urbaine paraît paradoxale dans un contexte selon lequel les États-Unis d’Amérique enregistre une montée fulgurante comme puissance économique avec à la clé l’industrialisation rapide grâce à une main d’œuvre abondante et des ressources naturelles importantes et variées. Mais pour lui, c’est le moment idéal pour vivre en solitaire, pour réfléchir sur l’économie et l’écologie. 

D’après la recension de cet ouvrage, Thoreau n’avait pas l’intention de combattre la civilisation, mais de rappeler à l’humanité qui émergeait, son rôle de vivre en harmonie avec l’environnement. Il aborde dans son ouvrage plusieurs thèmes dont la nature, l’introspection de la morale, l’éducation et le travail. Il arrive à des conclusions selon lesquelles : « il est nécessaire de préserver la nature », « l’introspection est le fondement du développement personnel », « l’éducation est l’instrument de la lutte contre la pauvreté », « la nécessité d’humaniser le travail ». Les pensées développées font de ce livre une œuvre prolifique et intemporelle. 

Selon Mme Tamlyn, les conclusions de cet ouvrage figurent parmi les valeurs que défendent les USA. Raison pour laquelle son pays encourage la RDC dans sa démarche de la lutte contre le réchauffement climatique. L’élite congolaise présente ce deuxième poumon mondial comme « pays solution » dans le dérèglement climatique. 

Toujours dans les questions qui concernent la RDC, la diplomate américaine a témoigné sa solidarité avec les femmes victimes des atrocités dans l’est de la République démocratique du Congo. Lucy Tamlyn a condamné le soutien rwandais aux rebelles qui occupent plusieurs localités dans le Nord Kivu. Elle rappelle que son pays est contre la balkanisation de RDC et que tous les pays voisins doivent respecter la Souveraineté de la RDC. 

Programmé un jeudi après-midi (15h00-17h00), ce salon débat littéraire offre à un diplomate l’occasion de décortiquer une œuvre de référence de son pays et d’en présenter l’auteur. Ce livre, dont la version française doit être disponible sur le marché et sur le net, est mis à la disposition de deux étudiants en journalisme. Quatre semaines durant, ils le décortiquent avant d’en soumettre le résumé final au présentateur du salon-débat pour en tirer les questions à soumettre à l’ambassadeur.

JIF 2024: les femmes du Sud Kivu exigent l’implication de la communauté internationale pour mettre fin à la guerre de l’Est

Les Femmes Congolaises viennent de célébrer ce vendredi 8 mars 2024, la Journée Internationale des droits de la Femme dans un contexte très particulier.

A l’occasion de cette journée, les femmes de la République Démocratique du Congo ont organisé différentes marches pacifiques dans différentes villes et provinces du pays pour manifester leur soutien et compassion aux femmes victimes des atrocités à l’Est du pays qui sont occasionnées par les rebelles de M23 accompagnés par le Rwanda.

Dans la ville de Bukavu en province du Sud-Kivu, le Boulevard Patrice Emery LUMUMBA était inondé de milliers des femmes habillées en tenue noire, signe de deuil, scandant des chansons hostiles aux agresseurs de la RDC.

« Nous profitons de cette occasion de la Journée Internationale de la Femme, pour hausser notre voix et demander que justice soit faite et que la paix revienne dans notre pays. Trop c’est trop. Nous sommes fatiguées des viols, des violences, des mutilations. Nous restons des veuves avec des orphelins sans aucune assistance suite à cette guerre imposée par nos ennemis. Nous demandons l’intervention de la Communauté Internationale pour que la paix soit une réalité dans notre pays. Il est impossible de promouvoir les droits de la femme dans un pays où les groupes armés sèment terreurs occasionnant des violations graves de droits humains », a-t-elle indiquée.  


Dans leur mémorandum qu’elles ont déposé dans les mains du Vice-Gouverneur du Sud-Kivu, ces femmes regroupées à la Division du Genre, Famille et Enfant demandent :


« A la Communauté Internationale de briser son silence contre les groupes armés qui sèment le terrorisme en RDC dont les M23, sanctionner les pays agresseurs et des Seigneurs de guerres, accompagner les actions de paix entre les parties prenantes aux conflits et mettre en application les recommandations formulées dans le rapport Mapping depuis 2010 sur les crimes commis en RDC. Au Gouvernement Congolais, ces femmes veulent la restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue de la République, mettre en application les textes et les conventions internationaux et régionaux ratifiés sur les droits humains, sanctionner sévèrement les auteurs des crimes de guerre, lutter contre l’impunité et barrer la route à toute tentative de balkanisation de la RDC », peut-on lire dans ce mémorandum.

Le Vice-Gouverneur Marc Malago KashekerE qui a reçu le mémorandum a promis le remettre à qui de droit.

RDC: l’armée publie les premiers collaborateurs du M23 parmi eux deux députés provinciaux du Nord Kivu

Les députés provinciaux Hope Sabini Kubuya élu de Rutshuru et Alain Aliongera élu du territoire de Walikale dans la province du Nord Kivu ont été parmi un lot des collaborateurs de la rébellion du M23 présentés par l’armée congolaise à la presse ce vendredi 08 mars.


