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Agression de Bosembe à Paris : MILRDC réclame justice 

L’Association des médias d’information en ligne de la RDC ( MILRDC) condamne l’agression le 1er avril dernier de Christian Bosembe, président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication ( CSAC) en mission à Paris, capitale française. 

une vidéo circule sur les réseaux sociaux, montrant Christian Bosembe, président du CSAC  sauvagement violenté en France par une bande d’individus. Jusque là, aucune raison de cet incident n’a été révélée.

MILRDC invite les autorités congolaises en collaboration avec la justice française à se saisir de ce  cas afin que les auteurs soient identifiés et subissent la rigueur de la loi. « MILRDC lance un appel pressant aux activistes et leaders politiques proches de ces agresseurs à se désolidariser et à condamner publiquement cet acte», a-t-on lu dans un communiqué ce dimanche 2 avril signé par son président Israël Muntala.  

Dans ce même document, cette association dit constater l’émergence d’un climat qu’elle qualifie d’intolérance à l’approche des élections. « MILRDC remarque que les promoteurs et les auteurs de ces actes opèrent parfois à visage découvert sans être inquiétés. Cette impunité, qui motive des cas de récidive, est à bannir à tout prix », a-t-on ajouté. 

Ainsi, MILRDC exhorte les autorités nationales, les institutions spécialisées et les organisations professionnelles actives dans la prise de parole publique à œuvrer urgemment pour l’adoption des politiques et des décisions qui luttent efficacement contre des actes d’intolérance.

Le Président de l’Assemblée provinciale du Nord Kivu n’a pas été interpellé, ni arrêté

Pendant que plusieurs sources ont confirmé son arrestation à Kinshasa la semaine dernière, Robert Seninga président de l’Assemblée provinciale du Nord Kivu n’a jamais fait objet d’une quelconque poursuite en justice ou d’une interpellation. C’est ce qu’il a dit ce dimanche 2 avril à son arrivée dans la ville de Goma en provenance de Kinshasa.

Celui-ci fait savoir qu’il était en une séance de travail hors téléphone quand les gens qu’il qualifie de mal intentionné ont relayé sur la toile la fausse rumeur de son arrestation.
« J’ai été invité à Kinshasa pour une concertation avec les autorités sur plusieurs questions. J’ai été avec le ministre de l’intérieur et sécurité, on a parlé avec lui sur la situation sécuritaire en province, je lui ai présenté le tableau de la sécurité au Nord Kivu.

J’ai aussi rencontré le Vice premier ministre de l’économie, Vital Kamerhe, je lui présentait la précarité de la situation économique dans le Nord Kivu » a-t-il indiqué. Contacter par Kinshasatimes, son chargé de communication M. Michel Mutabesha, avait rejeté les informations faisant état de l’arrestation du speaker du Nord Kivu.

Par la même occasion, Robert Seninga appelle les jeunes de sa province à joindre à l’armée congolaise pour défendre l’intégrité du territoire national sous agression rwandaise.

Nord Kivu: Le maire de Goma remplacé après une série de nomination dans la Police

Une série d’ordonnances portant nomination de nouveaux responsables de la Police nationale congolaise a été lue la nuit du samedi à ce dimanche 2 avril 2023 sur les ondes de la Radiotélévision nationale congolaise (rtnc).

Des légers remplacements ont été notifiés, selon l’esprit de cette ordonnance dans différentes provinces et villes du pays.

Selon cette organisation, l’ancien commissaire supérieur principal Kabeya Makosa François, actuel Maire de Goma est affecté au centre d’instruction de Kapalata dans la ville de Kisangani où il sera le nouveau commandant en chef de la PNC.

Au commissariat provincial du Nord Kivu, le général Eddy Léonard Mukuna Tumba remplace le commissaire principal provincial Aba Van Ang François-Xavier, promu au poste du général.

Un autre remplacement considérable est celui de la ville province de Kinshasa où l’ancien chef de la police au Sud Ubangi, le général Jean Bosco Galenga Makongo a pris les commandes à la place de Sylvano Kasongo.

Sylvano Kasongo n’est plus le chef de la Police de la ville de Kinshasa, Jean-Bosco Galenga prend les commandes

Dans une ordonnance portant nomination de nouveaux responsables de la Police lue samedi 1er avril, Jean-Bosco Galenga Makongo, a été nommé chef de la Police de Kinshasa. 

Il remplace ainsi Sylvano Kasongo Kitenge, nommé à son tour commissaire général adjoint de la Police en charge de l’administration. Avant sa nomination, le général Jean-Bosco Galenga était le chef de la Police de la province du Sud-Ubangi.

D’après cette même ordonnance présidentielle, Célestin Kanyama n’est plus Directeur général des écoles et formation au sein de la Police nationale congolaise (PNC). Vital Awachango Umiya chef des renseignements de la police a été nommé à sa place.  

Le Commissaire Divisionnaire Raüs Chalwe Munkutu Ngwashi a été nommé Vice-gouverneur de la province de l’Ituri sous état de siège, et quitte la tête de l’inspection générale de la Police nationale.

FECOFA-Umbro : Un mariage tout près du concret

Après avoir été annoncée en septembre 2022 comme le prochain équipementier des équipes nationales de football de la République démocratique du Congo, Umbro sort de son silence. La marque anglaise a adressé, ce samedi 01 avril 2023 via ses réseaux sociaux, son message de bienvenue à la Fédération congolaise de football Association (FECOFA).

