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L’Assemblée provinciale de Kinshasa s’ouvre le 5 février

Les élus de la ville de Kinshasa sont invités à prendre part à la séance d’ouverture de la session extraordinaire du début de la législature 2024-2028, le lundi 5 février dans l’enceinte de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, sous la conduite du Secrétaire provincial. 

Cette ouverture intervient après celle de l’Assemblée nationale. Lors de cette session, il sera question d’installer le bureau d’âge qui aura pour mission d’élaborer le règlement d’ordre intérieur et par la suite d’organiser les élections du bureau définitif. 

La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a proclamé provisoirement 44 députés provinciaux de la ville de Kinshasa, le 21 janvier 2024, à l’issue des élections tenues le 20 décembre 2023. 

L’Assemblée provinciale de Kinshasa, comme celle des autres provinces, a la mission de désigner le gouverneur de la ville et de contrôler l’exécutif provincial. 

Assemblée nationale : Christophe Mboso retrouve le perchoir 

Doyen d’âge, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso revient aux affaires. Lors de son installation lundi 29 janvier, il a appelé les heureux élus à soutenir la vision du chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi. 

Les députés nationaux nouvellement élus ont pris d’assaut, ce lundi 29 janvier 2024, la salle des Congrès du Palais du peuple pour la séance inaugurale de la session extraordinaire découverte de la 4ᵉ législature de la 3ᵉ République. Au total, 337 sur les 477 ont été enregistrés. 

Le speaker Mboso a ainsi décliné les trois missions assignées à son bureau, à savoir : la validation des pouvoirs des membres de l’Assemblée nationale ; l’élaboration du règlement intérieur de la chambre basse et l’élection et l’installation du bureau définitif. 

Selon les us et coutumes parlementaires, il sera mis en place 26 commissions provinciales pour examiner le dossier de l’élection des députés nationaux transmis par la Centrale électorale. À l’issue de l’ensemble des dossiers, de l’adoption des rapports des commissions et la proclamation des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle, l’Assemblée nationale se prononcera sur la validité des pouvoirs de ses membres. 

Une commission spéciale sera mise sur pied pour élaborer le projet de règlement intérieur à soumettre à la plénière pour adoption. Une fois adopté, ce règlement intérieur sera transmis par le président du bureau provisoire à la Cour constitutionnelle pour examen de sa conformité à la Constitution, dans un délai de 15 jours. Par la suite, le Bureau provisoire publiera le calendrier de l’élection du Bureau définitif.

Nord Kivu: six blessés graves dans l’explosion de deux bombes à Sake

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Au moins six personnes ont été blessées à la chute des nouvelles bombes lancées par le M23 sur la cité de Saké ce lundi soir à 20 h. D’après le chef de quartier Mahyutsa, un enfant qui était dans un cas d’urgence figure parmi les victimes collatérales de ces bombes.  

« Au total, un papa, sa femme et trois enfants viennent d’être blessés par une bombe lancée par les rebelles du M23 à Saké ; ici, nous sommes dans le quartier Mahyutsa. Un enfant dans un cas d’urgence vient d’être acheminé à l’hôpital général de Kirotshe et d’autres blessés seraient enregistrés dans cette région. Vraiment, la situation n’est plus bonne, car plusieurs bombes tombent dans la cité ces derniers temps.  Nous appelons les autorités à prendre des mesures et à briser son silence face aux attaques des rebelles », a déclaré Luanda Kubuya, relayé par nos confrères de lesvolcansnews.net.


De son côté, la société civile de SAKÉ appelle les belligérants au respect du droit humanitaire, à la suite de ces bombardements qui sont rapportés de plus en plus dans les zones habitées dans le territoire de Masisi. Le weekend dernier, au-delà des pertes en vies humaines, les bombes larguées par les rebelles sur la cité ont créé plusieurs autres conséquences comme des avortements et menaces d’avortements, rapporte Wetemwami Yengayenga, l’un des activistes de la société civile de Sake.