«Traitres», voilà le terme qu’a utilisé le général-major Sylvain Ekenge porte-parole des Forces armées de la RDC pour qualifier ces deux élus tout en précisant qu’ils recrutent pour l’ennemi des jeunes de la ville de Goma, Rutshuru et Walikale pour renforcer le rang de la rébellion qui continue à envahir des villages et entités.

Hope Sabini Kubuya élu en 2018 à Rutshuru et cadre du parti politique Ensemble pour la République de Moïse Katumbi serait passé aux aveux en affirmant qu’il lui était promit le gouvernorat de province aussitôt que tombait la ville de Goma sous l’emprise du M23.

Ces deux «anciens» députés provinciaux et plusieurs autres collaborateurs du M23 ont été mis à la disposition de la justice pour d’autres procédures judiciaires concernant les accusations à leur charge.

Parmi les incriminés, se trouve aussi Cyrille Muhongya Mafukulo, cadre du PPRD de Joseph Kabila qui est aussi arrêté par l’armée pour sa collaboration avec le M23.

Pendant ce temps, le porte-parole civil du gouverneur de province du Nord Kivu, Jimmy Nzialy Lumangabo et le Responsable de renseignement dans la province du Nord Kivu restent toujours en détention pour la même cause.

Sud Kivu: 13 élèves décèdent à Kabare après avoir consommé une bouillie empoisonnée

14 personnes dont plusieurs écoliers viennent de rendre l’âme dans des circonstances encore non élucidées dans le groupement de Lugendo en territoire de Kabare dans la matinée de vendredi 8 Mars 2024.

Le chef de groupement de Lugendo Bahati Bavurha Gilbert précise que ces personnes sont décédées après qu’elles aient consommé la bouillie avant d’aller à l’école.

Il ajoute que la mère de famille a préparé la bouille à l’aide de la farine de sorgho pour les enfants qui devaient se rendre à l’école. Ses propres enfants et ceux d’autres membres de sa famille ont pris chacun un gobelet de bouillie ce matin.

Moins de 30 minutes après, explique Bahati Bavurha Gilbert, les enfants ont commencé à présenter des signes de faiblesse avant de tomber évanouis et rendre l’âme certains à l’école, d’autres à la maison ou encore en cours de route.

Sur les 17 personnes qui ont consommé de cette bouillie, 13 ont rendu l’âme avant même de se rendre à l’hôpital, un a rendu l’âme à l’hôpital et 3 autres suivent des soins au Centre Hospitalier de Birava mais dans un état grave, explique le chef de groupement de Lugendo.

Celui-ci ajoute que l’hypothèse va dans le sens de dire qu’il s’agirait d’une intoxication contenue dans la bouille consommée. Une voisine qui est venue prier pour la famille après avoir constaté la situation est également admise à l’hôpital pour les soins.

Jusque-là, aucune assistance de la part des autorités sanitaires, politiques et administratives, regrette Bahati Bavurha Gilbert. Il regrette par ailleurs le décès dans les mêmes circonstances de la mère de famille qui a préparé cette bouillie pourtant c’est celle qui allait fournir les renseignements nécessaires.

Le chef de groupement de Lugendo en appelle à une assistance pour dénouer cette situation car, ajoute-t-il, les familles victimes sont démunies.

Des « traîtres » de la République aux arrêts 

Les services de sécurité affirment avoir arrêté, jeudi 07 mars, en flagrance, un réseau d’acteurs politiques et des citoyens « traîtres ». 

Ces personnes, dont les identités pourraient être révélées ce vendredi 08 mars, sont accusées de collaboration active avec l’armée rwandaise et les terroristes du M23 au Nord-Kivu, dans la nouvelle guerre engagée dans l’est de la République démocratique du Congo. 

Ces interpellations interviennent au moment où l’armée congolaise sollicite la levée du moratoire sur la peine de mort pour les militaires qui trahiraient le pays. 

Des voix s’élèvent depuis plusieurs jours pour dénoncer la complicité des certains citoyens congolais dans l’agression que subit le pays par le Rwanda via ses supplétifs des M23. Ces voix dénoncent notamment l’infiltration rwandaise dans l’armée congolaise et dans les organes de prise de décision. 

Des rebelles soutenus par le Rwanda ont pris en captivité certains villages et leur population. Leurs exactions ont été à la base des centaines de morts et des milliers de déplacés. 

AS Vita Club et Les Aigles du Congo sanctionnés par la Linafoot 

Après la suspension du résultat de leur rencontre, AS Vita Club et Les Aigles du Congo ont écopé des sanctions de la Ligue nationale de football pour des incidents qui ont émaillé la fin de la rencontre qui s’est soldée sur un score nul (1-1). 

