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L’ambassadeur de France en RDC fait ses adieux après une mission de trois ans

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Lundi 26 août, à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi a reçu Bruno Albert, ambassadeur de France en RDC, venu lui faire ses adieux au terme de sa mission de trois ans en République démocratique du Congo.

Au cours de cet échange, le diplomate français a dressé un bilan positif des relations bilatérales entre Paris et Kinshasa, marquées par une coopération soutenue, rapporte la présidence.

Néanmoins, cette rencontre a également été l’occasion d’aborder un incident regrettable survenu le 23 août dernier, impliquant deux diplomates français. Ceux-ci ont été victimes d’une intrusion liée à un différend foncier, portant atteinte à une emprise française.


Le Président Tshisekedi a fermement condamné ces actes contraires aux conventions internationales protégeant les diplomates, assurant que les responsables ont été appréhendés et que des mesures seront prises pour éviter la récurrence de tels événements.

Martin Fayulu en meeting le 31 août prochain 

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Le président de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement sort de son silence après la période électorale. Ce dernier annonce son tout premier meeting de l’année, le 31 août prochain, il appelle les congolais (kinois)  à y prendre part. 

Depuis les États-Unis, où il a participé au congrès du Parti démocrate, l’opposant Martin Fayulu souligne que le pays est en régression et qu’il faut un dialogue politique pour le relever.  

« Les autres pays évoluent et nous, nous régressons. On ne stagne pas, mais on régresse. Et il nous faut une seule chose : la cohésion nationale. Aujourd’hui, la solution et la seule c’est qu’on se mette autour d’une table, nous tous, parties prenantes, autour de nos chefs spirituels », dit-il.

L’objectif de cette démarche, selon lui, est de renforcer « la cohésion nationale » et de soutenir l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo (RDC), alors que le pays fait face à une agression du Rwanda sous couvert du groupe rebelle M23.

Interclubs de la CAF : les clubs congolais fixés sur leurs adversaires 

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Les quatre clubs congolais engagés aux interclubs de la CAF vont tous disputer le deuxième tour des préliminaires. En Ligue des champions TP Mazembe va affronter RED Arrows Football Club de la Zambie.

Le club zambien s’est imposé (2-0) devant Nyasa Big Bullets du Malawi. Le match aller est prévu le samedi 14 septembre au Heroes Stadium de Lusaka. Le retour aura lieu une semaine après, le 21 septembre 2024 au Stade TPM de Lubumbashi.

L’AS Vita Club affrontera le club sud-africain de Stellenbosch Football Club au deuxième tour des préliminaires de la coupe de confédération. Dans la même compétition, St Eloi Lupopo rencontre le club Bravos do Maquis, d’Angola, tombeur du SC Coastal Union de la Tanzanie. 

Incendie au marché de la Liberté : le gouvernement au chevet des victimes du sinistre 

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Le gouvernement congolais va assister les personnes qui ont perdu leur marchandise dans un incendie déclenché dans la nuit du 24 au 25 aout, au marché de la Liberté. 

La Première ministre Judith Suminwa à la tête d’une délégation du gouvernement, a effectué une descente de compassion pour  s’imprégner de la situation, mais aussi réconforter les victimes. 

Selon le constat du gouvernement, il n’y a eu aucune perte en vie humaine, mais plus ou moins 100 étalages et  plusieurs marchandises sont calcinés au pavillon cinq du marché de la liberté dans le district de la Tshangu. 

La cause de l’incendie reste inconnue, le ministre de l’Intérieur a lancé une enquête pour comprendre tous les contours de cet événement malheureux, qui n’est pas un cas isolé. 

La cheffe du gouvernement promet une action urgente pour soulager les victimes. « Il est essentiel de trouver des solutions immédiates pour soutenir les commerçants touchés, surtout à l’approche de la rentrée scolaire. Nous allons travailler ensemble pour répondre à cette urgence », a déclaré Mme Judith Suminwa.

« J’ai demandé aux représentants des détaillants et des grossistes de constituer une délégation qui viendra discuter avec moi demain à la Primature. Des listes de tous les sinistrés seront dressées pour nous permettre d’agir en faveur de vraies victimes. Les commerçants des marchés congolais sont ceux qui soutiennent notre économie. C’était important pour moi de venir constater le dégât et d’envisager des solutions », poursuit-elle. 

Le VPM de l’Intérieur et Sécurité Jacquemain Shabani, le ministre national de la Santé, Roger Kamba, le gouverneur de la ville, Daniel Bumba, et quelques membres de son gouvernement étaient sur le lieu. 

Les FARDC dénoncent les communiqués manipulateurs et mensongers du M23

Les forces armées de la République démocratique du Congo ont vivement critiqué les communiqués du groupe rebelle M23, les qualifiant de « manipulateurs » et de « mensongers ». Selon l’armée congolaise, ces communiqués tentent de dissimuler les violations du cessez-le-feu par le M23.

