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Éliminatoires CAN 2024: « Notre objectif est de prendre des points, ça commence demain » (Sébastien Desabre)

Le sélectionneur et Manager de l’équipe nationale de la République démocratique du Congo ( RDC) Sébastien Desabre a assuré ce jeudi 23 Mars 2023, que la RDC va commencer déjà demain à enregistrer les points face aux Mourabitounes de la Mauritanie. « Ce match il faut le gagner et il faut avoir un caractère».

« On a tous les moyens possible à Lubumbashi et nous sommes contents… les cadres doivent me montrer de quoi ils sont capables, Si la RDC est derniers avec zéro point, c’est un fait, il y a plusieurs raisons, notre objectif est de prendre des points ça commence par demain, le match il faut le gagner et il faut avoir un caractère, On a des meilleurs joueurs mais, ils ne peuvent pas être meilleurs tout seul… Pour moi il n’y a pas des hiérarchies pour le gardien de but, en sélection, ce n’est pas comme en club il faut avoir du temps », a fait savoir Desabre à la traditionnelle conférence de presse d’avant-match.

Et d’ajouter, « Il y a la pression oui c’est normal, on fait notre boulot, mon objectif est de laisser quelques choses au Congo, je ne veux pas quitter et laisser un grand travail à Celui qui viendra, l’équipe Nationale n’est pas à moi ni aux joueurs ».

S’agissant de l’absence de Marcel Tisserand, le technicien français a indiqué que « c’est un choix sportif, nous sommes concentrés sur notre match de demain, là qu’il est je pense il sera derrière ses coéquipiers »

Signalons que, les fauves Congolais reçoivent les mourabitounes de la Mauritanie ce vendredi 24 mars, à 14 heures dans le cadre de la 3ème journée des éliminatoires CAN côte d’ivoire 2024. Le match retour comptant pour la 4e journée va se jouer après 4 jours à Nouakchott sur le coup de 23 heures 00.

Conformément à la pratique du Congrès, l’avant-projet de calendrier adopté par la conférence des présidents du Sénat

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La conférence des présidents conduite par Bahati Lukwebo, le président du Senat a adopté à l’unanimité, mercredi 22 mars, l’avant-projet de calendrier de la session de mars 2023, avec un accent particulier sur le contrôle parlementaire du Sénat.

Parmi les questions à traiter, comme le rapporte la cellule média du Sénat, figure un projet de loi relatif à la protection et aux responsabilités des défenseurs des droits humains en République démocratique du Congo. Le texte est disponible au Sénat et a été voté à l’Assemblée nationale. D’autres questions comprennent des questions pour le gouvernement : Les questions orales avec débat, les commissions d’actualité, d’interrogatoire et d’enquête ainsi que les commissions permanentes du Sénat.

Il convient également de noter que pour la séance qui s’est ouverte, le Président de la République a demandé une deuxième délibération sur la loi modifiant et complétant l’ordonnance-loi n° 89-031 du 7 août 1989 portant réglementation fiscale de promotion pour laquelle la présente proposition a été fait. a été examiné par la commission sénatoriale paritaire ECOFIN Infrastructures en première lecture, lors de sa session de septembre 2022.

« Il y a quelques importantes matières qu’on a pu relever et qu’on a discuté au niveau de la Conférence des présidents. Il y a la loi sur la création de l’agence de lutte contre la corruption qui sera traitée durant cette session, nous avons la loi sur la TPI (Taxe sur l’industrie) qui doit rentrer en commission paritaire, c’est une loi qui nous a été renvoyée par la Présidence pour une seconde lecture, nous allons ajouter aussi la loi prévue au niveau de la Commission des Relations Extérieures concernant le statut de nos diplomates et toutes ces matières feront partie de toute cette session. Nous avons plusieurs matières dans toutes les commissions », a déclaré devant la presse Michel Kanyimbu, Rapporteur du Sénat

L’avant-projet des matières adopté sera soumis à la session plénière prévue, à l’exception des modifications de dernière minute ce vendredi 24 mars 2023 pour adoption par les sénateurs.

Cette session parlementaire de mars s’ouvre le 15 mars, qui est la dernière session de la législature actuelle (2019-2023).

Jean-Bosco Kayombo, ancien DG de la SNEL est libre

Poursuivi en justice depuis la fin de l’année dernière à la suite d’une dénonciation de l’Inspection générale de Finances (IGF), pour corruption, conflit d’intérêt et une affaire de détournement, l’ex-directeur général de la Société nationale d’électricité (SNEL) Jean-Bosco Kayombo est acquitté ce jeudi 23 mars.

Lundi 20 février 2023, lors d’une audience publique tenue devant la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe qui siégeait à la Prison centrale de Makala, le ministère public avait requis six ans des travaux forcés contre Jean-Bosco Kayombo et ses codétenus.

Le ministère public avait également requis l’interdiction d’exercer le droit de vote après leur peine et d’accéder aux charges publiques et paraétatiques mais Léa juges ont décidé autrement.

L’ex DG de la SNEL était poursuivi avec ses deux co-prévenus, l’ancien directeur financier de cette société et la coordonnatrice chargée du suivi du placement des compteurs à prépaiement de la SNEL.

Est de la RDC : l’Ouganda va déployer des nouvelles troupes dans des zones sous contrôle de M23

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Après un échange avec le gouverneur militaire du Nord-Kivu, Constant Ndima, ce jeudi 23 mars à Goma, les délégués de Uganda people’s defence force (UPDF) ont annoncé le déploiement des troupes l’armée ougandaise dans cette partie du pays.