Dans un communiqué publié ce jeudi 07 mars, les deux équipes sont sommées de payer une amende de 7500 Usd à défaut de quoi, elles seront suspendues. Cette somme leur est exigée pour des jets de projectiles, l’envahissement de l’aire de jeux par leurs supporters. 

A cause du comportement de leurs supporters, leurs prochaines rencontres seront jouées à huis clos et en cas de répétition, tous leurs matches restants seront délocalisés dans d’autres villes à charge de leurs équipes.

En RDC, le président Felix Tshisekedi touche un salaire annuel de 129 600 USD

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En République démocratique du Congo, le salaire annuel du Président de la République est de 324 000 000 FC soit 129 600 USD en raison de 10 800 USD par mois, a indiqué mercredi 6 mars sur son site officiel, le ministère du budget.

Selon le plan d’engagement budgétaire, les indemnités de la Présidence de la République connaissent une augmentation de 19, 58 % en 2024, comparativement à l’an 2023.

La Présidence bénéficie d’une somme de 665 209 695 863 FC, soit un peu plus de 266 083 878, 345 dollars américains contre 556 565 552 302 FC, soit un peu plus de 222 626 220, 920 dollars américains en 2023, soit une hausse de 108 644 143 561 FC (+19,58%).


En effet, loi des finances 2024 prévoit 313 483 703 548 FC (125 393 481, 419 USD), soit un peu près de 53 % du montant général alloué à la Présidence destiné à la rémunération de ses personnels politiques et administratifs.

Néanmoins, le nombre des personnels politiques et administratifs de la Présidence connaît une augmentation d’environ 8 % en 2024. Ils étaient 7535 en 2023, contre 8086 cette année, soit un ajout de 551 agents engagés en une année.

Selon la loi des finances 2024, le trésor public prend en charge 1148 personnels politiques, qui travaillent dans le bureau du Président Félix Tshisekedi, alors que cet effectif se situait à 721 en 2020, entraînant une augmentation de 427, soit 37,1%.

La présidence compte 24 services qui perçoivent des frais de fonctionnement, selon la catégorie budgétaire de la RDC. Sous le président Joseph Kabila, l’institution comptait 21 services lors de son départ en janvier 2019. Cela a entraîné une augmentation de 13 services publics nouvellement créés, dont 9 en 2020 et 4 services en 2023.

La RDC sur la liste de onze pays africains qui s’engagent à mettre fin aux décès dus au paludisme d’ici à 2030

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La République démocratique du Congo s’est engagée mercredi 6 mars, avec dix autres pays africains, à mettre fin aux décès dus au paludisme » d’ici à 2030.

Lors d’une conférence ministérielle de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Yaoundé, au Cameroun, les ministres de la santé de onze Etats signataires ont assuré vouloir mobiliser une « volonté politique de réduire la mortalité due au paludisme », mais aussi un « financement national et international plus important ».

D’après l’OMS, le nombre de cas dans la région africaine est passé de 218 millions à 233 millions entre 2019 et 2022. Elle indique donc qu’un financement « à l’échelle mondiale insuffisant », avec un budget de 4,1 milliards de dollars (3,7 milliards d’euros) qui ne couvre qu’un « un peu plus de la moitié » des besoins.

« Personne ne devrait mourir du paludisme, compte tenu des outils et des systèmes disponibles », rappelle la déclaration signée par les ministres de la santé de la RDC, du Burkina Faso, du Cameroun, du Ghana, du Mali, du Mozambique, du Niger, du Nigeria, de l’Ouganda, du Soudan et de la Tanzanie, les onze pays les plus touchés par la maladie en Afrique.

L’OMS assure que l’horizon 2030 semble atteignable alors qu’un vaccin, le Mosquirix (RTS, S du laboratoire GSK) est désormais disponible et déployé depuis fin 2023 dans de nombreux pays où la maladie est endémique et qu’un second, le Matrix (R21 du laboratoire de l’Université d’Oxford), le sera au courant de l’année.

La même source estime que car le paludisme est une maladie due à un parasite transmis à l’être humain par les piqûres de certains types de moustiques qui prolifèrent notamment à la saison des pluies. Elle tue plus de 600 000 personnes chaque année, dont 95 % en Afrique.

Les pays les plus touchés du continent sont le Burkina Faso, le Cameroun, le Ghana, le Mali, le Mozambique, le Niger, le Nigeria, l’Ouganda, la RDC, le Soudan et la Tanzanie.

Le talent de la femme à l’honneur au Pool Malebo Stand-Up Comedy ce 8 mars 

Vendredi 08 mars, les femmes seront à l’honneur. Le Pool Malebo Stand-Up Comedy et Le Pullman Kinshasa Grand hôtel organisent une soirée inédite à couper le souffle. 

Les  humoristes femmes de deux rives du fleuve Congo, Kinshasa et Brazzaville, vont se déchaîner sur scène au plaisir du public. Les billets sont déjà en vente. Dans quelques heures le show va débuter. 