L’armée indique qu’elle est prête à saisir les mécanismes conjoints de vérification afin de faire la lumière sur ces actes et d’en tirer les conséquences. Les forces armées de la RDC accusent ainsi le M23 de chercher à tromper l’opinion publique par le biais de ces communiqués.

Ce conflit opposant le gouvernement congolais et le groupe rebelle M23 dure depuis plusieurs années dans l’est de la RDC, malgré les différents accords de paix signés. La situation humanitaire reste très préoccupante dans cette région.

RDC : l’escalade des combats entre l’armée et le M23 reprend 

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Les hostilités ont repris dimanche 25 août, dans la région orientale de la République démocratique du Congo, après une période de trois semaines d’accalmie, entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 qui bénéficient du soutien rwandais, dans le territoire de Lubero, situé au nord de la province du Nord-Kivu.

Des affrontements violents impliquant des armes lourdes ont été signalés entre les forces du M23 et les FARDC à Kikuvo. Selon le lieutenant-colonel Mak Hazukay, porte-parole des opérations Sokola 1 Grand Nord, ces échanges de tirs se sont produits le long de l’axe Matembe – Kirumba. Des résidents de la région rapportent que ces combats, survenus dans le territoire de Lubero, ont engendré une tension palpable autour de la ville de Kirumba, située à environ cent kilomètres de Goma.

Actuellement, il demeure incertain qui détient le contrôle de la région. De son côté, la société civile exprime des inquiétudes quant à la poursuite des hostilités sur cet axe reliant Butembo et Béni, deux importantes villes et centres commerciaux du Nord-Kivu. Par ailleurs, des affrontements ont également été signalés à Rutshuru et dans le territoire de Masisi.

Le 4 août, un cessez-le-feu a été proclamé grâce à l’intervention de la médiation angolaise, suite à des pourparlers entre les gouvernements de Kinshasa et de Kigali. Cependant, des sources affiliées au M23 ont affirmé que le groupe rebelle ne se considérait pas lié par cet accord, n’ayant pas été impliqué dans les discussions.

Goma: un corps sans vie d’un militaire FARDC retrouve à Ndosho

Un corps sans vie habillé  en uniforme militaire a été retrouvé tôt le matin de ce dimanche 25 août dans la commune de Karisimbi en ville de Goma.

Le fait se passe au quartier Ndosho dans les encablures du terrain dit Kabasha. Après la fouille sur la dépouille, il s’est avéré qu’il s’agirait d’un militaire avec son arme numérotée, de type AK47.

Aucune source d’entre les cadres de base n’explique les circonstances exactes du décès de ce dernier alors que le quartier a été pris d’assaut par des bandits armés la nuit quasiment toute entière.

Les enquêtes des autorités devront tirer au clair la situation et définir les circonstances exactes de la mort de ce dernier.

Nord-Kivu : en violation du cessez-le-feu, le M23 et les Wazalendo intensifient les combats à Tongo et Kirumba

Les combats acharnés sont signalés depuis tôt le matin de ce samedi 24 août 2024 entre les rebelles du M23 et les jeunes résistants Wazalendo à Tongo, dans la chefferie de Bwito en territoire de Rutshuru.

Les sources locales font savoir que c’est le M23 a attaqué en premier la position des Wazalendo dans cette partie du territoire de Rutshuru, ce qui a conduit à une grande panique dans le chef de la population de cette entité qui s’est déplacée en masse vers d’autres zones jugées plus ou moins calme. Les mêmes sources font savoir que jusque dans la soirée, les coups de balle ont été entendus dans plusieurs villages du groupement Tongo.

Les deux protagonistes se disputent le contrôle du groupement.De l’autre côté vers Jomba, les jeunes Wazalendo se renforcent par d’autres éléments venus de Butembo et partout ailleurs pour assurer l’intégrité du territoire national.

A Kirumba, dans le territoire de Lubero, c’est l’administrateur du territoire de Lubero qui dénonce la violation flagrante du cessez-le-feu tel que voulu par les chefs de l’État au cours des discussions à Luanda en Angola.

Le colonel Alain Kiwewa accuse les M23 qui attaquent les positions de ces jeunes Wazalendo et troublent ainsi la quiétude de la paisible population. Tout de même, le colonel Alain Kiwewa rassure que l’armée congolaise garde toujours ses positions initiales dans le territoire de Lubero et que la situation sur terrain reste sous contrôle.

Nord-Kivu: vive tension à Nyiragongo ce samedi matin après l’assassinat de deux personnes

Une matinée très agitée ce samedi 24 août 2024 dans la matinée en territoire de Nyiragongo au nord Kivu.

À la base, les habitants de cette partie du pays montent au créneau et dénoncent haut et fort l’insécurité devenue monnaie courante. Ceci après l’assassinat de deux personnes la soirée du vendredi par des hommes armés non autrement identifiés dans le groupement Munigi précisément dans le village Turunga.

