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Programme de bourse japonaise Initiative ABE, 10 ans après, l’heure est au bilan

2013-2023, dix ans jours pour jours qu’a été créé le programme « initiative pour la maîtrise et la formation pratique en faveur de l’éducation des entreprises africaines pour la jeunesse » dit Initiative ABE. Ce mardi 28 mars, l’Agence japonaise de coopération Internationale en RDC a organisé à Kinshasa une matinée d’échange pour analyser les retombées de cette Initiative aux regards des objectifs.

“Depuis, 10 ans, plus de 2000 jeunes africains des 54 pays du continent ont bénéficié d’une formation en Master dans les universités de mon pays et de stages dans des entreprises japonaises pour concilier les théories académiques à la pratique”, indique Hironobu Murakami, représentant résident de la JICA.

30 congolais bénéficiaire de l’Initiative ABE

D’après l’équipe de communication de cette agence nippone, 30 congolais ont déjà bénéficié de cette initiative. Les premiers bénéficiaires congolais sont arrivés au Japon en 2015. La plupart, dont certains présents dans cette activité, font leur preuve dans les institutions publiques et privées du pays.

Pour M. Murakami cette rencontre « répond à ce souhait profond de connaître les défis à relever ensemble pour atteindre cet objectif. Cette matinée était organisée dans le but de redynamiser le réseau de boursiers congolais ABE Initiative » dit-il.

Prenant part à ce Networking, les anciens bénéficiaires de cette bourse ainsi que ceux en formation au Japon ont partagé leur expérience et ont présenté les défis auxquels ils sont confrontés dans leur parcours et leur vécu dans le cadre de l’Initiative ABE. La plupart ont épinglé la problématique du réseautage et de la langue.

Ils ont également suggéré une augmentation du nombre des congolais dans cette initiative vu l’étendue du territoire national de la République démocratique du Congo.

Hironobu Murakami, reprensentant résident de la JICA en RDC

Contexte

Ce programme est lancé en juin 2013 par feu l’ancien Premier ministre du Japon Shinzo ABE, à l’occasion de la cinquième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD V). Depuis, plusieurs dizaines de jeunes femmes et hommes de la RDC ont pu bénéficier de ce cursus pris en charge complètement par le gouvernement japonais à travers son agence de Coopération, la JICA.

ABE Initiative offre des opportunités aux jeunes et aux personnes éligibles en Afrique de suivre des cursus universitaires de Master dans les universités japonaises et d’effectuer des stages dans les entreprises japonaises afin de développer des compétences et des connaissances efficaces dans divers domaines pour contribuer au développement des industries et des business en Afrique.

Ce programme vise à développer les ressources humaines jeunes du continent, tout en cultivant un réseau d’affaires solide entre le Japon et l’Afrique. Les jeunes africains sont principalement ciblés dans ce programme plus précisément ceux qui ont une expérience dans le secteur privé et qui souhaitent contribuer au développement industriel en cultivant un réseau solide avec les entreprises japonaises, d’une part.

Et d’autre part les jeunes travaillant dans les secteurs publics, ceux qui participent à la formulation et/ou à la mise en œuvre des politiques industrielles et souhaitent contribuer au développement de l’Afrique par le biais d’activités gouvernementales.

Maniema : la CENI enrôle les prisonniers de la prison centrale de Kindu

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Ce mardi 28 mars, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a démarré l’opération d’enrôlement des détenus de la prison centrale de Kindu, dans la province de Maniema. Pour ce faire, la centrale électorale a déplacé un ensemble de documents d’enregistrement du centre d’inscription de Tuendeleye vers la prison la plus proche.

D’après le secrétaire exécutif provincial de la CENI, plus de 600 pensionnaires de cette maison carcérale vont bénéficier de leur droit civique.

Le responsable de la CENI/Maniema, Emile Dimoke, a rappelé que l’enrôlement des prisonniers se fait dans toutes les prisons du Maniema.

« La même activité que nous sommes en train de faire ici, elle est déjà réalisée dans l’arrière- pays, c’est-à-dire dans les différents territoires. S’ils sortaient de la prison, ils seront annexés à l’Ep Tuendeleye », a-t-il dit.

« Ceux qui ont droit ici, c’est tout Congolais d’abord; sauf les militaires et les policiers. C’est-à-dire il peut être condamné définitivement, mais c’est par le jugement qu’on définit ça. On définit que quelqu’un est privé de sa liberté des droits civiques ou politiques ainsi de suite. Mais, je pense que dans nos prisons ici du Maniema, nous avons constaté qu’il n’y a pas de tels cas. C’est-à-dire les prisonniers qui sont ici seront enrôlés pour avoir leurs cartes », a indiqué le chef de division de la justice et garde des Sceaux, Rocky Kibundila.

C’est depuis le mois de décembre de l’année dernière que la Centrale électorale avait lancé l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs. D’après le calendrier électoral, les élections présidentielle et législatives auront lieu au mois de décembre prochain.

Kisangani : deux morts dans une attaque armée visant la station de la RTNC

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Deux éléments de la police militaire ont été tués ce mardi 28 mars dans une attaque d’hommes armés visant la station locale de la Radio télévision nationale congolaise (RTNC), station de Kisangani, située dans la commune de Makiso, à près de 500 mètres du commandement ville de l’armée dans la province de la Tshopo.

Des sources locales rapportent que des deux militaires tués sont commis à la garde du media public.

« Apparemment des hommes en armes sont venus braquer un magasin situé juste à côté de la RTNC. Ils ont tiré plusieurs coups de feu, les PM (police militaire) de garde de la RTNC sont sortis voir. Et on a tiré sur eux, le corps de l’un git encore sur le sol, et l’autre a été amené à l’hôpital. Aux dernières nouvelles, l’autre a succombé à l’hôpital », a rapporté un témoin joint par la radio onusienne.

Sur les quatre braqueurs, un a été appréhendé par la population, qui l’a lynché au niveau de l’OCC. Un autre est aux arrêts. Les deux autres courent toujours, ajoutent les sources locales.

Les activités de la société Xiang Jiang Mining SARL suspendues pour exploitation illicite

La société minière Xiang Jiang Mining SARL n’est plus autorisée d’opérer en République démocratique du Congo. Telle est la décision de la ministre des Mines Antoinette N’samba Kalambayi. Cette dernière reproche à cette société de s’adonner à l’exploitation et extraction de minerais de l’or, de diamant et des métaux rares sur le lit de la rivière Aruwimi depuis plusieurs années alors qu’elle détient que les permis de recherches.

« Ce comportement récidiviste cause non seulement des dégâts environnementaux très important mais aussi sont constitutifs des infractions d’activités minières illicites, de vol et du recel des substances minérale, prévues et punies par les dispositions des articles 299 et 300 du code minier», indique une correspondance adressée au responsable de cette société.

La ministre Antoinette N’samba convie ainsi le chef de Division provinciale des Mines de la Tshopo de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que ces minerais soient confisqués dans le respect des dispositions légales et réglementaires en la matière.