« Les M23 devraient savoir comment orienter ces bombes en tenant compte des civils, parce que ce sont eux qui sont les premières victimes de ces bombardements, parce que les civils sont de plus en plus terrifiés, il y a des femmes qui sont en train d’avorter et même des animaux, la population devient misérable jour après jour, que les autorités fassent tout pour en finir avec cette guerre », demande-t-il.


Notons que c’est depuis le weekend dernier que les M23 larguent des bombes sur la Cité de SAKE, située à environ 27Km à l’ouest de GOMA. Ces bombardements et attaques des rebelles sont à la base des déplacements massifs des habitants vers des milieux un peu sécurisés ; plusieurs voix se lèvent pour dénoncer cette situation.

Nord Kivu: les Wazalendo, une menace pour la sécurité de la population de Nyiragongo?

La Coordination territoriale de la Société Civile Forces Vives de Nyiragongo a dans un communiqué signé lundi 29 janvier 2024, dénoncé, l’insécurité grandissante qui sévit dans le territoire.

Cette structure pointe du doigt plusieurs facteurs qui contribuent à cette situation, notamment la présence de jeunes armés sous le camouflage des noms de « Wazalendo », le faible encadrement des ces derniers par le gouvernement,m congolais, la présence de mouvements de bandits communément appelés « 40 voleurs », le faible effectif des agents de sécurité et l’insuffisance d’une logistique capable de faire face à cette insécurité récurrente, la non permutation des agents de l’ordre et la présence de certains éléments de force de défense et de sécurité dans des familles d’accueil.

La société civile a également cité des exemples de villages cibles de ces cas d’insécurité, notamment Rukoko, Kiheru, Murambi, Ngangi 1, 2 et 3, Kasenyi, Kiziba 1 et 2, Bugamba 1 et 2, Kibati et Rusayu.

la société civile recommande aux autorités en charges des opérations militaires dans la province du Nord-Kivu, celles qui commandent l’axe Kibumba et l’Administrateur de Territoire de retirer les Wazalendo dans la communauté en les orientant vers les zones de combats pour permettre aux éléments de force de défense et de sécurité de différencier les auteurs de l’insécurité et ces jeunes patriotes.

Guerre du M23 à Mweso: la communauté humanitaire hausse le ton et condamne la tuerie des civiles

La population civile doit bénéficier d’une protection juridique et sécuritaire pendant les conflits armés. C’est l’un des principes sacro-saints des droits internationaux humanitaires.

Face à la tuerie d’une dizaine de civils dans la cité de Mweso en territoire de Masisi au Nord Kivu le jeudi 25 janvier dernier, la communauté Humanitaire évoluant dans cette région n’est pas restée sous. Profondément troublée par les graves atteintes au droit international humanitaire, cette dernière rappelle le devoir de protection des populations civiles.

« Les parties au conflit sont rappelées à leur devoir de protection des populations civiles. Celles-ci ne sauraient être la cible des combats et ont le droit de recevoir les secours appropriés. » peut-on lire dans le communiqué du bureau du Cordonateur humanitaire en République démocratique du Congo.

Signalons qu’une vingtaine de civils blessés ont été enregistrés dans les explosions des obus  Mweso dans le territoire de Masisi lors des combats entre les M23 et les FARDC. Suite à cette situation, toutes les organisations humanitaires basées à Mweso ont été obligées de fermer leurs bureaux et se sont déplacées vers des zones jugées plus ou moins sécurisées.

De leur côté, les habitants de cette entité située à 100 kilomètres de la ville de Goma se sont aussi déplacés. Fuyant toute éventualité, ces habitants estimés à 8.000 ont abandonné leurs habitations. La majorité est cantonnée aux abords de l’hôpital général de Mweso.