Thierry Gasisiro, secrétaire de la société civile du territoire de Nyiragongo qui nous livre cette information précise que depuis tôt le matin,les manifestants en colère sont descendus dans les rues pour manifester leurs mécontentements suite à cette Insécurité. La route Kihisi menant vers le bureau de la chefferie de Nyiragongo est bloquée par des tas de pierres.

Les éléments de la police nationale congolaise tentent d’intervenir pour calmer la situation mais ne parviennent pas à maîtriser la colère des manifestants.

Une situation qui impacte sur les activités socioéconomiques dans une partie de la ville de Goma. Dans le quartier Majengo, située au nord de la ville volcanique, les activités sont restées paralysées tout cet avant-midi suite à cette grève de la population de Nyiragongo.

Il y a deux jours, un motard a été tué par un homme armé qui voulait le ravir sa moto dans le village Bugamba 1er, toujours dans le même territoire. Ce qui porte à 3, le nombre des personnes tuées à l’espace de deux jours dans le groupement Munigi.

Boxe : Martin Bakole fait appel au gouvernement pour ses futurs combats

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Tombeur de l’Américain Jared Anderson, Martin Bakole poursuit sa tournée auprès des autorités du pays pour présenter avec fierté ses deux ceintures remportées lors de son dernier combat. Jeudi 22 août, c’était au tour du ministre des Sports Didier Budimbu de le recevoir. 

Le boxeur congolais Martin Bakole, de renom international, a évoqué avec le patron des Sports les questions de son avenir qui, d’après lui, nécessite l’aide du gouvernement. Cette implication du gouvernement passe par l’organisation d’un combat international à Kinshasa en décembre prochain où il doit combattre un boxeur chinois avant de se lancer dans ses prochains défis. 

Martin Bakole a l’ambition d’aller à la conquête d’un titre mondial dans sa catégorie, mais il lui faudra auparavant livrer trois combats avant cette ultime étape.

Monkeypox : Kinshasa compte onze nouveaux cas  

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Au moins onze cas de l’épidémie du Monkeypox (variole des singe) ont été détectés dans la ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), en moins d’une semaine. 

Ce nouveau bilan présenté par les autorités sanitaires du pays prend en compte la semaine du 12 au 18 août 2024. Toutes ces personnes sont actuellement sous traitement et internés à l’hôpital général de référence (ex hôpital Mama Yemo), indique la même source.

« Depuis le début de l’année, cette ville a enregistré 103 cas suspects et 23 cas confirmés de Mpox testés positifs au laboratoire de l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) », a déclaré à l’ACP, le  Dr Cris Kacita, chef de section des opérations du  programme national de lutte contre le Mpox et les fièvres hémorragiques virales (PNLMPOX-FHV).

La zone de santé de Limete est l’épicentre de l’épidémie de Mpox. Cette commune compte 7 cas, 4 à Kasa-vubu.  N’sele et Barumbu comptent chacune trois cas, affirme le ministère provincial de la Santé. 

Kinshasa : le général Jean Claude Kifwa poursuivi pour tortures et traitements inhumains

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Le Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux de la République démocratique du Congo (RDC), a ordonné ce jeudi 22 août, l’ouverture d’une procédure judiciaire contre le Général Jean Claude Kifwa.

Cette décision fait suite à une dénonciation portée par un collectif d’avocats, accusant le général de tortures et autres traitements inhumains et dégradants infligés à maître Kabwende Mushibi Faby, avocat au Barreau du Haut Lomami.

Les faits reprochés à l’officier militaire sont désormais entre les mains de l’Auditorat Général des FARDC pour poursuites pénales. Dans un communiqué émis le 22 août 2024, le Ministre de la Justice a assuré que toutes les mesures nécessaires seront prises pour que justice soit rendue.

Par ailleurs, le Ministre d’État a salué la réactivité et l’efficacité de la justice militaire, représentée par l’Auditeur Général des FARDC et le 1er Président de la Haute Cour militaire, dans le traitement de cette affaire.

RDC : un pic alarmant de cas de variole du singe en une semaine 

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La République démocratique du Congo connait une flambée du virus Mpox, communément appelé variole du singe. En espace d’une semaine, entre le 13 et le 20 août, plus de 1000 nouvelles infections ont été enregistrées, selon un communiqué publié ce jeudi par le Centre de contrôle et de prévention des maladies de l’Union africaine (Africa-CDC). 

Selon les statistiques du ministère de la Santé en République démocratique du Congo, plus de 17 000 cas de variole du singe, qu’ils soient confirmés ou suspects, ont été recensés depuis le début de l’année, entraînant plus de 570 décès. En décembre 2022, le pays a déclaré une épidémie nationale de variole du singe.

Apparu pour la première fois en 1958, le nom de la variole du singe renvoie à une épidémie similaire détectée chez des singes de  laboratoire au Danemark. Le virus se propage principalement par contact direct, notamment sexuel et cutané, ainsi que par le partage de la literie, des serviettes ou des vêtements contaminés. 