« Nous sommes fiers d’accueillir Fecofa – Fédération Congolais de Football Association dans la famille » peut-on lire sur la page Facebook de cette marque créée en 1924 en Angleterre.

Une annonce qui prouve davantage des avancées significatives entre l’instance faîtière du football congolais et ladite marque qui est sur une bonne voie de devenir la sixième marque qui livrera aux sélections nationales congolaise les kits durant 3 ans, comme l’a annoncé l’organe technique du football congolais en septembre 2022.

Par ailleurs, rien n’est encore officialisé en termes de contrat entre les deux parties. Mais à titre de rappel, les deux partenaires se sont mis autour d’une table une fois, toujours au mois d’avril à Cape Town en Afrique du Sud.

CAF C1: VClub clôture la phase des groupes avec une défaite

L’Association Sportive Vita Club a été défaite par Petro Athletico de Luanda sur la note étriquée de (1-0). C’était ce samedi 01 avril 2023 au stade du 11 – Novembre. Ce revers est le troisième pour le club kinois en 6e journée de la Ligue des champions depuis 2017.

Dans une mauvaise dynamique à la suite de ses 3 déconvenues, une victoire et un nul, les moscovites tentaient en déplacement de quitter cette compétition de la C1 avec au moins un bon résultat. Une ambition qu’ils n’ont pas été à la hauteur de réaliser. Ils se sont inclinés devant une formation de Luanda portée par Teixeira. Le milieu de terrain de ce club angolais a été à l’auteur du succès de son équipe. Il a marqué le seul but de cette explication à la 15e minute (1-0).

Cet échec fait tache au palmarès des dauphins dans une phase des poules de cette compétition prestigieuse des clubs. Ils n’ont pas seulement concédé cette 3e défaite, mais ces derniers n’ont pas réussi à affranchir cette phrase des groupes pour la 5e fois en 6 saisons successives.

Éliminé en 4e et dernière position avec 4 points, le club cher de Bestine Kazadi finit pour la deuxième fois avec 4 points cette étape considérée comme un mini championnat. Cette fondation fondée le 01 janvier 1935 a réalisé la déception lors de la saison 2019-2020.

Les personnes vulnérables et handicapées ont-elles un accès facile aux soins de santé sexuelle et reproductive et à la planification familiale ?

Les personnes en situation de handicap rencontrent beaucoup d’obstacles, c’est ce qu’a indiqué dans une interview exclusive à KinshasaTimes, le docteur Valentin Tshitenge, Directeur général du Centre congolais pour l’expertise médico-sociale pour personne handicapée. Lui-même personne à mobilité réduite, il puise ses affirmations dans une étude dont il a participé à la réalisation et à sa publication.

Cette étude réalisée depuis 2021 porte sur les obstacles à l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive, de planification familiale (SSR/PF) et d’avortement sécurisé pour les personnes handicapées et les groupes vulnérables à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, ainsi pour doter le pays d’une base des données sur les vrais obstacles que rencontre les personnes handicapées et les groupes vulnérables.

Obstacles

Les obstacles sont de trois ordres. « Premièrement, c’est la méconnaissance totale des besoins spécifiques des personnes handicapées par le planificateur du système de santé. La personne handicapée n’étant pas un groupe homogène en termes de besoins. Tout le monde croit que le handicap est essentiellement physique. Pourtant, il y a d’autres handicapés qui ont besoin de stratégies spécifiques pour accéder aux services sociaux des bases. Malheureusement, dans le cas de la planification familiale, la sensibilisation est souvent donnée dans le format accessible à certaines catégories des personnes en situation de handicape » souligne M. Tshitenge.

En ce qui concerne le deuxième ordre d’obstacle, l’expert médico-social parle de l’environnement battu. « La plupart des structures ont été construites pour que tout le monde y accède. Je suis sur fauteuil roulant, je viens pour des services au cinquième niveau et il n’y a pas d’ascenseur, je ne saurais y arriver même si je suis déterminé. D’autres services sont à 10 ou 15 kilomètres de la résidence d’une personne à mobilité réduite, c’est difficile d’y accéder »dit-il. 

« L’obstacle financier. La plupart des services sont payants, les personnes vulnérables manquent très fréquemment de moyens pour se payer certains services d’où ils sont exclus à ces services. pourtant ce service est capital » a-t-il poursuivi. 

L’accès aux services de SSR/PF

Cette étude qualitative faite sur base des entretiens avec les personnes clés (les prestataires des services, les personnes vivant en situation de handicap dont les malentendants, les personnes à mobilité réduite et aveugles…), a été commanditée par Option avec l’appui de Wish sur la nécessité de mieux comprendre l’accès aux services de SSR/PF. Elle est assortie d’au moins huit recommandations.

« Toutes les recommandations sont urgentes, mais en tant qu’activiste des droits des personnes handicapées, le fait qu’un plan stratégique tient compte des personnes handicapées serait déjà mieux. Le handicape c’est une thématique qui doit être prise en compte, avant et pendant la stratégie sectorielle ou un ministère bien défini serait une meilleure chose, ça va permettre aux personnes handicapées de menée dès plaidoyer pour que ce qui leur a été promis soit accompli.  

Les personnes handicapées représentent 15 % de la population mondiale et 13,8 % de la population congolaise. C’est ainsi qu’ Options a souhaité savoir comment toutes ces personnes accèdent aux soins de santé sexuelle en général et la PF en particulier.  