Goma: les motards en colère contre la mesure les interdisant de travailler au-delà de 18 heures

Les activités sont paralysées depuis la matinée de ce lundi 29 janvier 2024 dans la majeure partie de la ville de Goma.
A la base, les taximens motos sont entrés dans une grève sèche pour protester contre la mesure du gouverneur et de l’autorité urbaine interdisant la circulation des motos au-delà de 18h sur toute l’étendue de la ville de Goma.


Depuis 06 heures du matin, aucune moto n’est visible sur la chaussée. Les écoles ainsi que de marché n’ont pas ouvert leurs portes.

Ce matin dans plusieurs artères de la capitale du Nord-Kivu, il est difficile depuis les premières heures de trouver une moto-taxi. Seuls quelques bus sont visibles sur la chaussée. Selon un constat du reporter de Dépêche.cd, le prix d’une course dans un taxi-bus a doublé.

Ce mouvement de grève a impacté négativement sur plusieurs activités. Boutiques et magasins ainsi que des maisons pharmaceutiques n’ont pas ouvert depuis le matin. Des élèves, écoliers et étudiants ont peiné pour atteindre leurs écoles. Dans la partie Nord de la ville, certains ont été obligés de regagner leurs domiciles.

Dans leur rencontre avec les autorités compétentes à l’office du gouverneur de province, les motards ainsi que d’autres associations de la société civile de la ville de Goma ont plaidé pour que cette mesure soit revue et ramenée même jusqu’à 20 heures. A l’issue de la réunion, il a été décidé que le conseil provincial de sécurité pourra réévaluer les effets de cette décision après une semaine, mais jusqu’à présent rien n’est fait.

A noter que cette décision du conseil provincial de sécurité interdisant la circulation des motos au-delà de 18 heures est consécutive aux cas de tueries et assassinat devenus monnaie courante dans la ville de Goma et dont les auteurs opéraient toujours sur la moto.

CAN 2023 : la RDC en quart face à un adversaire prenable

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Après une qualification à l’arrachée face aux Pharaons d’Egypte, la République démocratique du Congo s’apprête à affronter en quart de finale de la Coupe d’Afrique des nations contre les Sylis nationaux de la Guinée, tombeurs des Nzalang nationales de la Guinée équatoriale en huitième de finale. 

Fière de ses poulains qui ont sorti de cette compétition les Égyptiens, Sébastien Desabre reste sobre face à son prochain adversaire. « Nous venons d’un long chemin, les joueurs travaillent dans ce chemin », a-t-il déclaré après le match. 

La RDC va jouer vendredi 02 février, face aux Sylis Nationaux, pour essayer de franchir le cap des demi-finales de cette compétition.

Sud kivu: des morts et des disparus dans un naufrage à Idjwi

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Un boat en provenance de Bukavu pour Bugarula en territoire d’Idjwi au Sud-Kivu a chaviré sur les eaux du lac Kivu la soirée de ce vendredi 26 janvier 2024 à Karhulo, groupement Mpene avec à son bord plusieurs passagers et des marchandises.

Selon les premières informations fournies par le chef de centre de Karhulo, « plusieurs corps sans vie sont déjà repêchés des eaux, parmi ces victimes, on y retrouve deux enfants de moins d’une année de naissance » a fait savoir Amos Buyenye, président de la société civile dans le groupement Mpene qui précise que les recherches se poursuivent pour tenter de sauver les survivants.

Notre source précise que le bilan risque d’être large, car le boat contenait un lot important de marchands qui exercent leurs activités dans le centre de Bugarula et au marché de Kishenyi, le plus grand de la chefferie Rubenga.

Ceci est un autre naufrage survenu sur les eaux du lac Kivu après celui enregistré en avril dernier qui a causé la mort d’au moins 10 personnes et la disparition de plusieurs.

M23 vs FARDC : cinquième jour d’intenses combats à Mweso

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Des violents combats se sont encore poursuivis depuis ce samedi matin entre les rebelles du M23 et les forces loyalistes coalisées aux jeunes résistants Wazalendo dans la cité de Mweso en territoire de Masisi.