Les symptômes de la maladie sont variés, incluant des éruptions  cutanées, de la fièvre, un malaise général, ainsi que des ganglions lymphatiques hypertrophiés, des frissons, des maux de tête et des douleurs musculaires. Face à cette résurgence, la RDC est désormais à la croisée des chemins dans sa lutte contre la propagation de ce virus dévastateur.

Goma: un militaire tiré à bout portant sur son chef

Banza Ilunga, un soldat de l’armée congolaise, a tiré à bout portant sur le capitaine Albert Bossina, directeur financier du 33e Groupe naval dans la province du Nord-Kivu.

Hier mercredi 21 août en début d’après-midi, le drame s’est produit dans la commune Karisimbi de la ville de Goma. Des sources confirmées indiquent que le militaire était affecté à la garde de l’officier. La raison en est peut-être que le soldat avait des retards de plusieurs mois, ce qui l’a obligé à tuer son supérieur.

Après que Banza Ilunga ait commis le crime, il s’est personnellement rendu à la salle de renseignement militaire (T2) du 33e groupe naval pour l’arrêter.

Semaine de l’allaitement maternelle : à Goma, les femmes sensibilisés sur l’importance de l’allaitement maternel exclusif

C’est ce mercredi 21 août 2024, que la semaine mondiale de l’allaitement maternel a été lancée officiellement en province du Nord-Kivu. Les activités y relatives ont eu lieu dans l’enceinte de la clinique médicale Hope In Action se trouvant dans le site des déplacés REGO au quartier lac vert.

Au cours de ces cérémonies qui ont connues la participation de plusieurs autorités de la place et organisations œuvrant dans le domaine de la santé, il a été démontré qu’au Nord-Kivu, 2 nourrissons sur 10 contractent la malnutrition, parce qu’ils reçoivent des aliments en plus du lait maternel au cours de leur 6 premiers mois.

« Pour que les enfants de moins de 6mois restent en bonne santé, les données scientifiques recommandent de leur donner exclusivement du lait maternel à la demande, ne pas le faire dénote une violation intentionnelle de son droit. L’allaitement maternel présente des avantages pour la femme, il accélère la récupération après l’accouchement, il retarde le retour de la reprise de couche ce qui permet d’espacer les naissances et réduire les risques de cancer des ovaires et du sang. Selon l’enquête nationale de nutrition 2023, 2 nourrissons sur 10 au Nord-Kivu reçoivent des liquides et des aliments en plus du lait maternel au cour de leur 6 premiers mois de vie ce qui contribue à la malnutrition et même au décès» a fait savoir la conseillère principale du Gouverneur de province Prisca Luanda Kamala, représentante du gouverneur à cette activité recommande à ses paires de ne donner que du lait maternel aux bébés jusqu’à l’âge de mois et poursuivre pendant la période de diversification alimentaire jusqu’à 2ans.

« Je nous recommande de promouvoir, soutenir et éduquer les femmes enceintes, allaitantes et la population toute entière pour ne donner uniquement que le lait maternel aux bébés même pas de l’eau ou d’autres aliments et cela dès la naissance jusqu’à l’âge de 6mois. »

RDC : Constant Mutamba impose la bancarisation des recettes judiciaires 

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Le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a annoncé mardi 20 août une réforme majeure visant à bancariser les frais de justice en République démocratique du Congo. 

Cette initiative, présentée lors d’une cérémonie officielle au ministère de la Justice en présence de magistrats, greffiers, autorités compétentes, et responsables de la Raw Bank, s’inscrit dans une démarche de transparence et d’efficacité financière accrue, tout en assurant une traçabilité optimale des transactions judiciaires.

Selon Constant Mutamba, cette opération marque une étape cruciale dans la lutte contre la corruption au sein du système judiciaire congolais. 

Il a fermement averti les magistrats, greffiers et autres auxiliaires de justice tentés de s’opposer à cette mesure : « Les frais de justice ne seront plus perçus par des magistrats ou greffiers. Des guichets de banque seront ouverts dans chaque juridiction. Tout celui qui va s’y opposer, sera considéré comme complice de la mafia et sera déféré immédiatement devant la justice », a-t-il expliqué.  

Le ministère a également détaillé le large éventail des actes générateurs de recettes désormais soumis à bancarisation. Parmi ceux-ci, on compte notamment le droit de censure d’une œuvre audiovisuelle, qui s’élève à 30 USD pour un long-métrage et 20 USD pour un court-métrage. 

Les concerts enregistrés en direct sont soumis à un tarif de 50 USD, tandis que les émissions de téléréalité, karaoké et films virtuels se voient imposer un droit de 20 USD. Autant de recettes qui échappaient jusqu’alors au contrôle du Trésor public, et que le ministre entend désormais récupérer grâce à cette réforme. 

Cette initiative s’inscrit dans un effort plus large de réformes menées par le ministre de la Justice pour moderniser et assainir le système judiciaire congolais, garantissant ainsi une gestion plus rigoureuse et transparente des fonds publics.