A propos de Options 

Options se bat pour que, d’ici à la fin de l’année 2030, toute personne en âge de procréer, vivant en RDC, accède à l’information et aux services de planification familiale de qualité à un coût abordable, quelles que soient sa classe sociale, sa situation et son appartenance politique ou religieuse.

Cette structure travaille directement avec le gouvernement et les acteurs de la société civile pour donner la priorité à la santé sexuelle, reproductive et à la planification familiale dans l’investissement public en renforçant la capacité du mécanisme de responsabilisation de chaque acteur. 

Avec 30 ans d’expérience dans le domaine de la santé mondiale, Options s’attaque aux problèmes de santé les plus urgents au monde. Elle fournit des idées, des conseils et un savoir-faire technique qui permettent à ses partenaires de tracer la voie d’un changement durable.

Pour ce qui est du programme de santé sexuelle intégrée des femmes (WISH), financé par UK Aid, étend les services de soins de santé sexuelle et reproductive dans 26 pays d’Afrique et d’Asie, et renforce la gestion nationale de la prestation de ces services à très long terme. Dans le cadre de ce programme, Options dirige la composante environnement favorable dans 10 pays. 

Voici le résumé de cette étude

Loi Tshiani: Pour Nico Tenday, si elle ne passe pas, ce que l’Assemblée nationale est complice

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Le secrétaire général national adjoint en charge de l’administration du parti politique Alliance populaire pour le social (APPS), Nico Tenday attribue la mort de plusieurs congolais à la trahison des infiltrés qui ont pris frauduleusement la nationalité congolaise.
Pour lui, la loi Noël Tshiani sur la nationalité déposée par le député Nsigi Pululu est déjà alignée pour cette session de mars et devra être voté de vive voix à l’Assemblée nationale pour écarter tous les traîtres au sommet de l’etat ainsi que dans les institutions.

Il l’a dit ce vendredi 31 mars 2023 au cours d’une matinée politique que son parti a tenue à la terrasse Bélair à l’occasion de son arrivée dans la ville de Goma pour s’acquitter de son devoir patriotique ainsi que communier avec sa base électorale.

Une occasion pour ce digne fils de la ville volcanique d’appeler la population de participer massivement au processus d’enrôlement des électeurs pour espérer se choisir des dirigeants capables de matérialiser la vision du président de la République pour un Congo prospère.

Par la même occasion, Nico Tenday qui raflé plusieurs adhérents au sein du parti APPS, a aussi communié avec sa base a manifesté un geste de générosité à l’occasion de la clôture du mois de mars, dédié à la femme. Celui-ci a remis une pièce de pagne à toutes les femmes venues l’accompagner.

Ce haut cadre du parti cher à Séraphine Kilubu Kutuna a profité aussi de l’occasion pour remercier le chef de l’etat Félix Antoine Tshisekedi pour avoir renouvellé sa confiance en la personne de leur autorité morale en reconduisant dans le gouvernement Sama 2 au poste de vice-ministre des transports et voies de communication.

L’armée ougandaise à Bunagana, pas pour combattre le M23 mais en force neutre

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Les éléments de l’armée ougandaise vont être déployés ce weekend à Bunagana, dans la province du Nord-Kivu, cité considérée comme le quartier général des rebelles du M23, dans le cadre de la force régionale de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC). L’annonce a été faite jeudi 30 mars par Uganda Peoples Defence Forces (UPDF) dans communiqué.

Dans ce document, l’UPDF précise que ses hommes n’ont pas mandat offensif. « Notre mission initiale est d’occuper certaines des positions que le M23 a cédées à l’East African Force en tant que force neutre, au lieu de l’armée congolaise que le M23 considère comme un ennemi dans sa politique interne. Nous nous rendons donc dans la région de Bunagana-Rutshuru, non pas pour combattre le M23, mais pour agir en tant que force neutre pendant que les Congolais mettent à profit cette période pour régler leurs problèmes politiques », a-t-elle indiqué.

Mais cette force se réserve le droit d’ouvrir le feu. « Nous ne sommes pas là pour nous battre. Les combats pourront avoir lieu plus tard si l’un des groupes armés non étatiques n’accepte pas la paix à des conditions que nous considérons tous comme raisonnables », précise-t-elle.

Et de poursuivre : « L’Autorité de l’Afrique de l’Est (les chefs d’État) devrait alors nous mandater pour combattre si l’une des parties prenantes refuse de mettre en œuvre l’accord de paix sur lequel nous nous sommes mis d’accord. Mais ce n’est pas le cas actuellement. L’UPDF combat d’autres terroristes dans une autre partie du Congo”, martelle ce communiqué qui fait allusion aux opérations de la traque conjointe FARDC-UPDF contre les ADF dans les régions de Béni, du parc national des Virunga, de Semuliki, de Boga et dans les régions de l’Ituri.

Elle souligne aussi que les pourparlers de paix entre le M23 et le gouvernement congolais se sont poursuivis et doivent continuer afin que le problème soit traité politiquement.

Au moins 300 morts lors de cycle d’attaques et de représailles à Kwamouth ( HRW)

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Près de 300 personnes ont été tuées lors des violences communautaires perpétrées entre juin et mars 2023 dans le territoire de Kwamouth, chef-lieu de la province du Maï-Ndombe. Ce bilan a été publié ce jeudi 30 mars par l’ONG Human Rights Watch.