Des sources locales font savoir que la même situation est observée dans les villages Karuba, Rushoga et Katana, dans le même territoire.

Les mêmes sources affirment que les M23 ont lancé des attaques sur les positions des Wazalendo et FARDC à Mbuhi et Bukama ce samedi matin.

Il s’agit de la cinquième journée consécutive des affrontements dans cette cité stratégique située à 100 kilomètres de la ville de Goma qui a enregistré jeudi dernier une énorme perte de civils après le bombardement.

Cette poursuite des combats a provoqué la panique au sein de la population civile, qui se déplace en masse pour fuir les zones de violence. Des milliers de personnes se retrouvent sans abri et dans des conditions humanitaires précaires depuis la résurgence du M23.

Nyiragongo : les femmes déplacées de troisième âge victimes de marginalisation

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La situation des femmes déplacées de troisième âge vivant dans les différents sites des déplacés de la guerre du M23 dans le Rutshuru et Masisi situés en territoire de Nyiragongo reste préoccupante.

Ces personnes de troisième âge au sein de ces camps représentent une proportion importante de la communauté des déplacés. Elles proviennent essentiellement de Rutshuru centre, Rugari, Kishishe et Nyamilima en territoire de Rutshuru.

Elles affirment vivre la misère suite notamment à leurs âges très avancés et surtout leur état physique et leur santé encore plus fébrile qui ne leur permettent pas de se débrouiller facilement comme les autres déplacés pour braver la souffrance que tous endurent par manque d’aides humanitaires.

Cest le cas de cette vieille dame de soixante treize ans venue de Rutshuru. Vivant seule avec ses petits-enfants, elle raconte sa souffrance dans ce cas de l’école primaire Kahembe, située à quelques pâtés des maisons du bureau administratif de la chefferie Bukumu.

« Nous n’avons pas la même force que les autres déplacés. Comme pour moi qui suis vieille je n’ai pas la force de travailler. Ce qui fait que je souffre. Il y a ceux qui ont reçu des matelas dans ce camp mais depuis notre arrivée nous n’avons pas eu cette chance. Le corps me fait mal imaginer je dors sur une natte au-dessus des pierres« , explique-t-elle.

Cette autre affirme être de fois victime de marginalisation suite à leur état vulnérabilité pendant le moment des distributions des vivres et non vivres leurs procurer par certaines organisations humanitaires. Ce qui les oblige à crever de faim depuis tout le temps qu’ils ont passé dans ces camps.

« Nous ne savons pas où aller, voyez vous-même l’âge que nous avons. Lors des distributions tous on n’en reçoit pas, nous passons des jours sans manger. Nous demandons et faisons des petit boulot pour les gens, étant vieille nous allons mourir qu’ils nous ramènent chez nous« , souligne cette personne de troisième âge.

Jusqu’à présent, aucune disposition de traitement particulier des personnes de cette tranche d’âge n’a été mise en place risque et péril de ces dernières. Elles réclament le retour de la paix dans leur terroir pour rentrer poursuivre la cour normale de leur vie.

Début de la législature, le gouvernement sortant sera amputé de ses membres

Au moins 39 des 59 membres du gouvernement sortant, y compris le Premier ministre Sama Lukonde, vont siéger ce lundi 29 janvier au Parlement pour faire valider leur mandat de députés nationaux. 

Ce vendredi 26 janvier, ils ont pris part à leur tout dernier conseil des ministres avant de démarrer la nouvelle législature où la plupart des membres du gouvernement ont réussi à se faire élire tout comme le président de la République. 

Les trois ministres, dont les scrutins ont été annulés par la Commission électorale nationale indépendante pour « fraude, violence et bourrage d’urnes », sont exclus par ce conseil des ministres.