Ève Bazaiba, ministre de l’Environnement a rappelé qu’à la suite de sa visite dans la province de la Tshopo, il a été constaté la pollution des eaux de la rivière Aruwimi par cette société. Elle estime que le gouverneur de cette province doit prendre des décisions pour faire respecter cette décision de sa collègue des Mines.

Bien plus, elle appelle le numéro 1 de la Tshopo à joindre à cette entreprise d’évacuer sans délai tous ces dragues robotisés vers Kisangani. « Les contrevenants et les complices vont subir la rigueur de la loi », a-t-elle martelé sur Twitter.

L’art comme moyen d’éduquer la masse, Judith Kaluaji, le parcours d’une bédéiste éprise de l’art éducatif 

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Bon nombre de femmes cherchent à être autonomes. Plusieurs s’y prennent de la maniere qui leur semble simple mais d’autre vont plus loin en se lancant dans les métiers jadis réputés des hommes, Pour certain cet engagement est une passion, d’autres par contre parlent d’un dévouement et le souci de porter haut la voix de la femme.  

La rédaction de Kinshasa Times (Kt.cd) s’est intéressée à l’artiste peintre et bédéiste, illustratrice Judith Kaluaji. Passionnée de l’art, cette artiste pense que l’art est un moyen très pertinent pour faire passer le message et éduquer la masse.

Dans ce métier très pratiqué par la gent masculine, Judith Kaluaji se dit plutôt privilégiée au milieu des hommes. Toutefois, elle reconnaît que travailler avec les hommes relève d’énormes défis, d’où la nécessité de travailler durement pour se faire une place. 

Bande dessinée de Judith Kaluaji

 « J’encourage toutes les femmes talentueuses qui aimeraient embrasser ce métier noble. Il y a de la place pour tout le monde, il faut juste travailler, travailler et travailler », a-t-elle dit. 

Le mois de mars de chaque année est réputé comme dédié à la promotion des droits des femmes. À Kinshasa, capitale congolaise, ce mois a été placé sous le thème « Education numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation des femmes et des filles en RDC ».  

Consciente de l’ampleur que connaissent actuellement les technologies de l’information et de la communication, cette bédéiste illustratrice associe son métier au numérique. « Très souvent, je dessine à la main et finalise avec certains logiciels », a-t-elle laissé entendre.  

Bande dessinée de Judith Kaluaji

Actuellement dans l’autoédition, l’artiste Judith Kaluaji a participé à plusieurs projets nationaux et internationaux. En 2011, le magasin Amazon où elle œuvre a remporté un prix au Festival international de la bande dessinée d’Alger (FIBDA).

Mauritanie – RDC : Silas et Balikwisha dans le onze de départ

La sélection nationale de la République démocratique du Congo joue ce soir sa qualification à la prochaine phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024. Pour ce faire, le sélectionneur manager, Sébastien Desabre a fait quasiment confiance à son onze de départ du match aller en titularisant Silas Katompa et William Balikwisha.

Remplaçants lors du match aller à Lubumbashi, le milieu de Standard de Liège et l’attaquant de Stuttgart vont cette fois-ci débuter cette rencontre qui s’annonce comme finale pour la RDC. Les deux internationaux vont goûter à leur première titularisation sous les couleurs de la sélection nationale de A.

Très déterminé d’aller chercher le résultat ce mardi à 23h de Kinshasa, Sébastien Desabre opte dans les perches, Joël Kiasumbwa, avec une défense à quatre composée de Mukoko Amale, Chancel Mbemba, Merveille Bope et Arthur Maswaku. Milieu constitué de Gaël Kakuta, William Balikwisha, et Samuel Moutoussamy ainsi un trio d’attaque formé par Silas Katompa, Cédric Bakambu et Yoann Wissa.

Il sied de rappeler que, Balikwisha et Silas ont remplacé Arno Lusamba et Mechack Elia, sociétaire de Young Boys de Berne qui, d’ailleurs avait quitté la pelouse à la première période lors du match aller suite à un tacle dangereux de l’attaquant mauritanien, Idrissa Thiam à la 23e minute.

Mauritanie – RDC: une affiche à double enjeux pour les Léopards

Le sélection nationale de la Mauritanie offrira son hospitalité à celle de la République démocratique du Congo ce mardi 28 mars 2023 sur le coup de 23h 00, heure de Kinshasa. C’est une confrontation comptant pour la 4e journée des éliminatoires de la Coup d’Afrique des Nations (CAN) 2024. Mais cette affiche edt un enjeux double pour les Léopards.

En effet, il s’agit de la 2e place qualificative à la prochaine phase finale de cette CAN qui se déroulera à la Côte d’Ivoire et d’aller briser le brevet d’invincibilité des Mauribitounes à domicile.

Actuellement 4e et dernier du groupe I avec 3 points empocher lors du match aller à Lubumbashi le 24 mars dernier devant la même équipe, la RDC doit d’avantage se relancer sur la terre mauritanienne par une victoire au maximum. Ce succès la propulsera à la 2e place avec 6 points en ex-æquo avec le Soudan, tombeur, hier lundi 27 mars, du Gabon, leader avec 7 points.

Ce march est considérée comme une finale, a déclaré Sébastien Desabre, sélectionneur de la RDC, lors de la conférence de presse d’avant-match tenue hier.

« Le match aller à Lubumbashi était pour nous comme une demi-finale nous l’avons gagné, et maintenant nous sommes en finale que nous allons jouer pour essayer de l’emporter aussi», a précisé le technicien français avec détermination dans cet échange avec les journalistes.

Les Mauribitounes restent sur une série d’invincibilités lors de leurs 3 dernières sorties à domicile depuis septembre 2022. Ils ont réussi à laminer le Soudan (5-0) et concédé 2 nuls devant la Tunisie (0-0) et la Guinée Équatoriale (1-1).

Goma, Bukavu, Sake et Butembo secouées par un tremblement de terre de magnitude 4,5

Un tremblement de terre de magnitude 4,5 vient de secouer les villes de Goma, Bukavu, Butembo et la cité de Sake la soirée de ce lundi 27 mars 2023. Même situation dans plusieurs villages du territoire de Rutshuru dont Nyamilima, Shasha, Rtutshuru centre et tant d’autres.

La zone volcanique touchée par l’activité des volcans de la chaîne des Virunga demeure dans des fortes concentrations d’activités sismiques d’où une vigilance tous azimuts. Pour l’heure, difficile de faire le bilan.

Ceci pourrait être lié aux intenses activités ces derniers temps dans la chaîne des montagnes de Virunga ayant poussé à l’éruption du volcan Nyamulagira qui a déversé sa lave dans le parc national de Virunga aux environs de Tongo la semaine dernière. L’observatoire volcanologique de Goma (OVG) affirment qu’ il n’a rien à voir avec une probable éruption volcanique.