Elle appelle le gouvernement congolais à traiter de toute urgence les litiges de longue date liés au pouvoir coutumier et aux droits fonciers afin d’éviter la récurrence de telles violences.

« Des villageois issus de communautés majoritairement Teke et Yaka, toutes deux impliquées dans un litige lié à une redevance coutumière et à l’accès à la terre, ont endommagé, détruit, pillé et brûlé des centaines de maisons ainsi que des écoles et des centres de santé », indique HRW.

Human Rignts Watch révèle que « certains membres des forces de sécurité congolaises déployées pour endiguer les violences auraient commis des exactions, notamment des exécutions extrajudiciaires, des pillages et des violences sexuelles ».

Elle estime par ailleurs que le gouvernement n’a pas renforcé les effectifs des forces de sécurité provinciales, pourtant débordées, avant le mois de septembre, et n’a pas fourni une aide adéquate aux plus de 50 000 personnes déplacées par les violences.

« Les autorités congolaises devraient prendre d’urgence les mesures nécessaires pour protéger les civils dans l’ouest du pays contre de nouvelles attaques et faire respecter l’état de droit », a déclaré Thomas Fessy, chercheur senior sur la République démocratique du Congo à Human Rights Watch.

Et d’ajouter : « Il est crucial de traduire en justice les responsables des violences meurtrières à Kwamouth et de répondre aux griefs sous-jacents. »

Les conclusions de Human Rights Watch s’appuient sur des missions de recherche dans les villes de Bandundu et Maluku, menées respectivement en novembre et en décembre, ainsi que sur des entretiens conduits en personne et par téléphone à Kinshasa.

Les violences ont commencé le 9 juin dernier lorsque des fermiers ont porté le litige au domicile d’un chef teke à Masia Mbe. L’un des fermiers a été tué et, le lendemain, des membres issus de la communauté Yaka ont commencé à attaquer les villages teke selon divers responsables, chefs d’église et habitants déplacés.

Depuis, près de 41 000 déplacés ont trouvé refuge dans la province voisine du Kwilu, selon les autorités congolaises.

Retrait des rebelles du M23, la RDC attend sous l’orme ?

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Le retrait effectif des rebelles du M23 de l’Est de la République démocratique du Congo semble être une mission impossible. Alors qu’ils devaient se retirer totalement ce jeudi 30 mars de toutes les entités occupées en territoire de Masisi et Rutshuru, au Nord-Kivu, pour laisser la place à la force régionale, les rebelles du M23 snobent.

D’après les sources locales, les rebelles sont toujours visibles dans une large partie de la province du Nord-Kivu. Ils occupent plusieurs localités dans le Rutshuru et dans le Masisi, même si des positions ont été remises aux militaires de la force est africaine, principalement au contingent kényan.

Ces mêmes sources ajoutent que, les rebelles du M23 continuent à gagner du terrain et à renforcer même leurs positions ces dernières semaines en dépit d’un retrait qualifié de façade par plusieurs sources locales dans certaines entités.

Bunagana, Rutshuru centre, Kiwanja et Mabenga restent occupés par le M23 alors que les militaires ougandais qui doivent être déployés dans cette région, sont attendus et seraient même positionnés déjà à la frontière, à en croire plusieurs sources à Bunagana.

Décidé lors de la réunion des chefs d’état-major de l’EAC à Nairobi le 9 février, ce retrait s’étalera sur une période de 30 jours à compter du 28 février 2023.

Le plan stipule qu’à chaque fois que les rebelles se retireront, la zone sera automatiquement contrôlée par les forces régionales. Ceci explique la présence des troupes burundaises à Kirolirwe et Mushaki en territoire de Masisi, après le retrait du M23.

A court terme, l’armée burundaise devrait être déployée jusqu’à Kitshanga mais cela n’a pas été fait puisque les rebelles tiennent toujours Kitshanga-Mwesso. Ils élargissent même la zone de contrôle.

Par ailleurs, l’armée kenyane, qui devrait en principe être déployée depuis Kibumba-Rumangabo-Tongo et Kishishe, n’a pas encore atteint Rumangobo-Tongo et Kishishe, toujours aux mains des rebelles.

Les forces sud soudanaises ne sont pas aussi arrivées au Nord-Kivu, qui devrait être déployées en même temps que les forces kényanes à Rumangabo.

Les chefs d’état-major des États membres de l’EAC ont également décidé que le contrôle et le désarmement des rebelles du M23 sur le territoire du Congo soient effectués sous le contrôle des autorités congolaises, d’un mécanisme spécial de vérification, de la MONUSCO et de la puissance régionale.

En décembre et janvier, les rebelles ont déclaré s’être retirés de Kibumba et de Rumangabo, au nord de Goma. Bien que des sources aient régulièrement signalé leur présence dans cette zone.

Ces dernières semaines, ils ont déménagé près de Saké. Ce fut également le cas à Mweso dans le Nord, mais mardi les insurgés sont revenus dans la localité, où les forces congolaises s’étaient déployées. Une attitude condamnée par la junte militaire du Nord-Kivu. Les chefs d’état-major de l’EAC ont également pris acte de la situation vendredi lors d’une réunion à Bujumbura. Dans le procès-verbal de cette réunion du 23 mars, ils ont indiqué que, fait suite au déploiement des forces de réserve par l’Ouganda et le Soudan du Sud.

On est donc loin du retrait total et massif envisagé en février dernier.