Lors de cette séance d’ouverture de la législature 2024-2028, qui sera présidée par le Secrétaire général, le bureau d’âge sera installé en conformité avec l’article 8, alinéa 2, du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale (nom du député le plus âgé ou doyen d’âge et les noms des deux députés les moins âgés).

Kinshasa : l’hotel de ville limite les autorisations d’occupation des espaces publics par des tiers

Depuis sa prise de fonction en tant que gouverneur intérimaire de la ville de Kinshasa, Gecoco Mulumba s’illustre par des actions concrètes sur le terrain et des décisions drastiques. 

Dans une note adressée aux bourgmestres de toutes les communes de la capitale, ce vendredi 26 janvier, le chef de l’exécutif provincial instruit de ne plus accorder les autorisations d’occupation à titre précaire dans les espaces publics. Cette mesure s’annonce quelques jours après les travaux d’embellissement de la place Rond-point Huilerie. 

Il leur a également demandé d’évacuer tous les marchés pirates, des points de ventes de sable, briques, moellons, caillasses et autres matériaux de construction sur les grandes artères.

Nord Kivu: les FARDC déplorent l’assassinat de 19 personnes à Mweso par les M23

Au total, 19 personnes sont décédées et 27 blessés graves, tous des civils, c’est le bilan de l’explosion d’une bombe la journée du jeudi 25 janvier 2024 à Mweso dans le territoire de Masisi.

Dans un communiqué de presse, les Forces armées de la République démocratique du Congo attribuent ces morts aux rebelles du M23 soutenus par le Rwanda qui, selon le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike Kaiko porte-parole de l’armée, le M23 a lancé plusieurs bombes à Mweso, Kanyangombe, Mudugudu et Mushebere dans le territoire de Masisi jusqu’à cibler les habitations de la paisible population.

Les FARDC appellent la communauté internationale à se saisir de cette nouvelle bavure considérée comme violation du droit international humanitaire.


La RDC à l’abri de l’inflation du nouvel an ? 

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Chaque mois de janvier ou presque, la République démocratique du Congo connaît une grande dépréciation monétaire ou une grande inflation. Après une année électorale, ce fléau semblait inévitable. Le gouvernement rassure « qu’il y a eu plus de crainte que de mal ».

« La grande dépréciation monétaire ou la grande inflation que nous attendions, ça n’a pas été le cas, grâce aux mesures d’accompagnement prises au niveau de la Banque centrale du Congo. Mais ceci ne veut pas dire que nous n’allons pas continuer à le faire», confie Vital Kamerhe, ministre de l’Economie, à l’issue de la réunion hebdomadaire de la Conjoncture économique. 

À propos de la monnaie locale, le Premier ministre, le Gouverneur de la Banque Centrale, la ministre du Plan, le ministre Commerce extérieur, la ministre des Mines et tous ceux qui ont participé à cette réunion sont arrivés à la conclusion : l’unique façon de stabiliser notre monnaie et donner de l’embellie au franc congolais, c’est de produire. 

Pour Vital Kamerhe , qui a fait le point de cette réunion à la presse, produire implique la construction des infrastructures. Les routes de desserte agricole, les routes d’intérêt général et les routes provinciales. « Ceci nous amène dans un autre domaine, celui de l’énergie, et tout ceci crée de l’emploi et crée des richesses et donne de l’espoir pour le peuple congolais»

CAN 2023 : les Léopards se qualifient sans rugir 

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Moins efficace dans le jeu, la République démocratique du Congo se qualifie tout de même en huitième de finale de la Coupe d’Afrique des nations après le nul vierge devant la Tanzanie à Korhogo en Côte d’Ivoire. 

Les Léopards ont également été bénéficiaires de la contre-performance de la Zambie qui s’est inclinée sur un score étriqué d’un but à zéro contre le Maroc, leader au classement du groupe F.

Deuxième au classement de son groupe, la République démocratique du Congo va devoir défier les Pharaons d’Égypte à cette phase d’élimination directe. Ce match va se dérouler à San Pedro. Cette fois, les hommes de Sébastien de Sabre n’auront pas droit à l’erreur. 