Cela va s’effectuer fin mars en cours à Rutshuru, Kiwanja, et sur l’axe Mabenga, en plein parc des Virunga. dans le cadre de la force régionale de l’EAC. Mike Walaka, colonel ougandais a affirmé sa volonté pour le retour de la paix dans cette partie affaiblie par la guerre.

« Nous venons apporter notre contribution à l’EAC, aux populations du Nord-Kivu et de la RDC en général pour le retour de la paix dans l’Est congolais. Toutes les armes illégales sont portées par des civils parce que l’armée gouvernementale est les FARDC et la police nationale congolaise. Tous les autres porteurs d’armes doivent les rendre pour que la paix revienne dans l’Est du pays », a-t-il déclaré.

Il a par ailleurs demandé aux populations du Nord-Kivu de collaborer ensemble avec les troupes qui seront déployées pour qu’il y ait la paix.

L’Ouganda compte déjà plus d’un millier de soldats sur le sol congolais dans le cadre des opérations conjointes « Shujaa » avec les FARDC contre les islamistes ADF dans les territoires de Beni et Irumu.

« Nous sommes tous des africains, nous avons besoin de la paix sans laquelle il n’y aura pas de développement, les peuples vont continuer de souffrir s’il n’y a pas la paix », a rappelé Mike Walaka.

Ce déploiement régional a été décidé par les chefs d’État de l’EAC en réponse à l’attaque du M23. Le Kenya, le Burundi avaient des troupes sur le terrain mais n’ont jamais combattu avec le M23 alors que la mission de cette force était d’attaquer. Ce que le gouvernement congolais ne cesse de répéter. Plusieurs voix se sont élevées pour exiger le départ de la force EAC, encore molle sur le terrain.

Ces zones où seront déployées les unités de l’armée ougandaise sont fortement contrôlées par les rebelles du M23.

Abus sexuels dans le milieu sportif : La FIFA pointe l’entraîneur Jonathan Bukabwaka

La Fédération Internationale de Football Association (FIFA) a provisoirement suspendu l’entraîneur congolais, Jonathan Bukabwaka. L’ancien entraîneur des jeunes des clubs d’Entente Urbain du football de Kinshasa (EUFKIN) sera loin de toutes activités liées au football au niveau national et international pendant 5 mois.

La FIFA l’a annoncée via un communiqué publié mercredi 22 mars dernier sur son site web officiel. Ce communiqué affirme encore plus le dossier des abus sexuels sur mineurs dans le secteur du football congolais qu’a révélé en novembre 2022 le journaliste français, Romain Molina.

En effet, dans le même document l’instance faîtière du football mondial accuse Mr Bukabwaka de faire partie des entraîneurs congolais dont elle a ouvert des enquêtes préliminaires via sa chambre d’instruction de la commission d’éthique indépendante (CICEI).

L’institution qui assure l’organisation du football mondial renseigne qu’elle a décidé d’ouvrir une procédure formelle contre le technicien congolais pour d’éventuelles violations de l’article 24 FCE. Une méthode qui fait suite aux informations et documents pertinents obtenus pendant la phase préliminaire des enquêtes.

Jonathan Bukabwaka n’est pas le premier entraîneur congolais à être suspendu dans cette affaire d’abus sexuels sur les mineurs. L’année dernière, 5 techniciens congolais ont été également suspendus par la Fédération congolaise de football association avant leur réhabilitation quelques temps après.

Revisitation du contrat sino-congolais : le gouvernement appuie sur l’accélérateur

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Dans l’optique de modifier les termes du contrat signé en 2008 entre le gouvernement congolais et les Groupe des entreprises chinoises, une première réunion du processus de revisitation de cet accord a été dirigée mercredi 22 mars à Kinshasa, par le directeur de cabinet du chef de l’Etat, Guylain Nyembo.

Présent à ces discussions, l’inspecteur général des finances Jules Alignete a exprimé son désir de voir ce contrat être rééquilibré.

« Nous avons présenté le dysfonctionnement, les déséquilibres que le gouvernement doit examiner et éventuellement endosser pour entamer les négociations avec la partie chinoise pour arriver à obtenir le rééquilibrage souhaité », a-t-il déclaré.

Jules Alignete qui ne jure que sur la révision, il a également assuré qu’il y a une possibilité pour y arriver

« On doit arriver à une révision. Ce n’est pas extraordinaire. La convention elle-même a prévu la revisitation si une des parties estime qu’il y a des choses qui doivent être modifiées », a-t-il martelé.

L’Inspection générale des finances (IGF) avait dénoncé dans un rapport le caractère déséquilibré du « contrat chinois » que la Chine a conclu en échange de l’exploitation des ressources minérales, pour construire des infrastructures dont ce pays a désespérément besoin depuis l’indépendance.

La partie chinoise s’est engagée, à travers un consortium d’entreprises chinoises (GEC), à construire 3 500 km de routes, plusieurs km de voies ferrées, 31 hôpitaux de 150 lits et 145 centres médicaux. Le tout pour un montant estimé à 6,5 milliards de dollars et en échange de concessions minières en RDC et de prêts à l’État congolais.