Bintou Keita appelle au financement du plan humanitaire de 2,25 milliards USD en faveur de la RDC

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Bintou Keita, cheffe de la MONUSCO a plaidé, mercredi 29 mars devant le Conseil de sécurité de l’ONU, pour un financement de 2, 25 milliards de dollars américains en réponse humanitaire en 2023 à la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC.

Elle a déploré que cette crise humanitaire reste l’une des plus négligés au monde. « Les besoins humanitaires urgents en RDC continuent d’augmenter. Cette crise humanitaire reste l’une de plus négligées au monde. Les populations déplacées auprès desquelles je me suis rendue, vivent dans des conditions extrêmement précaires. Parmi ces déplacés, je souhaite insister sur la situation particulière des femmes », a déploré Bitou Keita.

La cheffe de la MONUSCO a également regretté que la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC soit considérablement dégradée à la suite des combats entre notamment les FARDC et le M23 dans la province du Nord-Kivu aussi entre les groupes armés Zaïre et CODECO en Ituri.

« Depuis ma dernière intervention devant le conseil, la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo, s’est considérablement dégradée. L’intensification du conflit avec le M23 et l’activisme persistant d’autres groupes armés, notamment, les ADF, Zaïre, la CODECO, pour ne citer qu’eux, continuent d’infliger des souffrances aux populations civiles et de dégrader la situation humanitaire de plus en plus dramatique », a-t-elle indiqué.

Et d’ajouter, « Au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et en Ituri, des centaines des milliers de personnes ont fui les exactions des groupes armés et les affrontements entre le M23 et les FARDC mais aussi, entre les CODECO et Zaïre. Au Nord-Kivu en particulier, les affrontements entre le M23 et les FARDC ont forcé, 900 000 personnes à se déplacer ».

Dans la partie de la RDC des groupes armés continuent des exactions malgré plusieurs appels à cessez-le-feu. Une situation qui cède la place au déplacement massif des populations.

Le Conseil de sécurité de l’ONU exige la dissolution de tous les groupes armés en RDC

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Le Conseil de sécurité de l’ONU a exigé, mercredi 29 mars, la dissolution de tous les groupes armés actifs en République démocratique du Congo. Dans la même déclaration, elle réclame le dépôt des armes et la libération des enrôlés par ces groupes armés.

Le Conseil de sécurité a condamné fermement la poursuite des violences et des violations des droits humains par tous les groupes armés, y compris les exécutions sommaires, la violence sexuelle et basée sur le genre ainsi que le recrutement et l’utilisation à grande échelle des enfants.

Le conseil a spécifiquement attaqué les rebelles du M23, dont les attaques se sont multipliées au Nord-Kivu ces derniers mois.

Il exige ainsi « le retrait immédiat de tous les territoires qu’il occupe et réclame que toutes les parties extérieures cessent immédiatement leur soutien au M23 sanctionné par le Conseil de sécurité et se retirent de RDC.

Le Conseil de sécurité a également souligné « sa préoccupation face aux tensions entre la RDC et le Rwanda. A cet égard, il a appelle au calme et au dialogue entre les deux pays pour promouvoir la paix dans la région.

De manière générale, il s’inquiète de la « crise humanitaire » dans le pays.

Le chef de la mission des Nations unies en RDC (Monusco) Bintou Keita a également souligné « les besoins humanitaires, déjà grands en RDC, continuent de croître ».

« Cette crise humanitaire reste l’une des plus négligées au monde », a-t-elle déploré, appelant au financement du Plan humanitaire 2023 de la RDC de 2,25 milliards de dollars.

« Le peuple doit aussi apporter sa part, accepter de faire des sacrifices » ( Vital Kamerhe)

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Dans son allocution lors de la cérémonie de remise-reprise ce mercredi 29 mars, le vice-Premier ministre, ministre de l’Économie nationale, Vital Kamerhe estime que l’amélioration des conditions sociales passe la rigueur.

« Pour faire des réformes, le peuple doit aussi apporter sa part, accepter de faire des sacrifices. Comme le laboureur et ses enfants, que nous récoltons ensemble les fruits des efforts », a-t-il déclaré.

Et d’ajouter, « Nous allons travailler avec tout le monde. Tous, nous sommes pour répondre à la promesse que le président de la République avait faite : l’amélioration des conditions de vie de la population, la promesse de voir le Congo retrouver sa vocation naturelle, c’est-à-dire la locomotive du décollage de l’économie africaine».

Le nouveau ministre de l’Economie prend le bâton de commandement dans un contexte où les prix des produits de première nécessité connaissent une hausse depuis plusieurs semaines à Kinshasa, capitale congolaise. Le taux de change est passé de 2000 FC pour 1$ à 2300 FC depuis le début de l’année en cours.

C’est le ministre des Finances Nicolas Kazadi qui assurait l’intérim au ministère de l’Economie depuis plusieurs mois après la d’échéance de Jean-Marie Kalumba par les élus nationaux.

Football féminin : le TP Mazembe obtient une deuxième entraîneuse de son histoire

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Après Maguy Safi, la formation du Tout Puissant Mazembe des dames, a obtenu une deuxième entraîneuse de son histoire. Il s’agit de Lamia Boumehdi, ancienne internationale marocaine. C’est ce qu’a annoncé ce mercredi 29 mars le club basé à Lubumbashi, Chef-lieu de la province du Haut Katanga via ses réseaux sociaux.