Qu’est-ce qui se cache derrière cette plateforme créée par Vital Kamerhe et Julien Paluku ?

Pacte pour un Congo retrouvé (PCR), c’est l’appellation de cette nouvelle plateforme politique créée notamment par Vital Kamerhe et Julien Paluku, tous membres encore actifs à l’Union sacrée du président Félix Tshisekedi. 

Vital Kamerhe, actuel ministre de l’Économie et ancien directeur de cabinet du président Tshisekedi; Julien Paluku actuel ministre de l’Industrie et ancien gouverneur de la province du Nord Kivu; Jean-Lucien Busa, ancien ministre du Commerce extérieur, ainsi que Tony Nkanku en sont les initiateurs. 

Cette alliance surgit après l’élection du 20 décembre dernier pour exiger au président congolais Félix Tshisekedi soit la primature ou soit la présidence de l’Assemblée nationale, paraît-il, puisque ce Pacte pour un Congo retrouvé regroupe plus de 231 députés nationaux et provinciaux. 

Selon plusieurs indiscrétions, le président Tshisekedi aurait, lors de son passage dans le grand nord de la province du Nord Kivu, promis que le premier ministre sortirait de cette partie qui d’ailleurs n’a jamais connu un chef du gouvernement depuis l’indépendance de la République démocratique du Congo. 

Au cours de leur conférence de presse annonçant la sortie officielle de cette plateforme, ces quatre acteurs politiques ont pourtant annoncé soutenir la vision du chef de l’État Félix Tshisekedi.

Guerre à l’est: reprise des combats à Masisi

Les combats se poursuivent depuis tôt la matinée de ce mercredi 24 janvier 2024 dans le territoire de Masisi au Nord Kivu.

Des affrontements signalés entre les rebelles du M23 et les Wazalendo coalisés aux FARDC sont rapportés à Kanyangohe, une colline surplombant la cité de Mweso.

Depuis 07h30, les détonations lourdes et légères se font entendre dans cette zone où étaient signalés encore les affrontements la soirée du mardi 23 janvier.

Pendant ce temps, l’armée congolaise a annoncé il y a quelques jours que d’ici-là, les éléments de la Force régionale de la SADC vont entrer en lice dans le cadre de sa mission offensive contre les rebelles du M23.

Création du « Pacte pour un Congo retrouvé », l’UDPS pas inquiet

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« Il n’y a aucun mal que les hommes politiques se réunissent pour réfléchir sur leur avenir politique », indique Augustin Kabuya, secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) parti au pouvoir.

Ce haut cadre du parti présidentiel a réagi à la création ce mardi de la plateforme politique créée par leur partenaire politique au sein de l’Union sacrée. D’aucuns prêtent des intentions aux responsables de cette nouvelle plateforme, mais l’Udps ne trouve aucun inconvénient.

Dans une interview accordée à la radio Top Congo, A. Kabuya indique qu’il « ne peut pas empêcher les acteurs politiques de cette trempe de se réunir pour réfléchir »,« Les amis qui se sont réunis ne nous ont pas non plus interdit de nous concerter ».

La plateforme Pacte pour un Congo retrouvé (PCR) est une coalition des six regroupements politiques conduits par Vital Kamerhe, Jean-Lucien Bussa et Tony Kanku Shiku.

Vital Kamerhe, Jean-Lucien Bussa et Julien Paluku lancent le « Pacte pour un Congo retrouvé »

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Les alliances se créent déjà pour dégager la nouvelle majorité parlementaire qui va conduire à la destinée de la République démocratique du Congo au prochain quinquennat. Déjà membres de l’Union sacrée, Vital Kamerhe, Jean Lucien Bussa et Julien Paluku créent un nouveau bloc. 