Dans ce rapport, l’IGF a mis en avant des décaissements importants aux entreprises chinoises implantées en RDC, mais des investissements très faibles dans les infrastructures au profit du pays. Elle a noté plusieurs cas de déséquilibre dans l’accord qui ont été décrits comme « le contrat du siècle ». A titre d’illustration, l’IGF note ce qu’il considère comme un « petit investissement d’infrastructure »

Toujours selon le rapport, la Sicomines (Société sino-congolaise des mines), la coentreprise rassemblant la société minière publique congolaise Gécamines, et, pour 68% du capital, les firmes Sinohydro Corp et China Railway Group a mobilisé pendant 14 ans des financements d’un montant total de 4,471 milliards de dollars et n’a consacré que 822 millions de dollars au financement de travaux d’infrastructures, soit 18,38% du financement total mobilisé.

L’IGF évoque qu’il n’y a pas eu de surveillance sérieuse des investissements de ses partenaires chinois et des revenus générés par la coentreprise Sicomines. Dans le cadre de l’accord avec Sicomines, les investisseurs chinois se sont engagés à dépenser 3 milliards de dollars dans des projets d’infrastructure, mais l’IGF demande maintenant à la Chine d’investir 17 milliards de dollars supplémentaires pour rééquilibrer l’accord signé avec la RDC en 2008

Ont également pris part à cette réunion, les représentants du gouvernement dont Alexis Gisaro Muvuni, Ministre d’État, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, Rose Mutombo Kiese, Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, et Elysé Bokumwana Maposo, vice-ministre du budget.

Aussi, il figurait des représentants de la Gécamines et ceux de la SICOMINES qui est une joint-venture sino-congolaise créée après la signature d’un accord entre les deux parties.

« Ni le sélectionneur, ni la Fédération n’ont pris la peine de me téléphoner… Pour moi c’est un manque de respect » (Marcel Tisserand)

Marcel Tisserand, l’ancien capitaine de l’équipe nationale de la République démocratique du Congo, a exprimé son mécontentement au regard de l’attitude du sélectionneur national, Sébastien Desabre et la Fédération a son égard. Une déception qu’il a fait savoir lors de sa sortie médiatique mercredi 22 mars 2023.

Au cours de cet entretien, celui qui a choisi porter le maillot de la RDC pendant 10 ans a témoigné de son respect au choix de Sébastien Desabre de ne pas lui convoquer pour la 37e fois.

« Ne pas être sélectionné c’est un fait. Ça part d’un point de vue. Comme on dit, c’est le choix du sélectionneur… Ni le sélectionneur, ni la Fédération n’ont pris la peine de me téléphoner, sachant que j’ai fait 10 ans que je suis là. Je trouve cela inadmissible et pour moi c’est un manque de respect », a-t-il regretté avant de poursuivre, « la FECOFA a mon numéro. Le coach aurait pu l’avoir pour au moins en discuter. Comme je l’ai dit, il y a des manières de faire».

Toutefois, l’actuel défenseur d’Al Ettifaq, club de la division 1 en Arabie Saoudite, a également témoigné son soutien à l’équipe nationale qui défiera ce vendredi 24 mars sur le coup de 14h de Kinshasa, la sélection de la Mauritanie en match aller des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024.

« Je souhaite beaucoup de bonheur à cette équipe et j’espère qu’elle ira le plus loin possible. Je serai toujours derrière l’équipe nationale », a conclu l’ancien sociétaire de Monaco de la Ligue 1 française.

L’ancien président français Nicolas Sarkozy séjourne à Kinshasa

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L’ancien président français Nicolas Sarkozy est arrivé mercredi 22 mars à l’aéroport international de Kinshasa, à bord d’un vol spécial en provenance de Paris, rapportent des sources aéroportuaire et officielle congolaises.

Les mêmes sources précisent que, la venue de Nicolas Sarkozy est une «visite privée» durant laquelle est aussi prévue une rencontre avec le chef de l’État congolais Félix Tshisekedi.

La porte-parole du chef de l’Etat, Tina Salama a expliqué que la venue de l’ancien Président français n’est aucunement à l’initiative du Président de la RDC, ce, avant de préciser qu’il n’existe aucun projet de médiation dans l’agression rwandaise qui serait confié à Monsieur Sarkozy.

Selon la lettre d’information Africa Intelligence, qui a révélé ce déplacement «censé rester confidentiel», Félix Tshisekedi aurait sollicité l’ex-président français «pour faciliter une amorce de dialogue» avec le président rwandais Paul Kagame, «dont Nicolas Sarkozy est proche».

Historiquement compliquées, les relations entre le Rwanda et la République démocratique du Congo sont exécrables depuis la résurgence fin 2021 de la rébellion du M23 («Mouvement du 23 mars»), qui s’est emparée depuis un an de larges pans de territoire du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC. Kinshasa accuse Kigali de soutenir cette rébellion, ce qui a été corroboré par des experts de

Sous la présidence de Nicolas Sarkozy (2007-2012), la France et le Rwanda s’étaient officiellement réconciliés, après les accusations de «complicité» de génocide portées par Kigali à l’encontre de Paris pour son soutien au régime hutu rwandais responsable de la mort en 1994 de 800.000 personnes, essentiellement des Tutsis. Nicolas Sarkozy avait reconnu en 2010 de «graves erreurs d’appréciation» et une «forme d’aveuglement» de la France.

Beni : Les sinistrés de la bombe à Kasindi refusent toute assistance du gouvernement et exigent la paix

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Quelques jours après l’attentat à la bombe ayant causé la mort de plusieurs personnes et des blessés dans une Église à Kasindi Lubiriha dans le territoire de Beni au nord Kivu, le gouvernement congolais a dépêché une forte délégation sur le lieu mercredi 22 mars pour compatir avec la population.