Fondé en 2020, le Staff technique de ce club féminin des Corbeaux sera désormais dirigé par une technicienne d’origine marocaine ayant un bon palmarès pour avoir entraîner le Wydad Athletic de Casablanca, la sélection nationale marocaine de U17 et U20.

L. Boumehdi a une tâche lourde et des défis à relever ainsi qu’améliorer le palmarès qu’a laissé sa prédécesseur, Maguy Safi. Elle doit encore porter plus haut les couleurs de cette équipe lors de la prochaine campagne africaine et garnir la vitrine de cette formation par un 7e titre depuis sa création.

S’agissant de son contrat, les détails n’ont pas été révélés jusqu’à preuve du contraire par le club.

CAN 2023: Chancel Mbemba promet la qualification des Léopards

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L’actuel capitaine de la sélection nationale de la République démocratique du Congo, Chancel Mbemba a juré mercredi 29 mars d’arracher la qualification avec l’équipe nationale à la prochaine phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 prevue l’an prochain en Cote d’Ivoire.

Composant la paire de la charnière centrale de la RDC avec Merveille Bope lors de la double confrontation contre la Mauritanie auxquelles ils ont encaissé deux buts, le sociétaire de l’Olympique de Marseille a profité par la même occasion de remercier les congolais de leur appui.

« Merci à tout le peuple congolais pour le soutien lors de ces deux rencontres. Nous nous sommes battus jusqu’à la fin et nous croyons que nous allons atteindre l’objectif. Bon retour à tous mes coéquipiers dans leurs clubs et rendez-vous en juin pour arracher cette qualification » peut-on lire sur Twitter.

Très braves lors de leurs deux dernières sorties face aux mauritaniens en empochant 4 points sur 6 mis enjeu, C. Mbemba et ses coéquipiers reviendrons au milieu et quasiment à la fin de cette année afin d’arracher ce ticket qualificatif. Ils vont en découdre à l’occasion de la 5e et 6e journée de ces éliminatoires, respectivement contre le Gabon en déplacement le 12 juin et le 04 septembre prochain face au Soudan.

Bukavu : grogne des étudiants sur le site de Karhale pour dénoncer le délabrement avancé de la RN2

Une grogne des étudiants des institutions d’Enseignement supérieur érigées sur le site de Karhale a été observée ce mercredi 29 mars 2023 à Bukavu. Tôt le matin, ces derniers ont barricadé le tronçon Place de l’indépendance jusqu’au site de Karhale pour manifester leurs ras-le-bol et ainsi dénoncer le délabrement avancé de la Route Nationale numéro 2 qui passe par le site de Karhale.

Ces derniers ont brûlé des pneus et des troncs d’arbres sur la chaussée pour dénoncer la passivité des autorités tant nationales que provinciales face à cette situation qui rend de plus en plus impraticable la RN2 sur sa partie allant de la place de l’indépendance jusqu’au site de Karhale en plein centre-ville de Bukavu. Cette situation a paralysé les activités socio-économiques sur une majeure partie de la ville.

La Police est intervenue pour disperser les manifestants au moyen des gaz lacrymogène et des balles réelles. Il sied de signaler que depuis plusieurs semaines, ces étudiants avaient, à maintes reprises, écrit au Maire de la ville de Bukavu pour lui signifier cette situation. La Représentation Provinciale des Étudiants du Sud-Kivu (REC-SK) a d’ailleurs saisi le ministre national des infrastructures pour solliciter son intervention, mais rien n’a été fait.

Une rencontre avait également eu lieu entre Théo Ngwabidje gouverneur alors en fonction et la REC-SK pour qu’une solution temporaire soit trouvée. Celui-ci avait promis aux étudiants de rendre praticable le tronçon à problème, mais plus de 3 mois après, rien n’a été fait.

Bertin Bulonza, depuis Bukavu

Contre performance de Mazembe : « le problème c’est l’organisation de notre championnat », (Moïse Katumbi)

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« Les joueurs n’ont pas le temps de jouer, il n’y a pas d’automatisme, il ne faut pas chercher le problème ailleurs, le problème c’est l’organisation de notre championnat », a déclaré mardi 28 mars, le président du TP Mazembe Moïse Katumbi sur la contre performance de son club en compétitions africaines.

Pour le chairman, aucun club congolais ne peut aller loin avec une telle organisation. « Quel est le résultat que nous attendons de toutes les équipes du Congo qui jouent les interclubs, ces équipes n’ont pas de championnat et ce dernier n’existe plus dans notre pays », s’indigne-t-il.

Et de poursuivre : « On vous a dit que chez Mazembe, on a baissé les salaires des joueurs ou les joueurs ont connu du retard dans le paiement ? Nous supportons à l’heure actuelle plusieurs équipes et allez leur poser la questionÀ l’Académie, nous avons plus de deux milles jeunes que nous supportons. Quand j’ai amené les quatre places africaines au Congo, je n’étais pas gouverneur. Et actuellement, Mazembe n’a pas de joueurs étrangers comme par le passé ».

Moïse Katumbi a laissé entendre que le gouvernement congolais n’assiste plus son club depuis deux ans. « Tout ce que nous faisons comme dépenses, c’est l’argent d’une seule personne. Qu’on ne vous trompe pas, ce n’est pas l’argent qui joue sur le terrain et il n’y a pas un seul club au Congo qui dépense beaucoup d’argent comme Mazembe », a-t-il conclu.