Il s’agit du « Pacte pour un Congo Retrouvé » d’après ses responsables, cette plateforme vise à soutenir les actions de Félix Tshisekedi. Il contient, en son sein, six regroupements politiques et un parti politique, à savoir : AA/UNC, AVK 2028, AB50, AMSC, AAAP, CODE et CDER. 

Lors de la cérémonie du lancement de cette plateforme ce mardi 23 janvier 2024, Vital Kamerhe souligne que l’objectif de cette plateforme est de “former une alliance politique solide pour apporter au président de la République le soutien nécessaire à l’accomplissement de sa vision et de l’ambition qu’il porte de faire de notre pays un État plus fort et plus puissant au centre de l’Afrique”.

Offrant la possibilité à d’autres groupements ou partis politiques d’intégrer le navire, VK affirme que cette coalition vise à la consolidation d’une majorité parlementaire confortable, constructive et cohérente.

Nord Kivu: des journalistes outillés sur les règles de l’art en période postélectorale

Le journaliste doit rester professionnel même après la phase électorale consacrée au vote. C’est dans ce sens qu’une formation des formateurs a été organisée ici dans la ville de Goma à leur intention par l’Association des journalistes professionnels mis en place par l’Union nationale de la presse du Congo, UNPC section du Nord Kivu avec l’appui financier de Wallonie Bruxelles international.

Au total, onze chevaliers de la plume et du micro dont 1 venu de Beni, un de Butembo et 9 autres de Goma ont pris part à cette formation organisée par l’Association de journalistes professionnels de Belgique. L’objectif de cette formation qui a duré deux jours , soit du 22 au 23 janvier était d’amener les médias à plus de professionnalisme durant la période postelectorale.

La formatrice Anne Mayimona Ngemba, appelle les journalistes qui ont pris part à ces assises à mettre en pratiques les acquis de cette formation. Une séance de restitution sera organisée à l’issue de cette formation, chacun dans sa rédaction respective, précise Rosalie Zawadi, présidente sectionnaire de l’UNPC Nord-Kivu qui a remercié l’AJP pour la matière apprise.

De son coté, Gisèle Kahimbani, directrice générale de la radio Elle FM prend le ferme engagement de restituer toute la matière apprise à ses collègues.

Notez que cette formation était essentiellement axé sur la couverture postélectorale en zone de conflits mais également sur la sécurité des journalistes, la lutte contre la mesinformation ainsi que les droits du journaliste.

Fally Ipupa, hôte du festival Amani 2024

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La superstar de la rumba congolaise, Fally Ipupa, est dans la liste des invités des marques de la 10ᵉ édition du festival Amani prévu du 16 au 18 février à Goma, capitale du Nord Kivu. 

Après la brillante édition de 2023 caractérisée notamment par la prestation XXL du jeune leader Innoss’B, cet événement de rencontre et de découvertes qui réunit les entrepreneurs, les jeunes artistes, les stars de la sous-région donne à nouveau ses promesses.

Le programme annonce des expositions dans les stands tenus par des ONG et des Associations, des conférences – débats sur divers sujets ; projections de films ; jeux, organisés et animés par des ONG et Associations. 

Alif Naaba , Black AD , Dj Miss MAK , Fanfare DU KIVU , Fimbo Kali, Jkm , La Dame Blanche , LIL B Piano officiel , Magic Pinokio official , , le grand , U&I, , Yosh-b Bahati sont parmi les artistes aligné pour cette edition. 

Nord Kivu: Un mort et des blessés graves dans l’explosion d’une bombe à Mweso

Une personne tuée et deux autres blessées, tel est le bilan provisoire d’une bombe qui a explosé dans la soirée de ce lundi 22 janvier 2024 en plein centre de Mweso dans le territoire de Masisi au Nord Kivu. 

Ce tir de bombe est lié aux affrontements en cours dans cette région du groupement Bashali Mokoto en chefferie des Bashali depuis l’après-midi de ce lundi entre les résistants Wazalendo et les rebelles du M23.