Goma: un motard tué par son client armé et emporte sa moto

Les motards sont appelés à redoubler la vigilance vis-à-vis des clients qu’ils transportent. Cet appel est conseil local de la jeunesse à Kyeshero, après qu’un autre motard a été tué et sa moto emportée par des bandits déguisés en faux clients transportant une arme la soirée de ce mercredi 06 mars 2024 sur avenue Maman Christine dans le quartier Kyeshero à l’ouest de la ville de Goma.

Selon Jules Ngeleza , président du Conseil des jeunes de la commune de Goma qui nous livre l’information, c’était autour de 19h50 que ces bandits ont tiré une balle sur ce motard jusqu’à rendre l’âme sur le champ avant de prendre les larges avec sa moto. Notre source déplore cet énième cas d’insécurité dans le quartier Kyeshero pendant qu’officiellemt les autorités provinciales ont interdit depuis le 10 janvier dernier, la circulation des taxi-motos au-delà de 18 heures pour mettre fin l’insécurité devenue monnaie courante dans la ville de Goma.

« Arrivé dans un coin suspect ces bandits l’ont exigé de descendre sur sa moto. Voulant résister, ces bandits ont pris leur arme et ont tiré sur la victime et ces derniers se sont volatiliser dans la nature avec sa moto» déplore Jules Ngeleza qui appelle les habitants de Goma à plus de vigilance.

40 % de la population congolaise confrontée à une insécurité alimentaire (PAM)

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Environ 40 millions de personnes, soit 40 % de la population congolaise font face à l’insécurité alimentaire en République démocratique du Congo, ont rapporté mardi 5 mars, le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Selon ces agences des Nations Unies, environ 16 millions de Congolais qui se trouvent dans une situation d’insécurité alimentaire chronique sévère. Elles appellent donc à une action urgente.

L’analyse, qui a porté sur 90 agglomérations, révèle que seule la ville-province de Kinshasa échappe à cette tendance alarmante. Elle est classée en « insécurité alimentaire légère », avec près de 12 millions de personnes, soit 85 % de sa population, concernées.

D’après le PAM et la FAO, cette crise alimentaire est provoquée par conflits et les violences armées persistants, notamment dans l’est du pays

« Les maladies, telles que les épidémies humaines ou celles transmises par les animaux, ainsi que les invasions contre les cultures, aggravent également la situation », ajoutent-ils.

La Russie approuve un accord militaire avec la RDC

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Mardi 5 mars, le gouvernement russe a approuvé un accord de coopération militaire avec la République démocratique du Congo.

D’après l’agence officielle russe Tass, cet accord prévoit l’organisation d’exercices conjoints, la participation à des exercices et leur suivi à l’invitation des organismes compétents, des visites de navires et d’avions de guerre sur invitation ou à la demande, la formation des militaires et d’autres formes de coopération.

« Conformément à l’article 11 de la loi fédérale russe sur les accords internationaux de la Russie, (le gouvernement) a approuvé le projet d’accord de coopération militaire avec la République démocratique du Congo, présenté par le ministère russe de la Défense en coordination avec le ministère russe des Affaires étrangères et d’autres organes exécutifs fédéraux concernés », a indiqué l’agence Tass sur son site.

Ce rapprochement entre la Russie et la RDC intervient dans un contexte de tensions entre la RDC et le Rwanda, en rapport, notamment, avec la progression des rebelles du M23, depuis deux ans dans la province du Nord-Kivu.

Nord Kivu : des enfants sont victimes de la guerre du M23

Les activistes des droits humains de la province du Nord-Kivu, spécialement ceux œuvrant dans la défense et la protection des droits des enfants dressent un bilan sombre du respect de ces droits en cette période où la province connaît des turbulences sécuritaires suite à la guerre du M23 et la floraison des groupes armés et miliciens.

Ces activistes, dans une interview nous accorder notent qu’au cours de cette période fatidique de la guerre, plusieurs enfants font face aux violations graves de leurs droits dont leur enrôlement forcé et exploitation dans des groupes armés. 

Une situation qui se veut très déplorable et qui nécessite l’implication de toutes les couches sociales afin de protéger ces enfants dont leur place est réservée au ban de l’école comme nous l’a signifié Jean Jacques Kabusala, coordonnateur d’une ONG locale œuvrant pour la cause des enfants; une structure qui œuvre dans la protection des enfants affectés par les conflits armés.

Il y’a violations graves des droits des enfants lorsqu’ils sont recrutés ou utilisés dans des forces ou groupes armés. Ils victimes des viol sur mineures, meurtre et mutilation des, empêchement à l’accès à l’aide humanitaire par les combattants, occupations et destruction des écoles par une troupe des combattants“, alerte cet activiste.

À lui de renchérir qu’au Nord Kivu certaines de ces violations sont un fait réel, ce qui est une occasion pour les organisations luttant pour la protection des enfants de s’unir pour mettre ensemble les mécanismes pouvant barrer route à ces violations des droits des enfants. 

Depuis le début de l’année 2024, au moins 46 enfants ont été désolidarisés des groupes armés actifs dans le territoire de Masisi par l’organisation Globale synergie pour la paix et le développement.