Une assistance refusée par la population de cette région meurtrie depuis plus de deux décennies par les terroristes ougandais de l’ Allied démocratics forces (ADF).

Plusieurs jeunes des mouvements citoyens, particulièrement ceux de la Lutte pour le changement (LUCHA) sont descendus au poste frontalier de Kasindi pour empêcher cette délégation de fouler le sol de Kasindi avec leur assistance en vivres et non vivres. Sur des calicots qu’ils portaient, on pouvait lire, “Nous voulons seulement la paix, pas d’assistances”.

Fiele Mutupeke, l’un des militants de la Lucha section de Kasindi exige au gouvernement congolais et particulièrement au président de la République de donner la paix à cette région longtemps meurtrie.

« On ne peut pas chaque fois attendre les assistances à la place de la paix. La population de Kasindi , de Beni et de l’Est en général a besoin de la paix et non pas besoin des dons et assistance du gouvernement. Nous sommes choqués de voir que le gouvernement de Warriors ne maîtrise pas la situation d’insécurité ici chez nous. Notre priorité, c’est la paix. Si nous avons la paix, personne n’aura besoin de ces fameux dons», a-t-il fait savoir.

Les ADF continuent à faire la loi dans cette région de Beni jusqu’au point d’étendre leur zone opératoire au sud de Beni. Affiliés à l’organisation État islamique, ces derniers ont fait leur première incursion à Lubero où ils ont tué 9 personnes le samedi 18 mars dernier au village Nguli à quelques kilomètres de Kyavinyonge dans la chefferie de Baswagha.

Embouteillages à Kinshasa : L’hôtel de ville insiste sur le respect des heures de circulation pour les gros engins

Le ministre provincial de l’Intérieur, sécurité et justice de Kinshasa, Gratien Tsakala et son collègue des Transports et voies de communication, Kempay Mbokoso, martèlent sur le respect des heures de circulation pour les gros engins et autres remorques, à savoir de 21h à 5h du matin.

Aussi, il a rappelé l’interdiction au conducteur toute pratique qui consiste à abandonner les véhicules sur la chaussée pendant de longues heures sous quelque prétexte que ce soit.

Dans un document signé le 21 mars dernier, ces membres du gouvernement Ngobila justifient leur décision suite aux embouteillages sur les artères de la capitale congolaise dus au non-respect de la réglementation en vigueur par des conducteurs, perturbant ainsi le trafic urbain.

« Ainsi, à dater de ce jour, des équipes mixtes du gouvernement provincial ainsi que de la police nationale congolaise seront déployées pour veiller à la stricte observance de ces mesures… Tout contrevenant s’exposera à des amendes transactionnelles », peut-on lire dans ce document parvenu à Kt.cd ce mercredi 22 mars.

Dans ce même document, ils ont précisé que, les véhicules de vingt tonnes et plus appartenant aux services publics de la Défense nationale et de la sécurité du territoire, ainsi que ceux affectés aux travaux Publics, ne sont pas concernés.

« Toutefois, pour les conducteurs des sociétés brassicoles, pétrolières et toute autre entreprise œuvrant dans le secteur de l’alimentation commis à des livraisons pendant la journée, ils devront requérir une dérogation spéciale signée conjointement par le ministre provincial en charge de l’intérieur, sécurité et Justice et celui de transport et voies de communication », a-t-on poursuivi.

Le trafic urbain des gros engins durant la journée a repris depuis la coupure de la route au niveau de Matadi kibala dans la commune de Mont Ngafula. Les ingénieurs chargés des travaux pour la réhabilitation de ce tronçon auraient souhaité de les faire passer la journée afin de bien poursuivre les travaux la nuit.

Justice : Quatre mois après, l’affectation de 2500 magistrats pour l’exercice 2023 tarde à venir

L’on compte près de 5 mois depuis la publication des résultats du concours des candidats magistrats en République démocratique du Congo (RDC). Mais jusqu’à ce jour, rien n’a fuité sur l’affectation des 2500 magistrats en 2023 sur les 5000 retenus.

L’opinion s’interroge notamment sur les raisons qui occasionneraient ce retard alors que, le 28 novembre devait avoir lieu la transmission des résultats au Président du CSM, et deux jours après, la transmission au Président de la République, du projet d’ordonnance de nomination de nouveaux magistrats, Dieudonné Kamuleta, président du Conseil supérieur de la magistrature.

L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) estime que le retard est énorme. Elle invite ainsi le Conseil Supérieur de la Magistrature et le Gouvernement d’accélérer le processus de nomination, formation et affectation de 2500 magistrats sur 5000, retenus à l’issue du dernier concours.

Le jour de la publication des résultats, le président du Conseil supérieur de la magistrature, avait rassuré quant aux moyens financiers et matériels en vue de l’installation des candidats retenus (5000) à l’issue du concours des magistrats.

Le chef de l’État, Felix Tshisekedi dans son discours sur l’état de la nation le 10 décembre dernier, avait appelé le Conseil supérieur de la magistrature à veiller à une répartition équilibrée lors des affectations des différents magistrats en évitant « la politique actuelle visant à concentrer certains magistrats dans les ressorts des villes au détriment des milieux ruraux ».

Au total, 5000 magistrats ont été retenus après le concours à partir des candidats ayant obtenu 50%. D’après le Président Kamuleta, 2 500 d’entre eux seront engagés pour l’exercice 2023 et le reste pour 2024.