Kongo Central : Le DG de la DGRKC aux arrêts pour présumé détournement 7 mois après sa nomination

Le Directeur général à la Direction générale des recettes du Kongo Central (DGRKC) a été arrêté le week-end dernier. Contacté par Kt.cd, un agent de la DGKC qui a requis l’anonymat renseigne que, il serait accusé de détournement de plus de 72 millions de francs congolais.

« Nous avons appris qu’il a commis une faute en prenant 6 mois équipant à 72 millions comme frais d’installation et il a aussi donné 32 millions à ses deux DGA », a rapporté notre source joint au téléphone ce lundi 27 mars

Cette dernière a ajouté que, la marche annoncée ce lundi par les agents de la DGRKC pour réclamer sa libération a été empêchée par les éléments de la Police nationale congolaise au point de rencontre.

« On avait fait des calicots pour se rendre au Gouvernorat, malheureusement on a vu des policiers avec des gaz lacrymogènes qui nous ont dispersé (…) Il doit être libéré parce que c’est notre DG », a confié cette même source à Kt.cd.

Et de poursuivre, « On doit faire des enquêtes et non procéder de cette manière. Le procureur l’avait appelé pour des éclaircissements sur un dossier et après nous avons appris qu’il a été arrêté et acheminé vers 4h à la prison de Camp Molayi ».

Richard Mavoka a été nommé à la tête de cette régie financière au mois d’août de l’année passée avec comme mission de continuer le travail entamé par son prédécesseur Julien Zamuangana après 10 mois de fonctions.

Nord Kivu : Cette exhortation de Feza Binti Mutia après son enrôlement à Walikale

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Aussitôt enrôlée à Walikale dans le Nord Kivu, Maître Feza Binti Mutia Jolie ancienne ministre provinciale de la Justice appelle les autres femmes et jeunes filles de cette contrée d’adhérer massivement à ce processus.

Accompagnée de ses sympathisants, constituées généralement des femmes, cette dernière s’est acquittée de son devoir patriotique à l’école primaire Wema. Après s’être enrôlée, elle a appelé à une mobilisation massive de toutes les femmes de ce territoire afin de ne pas sous-estimer leurs capacités et potentiels.

Par ailleurs, Feza Mutia a plaidé auprès de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de prolonger les jours d’enrôlement dans la troisième Aire opérationnelle pour, selon elle, permettre que tous les requérants de Walikale puissent trouver leur carte d’électeur.D

Dans la foulée, profitant du mois de la femme, cette fille du territoire de Walikale a honoré ses mères et sœurs du terroir en les encourageant. Poussée par son grand cœur, l’honorable Feza Binti Mutia Jolie a remis aux femmes des pagnes et certains outils aratoires pour les appuyer dans leurs activités champêtres. « Je les invites a ne pas être découragé. La femme c’est le pouvoir» a-t-elle fait savoir.

Avec joie, les bénéficiaires n’ont pas manqué à remercier cette ancienne ministre pour ce geste louable tout en lui demandant de ne pas cesser d’avoir ce coeur d’amour, de compassion et sa bonne habitude de penser toujours à l’intérêt de sa base.

En RDC, la prison refoule ses gros poissons : État des droits, réalité ou fiction ?

Ils sont ramenés manu militari. Ils sont arrêtés en grande pompe et jugés de manière spectaculaire, mais à la fin, ils sont acquittés, soit condamnés et relâchés. La prison centrale de Kinshasa accueille les grandes personnalités du pays (gros poissons), mais les vomissent au plus vite. État de droits ou spectacle de droits ?

Au sortir de la prison, ces gros poissons sont capables de faire une remontada. Comme dans l’histoire de Joseph dans la bible, dans le livre de Genèse. C’est-à-dire, ils peuvent sortir des décombres du Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK), pour assumer des fonctions au sommet de l’Etat. C’est le cas de Vital Kamerhe par exemple, un ancien directeur de cabinet du chef de l’Etat condamné pour détournement puis acquitté.

À ce jour, il est élevé au rang de vice-Premier ministre en charge de l’Économie, un poste qu’il va assumer dans un contexte particulier de la flambée de prix sur le marché sur fond de la dépréciation de la monnaie locale. Un défi à relever pour les élections à venir, mais aussi un challenge pour prouver la solidité de la coalition retrouvée.

Les directeurs généraux de quelques entreprises publiques ont aussi séjourné dans l’une des chambres de la prison Makala, pour détournement, notamment et plusieurs autres griefs décelés dans l’exercice de leurs fonctions, mais ils sont tous dehors, acquittés. Mais les bruits de l’acquittement sont différents de l’arrestation. Ce spectacle désolant laisse l’indignation dans le cœur de ceux qui ont cru à un vrai état des droits. Le dernier cas de figure est celui de l’ancien directeur général de la Société nationale de l’électricité (Snel) Jean Bosco Kayombo acquitté après plus de trois mois de détention.

Loin de nous l’intention d’être prophète de malheur et dire qu’ils sont toujours coupables, il y a de très fortes chances qu’ils soient innocents. Mais dans ce cas de figure, la question se pose. Où sont partis les fonds dits détournés ? Que deviennent les dénonciations de l’Inspection générale des Finances (IGF) ?

Les ministres, députés, anciens proches du Président, les membres du cabinet du président, bref des grandes personnalités y ont aussi séjourné. D’autres sont jusqu’à présent logés dans les chambres de la prison pour leur situation, parfois, ils sont acquitté pour « insuffisance des preuves » soit leur peine commuée, mais la chose en échange reste secrète. D’autres des temps en temps quittent le pays pour des raisons de soins, mais ils rentrent très rarement pour continuer leur procès.

« Tout ceci n’arriverait pas si la politique n’avait pas d’emprise sur le pouvoir judiciaire. Les magistrats sont majoritairement désignés par les politiciens, même si le Conseil supérieur de la Magistrature a aussi une part », déplore un juriste sous couvert d’anonymat.

Son regret est d’autant pertinent parce que la loyauté à son autorité morale est le maître-mots dans la scène politique congolaise. Les corps judiciaires sont loin de déroger à cette règle.

Goma: La G-ABS accueille avec pompe le ministre du budget Aimé Boji

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De passage à Goma en partance pour la circonscription électorale de Walungu en province du Sud Kivu, le ministre congolais du budget Aimé Boji Sangara a bénéficié de l’hospitalité de la population de la ville de Goma.

Celui-ci a été accueilli à l’aéroport international de Goma par la Génération Aimé Boji Sangara (G-ABS) ce samedi 25 mars 2023.

Aussitôt arrivé, le patron de cette génération portant son nom a été recueilli au pied d’avion par Solange Nzingire Kagenyi coordinatrice provinciale de la G-ABS.
Plusieurs milliers de personnes ont été au niveau de l’aéroport pour réserver un accueil chaleureux.