Goma: la compagnie aérienne CAA échappe à un crash ce mardi

La Compagnie Africaine d’Aviation, CAA en sigle vient d’éviter un crash dans l’après-midi de ce mardi 5 Mars 2024 à l’aéroport international de Goma. C’était pendant que l’avion Airbus 330 de cette compagnie voulait se rendre dans la capitale à Kinshasa en provenance de la ville volcanique de Goma.

Des témoignages recueillis auprès de passagers à bord de cet appareil font savoir que l’avion a décollé normalement de l’aéroport. Arrivé à au moins 600 mètres, le commandant de bord a annoncé avoir senti un grand bruit. Il a fait « une accélération arrêt » en freinant au bout de la piste. Heureusement que le retour a été encore possible.

La même source fait savoir que la demande à la tour de contrôle de retourner sur le parking a été vite accordée pour le contrôle technique. D’autres sources font savoir qu’un oiseau serait à la base de cette panne.

«On nous a dit que c’est un oiseau qui a déréglé l’élan des hélices parce qu’il y avait fini sa course. ceux qui regardaient l’avion de dehors, commençaient déjà à croer. C’est par là que nous avions compris que c’était plus grave que ça» a laissé entendre ce passager en désarroi.

Après plusieurs heures d’antenne, le programme de vol a été reporté à une date ultérieure.

Peu avant, le même avion Airbus 320 qui venait de Kalemi pour Goma s’est posé au sol avec un problème de l’hydraulique. S’étant arrêté au milieu de la piste, l’aéroport international de Goma a été momentanément fermé à tout départ et atterrissage en jusqu’à ce que l’appareil soit retiré après plusieurs manœuvres.

Les plateformes Meta victime d’une panne mondiale, WhatsApp épargnée

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Facebook, Instagram, Treads et Messenger ont connu ce mardi 5 mars, une panne globale qui a suscité des inquiétudes de nombreux utilisateurs.

Sur Facebook, les utilisateurs du site spécialisé Downdetector se plaignent d’avoir été déconnectés et de ne pas être en mesure de recevoir le code dans le cadre de la double authentification. Sur Instagram, il n’est pas possible d’actualiser le fil d’actualité.

En revanche, l’application WhatsApp a été épargnée par ce bug.

En effet, la dernière grosse panne des services associés à Facebook remonte à mai 2023, et concernait Messenger, qui n’était plus disponible pendant plus d’une heure.

En 2021, la même société avait rencontré une panne géante, touchant la totalité de ses services.

JIF 2024: les femmes du Nord Kivu appelées à capitaliser cette journée pour faire entendre leur misère

La journée Internationale des femmes, célébrée chaque 08 mars de l’année est une occasion pour les femmes et jeunes filles de lutter pour le respect de leurs droits et combattre les inégalités par rapport aux hommes.

Cette précision est d’une importance capitale vu certains dérapages observés lors de la célébration de cette journée dans plusieurs coins de la RDC où certaines femmes ont tendance d’oublier le bienfondé de sa création, a laissé entendre Valerie Wasso, responsable de la Maison de la Femme du Nord-Kivu lors d’un entretien nous accorder ce lundi 4 mars 2024.

En ce mois de mars dédié à la femme, elle lance un message de compassion aux femmes déplacés qui traversent toutes formes de violences dans les camps 

« nous devons comprendre que le mois de mars a été dédiée à la femme par les Nations Unies pour permettre aux femmes de réfléchir sur les avancées et les défis liés à l’égalité de leurs droits, nous pensons que c’est un pas qui mène vers l’égalité des droits, des chances entre les hommes et les femmes, les filles et les garçons, c’est aussi une occasion de savoir nos droits qui sont bafoués et comment les faire respecter.
Je voudrais attirer l’attention des femmes parce qu’on a remarqué quelques fois il y’a des dérapages lors de la célébration du 08 mars, il y a ces femmes qui n’ont pas encore compris le bien fondé de cette journée, si cette dernière a été créé c’est parce qu’il y a eu des femmes qui ont milité pour cela, nous avons la charge de sensibiliser les femmes pour qu’elles comprennent le sens du 08 mars, ce n’est pas le jour où on peut porter le pagne ou demander au mari de faire les travaux ménagers. Aux femmes déplacés nous leur lançons un message de compassion, nous militons pour que la situation change»a-t elle souligné

Nord-Kivu : les activités scolaires quasi inexistantes dans des zones sous contrôle du M23

Depuis le début de la guerre du M23 les activités scolaire dans plusieurs zones du territoire de Rutchuru ne se déroulent plus à la normale. Si dans certaines contrées ces activités ont été suspendues, dans d’autres elles s’y passent avec des difficultés.

Certains élèves des groupements occupées par le M23 viennent de faire plus au moins deux ans sans étudier renseigne un notable du territoire de Rutchuru. C’est notamment dans la chefferie de bwisha et bwito où plusieurs groupements sont sous occupation du M23.