Théo Ngwabidje à nouveau réhabilité par la Cour constitutionnelle

Nouveau rebondissement dans le dossier de la destitution du gouverneur de la province du Sud Kivu. Se référant à sa récente publication sur Twitter Théo Ngwabidje Kasi vient d’être réhabilité et tout son gouvernement ce mercredi 22 mars 2023. 

«  Je rends grâce à Dieu et remercie la Cour constitutionnelle d’avoir promu l’Etat de droit par la réhabilitation de mon Gouvernement. Je m’engage à poursuivre la vision du Chef de l’État, le peuple d’abord » a-t-il écrit en début de la soirée. 

Cette réhabilitation tombe pendant que son intérimaire séjourne dans la capitale Kinshasa où il a été convoqué par le ministre de l’Intérieur Daniel Aselo après lui avoir interdit de prendre une série des mesures en sa qualité d’intérim.

Airtel Africa va diffuser « The Voice Africa» sur les écrans dès mars avec promesse de mettre en valeur le talent, le divertissement et l’enthousiasme des Africains

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Airtel Africa, l’un des principaux fournisseurs de services de télécommunications et d’argent mobile, présent dans quatorze pays d’Afrique, annonce aujourd’hui que l’émission très attendue, The Voice Africa, débutera le 26 mars 2023.

Airtel Africa, en tant que sponsor principal, s’est associé à FAME Studios Africa pour diffuser l’émission sur les chaînes de télévision gratuites de ses marchés et sur Airtel TV.
The Voice Africa a enregistré 78 804 inscriptions en provenance du Nigeria, du Kenya, des Seychelles, du Tchad, de l’Ouganda, du Congo, de la Zambie, de la Tanzanie, du Rwanda, du Gabon, de Madagascar, du Malawi et de la République démocratique du Congo. 12 308 talents ont ensuite été sélectionnés pour les auditions et un total de 100, sept par pays en plus de deux jokers, ont été choisis pour participer aux spectacles en direct à Lagos, au Nigeria.

The Voice Africa adoptera le format de l’émission mondiale, en commençant par les auditions à l’aveugle, les battles, les K.O., les séries éliminatoires et en terminant par le show en direct. Le spectacle durera 25 semaines, à raison d’une émission par semaine, les premières émissions étant consacrées aux auditions à l’aveugle basées uniquement sur la voix des talents et non sur leur apparence. The Voice Africa devrait attirer un public à la fois panafricain et mondial, avec un panel de coachs et d’animateurs de télévision de haut niveau qui verront l’un des 100 talents sélectionnés être couronné The Voice Africa.

Anthony Shiner, directeur commercial du groupe Airtel Africa, a déclaré : Nous sommes ravis de faire enfin connaître au monde entier les talents musicaux exceptionnels de l’Afrique grâce à la version continentale de l’émission à succès The Voice, reconnue dans le monde entier. The Voice Africa mettra en valeur les talents musicaux africains, procurant engouement et divertissement à des millions de personnes à travers le monde, tout en présentant des voix, des performances et des intrigues incroyables. C’est l’occasion de célébrer et de contribuer à la scène musicale africaine à travers des histoires vraies de résilience, de persévérance, de lutte et de succès auxquelles certains d’entre vous peuvent s’identifier et qui auront sans aucun doute un impact sur votre vie.

Airtel Africa croit en la capacité des jeunes talents sur le continent et a toujours soutenu l’idée que les jeunes africains sont les futurs leaders, non seulement sur le continent mais aussi dans le monde entier. Pour montrer son engagement et le soutien de l’organisation, Airtel Africa a investi dans diverses initiatives visant à promouvoir les jeunes talents et l’expertise dans les secteurs de l’éducation, du sport et de l’innovation.

En 2021, Airtel Africa a annoncé un investissement inédit de 57 millions de dollars dans l’éducation, en partenariat avec l’UNICEF, qui vise à fournir et à accroître l’accès à l’éducation numérique pour améliorer l’avenir des enfants africains. Parmi les autres initiatives auxquelles Airtel Africa a participé au fil des ans, citons les MTV Africa Music Awards (MAMAs), le Zain Africa Challenge, qui a rassemblé des étudiants universitaires dans un concours de quiz, et les Airtel Rising Stars, un tournoi de football pour les garçons et les filles de moins de 15 ans.

Pour plus d’informations sur The Voice Africa, veuillez consulter le site https://www.thevoice.africa/en.

Climat : la COP 15 note l’importance de la RDC pour la lutte contre la désertification et la sécheresse

Le Premier ministre de la RDC Sama Lukonde s’est entretenu mardi 21 mars à Kinshasa avec une délégation de la Conférence de Montréal de 2022 (COP 15) sur la situation environnementale liée particulièrement aux questions liées à la lutte contre la désertification, la dégradation du sol et la sécheresse.

Alain Richard Donwahi, président de la COP 15 a souligné, au sortir de cette audience, l’importance de la RDC pour l’environnement mondial.

« Le Bassin du Congo est déjà important pour l’environnement mondial, le climat mondial, pour les forêts. Et donc, la République Démocratique du Congo est un pays incontournable », a-t-il déclaré.

Il a donc rappelé la nécessité d’une protection de l’environnement de la part des autorités dans la lutte contre la désertification, dégradation de sol et la sécheresse.