«Je suis de passage ici, en route vers Walungu pour me faire enrôler, qui est un devoir civique pour pouvoir participer aux élections prévues en décembre prochain. C’est ici pour une occasion d’encourager toute la population en âge de voter de se faire enrôler dans le but d’avoir la carte d’électeur qui fait aussi office de la pièce d’identité en attendant la carte d’identité proprement dite» a déclaré devant la presse Aimé Boji Sangara.

Celui-ci est attendu dans la ville de Bukavu ce dimanche 26 mars où il va arriver via le port Ihusi avant de se rendre à Walungu pour s’acquitter de ce devoir civique.

Qualification CAN: Les Léopards déjà à Nouakchott

Les joueurs congolais ont quitté Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga ce samedi 25 mars pour Nouakchott en Mauritanie. Dans ce pays, les hommes de Sébastien Desabre vont affronter la sélection mauritanienne dans le cadre la manche retour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations ( CAN) Côte d’Ivoire 2024. 

Les fauves congolais quittent le sol lushois après leur succès vendredi 24 mars au stade TP Mazembe sur la note de 3 buts à 1 face à la même équipe. Grâce à cette victoire, la RDC de relance au classement en occupant désormais la troisième position derrière le Gabon et la Mauritanie, respectivement 1er et 2ème.

A trois journées de la fin de la phase de groupes, les Léopards sont obligés de s’imposer lors de toutes ces rencontres afin de décrocher leur ticket pour la CAN prévue l’année prochaine au pays de Didier Drogba.

ADF en RDC : Qui sont-ils et que veulent-ils exactement ?

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Contrairement à beaucoup d’autres groupes armés congolais et d’organisations islamistes radicales, les Allied democratic forces (ADF) affiliés à l’organisation État islamique en Afrique centrale sont parmi les plus meurtriers et communiquent peu sur leurs actions. Ils n’ont pas de porte-parole officiel et subissent rarement des désertions.

Très rependus dans la région de Beni en province du Nord-Kivu où ils opèrent depuis la fin des années 90 ; les terroristes ougandais de l’ADF ont fait leur toute première incursion au sud de leur zone opérationnelle et habituelle dans le village Nguli situé à 6 kilomètres de Kyavinyonge dans la chefferie de Baswagha en territoire de Lubero ayant fait 9 morts le weekend le 19 mars dernier. Une attaque qui a été vite récupéré par le Daech qui n’a pas tardé de revendiquer à travers l’agence de presse Amaq qui a annoncé avoir élargi son territoire d’opérations.

Au début du mois de mars, une attaque avait visé une Eglise protestante a fait plusieurs morts et des blessés graves. Le Baromètre sécuritaire du Kivu a dans son rapport de 2017 classé les ADF parmi les plus meurtriers dans l’est de la Rd Congo pour avoir tué plus de 3.000 personnes dont 150 chaque mois.
Ils ont évolué au fil du temps et leurs ambitions ont changé aussi longtemps que les années se sont succédées.

Des questions se posent sur leur origine, leurs modus opérandi, leur appartenance à l’Etat islamique et tant d’autres.

Qui sont-ils exactement ?

Nés en Ouganda, vers les années 90 ; les ADF ont marqué leur début en Ouganda sous le vocable « mouvement pour la prédication ; Tabliq » qui fut longtemps présenté par le pouvoir de Museveni comme une secte musulmane. Ce qui a conduit à l’emprisonnement durant trois ans de certains responsables, dont Jamil Mukulu accusés de plusieurs exactions et violences commises par ce mouvement. Aussitôt libérés de la prison, Mukulu et sa bande se sont installés à l’ouest du pays où ils ont continué à gêner le pouvoir en place.

Chassés du pays, ils se sont alors installés de l’autre côté de la frontière de la Rd. Congo. Ils se sont alors associés à l’Armée nationale pour la libération de l’Ouganda (NALU). Ensemble, les deux se sont fixés l’objectif de renverser le pouvoir de Yoweri Kaguta Museveni. Ils se sont appelés ADF-NALU. A leur début, ils étaient soutenus par Mobutu Seseko, président de la République qui était à couteau tiré avec Museveni et qui, pour tenter de le renverser à appuyer ces miliciens avec des munitions.

La coalition va rependre le sang des populations dans la région jusqu’à devenir un mouvement terroriste reconnu par les Etats-Unis d’Amérique. Depuis début mars, l’ambassade américaine à Kinshasa promet jusqu’à 5 millions de dollars pour toute information pouvant identifier ou localiser le redoutable Moussa Bakulu, l’un des chefs des ADF en RDC. Pour tenter de réduire l’effectif du mouvement, l’armée congolaise a lancé plusieurs opérations mais la résurgence des ADF-NALU ne cesse de se faire voir avec des attaques meurtrières à grande échelle dans le territoire et ville de Beni dans la province du Nord-Kivu.

Âgé d’environ 47 ans, Moussa Bakulu d’origine ougandaise et originaire de la région de Kasese en Ouganda et située à la limite de la chaîne du Rwenzori.

Interprétation radicale et violente du Coran

Le groupe ADF observe une radicalisation complète depuis 2000 et un peu tard en avril 2018, il a fait allégeance à travers sa hiérarchie à l’organisation Etat Islamique.

Depuis lors, l’EI revendique toutes les attaques perpétrées par les ADF dans la région de Beni classé dans l’Etat islamique de la province d’Afrique centrale. Il ressort de l’analyse du Groupe d’étude sur le Congo (GEC) un groupe d’experts basé à New York, de vidéos internes au mouvement, ainsi que des entretiens avec des déserteurs que ce mouvement est dirigé aujourd’hui par l’Ougandais Musa Seka Baluku recherché par la justice américaine et qui prône une « interprétation radicale et violente du Coran, arbore un drapeau semblable à celui utilisé » par des mouvements tels que Boko Haram et tenter de « se rallier à d’autres groupes djihadistes dont l’organisation de l’Etat islamique ».

Sachant que seul 1,5% de la population congolaise est musulmane, les ADF décapitent des soldats des FARDC et des civils ayant refusé de se convertir à l’islam. Ils ont repris les codes et initiaux de cette organisation et ont alors choisi une nouvelle appellation le : « Madina at tauheed wau muhajedeen » (MTM), traduit en français par la « Ville de l’unicité et des moudjahidine ».

Toutefois, les Etats-Unis ont été les premiers à classer le groupe parmi les alliés de l’organisation Etat islamique…

Quid de leur mode opératoire?

La région de Beni demeure le théâtre des terroristes ADF qui, depuis leur arrivée en RDC tuent, enlèvent des personnes et égorgent des paisibles populations dans cette partie du territoire congolais, notamment dans les villages de Rwanzori, Semuliki et dans la partie communément appelée « triangle de la mort ». Ils ont élargi leur champ d’opération dans des villages de Mambasa et Mahagi, dans la province voisine de l’Ituri.