Riposte contre le Monkeypox : le premier décaissement de fonds prévu ce mercredi

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Nous allons disponibilisé dans un premier lieu de six à dix millions de dollars pour une prise en charge urgente de la situation. C’est ce qu’a déclaré, mardi 20 août dans la soirée, le ministre des Finances Doudou Fwamba. Ce dernier a eu une séance de travail avec le ministre de la Santé et le directeur général de CDC Africa. Le premier décaissement est prévu dès le mercredi 21 août. 

« Le gouvernement tenait à rassurer la population sur l’ensemble des mesures qui ont été prise. Au niveau du gouvernement, sur instruction du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, nous avons tenu au niveau du ministère de finances à disponibilisé les ressources nécessaires qui vont permettre d’attaquer ce fléau avec l’accompagnement de nos partenaires » déclare l’argentier de la République. 

Pour le ministre de la Santé, le Dr Roger Kamba, « La décision du ministère de Finances dans un moment d’urgence est cruciale. Nos partenaires nous regardent et il constate que le gouvernement, lui-même, prend les choses en mains en ce moment, tous les partenaires vont se mettre à bord. Le pas du gouvernement est important puisqu’il donne suffisamment de direction pour que le partenaire s’embarque » dit-il. 

Ce membre du gouvernement reste convaincu qu’avec « les mesures barrières que nous annonçons et toute la procédure de vaccination qui va se mettre en mouvement, nous allons endiguer ce fléau ». 

De son côté, le responsable de CDC, a salué « le leadership exemplaire » des autorités congolaises face à cette urgence sanitaire causée par la montée des contaminations de la Variole de singes.

Plainte contre Fally Ipupa à Goma: la première audience fixée au 2 septembre devante TGI

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La récente tournée de l’artiste musicien Fally Ipupa dans l’Est de la République Démocratique du Congo, notamment dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu, a laissé un goût amer chez ses fans de la ville de Goma.

Suite au concert avorté du 16 août dernier au village Ihusi à Kituku, dans le quartier Kyeshero, un groupe de victimes a déposé une plainte ce mardi 20 août 2024 au Tribunal de Grande Instance de Goma contre les organisateurs, en l’occurrence Messieurs JC Bishweka et Rossard Kamwanya.

« Nous sommes ici au Palais de Justice de Goma pour déposer notre plainte contre les organisateurs du concert de Fally Ipupa qui n’a pas eu lieu. Nous avons été choqués par ce qui s’est passé ce jour-là. Les organisateurs nous avaient dit que participer à ce concert était une manière de contribuer à l’assistance des déplacés de guerre. Malheureusement, après nous avoir soutiré de l’argent, soit 5 ou 20 dollars, le concert a été annulé. De plus, alors que les activités devaient débuter à 14h, c’est seulement autour de 20h que nous avons appris l’annulation du concert. Certains d’entre nous ont perdu des biens de valeur, et avant de quitter l’enclos, nous avons été dispersés par des tirs. Nous poursuivons JC Bishweka et Rossard Kamwanya, qui font partie des organisateurs de cette activité », a expliqué Me Guelord Muhanuka, l’une des victimes.

Les plaignants exigent une compensation de 192 000 dollars pour les dommages subis. « Nous sommes plus de 100 victimes et nous avons créé un groupe WhatsApp pour coordonner nos actions. Nous demandons 192 000 dollars en réparation, car certains parmi nous avaient des stands qui ont été détruits lorsque la police nous a dispersés », a ajouté une autre victime.Sauf changement de dernière minute, l’audience est prévue pour débuter le 2 septembre prochain.

Tensions entre le SYMCO et le ministre de la Justice : les magistrats lancent un appel à la résistance

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Le Syndicat des Magistrats du Congo (SYMCO) a vivement réagi lundi, aux récentes actions du ministre de la Justice, Constant Mutamba, qu’il accuse d’ingérence et de violation des principes constitutionnels.

Le SYMCO a dénoncé les « provocations et humiliations » infligées par le ministre, et a appelé les magistrats à défendre l’indépendance du pouvoir judiciaire en République Démocratique du Congo (RDC).

Le syndicat fustige notamment le dépôt de réformes judiciaires à l’Assemblée nationale par le ministre, sans consultation des acteurs concernés ni validation par le Conseil des ministres, une démarche qu’il considère comme une violation de la séparation des pouvoirs. Le SYMCO critique également la création de « tribunaux populaires » au sein du Palais de Justice, où Constant Mutamba aurait pris des décisions judiciaires en usurpant les prérogatives des magistrats.

Face à ce qu’il décrit comme des « dérives totalitaires », le SYMCO appelle à une « résilience totale » des magistrats pour préserver l’indépendance de la justice. Le syndicat exhorte le président Félix Tshisekedi à intervenir pour stopper ces actions du ministre, perçues comme une tentative de renforcer sa popularité au détriment de l’État de droit.