Par ailleurs dans ceux non encore occupés, les activités s’y déroulent malgré l’insécurité. Une confirmation de Jean Paul Tsongo un notable de Rutshuru, parmis les graves difficultés affectant également la vie sociale, c’est l’accès difficile des enseignants de ces zones à leurs payes et le manque des sortie les élèves dans le cadre d’enquêtes pedagogiques et recherches scientifiques à cause de la situation sécuritaire qui demeure précaire dans la zone.

« Les enseignants doivent aller prendre leurs payes à Goma avec tous les risques vous dans cette zone il y’a beaucoup des groupes armés notamment le M23. Aussi ce n’est pas facile d’assurer la sécurité des inspecteurs qui viennent pour faire le contrôle des ecoles. En bref la guerre du M23 a impacté négativement sur les activités scolaires, avant nous faisions des sorties scolaires au cours desquelles les élèves se rendaient à Bunagana, ceux de Rutshuru pouvaient venir facilement à Ishasha et Nyakakoma« , explique Jean Paul Tsongo

Avec cette guerre, ces échanges d’expériences ne se font plus car personnes ne peut prendre le risque de déplacer les enfants vu la situation sécuritaire a-t-il rencherit.

Ce mardi 05 mars 2024 dans la localité de kibirizi les activités scolaires n’ont pas fonctionné normalement à cause des affrontements qui ont été signalés dans la région de Lushebere entre le village Kirima et Kishishe à environ 12 km de kibirizi depuis 4h du matin. Suite aux détonations d’armes lourdes et légères et le déplacement des populations, les responsables d’écoles ont jugé mieux de suspendre les cours depuis la matinée du lundi dernier.

« C’était aux environs de 4h du matin lorsque les coups des balles ont été entendus à cela s’est ajouté le déplacement des populations de Lushebere vers Kibirizi,voila ce qui a créé une psychose au sein de la population. Les parents dont les enfants étaient encore à la maison y sont restés et ceux qui s’étaient déjà rendus à l’école ont été demandés de rentrer chez eux par les autorités scolaires en attendant de voir comment la situation va évoluer« , à relaté Thierry Bwakyanakazi, habitant de cette zone ou des intenses affrontements ont été signalés.

Nord-Kivu : au moins 15 civils tués et une douzaine de blessés dans des violents affrontements entre les FARDC et le M23

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Près de quinze personnes ont été tuées et douze autres blessées lundi 4 mars, dans des violents affrontements entre les Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23 dans le territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu.
D’après les sources locales, des bombes sont tombées sur des civils, occasionnant ainsi la mort et la fuite de la population.

« Toute la population est en fuite vers Kikuku [vers le nord] », a déclaré à l’AFP, Ombeni Gasiga, président de la société civile de Nyanzale , avant de quitter également la ville.


« Nous venons d’être obligés de fuir avec des malades pour sauver nos vies », a déclaré un membre du personnel d’un centre de santé de la ville. Plusieurs sources sur place ont confirmé qu’au moins dix civils, dont de jeunes enfants, étaient morts dans l’explosion d’un projectile tombé près d’une habitation.

Par ailleurs, « nous avons reçu douze blessés, malheureusement cinq d’entre eux sont décédés, parmi lesquels trois enfants », ajoute à l’agence française, une source sanitaire sous couvert d’anonymat, alors que des tirs nourris résonnaient en arrière-plan en fin d’après-midi.

Selon la société civile, des affrontements ont été signalés tôt dans la matinée du lundi 4 mars, dans les villages autour de l’agglomération de Nyanzale, mais aussi sur l’axe Mabenga.

« Vers 4 heures du matin, le M23 a attaqué nos forces à Kirima », a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) Maisha Faustin, un responsable administratif de la zone, coupant l’une des principales routes d’approvisionnement entre des bases de l’armée congolaise.

A Nyanzale (environ 10 kilomètres à l’ouest de Kirima), où plusieurs dizaines de milliers de personnes avaient trouvé refuge ces derniers mois, fuyant l’avancée du M23, au moins quinze civils, dont des enfants, ont péri au cours des combats alors que la ville se vidait de sa population.

26ᵉ Coupe d’Afrique des Nations de Handball dame : Kinshasa promet une meilleure organisation

La Confédération africaine de Handball (CAHB) a jeté son dévolu sur Kinshasa pour abriter la 26ᵉ édition de la Coupe d’Afrique des Nations version féminine. Au cours d’une cérémonie au cabinet du ministre des Sports, la RDC accepte la charge d’abriter cette compétition en novembre prochain.

Le président de la Confédération africaine de handball (CAHB) Mansourou Aremou et le président de la Fédération congolaise de handball (FEHAND) Amos Mbayo ont représenté les partis dans la cérémonie de signature de cet accord.

Le Premier ministre a instruit le ministre des Sports et ses services de se donner à fond pour la réussite de ce rendez-vous. Fort de ses infrastructures acquises pour l’organisation des jeux de la Francophonie, la RDC compte offrir une organisation de haute facture.