L’un de leurs grands bastions repertoriés par le GEC dans son rapport enviyé à l’ONU se trouve à Madina, entre Beni, Irumu et un autre surnommé la « Machine » dans la province de l’Ituri. Ils sont responsables des plusieurs massacres sur des civils pour riposter aux offensives lancées contre eux par l’armée congolaise (FARDC) conjointement avec l’armée ougandaise (UPDF).

De leur passage dans des villages et agglomérations, ils incendient des villages entiers, des maisons des habitants, ils tuent et égorgent la paisible population à la hache et à la machette, selon des autorités locales citées par plusieurs médias congolais et internationaux ainsi que plusieurs rapports sur la sécurité dans la région.

Selon GEC et BSK mais aussi des vidéos publiées par les ADF sir les réseaux sociaux, des enfants sont enrôlés de force dans leur mouvement où ils apprennent eux aussi à commettre des atrocités.

Opération Shujaa pour enfin maîtriser l’ADF?

Vers la fin de l’année 2021, les gouvernements congolais et ougandais ont décidé de coaliser les efforts dans le cadre de l’opération «Shujaa» lancée conjointement pour tenter de maîtriser le phénomène ADF. Ceci était suite aux explosions des bombes attribuées à ces derniers devenues récurrentes à Beni et à Kampala avec notamment plusieurs victimes côté population.

Très préoccupé par la situation, l’Ouganda de Museveni n’a pas attendu l’officialisation de la coopération, des éléments UPDF ont été déployés à la fin du mois de novembre 2021. Des résultats s’en sont suivis, notamment la destruction par la coalition FARDC-UPDF des certains grands bastions des terroristes en Ituri.

L’armée a aussi annoncé avoir capturé une traintaine de ses assaillants et neutralisé d’autres. Des attaques ont été déjouées sur l’axe Luna-Komamda par la coalition et dans plusieurs autres agglomérations jadis considérées comme lieu de théâtre des ADF MTM. L’opération Shujaa a aussi réussi à libérer plusieurs captifs et otages des terroristes, notamment les enfants et les femmes , tel que diffusé régulièrement à la télévision nationale ougandaise.

L’armée congolaise aussi, à travers le Général-major Léon Richard Kamunga ancien porte-parole des Forces armées de la Rd Congo a aussi venté les mérites de l’opération conjointe. Plusieurs organisations, notamment le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) n’a pas partagé le même point de vue avec l’armée congolaise qui félicitait d’avoir détruit tous les sanctuaires et quartiers généraux des ADF en l’espace de 5 mois, soit de novembre 2021 à mars 2022.

Remaniement du Gouvernement : L’Assemblée provinciale du Sud-Kivu jubile le départ Daniel Aselo

C’est une joie dans le camp des députés provinciaux du Sud-Kivu. Le remplacement de Daniel Aselo à la tête du ministère de l’Intérieur est perçu comme un ouf de soulagement pour les élus provinciaux qui l’ont fait savoir dans une déclaration vendredi 24 mars 2023 de « triste mémoire ».

Dans cette déclaration lue devant la presse, les députés provinciaux du Sud-Kivu ont remercié le chef de l’Etat pour avoir nommé à la tête de ce ministère, un d’eux, le député provincial Peter Kazadi, élu de Kinshasa étant donné que ce ministère a dans le temps étouffé le fonctionnement des organes délibérants sur l’ensemble du pays à travers Daniel Aselo.

« Les députés provinciaux du Sud-Kivu réitèrent leur soutien indéfectible au Président Félix Tshisekedi, pour la sortie du Gouvernement Sama Lukonde 2, qui cette fois-ci, tient compte de la représentation provinciale par la nomination du député provincial Peter Kazadi comme VPM de l’intérieur, car les Assemblées provinciales de la République étaient toujours victimes de ce ministère qui avait à sa tête Daniel Aselo et qui ne faisait que salir l’image du chef de l’Etat au niveau des provinces», ont déclaré les élus du Sud-Kivu.

Ils ont invité le nouveau patron de l’intérieur à honorer les députés provinciaux de la République, en s’abstenant d’agir comme son prédécesseur.

Il faut dire qu’au Sud-Kivu, le ministre sortant Daniel Aselo a été cité plusieurs fois par les organisations de la société civile comme étant le protecteur du Gouverneur Théo Ngwabidje alors que destitué par l’Assemblée provinciale.

Ses télégrammes incessants suspendant les initiatives parlementaires chaque fois que Théo Ngwabidje étaient mis en accusation par les élus provinciaux ont été interprétés par plusieurs comme une stratégie de cet ancien membre du gouvernement central de protéger son homme.

Une structure dénommée « Jeunes pétitionnaires » a d’ailleurs initié une pétition pour demander au chef de l’Etat Felix Tshisekedi de mettre hors d’état de nuire Daniel Aselo

Bertin Bulonza depuis Bukavu

Prison centrale de Bukavu : 7 prisonniers meurent de faim en deux semaines

Des morts on en compte encore dans la prison centrale de Bukavu. 7 personnes au total ont perdu la vie dans cette maison carcérale en seulement deux semaines.

C’est ce que confirme le Cadre de concertation de la Société civile du Sud-Kivu à travers une alerte faite à la presse. Son coordonnateur Me Zozo Sakali regrette que la prison centrale de Bukavu, qui bénéficie des fonds pour l’alimentation et la prise en charge médicale des détenus soit incapable de mettre fin à cette situation qui déshumanise cette maison carcérale.

Il dénonce le manque d’un chronograme de fourniture en ration alimentaire dans cette prison et l’opacité dans la gestion des fonds alloués à la prise en charge des détenus.

Comme plusieurs acteurs de la société civile et défenseurs des droits humains en province, Me Zozo Sakali plaide pour le désengagement de la prison centrale de Bukavu qui actuellement heberge une population carcérale estimée à plus de 2000, alors que cette prison était construite pour accueillir seulement 500 détenus.

Bertin Bulonza depuis Bukavu

Sud-Kivu : Un député invalidé pour outrage à l’Assemblée provinciale

Un député provincial et actuellement membre du gouvernement provincial au Sud-Kivu a vu son mandat être invalidé. Il s’agit de Jeremie Basimane, élu du territoire de Kabare.

L’invalidation de son mandat comme député provincial est intervenue au cours d’une plénière organisée vendredi 24 mars 2023. Il lui est reproché l’outrage à l’Assemblée provinciale pour avoir tenu des propos qualifiant ses collègues des corrompu, des manipulés par des forces obscures et des commerçants politiques.

Au delà de cette invalidation, le bureau de l’Assemblée provinciale va également saisir le gouvernement provincial pour obtenir la révocation de Jeremie Basimane du gouvernement provincial où il exerce actuellement les fonctions de ministre de l’Environnement, l’Urbanisme, habitat et porte-parole du gouvernement.

Il a également été décidé par l’organe délibérant du Sud-Kivu de mettre en accusation le précité devant la Cour de cassation pour d’autres faits infractionnels dégagés dans ses différentes sorties médiatiques à l’encontre des députés provinciaux qui ont initié en novembre 2022 une motion de censure contre le Gouvernement provincial.