Le SYMCO a aussi rappelé l’urgence d’améliorer les conditions de travail et de vie des magistrats, confrontés à une précarité extrême et à des risques sécuritaires élevés.

En réponse, Constant Mutamba a défendu ses réformes sur Twitter, affirmant qu’elles visaient à « redresser la justice » et à « redorer son image ». Il a souligné que ces réformes se poursuivraient, malgré l’opposition des « réseaux mafieux ».

Mpox en RDC : le gouvernement va débloquer 49 millions de dollars pour une riposte d’envergure

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Face à l’épidémie de variole du singe qui sévit actuellement en République démocratique du Congo (RDC), le gouvernement a annoncé un plan de riposte ambitieux. 

Lors d’une conférence de presse tenue  lundi à Kinshasa, Roger Kamba, ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention sociale, a révélé que l’État congolais prévoit de consacrer environ 49 millions de dollars américains pour lutter contre la maladie.

Cette somme, a-t-il précisé, ne comprend pas le coût des vaccins, lesquels feront l’objet d’un financement distinct.

La variole du singe, connue sous son nom anglais de « monkeypox », affecte aujourd’hui presque toutes les provinces du pays, causant des milliers de contaminations et plusieurs centaines de décès. À ce jour, 16 700 cas et 570 morts ont été enregistrés, ce qui confère à cette maladie un taux de mortalité de 4 %. La transmission s’opère principalement par contact direct entre humains, notamment via des relations sexuelles, un mode de contagion qui a surpris les experts à travers le monde. 

Une mobilisation nationale et internationale

Le montant annoncé par le ministre Kamba est destiné à financer une série d’opérations cruciales pour endiguer l’épidémie. « Ces fonds couvriront le déploiement des équipes sur le terrain, la prise en charge des patients, la surveillance épidémiologique, ainsi que les activités de laboratoire, qui sont très importantes », a-t-il précisé. Le ministre s’est également félicité des premiers résultats positifs du plan gouvernemental, notant une baisse notable du nombre de nouveaux cas. « Au cours de la dernière semaine, nous avons enregistré 134 000 nouveaux cas, ce qui représente déjà un progrès significatif par rapport aux prévisions initiales », a-t-il souligné.

Le plan de riposte s’appuie sur une coopération étroite avec des partenaires internationaux. La RDC attend ainsi la livraison prochaine de 3 215 000 doses de vaccin, fournies par la Belgique, les États-Unis et le Japon. Si le nombre de doses promis par la Belgique (215 000) reste modeste, l’effort japonais est bien plus conséquent, avec l’envoi de 3 millions de doses. Un geste d’autant plus apprécié que le Japon fait face lui-même à des besoins domestiques pressants.

Un défi sanitaire et logistique

La vaccination s’impose comme un défi majeur pour les autorités congolaises, compte tenu de l’ampleur des besoins et des difficultés logistiques. « Nous aurons besoin d’environ 3,5 millions de doses pour couvrir l’ensemble du pays », a indiqué le ministre de la Santé. Le gouvernement congolais s’apprête à déployer un plan de vaccination dès la réception des doses, prévue pour la semaine prochaine. Ce dispositif est déjà prêt, a assuré Roger Kamba.

En parallèle, les autorités continuent de sensibiliser la population sur les mesures de prévention, notamment l’importance de limiter les contacts avec les animaux et de respecter les gestes barrières. La mobilisation est donc totale pour freiner la propagation de cette épidémie, qui rappelle, par son mode de transmission et sa mortalité, l’urgence de renforcer les systèmes de santé publique en RDC.

Journée mondiale de l’aide humanitaire: le CDM plaide pour l’encadrement des dépendants des militaires

Célébration ce lundi 19 août 2024 de la journée internationale de l’aide humanitaire. Sous une crise humanitaire grave, la province du Nord-Kivu a célébré cette journée à l’espace de l’ISC/Goma sur fond une activité de sensibilisation initiée par UNOCHA sous le patronage du lieutenant général Peter Chirimwami , gouverneur de province.

A cette occasion, le centre des dépendants des Martys (CDM), une organisation humanitaire issue de l’Université des Martyrs du Congo a plaidé pour l’encadrement et la prise en charge des veuves et orphelins de tous les vaillants combattants FARDC tombés sur le champ d’honneur en défense de la patrie.

Maguy Omari, coordonnatrice du CDM et enseignante à l’université des Martys du Congo qui a pris par à cette cérémonie a déploré la situation que traversent les dépendants de ceux qui acceptent de verser leur sang sur la ligne de front pour la RDC.

Pour elle, les femmes des militaires ainsi que leurs enfants sont délaissés et souvent négligés dans nos sociétés traditionnelles, d’où la nécessité de renforcer de l’aide humanitaire à leur faveur. Une occasion pour notre source de plaider en faveur de cette catégorie des personnes oubliées chaque fois qu’on doit venir d’autres nécessiteux en aide.