« Le gouvernement ainsi que la présidence de la RDC vont s’impliquer pour la réussite de cette 26ᵉ édition de la CAN Handball, comme c’était le cas lors de l’Organisation des Jeux de la Francophonie », confie le ministre Kabulo à la presse.

Linafoot/Play-Off : V Club et les Aigles du Congo risquent gros après la suspension de leur résultat

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Les raisons de la suspension de cette rencontre sont passibles d’une défaite par forfait et de bannissement de supporters de l’équipe fautive et une amende consistante. L’AS. Vclub et le FC Les Aigles du Congo retiennent encore leur souffle après la suspension de résultat de leur face-à-face de dimanche 03 mars au stade des Martyrs en marge de la première journée des plays-off.

Dans un communiqué paru lundi 04 mars, le secrétariat de la Ligue nationale de football a suspendu les résultats de la rencontre qui a opposé les deux équipes. L’organisateur du championnat d’élite motive sa décision « Suite aux incidents graves survenus durant cette rencontre au stade des Martyrs ».

À l’issue de cette rencontre, des images largement partagées sur les réseaux sociaux montrent des jets de projectiles des supporters juste à l’entrée du vestiaire. Les raisons de ces affrontements avec les stadiers sont restées inconnues, raison pour laquelle l’organisateur promet de faire la lumière sur le dossier et partager les responsabilités.

Dans le temps réglementaire, cette rencontre amplement discutée s’est soldée sur un score nul (1-1). Les Moscovites étaient le premier à marquer dans cette rencontre sur un penalty transformé à la 45ᵉ minute par Piana Mozizi. L’égalisation est intervenue à la 85ᵉ minute de la fin du temps réglementaire.

4ᵉ législature : l’ Assemblée nationale va bientôt se doter d’un règlement d’ordre intérieur

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Au moins 275 articles vont constituer le règlement d’ordre intérieur de la quatrième législature de la Chambre basse du Parlement. C’est ce qu’a annoncé, lundi 04 mars, la commission spéciale mise en place pour l’élaboration dudit règlement.

Nous avançons terminer l’examen de 275 articles de l’avant-projet du règlement intérieur de l’Assemblée nationale de la quatrième législature. Pour le moment, le travail sera transmis au service technique pour toilettage et présentation du document qui sera soumis au bureau et à la plénière » indique Jacques Djoli, président de la commission chargée d’élaborer le règlement.

Il a été traité dans ce règlement des questions, entre autres de la diplomatie parlementaire, l’organisation du cabinet, des membres du bureau et l’administration, indique le député Geneviève Inagosi.

Selon la même source, la proclamation d’une plénière pour l’adoption de ce règlement pourrait intervenir dans 72 heures (trois jours). Cette étape précède celle de l’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale.

Goma: en colère, les déplacés de guerre tuent un militaire qui a tué l’un de leurs

Une vive tension est observée depuis tôt le matin de ce mardi 05 mars dans les quartiers Mugunga et Lac vert dans la ville de Goma. A l’origine, la manifestation des certains déplacés de la guerre du M23 qui dénoncent le meurtre de l’un de leur cantonné au site de la CBCA/Mugunga qui a été abattu par un élément en tenue militaire.

Un situation qui est à la base des manifestations sur la route Goma-Sake qui est barricadée au niveau de l’entrée de l’institut supérieur des techniques appliquées ISTA/Goma.  Exprimant leur colère face à de multiples tueries devenues récurrentes dans cette partie de la ville de Goma surtout dans les camps de déplacés, ces derniers exigent que la paix soit restaurée afin qu’ils regagnent leurs milieux habituels.

Rougis de colère, ces déplacés ont reçu à mettre la main sur le présumé auteur de cette tuerie et lui ont brûlé vif sous l’œil impuissant de ses collègues. Pour maintenir la foule en colère, les forces de l’ordre ont fait usage des balles pour les disperser.

Pour l’instant aucune communication des autorités compétentes n’est faite quant à ce, mais il est à signaler que depuis le début de l’année une montée à flèche de la criminalité s’observe dans cette entité, des entités où une nuit ne passe sans qu’on enregistre des cas de tuerie ou d’incursion d’hommes armés dans les ménage des civils.

Quelques jours avant, trois autres déplacés du site voisin de Lwashi dans le quartier Mugunga, avaient reçu des balles après avoir refusé de donner leurs téléphones à un militaire. Une situation que dénoncent les cadres de base de cette partie de la ville de Goma qui exigent que les éléments armés dans leurs entités soient remplacés.

Est de la RDC : « Le renforcement des capacités militaires constitue une escalade inquiétante », estime l’UE

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L’Union européenne (UE) a déclaré ce lundi 4 mars que le renforcement des capacités militaires constitue une escalade inquiétante dans l’Est de la RDC.

Elle estime aussi que l’utilisation de missiles sol-air et de drones avancés mettent encore en danger la situation au tour de Sake et Goma. Cette condition expose des millions de personnes à des violations des droits de l’homme, notamment au déplacement, aux privations et à la violence sexiste.