Ainsi, le mandat de Jeremie appartient définitivement à son premier suppléant, tel que prévu par le règlement intérieur de l’Assemblée provinciale du Sud-kivu.

Il sied de noter que, toutes ces sanctions adoptées contre Jeremie Basimane ont été proposées par une commission spéciale constituée par l’Assemblée provinciale du Sud-kivu. Cette dernière avait pour mission d’étudier et analyser les différentes sorties médiatiques de Jeremie Basimane contre l’organe délibérant pour y dégager des faits infractionnels et constitutifs d’un outrage à l’Assemblée provinciale.

Bertin Bulonza depuis Bukavu

Qu’attendre du nouveau ministre des Sports François Claude Kabulo Mwana Kabulo ?

Œuvrant pendant plus d’une décennie comme journaliste sportif et dans certaines institutions sportives du pays, François Claude Kabulo Mwana Kabulo a été promu au poste du ministre des Sports et loisirs de la République démocratique du Congo. Une nomination qui a été bien accueillie par certains sportifs de la capitale congolaise. Mais qu’attendre de ce nouveau du patron de Sports congolais ?

Wanette Bosembo Anelka, entraîneur de Cotracom, une équipe en première division dans l’entente de Lukunga, se réjouit de la nomination d’un habitué des sports congolais. “ C’est une personne qui a trop duré dans ce domaine du sport et il connaît les difficultés que nous rencontrons dans le sport et il nous a trop défendu. Vous allez remarquer que presque plusieurs ministres qui ont passé au ministère des Sports ont été un peu en guerre avec Kabulo parce qu’il défendait les équipes et le football congolais” dit-il.

Il reste tout de même convaincu que les Sports congolais vont se relever notamment dans la stabilité de l’organisation des championnats nationaux et l’amélioration des cagnottes des sportifs. « Je suis sûr de lui à 80% », s’est-il expliqué.

Dans le même cadre, Emmanuel Kabangu, basketteur congolais evoluant en Afrique du Sud, déclaré que « Monsieur Kabulo mérite d’être ministre. c’est l’un des gens qui ont la connaissance de notre pays parce qu’il a beaucoup aussi travaillé avec la jeunesse », fait-il remarquer.

Kabulo l’espoir des sportifs congolais ?

Faisant partie des membres de l’actuel Comité Olympique Congolais (COC) François Claude Kabulo Mwana Kabulo s’annonce comme espoir des sportifs congolais.

Ainsi, Wanette Bosembo, la vingtaine, demande au nouveau ministre de « stabiliser notre championnat premièrement. Il faut que le championnat se joue du début jusqu’à la fin. Notre championnat comptait parmi les trois meilleurs championnats en Afrique, mais actuellement on le ne compte plus. Mais avec lui, je sais qu’il va nous ramener encore plus haut qu’avant »

Et d’ajouter « Nous avons encore un problème que lui-même connaît bien, est celui des installations sportives qui nous dérange vraiment. Vous verrez de nombreuses rencontres de football se jouent sur un seul terrain parce qu’on manque des terrains… Qu’il nous aide à rénover les installations sportives avec des pelouses synthétiques » conclut-il.

Éliminatoires CAN 2024: La RDC se relance en battant la Mauritanie

La sélection nationale de la République démocratique du Congo se relance aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations après son succès mérité contre la Mauritanie sur la note de (3-1).

Les passages à vide lors de ses deux premières sorties ponctué par deux défaites est enfin arrivé à son terme. La RDC s’est remise au bon sens de la marche lors de la 3e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024.

Cette importante victoire arrachée grâce à des buts signés, Gaël Kakuta (37e ), Cédric Bakambu (42e) et Arthur Masuaku (67e), permet à la sélection nationale congolaise d’engranger trois précieux points qui lui ramène à un point de la deuxième place et 4 points de la première. Un succès qui n’est non seulement la première dans cette phase qualificative, mais c’est une première pour l’année 2023.

Grâce à son 14e but en équipe nationale marqué suite à une erreur du portier adverse, Cédric Bakambu vient d’égaler, Chabani Nonda et Trésor Mputu au classement des meilleurs buteurs de l’histoire de la sélection nationale de la RDC. Ce classement est toujours dominé par Dieumerci Mbokani qui compte 22 buts 47 apparitions.

Complètement remise sur les bons rails, la RDC compte désormais 3 points et se positionne en 3e place en ex æquo avec le Soudan qui est la 4e place dans ce groupe I. Les congolais vont aller chercher une confirmation de leur lancée ce mardi 28 mars prochain à Nouakchott contre la même équipe des Mauribitounes.

Remaniement Gouvernemental : Olene Serge, Ekila Marc, Judith Tuluka remplacent les pro-Katumbi

Les ministres pro-Katumbi démissionnaires ont été respectivement remplacés à la suite du remaniement annoncé tard la soirée du 23 mars.

Chérubin Okende des Transports, voies de communication a été remplacé par Ekila Marc. Olene Serge est nommé vice-ministre de la santé publique à la place Véronique Kilumba.

Au ministère du Plan, Tuluka Sumwina Judith a pris les fonctions de Christian Mwando. Les ministres démissionnaire pro-Katumbi avaient jetté l’éponge à la suite de l’annonce de leur leader comme candidat à la prochaine élection présidentielle prévue en décembre prochain.

Il y a lieu de noter que, dans ce remaniement, bon nombre de ministres ont gardé leurs fauteuils. Mais cinq ministres ont été éjectés et certains portefeuilles ont aussi connu le changement notamment aux ministères de l’Intérieur, de la Santé, des Sports…

Gouvernement Sama Lukonde II : plus une coalition électorale qu’une « urgence et nécessité » [Analyse]

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La nouvelle équipe gouvernementale a été annoncée la nuit du 23 au 24 mars à la télévision nationale par Tina Salama, la porte-parole du Président Félix Tshisekedi. Pour raison « d’urgence et de nécessité », n’a manqué d’ajouter madame Salama. Mais est-ce bien le cas ? Analysons. 

La faiseur des rois Vital Kamerhe et l’électorat du Grand Kivu, mais la relance de l’économie restera difficile

La composition de l’exécutif Sama Lukonde II passe de 57 à 58 membres, avec la création d’une Vice-Primature à l’économie confiée à Vital Kamerhe, qui signe ainsi son retour sur la scène politique. L’on se rappellera qu’en 2020, le tout-puissant ancien directeur de cabinet du Tshisekedi avait été écroué à Makala pour 20 ans de prison et travaux forcés pour détournement des millions de dollars dans l’affaire dite de 100 jours. 