« Nous avons toujours réclamé qu’il y ait vraiment équité dans la mise en œuvre des différents projets parce que les enfants des militaires sont délaissés. Si un militaire faible n’est pas éligible vu son état d’handicap pour être accompagné par les humanitaires dans tel ou tel domaine, sa femme ou son enfant peuvent l’être. Voilà pourquoi nous pensons que les dépendants des Martys doivent être aussi bénéficiaires de tout aide humanitaire comme les autres » a-t-elle souligné.

Poursuivant, Maguy Omari a fait savoir que le Centre pour les dépendants des Martys encandre les vulnérables ainsi que d’autres personnes en situation d’handicap, les jeunes désœuvrés, mais aussi les femmes des militaires.

En outre, elle fait savoir que le CDM sensibilise aussi pour que toute la communauté sache qu’à l’université des Martys du Congo ,les dépendants des militaires et policiers étudient gratuitement pour leur permettre d’être utile pour eux même ainsi que pour la société toute entière.

A noter que le CDM encadre les femmes des militaires ainsi que leurs enfants et d’autres vulnérables dont les femmes et enfants déplacés dans la coupe courte, dans la fabrication des savons, la transformation de l’huile de palmiste, la pâtisserie, la fabrication des vanneries et tant d’autres formation en métier.

Goma: le titre d’ »Ambassadeur de la paix » décerné au Maire de la ville contesté par la société civile

Dans un communiqué de presse publié le 19 août 2024, la Coordination Provinciale de la Société Civile Forces Vives du Nord-Kivu a vigoureusement dénoncé la désinformation selon laquelle elle aurait octroyé au Maire de la Ville de Goma un titre honorifique d’Ambassadeur de la paix.

Selon le communiqué, cette attribution serait fondée sur des motifs « illégitimes et hypocrites », dans un contexte où la ville de Goma est toujours en proie à une insécurité grandissante.

La Société Civile a clarifié qu’elle n’est ni proche ni éloignée de cette décision, la qualifiant d’« aventure sadique » visant à faussement créditer le Maire pour une paix et une sécurité prétendument assurées à Goma. Ce dernier étant une ville qui continue de vivre sous une forte menace sécuritaire.

En revanche, la Coordination Provinciale réitère son appel à une mobilisation générale de toutes les parties prenantes pour la mise en œuvre du plan d’actions d’urgence adopté lors de la réunion mixte des Comités locaux de Sécurité des Communes de Goma, Karisimbi, et du Territoire de Nyiragongo, tenue du 23 au 24 avril 2024. Ce plan vise à restaurer la paix et la sécurité dans la ville et ses environs.

Enfin, la Société Civile appelle les autorités à rester vigilantes face aux individus qui, en quête de gains faciles, manipulent l’opinion publique à travers des flatteries qui détournent les responsables étatiques des véritables enjeux de la sécurité et du bien-être de la population. Ce communiqué résonne comme un avertissement à tous ceux qui pourraient être tentés de jouer avec des symboles aussi importants que celui de la paix dans une région toujours en quête de stabilité.

Il est important de signaler que c’est depuis ce Samedi 17 août qu’une structure non reconnue dénommée « société civile interprovinciale » a décerné un prix d’ambassadeur de la paix au Maire de la ville de Goma, le commissaire supérieur principal, Faustin Kapend KAMAND, une façon pour elle, d’encourager ses efforts consentis pour la « restauration de la paix et la sécurité » en ville.

SADC : un soutien renforcé pour la RDC face à la crise de l’Est

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A l’issue du 44e sommet de développement de l’Afrique australe (SADC), clôturé samedi 17 août à Harare, au Zimbabwe, les dirigeants de la région ont réaffirmé leur engagement à soutenir la République démocratique du Congo (RDC) face à la crise persistante dans sa région orientale.

Cette promesse renouvelée intervient alors que les conflits armés continuent de ravager l’Est du pays, alimentant une instabilité chronique.

Lors de ce sommet, les échanges ont principalement tourné autour des questions économiques, énergétiques et sécuritaires. Cependant, c’est la situation dans l’Est de la RDC qui a dominé les débats, tant au sein de la Troïka de l’organe que pendant la plénière des chefs d’Etat.

Les seize chefs d’Etat présents ont réitéré leur soutien politique, diplomatique et militaire à la RDC.

La RDC, sous pression, espère que ce soutien renforcé permettra de contenir les violences et d’amorcer un processus de paix durable dans l’Est. Toutefois, la route vers la stabilité reste semée d’embûches, et seul l’avenir dira si les promesses de la SADC se traduiront en actions concrètes sur le terrain.

Hausse du prix du carburant en RDC: le MCID monte au créneau et propose une piste de solution

Le mouvement des congolais initiés pour le développement (MCID) recommande au gouvernement congolais de réguler et de publier une nouvelle structure des prix de carburant sur toute l’étendue du territoire national, celà pour éviter que chaque opérateur des produits ne fixe le prix selon sa gourmandise au détriment du bien-être collectif.