« Notre responsabilité est aujourd’hui de passer à l’action et d’avoir des résultats probants pour nos populations. Voilà l’objet de ma visite ici qui a été très enrichissante qui m’a montré à quel point les autorités de ce pays ont à cœur de résoudre le problème de déforestation et de lutte contre le changement climatique et de préservation de la biodiversité », a conclu Alain Richard Donwahi.

La Conférence de Montréal de 2022 sur la biodiversité (COP15 ) a été organisée en 2022 par les parties de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique. Cette conférence poursuit les objectifs de : protéger 30% de la planète d’ici 2030; restaurer 30% des écosystèmes; réduire l’impact des pesticides, augmenter les financements en faveur de la protection du vivant.

Éliminatoires CAN 2024: La tanière des Léopards affiche complète

Huit Léopards ont atterri mardi 21 mars 2023 à l’aéroport de Loano à Lubumbashi où ils livreront le match aller des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024 contre la Mauritanie.

Il s’agit de Cédric Bakambu, Théo Bongonda, Chancel Mbemba, Arnaud Lusamba, Vital Nsimba, Meschack Elia, Joël Kiassumbua, Chadrac Akolo. Ce groupe complète celui composé de 21 qui ont atterri lundi 20 mars 2023.

Désormais à 29, les Léopards ont pris part aux deuxième séances d’entraînement ténue dans soirée du hier au stade TP Mazembe de la Commune de Kamalondo.

L’équipe de la Mauritanie va atterrir dans la soirée de ce mercredi 22 mars avant le match prévu le vendredi 24 mars prochain au stade TP Mazembe.

Naissance des bébés siamois à Bagata : Jean-Jacques Mbungani rassure sur leur prise en charge

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Une équipe médicale d’urgence ont pris en charge les bébés siamois nés mardi 21 mars au village Misay, territoire de Bagata à environ 80 kilomètres de Bandundu ville.

Jean-Jacques Mbungani, ministre national de la santé publique, hygiène et prévention rassure que l’hôpital Kalembelembe et Ngaliema vont prendre en charge ces bébés qui sont actuellement à la clinique universitaire de Bandundu ville.

Dans une vidéo devenue virale sur la toile, le médecin directeur de ce centre de santé a indiqué que son établissement sanitaire n’a pas assez de matériel pour opérer ces bébés jumeaux.

« Ici dans le centre de santé de référence de Misay dont je suis médecin directeur, nous n’avons pas assez de matériel. Nous vous demandons de l’aide pour que ces enfants se retrouvent entre les mains des spécialistes pour les opérer », a-t-il convié.

Ce médecin a également ajouté que ces bébés, tous deux de sexe masculin, nés par césarienne sont bel et bien vivants.

Assemblée nationale : la loi Tshiani dans le calendrier de la session de mars

La proposition de loi «Tshiani», qui fait grand bruit, pour son caractère jugé discriminatoire pour certains hommes politiques a été alignée dans le calendrier des matières à traiter au cours de la session ordinaire de mars.

L’adoption de ce calendrier a été effectuée mardi 21 mars lors d’une plénière à l’Assemblée nationale. Recalée en septembre 2021 Cette proposition de loi portée par le député Nsingi Pululu est reprise dans une session de mars jugée très politique selon le président Mboso lors de son allocution à l’ouverture de la session.

D’après son auteur, Cette loi servira, si elle est adoptée, à verrouiller l’accès à la présidence de la République et d’autres fonctions de souveraineté en République démocratique du Congo. En réaction sur Twitter Noël Tshiani salue « le courage et le patriotisme du Bureau et des députés nationaux» qui selon lui ont bravé «les intimidations» pour aligner cette proposition de loi.

Répartition des sièges une priorité

Parmi les matières prioritaires, il y a l’examen du calendrier électoral de la CENI, la loi portant répartition des sièges et tout autre matière allant dans le sens du processus électoral en cours. L’Assemblée nationale classe aussi parmi ses priorités au cours de cette session, toutes les matières liées à la sécurité et la défense nationale.

Le projet de calendrier prévoit aussi l’examen des rapports annuels d’activités de la CENI, de la CNDH-RDC, du CSAC ainsi que le rapport-synthèse des rapports des vacances parlementaires pour la période du 16 décembre 2022 au 14 mars 2023.

La Chambre basse va également exploiter le projet de loi autorisant la ratification du protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des personnes handicapées en Afrique, les propositions de lois portant création, organisation et fonctionnement de l’Agence nationale de lutte contre la corruption et l’Ordre des ingénieurs agronomes en RDC.

Nord-Kivu: Les FARDC démentellent un réseau des recruteurs du M23 des jeunes à Goma

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Joli coup de filet des services de sécurité de la province du Nord Kivu qui viennent de mettre la main à Goma sur un réseau des hommes chargés de recruter des jeunes au compte de la rébellion du M23 dans la ville de Goma.

Cinq (5) parmi ces agents de liaison du M23/RDF chargé du recrutement ont été présentés à la presse ce mardi 21 mars 2023 par le lieutenant colonel Njike Kaiko Guillaume, porte-parole de l’armée loyaliste en province du Nord Kivu qui appelle les jeunes à ne pas céder aux sensibilisations de ces derniers qui les vendent du vent.

« Ces jeunes gens sont chargés de sensibiliser les Congolais et les recruter dans le rang des rebelles du M23/RDF. Grâce à nos services de renseignement, nous avons pu mettre la main sur ces gens qui ont été chargés de faire ce travail et nous vous les présentons aujourd’hui » a-t-il dit.