Sous-performant pendant quelques années sur le continent, le TP Mazembe, éliminé en Championnat de la CAF et en Coupe de la Ligue, a de nouveau été éliminé juste avant de disputer la dernière journée de la phase de poules

Jean-Pierre Bemba et Vital Kamerhe entrent en fonction

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Nommés vice-Premier ministres de la Défense et de l’Economie nationale de la RDC par une ordonnance présidentielle, les leaders du parti MLC Jean-Pierre Bemba et du l’UNC Vital Kamerhe ont pris, ce mercredi 29 mars à Kinshasa, leurs fonctions ministérielles.

Jean Pierre Bemba sollicite l’appui de tous pour qu’ensemble dit-il, «  puissions assurer aujourd’hui et maintenant, l’intégrité du territoire national, restaurer l’autorité de l’état et mettre fin à l’humiliation».

Avec ces nominations, le Président Félix Tshisekedi croit désormais aux apports de deux figures majeures de la scène politique.

En effet, nommés par arrêté du président, le Vice-Premier Ministre, le Ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba Gombo et le vice-Premier ministre chargé de l’Économie nationale Vital Kamerhe ont la lourde tâche d’apporter un climat économique stable et la stabilité dans l’Est de la RDC en proie des mouvements de rébellion.

Le député Mwangachuchu dit avoir acquis du gouvernement une arme GP et des minitions

« J’ai vraiment été faruche contre la rebellion du M23 et à un certain moment je me suis senti menacé. on ne m’a meme pas donné un policier. J’ai sollicité une arme personnelle à l’administration du territoire. et le ministre m’a demandé d’ecrire pour qu’on me programme. il m’a repondu et m’a autorisé d’avoir une armes. j’ai suivi la procedure jusqu’à la possedait», declare le deputé Eduard Mwangachuchu à la Haute cour militaire lors d’une audience d’instruction mardi 28 mars.

L’Elu de Rubaya dans le Nord-Kivu comparaît depuis le 3 mars devant la Haute Cour militaire en procédure de flagrance. Il est poursuivi avec son complice présumé Mushamaliwa, commissaire principal de la police de Goma, pour participation à un mouvement insurrectionnel, détention illégale d’armes et munitions de guerre et incitation des militaires.

La justice vient d’entamer l’instruction du dossier dans son fond dans une audience foraine à la prison centrale de Makala. La Cour s’etait declaree competente de juger ce deputé, tenant compte du regime de l’etat de siege, declaree dans la province du Nord Kivu où des armes de guerre ont été decouvertes dans la concession prive du prevenu.

Concernant le coffre-fort et d’autres valises restent fermer, decouvertes dans la maison de M. Mwangachuchu, la Cour promet se pencher sur ca à la prochaine audience prévue mardi prochain. L’accusé declare avoir perdu ses clés et demande à la Cour de pour decouvrir ce qui se trouve cacher à l’intérieur.

Contre tout attente, la loi Tshiani maintenue pour la session de mars

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La proposition de loi, dite loi Tshiani, sur la nationalité, initiée par le professeur Noël Tshiani Mudiamvita et portée par le député national Nsingi Pululu a été insérée dans le calendrier définitif des matières prévues à l’Assemblée nationale pour la session de mars 2023.

Elle est reprise avec précision dans le document qui a été remis en dernier lieu aux législateurs nationaux lors de la session plénière tenue à huis clos le 28 mars 2023. La proposition de loi N° 24/04 du 12 novembre 2004 relative à la nationalité congolaise figure à la seizième place du tableau des matières à examiner.

Elle est suivie de la proposition de loi portant révision de la constitution du 18 février 2006 telle que modifiée et complétée par la loi n°11/002 du 20 janvier 2011. Une impossibilité envisagée par avance vue qu’une partie de la RDC ( le Nord Kivu et l’Ituri) est sous un régime spécial de l’état de siège.

Le camp Katumbi parle d’une volonté d’exclure leur leader dont l’un de ses parents était d’une origine étrangère. La proposition de Tshiani veut que seuls les congolais « de père et de mère » accèdent à la magistrature suprême du pays.

Masuaku sur l’exclusion de Bakambu : « Des décisions comme celles-ci nuisent à nos compétitions »

L’arbitrage du match qui a opposé la RDC à la Mauritanie mardi 28 mars a suscité beaucoup de réactions dans l’opinion publique. Le défenseur congolais Arthur Masuaku a donné sa voix à la suite de l’exclusion de son coéquipier Cédric Bakambu pour une faute imaginaire sur le gardien adverse. 

« Au delà du résultat : on aurait peut-être gagné, peut-être pas, ça c’est le football. Mais des décisions comme celles-ci nuisent à nos compétitions et nos sélections, qui ont déjà assez de problèmes pour en rajouter sur le terrain. Respectez nous et notre sport », lance-t-il. 

La RDC a réussi à obtenir un match nul d’1 but partout à l’extérieur après son succès à domicile sur la note de 3 buts à 1.  Un résultat qui ne change rien au classement provisoire.  Les hommes de Sébastien Desabre restent derniers au classement avec 4 points. Le Gabon trône avec 7 unités, suivi du Soudan 6 points et la Mauritanie 3ème avec 5 points. 

A deux jours de la fin de la phase des groupes, les fauves congolais sont obligés de s’imposer face au Gabon en.juin et Soudan en septembre afin de décrocher leur ticket pour la prochaine édition de la coupe d’Afrique des nations ( CAN) prévue en Côte d’Ivoire l’année prochaine.