C’est ce qu’a fait savoir ce mouvement politico-littéraire au cours d’une conférence de presse tenue dans la ville de Goma ce dimanche 18 août 2024 au centre d’accueil Bakanja. Selon Gladis Kingombe Matabishi, chef de file du MCID, le gouvernement devrait inséré le carburant sur la liste des produits de première nécessité car selon lui c’est une denrée consommée de façon permanente par la population congolaise.

Il précise que si cela est fait, le prix du carburant aura une incidence réelle sur le pouvoir d’achat des congolais. Le MCID demande aussi que le gouvernement congolais revoit à la basse jusqu’à 5% la TVA sur les produits pétroliers en RDC , particulièrement le carburant, plus spécifiquement l’essence et le gasoil.

Aussi, ce mouvement estime que le gouvernement congolais devrait fixer deux structures des prix celle des miniers, les industriels et une autre pour la population pour équilibrer tant soit peu le pouvoir d’achat du peuple congolais. Il est à noter que la hausse du prix de carburant en République démocratique du Congo a de l’impact négatif par le transport sur la vie quotidienne des populations au pays. Dans plusieurs provinces, le coup du transport en commun a été revu à la hausse suite à ce que les opérations pétroliers qualifient de carence de ce produit.

Dans le Conseil des ministres du 09 août dernier, le ministre de l’économie nationale a présenté au Conseil 9 produits importés qualifiés de première nécessité classés parmi les mesures urgentes contre la vie chère au pays en vue de réponde favorablement aux problèmes des congolais. Le carburant n’a pas été pris en compte, pourtant son impact sur la vie de la population n’est plus à démontrer.

Concerts de Fally Ipupa à Goma et Bukavu : entre désespoir et colère des mélomanes

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Invité à se produire dans les villes de Goma et Bukavu depuis le mois de mai 2024, l’artiste musicien congolais Fally Ipupa s’est enfin produit dans ces deux villes du 15 au 18 août. 

Dans la ville de Goma, c’est le 15 août que le chouchou des « Warriors  » s’est produit dans un concert VIP à Goma Serena hôtel. Un concert qui a commencé avec un léger retard, suite notamment à l’entrée tardive sur scène de Fally Ipupa. 

Le lendemain, le concert populaire au village Ihusi à Kituku dans la ville de Goma a tourné au fiasco, laissant de nombreux fans en colère et qualifiant d’escroc leur star. Malgré le déplacement massif des fans vers le lieu du concert depuis le début de l’après-midi, Fally Ipupa ne s’était jamais présenté sur scène pour les égayer selon leurs attentes.


Annoncé initialement pour 14h, ce concert populaire a vu ses portes s’ouvrir avec un retard considérable, la billetterie n’étant opérationnelle qu’à partir de 15h, alors même que la veille, un changement d’horaire avait été communiqué, repoussant le début du spectacle à 15h. Malgré ces ajustements de dernière minute, le montage des installations ne s’est achevé qu’aux alentours de 18h, plongeant déjà les fans dans une longue attente.

C’est au tour de 20 heures que les rumeurs ont couru au lieu du concert pendant que le stade était déjà plein, faisant entendre que Fally Ipupa avait décidé de ne pas se produire.

Ce qui a été à la base de la colère de certains mélomanes rougis de colère qui ont tout vandalisé à ce lieu, y compris le podium. C’est au tour de 22 h que les organisateurs vont s’exprimer à travers une vidéo qui, par la suite, est devenue virale sur les réseaux sociaux.

Ronsard Bora, l’un des organisateurs, a expliqué dans cette vidéo que l’erreur n’était pas de l’artiste, encore moins des organisateurs, mais des mélomanes qui sont venus en retard. 

Une justification qui n’a pas convaincu. Il a également décrit l’événement comme étant « improvisé », ajoutant que l’emplacement choisi, le village Kituku, était éloigné du centre-ville, dans une zone périphérique, ce qui serait source de l’insécurité pour l’artiste et ses fans. Par ailleurs, il a appelé tout celui qui avait déjà payé le ticket de passer pour le remboursement.

Des conséquences se sont répercutées jusque dans la ville de Bukavu où l’artiste devrait se produire la soirée du samedi 17 août à l’esplanade du collège Alfajiri. Prévu à partir de 14h, le concert populaire de Fully n’a commencé qu’au tour de 21 h. Le public traînait encore les pas, ne voulant pas se présenter avant que l’artiste ne monte sur scène. Fally Ipupa a enfin presté à partir de 21h jusqu’au tour de 22h30 devant un public raisonnable, mais à la hauteur de ceux qui étaient attendus.

Dans les réseaux sociaux, plusieurs internautes de Bukavu ont annoncé ne pas vouloir traverser la même épisode que les fans de Goma qui se sont présentés à temps et plus tard, le concert a été annulé. Ce dimanche soir, Fally Ipupa va livrer un autre concert VIP dans la salle de l’hôtel Bodega dans la ville de Goma.