L’un d’eux qui est passé aux aveux confirme avoir été contacté par la rébellion du M23 il y a une semaine pour cette fin et d’amener plus des jeunes à adhérer à ce mouvement.

« On m’a proposé de recruter au moins 20 jeunes par semaine. Ils m’ont promis de me donner 100$ à chaque fin de l’opération et moi j’ai accepté vue la situation de la pauvreté dans laquelle je me trouve» a dit Asante Bizimana l’un de ces agents de liaison.

Celui-ci précise qu’il avait été contacté par l’un de ses collègues de l’école primaire qui fait parti déjà de la rébellion.

L’armée congolaise, à travers son porte-parole en province appelle les jeunes à n’intégrer que l’armée loyaliste pour défendre l’intégrité du territoire national.

RDC : Le contrat sino-congolais sur la table du Parlement

Lors de la séance plénière ce mardi 21 mars, le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso a déclaré que le contrat signé entre la RDC et les entreprises chinoises sera évalué au cours de la session parlementaire de ce mois.

À en croire le speaker de la chambre basse du parlement, les élus nationaux vont s’investir dans le contrôle de ce contrat après les déclarations du président Félix Tshisekedi sur le rééquilibrage des avantages entre les différentes parties.

Concernant le secteur minier, M. Mboso a martelé sur la nécessité du respect par tous les acteurs.

« Tant que ce n’est pas respecté, tant que l’État congolais ne trouve pas son compte, ces contrats apparaîtront comme des contrats abusifs », a-t-il souligné.

Le contrat Sino-congolais suscite beaucoup de réactions au sein de l’opinion publique depuis le rapport de l’Inspection générale des Finances ( IGF). Dans son rapport, cette dernière a révélé que les entreprises chinoises ont déjà exploité les minerais à une valeur de plus de 2 milliards USD contre environ 822 millions d’infrastructures construites pour la RDC.

« J’ai décidé de faire mon come-back de manière à pouvoir aider la nation » (Cédric Bakambu)

Cédric Bakambu est l’un des tops buteurs de l’histoire de la sélection de la République démocratique du Congo (RDC) avec 13 buts en 40 sélections.

L’actuel avant-centre d’Olympiakos va effectuer son retour dans cette sélection dirigée par Sébastien Desabre, entraîneur d’origine française après avoir annoncé sa retraite internationale il y a une année. Un come-back qui s’annonce comme une histoire d’amour envers sa patrie.

Dans une sortie médiatique lundi 20 mars dernier, l’ancien sous-marin jaune de Villarreal a abordé des questions sur sa carrière internationale avec la RDC.

« J’ai décidé de faire mon come-back de manière à pouvoir aider le collectif et la nation parce qu’on en a grandement besoin », a-t-il fait savoir.

Le légendaire buteur de Villarreal, équipe de la division 1 d’Espagne, avec 47 buts a également évoqué les raisons qui ont été à la base de sa décision de dire stop aux Léopards.

« Il était arrivé à un stade de ma carrière, j’avais beaucoup accumulé les choses et j’avais beaucoup donné à la sélection quitte à m’oublier par moment… Il faut savoir que pendant la campagne d’élimination pour la Coupe du monde, j’ai pas de club avant de finir à l’Olympique de Marseille, je ne suis pas encore installé mais je répondais présent quand même aux appels du sélectionneur à l’époque. Ma carrière était un petit peu mise au second plan et j’avais beaucoup donné pour une sélection nationale dont un moment donné je dis stop, je vais remettre de l’ordre dans ma carrière personnellement et ensuite quand ça ira mieux ben on verra », a expliqué l’ancien attaquant de Sochaux.

Le buteur de 31 ans n’a pas manqué des mots pour complémenter l’apport du successeur d’Hector Cuper, Sébastien Desabre à la tête de cette sélection nationale depuis sa nomination en 2022.

« Il a beaucoup professionnalisé notre sélection… Je pense c’est quelqu’un qui mérite sa chance , donc j’ai envie de lui donner toutes les armes possibles pour qu’il à ses fins », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, l’ancien coéquipiers de Chancel Mbemba à l’OM, reste optimiste quant à la qualification de la RDC à la prochaine phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024. Il dit que le congo ne loupera pas ce ticket qualificatif bien qu’il soit dernier avec zéro point dans le groupe I.

Deal entre Kigali et Londres sur la migration, achat du silence de la Grande-Bretagne face à l’agression en RDC

L’accord entre la Grande-Bretagne et le Rwanda en matière d’immigration a été conclu en échange du silence de Londres sur les exactions commises par le régime du président Kagame, c’est ce que pense Felix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo.

Dans une interview accordée à un média britannique,lundi 20 mars, Felix Tshisekedi dresse un bilan accablant de son voisin. il s’étonne que le pays aux grandes valeurs comme le Royaume-Uni soit partenaire de celui qu’il décrit comme un dictateur criminel et sanguinaire.

« Comment un pays aux grandes valeurs comme le Royaume-Uni peut-il faire des compromis avec de tels partenaires ? », s’est-il interrogé. En avril dernier le Rwanda a signé un accord controversé avec Londres pour accueillir sur son sol des migrants et demandeurs d’asile de diverses nationalités acheminés du Royaume-Uni. Malgré les critiques, Suella Braverman, la ministre britannique de l’Intérieur s’est rendue au Rwanda pour finaliser l’accord.