Goma: L’armée confirme l’arrestation de deux civiles armés, qui sillonnaient tranquillement dans la ville

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Des civiles armés non autrement identifiés ont été visibles dans la ville de Goma la matinée de ce mardi 28 mars 2023. Ces derniers ont été à la base d’une panique dans le chef de la population s’interrogeant sur leur origine ainsi que sur le mobile de leur présence dans la ville de Goma. Leurs photos s’étaient vite répandues sur les réseaux avec des commentaires diversement critiqués appelant la population à la vigilance.

Plusieurs sources non officielles les ont qualifié des «Wazalendo», un groupe d’autodéfense qui serait les supplétifs des FARDC au front pour faire taire les armes.
L’armée congolaise, par le truchement de son porte-parole confirme que ces derniers ont été voté arrêté par les services de l’ordre. Le lieutenant-colonel Ndjike Kaiko Guillaume fait savoir qu’ils ont été déférés devant les instances judiciaires où ils devront répondre de leur acte.

« Ces hommes en armes non autrement identifiés se sont infiltrés dans la ville et on ne connaît pas le mobile de leur arrivée. Mais retenez qu’ils ont tout suite été arrêtés et incessamment ils seront déférés devant la justice. Voilà tout ce que nous pouvons vous dire pour le moment, mais du moins rassurez-vous qu’ils sont vraiment entre les services de renseignement qui travaillent d’arrache pied pour connaître d’abord leur identité et avoir une idée sur l’intention qu’ils avaient» a-t-il dit.

Dans la cité de Sake où ils seraient venus, la société civile dit reconnaître que ces derniers étaient visibles sur la ligne de front aux côtés des FARDC pour combattre le M23. Plusieurs autres sources non officielles qui ne confirment pas cette arrestation font savoir que ces derniers seraient venus récupérer le corps de l’un de l’un des leurs qu’ils auraient acheminé à Saké pour l’enterrement.

Dans la soirée du même mardi, le maire de Goma François Kabeya a demandé aussi aux jeunes de sa juridiction d’arrêter toute personne suspecte qui se présenterait sous la casquette de Wazalendo.

CAN 2023 (Q) : la RDC reste en vie grace à Bakambu

La République démocratique du Congo reste totalement dans la course à la qualification pour la prochaine phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024. Cette sélection a réussi, dans la traversée du mardi 28 et mercredi 29 mars 2023, à décrocher un match nul de (1-1) face à la Mauritanie grâce à un but de Cédric Bakambu.

Après avoir réussi à empocher 3 précieux points lors du match aller à Lubumbashi, Chef-lieu de la province du Haut-Katanga, grâce à son succès sur la note de (3-1), les Léopards espéraient glaner encore des points lors de cette 4e journée des éliminatoires de la CAN afin de se relancer d’avantage. Un objectif presque atteint après 9 minutes jouées.

Expulsé à la 59e minute pour avoir écopé un deuxième carton jaune, synonyme de carton rouge, l’avant-centre d’Olympiakos a signé sa 15e réalisation dans l’histoire de la sélection congolaise et devenant l’unique deuxième buteur historique de ladite sélection derrière Dieumerci Mbokani qui en compte 22.

Mais cet avantage ne sera pas conservé lors de la seconde période. Ils ont été rejoints au score à la 57e minute. Ce but mauritanien a été l’œuvre de Soueid (1-1).

Dans une rencontre très compliquée, ponctué par la domination en possessions de balle des mauritaniens et des erreurs d’arbitrage, Chancel et ses compatriotes ont réussi à conserver ce nul à 10 contre 11. Offrant ainsi à Sébastien Desabre son deuxième nul depuis sa nomination à la tête de cette équipe nationale de la RDC.

Ce résultat de parité enregistré dans cette 4e journée, permet aux congolais de compter cette fois-ci 4 points mais en restant à la 4e et dernière position avant d’aller chercher d’autres unités importantes au Gabon le 12 juin prochain. En revanche la Mauritanie, elle conserve sa 3e position avec 5 points désormais.

Sama Lukonde et la délégation de l’Agence Française de Développement font le point sur la récente visite de Macron à Kinshasa

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Le premier ministre Sama Lukonde a rencontré, ce mardi 28 mars à Kinshasa, une délégation de l’Agence française de développement (AFD) conduite par l’ambassadeur de la France en RDC Bruno Aubert.

Selon la Primature, le Chef du gouvernement congolais et ses hôtes ont échangé sur la récente visite du président français en RDC, la signature des conventions intervenue notamment lors du forum économique tenu, il y a près d’un mois, ainsi que le niveau d’exécution de différents projets.

« Nos échanges ont porté sur l’ensemble de ces sujets et sur le forum économique. Notamment, les engagements qui ont été pris en ce moment et aussi sur les engagements de l’Agence française de Développement, sur la signature des conventions, qui ont eu lieu en ce moment-là et le niveau d’exécution de nos différents projets. Il était important de rencontrer le Premier Ministre pour tracer les perceptives avec lui, écouter ses orientations », a déclaré Bruno Aubert, l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française en RDC.

« Le point important que nous avons discuté avec le Premier Ministre, c’est véritablement celui de l’impact de nos actions aux bénéfices des populations. Et de ce point de vue-là, je dois dire que j’ai été édifié par le contenu des positions exprimées par le Premier Ministre », a souligné le Directeur général de l’Agence Française de Développement, Christian Yoka.