Des habitants sur place parlent d’un enfant décédé et de deux mamans grièvement blessées. « Un enfant est décédé sur place et deux femmes grièvement blessées par les éclats de cette bombe. La bombe est tombée sur une maison d’un charpentier répondant au nom de M. Ombeni dans le quartier Tanzanie, tout près de Maman Heureuse, une femme leader bien connue dans la zone », précisent nos confrères de la radio communautaire de Mweso.

Depuis le matin de ce lundi 22 janvier, des violents combats sont signalés entre les rebelles du M23 et les résistants Wazalendo sur l’axe Pilote Mbuhi sur la route Mweso-Kashuga à seulement moins de 6 kilomètres.

« Le mal de la région des Grands lacs c’est Paul Kagame » (Patrick Muyaya) 

Le président rwandais Paul Kagame est un mal pour toute la région des Grands lacs africains, c’est ce que pense Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais. Le ministre congolais s’est exprimé sur France 24 la soirée du lundi 22 janvier 2024. 

Pour lui, la mission de Kagame est de déstabiliser tous ses voisins en appuyant des groupes armés à l’intérieur de chaque pays pour déstabiliser le pouvoir en place.  Muyaya a précisé ensuite que les autres pays de la région sont alors obligés désormais à mutualiser leurs efforts pour pacifier cet espace et barrer la route à l’intention belliqueuse du président rwandais. 

Il n’y a pas longtemps, le Président burundais Evariste Ndayishimiye a tenu les mêmes propos sur Paul Kagame. Ce qui lui a poussé d’ailleurs à fermer ses frontières avec le Rwanda, obligeant tous les rwandais vivant au Burundi à rentrer chez-eux.

Le Pasteur Pierre Kas aux arrêts après son mariage controversé 

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Sous les projecteurs des polémiques, après son mariage avec une mineure, le pasteur de l’église primitive Pierre Kas Kasambakana a été placé sous mandat d’arrêt provisoire par le procureur général près la Cour de cassation. 

Ce dernier est reproché d’avoir épousé plusieurs filles mineures en République démocratique du Congo. D’après un responsable de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), le père biologique de la fille épousée est, lui, aussi interpellé par la justice. 

Selon un juriste, s’il y a effectivement fait infractionnel dans ce dossier, le pasteur pourrait être poursuivi pour viol sur mineure. Début janvier, quelques jours après ce mariage, le pasteur polygame était sous un mandat d’amener émis par le parquet près le Tribunal de paix de Muanda, Kongo central. 

La justice s’est saisie de ce dossier après la clameur publique autour de son dernier mariage avec une fille de son Église habitant le Kongo central. Dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, le père affirme que sa fille a déjà atteint l’âge de se marier; c’est ainsi qu’il l’a mariée au pasteur Pierre Kas.

Altercation entre Regragui et Mbemba, la CAF ouvre une enquête 

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Qui des deux est fautif ? Que s’est-il vraiment passé entre l’entraîneur du Maroc Walid Regragui et le capitaine des Léopards de la République démocratique du Congo ? La confédération africaine de football ouvre une enquête pour établir les responsabilités des échauffourées à la fin de la rencontre RDC-Maroc. 

Dans un communiqué paru lundi, L’organe faîtier du football africain indique qu’il ne fera aucun autre commentaire sur cette affaire jusqu’à ce que l’enquête soit terminée. Chancel Mbemba accuse le sélectionneur des Lions de l’Atlas d’avoir tenu des propos racistes à son encontre. Le défenseur de Marseille a refusé de reprendre ce terme devant la presse. 

Personne n’a relevé le mot qui fâche entre les deux personnes. Le flou persiste, mais Regragui reconnaît que du moins qu’ils ont  « on n’a pas donné une bonne image : ni de nous, ni de la RDC. J’ai beaucoup de respect pour Mbemba. « C’est sûrement l’adrénaline qui l’a fait répondre comme ça », a regretté le technicien marocain.