Dans son communiqué, l’Union européenne réaffirme son soutien constant aux processus de Luanda et de Nairobi.

« Il n’y a pas de solution militaire à cette crise, seulement une solution politique : celle-ci doit être obtenue à travers un dialogue inclusif entre la RDC et le Rwanda pour s’attaquer aux causes profondes du conflit, visant à mettre en œuvre les décisions prises dans le cadre des initiatives de paix régionales et à garantir le respect des la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de tous les pays de la région.  Les feuilles de route existantes doivent être mises en œuvre ; les mécanismes de vérification existants doivent être réactivés », précise-t-elle.

L’UE condamne le M23 et son parrain

L’UE condamne la dernière offensive du M23 et réitère sa ferme condamnation des actions des groupes armés dans l’est de la RDC. Ces groupes doivent cesser toutes les hostilités, se retirer des zones qu’ils occupent et désarmer conformément aux décisions prises dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi.

Elle martèle ainsi l’obligation pour tous les États de cesser tout soutien à ces groupes armés. L’UE condamne en particulier le soutien du Rwanda au M23 et la présence militaire sur le territoire congolais.

En outre, elle appelle le Rwanda à retirer immédiatement tout son personnel militaire de la RDC et à mettre fin à tout soutien et coopération avec le M23.

L’UE exhorte aussi la RDC et tous les acteurs régionaux à mettre fin à tout soutien et à toute coopération avec les FDLR, qui trouvent leurs racines dans le génocide contre les Tutsi, et avec tout autre groupe armé.

« Toutes les parties doivent faire tout leur possible pour protéger les civils, prévenir les violations du droit international et garantir un accès sûr et sans entrave de l’aide humanitaire à tous ceux qui en ont besoin, immédiatement et sans conditions préalables », préconise-t-elle.

Sud Kivu: une femme tuée par des hommes à Fizi

Une femme âgée d’une cinquantaine d’année a été assassinée par des hommes armés dans le village de Kikonde situé au nord de la cité de Kazimia dans le groupement de Basikalangwa secteur de Ngandja en Territoire de Fizi dans la province du Sud-Kivu.

Selon les sources locales, la victime répondant au nom de Eva Nyota a été tirée de balles à son domicile pendant qu’elle cuisinait aux environs de 21h la nuit de dimanche à ce  lundi 04 Mars 2024.

D’après le chef du village Kikonde, Ndombe Ekyoci qui condamne cet acte inhumé, précise que cette pauvre femme a été tuée quand elle voulait récupérer un bidon d’eau pour se servir dans la cuisine. C’est à ce moment que ces hors loi l’ont tiré des balles et celle-ci est morte entre sa maison et la cuisine.

Suite à cette insécurité, Ndombe demande aux autorités militaires de déployer les éléments des FARDC dans ce village abandonné à la  merci des bandits qui profitent l’absence des services de sécurité dans la localité.

« Une femme a été tuée ici dans mon village aux environs de 21h,la victime cuisinait, quand elle est allé prendre un bidon d’eau pour l’emmener dans la cuisine, des hommes inconnus armés l’ont tiré de balles et elle est morte surplace. Elle n’avait aucun conflit avec personne ici au village. Malgré plusieurs enquêtes, les auteurs de cet assassinat sont inconnus. mais nous demandons le retour des militaires et la police nationale pour notre sécurité.il y a deux semaines,nous avons été surpris d’avoir constaté que les FARDC et la police ont quitté le village et c’est ce qui est à la base de cette insécurité » a-t-il.

Les assassinats par balles ciblés des femmes tuées par des inconnus sont devenus une monnaie courante dans le Territoire de Fizi en général et en Ville de Baraka en particulier où  des morts sont enregistrées du jour au jour.

Nord-Kivu : des nouveaux affrontements entre les FARDC et le M23 à Rutshuru

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Des violents combats ont eu lieu ce lundi 4 mars, entre l’armée congolaise et le M23 à Bwita, au territoire de Rutshuru au Nord-Kivu.

D’après la société civile, des affrontements ont été signalés tôt ce matin, dans les villages autour de l’agglomération de Nyanzale, mais aussi sur l’axe Mabenga.

« C’est depuis 5 heures du matin ce lundi, que des détonations d’armes lourdes et légères sont entendues dans le village Matete, entre Kishishe et Kirima sur l’axe Mabenga, ainsi que dans les villages Kisoko, Mubirubiru et Lwahanga, près de Nyanzale », assurent les sources civiles.

Elles précisent que deux bombes sont tombées sur le village Kihondo, près de la base des casques bleus de la MONUSCO à Nyanzale, faisant quelques blessés Autour de 7h30.

Ces combats ont provoqué le déplacement des centaines de familles qui ont quitté Nyanzale, ainsi que les villages de Bwalanda, Kashalira et Kirima, au groupement de Mutanda, prenant la direction nord vers Kanyabayonga via Kibirizi.