Il sera relaxé en 2022 après l’aboutissement d’un procès en appel. On se rappellera aussi du rôle de « faiseur des rois » joué par Kamerhe pas seulement aux côtés de Joseph Kabila en 2006 mais aussi de Tshisekedi en 2018 en ralliant pour chacun de ces candidats présidents l’électorat du Grand Kivu. L’ancien Speaker de l’assemblée nationale pourrait se voir à nouveau dans le rôle de faiseur des rois, comme l’a démontré sa récente tournée dans le Grand Kivu pour tester sa popularité. 

Kamerhe se voit confiée la charge de l’économie congolaise dans une contexte d’inflation galopante et de crise internationale induite par la guerre en Ukraine. Bien qu’économiste de formation, il n’a jamais eu à occuper ce poste dans sa carrière politique. A neuf mois de la fin officielle du mandat de Tshisekedi, il sera difficile à Vital de produire des effets palpables dans l’économie congolaise nécessitant plusieurs réformes structurelles.

Jean-Pierre Bemba aux commandes de la défense nationale : un homme de guerre face au M23 et l’électorat du Grand Équateur 

A la Vice-Primature de la défense, exit le général Kabanda qui laisse cet influent strapontin à un autre poids lourd de la politique congolaise ; en l’occurrence Jean-Pierre Bemba. Pourquoi à la défense ? Peut-être un signal fort à l’adresse de Kagame qui s’est autoproclamé « Docteur ès Guerre » de la sous-région des grands lacs lors d’une récente sortie médiatique. En effet, Bemba est connu pour son passé de guerre à la tête du Mouvement pour la Libération du Congo, un mouvement politico-militaire qui a mué en parti politique. Ce passé lui coûtera 10 ans d’emprisonnement dans les geôles de la Cour Pénale Internationale avant sa libération en 2018. 

Mais avant ce passage à la CPI, l’ex-chef rebelle eu à occuper le poste de Vice-Président en charge de l’économie dans la configuration politique issue de l’Accord Global et Inclusif de Sun City.  Bien que sa popularité ait décliné au fil de temps dans son fief naturel du Grand Équateur, Bemba reste considéré comme le leader incontestable de cette partie du pays et un héritier politique direct du Marechal Mobutu. Le ralliement de l’électorat du Grand Équateur à la réélection de Tshisekedi serait l’autre raison du recours à celui qui contesta militairement l’élection de Kabila en 2007. 

Mbusa Nyamwisi : coopération régionale à nouveau entre les mains d’un « connaisseur de la région »

Quant à l’entrée d’Antipas Mbusa Nyamwisi au gouvernement, cet ex-chef rebelle du Rassemblement Congolais pour la Démocratie-Kisangani Mouvement de Libération (RCD/KML) reprend les rênes du Ministère de la Coopération Régionale, un portefeuille qu’il a eu à occuper pendant la transition politique de 2002. Il connaît donc les acteurs de la sous-région pour en avoir côtoyé plusieurs qui sont toujours présents aux affaires, notamment Kagame et Museveni. 

Mbusa par ailleurs est originaire de Nord Kivu où est situé la ville-martyr de Beni, qui subit les affres des ADF-NALU. Tout un message à la population de Beni qui jusqu’à ce jour réclame à Tshisekedi la restauration de la paix et de la sécurité dans cette partie du pays. 

En conclusion, un remaniement essentiellement politique dans une année électorale 

A neuf mois du scrutin présidentiel, Tshisekedi qui a été porté au pouvoir grâce à une coalition politique, comprend pertinemment bien qu’il est impossible pour lui de rempiler 2022 en ne comptant que sur sa base de l’UDPS. Le choix de nouvelles têtes dans l’exécutif Sama Lukonde II constitue un calcul politique. 

En reconduisant le Premier Ministre Sama, Tshisekedi veut s’assurer d’engranger une part de l’électorat du Grand Katanga dont est issu le Premier Ministre. Cet électorat est difficile à Tshisekedi en raison de l’opposition de Moïse Katumbi. 

Bemba et Vital permettront à l’actuel président d’élargir sa base dans le Grand Équateur et dans le Grand Kivu, respectivement. Le Grand Kasaï est la base naturelle de l’UDPS. Ce calcul politique au départ électoral, peut aussi servir à faire accepter un glissement facilement. 

Enfin, ce calcul permet malignement à Tshisekedi de se débarrasser de Bemba et Kamerhe comme deux potentiels challengers de taille au scrutin présidentiel.

Gouvernement Sama 2 : Jean Pierre Bemba, mystère et boule de gomme ?

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À neuf mois des élections en République démocratique du Congo, Jean-Pierre Bemba, gros poisson de la sphère politique congolaise, ex-chef de guerre et président du Mouvement de libération du Congo (MLC) a été nommé vice-Premier ministre et ministre de la Défense. L’ordonnance présidentielle a été lue tard dans la soirée du jeudi 23 mars par Tina Salama, porte-parole du président Félix Tshisekedi.

Jean-Pierre Bemba qui a presque tout connu se voit confier la lourde tâche de la Défense, alors que l’est de la RDC est cible de violences depuis près de 30 ans, avec aujourd’hui une tension béante avec le régime de Kigali, accusé de soutenir les rebelles du M23. Sa mission est claire, faire taire les armes de la guérilla, assurer un bon climat sécuritaire pour des élections apaisées sur l’étendue nationale congolaise.

Cette nomination qui se montre stratégique est aussi le résultat d’un temps réfléchi par le Président Félix Tshisekedi. Pour briguer un second mandat, le fils d’Etienne Tshisekedi a besoin de toutes les parties stratégiques de la RDC. Il le sait bien qu’au pays de Lumumba, « on ne peut pas gagner d’élections sans une coalition interethnique », commente un analyste politique congolais.

Avec sa popularité déclinante dans la partie ouest du pays, Jean-Pierre Bemba se veut offrir un électorat à l’homme qui l’accorde un poste stratégique et sensiblement une lourde tâche pour marquer son retour dans la gestion de la chose publique.

La guerre ? Jean-Pierre Bemba, surnommé « le petit Mobutu » l’a déjà connu. Comme le peintre, l’homme qui s’est livré au mutisme suave a eu le temps d’observer de près l’ancien président du Zaïre Mobutu, au temps de sa jeunesse, lorsqu’il était élevé à Gbadolite, le village-palais du mobutisme finissant, au fin fond de la jungle de l’Equateur.

Il a également connu l’enfance d’un fils à papa, l’exil, la guérilla et ses atrocités, les miels de la vice-présidence, la passion d’une campagne électorale et la prison. Donc, le Wonderboy a un profil idoine pour apporter la paix dans l’Est de la RDC. Mais, sera-t-il possible de l’installer dans 9 neuf des élections ? La question reste dans les airs, seul le temps pourra nous apporter la réponse.

Dès sa naissance, deux ans après l’indépendance de la RDC, soit en 1962 dans la province de l’Équateur, Jean-Pierre Bemba était programmé pour régner. Son père, Jeannot Bemba Saolona, un métis portugais, était le grand argentier de Mobutu. Il grandit entre le Congo et la Belgique.