M. Tshisekedi accuse la Grande-Bretagne de « fermer les yeux » sur les abus de Kagame, sur le bilan antidémocratique de celui-ci et les atrocités commises par son armée supplétive dans l’Est du Congo.

Les relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali ne ressemblent plus à un fleuve tranquille depuis la résurgence de la rébellion du M23 en novembre 2021. Ces rebelles terrorisent la province du Nord Kivu dans l’Est de la RDC et occupent plusieurs localités dans cette contrée.

Pour Kinshasa, ces rebelles ne sont que des supplétifs de l’armée rwandaise. Un rapport de l’ONU établit le soutien du Rwanda voisin à ces rebelles.

Fally Ipupa annonce un autre concert VIP ce 25 mars à Showbuzz

Après avoir fait sold Out lors de son concert VIP du 18 mars au Pullman hôtel, l’artiste grimpe les enchères. Il a annoncé ce mardi 21 mars un autre concert qu’il surnomme « Le plus VIP » ce samedi 25 mars à Showbuzz.

Pour le plus VIP, l’artiste double le prix du billet, il passe de 300$ à 500$, chose qui suscite énormément des polémiques sur les réseaux sociaux .

Notons que, c’est avec un écart d’une semaine que l’Aigle refait un concert VIP et que déjà les billetteries annoncent un sold Out.

« La RDC reste ami et frère de la Russie », ( Felix Tshisekedi)

Dans une interview accordée au média The Times lundi 20 mars, le président de la République démocratique du Congo Felix Tshisekedi a déclaré que son pays reste ami et frère de la Russie.

« Nous savons ce que vivent les Ukrainiens, nous savons que nos populations paient le lourd tribut de la guerre », a-t-il déclaré.

Le président congolais a tout de même fustigé l’attitude de la communauté internationale à l’égard de la situation dans l’Est de la RDC.

« Quand un conflit se produit en Europe ou dans des pays amis, la communauté internationale se mobilise pleinement, mais lorsqu’il s’agit de nous, en Afrique, la communauté internationale reste totalement silencieuse. Vous pouvez constater une perte de confiance dans la communauté internationale et vous pouvez voir que nous allons nous jeter dans les bras de la Russie », a-t-il dit.

La RDC, dont la superficie équivaut à celle de l’Europe occidentale, fait partie de la petite minorité de pays africains qui ont voté en faveur d’une résolution condamnant l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Félix Tshikedi compte briquer un second mandat lors des élections qui pointent à l’horizon. Il a loué les progrès réalisés sous sa présidence en matière de réformes démocratiques, de lutte contre la corruption, d’amélioration de la sécurité alimentaire, de croissance économique et de mesures visant à faciliter les investissements étrangers.

Il a par ailleurs nié les accusations de trucage des élections qui lui auraient permis de gagner le pouvoir.
 
Il a également dénoncé la politique de « deux poids, deux mesures » appliquée par la Grande-Bretagne et d’autres pays.

Éliminatoires CAN 2024: La RDC affûte déjà ses armes

Dernière du groupe I avec zéro point, la sélection congolaise est appelée à remonter la pente face au leader au classement, la Mauritanie. Cette mission, pas impossible, remonte d’ores et déjà ce jeudi 24 mars. Pour ce faire, la RDC affûte déjà ses armes.

Après avoir foulé le sol de leurs ancêtres depuis hier lundi 20 mars 2023 pour la majorité d’entre eux, les Léopards ont effectué dans les après-midi, soit à partir de 16h, leur première séance d’entraînement sous la direction du sélectionneur national, Sébastien Desabre.

19 sur les 29 internationaux congolais convoqués par le technicien français ont atterri à Lubumbashi, Chef-lieu de la province du Haut-Katanga. Il s’agit de William Balikwisha, Glody Lilepo, Aaron Tshibola, Gaëtan Laura, Arthur Masuaku, Silas Katompa, Aldo Kalulu, Yoane Wissa, Samuel Moutoussamy, Merveille Bope, Jackson Muleka, Lionel Mpasi, Gael Kakuta, Jordan ikoko, Fiston Kalala, Arsène Zola, Mukoko Amale, Joris Kayembe et Inonga Baka.

Cette série de préparation va se poursuivre à huis clos ce mardi 2, mercredi 22, avant d’achever jeudi 23 mars, soit un jour avant le premier acte au stade TP Mazembe qui s’annonce crucial notamment pour la RDC.

Sama Lukonde lance les travaux du nouveau bâtiment de la Primature

Le Premier ministre Sama Lukonde a lancé, lundi 20 mars à Kinshasa, les travaux de construction du nouveau bâtiment de ce service d’administration de la Primature.

D’après le cellule de communication de la Primature, les travaux de construction de cet édifice, baptisé « Bâtiment Jean-Michel Sama Lukonde par le Secrétaire Général à la Primature, sont confiés à l’entreprise Asia Construct SARL, qui a déjà perçu les 30 % du montant global du projet, frais nécessaires au lancement des travaux qui dureront 6 mois maximum pour un coût de plus de 2 millions USD.

Ce nouveau bureau comptera un rez-de-chaussée avec 11 bureaux; un étage, qui aura 12 bureaux et une salle de réunions ; puis, une cave, qui gardera les archives du Gouvernement. Cette cave aura en son sein, une salle de réception, une salle d’attente, un rayonnage, une salle de classement des archives, une salle de numérisation, et une salle de lecture, type bibliothèque et quelques bureaux.