Au début des années 90, Jean-Pierre Bemba rentre de Bruxelles, où il mène des études de commerce dans une bonne école. Il se lance dans les télécoms, l’aéronautique, l’audiovisuel. Il investit, dit-on, l’argent du vieux kleptocrate zaïrois. Sa sœur se marie avec Nzanga Mobutu, l’un des fils du chef.

Lorsque Mobutu est renversé, en 1997, par Laurent-Désiré Kabila, Bemba prend le chemin de l’exil et rafle, dit-on, ce qui reste de la fortune de son père. Un an plus tard, il revient au pays à la tête du Mouvement de libération du Congo (MLC), un parti-milice formé avec l’aide de l’Ouganda, qui envahit tout le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC).

Bemba va prendre ses quartiers dans l’ancien palais pillé de Mobutu, où il passe le temps en jouant à la Playstation. Il pille tout ce qui se monnaye : or, bois précieux, diamants, café. Les rapporteurs des Nations unies le mettent en cause, comme tous les autres belligérants, congolais et étrangers, de ce qu’on a appelé la «première guerre mondiale africaine».

Très vite, il s’impose comme le principal rival de Joseph Kabila, qui succède à son père début 2001. Les deux atteignent le second tour de l’élection présidentielle de 2006, véritable élection démocratique, une première dans l’histoire du pays depuis l’indépendance en 1960. Au terme d’une intense campagne au cours de laquelle Bemba n’a eu de cesse de souligner sa « catholicité » face aux origines soi-disant douteuses de son adversaire.

Kabila l’a finalement emporté facilement avec 58 voix. Bemba doit se contenter du siège sénatorial. Il y a un an, il a été contraint à l’exil par la garde présidentielle, qui a désarmé de force son garde du corps privé. Depuis, il vit au Portugal, près de Faro.

Jean-Pierre Bemba avait été condamné à 18 ans de prison par la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes commis en République centrafricaine avant d’être acquitté en appel en 2018, au terme de dix ans d’emprisonnement.

Nommé ministre des Sports, François Kabulo a du pain sur la planche

Le ministère des Sports et loisirs sera désormais sous la direction de François Claude Kabulo Mwana Kabulo. C’est depuis la soirée d’hier jeudi 23 mars 2023 que le nom du célèbre journaliste sportif a été cité sur l’ordonnance portant nomination du nouveau gouvernement sur les antennes de la Radiotélévision Nationale Congolaise (RTNC).

L’ancien directeur au service des sports à la chaîne nationale, a hérité du main de Serge Chembo Nkonde un secteur rempli de défis à relever. François Kabulo a du pain sur la planche.

D’entrée, il doit construire une équipe qui sera capable d’assurer les prochaines échéances qui s’annonce dans ce monde des sports et réaliser les rêves des sportifs congolais.

Il s’agit de la prochaine tenue des jeux de la Francophonie, la qualification des Léopard à la prochaine phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et la Coupe du monde 2026, doté ce secteur des infrastructures permettant aux sportifs congolais d’exprimer leurs talents, mettre en application les résolutions retenues lors du dernier États Généraux tenus en août 2022 ainsi qu’assurer quasiment la qualification des disciplines sportives qui sont engagées aux éliminatoires de Jeux africains prévus à Accra (Ghana) et Jeux Olympiques 2024 qui se dérouleront à Paris, capitale de la France. Pour ne citer que cela.

Commentateur à plusieurs compétitions internationales, est l’un des visages connus dans le sport congolais. À l’instar de son statut de journaliste sportif, il est également l’un des membres du Comité Olympique national qui est chapeauté par Amos Mbayo.

Gouvernement Sama II : 16 femmes sur 57 ministres, un total de 28%

Le Premier ministre congolais Sama Lukonde a remanié son équipe gouvernementale ce jeudi 23 mars 2023. Des nouveaux visages tels que Vital Kamerhe, Jean Pierre Bemba et Mbusa Nyamwisi paraissent dans ce nouveau gouvernement dont la mission serait de préparer les élections générales à venir en RDC.

Sur un total de 57 portefeuilles, les femmes occupent 16 ministères dans ce gouvernement de Sama 2 soit 28% de la représentation féminine. Plusieurs femmes ont été reconduites à leurs postes, d’autres remplacées.

Il s’agit de Bazaiba Ève, ministre d’État et ministère de l’Environnement, qui est reconduit à ce poste qu’elle occupait depuis le premier gouvernement Sama.
Rose Mutombo, ministre d’État et ministre de la Justice, reconduite aussi. ministre de Travail, emploie et prévoyance sociale, Claudine Ndusi qui est aussi reconduite à ce poste.

Au ministère de la Formation professionnelle, Antoinette Kipulu conserve aussi son poste, pendant que sa collègue de la Culture Catherine Katungu Furaha garde son ministère.
Au ministère du Genre, Gisèle Ndaya a été remplacée par une autre femme, Masangu Bibi qui signe son entrée dans l’équipe.

Au ministère de l’enseignement primaire, Aminata Namasya reste vice -ministre qui reste conduit des mains de maître par Tony Mwaba. Enfin, Wivine Moleka, signe son entrée dans le gouvernement avec le portefeuille d’hydraulique où elle sera vice-ministre.

Une amélioration d’un petit pourcent. Dans le premier gouvernement dit de l’union sacrée constituée de 56 membres, seuls 15 étaient des femmes.

Éliminatoires CAN 2024 : «Le coach a sa vision, nous devons tous entrer dans sa vision » (Chancel Mbemba)

Chancel Mbemba, l’actuel capitaine de l’équipe nationale de la République démocratique du Congo (RDC) a révélé sa posture au regard de la vision de Sébastien Desabre. Celui qui compte 64 sélections avec la sélection nationale a déclaré au cours de la conférence de presse d’avant-match tenue ce jeudi 23 mars à Lubumbashi qui’ils doivent se joindre à la vision de l’actuel sélectionneur national et manager de l’équipe nationale.

« Le coach a sa vision, on doit l’accompagner, nous devons tous entrer dans sa vision. Bravo aux amis qui nous ont rejoint en sélection tous ensemble et ceux qui ont joué les deux premières rencontres même si les autres ne sont pas là, le plus important est que nous soyons tous ensemble en esprit, démain c’est la finale. On demande le soutien de tous, on doit être uni », a-t-il dit.

Avant d’exprimer son soutien à la philosophie du technicien français, le défenseur de l’Olympique de Marseille a fait entendre que « Chaque joueur nous sommes conscients pour arracher la victoire de demain. Ça ne sera pas facile, mais on est capable, on fera de tous les moyens possibles pour obtenir les trois points ».

Ce vendredi 24 mars au stade du Tout Puissant Mazembe Chancel Mbemba ne portera pas pour la première fois le brassard de capitaine en sélection nationale. Il l’a été également lors du match retour entre la RDC et la Tunisie pour le compte des éliminatoires de la Coupe du monde 2018.